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  • La Chine met fin au dialogue avec les États-Unis

    La Chine met fin au dialogue avec les États-Unis

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    WASHINGTON (AP) – La Chine a déclaré vendredi qu’elle mettait fin à tout dialogue avec les États-Unis sur des questions majeures concernant la visite à Taïwan de la présidente de la Chambre Nancy Pelosi, y compris la coopération climatique cruciale entre les deux nations qui a conduit à l’accord historique de Paris sur le climat en 2015. La Maison Blanche a convoqué l’ambassadeur de Chine pour protester contre ce qu’elle a qualifié d’actions « irresponsables » de la Chine depuis la visite.

    La déclaration de la Chine s’ajoute à l’escalade rapide des tensions qui a suivi la visite de Pelosi et à la réponse chinoise avec des exercices militaires au large de Taïwan, y compris des tirs de missiles qui se sont abattus dans les eaux environnantes. Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré dans un communiqué que les actions militaires de la Chine « préoccupaient Taiwan, nous et nos partenaires dans le monde ».

    Un accord conjoint américano-chinois pour lutter contre le changement climatique conclu par Xi et le président Barack Obama en novembre 2014 a souvent été salué comme un tournant qui a conduit à l’accord décisif de Paris dans lequel presque toutes les nations du monde se sont engagées à essayer de limiter les émissions de gaz piégeant la chaleur. Puis, sept ans plus tard, lors des pourparlers sur le climat à Glasgow, un autre accord américano-chinois a contribué à aplanir les obstacles à un autre accord international sur le climat.

    Les mesures de la Chine, qui interviennent au milieu des relations cratérisées entre Pékin et Washington, sont les dernières d’une série de mesures promises destinées à punir les États-Unis pour avoir permis que la visite de l’île qu’ils revendiquent comme leur propre territoire, soit annexée par la force si nécessaire. La Chine a lancé jeudi des exercices militaires menaçants dans six zones juste au large des côtes de Taiwan, et ils se poursuivront jusqu’à dimanche.

    Des missiles ont également été tirés au-dessus de Taïwan, ont déclaré des responsables chinois aux médias d’État. La Chine s’oppose régulièrement à ce que l’île autonome ait ses propres contacts avec des gouvernements étrangers, mais sa réponse à la visite de Pelosi a été exceptionnellement forte.

    Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que le dialogue entre les commandants régionaux américains et chinois et les chefs des départements de la défense serait annulé, ainsi que les discussions sur la sécurité maritime militaire.

    La coopération sur le retour des immigrants illégaux, les enquêtes criminelles, la criminalité transnationale, les drogues illicites et le changement climatique sera suspendue, a indiqué le ministère.

    Ces mesures ont été prises parce que Pelosi s’est rendue à Taïwan « au mépris de la forte opposition et des représentations sérieuses de la Chine », a déclaré le ministère dans un communiqué.

    La Chine a accusé l’administration Biden d’une attaque contre la souveraineté chinoise, bien que Pelosi soit à la tête de la branche législative du gouvernement et que Biden n’ait aucune autorité pour empêcher sa visite.

    Kirby a déclaré que de hauts responsables américains rencontraient régulièrement leurs homologues chinois au sujet du différend. Qualifiant les actions de la Chine de « provocatrices », Kirby a déclaré que l’administration Biden condamnait les manœuvres militaires de la Chine comme irresponsables et « en contradiction avec notre objectif de longue date de maintenir la paix et la stabilité et à travers le détroit de Taiwan ».

    « Nous avons également indiqué clairement que les États-Unis sont préparés à ce que Pékin choisit de faire », a-t-il déclaré.

    Les actions de la Chine précèdent un congrès clé du Parti communiste au pouvoir plus tard cette année, au cours duquel le président Xi Jinping devrait obtenir un troisième mandat de cinq ans à la tête du parti. Alors que l’économie trébuche, le parti a attisé le nationalisme et lancé des attaques quasi quotidiennes contre le gouvernement du président taïwanais Tsai Ing-wen, qui refuse de reconnaître Taiwan comme faisant partie de la Chine.

    La Chine a indiqué vendredi que plus de 100 avions de combat et 10 navires de guerre ont pris part aux exercices militaires à tir réel entourant Taïwan au cours des deux derniers jours, tout en annonçant des sanctions principalement symboliques contre Pelosi et sa famille .

