Catégorie : Uncategorized

  • Le sommet arabe dans la presse algérienne

    Le sommet arabe dans la presse algérienne

    Tags : Algérie, Sommet arabe, Ligue arabe, Palestine,

    Un tournant décisif – Ouest Tribune

    L’Algérie est entrée dans la phase cruciale du sommet arabe qui coïncide avec la célébration du premier novembre. Un double moment particulier pour le pays des un million et demi de martyrs. Ce 1er novembre verra donc les leaders arabes discuter, sur les terres algériennes, de ce qui doit dessiner l’avenir de toute la nation pour les prochaines années.

    Un avenir qui doit naître de ce présent tumultueux qui caractérise les relations politiques internationales dans une conjoncture géostratégique des plus compliquées, avec le conflit ukrainien qui semble déborder de ses seules frontières d’affrontement actuelles.

    Consciente de cette phase particulière par laquelle passe le monde aujourd’hui, l’Algérie a placé ce sommet sous la bannière de l’unité et de l’engagement commun de tous les pays arabes. Brossant ce tableau de tensions extrêmes dans le monde, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a indiqué que «ces situations exceptionnelles risquent d’aggraver les défis communs auxquels fait face la région arabe». Il a appelé pour cela les pays arabes à l’impératif de «multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin et les valeurs et engagements sous tendus, tout en oeuvrant à valoriser les constantes de son intégration et de sa renaissance en tant que Nation», ajoutant «nous fondons beaucoup d’espoirs sur la contribution de tout un chacun lors du Sommet d’Alger pour amorcer un nouveau départ à l’action arabe commune suivant une démarche qui puisse transcender les approches traditionnelles pour répondre aux exigences du présent, et nous permettre, collectivement, d’esquisser les contours d’un avenir meilleur pour nos peuples et nos pays».

    Lors de son intervention, le Secrétaire général de la Ligue arabe, l’Egyptien Ahmed Aboul Gheit a abondé dans le même sens, déclarant «nous aspirons tous à ce que le 31e Sommet arabe puisse constituer un tournant décisif pour la relance de l’action arabe commune et le renforcement de ses performances».

    Ainsi, les défis sont grands et les décisions de ce sommet doivent être la hauteur des attentes et des espoirs des peuples arabes qui savent qu’une grande partie de l’avenir de toute la nation arabe se joue dès ce sommet qui se doit d’être unificateur pour pouvoir appréhender les grands bouleversements qui attendent le monde, dans la meilleure posture qui soit.

    Par Abdelmadjid Blidi

    L’ordre du jour du 31e Sommet arabe ficelé : La voie du consensus – La Sentinelle


    Tous les indicateurs laissent penser que le sommet de la Ligue arabe d’Alger va se distinguer des précédentes rencontres de l’organisation panarabe par la qualité des décisions qui seront prises.L’ordre du jour tout comme des projets de décisions discutés n’ont aucun amendement. Un large consensus s’est dégagé sur les principaux dossiers qui intéressent le monde arabe.

    Les travaux de la 31e réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoires au Conseil de la Ligue arabe au niveau du Sommet prévu les 1er et 2 novembre à Alger, se sont clôturés hier avec l’adoption par les participants de l’ordre du jour du Conseil de la Ligue au niveau du sommet, d’un projet de résolution sur la sécurité alimentaire arabe, ainsi qu’un projet de résolution sur les travaux émanant de la réunion du Conseil économique et social. La réunion s’est aussi caractérisée par un consensus sur la question palestinienne à la lumière de la conférence de réconciliation entre les factions palestinienne, mais aussi sur le règlement de la crise en Libye, tributaire de l’organisation d’élections libres.

    A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a indiqué que la réunion avait permis de parvenir à des résultats « consensuels » à la faveur de « concertations riches et approfondies ». Le chef de la diplomatie algérienne a également remercié les participants pour « l’esprit positif et constructif » qui a caractérisé les concertations et « permis de parvenir à des résultats consensuels », ajoutant que ces résultats « faciliteront le travail de nos dirigeants ».

    Les participants aux travaux de la réunion ont appelé à cette occasion à faire du Sommet arabe qu’abrite Alger, « un rendez-vous pour engager une action décisive vers l’unification des positions arabes et permettre au monde arabe de retrouver la stabilité ». «La réunion s’est déroulée dans une atmosphère de respect et de convivialité. L’ordre du jour tout comme des projets de décisions discutés n’ont aucun amendement. Un large consensus s’est dégagé sur les principaux dossiers qui intéressent le monde arabe. Pour nous tout est clair, les conditions sont réunies pour que le sommet d’Alger de la Ligue arabe soit un événement réussi sur tous les plans », a soutenu pour sa part Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe dans une déclaration à la presse.

    Effectivement, tous les indicateurs laissent penser que le sommet de la Ligue arabe d’Alger va se distinguer des précédentes rencontres de l’organisation panarabe par la qualité des décisions qui seront prises. Il faut dire que l’Algérie a déployé d’énormes efforts diplomatiques pour rapprocher les points de vue et faire prendre conscience aux Arabes des principaux enjeux auxquels est confronté le monde arabe et de l’urgence d’y faire face. Le mérite revient en grande partie au ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a su trouver les mots justes pour convaincre ses homologues arabes d’adopter «une approche qui puisse transcender les approches traditionnelles» pour faire de ce 31e sommet de la ligue un nouveau départ pour le monde arabe. Il les a persuadés par ailleurs de la nécessité de resserrer les rangs pour faire face collectivement aux menaces et aux incertitudes que font notamment peser sur la région les bouleversements géopolitiques provoqués par la rivalité entre les grandes puissances.

    Lors de son discours prononcé samedi à l’ouverture de la réunion, Ramtane Lamamra, a d’ailleurs évoqué la crise en Ukraine et ses dimensions sécuritaires, politiques et économiques, soulignant que cette crise a « engendré une situation annonciatrice de répercussions majeures sur le système international, y compris dans la région arabe ». « Ces situations exceptionnelles risquent d’aggraver les défis communs auxquels fait face la région arabe », a-t-il fait observer. M. Lamamra a appelé, face à ces développements, à l’impératif de « multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin et les valeurs et engagements sous tendus, tout en œuvrant à valoriser les constantes de son intégration et de sa renaissance en tant que Nation ».L’Algérie abrite, rappelle-t-on, mardi et mercredi la 31e session ordinaire du sommet arabe. Ce rendez-vous se veut une nouvelle étape pour la réunification des rangs arabes en vue de renforcer la coopération dans divers domaines et consolider l’esprit de fraternité et solidarité interarabe. En faisant de la question palestinienne un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce sommet, l’Algérie entend insuffler à cet événement l’esprit et les valeurs qu’elle a toujours défendus avec la ferme volonté de redonner à la Nation arabe la place qui lui sied dans le giron international. A cet effet, la réconciliation entre les différentes factions palestiniennes est perçue comme un prélude à la réussite de ce sommet à travers lequel l’Algérie affiche sa ferme volonté et conviction de parvenir à l’unité des pays arabes.

    Khider Larbi

    Sommet arabe: ce que l’on sait sur l’ordre du jour et sur la déclaration d’Alger – L’Algérie aujourd’hui

    Le Sommet arabe se penche désormais sur les dossiers liés aux pays membres en commençant par les réunion préparatoires. A ce titre, les ministres des AE sont parvenus à la réunion préparatoire clôturée ce dimanche « à des consensus autour des dossiers examinés ».

    En effet, le SG adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a estimé qu’il s’agit là d’indicateurs laissant augurer du succès du Sommet d’Alger.

    La crise libyenne au cœur du sommet arabe

    La question libyenne était au cœur des discussions lors des travaux de la réunion préparatoire. Un consensus autour de l’importance de la tenue des élections en Libye se dégage, selon la ministre des AE libyenne.

    « Plusieurs décisions relatives à la sécurité arabe ont fait l’objet de consultations samedi et dimanche et nous avons convenu de la nécessité d’organiser des élections qui soient à la hauteur des aspirations du peuple libyen, à même de mettre fin aux périodes de transition et consacrer la stabilité politique », a fait savoir Mme Al-Mangouche.

    Le sommet d’Alger traite les dossiers syrien et palestinien
    La diplomate libyenne a indiqué que des questions inhérentes à nombre de pays à l’image du Yémen, de la Syrie, du Djibouti, de la Somalie et de la Palestine, qui est la « cause centrale » de l’action arabe.

    Elle a souligné que des « décisions équilibrées en faveur des intérêts des peuples arabes ont été prises ». La cheffe de la diplomatie libyenne a mis en avant « la sagesse et la souplesse des dirigeants algériens qui ont toujours su résoudre les divergences et parvenir à un terrain d’entente », ajoutant que « l’Algérie est capable de rassembler les rangs arabes ».

