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  • La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    ONU, Conseil de Sécurité, Sahara Occidental, Libye, MINURSO, UNSMIl, Somalie,

    Activités du Conseil de sécurité du 24 au 28 octobre 2022

    Lundi matin (24 octobre), le Conseil de sécurité se réunira pour un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (UNSMIL). Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et chef de l’UNSMIL, Abdoulaye Bathily, informera le Conseil pour la première fois en cette qualité.

    Un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur les volets politique et humanitaire en Syrie aura lieu mardi matin (25 octobre). L’envoyé spécial pour la Syrie, Geir O. Pedersen, et le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, devraient faire un exposé.

    Mardi après-midi, il y aura un briefing et des consultations sur le dossier des armes chimiques en Syrie. Le Haut Représentant pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, est le présentateur prévu.
    Le mercredi matin (26 octobre), il y aura un briefing ouvert et des consultations privées sur la région des Grands Lacs. L’envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, devrait présenter au Conseil son exposé semestriel sur la mise en œuvre du Cadre de paix, de sécurité et de coopération (CPS) de 2013 pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs.

    Les membres du Conseil tiendront une réunion privée le mercredi après-midi pour recevoir le briefing annuel de la Présidente de la Cour internationale de justice (CIJ) Joan E. Donoghue.

    Jeudi matin (27 octobre), le Conseil de sécurité doit voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de vérification des Nations unies en Colombie.

    Jeudi matin également, le Conseil recevra un briefing sur le rapport du Secrétaire général sur la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA). Les intervenants attendus sont la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et au Département des opérations de paix (DPPA-DPO), Martha Ama Akyaa Pobee, et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Hanna Serwaa Tetteh. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite de la séance d’information publique.

    Jeudi après-midi, le Conseil tiendra un briefing ouvert sur l’Ukraine, sous le point de l’ordre du jour « Menaces pour la paix et la sécurité internationales », à la demande de la Russie.

    Vendredi matin (28 octobre), les membres du Conseil devraient voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission d’assistance des Nations unies en Somalie (UNSOM) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL).

    Le débat trimestriel ouvert sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » aura lieu vendredi matin. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, est le présentateur prévu.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité des sanctions 1267/1989/2253 contre l’État islamique en Iraq et au Levant (ISIL/Da’esh) et Al-Qaida tiendra des consultations informelles lundi (24 octobre), afin de recevoir l’exposé trimestriel de son équipe de surveillance.

    Le mercredi (26 octobre), le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira pour des consultations informelles afin de discuter de ses conclusions sur le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés aux Philippines.

    Le vendredi (28 octobre), il y aura une réunion formelle du Comité d’état-major.

    Toujours vendredi, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés tiendra une réunion formelle, au cours de laquelle le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés présentera le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Soudan.

    Le Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) tiendra vendredi une séance d’information ouverte aux États membres sur le dernier rapport de son groupe d’experts.

    Vendredi (28 octobre) et samedi (29 octobre), le Comité 1373 de lutte contre le terrorisme tiendra une réunion spéciale en Inde sur la « lutte contre l’utilisation des technologies nouvelles et émergentes à des fins terroristes ».

    Lundi (24 octobre), la Norvège convoquera une réunion à huis clos du Conseil de sécurité selon la formule Arria, intitulée « Engager l’Afghanistan ».

    Des informations générales sur bon nombre de ces questions ont été publiées dans nos prévisions mensuelles pour octobre 2022.

    D’autres développements du Conseil seront publiés sur What’s in Blue.

    Security Council Report

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc, Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie, Zimbabwe,

    I. Analyse du contexte général :
    Cette région compte les pays suivants : Afrique du Sud ; Angola ; Botswana ; Lesotho ; Madagascar ; Malawi ; Maurice ; Mozambique ; Namibie ; Swaziland ; Zambie ; Zimbabwe.

    1. Contexte politique :

    La région de l’Afrique australe a accompli des avancées au cours de la première décennie des années 2000, en vue de la réalisation de la stabilité politique et les perspectives à moyen terme sont positives.

    Des élections démocratiques pacifiques ont eu lieu au Botswana, en Namibie, en Afrique du Sud, au Malawi, en Angola, au Mozambique et à Maurice.

    Cependant, la région compte des foyers de tensions politiques, en particulier le Zimbabwe et Madagascar.

    La SADC et l’UA collaborent avec le Zimbabwe en vue de résoudre les questions en suspens au sein du Gouvernement d’union nationale. Pour rappel, de graves incidents ont eu lieu après le 1er tour des élections présidentielles de 2009, la médiation sud africaine au nom de la SADC, a néanmoins permis la reconduite au Pouvoir de M. Mougabé malgré sa défaite au 1er tour. Le dialogue entamé devrait permettre de revoir l’actuelle constitution.

    Une médiation de la SADC collabore également avec le parti au pouvoir à Madagascar et l’opposition en vue d’élaborer une feuille de route pour la résolution du problème de leadership qui dure depuis le coup d’Etat survenu en mars 2009. Les élections présidentielles malgaches devraient avoir lieu en mai 2013.

    Plusieurs défis majeurs doivent être relevés par la classe politique, notamment une lutte efficace contre :
    La pandémie de VIH/Sida, car la région représente plus de 37 % de la population infectée à l’échelle mondiale.

    Les taux de chômage qui sont supérieurs à 20 % dans les pays de la région, et qui aggravent la pauvreté et l’inégalité des revenus.

    L’année 2012 a connu deux faits marquants sur la scène régionale :
    Le décès du Président du Malawi Bingu wa Mutharika, remplacé par sa Première Vice Présidente Joyce Banda.

    L’élection de Madame Dlamini-Zuma à la tête de la Commission de l’Union Africaine.

    2. Contexte économique :

    Les douze pays de l’Afrique australe constituent un important marché. La région compte 16,7% de la population du continent et représente plus de 40 % du produit intérieur brut du continent.

    La région de l’Afrique australe affiche une grande diversité économique, regroupant un certain nombre de pays à revenu intermédiaire (PRI), de pays à faible revenu (PFR), de pays enclavés et de petits pays insulaires.

    C’est une région plutôt bien dotée en ressources naturelles, l’Afrique australe présente de nombreuses perspectives en termes d’énergie, d’agriculture et d’agro-industrie et de bon nombre d’activités productives et à valeur ajoutée.

    Le commerce intra régional reste faible par rapport à d’autres régions en développement et il est hautement concentré par un seul pays, l’Afrique du Sud. Il représente 19.9% des exportations et 33.1% des importations.

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    #AfriqueduSud #Angola #Botswana #Lesotho #Madagascar #Malawi #Maurice #Mozambique #Namibie #Swaziland #Zambie #Zimbabwe

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.

    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Princesse menacée aux Pays Bas : La mafia marocaine accusée

    Princesse menacée aux Pays Bas : La mafia marocaine accusée

    Pays Bas, princesse Catherine Amalia d’Orange, mafia marocaine, menace de kidnapping, Ridouan Taghi,

    Une princesse menacée : le crime organisé met les Pays-Bas en échec

    La princesse néerlandaise Catherine Amalia d’Orange est isolée devant la possibilité d’être kidnappée. Les experts s’accordent à dire que la situation dans le pays est grave et certains parlent même de narco-terrorisme.

    « Il ne quitte pratiquement pas la maison. Il a sûrement entendu certains messages qui circulent. » Ce sont les déclarations avec lesquelles la reine Máxima des Pays-Bas, en visite d’État en Suède le jeudi 13 octobre 2022 , a confirmé les menaces d’un éventuel enlèvement de sa fille et princesse héritière, Catherine Amalia d’Orange.

    Quelques semaines plus tôt, la rumeur avait déjà commencé à faire le tour des médias. Le journal néerlandais De Telegraaf a publié un rapport dans lequel il était indiqué que le Service général de renseignement et de sécurité avait réussi à crypter les appels téléphoniques d’une organisation criminelle, dans laquelle la prochaine cible était l’héritier de la Couronne et le Premier ministre néerlandais. , Mark Rutte.