    La Rocket Force a également tiré des projectiles au-dessus de Taïwan dans le Pacifique, ont déclaré des officiers militaires aux médias d’État, dans une augmentation majeure des menaces de la Chine d’attaquer et d’envahir l’île.

    Les exercices, que Xinhua a décrits comme étant organisés à une « échelle sans précédent », sont la réponse la plus stridente de la Chine à la visite de Pelosi . L’orateur est le politicien américain le plus haut gradé à s’être rendu à Taiwan en 25 ans.

    Le dialogue et les échanges entre la Chine et les États-Unis, en particulier sur les questions militaires et les échanges économiques, ont généralement été au mieux interrompus. Le changement climatique et la lutte contre le commerce de drogues illégales telles que le fentanyl sont cependant des domaines dans lesquels ils ont trouvé une cause commune. La suspension de la coopération par Pékin pourrait avoir des implications importantes pour les efforts visant à progresser sur ces questions.

    La Chine et les États-Unis sont les 1er et 2e pollueurs climatiques au monde, produisant ensemble près de 40 % de toutes les émissions de combustibles fossiles. Leurs principaux diplomates climatiques, John Kerry et Xie Zhenhua, ont entretenu une relation cordiale qui remonte à l’accord de Paris de 2015, rendue possible par une percée négociée entre les deux et d’autres.

    La Chine, sous l’impulsion de Kerry, s’est engagée lors du sommet mondial des Nations Unies sur le climat l’année dernière à Glasgow à travailler avec les États-Unis « de toute urgence » pour réduire les émissions nuisibles au climat, mais Kerry n’a pas été en mesure de la persuader d’accélérer de manière significative l’abandon du charbon par la Chine.

    Sur la côte chinoise en face de Taïwan, des touristes se sont rassemblés vendredi pour tenter d’apercevoir tout avion militaire se dirigeant vers la zone d’exercice.

    On entendait des avions de combat voler au-dessus de la tête et des touristes prenant des photos scandaient « Reprenons Taiwan », regardant dans les eaux bleues du détroit de Taiwan depuis l’île de Pingtan, un site pittoresque populaire de la province du Fujian.

    La visite de Pelosi a suscité des émotions parmi le public chinois, et la réponse du gouvernement « nous fait sentir que notre patrie est très puissante et nous donne confiance que le retour de Taïwan est la tendance irrésistible », a déclaré Wang Lu, un touriste de la province voisine du Zhejiang.

    La Chine est un « pays puissant et elle ne permettra à personne d’offenser son propre territoire », a déclaré Liu Bolin, un lycéen en visite sur l’île.

    L’insistance de la Chine sur le fait que Taiwan est son territoire et sa menace d’utiliser la force pour reprendre le contrôle figurent dans les déclarations du Parti communiste au pouvoir, le système éducatif et les médias contrôlés par l’État depuis plus de sept décennies depuis que les parties ont été divisées au milieu de la guerre civile en 1949.

    Les résidents de Taiwan sont majoritairement favorables au maintien du statu quo de l’indépendance de facto et rejettent les demandes de la Chine pour que l’île s’unifie avec le continent sous contrôle communiste.

    Cinq des missiles tirés par la Chine depuis le début des exercices militaires jeudi ont atterri dans la zone économique exclusive du Japon au large de Hateruma, une île située à l’extrême sud des îles principales du Japon, a déclaré le ministre japonais de la Défense Nobuo Kishi. Il a déclaré que le Japon avait protesté contre les atterrissages de missiles en Chine comme « des menaces sérieuses pour la sécurité nationale du Japon et la sécurité du peuple japonais ».

    Le ministère japonais de la Défense a déclaré plus tard qu’il pensait que quatre autres missiles tirés depuis la côte sud-est de la Chine du Fujian avaient survolé Taïwan.

    Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré vendredi que les exercices militaires chinois visant Taïwan représentaient un « grave problème » qui menace la paix et la sécurité régionales.

    À Tokyo, où Pelosi termine son voyage en Asie, elle a déclaré que la Chine ne pouvait pas empêcher les responsables américains de se rendre à Taïwan. Kishida, s’exprimant après le petit-déjeuner avec Pelosi et sa délégation du Congrès, a déclaré que les lancements de missiles devaient être « arrêtés immédiatement ».

