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  • Eni et Sonatrach unissent leurs forces pour développer le solaire en Algérie

    Tags : Algérie, Italie, Sonatrach, ENI, Gaz, énergie solaire,

    Le groupe énergétique italien Eni (ENI.MI) et la Sonatrach algérienne se lancent dans des projets communs d’énergie solaire en Algérie, a annoncé jeudi Eni.

    Les deux entreprises ont inauguré un laboratoire de test de panneaux photovoltaïques et posé la première pierre d’une centrale photovoltaïque (PV) de 10 mégawatts dans le complexe de production de Bir Rebaa Nord, dans le bassin de Berkine.

    Les groupes, qui ont conclu cette année des accords pour augmenter l’approvisionnement en gaz de l’Algérie vers l’Italie, travaillent déjà ensemble sur plusieurs champs pétroliers et gaziers de la région, dans le sud-est algérien.

    La centrale photovoltaïque, la deuxième de l’installation de Bir Rebaa Nord, doublera l’énergie renouvelable disponible pour alimenter les processus en amont, a déclaré Eni dans un communiqué, qui n’a pas divulgué de détails financiers.

    Elle sera suivie d’une autre installation photovoltaïque, également dans le bassin de Berkine, dont la construction devrait commencer en 2023.

    #Algérie #Italie #ENI #Sonatrach #Gaz #Electricité

  • Algérie : « Un régime pourri sauvé, pour l’instant, par le gaz » -The Economist-

    Algérie : « Un régime pourri sauvé, pour l’instant, par le gaz » -The Economist-

    Tags : Algérie, économie, investissement, Hirak, répression, pétrole, gaz, Maroc, France, Sahara Occidental,

    Le magazine britannique The Ecomist a publié récemment un article très critique sur la situation économique, politique et sociale en Algérie qu’il qualifie de lamentable.

    « … L’économie et la politique de l’Algérie sont à la fois sclérosées, son leadership répressif mais faible, son rôle en Afrique et dans le monde arabe égoïste mais méconnu. » C’est en ces termes que l’article résume la situation dans le pays, dont les habitants, « surtout les jeunes, sont malheureux, frustrés et craignent l’autorité ».

    L’auteur de l’article a examiné la situation économique en soulignant qu’en dehors du gaz et du pétrole, l’économie est lamentable et la plus grande compagnie pétrolière, Sonatrach, est un mastodonte mal géré qui domine le secteur de l’énergie.

    « La croissance économique a souvent été à la traîne par rapport à la population en plein essor, qui compte aujourd’hui environ 45 millions d’habitants. Et l’augmentation de la consommation intérieure de gaz limite les possibilités d’en exporter davantage. Le chômage est d’environ 15%, et beaucoup plus élevé pour les jeunes », explique l’article, qui s’attarde également sur le climat d’investissement morose dans le pays, affirmant que l’obligation pour les ministres ou les hauts fonctionnaires de signer pratiquement n’importe quel accord, ainsi que la léthargie et la l’incompétence de l’administration, rendent les affaires extraordinairement délicates.

    De plus, les lois adoptées en 2019 qui étaient censées ouvrir l’investissement aux étrangers n’ont pas convaincu les investisseurs car la plupart des hommes d’affaires étrangers restent déconcertés par les nouvelles lois et leurs petits caractères. « Les banques occidentales et le FMI, considérés avec suspicion dans les milieux officiels algériens, restent prudents face à l’enchevêtrement. Les obstacles bureaucratiques, l’incompétence flagrante et l’attitude hostile envers les capitaux étrangers, notamment français et américains, dissuadent toujours les étrangers », a déclaré The Economist, énumérant les autres plaintes constantes des investisseurs.

    Sur la situation sociale qui prévaut en Algérie, le magazine souligne que deux mots du lexique local résument le malaise algérien : hogra et haraga. « Le premier englobe une gamme de sentiments sombres qui affectent les Algériens : un sentiment d’humiliation et d’oppression, un déni de dignité. Cela conduit au deuxième mot de plus en plus courant, signifiant littéralement « ceux qui brûlent », a souligné The Economist, expliquant que Haraga s’applique au nombre croissant d’Algériens souhaitant émigrer illégalement pour avoir une vie meilleure à l’étranger, impliquant la combustion de papiers d’identité. « Jusqu’à présent cette année, quelque 13 000 personnes ont atteint l’Espagne dans des bateaux branlants », a-t-il rappelé.