    « Les politiciens sont tristes et en colère que cela soit allé si loin dans notre pays. La royauté est l’un des symboles les plus importants que nous ayons dans notre société, donc ce que ce groupe criminel organisé veut vraiment, c’est menacer et défier les autorités royales », a déclaré Pieter Tops, universitaire à l’Université de Tilburg, qui a également été professeur au Dutch Police College, en conversation avec DW.

    La « mafia marocaine »
    Mais qui se cache derrière un possible kidnapping de la princesse héritière ? Tout indique qu’il serait l’un des leaders de ce qu’on appelle la « mafia marocaine » : Ridouan Tagui. Le citoyen néerlando-marocain est en état d’arrestation depuis plus de deux ans, après avoir été intercepté par la police à Dubaï aux Émirats arabes unis.

    Il se trouve actuellement dans une prison à sécurité maximale à Vught, dans le sud des Pays-Bas, et est accusé d’être impliqué dans une dizaine de meurtres liés à la drogue. Son nom a également sonné comme responsable de la mort du journaliste Peter R. de Vries , abattu en 2021 dans le centre d’Amsterdam.

    « On soupçonne qu’il (Ridouan Taghi) sera condamné pour une longue période. Les chances sont assez élevées. Mais malgré cela, il est toujours aux commandes et on le croit complètement radicalisé, puisque, dans son esprit, il pense qu’il n’a rien à perdre, et c’est pourquoi il mène une offensive aussi violente contre les autorités du pays », ajoute Tops.

    Criminalité transnationale organisée
    Gary Hale, chercheur en politique des drogues et études sur le Mexique au Baker Institute of Rice University, États-Unis, prend ses distances en prenant position quant à la possibilité que Ridouan Tagui soit aux commandes de cette offensive, avec les données qu’au moins elles sont connues. jusqu’à présent. Cependant, l’ancien chef du renseignement de la division de terrain de la Drug Control Administration à Houston, commente exclusivement à DW qu’en Europe, en particulier dans des pays comme l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas, ils sont confrontés à un phénomène appelé « crime organisé transnational ».

    « L’Afrique, au cours des 15 dernières années, est devenue, en plus d’être un producteur, également un point de transit pour les drogues qui viennent d’Amérique latine vers l’Europe », dit-il. Pour cette raison, il n’exclut pas l’influence marocaine sur les réseaux organisés. crime Néerlandais.

    Offensif et contre-offensif
    El académico de la Universidad de Tilburg es de la opinión de que el gran problema de Holanda se origina, principalmente, en el hecho de que, por mucho tiempo, fue ignorado en el país el tráfico de cocaína , lo que ha traído graves consecuencias en l’actualité. Par ailleurs, il explique que, depuis dix ans, le gouvernement central a investi dans une offensive pour stopper le trafic de drogue, mais sans remarquer la contre-offensive des membres de ces organisations criminelles.

    « Certains pensent même que nous sommes déjà confrontés au narco-terrorisme, et cela a rendu la société néerlandaise nerveuse et anxieuse », déclare Pieter Tops. Pendant ce temps, la princesse passe ces jours enfermée dans la maison royale située à La Haye, sous une barrière de sécurité déployée. Il n’a pu rester que quelques semaines dans l’appartement d’Amsterdam où il prévoyait de vivre pendant qu’il préparait son diplôme en politique, psychologie, droit et économie. Le roi Guillaume s’est en revanche contenté de qualifier la situation de « très difficile », après les menaces d’enlèvement subies par l’héritière du trône.

    Source : DW, 18/10/2022

    #Pays_Bas #Mocro_mafia #Mafia_marocaine

  • Sahara Occidental : Les deux poids deux mesures de l’Occident

    Sahara Occidental : Les deux poids deux mesures de l’Occident

    Sahara Occidental, Maroc, Occident, ressources naturelles,

    Lorsqu’il s’agit du Sahara Occidental, le silence collectif de l’Occident ne peut être qualifié que de deux poids deux mesures.

    Le Sahara occidental est un membre fondateur de l’Union africaine et un État membre à part entière à ce jour. C’est aussi la dernière colonie d’Afrique. Occupée par l’Espagne jusqu’en 1975, la République démocratique sahraouie a ensuite été cédée au Maroc , avec le soutien des États-Unis, malgré le fait que la « position soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination a depuis été soutenue par l’ONU, l’UA, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (AfCHPR) », et la Cour internationale de justice (CIJ).

    En octobre, le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) organise trois réunions pour discuter du conflit au Sahara occidental. De nombreux pays africains, dont le Soudan du Sud, l’Algérie et la Namibie, ont exprimé leur soutien à la mise en œuvre d’une solution au conflit, notamment par « un référendum libre et équitable », mais les pays occidentaux sont pour la plupart restés silencieux.

    Tout en gardant le silence sur l’occupation et ses abus, de nombreux pays occidentaux profitent de l’exploitation illégale des ressources sahraouies. Par exemple, chaque année, l’Union européenne importe des dizaines de milliers de tonnes de poissons pêchés illégalement dans les eaux sahraouies. Pavan Kulkarni écrit : « Lorsque la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a statué en 2018 que l’accord de pêche avec le Maroc ne pouvait pas s’étendre aux eaux sahraouies sur lesquelles le Maroc n’avait aucune souveraineté, l’UE a simplement renégocié l’accord spécifiant l’inclusion du territoire sahraoui”.

    Actuellement, le Maroc occupe 80% du territoire sahraoui.

    En avril 1991, le CSNU a créé la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) avec pour mandat d’organiser un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui. Avec l’aide des États-Unis et de la France, le Maroc a pu prolonger le délai du référendum 47 fois, donnant aux autorités la possibilité d’envoyer davantage de colons sur le territoire sahraoui. Depuis 1975 , le Maroc a encouragé 200 000 de ses citoyens à s’installer au Sahara Occidental, un « transfert massif de citoyens marocains [qui est] sans aucun doute un effort pour affecter les ‘faits sur le terrain’ » dans le territoire colonisé.

    Une partie du mandat de la MINURSO était l’application d’un cessez-le-feu entre l’armée marocaine et le Front Polisario de libération nationale. Le cessez-le-feu a duré 29 ans, mais s’est effondré le 13 novembre 2020 lorsque le Maroc a envoyé des soldats dans une ville contrôlée par l’ONU pour expulser des manifestants sahraouis non armés qui bloquaient une route construite illégalement sur leurs terres.

    Un mois plus tard, le président américain sortant Donald Trump a fait un cadeau d’adieu aux autorités marocaines en reconnaissant leur souveraineté sur le Sahara occidental. Biden n’a pas encore renversé cette décision. Par conséquent, les partis républicain et démocrate ont apporté leur soutien à l’occupation et à la colonisation illégales du Sahara occidental, une réfutation claire de la position soutenue par les Nations unies, l’Union africaine, la Cour de justice de l’Union européenne, la Cour africaine sur les droits de l’homme et des peuples et la Cour internationale de justice.

    En refusant d’annuler la reconnaissance de Trump, Stephen Zunes écrit que « [l]’administration Biden reconnaît effectivement l’invasion, l’occupation et l’annexion d’un État africain reconnu par un autre ». Dans le même temps, les États-Unis, le Canada et d’autres États occidentaux sont ceux qui appellent à punir la Russie pour son invasion, son occupation et son annexion de quatre des provinces orientales de l’Ukraine. Cette hypocrisie évidente est probablement l’une des raisons pour lesquelles le continent africain n’a pas rejoint le collectif occidental dans son soutien inconditionnel à l’Ukraine et ses efforts pour isoler économiquement la Russie.

    Le Canada est également complice de l’invasion, de l’occupation et de la tentative d’annexion du Sahara occidental par le Maroc. Ottawa ne reconnaît pas le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et les entreprises canadiennes de potasse ont investi dans l’exploitation des ressources de phosphate du Sahara occidental , « un commerce qui contribue à payer l’occupation coûteuse du territoire par le Maroc ».

