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  • Maroc-PE/Plan d’action à l’égard du Parlement européen/2013

    Tags : Maroc, Parlement Européen, Corruption, Qatargate, lobbying, Commission Mixte Parlementaire Maroc-UE, Agence de lobbying,

    Dans un document daté du 4 janvier 2013, l’ancien Représentant du Maroc auprès de l’UE, Menouar Alem, propose d’organise un « séminaire sur la régionalisaton avancée au Maroc ». « L’initiative a été « accueillie favorablement » par Antonio Panzeri, Président de la Délégaton Maghreb et co-Président de la Commission Mixte Parlementaire Maroc-UE et « nous a assuré de son soutien pour sa concrétisation », dit-il.

    Il rappelle « la nécessité fondamentale d’établir urgemment un groupe d’amitié Maroc-UE au sein du Parlement marocain. La création de cette instance parlementaire pourrait soutenir et renforcer une réunion de travail avec le Parlement marocain pour l’examen de cette question.

    Menouar Alem propose « la création d’une agence de lobbying ». Cela « contribuera au renforcement de l’influence du Maroc au sein des institutions de l’UE notamment le PE. Cette agence pourrait agir pour soutenir l’action diplomatico-parlementaire visant la promotion et la défense des intérêts du Maroc dans le cadre du Partenariat Maroc-UE ».

    Pour lui, « il y a lieu de réflechir sur l’opportunité d’établir une coalition parlementaire maroco-euroéenne, pouvant opérer en tant que réseau de pression composé de députés européens, d’eurodéputés, députés et conseilleurs marocains, afin de défendre les intérêts suprêmes du Royaume, à l’instar de la proposition faite par le Ministère pour l’établissement d’une alliance internationale pour le soutien des questions intéressant notre diplomatie ».

    #Maroc #Union_européenne #UE #Qatargate #Parlement_européen #Corruption #Antonio_Panzeri

  • Algérie-Mauritanie : Le Conseil des hommes d’affaires tient sa 5e session

    Tags : Algérie, Mauritanie, Foire internationale «El-Mouggar», Tindouf,

    Le Conseil des hommes d’affaires algéromauritanien a tenu, vendredi à Tindouf, sa 5e session sous l’égide du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, et du ministre mauritanien du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme, Lamrabott Ould Bennahi. La réunion du Conseil des hommes d’affaires algéro-mauritanien intervient en marge de la 11e édition de la Foire internationale «El-Mouggar» qui a ouvert ses portes vendredi.

    Dans son allocution, M. Rezig a souligné «l’importance de cette réunion tenue en marge de la Foire internationale El-Mouggar qui constitue une rencontre importante» ayant pour objectif d’être au diapason de la dynamique économique que connaissent les échanges commerciaux entre les deux pays, notamment dans leur dimension africaine, à la faveur de la Zone de libreéchange continentale africaine (ZLECAf) et des opportunités et avantages qu’offre cet accord. La Foire internationale «El Mouggar» est un carrefour des cultures et de la diversité positive des habitants de la région qui a prouvé et continue de prouver sa «place importance et centrale dans le processus de construction d’une économie qui repose sur la valorisation et la promotion des échanges commerciaux avec les pays voisins, particulièrement la Mauritanie et la République Arabe Sahraouie», a-t-il dit.

    Par ailleurs, le ministre a souligné l’importance du poste frontalier de Tindouf, le qualifiant de «porte sur le marché de l’Afrique de l’Ouest.» Pour M. Rezig, la route de Zouérate constituera «une importante artère» dans la dynamisation des échanges commerciaux bilatéraux. Le ministre a exprimé le souhait de voir «les efforts et les démarches des dirigeants de nos deux pays sanctionnés par des résultats concrets à la hauteur desbonnes relations unissant nos deux pays frères.»

    «Pour sa part, le ministre mauritanien a estimé que l’échange commercial et la coopération économique fructueuse, constituant des paris à remporter, garantissent la réalisation de l’intégration économique escomptée», soulignant le rôle du conseil des hommes d’affaires algéro-mauritanien dans ce domaine, «qui est appelé à concrétiser la coopération et l’intégration dans l’ensemble des démembrements du secteur privé», a-t-il ajouté.