    S’exprimant à l’issue de la séance consultative organisée dans le cadre de la réunion préparatoire des MAE, le SG adjoint de la Ligue arabe, M. Houssam Zaki, a fait état de « consensus autour des dossiers et des crises dans certains pays arabes ».

    Les points inscrits à l’ordre du jour du Sommet
    Le SG adjoint de l’organisation panarabe a également révélé que « tous les points à l’ordre du jour ont été maintenus pour examen ».

    Concernant des prétendus « désaccords sur certaines clauses » de la Déclaration d’Alger évoqué par certains, le SG adjoint de la Ligue arabe a assuré que « toutes les tensions ont été contenues » et que « les réunions se sont déroulées dans un climat amical et dans le respect ».

    A une question sur la révision de la Charte de la Ligue arabe, M. Houssam Zaki a répondu que le dossier ne figurait pas à l’ordre du jour du Sommet.

    Quant à l’Initiative soudanaise sur la Sécurité alimentaire, il a indiqué que le Sommet soutenait l’initiative du Soudan dans le cadre de la résolution présentée par le CESA relative à la stratégie intégrée de la sécurité alimentaire arabe.

    La réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères arabes s’est achevée ce dimanche à Alger. A noter que le sommet des chefs d’Etat aura lieu le 1er et 2 novembre en cours.

    Interview accordé par Tebboune à un média Qatari : « La Palestine, une cause centrale pour l’Algérie…» – Algérie Breve News

    ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la question palestinienne a, de tout temps, été une « cause centrale » pour l’Algérie, souhaitant que le sommet arabe d’Alger prévu les 1er et 2 novembre puisse replacer cette cause au cœur des priorités aux niveaux arabe et international.

    Le Sommet d’Alger marquera « un nouveau départ pour dynamiser et conforter l’action arabe commune », a déclaré le Président Tebboune dans un entretien accordé à l’Agence de presse qatarie (QNA), ajoutant que la présence de l’Emir de l’Etat du Qatar à ce rendez-vous « consolidera la cohésion et apportera un plus à l’unification des rangs arabes ».

    A cet effet, le président Tebboune a salué les efforts déployés par l’Emir de l’Etat du Qatar pour « unifier les rangs arabes et renforcer la complémentarité et la solidarité arabes », soulignant que « la vision équilibrée, loin de la logique de l’intérêt, sont les principaux facteurs que la diplomatie qatarie a employés pour trouver des solutions aux conflits ».

    « Le choix de la date du 1er novembre pour la tenue du Sommet de la Ligue arabe n’était pas fortuite… il y va de la sacralité et de l’importance de ce jour qui marque l’anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale », a-t-il ajouté.

    Evoquant le Mondial 2022 qu’abritera le Qatar, le Président Tebboune a souligné qu’ »il restera gravé dans l’histoire du football », se disant convaincu que le Qatar « surprendra le monde en assurant une bonne organisation à tous les niveaux ».

    Il a exprimé le plein soutien de l’Algérie à l’Etat du Qatar concernant le Mondial 2022, soulignant que « l’Algérie dénonce les campagnes tendancieuses qui ciblent ce pays frère ».

    Sommet arabe d’Alger: des résultats importants attendus – Algérie 54

    L’ambassadeur d’Algérie en Egypte et son délégué permanent auprès à la Ligue arabe, Abdelhamid Chebira a souligné, dimanche à Alger, que la 31e session ordinaire du Sommet arabe, prévu les 1er et 2 novembre, sera sans doute couronnée par des résultats « importants » qui feront de ce rendez-vous « une station historique » pour le renforcement de l’action arabe commune.

    De nombreux indicateurs augurent de la réussite du sommet d’Alger, notamment après le consensus enregistré autour des questions principales et des dossiers inscrits à l’ordre du jour, avec en tête la question palestinienne, a déclaré M. Chebira à l’APS au terme des travaux de la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères.

    Dans ce cadre, l’ambassadeur a mis en avant les efforts de l’Algérie qui ont été sanctionnés par la signature de la « Déclaration d’Alger » pour la concrétisation de la réconciliation nationale palestinienne, qui, a-t-il dit, constitue un « apport essentiel au soutien de la cause palestinienne ».

    Pour l’Algérie, « la question palestinienne compte parmi les constantes de sa politique étrangère d’ou son soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien et au recouvrement de ses droits légitimes », a-t-il soutenu, ajoutant que l’Algérie honore tous ses engagements en faveur des Palestiniens.

    Concernant la formation du Comité arabe de suivi de la mise en œuvre de l’accord de réconciliation qui sera présidé par l’Algérie, le diplomate a fait savoir qu’un projet de résolution sera présenté aux dirigeants sous la présidence du Président de la République M. Abdelmadjid Tebboune pour adoption, précisant qu’il concerne les pays devant assurer aux côtés de l’Algérie la gestion du comité.

    M. Chebira a évoqué également « les tentatives visant à semer la confusion concernant le sommet arabe, depuis l’annonce de la tenue à Alger de la réunion au sommet, certaines parties ayant relayer des informations inexactes et des allégations fallacieuses » .

    Ces tentatives d’entrave à l’organisation du sommet arabe ont échoué grâce à « la politique de l’Algérie, basée sur le principe de crédibilité et de non ingérence dans les affaires internes d’autrui ainsi que le respect de la souveraineté des Etats ».

    L’Algérie a contribué efficacement à l’enrichissement du projet de l’ordre du jour du sommet

    M. Chebira a également affirmé que toutes les questions politiques inscrites à l’ordre du jour du sommet ont été débattues par les délégations, tant au niveau des délégués permanents qu’au niveau des hauts responsables ou des ministres des affaires étrangères, notamment celles relatives aux crises en Libye, en Syrie et au Yémen ou dans les pays en difficulté économique et politique, à l’instar du Soudan et du Liban.

    Dans ce cadre, l’ambassadeur a rappelé la position ferme de l’Algérie concernant le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye, outre ses démarches pour amener les parties du conflit dans ce pays au dialogue, ajoutant que l’Algérie plaide en faveur de l’organisation d’élections présidentielles et parlementaires de manière à permettre au peuple libyen de sortir de la crise qui n’a que trop duré.

    Il a ajouté que les réunions préparatoires du sommet arabe ont abouti à un consensus sur le projet de résolution sur la crise libyenne, qui sera soumis aux dirigeants arabes pour adoption.

    Evoquant les points les plus importants inscrits à l’ordre du jour du sommet arabe lors de la 31e session ordinaire, M. Chebira a indiqué que le volet politique traitait de nombreuses questions à leur tête la question palestinienne.

    L’Algérie a contribué « efficacement et intensément » à l’enrichissement du projet de l’ordre du jour du sommet, notamment concernant le volet économique, a précisé l’ambassadeur.

    Le 31ème Sommet d’Alger pour consacrer l’unification des rangs. Novembre pour inspirer les pays arabes – Le Carrefour d’Algérie

    Pourquoi le Sommet arabe d’Al-ger en 2022 est-il si décisif ? Qu’est-ce qui fait son importance ? Pour les observateurs, il doit redessiner la carte économique arabe et reconfigurer le rôle politique des pays arabes sur les plans régional et international. Une occasion en or à ne pas rater. Pour ce Novembre 2022, le ton est plus que jamais voué à l’unité arabe. Mois hautement symbolique de l’histoire de l’Algérie. Il marque le début de la Guerre d’indépendance mais doit inspirer les pays arabes. Le choix de la tenue du Sommet arabe d’Alger en ce mois n’est nullement fortuit. Une date phare qui doit désormais servir d’un socle de l’unification des rangs. Novembre 1954- Novembre 2022: entre le déclenchement la révolution avec son lot de martyrs et Novembre 2022, les leçons sont désormais à tirer. Le choix du 1er Novembre renferme aussi un message.

    Dans sa forme expressive la plus simple, l’Algérie exprime sa reconnaissance en ce 1er Novembre 2022 aux pays arabes. Il est vrai que l’Algérie abrite officiellement, mardi et mercredi, la 31e session ordinaire du Sommet arabe. Ce dernier sera dédié à l’unification des rangs et l’adoption d’une vision commune en vue de renforcer l’action commune arabe notamment politique et économique. L’Algérie tient son Sommet arabe par un 1er Novembre. Il ne faut pas être dupe pour deviner l’enjeu qui n’est autre que la fidélité au serment de Novembre en pareille circonstance de tenue du Sommet arabe. Ce n’est donc pas un hasard de calendrier. Le déclenchement de la Révolution pèse lourd sur le Sommet arabe de 2022.