    L’article qui rappelait le mouvement Hirak qui a renversé feu Abdelaziz bouteflika a souligné qu’il est vite devenu clair que le nouveau régime d’Abdelmadjid Tebboune, était à peu près le même que son prédécesseur et qu’il n’a été sauvé que par l’apparition du covid-19 en 2020, qui a fait s’effondrer le Hirak, et par la flambée des prix du gaz et du pétrole qui permettent à l’État de subventionner les aliments de base, l’électricité, l’huile de cuisine, l’essence et le logement.

    L’article qui analysait la situation lamentable des droits de l’homme dans le pays critiquait également les médias officiels comme étant « pathétiquement flagorneurs » alors que la presse occidentale est considérée comme hostile et les médias d’opposition et le Hirak comme infiltrés par le Mossad, le service de renseignement israélien, et étaient souvent soudoyé par le Maroc.

    Les déclarations officielles ont tendance à être imprégnées d’un mélange de vantardise et de paranoïa. Les évaluations sincères sont furieusement rejetées comme racistes ou motivées par un désir haineux de déstabiliser le pays.

    Le magazine note à cet égard une constante dans les médias officiels algériens, qui sont, dit-il, « également d’une virulence obsessionnelle envers le Maroc voisin, d’autant plus que le vent diplomatique pourrait se retourner contre l’Algérie dans sa campagne pour obtenir l’indépendance du Sahara Occidental de l’occupation marocaine ».

    #Algérie #Economie #Hirak #Maroc #France #Investissement #Pétrole #Gaz

  • Les autorités ont rendu Nador inhabitable pour les migrants

    Tags : Maroc, Nador, Migration, Ceuta, Melilla,

    Certaines personnes passent des années à essayer de se rendre à Nador, au Maroc, une ville du nord-est du pays, bordant la ville enclavée espagnole de Melilla.

    C’est la frontière la plus méridionale de l’Europe, et aussi une porte d’entrée pour les migrants à la recherche de meilleures opportunités.

    Les gardes-frontières bordent une clôture à quatre niveaux de 20 pieds qui s’étend sur des kilomètres le long de la frontière. Juste au-delà se trouvent les collines de Nador, où vivent les migrants. Ils y attendent des semaines, parfois des mois, le moment le plus sûr pour sauter par-dessus la clôture.

    Les autorités ont rendu la ville de Nador inhabitable pour les migrants, qui sont pour la plupart noirs. Les commerçants ont subi des pressions pour ne pas leur vendre de marchandises, les hôteliers qui ont succombé aux pressions de la police marocaine ne leur louent pas de chambres.

    Les tactiques de la police ont suscité de nouvelles critiques après que des dizaines de personnes ont été tuées en tentant de sauter la clôture en juin.

    Les migrants et leurs alliés dénoncent le traitement détestable et raciste de la police marocaine. Ils parlent également de leurs rêves de traverser la frontière et de trouver des emplois pour subvenir aux besoins de leur famille.

    Lire la suite depuis la source (NPR)

    #Maroc #Nador #Migration #Espagne #Ceuta #Melilla

  • Le Maroc et le Traité de Pelindaba

    Le Maroc et le Traité de Pelindaba

    Tags : Maroc, Traité de Pelindaba, non-prolifération d’armes nucléaires en Afrique,

    Note
    A
    Monsieur le Ministre

    Objet : Zone Exempte d’Armes Nucléaire en Afrique : Première Conférence des Etats Parties au Traité de Pelindaba.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance qu’après l’entrée en vigueur du traité sur la Zone Exempte d’Armes Nucléaires en Afrique (Traité du Pelindaba) le 15 juillet 2009, la première conférence des Etats Partie à ce Traité s’est tenue, à Addis-Abeba, le 04 novembre 2010.

    A l’issue de cette conférence, et conformément à l’article 12 du Traité (Contrôle du respect des engagements), une Commission africaine de l’énergie nucléaire (CEAN) a été mise en place en Afrique du Sud ayant comme membres (Algérie, Cameroun, Ethiopie, Kenya, Maurice, Afrique du Sud, Tunisie, Burkina Faso, Mali, Togo et Sénégal).