    M. Ould Bennahi a affirmé l’attachement de son pays à l’instauration d’un climat favorable à l’investissement, par l’établissement d’un cadre juridique qui protège et encourage les initiatives d’investissement et la mise en place des infrastructures institutionnelles indispensables pour aplanir toutes les difficultés ainsi que le renforcement de l’échange économique et de la circulation des marchandises, notamment avec le voisinage direct.

    Le ministre mauritanien a appelé, à ce titre, les opérateurs économiques des deux pays à élargir la coopération et à créer des partenariats bilatéraux dans tous les domaines économiques, ce qui est à même de promouvoir de diversifier les échanges commerciaux et l’investissement, tout en accélérant le processus du développement des deux pays.

    De son côté, le wali de Tindouf, Mohamed Mokhbi a indiqué que cette foire se voulait «un point de départ.

    Par : RIAD EL HADI

    Le Midi Libre, 26/02/2023

    #Algérie #Mauritanie

  • Algérie-Espagne : «Rien de nouveau» sur la crise entre Alger et Madrid

    Algérie-Espagne : «Rien de nouveau» sur la crise entre Alger et Madrid

    Tags : Algérie, Espagne, Sahara Occidental, Maroc,

    Entre l’Algérie et l’Espagne, les relations diplomatiques sont toujours en mode crise, et aucun signe n’annonce le dégel sur ce registre.

    Par Feriel Nourine

    La confirmation est venue du président de la République lorsqu’il a révélé, vendredi, qu’il n’y a «rien de nouveau» sur ce dossier depuis que le gouvernement espagnol a décidé de changer sa position à l’égard du Sahara occidental et s’aligner sur la thèse de l’occupant marocain.

    Lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée vendredi soir, Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu’il n’y avait «rien de nouveau» depuis que l’Algérie a décidé de rappeler son ambassadeur à Madrid, puis de suspendre le Traité d’amitié et de bon voisinage ainsi que les relations commerciales avec l’Espagne, en guise de riposte au revirement du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, en mars 2022.

    Se disant «personnellement profondément désolé de l’état des relations» avec l’Espagne, le chef de l’Etat a rappelé que «l’’Algérie n’est pas à l’origine» de cette crise. C’est le gouvernement espagnol qui a fait un «faux pas» en faisant l’impasse sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    M. Tebboune a, cependant, tenu à préciser que dans le comportement de son gouvernement, «le peuple espagnol n’a rien à voir» et que «nous avons de très bonnes relations avec lui, et un grand respect pour le roi d’Espagne».

    La crise entre l’Algérie et l’Algérie et l’Espagne est loin d’être appréciée par les patrons d’entreprise espagnols, bien au contraire, ces derniers montent régulièrement au créneau pour dénoncer la position de Sanchez ayant provoqué un gel de relations commerciales synonyme de grosses pertes pour leurs entreprises, mais aussi pour les citoyens espagnols.

    Réouverture de l’ambassade d’Algérie à Kiev

    Lors de la même entrevue, Abdelmadjid Tebboune s’est, par ailleurs, exprimé sur les relations entre l’Algérie et l’Ukraine. A une question sur une éventuelle initiative algérienne pour le règlement de la crise ukrainienne, il a indiqué que la diplomatie algérienne est «une diplomatie silencieuse».

    A l’occasion, le Président a annoncé la réouverture, cette semaine, de l’ambassade d’Algérie à Kiev (Ukraine), fermée pour des «raisons sécuritaires», a-t-il rappelé.

    S’agissant des relations algéro-américaines, le président de la République a affirmé que les Etats-Unis qui sont «une grande puissance», savent que l’Algérie est un «pays influent» en Afrique, dans le monde arabe et en Méditerranée.