    La Chine a déclaré avoir convoqué des diplomates européens dans le pays pour protester contre les déclarations publiées par les pays industrialisés du Groupe des Sept et l’Union européenne critiquant les exercices militaires chinois autour de Taïwan.

    Vendredi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a qualifié les exercices d ‘ »escalade significative » et a déclaré qu’il avait exhorté Pékin à reculer.

    Taïwan a mis son armée en état d’alerte et organisé des exercices de défense civile, mais l’ambiance générale est restée calme vendredi. Les vols ont été annulés ou détournés et les pêcheurs sont restés au port pour éviter les manœuvres chinoises.

    AP

    #Chine #Etats_Unis #Taïwan

  • Cumbre UE-UA : Nuevo varapalo para Marruecos

    Marruecos, Unión Africana, Unión Europea, Sahara Occidental,

    Josep Borrell acaba de pulverizar los sueños de Marruecos de ver a la RASD excluida de las reuniones entre la Unión Africana y la Unión Europea. En una respuesta escrita a una pregunta sobre esta cuestión, el jefe de la diplomacia europea dijo que este asunto incumbe a la Unión Africana que es la que invita a sus miembros. Hé aquí el texto integral de la respuesta:

    E-002180/2022

    Respuesta del Alto Representante/Vicepresidente Borrell i Fontelles en nombre de la Comisión Europea

    (5.8.2022)

    La posición de la UE con respecto a la cuestión del Sáhara Occidental es bien conocida y no ha cambiado. La UE apoya firmemente los esfuerzos realizados por el Secretario General de las Naciones Unidas y su Enviado Personal Staffan de Mistura para continuar el proceso político con el objetivo de alcanzar una solución política justa, realista, pragmática, duradera y mutuamente aceptable para la cuestión del Sáhara Occidental. sobre la base de un compromiso y de conformidad con las resoluciones del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, en particular la Resolución 2602 de 29 de octubre de 2021. La UE mantiene contactos regulares con el Enviado Personal y está dispuesta a acompañar sus esfuerzos para relanzar el proceso de negociación.

    De acuerdo con la práctica acordada, la Cumbre UE-Unión Africana (UA) fue coorganizada, siendo cada organización responsable de invitar a sus propios miembros. Así, fue la UA y no la UE la que decidió invitar a sus miembros, incluida la “República Árabe Saharaui Democrática (RASD)”, y la UE no podía interferir en esta decisión.

    Sin embargo, esto no afecta la posición de la UE de no reconocer la RASD, que permanece sin cambios. Ninguno de los Estados miembros reconoce a la RASD y la asistencia a la Cumbre no cambia la posición de la UE ni la de sus Estados miembros.

    Leer también : Marruecos se sentará junto a la RASD en la Unión Africana

    #Sahara_Occidental #Marruecos #Unión_Africana #Unión_Europea

  • Affaire Pegasus : La justice française enquête

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    La justice française enquête sur l’espionnage par Pégase de 25 journalistes, dont un espagnol.
    Un tribunal d’instruction français a ouvert une procédure le 1er juillet à la demande du ministère public pour déterminer si un État était responsable de l’interception des téléphones d’Ignacio Cembrero et du reste des journalistes.

    Une chambre d’instruction française a ouvert une procédure sur l’espionnage de 25 journalistes, dont un Espagnol, par le programme Pegasus, après avoir accepté la plainte déposée le 1er juillet par le parquet français, selon l’Agence France-Presse (AFP).

    L’enquête sur ces événements a débuté le 20 juillet 2021 après que le parquet français a reçu une plainte déposée par Reporters sans frontières au nom de deux journalistes franco-marocains qui affirmaient que leurs téléphones avaient fait l’objet d’un espionnage présumé au moyen d’un logiciel fourni par la société israélienne NSO Group.

    Ces actions en justice ont ensuite été rejointes par 16 journalistes de sept pays, dont Ignacio Cembrero, rédacteur en chef d’El Confidencial. Deux autres reporters ont déposé d’autres plaintes, portant à 25 le nombre total de journalistes de dix pays, qui ne désignent pour l’instant aucun auteur connu.

    Trojans dans les terminaux
    Selon les informations recueillies par El Periódico de España, l’enquête judiciaire française a été ouverte pour déterminer s’il y a eu un accès frauduleux aux téléphones des journalistes, notamment pour déterminer si ces terminaux ont reçu des chevaux de Troie informatiques.