    La Commission sera notamment chargée de:

    -collationner les comptes rendus et les échanges d’informations prévus à l’article 13;

    -examiner l’application des garanties de l’AIEA aux activités nucléaires pacifiques, comme prévu à l’annexe II;

    -encourager les programmes régionaux de coopération dans les utilisations pacifiques de la science et de la technologie nucléaires;

    -promouvoir la coopération internationale avec des États extérieurs à la zone pour les utilisations pacifiques de la science et de la technologie nucléaires.

    Le Maroc et le Traité de Pelindaba

    Le Maroc a signé le traité lors de la Conférence du Caire tenue en 1996 en soulignant, lors de cette conférence que seuls les Etats membres de l’ONU avaient le droit et la vocation d’adhérer à ce traité.

    En juillet 2006, l’Union Africaine a accepté la signature du Traité par la présumée RASD. Cette entité fantoche, dépourvu de tous les attributs de l’Etat, ne figure pas sur la liste des Nations Unies des Etats parties au Traité.

    Cependant, l’acceptation de l’UA de cet acte de signature a fait que cette entité figure, uniquement, sur la liste de l’UA des pays signataires. Manœuvre par certains pays membre de l’UA guidés par l’Algérie pour facilitera l’accès aux réunions et foras internationaux traitant des questions de non prolifération et du désarmement.

    Afin de contrecarrer toute tentative de l’UA de faire participer la « pseudo-rasd » aux réunions de Traité de Pelindaba et aux travaux de la Commission africaine de l’énergie nucléaire ou à toute action régionale en matière de sécurité nucléaire, il conviendrait sauf objectif de votre part, de procéder aux démarches suivantes :

    En tant qu’Etat signataire de ce traité, le Maroc devrait participer à toutes les réunions et conférences sur le Traité de Pelindaba ;

    -Adresser des instructions à nos représentations diplomatiques accréditées auprès des P5 pour expliquer et dénoncer, à leur endroit, l’illégalité de l’acception de la pseduo rasd parmi les pays signataires de ce traité.

    -Saisir les pays amis, membres de la Commission africaine de l’énergie nucléaire pour leur faire part des effets néfastes qu’aurait cette situation sur tout le système international établi et qu’elle mettra au défi la majorité des Etats membres de l’ONU qui ne reconnaissent pas cette entité.

    -Attirer l’attention des organisations internationales de l’ONU traitant des questions de la sûreté et la sécurité nucléaires en les personnes du Secrétaire Générale de l’ONU, le Directeur Général de l’AIEA, le Président de la Conférence du Désarmement, sur cette situation inacceptable qui ne fera que fragiliser le traité de Pelindaba et porter préjudice aux efforts de non prolifération et de désarmement auxquels la communauté internationale est profondément attachée.

    Direction des Nations Unies et des Organisations Internationales
    MAED

    #Maroc #Sécurité_Nucléaire #Traité_de_Pelindaba

  • Etat d’avancement de la mise en œuvre de l’Accord de libre Echange Maroc / Etats-Unis

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Accord de libre échange,

    Note à l’Attention
    De Monsieur le Ministre

    Objet : Etat d’avancement de la mise en œuvre de l’Accord de libre Echange Maroc / Etats-Unis :

    I. Accord de Libre Echange Maroc Etats-Unis : Etat des lieux et propositions.

    Six années révolues après l’entrée en vigueur de l’accord de Libre Echange, l’évaluation de l’impact de cet accord permet de constater une irrégularité de l’évolution des échanges commerciaux, et surtout un déficit au détriment du Maroc ; et un niveau d’investissement qui ne reflète pas les réelles possibilités offertes par l’Accord. Un certain nombre de difficultés qui entravent le décollage des exportations marocaines ont été identifiées. Le prochain comité conjoint prévu en Mai 2011 (date proposée par la partie US), devrait s’atteler à résoudre ces questions.

    1. Questions agricoles et sanitaires et phytosanitaires :

    De l’ordre de 6 milliards de dirhams, entre 2006-2009, les échanges agricoles du Maroc avec les Etats Unis, sont faibles et déséquilibrés. En effet, la balance commerciale agricole déficitaire pour le Maroc, s’est aggravée depuis la mise en œuvre de l’Accord, avec un déficit qui est passé de 1,6 milliards de dirhams pour la période 2000-2005, pour atteindre une moyenne de 5 milliards de dirhams pour la période 2006-2009.