    «Que les Etats-Unis sachent que nous sommes un pays ami sans parti pris avec quiconque», a poursuivi le président de la République, rappelant que les Etats-Unis avaient soutenu l’Algérie et son peuple après l’indépendance.

    Le relations avec l’Italie étaient également inscrites sur le registre diplomatique de la rencontre entre le chef de l’Eta et les journalistes. Saluant les relations historiques liant l’Algérie à l’Italie, qui ne «plaisent pas à certains pays européens», M. Tebboune a affirmé que l’Algérie «est libre dans ses relations internationales et économiques et défend ses intérêts sans nuire aux intérêts des autres pays».

    Realpolitik

    Dans le même état d’esprit, il a affirmé que l’Algérie était «en passe de retrouver son lustre diplomatique grâce à la stabilité et à la force de l’économie». Le président de la République s’exprimait au lendemain de l’important mouvement diplomatique et consulaire qu’il a opéré. Lequel a touché 24 ambassadeurs, 15 consuls généraux et 09 consuls, a indiqué jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. «Ces nouvelles nominations visent à redynamiser l’appareil diplomatique du pays pour le mettre au diapason des exigences de l’heure en vue d’une prise en charge efficace des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger, ainsi que les intérêts de l’Algérie sur les plans bilatéral, régional et international», a ajouté la même source.

    Source

    #Algérie #Espagne #Sahara_Occidental #Maroc

  • L’Union européenne étend sa censure à RT en arabe

    Tags : Union Européenne, UE, RT, Spoutnik, censure,

    Après la censure notamment de RT France, l’UE a décidé de suspendre les licences de diffusion de RT en arabe et Spoutnik en arabe. Une restriction qui n’aura guère d’impact, selon la directrice du département de RT en arabe.

    La soif de censure de l’Union européenne semble inextinguible : dans le cadre de son dixième paquet de sanctions adopté le 24 février, visant à punir la Russie pour son «opération militaire spéciale» lancée un an plus tôt, l’UE a décidé de suspendre les licences de diffusion de RT en arabe et Spoutnik en arabe. Une mesure de censure qui fait suite à celle, notamment, de RT France et Spoutnik France.

    «Le dixième paquet de sanctions de l’Union européenne nous concerne particulièrement : on nous a interdit la diffusion et la distribution du contenu de RT en arabe (RT Arabic) en Europe», a confirmé, dans une publication Telegram, la directrice du département de RT en arabe Maya Manna. Une mesure de censure qui serait indolore : «Des rumeurs à ce sujet circulent depuis longtemps, et mes collègues et moi avons essayé de savoir la semaine dernière comment ces nouvelles restrictions allaient réellement affecter notre travail. Il s’est avéré que cela n’avait aucun effet», a-t-elle ajouté.

    Et de poursuivre : «Les satellites européens ont déjà imposé une suppression de notre antenne, une restriction que nous avons habilement contournée en passant à des sources de diffusion amies.»

    «Bref», conclut Maya Manna, «nous sommes arrivés à la conclusion avec nos collègues que cela ne signifie rien d’autre que la reconnaissance de notre popularité auprès de la population arabophone en Europe. Ce dont je nous félicite tous !»

    Censures européennes à répétition

    Pour rappel, peu après le déclenchement de l’opération militaire russe en Ukraine, la Commission européenne avait invoqué la nécessité de couper tous les canaux de diffusion (satellite, Web et réseaux sociaux) en Europe de «la machine médiatique du Kremlin» représentée, selon elle, par les différentes déclinaisons des médias RT et Sputnik – dont RT France et RT en allemand. Or, l’UE n’a pas été en mesure, pour appuyer cette décision, de citer la moindre fake news dont se seraient rendus coupables ces médias. Et pour cause : la chaîne RT France n’a jamais été sanctionnée par le régulateur français des médias, l’Arcom (ex-CSA).

    La nouvelle salve de sanctions anti-russes, adoptée fin décembre, cible notamment la maison-mère des chaînes RT et a conduit le Trésor français à geler les comptes de RT France, compromettant son activité journalistique.