    Alors que d’autres pays comme les États-Unis et la Norvège ont exclu les ressources du territoire sahraoui occupé des négociations de libre-échange avec le Maroc, le Canada ne l’a pas fait. Plusieurs investisseurs internationaux se sont même départis des sociétés canadiennes PotashCorp et Agrium en raison de leurs intérêts économiques au Sahara Occidental occupé, mais cela n’a pas empêché Ottawa de donner l’argent des contribuables aux entreprises profitant de l’occupation de la RASD.

    « Entacher davantage la réputation du Canada », écrivait Mitchell Anderson en 2017,

    est le fait que les entreprises qui importent du phosphate du Sahara Occidental bénéficient également du soutien d’Exportation et développement Canada (EDC), une société d’État. Potash Corp et Agrium ont reçu plus de 200 millions de dollars en prêts, malgré la vague déclaration d’une page d’EDC sur les droits de la personne. La société d’État héberge également une page Web faisant la promotion de ses activités au Maroc, y compris une carte qui, malgré une ligne pointillée énigmatique, montre le Sahara occidental comme faisant partie du territoire marocain où les entreprises canadiennes peuvent profiter de l’aide d’EDC.

    En 2018, Nutrien, la société issue de la fusion entre PotashCorp et Agrium, a finalement annoncé mettre fin à ses achats de phosphates du Sahara Occidental occupé. L’année suivante, cependant, MiningWatch a noté que Nutrien continuait de tirer profit de l’exportation de phosphate du Sahara Occidental grâce à sa participation de 22% dans la société chinoise Sinofert, que Western Sahara Resource Watch (WSRW) a signalé comme étant impliquée dans le commerce de phosphate du Sahara Occidental. le territoire occupé.

    Si les pays occidentaux veulent que leurs positions géopolitiques soient respectées à l’échelle mondiale, ils doivent appliquer des principes cohérents aux questions d’invasion, d’occupation et d’annexion, et condamner ces actes comme les agressions qu’ils sont, qu’ils soient ou non commis par des alliés ou des ennemis.

    Owen Schalk, écrivain basé à Winnipeg. Il s’intéresse principalement à l’application des théories de l’impérialisme, du néocolonialisme et du sous-développement au capitalisme mondial et au rôle du Canada dans celui-ci.

    MRonline, 13/10/2022

    #Sahara_Occidental #Maroc #Occident #Ressources_naturelles #Pillage #Phosphates #Pêche



  • Espagne: Saisie de 180 kg de haschisch provenant du Maroc

    Espagne: Saisie de 180 kg de haschisch provenant du Maroc

    Espagne, Maroc, haschich, cannabis, trafic de drogue, Almeria,

    Intervenu 180 kilos de haschisch du Maroc dans une opération avec un détenu

    Les enquêtes sont toujours ouvertes afin de déterminer l’identité du reste des personnes impliquées dans la planque.

    Les responsables de la surveillance douanière de l’Agence fiscale sont intervenus 180 kilos de haschisch du Maroc qui avaient été expédiés d’un bateau semi-rigide sur la plage de Balanegra, à Almería, et ont arrêté une personne.

    L’opération a commencé le 12 octobre vers 12h30, lorsque le patrouilleur de surveillance douanière Alca, basé à Almería, a détecté la présence d’un navire semi-rigide naviguant vers le nord en direction de la Punta del Río de Adra.

    Le navire est immédiatement suivi par mer, avec l’appui des forces déployées à terre.

    Vers 02h00, le bateau a touché terre sur la plage de Balanegra, où une dizaine de personnes ont commencé à transférer les balles du bateau vers une camionnette.

    À ce moment-là, les agents de la surveillance douanière ont procédé à l’intervention, tant par voie maritime que terrestre, au cours de laquelle cinq paquets de haschich ont été saisis, l’un des intervenants dans la cache, identifié comme NLS, a été arrêté et ils ont saisi différents appareils de communication radio, comme ainsi que 900 litres de carburant.

    L’enquête a révélé que le bateau utilisé dans la planque était un pneumatique semi-rigide de douze mètres de long avec deux moteurs de 300 CV chacun, l’un de ceux couramment utilisés pour le trafic de haschich du Maroc vers les côtes espagnoles.

    Par la suite, le bateau avec le détenu, la substance narcotique et l’essence saisie a été transféré au port d’Almería, où il a été provisoirement déposé.

    L’autorité judiciaire compétente est le tribunal d’instruction 2 Berja (Almería) de service. Les enquêtes sont toujours ouvertes par l’unité opérationnelle de surveillance douanière d’Almería, afin de déterminer l’identité des autres personnes impliquées dans l’expédition.

    El Faro de Ceuta, 19/10/2022

    #Maroc #Espagne #Hashich #Cannabis #Trafic_de_drogue

  • Frontières sud de l’UE: Problèmes au Maroc, au Malte et en Libye

    Frontières sud de l’UE: Problèmes au Maroc, au Malte et en Libye

    Maroc, Espagne, immigration, Melilla, Union Européenne, Malte, Libye, Italie, Egypte,

    Frontières sud de l’UE : le Maroc continue d’arrêter des migrants alors que le médiateur critique l’Espagne, les ONG de la RAS dénoncent les tactiques maltaises de non-réponse alors que Sea-Watch 3 reste bloqué et proteste contre l’accord Italie-Libye.

    Alors que l’Espagne et le Maroc continuent de bloquer une enquête approfondie sur la « tragédie meurtrière de Melilla », les autorités marocaines ajoutent 25 personnes à sa vague d’arrestations et le Médiateur critique les autorités espagnoles. Sea-Watch 3 reste bloqué en Italie malgré une décision de la Cour européenne de justice (CEJ) alors que Malte poursuit ses tactiques de non-réponse en ordonnant à un navire marchand d’emmener des survivants en Égypte. La protestation contre l’accord Italie-Libye devrait être renouvelée en novembre.

    La controverse sur la perte tragique d’au moins 37 vies au poste frontière de Melilla entre le Maroc et l’Espagne en juin se poursuit. Alors que les autorités des deux pays ont été réticentes à assurer une enquête approfondie sur l’incident meurtrier, le Maroc a condamné des dizaines de ses survivants à des peines d’emprisonnement , notamment »entrée illégale sur le sol marocain » et « violences contre les forces de l’ordre ». Le dimanche 16 octobre, 25 autres personnes originaires du Soudan et du Tchad ont été détenues dans la forêt de Gourougou près de l’enclave espagnole de Melilla.

    « Le Maroc agit comme un gendarme de la politique européenne d’immigration », a déclaré Omar Naji, chef du groupe de défense des droits de l’AMDH à Nador. Ajoutant que les autorités « auraient dû protéger ces demandeurs d’asile au lieu de les arrêter ». Entre-temps, une publication anticipée d’un rapport du Médiateur espagnol définit l’incident comme « une situation de risque prévisible » sans tenir compte « des garanties juridiques espagnoles et internationales des droits des migrants », y compris le droit de demander l’asile.

    L’enquête du Médiateur est en cours. Selon InfoMigrants, la route canarienne s’est déviée ces derniers mois avec comme principal point de départ la côte entre Tan-Tan au sud du Maroc et Laayoune au nord du Sahara, juste en face de Lanzarote et Fuerteventura à seulement 100-150 kilomètres. Entre le 16 et le 17 octobre, des sauveteurs espagnols de Salvamento Marítimo ont secouru 380 personnes tentant d’atteindre les îles Canaries dans des embarcations de fortune. Et le 18 octobre, la hotline de l’ONG Alarm Phone a confirmé un autre sauvetage de 45 personnes tentant de rejoindre les îles Canaries depuis le Maroc par l’opérateur de sauvetage espagnol. Toujours le 19 octobre , Salvamento Marítimo a secouru 11 ressortissants algériens dont trois enfants et un bébé de 8 mois après que le groupe ait été à la dérive pendant quatre jours.

