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  • Espagne: Les importations de gaz russe augmentent de 15%

    Espagne: Les importations de gaz russe augmentent de 15%

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    L’Espagne augmente ses importations de gaz russe malgré la guerre en 2022 tout en réduisant son lien énergétique avec l’Algérie

    Sur les sept mois de l’année, les achats de gaz à Moscou ont augmenté de 15 % et les importations en provenance d’Alger ont chuté de 42 %.
    La Russie reste le quatrième fournisseur mondial derrière l’Algérie, les États-Unis et le Nigeria.

    L’Espagne a ouvert une double interdiction du point de vue énergétique: au cours des sept mois de 2022, elle a acheté plus de gaz à la Russie et beaucoup moins à l’Algérie, à la fois au milieu de l’invasion de l’Ukraine et au milieu du conflit diplomatique avec le pays africain en raison du changement de position du gouvernement de Pedro Sánchez sur le Sahara. En effet, les achats en provenance de Russie ont augmenté de 15,6 % depuis janvier, tandis que les importations en provenance d’Algérie ont chuté de 42 %, selon le Bulletin statistique Enagás.

    Si les données de juillet 2021 et de juillet 2022 sont comparées, on constate un changement de tendance qui favorise des pays comme les États-Unis, le Nigeria, précisément la Russie, et dans un échelon inférieur également le Qatar. De l’autre côté, le tournant fait mal à l’Algérie. Dans le cas du pays d’Afrique du Nord, l’Espagne a acheté 8 572 gigawattheures (GWh) en juillet de cette année, contre 16 192 au même mois de 2021, avant l’affrontement sur la question sahraouie. Avec les États-Unis, la dynamique s’est inversée, puisque 8 530 GWh ont été importés dans le mois qui vient de s’achever, alors qu’en juillet 2021 ils étaient 2 664. La Russie est passée, par rapport aux mois de juillet, de 2 204 l’an dernier à 5 317 cette année et le Nigeria a exporté 1 142 GWh vers l’Espagne en juillet de l’année dernière et 5 882 le même mois cette année.

    Au cours du premier semestre, l’Espagne a acheté 64 534 gigawattheures de gaz à l’Algérie, dont 60 056 GWh (environ 93 %) sont venus par tube, via le Medgaz et le reste dans des méthaniers sous forme de gaz naturel liquéfié. En un an, la dépendance vis-à-vis de l’Algérie s’est considérablement réduite : jusqu’en juillet, le quota d’importation algérien s’élevait à 24,5 %, contre 48,8 % un an plus tôt au cours des sept premiers mois.

    L’Algérie (23,3%), les États-Unis (23,2%) et le Nigeria (16%) sont les trois principaux exportateurs de gaz vers l’Espagne en juillet 2022, et la Russie occupe déjà la quatrième place avec 14,5% du total, juste devant le Qatar. , qui est loin derrière avec 5,5 %. Dans une moindre mesure, d’autres pays comme Trinidad, la France, l’Angola ou l’Egypte ont eu une certaine pertinence. Dans ce scénario, l’Espagne a acheté 28 265 GWh à Moscou jusqu’en juillet et 5 317 GWh seulement pendant le septième mois de l’année.

    Le chiffre du mois qui vient de se terminer, oui, représente une réduction de pratiquement 40% par rapport aux données de juin. Ensuite, un total record d’importations en provenance de Russie a été atteint, avec un total de 8 752 GWh. Il y a peu de changements si l’on regarde le cumul entre janvier et juillet : la Russie y représente une part de 10,7 % du total de gaz acheté par l’Espagne, un chiffre très similaire à celui qui s’est produit à la même période de 2021.

    Un changement important a également été observé avec les importations en provenance des États-Unis. Depuis le début de la guerre, le pays s’est positionné en termes d’exportations de gaz vers l’Espagne avec une part de 32,9%, soit près de 10 points de plus que l’Algérie, après avoir cumulé des achats pour 86 609 GWh au cours des sept premiers mois de 2022. En outre, ce qui est frappant, c’est que sur la même période mais en 2021, les États-Unis ne représentaient que 9,1 % des importations de gaz. En conclusion, les États-Unis, l’Algérie et la Russie continuent de représenter 70 % des importations de gaz de l’Espagne.

    Concernant les exportations avec la France, à travers l’interconnexion VIP Pyrénées, elles s’élevaient en juillet à 3 077 GWh, contre 3 051 GWh en juin 2022. Habituellement utilisé pour importer du gaz naturel du pays voisin, depuis la guerre d’Ukraine a entraîné un changement total, faisant de l’Espagne un exportateur vers l’Europe.

    Déjà en avril, un chiffre d’exportation de l’Espagne vers la France de 5 618 GWh a été atteint et en mai, il a augmenté de 10 % par rapport au mois précédent, jusqu’au chiffre record de 6 185 GWh. En juillet, il a également mis en évidence l’augmentation significative du rejet des navires, qui a doublé par rapport au même mois de l’année précédente, jusqu’à 26 448 GWh. Ainsi, le nombre de navires déchargés a augmenté de 92,9 % au cours du mois de juillet, pour s’établir à 27 unités, soit treize de plus qu’au même mois de 2021.

    Il y a eu des voix qui ont critiqué ces données sur les importations de gaz par l’Espagne, et de Vox son porte-parole Jorge Buxadé a directement pointé du doigt le PP et le PSOE. « Je me demande combien d’anciens politiciens du PSOE et du PP profitent désormais du boom des prix, de l’utilisation et des exportations du gaz des conseils d’administration des opérateurs alors qu’ils prêchent en faveur du confinement énergétique », a écrit l’eurodéputé sur ses réseaux sociaux.

    Le rôle de l’Espagne dans la crise énergétique
    Dans un scénario aussi compliqué, l’Espagne aspire à jouer un rôle fondamental. À tel point que le ministre des Affaires étrangères Olaf Scholz s’est entretenu ce jeudi avec Madrid et Lisbonne pour faire part de son idée qu’ils pourraient augmenter les exportations de gaz de la péninsule ibérique vers l’Allemagne, l’un des pays les plus dépendants du gaz russe dans toute l’UE. Ainsi, Berlin veut un gazoduc qui facilite le transfert sud-nord, de manière à réduire la dépendance vis-à-vis de Moscou.