    Le 1er Novembre 1954 a marqué la naissance de la lutte armée du peuple algérien sous le FLN. La tenue de ce Sommet se tient en ce mois et se veut, ce faisant, une référence pour les pays arabes afin de s’inspirer de l’esprit de Novembre et de la glorieuse Guerre de libération. Une lutte qui a unifié les rangs des Algériens pour combattre le colonialisme et recouvrer la souveraineté nationale. C’est cette symbolique que l’Algérie veut imprimer à cette 31ème session du Sommet arabe. A juste titre, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a relevé l’importance de ce Sommet exceptionnel à travers le choix du lieu et du temps de la tenue de ce rendez-vous. Ce dernier constitue de ce fait une nouvelle étape pour la réunification des rangs en vue de renforcer la coopération arabe dans divers domaines et consolider l’esprit de fraternité et solidarité interarabe. La question palestinienne, un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce Sommet, sera une référence.

    L’Algérie entend insuffler à cet événement l’esprit et les valeurs qu’elle a toujours défendus avec la ferme volonté de redonner à la Nation arabe la place qui lui sied dans le giron international. Le Président Tebboune avait déjà affirmé que le Sommet arabe « sera un succès, car l’Algérie n’a aucune autre intention derrière l’organisation de ce rendez-vous que d’œuvrer à l’unification des rangs arabes », faisant observer que « les dernières années ont été marquées par une détérioration des relations et l’apparition de désaccords et de divergences entre plusieurs pays arabes ».

    Malgré ces différends, « tous les pays vont se retrouver en Algérie qui respecte tous les Etats », a-t-il souligné, relevant « l’intérêt pour la Nation arabe de se rencontrer en Algérie qui est, de surcroît, la mieux placée pour unifier les rangs et mener des médiations pour régler certains différends ». A cet effet, la réconciliation entre les différentes factions palestiniennes est perçue comme un prélude à la réussite de ce Sommet à travers lequel l’Algérie affiche sa ferme volonté et conviction de parvenir à l’unité des pays arabes.

    Les efforts de l’Algérie ont été couronnés, le 13 octobre dernier, par la signature de la « Déclaration d’Alger » par les 14 factions palestiniennes ayant participé à la conférence d’unification des rangs palestiniens. Une Déclaration qui a mis fin à une division de 15 longues années et qui constitue en même temps une plateforme solide pour la réalisation de l’unité nationale palestinienne. La cérémonie de signature s’était déroulée au Palais des nations à Alger, sous la supervision du Président Tebboune qui avait affirmé que la signature de cette Déclaration constituait « une Journée mémorable » dans l’attente de « la concrétisation effective de l’édification de l’Etat palestinien indépendant avec El Qods pour capitale ».

    Fidèle à son engagement et ses principes en faveur de l’action arabe commune, l’Algérie a toujours été à l’avant-garde lorsqu’il s’agissait d’initiatives favorables à la réconciliation et à l’entente entre les pays arabes de manière à concrétiser les aspirations des peuples pour la paix, la solidarité, la cohésion et l’intégration. A cet effet, le 31ème Sommet d’Alger aspire à unifier les positions, coordonner les efforts politiques et diplomatiques collectifs et élaborer une vision commune face à l’escalade des crises politiques et sécuritaires qui touchent la région. Le rôle influent de la diplomatie algérienne, sous l’impulsion du Président Tebboune, sera déterminant dans le renforcement des positions arabes concernant plusieurs questions et défis auxquels la région est confrontée.

    #Algérie #Ligue_arabe #Sommet_arabe #Palestine






  • Pays Bas : La Mocro Maffia menace d’enlever l’héritière du trône

    Pays Bas : La Mocro Maffia menace d’enlever l’héritière du trône

    Tags : Pays Bas, Mocro Mafia, Maroc, Ridouan Taghi,

    La Mocro Maffia, l’organisation criminelle qui contrôle le trafic de drogue aux Pays-Bas, tient la famille royale en échec et a déjà atteint l’Espagne.

    La Mocro Maffia menace d’enlever l’héritière du trône néerlandais.

    La police a jusqu’à présent contrecarré sa tentative de s’installer en Catalogne.

    La police a déjoué la tentative de la maffia Mocro de s’installer en Catalogne pour blanchir l’argent de la drogue. Il a fallu deux ans d’enquêtes, mais finalement, différentes forces de police nationales et internationales, travaillant ensemble, ont réussi à empêcher l’arrivée de cette organisation criminelle néerlandaise en Catalogne.

    Une mafia néerlandaise ? Oui, le crime organisé peut prospérer partout, même dans les Pays-Bas civilisés (idéalisés). Ce groupe de narco-criminels s’est récemment fait connaître au monde entier lorsqu’il est apparu que la princesse Amalia d’Orange, héritière du trône des Pays-Bas, risquait d’être enlevée par eux.

    Selon des messages interceptés, la mafia prévoyait d’enlever la princesse Amalia et le Premier ministre Mark Rutte.

    À tel point que le 14 octobre, le roi et la reine des Pays-Bas, Willem-Alexander et Máxima, ont admis que leur aînée, la princesse Amalia, ne pouvait pas sortir de chez elle en raison de ces menaces et qu’elle ne vivait plus à Amsterdam mais dans la résidence familiale du palais Huis ten Bosch. L’héritière ne quitte la maison que pour aller à l’université à Amsterdam, où elle est en première année d’études.

    Le nom de la princesse est apparu dans des messages de groupes criminels organisés interceptés par la police. La sienne et celle du premier ministre, Mark Rutte. Tous deux ont été placés sous une sécurité renforcée car les forces de sécurité ont détecté des indices selon lesquels des chefs mafieux visaient la princesse et le chef du gouvernement pour un éventuel enlèvement ou une attaque.

    Lors de la « guerre de Mocro » de 2012, des affrontements entre différents clans ont entraîné la mort d’une centaine de personnes.

    Établie aux Pays-Bas et également en Belgique depuis le milieu des années 1980, elle est connue sous le nom de Mocro Mafia, Mocro Maffia ou Mocro-oorlog. Mocro car il est originaire des groupes maghrébins (surtout du Maroc). Mocro est en néerlandais ; en anglais, il s’agit de la mafia marocaine. Aujourd’hui, c’est un commerce énorme et un phénomène (en 2021, une mini-série sur cette organisation mafieuse est sortie dans ce pays).

    Ils ont commencé par contrôler la ville de Rotterdam, l’un des ports les plus importants d’Europe. De là, ils trafiquaient toutes sortes de drogues. Ils avaient des liens avec les mafias nord-africaines pour le trafic de haschisch et autres dérivés.

    Déjà dans les années 2000, la maffia Mocro a établi des contacts avec les cartels de la drogue sud-américains et a accepté de faire du trafic de cocaïne vers l’Europe du Nord. Peu à peu, ils se sont spécialisés dans d’autres activités, de la traite des êtres humains au trafic d’armes, en passant par la contrebande, les cigarettes et l’alcool. À cette époque, ses membres n’étaient pas seulement des Nord-Africains, mais aussi des Antillais et des Néerlandais.

    En 2021, les Pays-Bas ont intercepté 73 tonnes de cocaïne, soit 74 % de plus qu’en 2020.

    Aux Pays-Bas, selon les données du ministère public, 72,8 tonnes de cocaïne ont été interceptées en 2021, soit 74 % de plus qu’en 2020. La grande majorité de cette drogue a été saisie dans le port de Rotterdam.

    Guerre des clans : 100 morts

    La police s’en occupe quotidiennement, mais cette mafia néerlandaise/maghrébine ne fait jamais la une des journaux. C’était jusqu’en 2012, lorsque la « guerre des Mocro » a éclaté. L’élément déclencheur a été le vol d’une grande quantité de cocaïne dans le port d’Anvers. Plusieurs clans se sont affrontés dans une folle escalade de violence qui a coûté la vie à une centaine de personnes.

    La maffia Mocro a de nouveau fait les gros titres, et pas seulement aux Pays-Bas, le 6 juillet 2021. Peter R. de Vries, l’un des plus célèbres journalistes néerlandais spécialisés dans le crime organisé, a été abattu en plein jour dans une rue d’Amsterdam.

    Il est mort quelques jours plus tard. C’était la maffia de Mocro, qui n’appréciait pas que le journaliste diffuse ses affaires à la télévision. De Vries savait déjà qu’il était en danger : il avait été prévenu. Le journaliste avait fait un reportage sur le procès de Marengo contre le trafic de drogue (le procès le plus important à ce jour). C’est précisément en raison de ce travail que le reporter a reçu des menaces de Ridouan Taghi, le chef de la maffia de Mocro.

    Son patron protégé par l’Iran

    Taghi, qui a longtemps été le criminel le plus recherché des Pays-Bas, est désormais en prison après son arrestation à Dubaï en 2019. Outre le meurtre de De Vries, il est également lié à la mort par balle de Derk Wiersum, avocat d’un témoin protégé, en 2019.