    Sea-Watch 3 exploité par Sea-Watch International est bloqué par les autorités italiennes depuis le 21 septembre 2022 malgré une décision rendue en août par la CJUE déclarant illégales les contrôles arbitraires par l’État du port (PSC). L’organisation a déclaré le 18 octobre : « En raison du blocus arbitraire du Sea-Watch 3, nous n’avons actuellement aucun navire en service – néanmoins, nous volons avec Seabird tous les jours et soutenons la flotte civile depuis les airs. Ces derniers jours, notre équipage a pu repérer de nombreux bateaux et personnes en détresse ».

    Les autorités maltaises poursuivent leurs tactiques de non-réponse aux personnes en détresse en Méditerranée. Une déclaration communepar Alarm Phone, Mediterranea Saving Humans, Médecins Sans Frontières (MSF) et Sea-Watch publié le 19 octobre, décrit comment le 26 septembre : « 23 personnes ont été envoyées en Égypte sur les instructions du Rescue Coordination Center (RCC) de Malte, après avoir été secouru dans la région maltaise de recherche et de sauvetage (SAR) par le navire marchand Shimanami Queen, naviguant sous le pavillon de l’État panaméen ».

    Selon les organisations : « Conformément aux conventions maritimes, le RCC Malte est légalement responsable de la coordination de toute opération de sauvetage en cas d’urgence ou d’accident dans sa région SAR. Dans ce cas précis, le RCC Malte a ordonné aux navires marchands se trouvant à proximité immédiate du bateau en détresse soit de poursuivre leur route, soit simplement de rester en attente, retardant ainsi considérablement le sauvetage. Le 17 octobre : Des pêcheurs tunisiens ont secouru 35 personnes et le navire Nadir exploité par RESQSHIP a réussi à alerter les autorités italiennes et à empêcher le groupe renvoyé par les autorités tunisiennes. Une fillette de quatre ans non accompagnée est arrivée à Lampedusa sans sa famille le 17 octobre dans un bateau bondé. Selon certaines informations, ses parents et sa sœur auraient été laissés en Tunisie alors que le bateau partait précipitamment.

    Le 17 octobre , MSF Mer a signalé que son navire, Geo Barents, a mené plusieurs opérations de sauvetage, sauvant près de 100 personnes dont 17 enfants et ramenant le nombre total de survivants à bord à près de 300 après des sauvetages supplémentaires les 16 et 17 octobre . L’organisation a déclaré le 19 octobre: ​​ »Le Geo Barents se dirige actuellement vers le nord et confie une recherche excessive à SOS Humanity. Après avoir fait face à des voyages éprouvants, à des abus et à la détention en Libye, les 293 hommes, femmes et enfants à bord doivent rapidement rejoindre un lieu sûr ». Neuf jours après le premier sauvetage, les survivants ont finalement été assignés à un port de débarquement à Taronto, en Italie, le 21 octobre. Rapports MSF Merd’un survivant : « montrant à notre équipe médicale des blessures subies en Libye qui n’ont pas été soignées. Certains sont le résultat de la violence et des abus que beaucoup d’entre eux subissent dans le pays ». Le 21 octobre , Alarm Phone a fait état de 32 personnes à la dérive au large de Benghazi, appelant à un sauvetage.

    Le soutien et la coopération de l’UE et des États membres aux autorités libyennes, y compris les soi-disant garde-côtes libyens notoires pour dissuader la migration, ont été largement critiqués comme une complicité de facto dans les violations extrêmes des droits de l’homme dans ce pays déchiré par la guerre. Le 15 octobre, des militants se sont rassemblés dans des villes italiennes, dont Rome et Naples, pour protester contre l’accord Italie-Libye qui a été renouvelé pour trois ans en février 2020 et doit prendre fin début 2023 mais devrait être renouvelé en novembre 2022.

    16 627 personnes avaient « débarqué sur les côtes libyennes » en 2022 au 1er octobre, selon l’Organisation internationale pour les migrations OIM Libye . La majorité de ces personnes auraient été interceptées et renvoyées par les soi-disant garde-côtes libyens, financés et formés par l’UE et ses États membres.

    European Council on Refugees and Exiles, 21/10/2022

    #Maroc #UE #Italie #Immigration #Libye #Melilla

  • Islam des Lumières : le Fer ?

    Islam des Lumières : le Fer ?

    Islam, fer, science, Coran, Civilisation Arabo-Musulmane, religion, foi,

    Il est plus que nécessaire de rappeler que la Civilisation Arabo-Musulmane avait été une des plus extraordinaires civilisations que l’humanité aurait pu connaître. Elle continue à nous permettre d’évoluer vers toujours plus de modernité et d’évoluer dans l’innovation technologique. Sans les sciences qu’elle a données au monde il n’y aurait ni voitures ni bateaux ni trains ni avions ni fusées, ni ordinateurs, ni Internet, ni téléphones, ni , ni , ..etc. Il suffit de supprimer les chiffres arabes, l’algèbre, les tables trigonométriques ou les algorithmes que les arabo-musulmans nous avaient transmis. Voici une réponse d’un des plus grands philologues français Ernest Renan : « L’islam et la science» :

    «Cette civilisation musulmane, maintenant si abaissée, a été autrefois très brillante. Elle a eu des savants, des philosophes. Elle a été, pendant des siècles, la maîtresse de l’Occident chrétien. Pourquoi ce qui a été ne serait-il pas encore?».

    J’estime à mon tour que le Qur’an reste avant tout un guide pour l’Homme mais certainement pas un livre scientifique. Néanmoins, comme je le pense, Dieu révèle sa création et l’Homme découvre sa création, il serait insensé et illogique de ne pas voir la concordance lorsqu’elle se présente à nous. Loin du concordisme dont je ne partage pas l’esprit et l’approche. Les érudits musulmans, motivés par des versets du Qur’an qui appelaient l’Homme à suivre sa loi et à voir les signes de Dieu dans l’univers, produisirent des œuvres merveilleuses en philosophie, en théologie et en science.

    J’en conclu qu’il y a plusieurs niveau de compréhension et que la science qui étudie la formation des planètes telluriques avait permit de comprendre ce verset qui n’est pas en contradiction avec les récentes découvertes de ces 30 dernières années. Je n’ai pas trouvé d’autres sources sérieuses et crédibles qui remette en question la descente du Fer tel qu’il est exprimé dans le Qur’an. Et les connaissances du 7ème siècle ne pouvaient leur permettre de comprendre ce verset comme on peut le comprendre au 21ème siècle.

    Allah Tout-Puissant dit dans la sourate Al-Hadeed : « Et Nous y avons fait descendre du fer avec une grande force et des avantages pour les gens. » Il a dit « Nous avons fait descendre » et il n’a pas dit « Nous avons créé ».

    Le mot anzalnaa traduit par « Nous avons fait descendre » et utilisé pour le fer dans ce verset, pourrait correspondre à une allégorie pour expliquer le service que le fer rend aux hommes. Mais si nous considérons le sens littéral du mot, celui de « faire descendre physiquement du ciel », comme dans le cas de la pluie et des rayons solaires. Or, c’est précisément ce qui semble correspondre ici, car on peut supposer que l’écrasante majorité du fer est « descendue » sur Terre, suite à la chute de météorites.

    Notons que dans le reste du Qur’an, le verbe « créer » revient le plus souvent, lorsqu’il est question de la création divine. Ici, un verbe différent a été utilisé, alors que le verbe « créer » aurait tout aussi bien pu être employé. On constate ici la précision des termes utilisés, concernant l’origine de ce métal.

    L’origine du fer est assez obscure. On en distingue toutefois deux formes principales : le fer météoritique et le fer natif. Le fer natif, ou tellurique, est trouvé dans la croûte terrestre. Il est extrêmement rare et semble n’avoir été utilisé que par les Inuits, à l’exception des autres peuples. L’autre type de fer, le fer météoritique (représentant la quasi-totalité du fer utilisé par les hommes), est un élément lourd synthétisé au cœur des étoiles géantes suite à différentes réactions de fusion nucléaire. Ce fer ne peut être produit que par des étoiles de taille très supérieure au soleil, et lorsque la quantité de fer dépasse un certain niveau, l’étoile ne peut plus le contenir et explose : elle devient une supernova et libère ce métal.