    La France joue alors un tour important, car l’infrastructure traverserait son territoire. Et le projet existe déjà : c’est le MidCat, qui, oui, est paralysé depuis des années en raison de ses coûts élevés et du faible prix de l’offre russe. Il reste encore 226 kilomètres de canalisations à construire entre la ville catalane d’Hostalric et la ville française de Barbaira, et l’Espagne demande à l’UE de couvrir les coûts.

    Scholz sait qu’il est en retard et suppose que si les connexions avec la péninsule ibérique avaient été renforcées plus tôt, cela aurait été « une contribution massive pour atténuer et alléger la situation » de l’approvisionnement en gaz, que l’Allemagne a essentiellement reçu de la Russie ces dernières années. En septembre, il présentera cette idée à la fois à Sánchez et à Costa, ainsi qu’à Emmanuel Macron et à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, puisque Bruxelles prévoit de présenter ce même mois son plan de choc pour réduire le lien énergétique. avec le régime de Vladimir Poutine.

    Du côté du gouvernement, la vice-présidente et ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, a ramassé le gant. « Nous apprécions positivement le message du ministre des Affaires étrangères », a-t-il déclaré. Ribera a également souligné que l’intégration des politiques énergétiques européennes présente « de grands avantages pour tous et nécessite une plus grande et meilleure coordination des infrastructures ». Là, l’Espagne veut être un protagoniste et la vice-présidente a rappelé qu’ »elle a toujours montré sa disponibilité et exigé une plus grande interconnexion », d’autant plus dans une crise qui, dit-elle, « montre les avantages d’avoir plus d’intégration européenne ».

    Actuellement, seuls deux gazoducs passent du sol espagnol à l’autre côté des Pyrénées et totalisent une capacité d’à peine 8 000 millions de mètres cubes par an, quand Nord Stream 2, le projet raté proposé pour exporter du gaz de la Russie vers l’Allemagne, peut transporter quelque 55 000 millions de mètres cubes.

    Révision à la hausse des prix du pétrole
    D’autre part, les prix élevés du gaz dans le sillage de la crise d’approvisionnement russe entraînent un virage « vertigineux » vers l’utilisation du pétrole pour la production d’électricité, incitant l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à revoir à la hausse ses prévisions de consommation mondiale. L’augmentation de l’offre de pétrole et les inquiétudes croissantes concernant une détérioration des perspectives économiques ont fait chuter les prix d’environ 30 dollars le baril par rapport aux sommets de juin.

    Cependant, l’agence s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole augmente de 2,1 millions de barils par jour en 2022, ce qui représente une augmentation de 380 000 barils par jour par rapport à la projection précédente. « Avec plusieurs régions connaissant des vagues de chaleur torrides, les dernières données confirment une augmentation de la consommation de pétrole dans la production d’électricité, en particulier en Europe et au Moyen-Orient, mais aussi dans toute l’Asie », a-t-il noté.

    20minutos.es, 11/08/2022

    #Espagne #Algérie #Russie #Gaz #UE

  • CAF : Argelia ataca al artículo conspiratorio contra la RASD

    CAF, FAF, Argelia, RASD, Sahara Occidental, Marruecos, Confederación Africana de Fútbol,

    Djahid Zefizef fue autor de una destacada intervención durante los trabajos del congreso de la Confederación Africana de Fútbol que tuvo lugar en la ciudad de Arusha, Tanzania, este miércoles 10 de agosto.

    El presidente de la Federación Argelina de Fútbol (FAF) pidió, durante la 44ª sesión de la asamblea general ordinaria de la CAF, que se modifique el artículo 4 de los estatutos para permitir que la RASD esté representada como país y así poder tener un equipo de fútbol.

    El nuevo presidente de la FAF denunció enérgicamente este artículo 4 que estipula que solo los países reconocidos por las Naciones Unidas pueden pretender participar como país miembro de CAF y tener un equipo de fútbol.

    En su discurso, el nuevo presidente de la FAF indicó que la decisión del comité ejecutivo de la CAF es una violación pura y simple de las resoluciones del organismo confederal que impugna cualquier injerencia de la política en el deporte de conformidad con el artículo 4 de los Estatutos de la CAF.

    De hecho, durante la asamblea general de CAF celebrada en marzo de 2021 en Rabat, Marruecos, los miembros de la AG votaron como recordatorio una enmienda estatutaria relativa a las condiciones de admisión a CAF, cerrando así furtivamente la puerta al Sáhara Occidental el derecho a convertirse en un miembro.

    Una resolución que causó mucho ruido en su momento. Algunos partidos incluso habían acusado al entonces presidente de la FAF, Kheireddine Zetchi, de haber votado a favor de esta enmienda estatutaria. Lo que el interesado había refutado entonces, pero su laxitud le había valido muchas críticas.
    Claramente, Djahid Zefizef está teniendo éxito donde fracasó Ziyech.

    #RASD #Sahara_Occidental #CAF #FAF #Ziyech

  • Mali : 42 soldats tués à Tessit

    Mali : 42 soldats tués à Tessit

    Mali, Tessit, terrorisme,

    L’attaque, survenue dimanche à Tessit (Ansongo, région de Gao), dans le nord du Mali près de la frontière nigérienne, a fait 42 morts et 22 blessés dans les rangs des Forces armées maliennes (FAMa), selon un nouveau bilan publié mercredi par le gouvernement malien.

    Un précédant bilan provisoire publié lundi par la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), avait fait état de la mort de 17 soldats, quatre civils et sept terroristes.

    Selon le communiqué, relayé par des médias, le gouvernement malien a déploré «une attaque complexe et coordonnée» au cours de laquelle l’armée a «neutralisé 37 terroristes».