    Les tentacules de Taghi et de la Mocro Maffia atteignent la moitié du monde. Le gouvernement néerlandais soupçonne, par exemple, le pivot d’avoir aidé le gouvernement iranien. Les services de renseignement néerlandais affirment disposer de « preuves solides » que l’Iran a utilisé ses tueurs à gages pour tuer au moins deux de ses « ennemis d’État » sur un sol étranger. Téhéran aurait protégé Taghi jusqu’à son arrestation à Dubaï.

    L’une des personnes présumées impliquées dans le meurtre de De Vries a été arrêtée par la police nationale en juillet dernier à Sant Feliu de Llobregat (Barcelone). En raison du haut niveau de dangerosité du détenu, les groupes spéciaux de sécurité opérationnelle ont dû faire face aux fortes mesures de sécurité adoptées par ce tueur à gages.

    20 minutos, 30/10/2022

    #Pays_Bas #Mocro_Mafia #Maroc

  • Le déjeuner maladroit : Macron snobe Scholz à Paris

    Le déjeuner maladroit : Macron snobe Scholz à Paris

    Tags : France, Allemagne, Ammanuel Macron, Olaf Scholz, crise énergétique, Chine, Ukraine,

    Les assistants français et allemands disent que la réunion s’est bien déroulée. L’absence d’une apparition conjointe dans la presse raconte une autre histoire.

    BERLIN/PARIS — Les relations sont désormais si glaciales entre Emmanuel Macron et Olaf Scholz, les dirigeants des deux puissances économiques de l’UE, qu’ils n’osent même pas être vus ensemble devant la presse.

    Le président français et la chancelière allemande ont eu un tête-à-tête à Paris mercredi, mais il n’y a pas eu de conférence de presse conjointe devant les caméras, ce qui est normalement la plus sèche des courtoisies diplomatiques de routine après des réunions bilatérales. Berlin avait annoncé plus tôt qu’une telle apparition dans la presse allait avoir lieu. Puis le Palais de l’Elysée l’a exclu.

    À la fin du déjeuner de travail, des responsables des deux côtés – qui ne voulaient pas être identifiés – ont affirmé que la réunion avait été un succès.

    « C’était très constructif, très stratégique », a déclaré l’un des conseillers de Macron. « Nous avons tous eu le nez sur la meule de l’énergie, et aujourd’hui nous avons pu élever la conversation et discuter de ce que nous voulons faire dans cinq, dix ans. » Selon un responsable allemand, la réunion a été « un succès total ».

    Mais la conférence de presse annulée a raconté sa propre histoire comme un camouflet à Scholz. Il avait voyagé avec un corps de presse complet à Paris, et de là continuait à Athènes pour une autre visite d’État. Refuser une conférence de presse à un dirigeant en visite est une tactique politique généralement appliquée pour adresser une réprimande, comme l’a récemment fait Scholz lors de la visite du Premier ministre hongrois Viktor Orbán à Berlin .

    « Vraisemblablement, il y a eu jusqu’à présent un manque de contact et d’échange entre les nouvelles équipes gouvernementales respectives de Scholz et Macron », a déclaré Sandra Weeser du Parti libéral démocrate allemand, qui siège au conseil d’administration de l’Assemblée parlementaire franco-allemande. « Donc, nous sommes certainement aussi au début de nouvelles relations politiques interpersonnelles, pour lesquelles la confiance doit d’abord être construite. »

    La bagarre autour d’une émission médiatique n’est que le dernier épisode d’une querelle croissante entre les deux plus grandes puissances de l’UE.

    Ces dernières semaines, Scholz et Macron se sont affrontés sur la manière de faire face à la crise énergétique, de surmonter l’impuissance de l’Europe en matière de défense et de la meilleure approche pour traiter avec la Chine.

    La semaine dernière, ces tensions se sont révélées au public lorsqu’une réunion du cabinet franco-allemand prévue dans la ville française de Fontainebleau a été reportée à janvier au milieu de divergences majeures sur le texte d’une déclaration commune, ainsi que des projets de vacances contradictoires de certains ministres allemands. Le désaccord entre les deux gouvernements était également largement visible lors du sommet européen de la semaine dernière à Bruxelles.

    La guerre en Ukraine et la crise de l’inflation et de l’énergie ont mis à rude épreuve les alliances européennes, juste au moment où elles étaient le plus nécessaires. Ce qui a toujours été une alliance vitale entre Paris et Berlin a semblé au mieux discordant.

    Les responsables français se plaignent que Berlin ne les traite pas suffisamment comme un partenaire proche. Par exemple, les Français affirment qu’ils n’ont pas été informés à l’avance du programme d’ allègement des prix de l’énergie de 200 milliards d’euros de l’Allemagne – et ils se sont assurés que leurs homologues à Berlin sont conscients de leur frustration.

    « Lors de mes entretiens avec des parlementaires français, il est devenu clair que les Parisiens souhaitent une coordination plus étroite et plus étroite avec l’Allemagne », a déclaré Chantal Kopf, députée des Verts, l’un des trois partis de la coalition au pouvoir en Allemagne, et membre du conseil d’administration de l’Assemblée parlementaire franco-allemande.

    « Jusqu’à présent, cette coopération a toujours bien fonctionné en temps de crise – pensez, par exemple, au fonds de relance pendant la crise du coronavirus – et maintenant les Français veulent aussi à juste titre les réponses à la crise énergétique actuelle, ou comment faire face à la Chine , à coordonner étroitement », a déclaré Koff.

    Une conclusion similaire est tirée par Weeser du FDP, un autre partenaire de la coalition au sein du gouvernement de Berlin. « Paris est irritée par le fait que l’Allemagne fasse cavalier seul sur le frein du prix du gaz et le manque de soutien aux projets européens conjoints de technologie de défense », a-t-elle déclaré. Dans le même temps, elle a accusé le gouvernement français de s’être jusqu’à récemment traîné les pieds sur une nouvelle liaison par pipeline entre la péninsule ibérique et l’Europe du Nord.

    Des tensions sans précédent
    Plus récemment, le gouvernement français a été irrité par la nouvelle selon laquelle Scholz prévoyait de se rendre à Pékin la semaine prochaine pour rencontrer Xi Jinping dans le cadre de ce qui serait la première visite d’un dirigeant étranger depuis que le président chinois a obtenu un troisième mandat en rupture avec la norme. L’Allemagne et la Chine planifient également leur propre spectacle en ce qui concerne les consultations gouvernementales prévues en janvier.

    La pensée à l’Elysée est qu’il aurait été préférable que Macron et Scholz aient visité la Chine ensemble – et de préférence un peu plus tard plutôt que juste après le congrès du Parti communiste chinois où Xi a obtenu un autre mandat. Selon un responsable français, une visite peu après le congrès « légitimerait » le troisième mandat de Xi et serait « trop coûteuse politiquement ».

    L’approche non coordonnée de l’Allemagne et de la France à l’égard de la Chine contraste avec la dernière visite de Xi en Europe en 2019 lorsqu’il a été accueilli par Macron, qui avait également invité l’ancienne chancelière Angela Merkel et l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Paris pour montrer l’unité européenne.

    Macron s’est abstenu de critiquer directement un accord controversé sur le port de Hambourg avec la société chinoise Cosco, que Scholz pousse avant son voyage à Pékin. Mais la semaine dernière, le président français a remis en question la sagesse de laisser la Chine investir dans des « infrastructures essentielles » et a averti que l’Europe avait été « naïve » envers les achats chinois dans le passé « parce que nous pensions que l’Europe était un supermarché ouvert ».

    Jean-Louis Thiériot, vice-président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale française, a déclaré que l’Allemagne se concentrait de plus en plus sur la défense en Europe de l’Est au détriment de projets communs franco-allemands. Par exemple, Berlin a signé un accord avec 13 membres de l’OTAN, dont beaucoup sur le flanc de l’Europe du Nord et de l’Est, pour acquérir conjointement un bouclier antiaérien et antimissile – au grand dam de la France .

    « La situation est sans précédent », a déclaré Thiériot. « Les tensions s’aggravent maintenant et rapidement. Au cours des deux derniers mois, l’Allemagne a décidé de mettre fin aux travaux sur l’hélicoptère Tigre [franco-allemand], a abandonné les patrouilles conjointes de la marine… Et la signature du bouclier de défense aérienne est un coup fatal [à la relation de défense] », a-t-il déclaré.

    L’investissement massif de l’Allemagne via un fonds de mise à niveau militaire de 100 milliards d’euros, ainsi que l’engagement de Scholz envers l’objectif de l’OTAN de consacrer 2% du PIB aux dépenses de défense, augmenteront probablement le budget annuel de la défense à plus de 80 milliards d’euros et sign ifient que Berlin sera sur la bonne voie pour dépasser le budget français de la défense de 44 milliards d’euros.