    Le fer le plus ancien utilisé dans l’humanité proviendrait ainsi de météorites, qui se seraient abattues sur terre. On pouvait vraisemblablement trouver du fer dans le désert, car le fer météorique (sombre) se distingue facilement du sable.

    Les scientifiques disent que le fer ne s’est pas formé de l’intérieur de la terre comme d’autres minéraux, mais qu’il est plutôt descendu du ciel lors de la formation de la terre, les chercheurs estiment que le fer est un métal extraterrestre qui a été descendu à la terre et n’a pas été formé là-dessus. Effectivement l’atome du fer possède la plus grande énergie si on le compare aux autres atomes ce qui confirme ce qu’on trouve dans le Qur’an .à propos de ce métal.

    L ‘astronomie a aussi révélé que d’autres éléments se sont formés en dehors de la Terre. Dans le verset « Nous avons fait aussi descendre le fer », le mot « aussi » fait peut-être référence à cette idée. Cependant, le fait que le verset mentionne spécifiquement le fer est vraiment étonnant, étant donné que ces découvertes ont été faites à la fin du 20ème siècle.

    Dans son livre Nature’s Destiny, le célèbre microbiologiste Michael Denton souligne l’importance du fer :

    De tous les métaux, aucun n’est plus essentiel à la vie que le fer. C’est l’amas de fer au centre d’une étoile qui déclenche l’explosion d’une supernova et la dispersion subséquente des atomes vitaux pour la vie à travers tout le cosmos.

    C’est le fer en fusion au centre de la Terre, qui tel un gigantesque dynamo, génère le champ magnétique terrestre, lequel à son tour donne naissance à la ceinture de radiation de Van Allen, formant un bouclier à la surface de la Terre, s’opposant à toute entrée destructive de radiations cosmiques de haute énergie et préservant ainsi la couche d’ozone, zone très cruciale.

    Cette explication indique clairement l’importance de l’atome de fer. Le fait qu’une attention particulière soit portée au fer, dans le Coran, souligne également l’importance de cet élément. Tout cela montre que le métal ferreux ne s’est pas formé sur la Terre mais a été transporté dans l’Espace par des météores depuis des étoiles en explosion, et est ainsi « descendu sur la Terre » exactement comme l’affirme le verset.

    Il est clair que cela n’aurait pas pu être connu scientifiquement au 7ème siècle, à l’époque de la révélation du Qur’an qui encourage les musulmans à ajouter une foi sincère en Allah et à se conformer aux enseignements de l’Islam.

    Kader Tahri, 20/10/2022

    #Islam #Fer #Science

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 21 octobre 2022

    Point de presse quotidien de l’ONU: 21 octobre 2022

    PROBLÈMES HUMANITAIRES, SANTÉ, ENFANTS, RÉFUGIÉS, ALIMENTS, BURKINA FASO, HAÏTI, PAKISTAN, SOUDAN, UKRAINE,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Déplacements du Secrétaire général

    Le Secrétaire général est arrivé aujourd’hui au Viet Nam où il s’est entretenu, dès la sortie de l’avion, avec le Président, M. Nguyen Xuan Phuc, et plus tard, avec le Secrétaire général du Parti communiste, M. Nguyen Phu Trong. Il a aussi pris part à une cérémonie de commémoration du quarante-cinquième anniversaire de l’entrée du Viet Nam aux Nations Unies.

    Dans ses remarques, le Secrétaire général a souligné que nous avons besoin de justice et d’une solidarité et d’une coopération plus grandes, et surtout de toute urgence dans la lutte contre la crise climatique. Il a aussi souligné que l’action sur les pertes et dégâts est un impératif moral qui doit être au cœur de la prochaine COP27 à Charm el-Cheikh.

    Le Secrétaire général a aussi insisté sur la nécessité de respecter les libertés fondamentales, dont les libertés d’expression et d’association, pour protéger la société civile qui travaille à l’exercice de ces droits et pour assurer sa pleine implication, qu’il s’agisse des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme ou des écologistes. Le Secrétaire général ajoute que les Nations Unies s’efforcent d’approfondir leur travail avec le Viet Nam dans les domaines de la paix, du développement durable et des droits de l’homme.

    Demain, le Secrétaire général devrait s’entretenir avec le Premier Ministre du Viet Nam, M. Pham Minh Chinh, et participer à un dialogue avec de jeunes vietnamiens et les représentants des étudiants. Il visitera aussi l’Administration météorologique et hydrologique pour parler de l’adaptation aux changements climatiques.

    Le Secrétaire général sera de retour à New York lundi prochain.

    Ukraine

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué qu’hier et aujourd’hui, les attaques de missile contre les villes de Kharkiv et de Zaporijia ont causé des victimes civiles et endommagé des infrastructures civiles, dont une école à Zaporijia.

    Les coupures d’électricité restent fréquentes dans les quatre provinces du nord et du centre du pays, à savoir Cherkaska, Chernihivska, Kyivska et Zhytomyrska, ainsi que dans la capitale, Kiev.

    Le 20 octobre dernier, un convoi interinstitutions de huit camions a fourni des abris, de l’eau, des produits d’assainissement et d’hygiène à Velyka Oleksandrivka, une zone de la province Khersonska, dans le sud du pays, sur laquelle le Gouvernement a repris le contrôle. Les fournitures viennent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Ce même 20 octobre, en collaboration avec une ONG locale, le HCR a fourni des abris de secours à un camp à Zaporizhka, après qu’une attaque de missile a endommagé ou détruit 200 habitations, selon un partenaire local.

    Le HCR a aussi fourni des générateurs et des chauffages d’appoint aux autorités locales de la province de Sumska, dans le nord du pays, pour permettre aux hôpitaux et autres infrastructures de continuer de fonctionner.

    Cet après-midi, le Conseil tient une séance publique sur l’Ukraine avec Mme Denise Brown, Coordonnatrice humanitaire, et Mme Rosemary DiCarlo, Chef du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix.

    Haïti

    L’ONU et ses partenaires locaux travaillent avec le Gouvernement, malgré de nombreux problèmes opérationnels, pour répondre aux besoins des populations touchées par le choléra.

    Sous la conduite du Ministère haïtien de la santé, l’Organisation panaméricaine de la santé aide les partenaires à ouvrir 13 centres de traitement du choléra d’une capacité maximale de 585 lits. En ce stade, plus de 100 lits sont disponibles.

    Des points de réhydratation orale sont aussi créés dans les communautés touchées pour traiter les cas légers et évacuer les autres patients vers des hôpitaux.

    L’Organisation panaméricaine de la santé, en coopération avec le système des Nations Unies et les ONG partenaires, aide aussi les autorités sanitaires à former environ 150 d’agents de santé dans les communautés, avec le but d’en former 150 autres. Ces agents de santé vont mener des activités de communication sur les risques, de mobilisation des communautés et de contrôle et signalement des cas, surtout à Cité-Soleil, l’un des quartiers les plus touchés et les plus vulnérables de la capitale, Port-au-Prince.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) fournit aux autorités et aux partenaires du chlore, des tablettes de purification d’eau, des kits d’hygiène et des médicaments, comme des sels de réhydratation.

    Le Fonds déploie aussi des cliniques mobiles à Cité-Soleil.

    Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies aide à la fourniture de médicaments et de matériel médical dans d’autres parties du pays.

    L’ONU continue d’informer les populations de la manière de se protéger du choléra. L’UNICEF a lancé une série de clips à la radio alors que l’Organisation panaméricaine de la santé a envoyé un million de messages SMS, avec l’objectif d’en envoyer plus encore.

    Burkina Faso

    Hier, M. Martin Griffiths, Coordonnateur des secours d’urgence, a achevé une visite d’un jour au Burkina Faso et a dit que ce qu’il a vu et entendu lui a laissé une forte impression.