    #Mali #Tessit

  • Resolución de los abogados de NY sobre el Sáhara

    Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, autodeterminación,

    Sección de Derecho Internacional del Colegio de Abogados de Nueva York – Centro de Derechos Humanos
    Informe a la cámara de delegados
    Resolución
    Resuelve
    . La American Bar Association insta al Presidente de los Estados Unidos a que apoye el derecho del pueblo del Sáhara Occidental a la autodeterminación en virtud de los principios de la Resolución de la Asamblea General de las Naciones Unidas A/RES/1514 8XV), la Carta de las Naciones Unidas y el derecho internacional mediante

    1. Rescindir la « Proclamación sobre el reconocimiento de la soberanía del Reino de Marruecos sobre el Sáhara Occidental » emitida por el presidente Donald Trump el 10 de diciembre de 2020, y retirar el reconocimiento del gobierno de los Estados Unidos a la soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental.
    2. Instar a Marruecos, a través de todos los canales diplomáticos disponibles, a conceder al pueblo del Sahara Occidental la autodeterminación y a adherirse a los principios del derecho internacional mediante:

    (a) permitiendo al pueblo del Sáhara Occidental elegir libremente si quiere establecer un estado independiente o aceptar la incorporación dentro de Marruecos;

    (b) permitiendo al pueblo del Sahara Occidental expresar libremente su apoyo a la independencia o a un referéndum para determinar el estatus del territorio;

    (c) afirmando el derecho del pueblo del Sáhara Occidental al disfrute de sus recursos naturales y su derecho a disponer de esos recursos en su mejor interés, como se afirma en la Resolución A/RES/61/123 de la Asamblea General de la ONU; y
    (d) utilizar los recursos del territorio del Sáhara Occidental sólo con el permiso del pueblo del Sáhara Occidental y si dicho uso beneficia principalmente a dicho pueblo, como exigen los principios de derecho internacional aplicables.

    SE RESUELVE, además, que la American Bar Association insta a los miembros del Congreso a adoptar políticas y medidas que sean coherentes con los principios del derecho internacional

    (a) garantizando que cualquier ayuda humanitaria o militar a Marruecos incluida en los créditos u otros proyectos de ley aprobados por el Congreso esté condicionada a la eliminación por parte de Marruecos de 34 las restricciones a la libertad de expresión o de movimiento del pueblo del Sáhara Occidental, su disposición a permitir el libre acceso de los periodistas al Sáhara Occidental, y su disposición a 36 aceptar una solución que incluya la opción de la independencia del territorio; y

    (b) aprobar una legislación en el Congreso que garantice que todas las importaciones procedentes del Sáhara Occidental, así como los negocios entre entidades de Estados Unidos y el Sáhara Occidental, cumplan con los principios del derecho internacional relativos a la utilización de los recursos de los territorios no autónomos; y

    SE RESUELVE, que la American Bar Association insta al Presidente de los Estados Unidos a que el Embajador de los Estados Unidos ante las Naciones Unidas apoye en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas la ampliación del mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental (MINURSO) para vigilar las violaciones de los derechos humanos tanto en el Sáhara Occidental como en los campamentos del Polisario y a que presente una resolución en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas a tal efecto.

  • La Asociación de Abogados de Nueva York sobre el Sáhara

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, referéndum, autodeterminación,

    INFORME

    Introducción
    En 1963, el Sáhara Español1 , ahora conocido como Sáhara Occidental, fue incluido en la lista de la ONU de Territorios No Autónomos cuyo pueblo tenía derecho a la autodeterminación en virtud de la política de las Naciones Unidas relativa a la descolonización de los territorios en manos de los gobiernos occidentales.2 En 1974, España accedió a permitir a los saharauis un referéndum en el que podrían elegir la independencia u otro estatus.

    Sin embargo, antes de que el referéndum pudiera celebrarse, Marruecos y Mauritania interpusieron reclamaciones de soberanía sobre el territorio basadas en supuestos vínculos entre el territorio y sus gobernantes en la época precolonial y, en 1974, convencieron a las Naciones Unidas para que España pospusiera el referéndum a fin de que sus reclamaciones fueran resueltas por la Corte Internacional de Justicia (CIJ). La ONU aceptó, pero envió una Misión para conocer los deseos del pueblo. En 1975 esta Misión emitió un informe en el que se indicaba que la inmensa mayoría del pueblo deseaba la independencia y no la integración en otro Estado. 3 Poco después, la CIJ emitió una Opinión Consultiva en la que rechazaba las reclamaciones tanto de Marruecos como de Mauritania y confirmaba el derecho del pueblo del territorio a la autodeterminación.4 A pesar de esta sentencia, el rey de Marruecos amenazó con enviar a miles de civiles marroquíes al territorio para reclamarlo a menos que España accediera a retirarse.5

    Ante esta amenaza, España se retiró del territorio y, en 1975, tanto Marruecos como Mauritania enviaron tropas para ocuparlo.6 Aproximadamente la mitad de los habitantes huyeron entonces de las ciudades.7 Sin embargo, tras ser bombardeados por la aviación marroquí, se les ofreció asilo en Argelia.8 A día de hoy, ellos y sus descendientes permanecen en campos de refugiados en el desierto, en un lugar llamado Tinduf. La ocupación también desencadenó una guerra con el Polisario, un movimiento independentista saharaui.

    Mauritania se retiró del territorio en 1979, pero los combates entre el Polisario y Marruecos no terminaron hasta 1991, cuando Marruecos accedió a permitir a las Naciones Unidas la celebración de un referéndum en el que los saharauis pudieran elegir si el Sáhara Occidental sería un Estado independiente o parte de Marruecos, y se declaró un alto el fuego. Este acuerdo se denominó Plan de Arreglo.