    Certificat médical
    La suspension la semaine dernière du conseil des ministres conjoint franco-allemand n’était pas de loin le premier affrontement entre Berlin et Paris en matière de réunions de haut niveau.

    En août, la question était de savoir si Scholz et Macron se rencontreraient à Ludwigsburg le 9 septembre pour le 60e anniversaire d’ un célèbre discours de l’ancien président français Charles de Gaulle dans la somptueuse ville du sud-ouest de l’Allemagne. Mais malgré la nature hautement symbolique de cette cérémonie, la réunion des dirigeants n’a jamais eu lieu – les responsables présentant des comptes rendus contradictoires sur les raisons pour lesquelles c’était le cas, des conflits de nomination aux prétendus désaccords sur qui devrait assumer les coûts.

    À la fin du mois dernier, Paris s’est senti snobé par Berlin lorsque Scholz n’a pas trouvé le temps de parler au Premier ministre français Elisabeth Borne : une réunion entre les deux dirigeants à Berlin avait été annulée parce que la chancelière avait été testée positive pour le coronavirus. Mais plusieurs responsables français ont déclaré à POLITICO qu’une vidéoconférence organisée par la suite avait également été annulée, prétendument parce que les Allemands avaient déclaré au bureau de Borne que Scholz se sentait trop malade.

    Paris a été encore plus surpris – et agacé – lorsque Scholz est ensuite apparu le même jour par vidéo lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il ne semblait pas aussi malade, mais a plutôt annoncé avec confiance son programme d’aide énergétique de 200 milliards d’euros. Les Français disent qu’ils n’ont même pas été informés au préalable. Un porte-parole allemand a refusé de commenter.

    Yannick Bury, un législateur de l’opposition allemande de centre-droit qui se concentre sur les relations franco-allemandes, a déclaré que Scholz devait commencer à reconstruire les liens avec Macron. « Il est important que la France reçoive un signal clair que l’Allemagne a un grand intérêt à un échange étroit et confiant », a déclaré Bury. « La confiance a été brisée. »

    Politico, 26/10/2022

    #France #Macron #Allemagne #Olaf_Scholz #Ukraine #Chine


  • Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Maroc, Burundi, Sahara Occidental, Albert Shingiro, Laurent Kavakure, corruption,

    La reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara Occidental n’a rien apporté au peuple burundais meurtri par la crise alimentaire

    Depuis 2014, les contacts et le communiqués se multiplient entre le Maroc et le Burundi ayant en commun des promesses et des engagements jamais respectés par Rabat. Le dernier en date, l’ouverture d’une ambassade marocaine à Gitega, ce qui a amené le gouvernement burundais à fermer le consulat ouvert à Laayoune.

    Lors de sa dernière visite à Rabat, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement de la République du Burundi, M. Albert Shingiro, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Laurent Kavakure. « Le Maroc est disposé à3 ceci, à cela; « le Maroc s’engage » à ceci, à cela ». Des communiqués destinés à tromper l’opinion publique burundaise et dissimuler le véritable enjeu de leurs visites respectives : Se remplir les poches dans une opération de corruption dont le Maroc est devenu un maître incontestable.

    Si les visites des responsables s’est soldé par des communiqués vides de tout contenu, on ne peut pas dire autant des visiteurs qui partent avec les poches loin d’être vides. Voici quelques dépêches prouvant le vide qui a accompagné les visites des deux chefs de la diplomatie burundaise. UNE VERITABLE HONTE POUR L’AFRIQUE ET LES PEUPLES AFRICAINS!

    Le Matin, 03 juin 2014

    Le Maroc disposé à partager son expérience avec le Burundi

    Le Maroc est disposé à partager son expérience avec le Burundi dans les domaines notamment de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau et de l’agriculture, a affirmé lundi à Rabat la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, rapporte la MAP. Dans une déclaration à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale burundais, Laurent Kavakure, en visite de travail au Royaume du 31 mai au 3 juin, Mme Bouaïda a souligné la nécessité de renforcer les consultations politiques entre les deux pays en vue de raffermir le dialogue bilatéral et de coordonner les positions des deux pays sur nombre de questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.

    La ministre déléguée a rappelé l’accord-cadre signé en 2010 par les deux pays visant le développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et de l’éducation, mettant l’accent sur l’importance stratégique accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de ses relations avec les pays africains sur la base d’une coopération dynamique et renouvelée et dans le cadre de la vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI, ajoute la MAP. Après avoir rappelé les multiples visites effectuées par le Souverain à de nombreux pays africains, la ministre a expliqué que cette vision accordait la priorité aux dimensions sociale, économique et humaine, tout en prenant en considération les contraintes imposées par le processus de développement en Afrique.

    Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis en exergue leur volonté commune d’œuvrer afin de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en assurant les conditions propices à l’encouragement des investissements et en multipliant les échanges de visites des acteurs économiques dans l’objectif de prospecter les opportunités offertes dans les deux pays. Mme Bouaïda a indiqué que cet entretien a constitué une occasion de réaffirmer l’intégrité territoriale du Royaume ainsi que la position du Burundi appuyant l’unité territoriale du Maroc. De son côté, le ministre burundais a réitéré la position de son pays favorable à l’intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc est un pays ami et frère et nous soutenons avec force son intégrité territoriale», a souligné M. Kavakure, qui a affirmé que son pays aspirait à renforcer et approfondir ses relations avec le Maroc dans les différents domaines de coopération. Le Maroc constitue «un partenaire très important qui contribue au processus de reconstruction de notre pays qui connait plusieurs difficultés», a-t-il ajouté, toujours selon la MAP.


    APANEWS 19 octobre 2022

    Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération


    APA-Rabat (Maroc)

    Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.

    Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

    Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.

    Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.

    Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.

    « Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.

    Anadolou Agency, 20.10.2022

    Signature de deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc
    – Dont un accord sur la suppression de visas pour les passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    AA/Bujumbura/Jean Bosco

    Le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont signé mercredi deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc dans le cadre de la « redynamisation des relations bilatérales», a-t-on appris jeudi d’un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.

    « Les deux ministres ont procédé à la signature de deux accords : l’accord portant création de la Commission mixte de coopération et l’accord sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux », indique le texte.

    Le ministre burundais des Affaires étrangères effectue une visite officielle au Maroc du 16 au 21 octobre 2022.

    Les deux parties se sont, également, engagées à mettre en place « une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines ».

    Sur le plan multilatéral, Gitega et Rabat ont convenu de « soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux ».

    Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé « l’appui ferme et sans équivoque » du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.

    Il a également réaffirmé « l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».

    Ces dernières années, les relations entre le Maroc et le Burundi sont en voie de redynamisation. En 2021, les deux pays ont établi une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements et l’échange de visites officielles.


    MAP, 19/10/2022

    Maroc-Burundi: les opportunités de collaboration dans la formation professionnelle au centre d’entretiens entre Mme Tricha et M. Shingiro

    Casablanca – Les problématiques relatives à la qualification et à l’employabilité des jeunes, représentant un enjeu stratégique pour le Maroc et le Burundi, ont été, mercredi à Casablanca, au centre d’entretiens entre la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, Albert Shingiro.

    Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pour la mise en place de projets de développement de la formation professionnelle, à travers la conclusion d’une convention de partenariat tripartite reliant l’OFPPT, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle et Technique du Burundi.

    Les perspectives de collaboration retenues à l’issue de cette rencontre porteront, entre autres, sur la réalisation d’une rencontre entre les experts de l’OFPPT et leurs homologues burundais pour identifier de manière plus précise les domaines de collaboration.

    Il s’agit aussi de l’accueil par l’OFPPT des jeunes en formation initiale, l’appui à la mise en place de centres de formation professionnelle dans les secteurs prioritaires pour le Burundi, en plus de la formation de formateurs et l’échange d’expériences et d’études en matière de formation professionnelle.

    Dans une déclaration à la presse, Mme Tricha a fait savoir que la rencontre a été l’occasion d’aborder le sujet de la qualification et l’employabilité des jeunes et de discuter des priorités pour les deux pays du développement du domaine de la formation professionnelle.

    A partir de l’année prochaine, « nous serons ravis de compter les stagiaires burundais parmi les 30 nationalités africaines que nous accueillons au Maroc pour poursuivre des parcours de formation dans les différents établissements de formation professionnelle de l’OFPPT », a-t-elle affirmé, ajoutant que ce rendez-vous donnera également suite à des entrevues entre les experts techniques de l’OFPPT et leurs homologues burundais, pour explorer les pistes de collaboration fructueuse répondant aux priorités des pays partenaires.