    Le ministère public considère qu’il existe des indices permettant de penser que les délits présumés d’organisation criminelle, d’interception de la correspondance numérique, d’obtention illégale d’informations informatiques privées et de vente de matériel pour réaliser l’interception de communications, entre autres, ont pu être commis. L’enquête française évoque la possibilité que cet accès frauduleux ait pu être réalisé par un État, sans désigner un État en particulier.

    Cependant, les journalistes eux-mêmes et d’autres experts ont évoqué la possibilité que le Maroc soit responsable des attaques de Pegasus, un pays qui a nié toute responsabilité dans ces événements. En effet, début juillet, les autorités marocaines ont dénoncé le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, spécialiste de l’information sur le Maghreb, et victime d’espionnage.

    Consortium de journalistes
    La plainte a été déposée en Espagne après que M. Cembrero a donné son avis après avoir été interrogé par la presse sur l’enquête menée par un consortium de médias, dont « The Guardian », « Le Monde », « Süddeutsche Zeitung » et « The Washington Post », qui l’a identifié comme l’un des 180 journalistes qui auraient été espionnés par Pegasus. L’enquête révèle également qu’en plus des reporters, environ 600 hommes politiques, 85 militants des droits de l’homme et 65 cadres d’entreprises ont été pris pour cible.

    Cependant, aucun État suspect n’a été identifié dans les enquêtes ouvertes par la France ou dans les investigations menées par le magistrat José Luis Calama à l’Audiencia Nacional sur l’espionnage contre le président Pedro Sánchez et les ministres de la défense, Margarita Robles et de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska.

    L’Association de la presse de Madrid a publié une déclaration le 22 juillet dans laquelle elle a souligné que, selon le plaignant, Reporters sans frontières, les actions en justice menées en France dans le cadre de l’espionnage de journalistes sont « la seule possibilité qui existe pour que les responsables soient identifiés, inculpés et condamnés ».

    La provincia, 02/08/2022

    #Maroc #France #Espionnage #Pegasus #Journalistes


  • Mali: relance des débats sur le processus de réconciliation

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    APRÈS LES DÉCLARATIONS DE TEBBOUNE SUR L’ACCORD D’ALGER : Le Mali réagit et passe à l’acte
    Pas plus que deux jours après les déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur le Mali, déclarant que la seule solution durable consiste à mettre en œuvre l’Accord de paix d’Alger conclu entre les belligérants en 2015, Bamako a réagi pour relancer les débats sur le processus de réconciliation malien.

    Ainsi, les travaux d’une Réunion de niveau décisionnel des parties à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, se sont ouverts lundi à Bamako, en vue de « débattre des différents aspects de l’accord pour parvenir à un consensus autour de décisions qui concrétiseront sa mise en œuvre effective », rapportent hier des médias locaux cité par l’APS.

    Tenue sous la présidence du Premier ministre malien, Choguel Maïga, et en présence des différentes parties prenantes à l’Accord, « la présente réunion qui se tient du 1er au 5 août, vise à ouvrir aux débats les différents aspects de l’Accord pour parvenir à un consensus autour de décisions qui concrétiseront sa mise en œuvre effective au bénéfice de l’ensemble des parties pour une paix durable et le développement du Mali », a indiqué un communiqué du ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale en charge de l’Accord d’Alger.

    Dans une allocution donnée à l’ouverture des travaux de cette réunion, Maïga a salué « l’ensemble des acteurs de l’Accord », mettant l’accent sur « l’importance du dialogue pour résoudre tous les différends ». « Il ne pouvait pas y avoir de point qui ne puisse être soumis aux discussions en faveur de la paix », a-t-il affirmé.

    Pour sa part, le colonel-major Ismaël Wagué, ministre chargé de l’Accord de paix, est revenu dans son intervention sur «l’attachement des différentes parties signataires de l’Accord à l’application du processus de paix d’Alger et le chemin parcouru jusque-là, malgré les difficultés rencontrées sur le terrain ».