    Las partes aceptaron el Plan en principio en 1988,9 y el 18 de junio de 1990, el Secretario General emitió un informe 10 en el que se esbozaban más detalles. 11 Durante todo este periodo, el Sáhara Occidental siguió figurando en la lista de Naciones Unidas de territorios no autónomos cuyo pueblo tiene derecho a la autodeterminación, y sigue figurando en esa lista en la actualidad.12

    Tras el alto el fuego, la realización del referéndum se puso bajo la égida del Consejo de Seguridad de la ONU y se creó una misión de mantenimiento de la paz de la ONU llamada MINURSO para llevarlo a cabo. En 1999, la ONU publicó una lista de personas que podían participar en el referéndum según los criterios y procedimientos acordados por las partes. Sin embargo, Marruecos se retiró posteriormente del proceso de referéndum cuando vio que la lista no le favorecía y que no podía volver a litigar las determinaciones de elegibilidad a través del proceso de apelación.13

    En lugar de presionar a Marruecos para que siguiera adelante con el Plan de Arreglo, el Consejo de Seguridad adoptó en 2000 una resolución en la que pedía una « solución política » mutuamente aceptable.14 En 2001, Marruecos sugirió que podría conceder a los habitantes del Sáhara Occidental algún tipo de autonomía dentro del Estado de Marruecos. James Baker III, que era el Representante Personal del Secretario General de la ONU en ese momento, incorporó esta idea en varias propuestas, la última de las cuales fue el « Plan de Paz », según el cual el Sáhara Occidental disfrutaría de un periodo de autonomía tras el cual se celebraría un referéndum en el que los votantes con derecho a voto podrían elegir entre incorporarse a Marruecos o establecer un Estado independiente. En mayo de 2003, el Secretario General anunció públicamente su apoyo al « Plan de Paz » de Baker15 , y el 31 de julio de 2003, el Consejo de Seguridad votó por unanimidad para « apoyar firmemente » lo que describió como « una solución política óptima sobre la base de un acuerdo entre las dos partes « 16 .

    Sin embargo, Marruecos rechazó ese plan.17 En abril de 2004, el Secretario General confirmó que « Marruecos no acepta el Plan de Arreglo al que había accedido durante muchos años… y ahora tampoco acepta elementos esenciales del Plan de Paz (de Baker). No acepta más que las negociaciones sobre la autonomía del Sáhara Occidental « en el marco de la soberanía marroquí » ».18

    Desde entonces, el Consejo de Seguridad ha instado a las partes a negociar una solución política que, no obstante, permita al pueblo del territorio ejercer su derecho a la autodeterminación.19 Sin embargo, Marruecos ha insistido en que su propuesta de autonomía es la única opción para el Sáhara Occidental,20 y ha descrito el territorio en documentos oficiales y en la legislación como su « Provincia del Sur ». 21

    Marruecos también ha animado a un gran número de marroquíes a establecerse en el territorio, de modo que hoy en día superan ampliamente en número a los saharauis nativos. Este esfuerzo se intensificó tras el alto el fuego de 1991, y hoy en día se estima que de los aproximadamente 500.000 residentes del Sáhara Occidental, sólo el 25% son saharauis nativos.22

    Las tensiones han aumentado entre los saharauis, especialmente entre los jóvenes saharauis, que se han enfadado cada vez más por la negación de sus derechos por parte de Marruecos y la incapacidad de la comunidad internacional para apoyar sus derechos.

    El 13 de noviembre de 2020, Marruecos desalojó a los civiles saharauis que habían bloqueado una carretera marroquí que conecta el Sáhara Occidental con Mauritania a través de una zona de seguridad. El Polisario consideró que la carretera y el desalojo eran una violación del alto el fuego de 1991 y declaró el fin del acuerdo. 23

    A menos que se tomen medidas de inmediato para abordar la situación, existe la posibilidad de que estalle una guerra a gran escala. Recientemente se ha nombrado un nuevo representante especial del Secretario General de la ONU, que ha vuelto a convocar las conversaciones entre las partes, pero no hay indicios de que se produzcan avances en las mismas.

    1 El Sáhara Occidental, conocido como Sáhara Español cuando era una colonia de España, es un territorio no más grande que el estado de Colorado, situado entre Marruecos al norte, Mauritania al sur y Argelia al este. Es mayoritariamente desértico y el hogar ancestral de un pueblo nómada llamado saharaui.

    2 Resolución 1514 (XV) de la Asamblea General, 14 de diciembre de 1960.

    3 El informe de esta Misión se titula « Informe del Comité Especial encargado de examinar la situación con respecto a la aplicación de la Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales », UN Doc. A/100023/Add.5, Anexo, en 26 (1975). (« Informe de la Misión de la ONU »)

    4 Opinión consultiva sobre el Sahara Occidental (1975), ICJ Rep. 12 (« Caso del Sahara Occidental »). En palabras del Tribunal « La conclusión del Tribunal es que el material y la información que se le han presentado no establecen ningún vínculo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental y el Reino de Marruecos… ». Por lo tanto, el Tribunal no ha encontrado vínculos de tal naturaleza que puedan afectar a la aplicación de la Resolución 1514 (XV) en la descolonización del Sáhara Occidental, y, en particular, del principio de autodeterminación a través de la expresión libre y genuina de la voluntad de los pueblos del Territorio… ». (en 162) La respuesta del Tribunal a la demanda de Mauritania fue esencialmente la misma (en 49).

    5 Dos días después del dictamen del Tribunal, el Rey anunció que habría una marcha masiva de 350.000 civiles de Marruecos hacia el Sáhara Occidental, más tarde llamada la « Marcha Verde », para conseguir el reconocimiento de la soberanía de Marruecos. Carta del Representante Permanente de Marruecos ante la ONU dirigida al Presidente del Consejo de Seguridad, 18 de octubre de 1975. Doc. S/11852 (1975). Estaba claro que el objetivo final de la marcha era presionar a España para que negociara con Marruecos y Mauritania antes de que la Asamblea General pudiera celebrar el referéndum. Véase, R. Vance, Jr., Recognition as an Affirmative Step in the Decolonization Process: The Case of Western Sahara, 7 Yale J. World Pub. Ord. 45, 50 (19 80) « Vance »).

    6 El 14 de noviembre, los gobiernos de Marruecos, Mauritania y España emitieron un comunicado conjunto en el que notificaban al mundo ciertos acuerdos, posteriormente denominados « Acuerdos de Madrid », alcanzados como resultado de las negociaciones sobre la cuestión del Sáhara Occidental. Declaración de Principios sobre el Sáhara Occidental de España, Marruecos y Mauritania, Anexo II del Doc. S/11880, 19 de noviembre de 1987, en Documentos Oficiales del Consejo de Seguridad, 30º año, Suplemento de octubre, noviembre y diciembre de 1975, en 41.