    Pour sa part, le ministre burundais a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance et a permis d’apprendre du savoir faire et de l’expertise de l’OFPPT dans un domaine stratégique, qu’est l’emploi des jeunes.

    M. Shingiro a, en outre, souligné que l’expérience de l’OFFPT serait d’une grande utilité pour le Burundi, notamment en matière de formation de formateurs et de mise en place de centres de formation professionnelle dans des domaines prioritaires.

    Ont pris part à cette rencontre une délégation burundaise, composée du Directeur Général des Relations Multilatérales, du chargé du protocole et de l’Ambassadeur du Burundi au Maroc, ainsi que des représentants de l’OFPPT.

    Source : Maroc-leaks, 30/10/2022

    #Maroc #Burundi #Sahara_Occidental #Corruption

  • Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Sahel, terrorisme, trafic de drogue, cannabis, haschich,

    Au Sahara Occidental, l‘armée marocaine finance des groupes terroristes au Sahel africain avec du haschisch

    L’armée sahraouie lutte désormais contre les narcotrafiquants : les saisies de drogue en provenance du Maroc explosent dans le désert.
    C’est le titre du journal Publico.es, dans un travail journalistique réalisé par SANTIAGO F. REVIEJO

    Le Polisario y voit une « collusion » entre hauts gradés militaires marocains et trafiquants de drogue pour faire passer des marchandises à travers le plus grand mur défensif du monde qui divise le Sahara en deux avec lequel sont ensuite financés des groupes terroristes djihadistes au Sahel.

    L’armée du Front Polisario, (ALPS, Armée de libération populaire sahraouie) , qui a combattu en armes contre l’armée marocaine pendant 16 ans, a désormais un nouvel ennemi : les trafiquants de drogue qui traversent son désert en transportant des tonnes de drogue -principalement du haschisch-, aux zones des pays du Sahel dominées par des organisations terroristes djihadistes. Le gouvernement sahraoui assure que cette marchandise quitte l’autre côté du mur défensif de 2 700 kilomètres que l’État marocain a construit pendant la guerre pour défendre son territoire, divisant le Sahara occidental en deux après la fin du conflit en 1991.

    Les dernières interventions ont eu lieu cette semaine. Les forces armées sahraouies ont saisi lundi 3.775 kilos de haschich à Agüenit, au sud des territoires libérés par le Polisario dans la guerre contre le Maroc. Dans l’opération, quatre personnes ont été arrêtées, dont trois de nationalité étrangère – non sahraouie – sans précision, et des fusils d’assaut, des munitions abondantes et de puissants véhicules tout-terrain ont été saisis. Un jour plus tard, 775 autres kilos ont été confisqués dans la région de Dugej. Des membres de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) étaient présents en tant que témoins lors de l’opération de brûlage de la drogue intervenue.

    Avec ces deux interventions, l’armée du Polisario a déjà confisqué un total de 4 550 kilos de drogue au cours du premier semestre 2020, soit près du double de ce qui a été saisi sur l’ensemble de l’année dernière, ont informé Público des sources du gouvernement sahraoui. Et depuis 2015, ils assurent que plus de trente tonnes sont intervenues dans des opérations menées sur la longue route de sable qui, traversant le territoire sahraoui, va du mur défensif gardé par les forces armées marocaines jusqu’aux régions sahéliennes en Mauritanie, au Mali et Niger.

    Or, ce que se demande le gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique, c’est comment les trafiquants de drogue parviennent à franchir, sans se faire repérer, le mur gardé par entre 80 000 et 100 000 militaires marocains équipés de radars sophistiqués capables de détecter le passage d’une simple fourmi, et puis traverser, sans exploser, un champ de sept millions de mines antipersonnel et antichar qui protègent tout le périmètre de cette barrière défensive. La réponse, selon le porte-parole de la communication du Polisario en Espagne, Jalil Mohamed, est très simple : « La collusion entre les organisations de narcotrafiquants et les hauts gradés militaires marocains » est ce qui rend cet exploit possible.

    L’armée du Polisario a réussi à bloquer les voies d’entrée sur son territoire par la partie nord du mur, ce qui a conduit, selon les responsables, les gangs de trafiquants de drogue à détourner l’introduction des cargaisons en territoire sahraoui vers la partie sud de la défense barrière, où ont été effectuées les dernières saisies.

    Et cette route du trafic de drogue se termine, de l’avis du gouvernement sahraoui, par le financement des organisations terroristes djihadistes qui dominent diverses zones de la vaste région du Sahel sub-saharien. « Ce trafic sert à déstabiliser la région. Le Maroc utilise ce trafic pour déstabiliser le Sahara et les autres pays de la région et ensuite apparaître comme le sauveur », affirme Jalil Mohamed, qui déplore que dans des sommets comme le Sahel 5, ait assisté à ce semaine en Mauritanie par les présidents des gouvernements espagnol et français, n’aborde pas l’origine du financement des terroristes.

    L’ONU se soucie de ses casques bleus dans la zone

    Le secrétaire général de l’ONU a déjà mis en garde dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental, présenté au Conseil de sécurité des Nations unies en octobre dernier, sur le danger que représentent ces gangs qui traversent le territoire sahraoui. Plus précisément, après avoir souligné que « les dénonciations de contrebande et d’autres activités illégales se sont multipliées des deux côtés de la berme » -le mur de défense du Maroc- signalées à la fois par le Front Polisario et l’armée marocaine, il souligne : « Malgré notre pleine confiance dans le engagement des parties à protéger la Minurso, ces groupes armés représentent une menace croissante et imprévisible pour le personnel de la Minurso », la mission internationale chargée depuis près de 30 ans d’assurer la tenue d’un référendum d’autodétermination qui n’a pas encore été convoqué.

    Dans un autre point de son rapport, le Secrétaire général de l’ONU précise que « la menace liée aux groupes terroristes et aux activités criminelles dans la région continue d’être un sujet de grande préoccupation en raison de son imprévisibilité et du niveau de risque inconnu, en particulier pour les bases d’opérations situées dans les zones reculées à l’est de la berme (la part prise par le Polisario dans la guerre), des patrouilles terrestres non armées parcourant de longues distances sur tout le Territoire et des convois de ravitaillement ».

    « Ils transforment la région en Far West et ce que nous voulons, c’est un Maghreb stable et prospère « , déclare le porte-parole du Polisario en Espagne.

    Le gouvernement sahraoui a fait part à plusieurs reprises au Conseil de sécurité des Nations unies de son inquiétude face à l’activité de ces gangs de la drogue sur son territoire, la dernière mercredi dernier, après la saisie de plus de quatre tonnes de haschich lors des deux opérations précitées. Selon les écrits de son représentant auprès de l’ONU, le Polisario tient le Royaume du Maroc pour responsable de ces opérations, qu’il attribue à son statut de premier producteur mondial de résine de cannabis, comme l’indiquent les rapports de l’Office des Nations Unies contre la drogue. et Criminalité.

    En octobre 2011, deux humanitaires espagnols et un italien ont été enlevés dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, par un groupe terroriste djihadiste du Sahel. Après neuf mois de captivité, les otages ont été libérés dans le nord du Mali. Depuis, le Polisario a renforcé les mesures de sécurité dans les camps pour protéger, avant tout, les étrangers des organisations humanitaires qui travaillent avec la population locale.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Sahel #Terrorisme #Haschich #Cannabis

  • La crise en Libye a coûté cher au peuple libyen

    Tags : Libye, Algérie, Sommet arabe, Syrie

    Délégué de l’Algérie à la Ligue arabe : La crise en Libye a coûté cher au peuple libyen.

    Algérie, 27 octobre 2022 (LANA) – Le représentant permanent de l’Algérie auprès de la Ligue des États arabes, « Abdul Hamid Shbira », a déclaré que son pays a fait de grands efforts pour coopérer avec les pays voisins et la Ligue arabe afin de régler la crise libyenne.

    Dans ses déclarations – en marge des réunions préparatoires du sommet arabe en Algérie, qui débutera le premier novembre prochain et durera deux jours – Shbira a souligné que l’Algérie pousse toujours vers la stabilité et l’intégrité territoriale de la Libye et s’efforce de sortir de la crise actuelle qui coûte cher au peuple libyen.

    Il a ajouté que la Libye est un pays voisin et un centre d’intérêt pour son pays en termes de règlement de la situation intérieure, d’activation du dialogue entre les parties à la crise et d’avancement vers des élections libres et équitables sans aucune ingérence extérieure.

    Il a souligné que le prochain sommet abordera de nombreux dossiers, notamment la question palestinienne et la situation en Libye et en Syrie.

    LANA, 27 /10/2022

    #Libye #Algérie #Syrie

  • « Qatarstrophe » ? Voyons !