    Source : El Akhbar Gate, 26/02/2023

    #RT #Censure

  • Algérie : Tebboune reçoit les leaders de l’Azawad malien

    Tags : Algérie, Mali, Azawad, MNLA, CMA,

    Ce dimanche, le Président Teboune a reçu au siège de la Présidence des représentants du Mali.

    L’audience s’est déroulée au siège de la Présidence de la République, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, et du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Abdelaziz Khellaf.

    Intervenant en marge de l’audience accordée par le Président Tebboune, le porte-parole des mouvements politiques du Mali a salué le rôle de l’Algérie pour la concrétisation du processus de réconciliation et de paix au Mali

    « Nous saluons le rôle de l’Algérie pour la paix et la stabilité au Mali. Un rôle assumé depuis plus de 50 ans. A travers la rencontre d’aujourd’hui, nous nous sommes rendu compte que l’engagement de l’Algérie est plus fort, cela grâce à la nouvelle dynamique pour la paix et la stabilité dans toute la région » a-t-il déclaré.

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    #Algérie #Mali #Azawad #Sahel #MNLA #CMA

  • Mali : La solution ne viendra plus de Paris

    Mali : La solution ne viendra plus de Paris

    Tags : France, Mali, Sahel, terrorisme, Occident,

    Par Mahamadou Camara*

    Avec l’aimable autorisation de son auteur, nous publions la réflexion de Mahamadou Camara, ancien ministre malien, sur le réveil de l’Afrique, notamment les pays anciennement sous domination coloniale française. Une puissance qui, à l’exemple de tout l’Occident, assiste impuissante au changement du monde.

    De Kurukanfuga à la tribune des Nations-Unies, la grande marche du Mali et du Mandé vers la liberté et la dignité suit son cours. Dès l’aube des indépendances, la France appuyée par le bloc occidental avait fait le pari de produire pour les anciennes colonies des dirigeants assimilés et corrompus, véritables nègres de service.

    C’est pourquoi tous les leaders africains qui avaient affiché une ambition souverainiste ont été combattus sans répit : Patrice Lumumba, Sylvanus Olympio, Kwamé N’Krumah, Sékou Touré, Modibo Kéita, Amilcar Cabral et plus récemment Muhammar Kadhafi. Si la lutte contre le communisme avait servi d’alibi au temps de la guerre froide, avec la chute du mur de Berlin la politique néocoloniale va apparaître dans toute son arrogance et sa laideur. Comment s’en étonner lorsqu’on connaît les raisons profondes de la conception, la mise en œuvre et l’exécution de la nébuleuse aventure coloniale ?

    En effet, les anciens pays colonisateurs n’ont jamais accepté que l’homme africain, le noir, puisse s’émanciper et se conduire en être pensant et responsable. Certains présidents africains choisis sur mesure ont malheureusement contribué à donner du crédit à cette thèse loufoque teintée d’un profond mépris. Ainsi, en parlant de l’esclavage des nègres dans « L’esprit des Lois », Montesquieu persifle et ironise les esclavagistes : « On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir ». Et que dire du manque de relativisme qui transpire abondamment dans les « Lettres Persanes » ? Pour couronner le tout, un homme d’Etat français, le nommé Jules Ferry, n’a-t-il pas justifié au 19ème siècle la colonisation par le devoir pour les races supérieures de civiliser les races inférieures ? Les héritiers de Jules Ferry qui sont légion en Occident ne font qu’emboucher la même trompette, se contentant de changer d’habillage par endroits et par moments.

    Même si les présidents qui se sont succédé à la tête de l’État malien de 1992 à 2020 n’ont pas lu Sénèque, ils savent tous ce qu’est le stoïcisme dont Assismi Goïta vient de nous sortir avec brio et sans aucune ambiguïté. Les maliens qui ne sont pas dupes savent pertinemment que la solution aux questions de développement ne viendra jamais ni de Paris ni des autres capitales occidentales qui vivent du système de prédation colonial et ont intérêt à son maintien ad vitam aeternam. En assassinant Kadhafi et en déstabilisant la Libye avec comme objectif l’implantation du terrorisme dans le Sahel, les bornes ont été franchies. À titre de rappel, le terrorisme contemporain est d’abord l’œuvre des mouvements d’extrême gauche des années 1970-80 et il est d’inspiration révolutionnaire pour contester l’ordre établi.