    7 Un informe de febrero de 1976 de la Federación Internacional de Derechos Humanos señalaba que los soldados « masacraron a cientos y tal vez miles de saharauis, incluidos niños y ancianos que se negaron a reconocer públicamente al rey de Marruecos » y que para esa fecha el 80% de los habitantes de El Aaiún se habían marchado.

    8 T. Hodges, WESTERN SAHARA: THE ROOTS OF A DESERT WAR (Lawrence Hill & Co. 1983)(« Hodges ») en 232. Cuando más tarde fueron ametrallados por la aviación marroquí, matando o hiriendo a muchos de ellos, Boumedienne, el presidente de Argelia, les permitió establecer campamentos en Tinduf, Hodges en 233. 8 Hodges en 233.

    9 El 11 de agosto de 1988, el Secretario General de la ONU y un representante del Presidente de la Organización de la Unidad Africana (OUA), ahora Unión Africana (UA), presentaron a ambas partes un esbozo de plan, que fue aceptado por ambas partes el 30 de agosto de 1988.

    10 S/21360/1990 (18 de junio de 1990).

    11 Id, en 5. Este informe confirmaba su acuerdo de que el futuro del territorio se determinaría mediante un referéndum realizado bajo los auspicios de las Naciones Unidas y la Organización de la Unidad Africana (ahora Unión Africana) en el que se permitiría a la población autóctona, definida como « todos los saharauis incluidos en el censo español de 1974 de dieciocho años de edad o más », votar entre la independencia y la integración con Marruecos. Los términos del Plan se perfilaron aún más en el siguiente informe del Secretario General, S/22464/1991 (19 de abril de 1991), confirmando de nuevo estos detalles. Sin embargo, tras la presión ejercida por Marruecos, el Secretario General propuso ampliar los criterios de elegibilidad de los votantes para incluir a ciertos saharauis que no figuraban en el censo español de 1974, criterios que finalmente fueron aceptados por las partes.

    12 Para un reconocimiento reciente de que el Sáhara Occidental sigue siendo un territorio no autónomo, véase la 4ª reunión del Comité Especial de Descolonización (AM), GA/COL/3159, 6 de junio de 2007, párrs. 6 y 8.

    13 S. Zunes & J. Mundy, WESTERN SAHARA: WAR, NATIONALISM, AND CONFLICT IRRESOLUTION, (Syracuse U. Press, 2010) (« Zunes & Mundy ») pps. 211 et seq; también UN Doc. S/1999/1219, par. 9.

    14 S/Res/2000/1309 (25 de julio de 2000); S/RES/2000/1324 (30 de octubre de 2000). No obstante, el Consejo de Seguridad hizo hincapié en que cualquier solución política tendría que producirse « en el contexto de acuerdos compatibles con los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas » e indicó su disposición a considerar « 

    14 S/Res/2000/1309 (25 de julio de 2000); S/RES/2000/1324 (30 de octubre de 2000). No obstante, el Consejo de Seguridad hizo hincapié en que cualquier solución política tendría que producirse « en el contexto de acuerdos compatibles con los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas » e indicó su disposición a considerar « cualquier enfoque que prevea la autodeterminación ». S/RES./1429 (30 de julio de 2002).

    15 S/2003/565 (23 de mayo de 2003).

    16 Comunicado de prensa SC/7833, 31 de julio de 2003.

    17 Como comentó el Secretario General en su momento « Es difícil prever una solución política que… prevea la autodeterminación pero que, sin embargo, excluya la posibilidad de la independencia como una de las diversas cuestiones de la votación. Esto es particularmente difícil de prever dado… el compromiso declarado de Marruecos con el plan de arreglo… durante tantos años ». . durante tantos años »; S/2002/565 en 10.

    18 Informe del Secretario General sobre la situación relativa al Sáhara Occidental, UN Doc. S/2004/325. A mediados de 2007, Marruecos presentó una propuesta formal de autonomía a la ONU.

    19 El Consejo de Seguridad adoptó la Resolución 1754, en la que pedía a las partes que: « [entablaran] negociaciones sin condiciones previas y de buena fe, teniendo en cuenta los acontecimientos de los últimos meses, con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la autodeterminación del Sáhara Occidental ». S/RES/1754, 30 de abril de 2007

    20 En un discurso de conmemoración del Día del Trono, el Rey proclamó: Marruecos tiene claras sus convicciones fundamentales: la vía para lograr el deseado arreglo no puede ser otra que la plena soberanía marroquí y en el marco de la iniciativa de autonomía ». Véase, Discurso del Rey Mohammed VI en el Día del Trono, 29 de julio de 2019.

    21 En todos los documentos oficiales y la legislación, el Sáhara Occidental aparece como la « Provincia del Sur » de Marruecos. Véase, por ejemplo, el artículo 21 de la « Ley de Hidrocarburos » marroquí. En un discurso a la nación el 6 de noviembre de 2014, el 39º aniversario de la Marcha Verde, citado en moroccoworldnews.com, el Rey de Marruecos expuso claramente su posición: « Decimos ‘No’ al intento de cambiar la naturaleza de este conflicto regional y presentarlo como una cuestión de descolonización. Marruecos está en su Sáhara [sic] y nunca fue una potencia ocupante o una potencia administrativa. De hecho, ejerce su soberanía sobre su territorio ».