    Cette situation est due d’une part, à l’augmentation substantielle des importations agricoles en provenance des Etats-Unis passant d’une moyenne de 2,1 milliards de dirhams durant la période 2000-2005 à une moyenne de 5,4 milliards de dirhams durant la période 2006-2009, soit un accroissement de 157%.

    En contrepartie, nous avons observé une augmentation très négligeable des exportations agricoles marocaines à destination des Etats-Unis, passant d’une moyenne de 494 millions de dirhams à 498 millions de dirhams, soit une hausse de moins de 1% durant la même période.

    Toutefois, si l’on devait observer l’évolution depuis l’entrée en vigueur de l’Accord, soit entre 2006 et 2009, les importations agricoles sont passées de 3,4 milliards de dirhams à 5 milliards de dirhams, soit une hausse de 47% ; et les exportations agricoles font ressortir une augmentation de 50%, entre 2006 et 2009. Cette augmentation est à nuancer vu la très modeste valeur des exportations agricoles marocaines à destination des Etats-Unis.

    Force est donc de constater que les échanges agricoles, et en particulier les exportations restent en deçà des ambitions marocaines et ne concrétisent pas les opportunités offertes par l’Accord de libre échange Maroc Etats-Unis. En effet nos exportations sont peu diversifiées sur le marché américain qui est très protégé par des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) très strictes et très contraignantes pour le cas des produits frais. En effet, les exportations de primeurs sont quasiment nulles sur le marché américain vu qu’elles ne bénéficient pas des opportunités offertes par l’Accord malgré un accès à droit nul, et en dépit de l’importance des capacités exportables réelles du Maroc.

    Problématique : le processus de certification sanitaire pour les fruits et légumes connaît une lenteur démesurée.

    Pour les tomates, celui-ci a été initié avant le début des négociations, et la région de la Zone Souss-Massa ne peut pas encore exporter, malgré le décret sur la certification publié le 02 Novembre 2009, une énième visite au Maroc de l’APHIS (Février 2010) et l’engagement mutuel de finaliser rapidement ce processus.

    Le processus de certification des fruits rouges et des autres produits frais, dont des dossiers complets ont été déposés par la partie marocaine depuis plus de deux ans n’ont pas encore connu de feedback de la part de l’Administration américaine.

    Le manque de transparence de l’administration américaine a créé une situation d’imprévisibilité et d’inconfort qui a dissuadé les exportateurs marocains de s’orienter vers le marché américain.

    Proposition : Le Maroc a souvent suggéré l’activation de ce processus. Le Maroc commence à vraiment ressentir la lourdeur administrative américaine comme un obstacle technique au commerce ; ce qui est en contradiction avec l’engagement exprimé dans le cadre du FTA d’encourager le développement économique entre les deux pays.

    2. Certificats sanitaires pour l’exportation de boyaux et de viande porcine et l’importation de viandes bovines et de volaille :

    Problématique : Refus de la partie américaine d’inclure l’examen des certificats sanitaires dans le projet d’ordre du jour du second Comité Conjoint mais publication de manière unilatérale pour les produits à l’import au Maroc, la version américaine des certificats sans tenir compte des propositions d’amendements émises par la partie marocaine.

    Pour les produits à l’import aux Etats-Unis (boyaux porcins), pour lesquels une entente avait été trouvée, l’administration américaine n’a pas publié les certificats, ce qui empêche l’exportation de ces produits.

    Une rencontre entre les responsables SPS marocains et américains dans un forum international a démontré que toutes les documentations envoyées par la partie marocaine ne leur sont pas parvenues et sont donc volontairement bloquées à l’USTR (Département chargé de négociation).

    Proposition : dans l’intérêt des deux pays sensibiliser les responsables américains en charge des questions agricoles (USTR), pour s’inscrire en tant que partenaire et non prendre des décisions unilatérales. Activer le groupe de travail SPS (APHIS et ONSSA) pour résoudre ces questions qui permettraient le décollage des échanges dans ces produits.