    « Qatarstrophe » ? Voyons !

    Tags : Qatar, Coupe du Monde, Mondial 2022,

    Une campagne aussi indigne qu’hypocrite est lancée depuis quelques jours contre l’émirat du Qatar et sa coupe du monde. Dans certains pays occidentaux la cabale prend l’allure d’un règlement de compte et parfois frise même le racisme comme c’est le cas en France où le sujet est disséqué de long en large sur des plateaux de télévision transformés en échafauds pour punir le vilain petit Qatar… C’est hallucinant de constater à quel point l’organisation du mondial de football dans ce petit émirat aux grandes ambitions, fait jaser en occident. A croire que les pays de cette région ne seraient pas éligibles à accueillir la coupe du monde comme si c’était un luxe réservé aux seuls « blancs aux yeux bleus ». C’est, limite, une perception raciste des relations internationales.

    Tout le monde se souvient de la violente campagne déclenchée en 2010 contre le Qatar quand la FIFA lui accorda l’immense privilège d’organiser la coupe du monde 2022. Sous le prétexte fallacieux des droits de l’homme, la majorité des médias occidentaux notamment en Europe étaient tombés à bras raccourcis contre le richissime Émirat coupable d’avoir bafoué les droits des employés étrangers qui travaillaient dans les projets de construction des stades devant accueillir les matchs de coupe du monde. Mais l’intensité de cette furie anti Qatar aux relents haineux à fini par retomber quelques années après.

    Pour contrer cette polémique lancée à dessein par ceux-là même qui n’ont jamais digéré le fait qu’on accorde l’organisation du mondial de football à un pays arabe, Doha lancera une contre offensive en « recrutant » à coups de pétrodollars les plus grandes stars de la balle ronde pour faire la promotion de l’événement et louer ses atouts et ses atours. Et ça a sacrément fait mouche en témoigne les beaux discours des Guardiola Zidane, Ronaldo, et autres Messi et même le défunt Diego Maradona. On pensait alors que le dossier du « Qatarstrophe » était clos et la fausse polémique avec. Mais c’était sans compter sur la détermination de certains fieffés racistes à jouer les prolongations dans l’espoir fou d’obtenir l’annulation de la coupe du monde au Qatar quitte à user des manipulations les plus abjectes.

    Ceux qui suivent les chaines de télévision françaises ces derniers jours peuvent aisément prendre la température hautement chaude des débats à charge contre le Qatar. Comble de l’hypocrisie la maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo à poussé le ridicule jusqu’à décider d’interdire la diffusion des matchs de la coupe du monde sur des écrans géants !

    Difficile de trouver une attitude plus hypocrite que cette décision bête et méchante de la cheftaine de Paris dont le club phare, le Paris Saint-Germain où évoluent les plus grandes stars de foot au monde, appartient au….Qatar. Tout aussi difficile de comprendre le sens d’une telle décision quand on sait que le richissime Émirat détient une bonne partie du luxueux patrimoine immobilier de la ville des lumières. La moindre des corrections pour les français aurait été d’avoir la reconnaissance du ventre à défaut de se départir de leur complexe de supériorité qu’ils portent en boudoulière. Dommage.

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 26/10/2022

    #Qatar #Coupe_du_monde #Mondial

  • Les Arabes aux portes de l’émergence

    Les Arabes aux portes de l’émergence

    Tags : Algérie, Ligue Arabe, Sommet arabe, Occident, Pétrole,

    Les dés sont jetés. Le Sommet d’Alger entre dans sa phase de mise en œuvre. Premier signe de cette séquence qui fera date dans les annales de la Ligue des Etats arabes, c’est évidemment l’impression d’un timbre poste commun à tous les pays arabes spécifiquement dédié au 3e Sommet d’Alger. Cette séquence historique s’est poursuivie, hier. En effet, l’Algérie a pris officiellement la présidence tournante du Sommet arabe. Cette passation de témoin s’est faite lors d’une réunion solennelle, destinée à mettre la première touche à ce qui deviendra la 31e session du Sommet de la Ligue des Etats arabes à Alger.

    L’honneur est revenu à l’ambassadeur Nadir Larbaoui, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, de camper le rôle de président du Sommet arabe. Un insigne honneur, en ce sens que la rencontre d’Alger sera de loin, l’une des plus aboutie de l’Histoire de l’organisation. L’ Algérie reprend le témoin de la Tunisie qui a organisé la 30e édition. Ces instants, forts en émotion pour l’ensemble des délégués présents au Centre international des conférences, Abdelatif Rahal, marquent déjà de leur emprunte un épisode très important de l’Histoire de la Ligue des Etats arabes, puisqu’il intervient dans un contexte tout à fait inédit au double plan régional et international.

    Grâce à leurs réserves en hydrocarbures, certains pays arabes, dont l’Algérie, ont véritablement le vent en poupe. Ils portent en eux la responsabilité historique de convaincre le reste du monde arabe de l’utilité d’une unité sans faille pour répondre efficacement aux défis que leur lancent les circonstances que traversent l’ensemble des nations de la planète.

    Ces circonstances justement leur ouvrent la possibilité de reposer la question de la Palestine avec d’autant plus de conviction que le caractère désormais mouvant de l’ordre mondial devrait les inciter à plus d’audace face à un Occident de moins en moins dominateur et désormais en plein doute sur ses capacités à faire valoir ses visions au reste de l’humanité.

    Les Arabes et notamment les producteurs d’hydrocarbures ont pris conscience de l’importance de l’arme énergétique qu’ils détiennent. S’ils ne pouvaient pas en faire usage, avant les récents chamboulements, ils ont maintenant la latitude de faire valoir leurs propres intérêts devant l’Occident et les autres pôles émergents de puissance.

    Les délégués qui ont débuté hier leur réunion n’ignorent rien de cette nouvelle donne géopolitique susceptible d’amener la voix arabe à être bien plus audible qu’avant. Et puisqu’il en est ainsi, la Palestine doit retrouver sa place d’abord, et les Arabes lancer un long processus tout aussi historique d’intégration économique. Les pays arabes sont face à leur responsabilité. Ils ont l’opportunité d’ouvrir la porte de l’émergence. Le feront-ils ?

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 26/10/2022

    #Algérie #Sommet_arabe #Pétrole

  • Insolite: Au Kenya, Pedro Sanchez se croyait au Sénégal

    Insolite: Au Kenya, Pedro Sanchez se croyait au Sénégal

    Tags : Espagne, Kenya, Pedro Sanchez, Sénégal, William Ruto,

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez confond le Kenya avec le Sénégal sous les yeux de Ruto [VIDEO]

    Par MAUREEN NJERI le 26 octobre 2022 – 14:35

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a chatouillé le président William Ruto alors qu’il confondait le Kenya avec le Sénégal lors d’un point de presse conjoint à Nairobi.

    Dans son discours à State House, le mercredi 26 octobre, Sanchez a qualifié le Kenya de Sénégal à deux reprises.

    « Nous avons de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons travailler ensemble pour renforcer nos relations bilatérales. En plus d’être connu pour le football, l’Espagne a d’autres domaines dans lesquels nous pouvons travailler avec le Sénégal afin de faire face aux défis communs « , a-t-il déclaré.

    « Je suis très honoré d’être parmi les premiers dirigeants internationaux à vous rendre visite en tant que président du Sénégal », a ajouté le Premier ministre.

    Cependant, le président a été entendu en arrière-plan corriger le Premier ministre en prononçant « Kenya ».

    Par la suite, le Premier ministre a présenté ses excuses au chef de l’État avant de poursuivre son discours.

    Pedro a été chaleureusement accueilli par Ruto qui a déclaré qu’il avait hâte de travailler et d’apprendre de la nation européenne.

    Notamment, le Premier ministre a également étonné les Kenyans en prononçant une grande partie de son discours en espagnol sans traducteur.

    « Je suis impatient de travailler avec vous et les ministres. J’amène une délégation d’entreprises espagnoles établies au Kenya qui attendent avec impatience l’expansion », a-t-il déclaré de manière concluante.

    Le président Ruto a noté que le Kenya tenait à garantir des opportunités à ses citoyens grâce à des relations bilatérales avec l’Espagne et

    « Le Kenya va être un allié fiable du Kenya. En tant que porte d’entrée du continent, nous travaillerons ensemble pour que l’Espagne puisse se frayer un chemin en Afrique », a-t-il déclaré.

    « Je vous félicite d’avoir invité le Kenya à l’alliance contre la désertification que l’Espagne construit avec le Sénégal, nous avons déjà pris en tant que pays la direction politique que nous allons planter 10 milliards d’arbres dans les dix prochaines années « , a ajouté Ruto.