    Il a prévenu que les besoins humanitaires augmentent rapidement. Un quart de la population, soit quelque 4,9 millions de personnes, ont besoin d’une aide d’urgence, soit un taux énorme de 40% de plus qu’au début de l’année. Un Burkinabè sur 10 a fui de chez lui, pour échapper au conflit et aux chocs climatiques.

    En même temps, a fait observer M. Griffiths, l’insécurité grandissante et les bouclages dans plusieurs zones ont coupé des communautés du reste du pays et les ont plongées dans une faim qui s’aggrave, sachant que la quantité d’aide humanitaire est tout simplement insuffisante.

    M. Griffiths a dit qu’il s’est entretenu avec les nouvelles autorités de la transition.

    Devant le Président Ibrahim Traoré, il a souligné la nécessité de protéger les civils, y compris ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas quitter les zones des opérations militaires.

    Il a aussi appelé à plus de ressources pour une aide vitale. Le Plan de réponse humanitaire de 805 millions de dollars pour le Burkina Faso n’est financé qu’à un tiers.

    Soudan

    Le Coordonnateur humanitaire par intérim, M. Eddie Rowe, a exprimé sa profonde préoccupation face à la violence qui secoue depuis peu l’État du Kordofan occidental et l’État du Nil-bleu.

    À Al Lagowa, dans le Kordofan occidental, la violence s’est exacerbée après un différend foncier. Les autorités signalent au moins 19 morts et 34 blessés. Comme la violence continue, plus de 36 000 personnes ont fui la ville, selon l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM).

    À Wad Al Mahi, dans l’État du Nil-Bleu, la violence intercommunautaire s’est propagée dans plusieurs localités et au moins 1 200 personnes ont fui. Des informations non confirmées parlent de nombreux morts. Il y a deux jours, le Gouvernement de l’État a publié un décret interdisant aux camions de circuler à Wad Al Mahi. Cette restriction à la liberté de mouvement empêche les gens de fuir vers des endroits plus sûrs et d’accéder à des services vitaux.

    Le Coordonnateur humanitaire appelle toutes les parties au conflit au respect de leurs obligations, en vertu du droit international humanitaire, et à la protection des personnes et infrastructures civiles, dont les établissements de santé, les écoles et les systèmes de distribution d’eau. Il exhorte aussi les parties à permettre la libre circulation des populations qui recherchent sûreté et assistance.

    Nigéria

    Le Secrétaire général a appris avec tristesse les pires inondations que le Nigéria ait connues pendant cette décennie. (Voir communiqué de presse SG/SM/21548)

    Pakistan

    L’UNICEF a prévenu aujourd’hui que dans les zones touchées par les inondations à Sindh et au Balouchistan, plus d’un enfant sur neuf de moins de 5 ans est hospitalisé pour malnutrition aiguë grave.

    L’UNICEF indique que les estimations fondées sur la prévalence préexistante de la malnutrition indiquent que près de 1,6 million d’enfants pourraient en souffrir et auraient besoin de toute urgence d’un traitement dans les zones touchées par les inondations.

    L’UNICEF a distribué de la nourriture thérapeutique prépréparée. Avec le Gouvernement, le Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres partenaires, il a créé 271 centres de traitement thérapeutiques pour la prévention, la détection et le traitement des cas de malnutrition aiguë grave et autres formes de malnutrition.

    L’UNICEF élargit aussi ses services de nutrition avec 73 équipes mobiles de santé dans les districts inondés, en plus de ses services de protection, de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

    Le Fonds a révisé son appel qui vise désormais une somme de 175,3 millions de dollars.

    Conférence de presse

    Le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte des changements climatiques a répondu aujourd’hui aux questions de la presse.

    Questions et réponses

    James, vas-y.

    Question : D’accord. Première question, donc, sur l’Ukraine, le président Zelenskyy dit qu’il croit qu’il y a des plans pour faire sauter un barrage hydroélectrique, le barrage de Nova Kakhovka – désolé. J’ai probablement mal dit cela – dans la région de Kherson, cela causerait des dégâts catastrophiques. L’ONU contacte-t-elle la Fédération de Russie à ce sujet ? L’ONU est-elle préoccupée par cette suggestion ?

    Porte- parole : Eh bien, je veux dire, nous n’avons pas… évidemment, aucune idée de ce qui peut arriver. Ce que nous avons vu pendant ce conflit, c’est la destruction des infrastructures civiles, et nous ne voudrions pas voir cette augmentation de quelque manière que ce soit.

    Question : D’accord. Vous ne faites aucune modélisation sur ce que l’effet serait sur le… l’effet sur… ce qui serait endommagé…

    Porte- parole : Je ne suis pas au courant que nous fassions du mannequinat.

    Question : D’accord. En restant avec l’Ukraine mais aussi en faisant venir l’Iran, de nouveau aux drones, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont écrit une lettre. Le Secrétaire général a-t-il reçu cette lettre? Et qu’en est-il des dernières délibérations du Secrétaire général sur l’envoi d’une équipe d’enquête pour examiner les restes du drone qui ont été récupérés par l’Ukraine ?

    Porte- parole : Nous avons vu… Je ne suis pas sûr que le Secrétaire général lui-même ait vu la lettre donnée là où il se trouve, mais je suis au courant de la lettre. Nous l’avons vu. Je n’ai rien d’autre à vous ajouter sur le processus si ce n’est de réitérer que nous analyserons toute information portée à notre attention par les États Membres.

    Question : Et un dernier, qui reste en Iran actuellement, a déclaré Amnesty International, lors des dernières manifestations, 23 enfants ont été tués dans la répression des autorités iraniennes. Quelle est la réaction du Secrétaire général ?

    Porte- parole : Je veux dire, nous en avons déjà parlé. Notre collègue… Catherine Russell, notre collègue à l’UNICEF, a. Nous continuons… nous continuons à être très préoccupés par les manifestations en cours. Il incombe, encore une fois, aux autorités de veiller à ce que seule une force proportionnelle soit utilisée et que s’il y a des décès, ils fassent l’objet d’une enquête approfondie et que les personnes soient tenues responsables.

    Question : Diriez-vous que s’il y a 23 enfants… qui ont été tués, alors la force proportionnée n’a pas été utilisée ?

    Porte- parole : Eh bien, je ne connais pas les circonstances exactes de… mais il est clair que les gens ne devraient pas mourir en manifestant pacifiquement. M. Klein et ensuite…

    Correspondant : Oui. Merci. Tout d’abord, juste un suivi. Je pense que je vous ai posé cette question il y a deux semaines et, encore une fois, à Farhan vendredi dernier au sujet de la plainte qui a été déposée par UN Watch auprès du Secrétaire général. Vendredi dernier, je crois, Farhan a dit que c’était en cours de traitement.

    Porte- parole : Ouais.

    Question : Pourriez-vous nous dire ce que cela signifie ? Quel est le statut? C’est ma première question…

    Porte- parole : Cela veut dire qu’il est en cours de traitement, qu’il a été reçu et qu’il est en cours de traitement et qu’il sera traité. Dès que je saurai quel est le résultat de ce processus, je vous le ferai savoir.

    Question : Vous ne pouvez pas nous décrire en quoi consiste ce processus ?

    Porte- parole : Le processus… Je veux dire, le processus implique que quelqu’un examine la plainte et décide comment elle doit être traitée.

    Question : D’accord. Et puis, sur l’Ukraine, le Secrétaire général a souvent dit qu’il n’y a vraiment… finalement, aucune solution militaire au conflit en Ukraine et la guerre doit se terminer le plus tôt possible pour de nombreuses raisons. Mais je me demandais s’il serait d’accord avec le sentiment d’un cardinal du Vatican dont on dit qu’il est un proche allié du pape François. Il a dit que c’est… à son avis, il vaut mieux perdre une parcelle de souveraineté et régler les conflits. Donc, ce compromis entre négocier un peu de territoire, la souveraineté territoriale de l’Ukraine, est-ce un compromis raisonnable pour arriver à l’objectif de mettre fin à cette guerre une fois pour toutes ?