    3. Système d’2. Auction System for wAppel d’offre pour le blé :

    Problématique : Le document de réflexion proposé par la partie américaine, pour revoir le système d’appel d’offres pour le blé, a été examiné en profondeur par le Maroc, et un certain nombre des demandes ont été accordées. D’autres questions, qui nécessitent un amendement de l’Accord signé et ratifié par les deux parties ne peuvent être examinées que dans le cadre de consultations formelles, approche qui n’est pas favorisée par les Etats-Unis, à cause de la lourdeur de leurs procédures législatives. Le Maroc ne privilégie pas la demande américaine qui mènerait au système « premier venu premier servi », laquelle serait en défaveur de nos intérêts et aurait un impact nécessairement sur l’accord avec l’UE.

    Statut depuis 2010 : Pour le Maroc, cette question ne devrait plus être à l’ordre du jour car la disposition de l’Accord prévoyait un délai pour l’examen de la possibilité du changement du système de gestion des quotas des blés, délai aujourd’hui épuisé.

    Les Etats-Unis en 2011 : Une lettre récemment adressée à Messieurs les Ministres du Commerce Extérieur et de l’Agriculture et de la Pêche, constitue une approche nouvelle de la partie américaine, plutôt agressive, par laquelle elle souhaite remettre en question l’approche autant pour le blé tendre que pour le blé dur. Jusqu’à présent, une résistance de la part du département agricole marocain pour discuter avec la partie américaine de cette proposition, a été exprimée (demandes américaines multiples pour tenir les sous comités SPS et Agricole, par vidéoconférence restées sans réponse).

    4. Amélioration de l’3. Improving access to the US market for Moroccan produaccès au marché américain pour certains produits agricoles marocains (olives et les artichauts)

    Ces demandes sont restées vaines, ont été maintenues par la partie marocaine, même sans grande conviction, pour être comptabilisées comme requête non satisfaite par la partie américaine. Statut 2010 : la partie marocaine a décidé d’abandonner cette requête après avoir été informée plusieurs fois d’une fin de non recevoir.

    5. Projet d’harmonisation des statistiques marocaines et américaines :

    L’Office des Changes et l’US Census Bureau, à travers le groupe de travail institué pour l’harmonisation et le rapprochement des données statistiques, ont identifié les principales causes des divergences et ont poursuivi des discussions afin de réduire cet écart entre les données produites par les deux institutions marocaines et américaines est en cours. Un rapport final sur la question devait être présenté à la fin de l’année 2010. Ce processus ne sera pas relancé pour l’année 2011.

    6. Certificat d’éligibilité pour l’exportation de produits textiles :

    Problématique :The Moroccan PartyPlusiuers des difficultés ont été rencontrées par plusieurs entreprises qui exportent des produits textiles vers le marché américain, pour accéder dans un cadre préférentiel. Après quatre ans, il s’est avéré que le différend procédait d’une procédure technique non appliquée par les douanes américaines, concernant le certificat d’éligibilité. Après plusieurs reports occasionnés par la partie américaine, une dernière version du certificat de l’éligibilité, adaptée aux exigences de la douane américaine leur To overcome the problem, Morocco made a commitment to notify, by writing, to US Customs that the CI certificate of eligibility is the formal document agreed upon to accompany textile products exported to the US market within this framework.a étéé2T a été notifiée en Mars 2011.

    Proposition : Suggérer fortement le manque à gagner occasionné pendant cinq ans, dû à diverses anomalies non corrigées par la partie américaine, et l’intérêt de valider et procéder rapidement à l’adoption du certificat d’éligibilité.
       
    7. Coopération Douanière :

    Situation : La convention sur la coopération douanière entre les services douaniers, pourrait être incessamment signée entre les deux parties comme prévu dans l’Accord de Libre Echange. Une équipe américaine était récemment de passage à Rabat pour finaliser l’accord.

    8. Travail :

    Concernant les questions sociales, V. IMPLEMENTATION OF LABOR CHAPTER : il a été convenu deReinforcing the implementation of labor chapter and improving labor environment. renforcer l’application du droit de travail et d’améliorer l’environnement du travail; de mImplementing close cooperation in order to have common standards in labor;ettre en œuvre une coopération étroite afin de disposer de normes communes de travail ; et d’Establishing the sub-committee on laborétablir le sous-comité rapidement. Celui-ci s’est réuni à Rabat au en Mai 2010. Le Département de l’emploi souhaite développer davantage la coopération et de reconduire les projets en cours.