    Un basculement important va se produire en pleine guerre froide en 1979, quand les États Unis ont soutenu et encouragé les combattants afghans contre les Soviétiques, alors même que les oulémas qui prônent le Jihad contre les Soviétiques sont du courant Salafiste ou Wahhabite. Les Soviétiques quittent l’Afghanistan en 1989. Les combattants afghans ainsi que d’autres aventuriers aguerris et désœuvrés vont porter le Jihad ailleurs au gré des fortunes. Lorsque les États Unis attaquent l’Irak en 2003 après les évènements tragiques du 11 septembre 2001, le terrorisme flambe au Moyen Orient et devient difficile à maîtriser. Pour protéger les intérêts occidentaux, il fallait trouver le moyen de détourner les terroristes vers d’autres cieux et l’attaque de la Libye va les conduire au Sahel. Le reste de l’histoire est en train de s’écrire en lettres de sang sous les ailes d’une actualité macabre. Ce terrorisme n’est donc pas une génération spontanée.

    Les terroristes qui sévissent dans le Sahel étant des instruments au service d’une recolonisation à peine voilée, d’autres choix de partenaires et d’options s’imposent aux pays ciblés pour être déstabilisés. L’industrie chinoise qui était taxée d’imiter grossièrement et de ne produire que de la pacotille brille désormais au firmament du commerce mondial. L’ours soviétique qu’on croyait à l’article de la mort a donné naissance à la Russie qui, militairement est devenue le cauchemar de l’Occident. Leur alliance stratégique avec d’autres pays émergents au sein du BRICS ouvre la voie à une nouvelle offre qui se positionne comme une alternative aux institutions de Breton Woods. Quelle aubaine pour les pays appauvris et endettés à dessein !

    En Afrique, les « damnés de la terre » longtemps tenus à la gorge et dépenaillés sont en train de se réveiller, annonçant des moments d’incertitude pour leurs propres dirigeants. La France métropolitaine qui avait pu s’appuyer sur des politiciens chevronnés et sur ses affidés dans les anciennes colonies était parvenue facilement à faire main basse sur celles-ci. Aujourd’hui, le mal est en train de revenir à sa source. Les « missi dominici » de la France sont plus que discrédités auprès des peuples africains, tandis que l’offre politique en France même est devenue si médiocre après Mitterrand et Chirac que leurs successeurs peinent à s’imposer et à se faire respecter sur la scène internationale. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, dit-on. Tant pis pour elle si la France ne change pas rapidement de logiciel, mais comment pourrait-elle le faire en restant aussi dépendante de l’OTAN, prête à la broyer dès qu’elle tentera d’en sortir ?

    M. C.

    * Ancien ministre malien de l’Économie Numérique, de l’Information et de la Communication du gouvernement Moussa Mara (12 avril 2014 au 10 janvier 2015), M. Camara a été le Directeur de Cabinet du Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (septembre 2013 à avril 2014).

    Mahamadou Camara est issu de la diaspora malienne de France, ayant un parcours d’entrepreneur, chef d’entreprise et homme politique au Mali. Il dirige en 2020 un groupe d’entreprises qu’il a fondées, dans le secteur de la communication, et plus précisément dans les domaines du conseil, de la presse, de l’affichage et de l’édition.

    Mahamadou Camara parle le malinké, le français, l’anglais et l’espagnol.

    Mahamadou Camara est le cofondateur (janvier 2018) et coordinateur général du mouvement citoyen Transformons le Mali! (www.transformonslemali.org), à la fois think-tank et incubateur citoyen. Le 23 juin 2018, le Mouvement présente » Le projet pour la Transformation du Mali « , qui sera proposé à l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle de juillet-août 2018. Certaines idées seront reprises dans les programmes de certains candidats.