    22 Informe del Departamento de Estado de los Estados Unidos, « Human Rights Practices in Western Sahara », 2015, en 2.

    23 Informe de Human Right Watch: « Sáhara Occidental: Morocco Cracks Down on Activists », 18 de diciembre de 2020.

    Fuente

    #Sahara_Occidental #FrentePolisario #Marruecos #ONU #MINURSO

  • Racisme anti-Noirs au Maroc

    Racisme anti-Noirs au Maroc

    Maroc, immigration, racisme, subsahariens,

    C’est sur l’un des aspects sociaux du Maroc les plus sombres, que vient de se pencher le journal Le Monde, dans sa version « Afrique », en publiant un reportage sur le calvaire des femmes subsahariennes venues chercher une vie meilleure dans ce pays. Celui-ci a publié des témoignages de femmes venues d’Afrique de l’Ouest, qui s’installent dans le pays pour devenir travailleuses domestiques. Elles se retrouvent bien trop souvent exploitées et maltraitées. Une forme d’esclavage moderne dénoncée par de nombreuses associations.

    Ce n’est pas la première fois que cette situation est publiquement dénoncée ; En effet, des signalements ont été émis par les correspondants de plusieurs médias et des diplomates de pays africains, concernant le sort des femmes venues de régions subsahariennes, et qui se font recruter comme domestiques.

    «On leur fait miroiter une vie meilleure. Evidemment ce ne sont que de fausses promesses », affirme Franck Iyanga , secrétaire général de l’Organisation démocratique des travailleurs immigrés au Maroc ( ODTI ) , le seul syndicat représentant ces employés étrangers, et qui voit, chaque jour, affluer des dizaines de cas de femmes lui demandant de l’aide pour rentrer au pays, après le constat amer, qu’elle se sont faites exploiter, et qu’il n’y a aucune possibilité de recours pour faire valoir leurs droits.

    «On leur dit vous allez travailler, il y’a des sénégalaises, ivoiriennes et camerounaises qui sont prises en main dès leur sortie de l’aéroport pour être immédiatement emmenées sur leur lieu de travail, et là, elles subissent toutes sortes de brimades et d’humiliations » a-t-il dit précisant que « C’est systématique dés le départ, elles sont séquestrées, leur passeport confisqué, et doivent travailler plus de 16 heures par jour. Bien sûr, la rémunération est loin d’être celle qui a été promise, et elles ont souvent des mois de salaires impayés ».

    Des abus sexuels de la part d’employeurs sont également quotidiennement signalés. « Si elles refusent, elles sont soit licenciées, soit on leur colle une affaire de vol sur le dos, et là, leur situation est pire », explique-t-il.

    Et ce n’est pas tout. En effet, même les domestiques locales ne sont pas mieux loties. Selon l’association marocaine contre le travail des enfants INSAF, elles sont entre 160 mille à 180 mille filles de moins de 15 ans venues de la campagne, qui sont exploitées en maison, donc en situation de travail domestique dans les grandes villes du pays, et subissant le même sort que les femmes subsahariennes.

    « C’est trop dur, il faut avoir le cœur solide, Toute cette vie manque d’humanité »

    En tout cas, la majorité des femmes arrivées dans le royaume chérifien, sont passées par des circuits de trafiquants. Parfois par des réseaux parallèles, familiaux ou amicaux, fonctionnant par bouche-à-oreille. Certaines, encore, viennent d’elles-mêmes. Faute de papiers en règle, elles sont exploitées, maltraitées, sans pouvoir se défendre. Un «esclavage moderne» que dénoncent de nombreuses associations de défense des droits humains au Maroc, qui déplorent le fait qu’il est impossible de connaître leur nombre – puisque leur travail s’exerce principalement de manière informelle.

    « Un peu plus de 5 000 travailleuses sont déclarées à ce jour, sur une population que nous estimons à 1 million » , a indiqué Nadia Soubate , membre de la Confédération démocratique du travail ( CDT ) , qui a participé à une étude publiée fin 2021 sur « l’emploi domestique au Maroc » . et qui précise que la situation est compliquée pour ces femmes. « C’est trop dur, il faut avoir le cœur solide. Toute cette vie manque d’humanité. »

    Pour Mamadou Bhoye Diallo , du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM ) , « c’est d’autant plus inhumain que la personne peut travailler jusqu’à un an sans salaire pour rembourser l’employeur ou l’agence. Et au bout, il arrive qu’elle ne perçoive toujours rien si l’agence décide de verser directement l’argent à sa famille dans le pays » .

    Sans papiers ni repères, elles se retrouvent dès lors « prises en otage » et «n’ont d’autre choix que de rester à la merci de leurs employeurs », renchérit Patrick Kit Bogmis , de l’Association Lumière sur l’émigration au Maroc ( Alecma ) , basée à Rabat . Celle-ci a publié un rapport accablant sur le travail des domestiques subsahariennes, relevant une longue liste de violations des droits fondamentaux, avec toute une série de rapports sur la situation d’esclavage, où les patrons se comportent en « maîtres » en imposant des pratiques d’exploitation, de racisme, de violence et d’abus de tout genre ». Triste tableau pour un pays dont le monarque se revendique comme descendant direct de la lignée du prophète Mohamed (QSSSL), et dont la protection des droits de l’Homme et l’un des principes fondamentaux de la religion musulmane.

    Amira Mey

    Fil d’Algérie, 10/08/2022

    #Maroc #Immigration #Subsahariens #Racisme

  • Blinken au Rwanda: Tensions au Congo et droits de l’homme au menu

    Blinken au Rwanda: Tensions au Congo et droits de l’homme au menu

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    KIGALI, Rwanda (AP) – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est au Rwanda, dernière étape de sa tournée de trois pays africains où il a exposé la nouvelle stratégie de Washington pour s’engager avec les nations d’Afrique subsaharienne en tant que « partenaires égaux ».

    M. Blinken arrive au Rwanda à un moment particulièrement difficile pour la région des Grands Lacs, la petite nation d’Afrique centrale étant en désaccord avec son grand voisin, le Congo, en raison d’allégations selon lesquelles les deux gouvernements soutiendraient des rebelles opposés l’un à l’autre.

    Lors d’une réunion jeudi avec le président rwandais Paul Kagame, M. Blinken devrait discuter des efforts à déployer pour apaiser les tensions. Le Rwanda rejette un nouveau rapport d’experts des Nations unies affirmant disposer de « preuves solides » que des membres des forces armées rwandaises mènent des opérations dans l’est du Congo pour soutenir le groupe rebelle M23.