    Kenyans, 26/10/2022

    En visite en Espagne, le Premier ministre Pedro Sanches confond le Kenya et le Sénégal

    Par Wangu Kanuri

    En visite en Espagne, le Premier ministre Pedro Sanchez a confondu le Kenya avec le Sénégal lors d’un briefing d’État avec le président William Ruto à Nairobi.

    Lors de l’événement à State House, Nairobi, M. Sanchez, qui est en visite officielle de deux jours, a déclaré: « Je pense que l’Espagne est un allié potentiel dans de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons travailler avec le Sénégal afin de relever les défis communs que nos sociétés souffrent. »

    Ajoutant: « Merci beaucoup, je suis très honoré d’être l’un des premiers dirigeants internationaux à vous rendre visite en tant que président du Sénégal ou du Kenya désolé et vraiment impatient de travailler avec vos ministres. »

    Le Kenya et le Sénégal sont différents pays africains situés respectivement à l’est et à l’ouest de l’Afrique.

    Les Kényans sont majoritairement anglophones avec Nairobi, la capitale kényane, réputée comme la plaque tournante des affaires et des safaris en Afrique.

    Le Kenya est également reconnu comme le pays qui produit les meilleurs coureurs de moyenne et longue distance au monde.

    Le Sénégal, quant à lui, est un pays francophone dont la capitale est Dakar et réputé pour produire certains des plus grands talents du football au monde.

    M. Sanchez a, quant à lui, adressé une invitation au président Ruto en Espagne dans le but de renforcer les relations entre les deux pays.

    « Je suis honoré d’être le premier Premier ministre espagnol à visiter le Kenya. Nous sommes impatients de travailler avec vous et de vous accueillir en Espagne l’année prochaine », a-t-il déclaré.

    La visite du Premier ministre intervient quelques jours après que l’ambassadrice d’Espagne au Kenya, l’ambassadrice Cristina Díaz Fernández-Gil, a déclaré que l’Espagne continuerait à renforcer les relations économiques bilatérales avec le Kenya sous la nouvelle administration.

    Mme Fernández-Gil s’est dite convaincue que sous le mandat du président Ruto, l’Espagne et le Kenya continueraient à travailler ensemble pour consolider et renforcer les liens qui unissent les deux États.

    « Nous partageons des intérêts communs dans le domaine des relations économiques et commerciales, avec une présence importante d’entreprises espagnoles au Kenya mettant en œuvre des projets dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les transports, l’eau, l’agriculture et le tourisme », a-t-elle déclaré.

    L’ambassadeur Moi Lemoshira, directeur général des affaires bilatérales et politiques du ministère kenyan des Affaires étrangères, a déclaré que les deux pays entretenaient des relations bilatérales cordiales, qui se sont traduites par des partenariats stratégiques dans les affaires régionales et internationales.

    Nairobi News, 26 octobre 2022

    La gaffe de Sanchez en mission au Kenya : « Un honneur d’être au Sénégal »

    Le Premier ministre espagnol a confondu deux fois les pays lors de la conférence de presse avec le président de la nation, qui l’a corrigé une deuxième fois mais l’a pris avec ironie, souriant à l’erreur

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a été reçu à Nairobi par le président kenyan William Ruto. C’était la première fois qu’un Premier ministre ibérique commettait officiellement un crime dans ce pays africain, et la visite historique a été marquée par une double gaffe, heureusement accueillie avec le sourire par le président hôte. Sanchez s’est trompé deux fois en appelant le Kenya Sénégal, un pays qui se trouve à 6 000 kilomètres et se trouve de l’autre côté du continent.

    « Je pense que l’Espagne est aussi un allié potentiel, dans de nombreux domaines et domaines, et que nous pouvons travailler avec le Sénégal pour relever les défis communs auxquels nos sociétés sont confrontées », a d’abord déclaré Sanchez, s’exprimant en anglais, lors de la conférence. son homologue. Puis plus tard dans son allocution, il s’est adressé au président Ruto à qui il a dit : « Je suis très honoré d’être l’un des dirigeants internationaux qui vous ont rendu visite en tant que président du Sénégal et j’ai hâte de travailler avec vous. A ce moment, le dirigeant kenyan l’a interrompu en le corrigeant : « Du Kenya, pas du Sénégal ».

    Après l’appel, l’Espagnol mortifié s’est repris en fermant les yeux de contrition : « Oh, Kenya, désolé, désolé », a-t-il dit, désolé, désolé. Le dirigeant africain a pris l’incident avec ironie et s’est mis à rire tandis que Sánchez continuait à parler.

    Europa Today, 27/10/2022

    #Espagne #Pedro_Sanchez #Kenya #Sénégal



  • Marocleaks : Les coups « fourrés » de Mohammed VI

    La question du Sahara occidental met à mal la diplomatie marocaine et sa mission à l’ONU au point de recourir à des pratiques mafieuses pour tenter de diaboliser le Front Polisario.

    La diplomatie marocaine est-elle pourrie jusqu’à l’os? Il faut le croire si l’on se réfère à l’article qui répond à cette interrogation par un quotidien péruvien. «Des documents secrets du ministère marocain des Affaires étrangères sur le Sahara occidental, ayant été révélés en octobre 2014 par un hacker prénommé Chris Coleman, continuent de mettre à mal Rabat, notamment sa mission diplomatique à l’ONU», a écrit le 15 juin le journal. Le WikiLeaks marocain a mis au grand jour les pratiques «malsaines» d’un royaume affolé par le dossier sahraoui. «Le Maroc a eu recours pour atteindre son objectif, celui de maintenir sa domination sur le Sahara occidental et discréditer le Front Polisario, le représentant légitime du peuple sahraoui, reconnu par les Nations unies», souligne le média sud-américain. «Les révélations du hacker Chris Coleman dépassent de loin celles de WikiLeaks Assange et Snowden… et renseignent sur le pourrissement dans lequel évolue la diplomatie marocaine concernant la question sahraouie», assène l’auteur de l’article. La diplomatie royale brasse très large et graisse la patte à tous ceux qui plaident en faveur du Maroc dans le conflit qui l’oppose au Front Polisario. Journalistes, politiciens, intellectuels, membres du Congrès US et de certains gouvernements ont trempé dans cette vaste opération de corruption qualifiée de «coulée de lave de volcan» par le journaliste péruvien qui revient sur la manière dont procède la diplomatie du royaume pour acheter les consciences, décortiquée par le WikiLeaks marocain. «La politique de l’argent» et «la diplomatie du phosphate» sont adoptées par le Maroc pour pousser des pays à «rompre leurs relations diplomatiques avec le Sahara occidental ou alors ne pas le reconnaître» indique Sanchez Serra. Même les instances onusiennes n’y ont pas échappé. Les documents rendus publics par Coleman «ont montré comment la mission diplomatique marocaine à l’ONU, conduite par Omar Hilale, a pu corrompre le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des hauts responsables onusiens.» rapporte une dépêche de l’APS datée
    du 16 juin. Les révélations livrées du Hacker marocain, font en outre état d’une affaire d’espionnage qui a ciblé les services du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. En 2014 les autorités marocaines n’ont pas hésité à mettre sous surveillance tous les faits et gestes de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross jugé proche des revendications sahraouies. Le Palais royal avait juré d’avoir sa tête. «Il s’agirait donc, au stade actuel, d’évaluer la situation dans son ensemble, et de mesurer le prix politique des événements à venir en considérant éventuellement, la possibilité pour notre pays de désavouer l’actuel Envoyé personnel du secrétaire général…», préconisait une note interne du ministère marocain des Affaires étrangères portant la référence DG/7/6/N°/2014. Celui qui a été chargé de cette sale besogne n’est autre que l’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies à Genève. Il a été chargé non seulement de collecter des informations sur la démarche que compte adopter le diplomate américain pour trouver une solution au conflit sahraoui, mais aussi à en fournir sur sa vie privée et ses contacts. «Une manoeuvre de Christopher Ross pour remplacer le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental serait en préparation», avait écrit Omar Hilale le 11 avril 2012 dans une lettre confidentielle adressée à Mohammed VI (L’Expression du 4 Novembre 2014).Un remue ménage qui n’a pas empêché le Comité spécial de la décolonisation de l’ONU à réaffirmer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Le «Comité des 24» s’est montré profondément inquiet quant au statu quo dans lequel se trouve le processus de paix piloté par les Nations unies au Sahara occidental. Le conflit au Sahara occidental est une question de décolonisation qui «ne peut trouver d’issue sans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination» a déclaré le représentant de l’Algérie auprès de l’ONU, Sabri Boukadoum au cours de la session ordinaire du comité qui se tient à New York. Rabat n’a pas fini d’en baver et Coleman de prendre son pied.

    L’Expression, 18 juin 2016