    « Depuis 2015 que nous nous sommes engagés devant le peuple malien et la communauté internationale à construire une paix durable à travers l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, que de chemin parcouru, parsemé de compromis, de succès, de sacrifices souvent de reculs et parfois de rebondissements », a souligné Wagué, saluant « les différentes parties prenantes pour les efforts consentis de part et d’autre, tout en insistant sur le caractère « décisif » de cette rencontre pour avancer dans le processus de mise en œuvre de l’accord.

    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 03/08/2022

    #Mali #Algérie #Accord_d_Alger

  • Chine: la visite de Pelosi à Taïwan, une “grave violation de la souveraine de la Chine”

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    La Chine a qualifié de “grave violation de la souveraine de la Chine” la visite effectuée ce mardi 2 août à Taiwan par Nancy Pelosi présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, soulignant qu’elle “porte gravement atteinte à la paix et à la stabilité dans la région”.

    “Le 2 août, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, a effectué une visite provocatrice dans la région chinoise de Taïwan en dépit de fortes oppositions et du dépôt de représentations solennelles de la partie chinoise”, a indiqué le MAE chinois dans un communiqué.

    “Violant le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, cette visite porte gravement atteinte aux fondements politiques des relations sino-américaines, viole gravement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine”, a souligné le texte ajoutant que la visite “endommage fortement la paix et la stabilité du détroit de Taïwan et envoie de graves signaux erronés aux forces prônant l’indépendance de Taïwan”.

    Selon le MAE, “la Chine s’oppose fermement à cette visite et la condamne dans les termes les plus forts. Elle a précédemment formulé des représentations solennelles et émis sa vive protestation auprès de la partie américaine.”

    De son coté, le porte-parole du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine a affirmé que la visite de Pelosi “a gravement violé le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, porté atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine”. Elle “affecte les fondements politiques des relations sino-américaines, et envoyé de graves signaux erronés aux forces prônant l’« indépendance de Taïwan ».

    Condamnant cette visite, l’Assemblée populaire nationale de Chine a rappelé qu’”il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois, le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine”, indiquant que “le principe d’une seule Chine est la condition préalable à l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, mais aussi la base politique des relations sino-américaines ”

    Le même responsable a fait observer que “les États-Unis ont fait des engagements solennels auprès de la Chine sur la question de Taïwan, mais ont constamment augmenté les relations substantielles et les échanges officiels avec la région de Taïwan, par leurs actes, en tolérant et soutenant les forces séparatistes favorables à « l’indépendance de Taïwan », visant à freiner le développement de la Chine par la question de Taïwan, ce qui porte gravement atteinte à la paix et à la stabilité du détroit de Taïwan.”

    “Le gouvernement et le peuple chinois ont pris des mesures décisives et fortes pour sauvegarder fermement la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine et continueront à le faire, a poursuivi le porte-parole tout en réitérant que “la question de Taïwan concerne la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, sur lesquelles la Chine ne cédera pas”.

    En ce sens, le porte-parole a aussi rappelé la « Loi anti-sécession » a établi des règlementations précises sur les questions majeures, telles que le maintien du principe d’une seule Chine, l’empêchement de la sécession visant à « l’indépendance de Taïwan » et l’opposition à l’ingérence des forces extérieures dans la question de Taïwan.

    Pour le porte-parole, “la position du gouvernement et du peuple chinois sur la question de Taïwan est constante: défendre résolument la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine est la détermination ferme des plus de 1,4 milliard de Chinois”, soulignant que “toute tentative visant à faire obstacle à la réunification complète de la Chine et au grand renouveau de la nation chinoise est vouée à l’échec”.

    #Chine #Taïwan #Etats_Unis #Nancy_Pelosi

  • France: L’imam marocain Hassan Iquioussen menacé d’expulsion

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    France : Vague d’indignation face à la procédure d’expulsion qui vise l’imam Hassan Iquioussen
    – Menacé d’expulsion par les autorités après s’être vu refuser le renouvellement de sa carte de séjour, Iquioussen dénonce une injustice

    De nombreuses associations, mosquées et autres organisations ont dénoncé, tout au long du week-end, la procédure d’expulsion lancée par le ministère français de l’Intérieur à l’encontre de l’imam Hassan Iquioussen.

    Les communiqués se multiplient et le positionnement est toujours le même : s’insurger contre une mesure injuste et incompréhensible.

    Pointant du doigt une « manœuvre politique grossière » l’UJFP (union juive française pour la paix) estime que le « racisme d’État poursuit son projet de discrimination d’une partie de la population, depuis le vote de la loi scélérate dite « séparatisme ».