    M. Blinken a déclaré que les rapports faisant état du soutien du Rwanda au M23 semblaient « crédibles ». Après avoir rencontré les autorités congolaises mardi, il a déclaré que les États-Unis soutiendraient les efforts menés par l’Afrique pour mettre fin aux combats.

    Les autorités rwandaises accusent à leur tour le Congo de donner refuge à des combattants de l’ethnie hutue qui ont joué un rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, qui a tué des Tutsis et des Hutus modérés. Il existe depuis longtemps des tensions entre les pays. À la fin des années 1990, le Rwanda a envoyé à deux reprises ses forces dans les profondeurs du Congo, s’alliant au chef rebelle Laurent Kabila pour déposer le dictateur Mobutu Sese Seko, qui a longtemps régné sur le pays.

    Le Rwanda et le Congo nient tous deux les accusations de soutien à des groupes rebelles, et les autorités rwandaises ont rejeté le dernier rapport des experts de l’ONU, le qualifiant de démarche visant à « détourner l’attention des vrais problèmes ». Le Rwanda affirme également que ses besoins en matière de sécurité ne peuvent être satisfaits tant que des fugitifs armés du génocide continuent d’opérer à partir du territoire congolais.

    Une rencontre entre Kagame et le président congolais Felix Tshisekedi en Angola le 6 juillet a donné lieu à une déclaration appelant à un retour à des relations diplomatiques normales, à une cessation des hostilités et au « retrait immédiat et inconditionnel » du M23 de ses positions dans l’est du Congo.

    Mais le M23, qui comprend principalement des membres de l’ethnie tutsie du Congo, continue de tenir ses positions près de la frontière avec l’Ouganda, maintenant les projecteurs sur le Rwanda.

    Dans une lettre adressée à M. Blinken le mois dernier, le président de la commission des relations extérieures du Sénat américain a demandé une révision complète de la politique américaine à l’égard du Rwanda et a fait part de son inquiétude quant au fait que le soutien de Washington au Rwanda, largement décrit par les groupes de défense des droits de l’homme comme autoritaire et répressif, n’est pas conforme aux valeurs américaines.

    Le département d’État a déclaré que M. Blinken soulèvera également au Rwanda des questions relatives à la démocratie et aux droits de l’homme, notamment la répression transnationale et l’espace limité pour l’opposition.

    Paul Rusesabagina, un résident permanent des États-Unis qui est emprisonné au Rwanda après sa condamnation l’année dernière pour des accusations liées au terrorisme, est également à l’ordre du jour. Rusesabagina, qui est devenu célèbre grâce au film « Hôtel Rwanda » pour avoir hébergé des Tutsis pendant le génocide, a reçu la médaille présidentielle américaine de la liberté.

    Dans une déclaration précédant la visite de M. Blinken, le gouvernement rwandais a déclaré qu’il « se réjouit de participer à un échange de vues approfondi sur la gouvernance et les droits de l’homme, comme cela a toujours été le cas dans les relations bilatérales entre le Rwanda et les États-Unis ». Il a reconnu que les discussions porteraient sur la situation de Rusesabagina.

    Lors de ce voyage, M. Blinken s’est également rendu en Afrique du Sud, où il a décrit une stratégie « ancrée dans la reconnaissance que l’Afrique subsaharienne est une force géopolitique majeure. »

    AP

    #Etats_Unis #Blinken #Rwanda #Congo #RDC #M23

  • Allemagne : Scholz dans l’oeil du cyclone pour fraude

    Allemagne : Scholz dans l’oeil du cyclone pour fraude

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    Allemagne : La pression s’accroît sur Scholz en raison de ses liens avec le fraudeur.

    BERLIN (AP) – Le principal parti d’opposition allemand a demandé au chancelier Olaf Scholz d’expliquer son rôle dans une fraude fiscale à grande échelle alors qu’il était maire de Hambourg.

    Scholz a été poursuivi par des questions sur les réunions qu’il a eues avec la banque privée M.M. Warburg en 2016 et 2017. Les autorités hambourgeoises ont ensuite renoncé à demander à la banque de rembourser des millions d’euros de remboursements d’impôts qu’elle avait réclamés à tort pour des transactions d’actions.

    Des dizaines de banquiers font l’objet d’une enquête en lien avec des transactions d’actions dites cum-ex qui auraient coûté des milliards à l’État allemand.

    M. Scholz a nié tout acte répréhensible et a affirmé ne pas se souvenir des détails de ses réunions avec M. Warburg. Mais Thorsten Frei, un législateur de premier plan du parti chrétien-démocrate de centre-droit, a déclaré que les récentes révélations concernant la découverte de 200 000 euros en espèces dans un coffre-fort appartenant à un proche associé de Scholz soulèvent de nouvelles questions sur l’affaire cum-ex.

    « Olaf Scholz doit s’expliquer », a déclaré M. Frei dans une interview publiée jeudi par le groupe de médias allemand RND.

    Le chancelier tiendra jeudi à Berlin sa première conférence de presse annuelle d’été, au cours de laquelle la question devrait occuper une place importante.

    Scholz, qui a été ministre des Finances sous Angela Merkel de 2018 à 2021 et est devenu chancelier en décembre dernier, devra également faire face à des questions sur le soutien de l’Allemagne à l’Ukraine, les efforts de son gouvernement pour lutter contre l’inflation et une crise énergétique imminente et la pandémie de coronavirus.

    AP

  • Rien n’arrête le flux de migrants vers les îles Canaries

    Rien n’arrête le flux de migrants vers les îles Canaries

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    -Les îles Canaries, une route migratoire de plus en plus populaire
    -Les Africains qui arrivent se souviennent des horreurs de leur voyage en mer.
    -Le nombre de migrants augmente alors que la guerre en Ukraine aggrave la faim dans le monde.

    GRAN CANARIA, 11 août (Reuters) – Dans un cimetière de bateaux abandonnés, Mohamed Fane ramasse un franc ouest-africain sur le sol et frémit au souvenir traumatisant de son voyage du Sénégal aux îles Canaries.