    En juillet 2018, Mahamadou Camara participe de nouveau à la campagne du candidat Ibrahim Boubacar Keïta, président sortant. Il dirige le pôle communication, composé d’une trentaine de membres, et joue également le rôle de porte parole. IBK est réélu au second tour avec plus de 67% des voix.

    Après l’élection, Mahamadou Camara choisit de se consacrer au développement du Mouvement Transformons le Mali ! et au développement de son groupe de communication, notamment à travers le lancement de la chaîne de télévision TM1 et de la radio RM1.

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    #Mali #Sahel #France #Burkina_Faso #Terrorisme

  • Présence militaire française au Sahel : après le Mali, le Burkina Faso

    Présence militaire française au Sahel : après le Mali, le Burkina Faso

    Tags : France, Mali, Burkina Faso, Sahel, Barkhane, terrorisme,

    Contestée par les populations des pays du Sahel, la présence de l’armée française ne sera peut-être plus qu’un vague souvenir au Mali et, dans un mois tout au plus, au Burkina Faso. A moins d’un retournement d’alliances…

    En proie à une vague de violences terroristes sans précédent, le Mali et le Burkina Faso avaient conclu des accords de défense avec la France pour lutter contre les mouvements armés radicaux qui menaçaient leur sécurité, voire leur existence en tant qu’États. Cependant, les unités militaires françaises dépêchés par l’ancienne puissance colonisatrice ont été incapables de rétablir l’ordre et la sécurité, poussant les populations des deux pays à revendiquer avec force leur départ immédiat.

    Ainsi, emboitant le pas au Mali, le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi 18 janvier dernier, l’accord qui régit depuis 2018, la présence des Forces armées françaises sur son territoire. C’est ce qu’a annoncé l’agence d’information Burkinabè (AIB) sur son site.

    Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l’accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè, indiquent les sources de l’AIB.

    L’agence rappelle que, depuis plusieurs mois, des citoyens manifestent régulièrement pour demander le départ des militaires de l’opération « Sabre », stationnés à Kamboinssin, au Nord-Est de Ouagadougou.

    Ces protestataires accusent la France tantôt de ne pas faire assez pour aider le Burkina Faso en proie à des attaques terroristes, tantôt d’être de mèche avec les agresseurs.

    Le capitaine Ibrahim Traoré arrivé au pouvoir le 30 septembre 2022, a affiché son ambition à maintes reprises, de reconquérir l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale.

    Source

    #Mali #France #Sahel #Burkina_Faso

  • Mali : les FAMa visés par des «attaques simultanées» à Nara et Segou

    Tags : Mali, Sahel, terrorisme, Nara, Ségou, Katiba Macina, Al-Qaïda, Algérie,

    Les Forces armées maliennes (FAMa) ont affirmé mercredi avoir été visées par des «attaques simultanées» dans les régions de Nara et Segou, précisant avoir riposté sur «tous les mouvements suspects».

    «Attaques simultanées tôt ce matin mercredi sur les postes FAMa de Kalumba, non loin de Mourdiah, région de Nara et celui de Sokolo, à proximité de Diabaly dans la région de Segou», ont tweeté les FAMa.

    «Des tentatives d’infiltrations terroristes ont également visé l’un des check-points du camp Hamadoun Bocary Barry dit Balobo et de la cité de l’Armée de l’air à Sevaré, aux environs de 1h», a ajouté la même source, précisant que «les ripostes ont été faites sur tous les mouvements suspects».

    Dimanche, l’armée malienne avait affirmé avoir déjoué une nouvelle attaque contre un camp militaire du centre du pays. Elle intervenait, deux jours après l’attaque de Kati, au cœur de l’appareil militaire malien, revendiquée par les terroristes de la Katiba Macina, affiliée à Al-Qaïda. Cette attaque suicide commise avec deux camions piégés a tué au moins un soldat malien, fait six blessés, dont un civil, tandis que sept assaillants ont été «neutralisés» et huit autres arrêtés.