    « La loi séparatisme, on le voit ici clairement, est une loi de confusion des pouvoirs où le ministre de l’Intérieur s’institue pouvoir judiciaire » souligne l’organisation juive qui considère dans son communiqué que « rien ne saurait justifier une expulsion pour des motifs politiques ou idéologiques, si ce n’est le racisme inhérent à cette affaire ».

    Le député NUPES (Nouvelle union populaire écologique et solidaire), du Nord, David Guiraud, a également réagi à la procédure ciblant Hassan Iquioussen.

    « Visiblement frustré de ne pas exister médiatiquement lorsque l’on parle de pouvoir d’achat, Gérald Darmanin veut saturer les ondes médiatiques avec un discours sécuritaire et répressif », écrit l’élu dans un communiqué de presse publié dimanche soir.

    Il rappelle que l’imam ciblé « n’a pourtant été poursuivi pour aucun crime ni aucun délit » et fustige une procédure qui « relève du fait du prince ».

    « Cela concerne aujourd’hui les musulmans, cela concernera demain le champ associatif, et après-demain le monde politique. Car les décisions arbitraires et antidémocratiques ne s’arrêtent jamais en bon chemin », met-il en garde.

    Pas moins de 26 mosquées du département du Nord ont également publié une communication commune pour témoigner en faveur de Hassan Iquioussen.

    « Lors de ses différentes et régulières interventions au sein de nos mosquées, Hassan Iquioussen tient toujours des propos en cohérence avec le pacte républicain. Il prône les valeurs nationales de liberté, d’égalité et de fraternité, ainsi que la laïcité. Fidèle à son discours contre les replis identitaires, il milite sans relâche pour promouvoir le dialogue, le respect et le vivre-ensemble », témoignent les signataires.

    Même son de cloche du côté du Conseil des Mosquées du Rhône (CMR) et du Conseil Théologique des Imams du Rhône (CTIR) qui ont publié dimanche, un communiqué commun.

    Les deux organisations considèrent que les accusations portées à l’encontre de Hassan Iquioussen, « ne semblent pas conformes à l’esprit de justice et d’équité qui sont la clef de voûte de nos institutions ».

    « Nous l’avons toujours connu fidèle à son engagement rejetant la haine de l’autre, condamnant le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme, l’obscurantisme et le terrorisme et prônant l’égalité homme-femme, et a tout au long de son ministère promu sans relâche le dialogue, le respect, la paix et le vivre-ensemble », martèlent Kamel Kabtane pour le CMR et Mohamed Minta et Azzedine Gaci pour le CTIR.

    Ces trois figures reconnues et respectées de l’islam en France, espèrent ainsi que leur témoignage « puisse éclairer ceux qui auront à décider dans cette affaire ».

    Pour rappel, l’imam Hassan Iquioussen, menacé d’expulsion par les autorités après s’être vu refuser le renouvellement de sa carte de séjour, dénonce une injustice.

    Il devrait saisir la justice administrative en début de semaine pour faire suspendre la procédure qui le vise et qui reste basée sur des accusations qu’il conteste formellement.

    Une pétition lancée vendredi pour protester contre son expulsion a déjà recueilli près de 15 000 signatures.

    Anadolou, 01/08/2022

    Lire aussi : Le Maroc, un danger pour l’Islam en Europe ?

    Lire aussi : France : Darmanin signe l’acte de décès du CFCM

    Lire aussi : Le Point: La DGED agit pour le contrôle de l’islam de France

    #France #Maroc #Islam #Imam #Mosquée #Hassan_Iquioussen

  • Mauritanie-Algérie: Tebboune reçoit Ould Merzoug

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    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier à Alger, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l’étranger de la République islamique mauritanienne, Mohamed Salem Ould Merzouk. L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, et du conseiller auprès du président de la République chargé des Affaires juridiques et judiciaires, directeur de cabinet à la présidence de la République par intérim, Boualem Boualem.