    Porte- parole : Je ne vais pas commencer à commenter ce que peuvent dire des cardinaux anonymes. Mais qu’est-ce que… cela étant dit, le Secrétaire général a été très clair, que, oui, il n’y a pas de solution militaire. Il a également été très clair sur le fait qu’il ne voit aucune perspective immédiate de paix, ce qu’il n’observe pas avec joie. Au contraire, je pense que c’est… cela continue la tragédie de ce conflit. En fin de compte, les parties devront décider. Véronique.

    Question : Merci beaucoup, Steph. Je veux vous poser des questions sur… Je veux vous poser des questions sur le, Dmitry Polyanskiy, qui est le représentant adjoint de la Russie, a déclaré que, si la Commission des Nations Unies va mener des enquêtes illégales sur l’origine des drones qui tuent actuellement des Ukrainiens, la Russie va de réévaluer ses relations avec le Secrétaire général. Je veux vous demander si cet argument peut en quelque sorte gâcher l’avenir de la Black Sea Grain Initiative qui est censée se terminer en novembre… en novembre. Et quelle a été la réaction du Secrétaire général à cette affirmation ?

    Porte- parole : Avec tout le respect que je vous dois, Veronika, je pense que j’en ai parlé hier, et je ne… vous pouvez consulter la transcription car notre position n’a pas changé. Notre… alors, je ne veux pas rouvrir… ça va. Non, je suis juste… ouais.

    Question : Chadi Abdel Sater, boursier Dag Hammarskjöld et journal Asharq al-Awsat . Surveillez-vous l’épidémie de choléra au Liban et en Syrie ? Et quelles sont les mesures que l’ONU pourrait prendre pour aider les gouvernements libanais et syrien à contenir la propagation de la maladie ?

    Porte- parole : Oui. Je sais qu’en Syrie, nous avons eu des mises à jour et nous faisons ce que nous pouvons. Je dois… en soutenant les gouvernements, en soutenant les communautés locales. Permettez-moi d’obtenir une mise à jour du Liban. Mais de toute évidence, le choléra est une… est une maladie extrêmement dangereuse et à propagation rapide, et nous avons le savoir-faire, et nous travaillerons avec ces gouvernements. Ibtisam.

    Question : Steph, ma question porte aussi sur l’Ukraine et les drones. Donc, que les Russes aient utilisé des drones iraniens ou non… cela sera décidé, mais ma question est… à l’avenir, si vous avez une enquête ou non, mais ma question est, de votre point de vue, et à quoi… et de votre juridique opinion, est-ce que… les Iraniens, la semaine dernière… cette semaine, parlaient du fait que… d’accord. Ils ont dit qu’ils n’avaient pas fourni de drones à la Russie, mais même si cela ne va pas à l’encontre du paragraphe 4, annexe B de la résolution 2231. Êtes-vous d’accord avec cela? Est-ce que… ou est-ce que tu…

    Porte- parole : Suis-je d’accord ?

    Question : Si les Iraniens ont fourni des drones aux Russes, cela va-t-il à l’encontre du paragraphe 4, annexe B en 2231…

    Porte- parole : Je ne vais pas m’étendre là-dessus. Je pense… tout d’abord, c’est au Conseil de sécurité, dans de nombreux cas, de… finalement, vraiment, d’interpréter les résolutions du Conseil. Vous avez tous vaillamment tenté de me faire avancer sur ce point. Je ne le ferai pas pour le moment. Je veux dire, je… et je comprends l’importance de la question. Je comprends vos besoins.

    En fin de compte, je veux dire, je pense… Denise Brown, qui était ici hier, a dit qu’elle ne savait pas d’où venaient ces drones, mais ce qu’elle a vu, ce sont les dégâts que ces drones et ces attaques ont causés, assez beaucoup de dégâts. Donc, je n’ai rien d’autre à dire à part ce que je viens de dire à James sur tout ce qui concerne le 2231 et les éventuelles violations ou non-violations.

    Question : Oui, mais votre équipe juridique et ce que DiCarlo a dit la semaine dernière lors de la réunion à huis clos, le Conseil de sécurité, était censée se prononcer également sur le fait que de tels… fournir de tels drones serait en violation de la résolution 2231, et vous avez… vous devez avoir un avis juridique…

    Porte- parole : Vous… le fait… nous avons beaucoup d’opinions, que nous ne voulons peut-être pas partager avec vous. Ce n’est pas… nous pouvons avoir des opinions sur toutes sortes de choses. La résolution… Je veux dire, la résolution est un document public. Vous pouvez également lire la résolution, et vous pouvez faire votre propre analyse. D’accord. M. Bulkaty, puis j’ai une déclaration à lire.

    Question : Merci beaucoup, Stéphane. J’ai également une question concernant l’Ukraine. Aujourd’hui, le chef du Conseil de la défense de la sécurité nationale d’Ukraine, Oleksiy Danilov, a déclaré ce qui suit : « La langue russe doit disparaître de notre territoire. Et une autre citation : « Regardez, nous ne voulons rien d’eux. Qu’ils s’éloignent de nous. Qu’ils aillent dans leurs marécages et coassent dans leur russe », fin de citation. L’ONU pense-t-elle que ce genre d’attitude est une sorte d’attitude respectueuse envers les Ukrainiens russophones ? Merci.

    Porte- parole : Écoutez, on a vu pendant… depuis le début de ce conflit et avant, on a vu beaucoup de rhétorique, pour le moins inutile. Et je pense que les mots… les actions comptent et les mots comptent. Mlle Fasulo.

    Correspondant : Merci, Steph. Passons à un autre sujet…

    Porte- parole : Ouais.

    Question : … la République Populaire Démocratique de Corée ?

    Porte- parole : Ouais.

    Question : Nous savons que le Conseil de sécurité s’est réuni au sujet des récents missiles au cours du dernier mois environ, mais je me demandais, nous voici deux semaines plus tard. Quel… pouvez-vous simplement décrire le niveau de lien entre l’ONU et la République populaire démocratique de Corée en termes de type d’implication en termes de niveau humain… de, peut-être, d’aide humanitaire ? Et, encore une fois, je vous demande toujours ceci. Qu’en est-il des discussions en coulisses à propos de…

    Porte- parole : Eh bien, un canal de retour est un canal de retour. Il y a… il y a quelques contacts avec la République populaire démocratique de Corée, mais je ne dirais pas que c’est important. Et sur la situation humanitaire, nous pouvons essayer de vous faire le point, mais comme vous le savez, nous avons… je ne pense pas que nous ayons eu de personnel international en République populaire démocratique de Corée depuis un certain temps en raison du COVID problèmes, et cela n’a pas vraiment changé.

    Question : Juste pour suivre les petits liens, vous savez, les petits… que vous avez, est-ce que ceux-ci sont communs… est-ce qu’il y a des communications qui se font, par exemple, ici à New York avec la mission nord-coréenne à l’ONU ?

    Porte- parole : Je veux dire, une partie là-bas et une partie, je pense, par le biais du ministère des Affaires étrangères à Pyongyang quand cela a un rapport direct avec la présence de l’ONU en RPDC. Avant de passer à vous Ibtisam et James, je veux juste lire une déclaration sur le Nigeria.

    ** Nigéria

    Le Secrétaire général est attristé d’apprendre les récentes inondations au Nigéria, les pires depuis une décennie.

    Des centaines de vies et de moyens de subsistance ont été perdus, 1,3 million de personnes ont été déplacées et plus de 2,8 millions de personnes ont été touchées par les inondations. Les infrastructures et les terres agricoles ont également été endommagées, aggravant le coût de la vie à travers le Nigeria.

    Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances au Gouvernement nigérian et à toutes les familles touchées.

    Il réitère l’engagement continu des Nations Unies à soutenir le gouvernement nigérian en cette période difficile.

    Ibtisam.