    Après un voyage terrestre ardu et des mois d’attente, des passeurs ont fait monter ce charpentier de 33 ans avec deux douzaines d’autres personnes sur un bateau en bois fragile qui devait partir de la ville marocaine de Dakhla, mais qui est tombé en panne de carburant loin de l’archipel espagnol.

    Un homme affamé et assoiffé est mort à bord, tandis qu’un bateau de sauvetage espagnol a sauvé les autres. Fane, qui a à peine mangé pendant trois jours en mer et a utilisé sa bouteille d’eau pour renflouer le bateau qui fuyait, a pleuré comme jamais lorsqu’il a atteint Gran Canaria.

    « C’est la chose la plus difficile qui me soit arrivée, je ne le referai jamais », a-t-il déclaré.

    Ces expériences horribles sont monnaie courante sur l’une des routes les plus fréquentées et les plus périlleuses vers l’Europe pour les Africains qui fuient la pauvreté, les conflits et la faim, accentués par la pandémie de COVID-19 et les répercussions de la guerre en Ukraine.

    Selon les données gouvernementales, deux tiers des migrants africains entrant en Espagne passent désormais par les Canaries. Quelque 9 589 d’entre eux y sont arrivés jusqu’à présent en 2022, soit une augmentation de 27 % par rapport à la même période l’année dernière.

    Sur une carte, les sept îles ne sont que des points d’épingle dans le vaste Atlantique au large de l’Afrique de l’Ouest. Les pêcheurs guident des bateaux précaires équipés de moteurs souvent inadaptés. Beaucoup se perdent ou coulent.

    Au moins 1000 personnes sont mortes dans ces eaux depuis le début de l’année, selon l’organisation caritative Walking Borders. Les dizaines de milliers de touristes européens qui affluent aux Canaries ne sont guère conscients des tragédies qui se déroulent si près de leurs vacances.

    « Il y a de la panique parmi les gens en Afrique après la pandémie, la guerre en Ukraine et l’inflation, car ils sont très dépendants de la nourriture venant de l’extérieur », a déclaré Sukeina Ndiaye, un responsable d’un réseau de soutien aux migrants sur l’île de Tenerife.

    « Je crains que beaucoup d’autres ne prennent le risque ».

    Désespoir en mer

    Un autre qui l’a fait est le pêcheur Elhadji Diouf : il a pris un bateau avec 67 autres personnes du sud du Sénégal qui a atterri sur une plage de Tenerife six jours plus tard. Il a déclaré qu’il honorait le souhait de son père, qui souhaitait que sa famille échappe à la pauvreté causée par des prises toujours plus maigres dues à la pêche industrielle.

    Parfois, dit-il, les migrants perdent la tête après des voyages épuisants depuis l’Afrique intérieure, puis des journées de chaleur torride en pleine mer. « Certains n’en peuvent plus et sautent dans la mer. Le bateau ne peut pas tourner, ou s’arrêter, pour éviter de chavirer, il est donc impossible de les secourir. »

    La déshydratation, le mal de mer et l’hypothermie sont courants.

    Pourtant, la route courte qui traverse le détroit de Gibraltar et les autres voies d’accès au sud de l’Europe par la Méditerranée étant mieux surveillées, les îles Canaries sont un choix de plus en plus populaire pour les migrants désespérés, malgré les dangers.

    Le Maroc a endigué son flux dans le cadre d’un accord avec l’Espagne, mais de nombreux migrants viennent encore du Mali, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Nigeria, selon les militants.

    Dans un rapport publié cette semaine sur la route migratoire en plein essor des îles Canaries, les Nations unies ont indiqué que 150 conducteurs de bateaux avaient été arrêtés l’année dernière, mais que les gangs criminels qui les soutiennent sur la côte africaine étaient rarement visés.

    De nombreux décès passent inaperçus, ajoute le rapport, soulignant que les bateaux empruntent souvent des itinéraires détournés pour éviter les zones de recherche et de sauvetage et les réseaux de téléphonie mobile, mais qu’ils peuvent ensuite être pris dans de forts courants qui les entraînent vers les Caraïbes.

    Les chiffres pourraient augmenter avec des eaux plus calmes à partir de septembre.

    « Personne ne peut les arrêter », se dit Fane sur l’île de Gran Canaria, où des bateaux de migrants colorés et abandonnés contiennent des chaussures délabrées, des boîtes de sardines, des bouteilles en plastique et un gilet de sauvetage.

    « Je perds espoir dans mon continent, l’Afrique. Ce qui se passe vous oblige à partir (…) J’ai entendu certaines personnes dire qu’arriver ici presque mort est mieux que de rester en Afrique. »

    Le même jour, les services de secours espagnols recherchaient un bateau perdu en mer au large de la Mauritanie avec 100 personnes signalées à bord. Quelques jours plus tard, un autre bateau a été secouru avec 61 personnes près de l’île : un garçon de 19 ans a été retrouvé mort à bord.

    Reuters

    #Espagne #Maroc #Immigration #Iles_Canaries

  • Russie: Nouvelle unité pour combattre en Ukraine

    Russie: Nouvelle unité pour combattre en Ukraine

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    La Russie crée une nouvelle formation de forces terrestres pour soutenir l’opération en Ukraine, selon le Royaume-Uni

    10 août (Reuters) – La Russie a « presque certainement » établi une nouvelle formation importante de forces terrestres pour soutenir ses opérations en Ukraine, a déclaré la Grande-Bretagne mardi.

    Cette unité, appelée 3e corps d’armée, est basée dans la ville de Mulino, à l’est de la capitale russe, Moscou, a déclaré le ministère britannique de la Défense dans son bulletin quotidien de renseignement sur Twitter.

    La mise à jour a également ajouté que les commandants russes continuaient à faire face à des « priorités opérationnelles concurrentes » consistant à renforcer son offensive dans l’est de la région de Donbas, ainsi qu’à renforcer sa défense contre les contre-attaques ukrainiennes dans le sud.

    Moscou qualifie l’invasion de l’Ukraine d’ »opération militaire spéciale ».

    Reuters

    #Russie #Ukraine