    Mohamed Salem Ould Merzouk : «Des relations ancrées dans l’histoire»

    Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l’étranger, Mohamed Salem Ould Merzouk, a affirmé que les relations algéro-mauritaniennes étaient «ancrées dans l’histoire», ajoutant que le travail se poursuivait pour hisser le niveau de coopération bilatérale dans différents domaines. «J’ai transmis à Monsieur le Président, Abdelmadjid Tebboune, les salutations de son frère et ami, le président de la République islamique mauritanienne, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani et lui ai remis un message de sa part. De son côté, le Président Abdelmadjid Tebboune m’a chargé de transmettre ses salutations à son frère le Président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani», a précisé le chef de la diplomatie mauritanienne dans une déclaration à la presse.

    «Le Président Tebboune m’a fait part de l’intérêt majeur porté par le peuple et le gouvernement algériens, à l’impulsion des relations de coopération entre les deux pays et à leur développement, en vue de les élargir à tous les domaines», a poursuivi le ministre mauritanien. «Les deux pays œuvrent de concert, depuis plusieurs jours, à la préparation de la 19e session de la Commission mixte algéro-mauritanienne prévue à la mi-septembre en Mauritanie», a ajouté M. Mohamed Salem Ould Merzouk.

    Les relations entre l’Algérie et la Mauritanie «sont ancrées dans l’histoire. Elles sont liées à la civilisation, la religion et la culture, d’où le niveau de coopération entre les deux pays», a conclu le ministre mauritanien.

    APS

    #Algérie #Mauritanie

  • Fondation du Prince Charles: Des dons de la famille Ben Laden

    Fondation du Prince Charles, Royaume Uni, Ben Laden, dons, Bakr Ben Laden, Shafiq Ben Laden,

    Une déclaration publiée par le bureau du Prince Charles, confirme l’authenticité de l’information concernant les dons reçus

    Le « Sunday Times » a révélé, dimanche, qu’une fondation caritative appartenant au prince de Galles, le prince Charles, avait reçu des dons de la famille d’Oussama Ben Laden, le leader d’Al-Qaïda, classé comme terroriste dans la plupart des pays du monde.

    Le journal britannique précise que la Fondation du Prince Charles a reçu, en 2013, des dons d’une valeur de 1,2 million de dollars de la famille Ben Laden.

    Elle ajoute que lesdits dons ont été faits par Bakr et Shafiq Ben Laden, qui sont les demi-frères d’Oussama Ben Laden, tué par les forces américaines en 2011.

    Le journal a souligné que les conseillers du prince Charles l’avaient averti de ne pas accepter ces dons.

    Une déclaration publiée par le bureau du Prince Charles a confirmé l’authenticité de la nouvelle concernant l’acceptation de ces dons par la fondation.

    Anadolou, 31/07/2022

    #Ben_Laden #Fondation_prince_Charles

  • Logiciels espions : Le vrai visage de l’Union Européenne

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    Le scandale concernant la surveillance par le Maroc de militants, figures politiques et journalistes de nombreux pays via le logiciel Pegasus n’a pas encore connu son épilogue, qu’un autre scandale de même acabit vient d’éclater et d’être révélé au grand jour par le site d’investigation français «Disclose » et le journal allemand « Der Spiegel ».

    Selon ces deux médias, l’Union européenne a fourni au royaume marocain deux puissants logiciels espions capables de déverrouiller tous types de Smartphones et d’y extraire toutes les informations qui y sont stockées. Si officiellement la livraison au Maroc de ces deux systèmes de surveillance numérique financés sur le budget du « programme de gestion des frontières pour la région Maghreb » de l’UE, a pour finalité de lutter contre l’immigration irrégulière et le trafic d’êtres humains aux portes de l’Union européenne, on sait qu’il n’existe aucune garantie que ce matériel soit exclusivement utilisé dans la vocation à laquelle il est destinée officiellement.

    Le précédent du système Pegasus qui a été employé massivement par les services de sécurité marocains afin d’espionner des journalistes, des défenseurs des droits humains au Maroc et des responsables politiques algériens, français, espagnols et autres, comme l’a révélé en 2021 le consortium de journalistes Forbidden Stories, est suffisant pour comprendre le véritable usage que fait le Maroc de ces technologies de surveillance.

    Le Maroc, comme le démontre si bien la tragédie de Méllila, n’a cure du contrôle des migrants et du trafic d’êtres humains. Son unique souci est d’espionner les journalistes, les avocats, les chefs d’entreprises, les militants des droits humains marocains et des responsables politiques et militaires de nombreux pays.