    Question : Ainsi, les experts de l’ONU, les rapporteurs spéciaux ont condamné les mesures israéliennes… ce qu’ils appellent les mesures punitives sadiques israéliennes contre le défenseur des droits franco-palestinien Salah Hammouri. Je vous ai posé des questions sur M. Hammouri la semaine dernière. Je ne sais pas si vous avez une déclaration?

    Porte- parole : Non, et c’est…

    Correspondant : Je veux dire qu’il est les droits de l’homme…

    Porte- parole : Ouais.

    Question : … avocat qui fait une grève de la faim et a passé six mois sans… en détention par des Israéliens.

    Porte- parole : Je ne… laissez-moi voir si… je n’ai rien, et c’est mon… non, je peux dire… désolé. Je peux vous dire que nous suivons de près la situation de M. Hammouri et des autres détenus administratifs palestiniens détenus par Israël. Nous savons qu’il y a environ 30 détenus, dont lui, qui ont… qui ont récemment mis fin à leur grève de la faim, qui durait depuis septembre. Et évidemment, nous avons… comme vous le savez, nous avons demandé à plusieurs reprises à Israël de mettre fin à la pratique des détentions administratives en libérant des personnes ou en les inculpant lorsqu’il y a des raisons de le faire. M. Bays.

    Question : Désolé. À l’Éthiopie, comme vous le savez et vous l’avez dit plus tôt, le Conseil de sécurité a tenu une réunion privée, qui vient de se terminer, et ils ont entamé des consultations à huis clos, m’a-t-on dit, pour discuter d’éventuels éléments de presse proposés par la Norvège et le trois membres africains du Conseil. Le Secrétaire général pense-t-il qu’il serait utile que le Conseil s’exprime publiquement d’une seule voix sur cette question?

    Porte- parole : Toujours. Je veux dire, c’est… nous… l’unité du Conseil aide notre travail parce que nous voyons les défis que nous avons quand cette unité n’est pas là. Notre collègue, Ghada Eltahir Mudawi du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, a informé le Conseil. Je peux vous dire… c’était à huis clos… c’était une réunion privée, mais je peux vous dire que, comme le Secrétaire général l’a dit récemment dans ses propres remarques, elle a dit que la reprise du conflit s’ajoute aux besoins humanitaires déjà immenses dans nord de l’Éthiopie. Toutes les parties doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire.

    Les civils, y compris les travailleurs humanitaires – et nous avons eu environ 26 travailleurs humanitaires tués dans ce conflit – doivent être protégés, et toutes les parties doivent permettre et faciliter le passage rapide et sans entrave de l’aide humanitaire pour les personnes dans le besoin où qu’elles se trouvent. Notre message urgent est que les combats cessent et que les pourparlers commencent.

    D’accord. Je vois… en parlant de pourparlers en cours, je vois que Paulina est vraiment prête à commencer ici et à être brève. Mlle Kubiak. Crayons vers le bas, comme on dit. Il est temps de briefer.

    Passe un bon weekend. Si [inaudible] cela veut dire que ça n’aura pas été un super week-end pour nous. Alors, espérons que nous ne serons pas en contact du tout pendant le week-end.

    #Procblemes_huymanitaires #Santé #Enfants #Réfugiés #Aliments #Burkina_Faso #Haïti #Pakistan #Soudan #Ukraine

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  • Ukraine: Comment l’Occident déstabilise le monde

    Ukraine: Comment l’Occident déstabilise le monde

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    Par Mahmoud Benmostefa

    Les armes occidentales fournies à l’Ukraine posent problème. Non pas pour les Russes, mais pour la communauté internationale. En effet, au mépris de toutes les conventions internationales, les fournisseurs du régime ukrainien font mine d’oublier que ce gouvernement dominé par des racistes à l’idéologie néonazie sous traite avec les mafias de l’armement. Des pièces d’armement ainsi livrées à Kiev peuvent se retrouver dans d’autres théâtres d’opérations à l’instar du Caucase, du Moyen-Orient et surtout du Sahel africain.

    Selon un rapport du Centre CF2R, les pays occidentaux ayant largement délaissé l’artillerie au profit de l’aviation, leur soutien à l’Ukraine risque donc de rester fort modeste au regard des besoins ukrainiens, sauf à prendre le risque de dégarnir des armées européennes déjà réduites au strict minimum.

    Finalement seuls les Américains seraient en mesure de transférer de telles quantités de matériels, mais cela aurait pour conséquence de grever leurs propres capacités militaires, ce qui représente un risque que Washington ne semble pas prêt à prendre.

    Afin d’éviter autant que faire se peut cette situation problématique, les occidentaux misent sur des livraisons d’armes modernes, y compris les systèmes de défense aérienne et de défense aérienne, les systèmes de tir à réaction et les missiles à longue portée. Des livraisons qui transgressent les principes de contrôle des exportations d’armes et de matériel militaire, y compris le traité international sur le commerce des armes, qui est entré en vigueur en 2014.

    Ce dernier interdit la délivrance de licences de livraison si cela crée la probabilité que les fournitures militaires puissent porter atteinte à la paix et à la sécurité, être utilisées pour commettre des crimes dans le domaine du droit international humanitaire, ainsi que la violence sexiste ou la violence contre les femmes et les enfants. Chose que les occidentaux ne prennent pas en considération. L’essentiel est de conduire une guerre d’usure en Ukraine contre la Russie et permettre ainsi au complexe militaro-industriel de tourner à plein régime.

    Si le traité de 2014 indique clairement que l’État partie ne doit pas autoriser le transfert d’armes classiques, et que lorsqu’au moment de la décision de délivrer une autorisation, elle a une bonne connaissance de l’intention de les utiliser pour commettre des actes de génocide, les crimes contre l’humanité, les violations graves des Conventions de Genève de 1949, les risques évidents de leur utilisation à des fins de répression interne dans le pays bénéficiaire ou les violations du droit international humanitaire, contribuerait à créer ou à exacerber des conflits armés et à lancer des offensives contre des pays tiers.

    Les pays européens, atlantistes et leurs alliés n’ont pas pris cette clause en considération, d’autant plus que le régime de Kiev, qui prône la pureté raciale et l’a inscrite dans la constitution, au mépris de toutes les conventions internationales, avait pour stratégie l’épuration ethnique dans le Donbass, et il continue de le faire même après l’adhésion de ces oblasts à la fédération de Russie.

    Selon les spécialistes, pour prendre les décisions de livraison d’armes à l’Ukraine, les États membres de l’UE auraient dû tenir compte des risques de réexportation incohérente et de mise en circulation illégale du BST, de la situation des droits de l’homme dans le pays bénéficiaire et du respect de ses obligations internationales dans son ensemble. Mais la propagande des médias mainstream en faveur de Kiev et la russophobie véhiculée par ces médias ont complétement obéré tout sens de jugement et de discernement.

    Autre violation flagrante du droit international, la pratique internationale établie que la plupart des types d’armes est toujours accompagnée de la délivrance par le pays destinataire d’un certificat d’utilisateur final correspondant, dont l’une des conditions clefs est que les armes reçues ne soient pas réexportées sans le consentement écrit du pays exportateur.

    Cette disposition est actuellement violée par la Bulgarie, la Pologne, la Slovaquie, la République tchèque et plusieurs autres pays de l’OTAN, anciennement membres du pacte de Varsovie, et pilotés par les États-Unis, qui tentent d’acheter la fabrication russe (soviétique) pour le régime de Kiev.

    Partant du principe que le régime fasciste en Ukraine n’est que la voix de son maitre américain, les mafias locales pourront disposer de toutes les facilités nécessaires pour écouler les armes fournies à l’extérieur du pays et de les revendre aux différents groupes terroristes. L’objectif final est d’écouler suffisamment d’armes pour alimenter les foyers de tensions dans d’autres régions du globe et de mettre en difficultés les intérêts russes et chinois en Afrique et au Moyen-Orient essentiellement.

    Le Jeune Indépendant, 19/10/2022

    #Ukraine #Russie #Occident