    Et jeudi, une série de raids quasi-simultanés attribués à des terroristes avaient frappé six localités différentes du Mali, dans les régions de Koulikoro (proche de Bamako) ainsi que de Segou et Mopti (centre).

    Bamako souhaite que l’Algérie continue d’avoir un rôle moteur au Mali

    Le Mali se réjouit de l’intérêt qu’accorde le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la relation entre Alger et Bamako, a indiqué dimanche soir le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien, Abdoulaye Diop, soulignant que son pays souhaitait que l’Algérie continue d’avoir un rôle moteur au Mali.

    «Je me réjouis de l’intérêt et de l’importance qu’accorde le président Tebboune à la relation entre le Mali et l’Algérie qui doit être toujours un facteur pour la paix et la stabilité dans la région», a affirmé M. Diop à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

    «Nous nous sommes particulièrement réjouis dernièrement aussi des déclarations fortes tenues par le président Tebboune qui a réaffirmé  l’attachement de l’Algérie à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali (et) à l’importance pour les parties maliennes d’avancer plus vite et plus en profondeur par rapport à l’application de l’Accord pour la paix et la  réconciliation issu du processus d’Alger, qui est d’abord dans l’intérêt des Maliens eux-mêmes», a-t-il souligné.

    Outre l’Accord d’Alger, le ministre malien a relevé avoir échangé avec son homologue algérien «sur la nécessité de travailler davantage à une  réactivation des cadres et mécanismes de concertation et de dialogue».

    «Je crois que le comité bilatéral stratégique que nous avons mis en place s’est déjà réuni 17 fois et a permis de créer, dans un cadre souple et pragmatique, des consultations régulières sur des questions politiques et de développement et sur une autre lecture de la situation d’ensemble dans  la région», a-t-il expliqué.

    Selon M. Diop, l’Algérie et le Mali regardent dans la même direction et  partagent les mêmes préoccupations, soulignant que le président Tebboune et le président de transition malien Assimi Goïta «sont conscients du lien fort, séculaire, géographique, historique et même culturel qui unit les  deux pays ».

    APS

    #Mali #Sahel #Terrorisme

  • L’Algérie confirme son non-alignement

    L’Algérie confirme son non-alignement

    Tags : Algérie, Europe, USA, Chine, Russie, Afrique, Ligue Arabe,

    Dans le dernier entretien qu’il a accordé à la presse nationale, le président de la République a mis en exergue le retour en force de l’Algérie sur la scène internationale. Arabe d’abord en lançant avec succès le processus de réconciliation inter-palestinienne, toute en remettant la cause palestinienne au centre des préoccupations du monde arabe, Afrique ensuite, en portant la voix de l’Afrique en joignant l’acte à la parole à travers la décision d’investir un milliard de dollars pour le développement de l’Afrique, internationale enfin en obtenant un quitus enthousiaste de la part de la Chine et de la Russie à sa demande d’adhésion aux Brics. Cela signifie qu’en trois ans, l’Algérie a rattrapé un retard d’une décennie et su tirer grand profit de la situation géopolitique du moment en confirmant son non-alignement par des actions de partenariat assumé avec l’Europe, les USA, la Chine et la Russie.

    Le président Tebboune ne croit pas si bien dire, puisque son action sur le terrain de la diplomatie a été suivie et appréciée par les Algériens qui affichent leur pleine adhésion sur les réseaux sociaux et dans la vie de tous les jours. Ce retour d’un sentiment de fierté de voir son pays marquer des points sur des question qui tiennent à cœur aux Algériens, comme la lutte contre le sionisme internationale, est couplé par des actions à l’interne qui amène l’opinion nationale a joindre l’acte à la parole et soutenir ouvertement les actions de l’Etat à l’internationale.