    Si on ne peut pas s’étonner qu’Israël ait livré au Maroc le logiciel Pégasus, du fait de la nature du régime sioniste qui ignore royalement le droit international et qui viole quotidiennement les droits humains, que dire du vieux continent pourtant tatillon sur la question des droits de l’homme et du respect de la vie privée.

    Ce nouveau scandale qu’on va tenter de noyer avec des justifications liées à l’immigration clandestine, épingle, et en grand format, l’Union européenne et montre qu’elle a une vision alambiquée sur le respect des droits humains.

    L’Union européenne perd de plus en plus son Nord en s’engageant dans des entreprises en totale contradiction avec ses principes. Aider un État quel qu’il soit à espionner sa population et des responsables politiques d’autres pays est une insulte aux principes qui ont fondé l’Europe et une violation flagrante au droit international. Mais, c’est connu, comme pour le cas Pegasus, ce scandale va rapidement être étouffé.

    L’Express, 30/07/2022

    #Maroc #Union_européenne #UE #Espionnage #Pegasus #Disclose #DerSpiegel

  • España : La nueva bofetada de Argelia

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    Si el gremio de La Moncloa contaba con la Unión Europea para forzar Argelia a mantener sus relaciones comerciales con España, su decepción debe ser grande al leer el contenido del nuevo comunicado de las autoridades argelinas sobre este tema. Argel acaba de demostrar que las medidas adoptadas para corregir al equipo de Pedro Sanchez son irreversibles.

    Relaciones comerciales de Argelia con España: el Estado no da marcha atrás

    Las alegaciones que se están difundiendo en algunos medios de comunicación sobre un supuesto retroceso de Argelia en sus relaciones comerciales con España son erróneas, ya que no se ha hecho pública ninguna información oficial al respecto por parte de las autoridades o instituciones competentes.

    Las decisiones relativas a las cuestiones financieras y comerciales que comprometen al Estado son adoptadas por el Consejo de Ministros, el Ministerio de Finanzas o el Banco de Argelia y se anuncian a través de los canales oficiales.

    De hecho, las decisiones económicas, especialmente las relativas a las relaciones de Argelia con sus socios comerciales, son prerrogativa exclusiva del Estado, y no de organizaciones profesionales como la Asociación de Bancos e Instituciones Financieras (ABEF).

    El ABEF, al que se refieren estos medios, no puede sustituir a las instituciones estatales encargadas de las finanzas, la economía y el comercio exterior. Es una asociación profesional y defiende los intereses de sus miembros.

    La ABEF es una asociación que agrupa a una treintena de bancos e instituciones financieras que operan en Argelia, entre los que se encuentran diez bancos extranjeros, especialmente los dos franceses: BNP PARIBAS y Société Générale.

    Su misión es, sobre todo, representar los intereses colectivos de sus miembros ante terceros, en particular los poderes públicos y el Banco de Argelia, autoridad reguladora de las actividades bancarias.

    Cabe recordar que Argelia decidió el 8 de junio suspender « inmediatamente » el tratado de amistad, buena vecindad y cooperación que concluyó el 8 de octubre de 2002 con el Reino de España.

    Esta decisión soberana fue objeto de declaraciones « precipitadas » e « infundadas » en nombre de la Unión Europea (UE).

    « La precipitación y la parcialidad de estas declaraciones ponen de manifiesto la inoportunidad de su contenido, ya que se refieren a un desacuerdo político con un país europeo de carácter bilateral que no tiene ninguna repercusión en los compromisos de Argelia con la UE y que, por tanto, no requiere en modo alguno el desencadenamiento de ninguna consulta europea a efectos de una reacción colectiva », reaccionó el Ministerio de Asuntos Exteriores y de la Comunidad Nacional en el Extranjero (MAECNE) en un comunicado.

    « En este contexto, cabe recordar que la decisión de suspender el Tratado de Amistad, Buena Vecindad y Cooperación hispano-argelino se basa en consideraciones legítimas, que obedecen esencialmente al hecho de que la contraparte ha abandonado las obligaciones y los valores esenciales consagrados en dicho Tratado, asumiendo así la responsabilidad de vaciar de contenido este instrumento jurídico y de poner en tela de juicio su pertinencia en las relaciones entre las dos partes de dicho Tratado », dice el mismo comunicado.

    Fuente : Prensa argelina

    #Argelia