    Ce retour en force de l’Algérie sur la scène mondiale se traduit aussi par des expressions de respect émanant des cinq pays du Conseil de sécurité de l’Onu qui, à l’occasion se jettent des piques par pays interposés, à l’image de ce qui arrive depuis une année en Ukraine, sont tous d’accord sur le fait que l’Etat et le peuple algériens sont mûrs et qu’il n’est pas besoin de leur faire la leçon sur quelque sujet que ce soit. Les grands de ce monde attestent donc à l’unisson du poids géostratégique de l’Algérie et de l’inutilité d’en faire un pion dans le vaste jeu d’échecs qui se joue sous nos yeux en cette troisième décade du troisième millénaire.

    Cette attitude empreinte de grand respect en ces temps d’ingérences pour un oui ou pour un non, n’est, en aucune manière un cadeau des grandes puissances ou un accident de l’histoire. De par son parcours lors de la guerre de libération nationale et après l’indépendance, la société algérienne a démontré une unité à toute épreuve. La République n’est pas née du néant, c’est le résultat d’un sacrifice sans commune mesure dans l’histoire du 20e siècle. La victoire du peuple sur le colonialisme et le terrorisme ne peut avoir d’autres réactions que celui du profond respect. C’est dire que nous n’avons pas volé le respect que notre pays suscite auprès des plus grands de ce monde.

    Par Nabil G.

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    #Algérie

  • La France se cherche en Afrique

    La France se cherche en Afrique

    Tags : France, Sahel, Mali, Burkina Faso,Niger, Afrique, Françafrique,

    par Abdelkrim Zerzouri


    Le président français Macron ne s’avoue pas vaincu sur le continent africain. Après le retrait des troupes militaires françaises du Mali et du Burkina Faso, accompagné d’un sentiment antifrançais au sein des populations locales, qui a influé négativement sur la relation et le rôle de la France en Afrique, Macron revient à la charge avec une nouvelle stratégie pour l’Afrique, du moins pour le temps qui lui reste de son second mandat. Il fera étalage de cette nouvelle stratégie dans un discours annoncé par l’Elysée pour le 27 février, qui sera suivi par une conférence de presse avec des journalistes français et africains. Mais selon les gros titres de ce discours, livrés par un conseiller du président français, on parle d’une « vision du partenariat » avec les pays africains qui sera expliquée lors de discours. La nouvelle stratégie du président Macron est basée sur l’approfondissement de ce partenariat entre la France, l’Europe et le continent.

    Notons que ce discours sera prononcé deux jours avant le début d’une tournée qui le mènera au Gabon, en Angola, au Congo et en République démocratique du Congo. Une tournée qui ne s’avère pas de bon repos pour le président français sur plusieurs plans, dont celui de l’hostilité de la société civile dans ces pays à l’égard de sa visite, notamment dans les pays qui se préparent à organiser des élections présidentielles et qui croient que l’arrivée du président français en pareille période est toute faite pour apporter son soutien à un candidat aux dépens d’autres en lice. Pourra-t-il vraiment regagner la confiance des populations locales, guérir les maux profonds causés par la France coloniale, et par la suite par les politiques suivies par de précédents gouvernements en Afrique ? Le président Macron est déterminé à reconquérir la place de la France en Afrique, avec l’Europe. Malgré la concurrence avec les Chinois et les Russes, qui se sont implantés en Afrique, le président Macron est loin de s’avouer vaincu.

    Lors de son discours le 27 février, et à l’occasion de sa tournée africaine, il va présenter les nouveaux contours de la présence militaire française sur le continent. Son conseiller parle d’une « philosophie » et de « coopérer autrement » à propos de ces nouveaux contours de la présence militaire française en Afrique. « On sort d’un cycle où la France a eu besoin ou tendance à se mettre en première ligne. Nous rentrons dans un cycle où nous allons travailler en deuxième rideau », a déclaré la même source à un média français. Que veut dire « travailler en deuxième rideau » ? Pour le moment, on n’en sait pas plus que ce qu’a voulu divulguer le conseiller du président français à propos de cette nouvelle stratégie de la France sur le continent, mais on est sûr d’une chose, rien ne sera plus comme avant pour la France en Afrique.

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