    9. Increasing exchange of visits between the bodies in charge of labor in both countries La nouvelle loi américaine sur le scannage :


    Problématique : cette nouvelle loi dont l’entrée en vigueur a été reportée en 2010, grâce à l’intervention de l’Organisation Mondiale des Douanes soulève plusieurs préoccupations du secteur privé marocain qui estime que cette loi va être un fardeau pour les exportations en termes de coût et de temps (retard dans la livraison; péremption des aliments périssables).Thus Moroccan party expressed the wish to reinforce cooperation between the Customs Administration in both countries and to consider some flexibilities through implementing scanning on samples. Ainsi la partie marocaine a exprimé le souhait de renforcer la coopération entre l’Administration des douanes des deux pays afin d’envisager une certaine souplesse quant à l’application du scannage (ex : faire de l’échantillonnage).

    Proposition : Cette problématique ne pourra pas être résolue par le Maroc vu la portée de son application sur le monde entier : si un changement devait survenir dans cette Décision qui semble définitive (suggérée par le Congrès), ce sont les consultations à ce sujet avec l’UE qui feront la différence. Même la douane américaine partage l’avis technique marocain. Apparemment l’OMD a pu gagner du temps en imposant le report de sa mise en œuvre. In this regard, it has been recommended to keep in touch in order to deepen the reflexion on the issue.

    10. Assistance technique procurée par la partie américaine :

    Problématique : Both parties assessed the achievements of the technical assistance granted by the US Party, including the CLDP (Commercial Law Development Program) and USAID. L’assistance technique accordée par la partie américaine, est restée modeste, notamment celle procurée par le CLDP suite à l’entrée en vigueur de l’Accord, et qui s’attache à la législation commerciale ; celle procurée par l’USAID, dont les programmes sont définis de manière unilatérale par la partie américaine, sans tenir compte du programme de développement du gouvernement, malgré la demande par le MCE.Besides, the Moroccan side expressed the wish to renew the NBO program and extend its assistance to accompany Moroccan enterprises in the US Market.

    Le programme NBO pour booster le secteur textile a été un échec initialement, a commencé à donner des fruits à la fin, mais n’a pas été renouvelé conformément au souhait exprimé par la partie marocaine, en raison des nouvelles priorités américaines dans le domaine de l’environnement et du droit du travail. Deux projets de coopération sur la défense commerciale et sur le contrôle des exportations des biens à double usage sont en cours de réalisation avec la partie américaine.

    Il est évident que les Etats-Unis contribuent à la coopération économique à travers notamment le MCC et aussi avec le NAPEO, nouvelle initiative, virtuelle.

    Propositions : La partie marocaine devait préparer une nouvelle demande priorisée qui serait soumise au cours du prochain Comité Conjoint (éventuellement en Mai 2011).

    II. Propositions à mettre en œuvre pour donner une impulsion au partenariat économique entre le Maroc et les Etats-Unis :

    Problématique : Sachant que la dynamique entre les deux économies n’a pas pu démarrer spontanément, pour des raisons diverses, notamment l’intérêt commercial réduit, la dimension culturelle notamment linguistique, la distance géographique, les risques liés aux perturbations du taux de change, la taille de l’entreprise marocaine, c’est surtout, dès le départ, et cela continue, la lenteur administrative américaine qui a condamné les exportations pour tout le secteur agricole marocain ; a handicapé des opportunités dans le secteur textiles et découragé l’intérêt naissant pour ce marché qui prévalait suite à l’entrée en vigueur de l’ALE.

    Proposition : il serait essentiel de faire comprendre à la partie américaine que les responsabilités de leur côté sont réelles, et arriver à la convaincre d’adopter une approche plus constructive pour la résolution des problèmes.

    Du Coté marocain, la réflexion commence a se tourner vers l’identification de produits à meilleure valeur ajoutée et produits niche qui pourraient satisfaire des besoins spécifiques des consommateurs américains. Ex : tomate séchée pour les pizzas et olives noires pour les fast food, etc.

    #Maroc #Etats_Unis #ALE #Accord-libre_échange

  • Sûreté et Sécurité Nucléaires – Position paper

    Sûreté et Sécurité Nucléaires – Position paper

    Tags : Maroc, ONU, non-profilération, terrorisme

    Le Royaume du Maroc continuera, avec les autres membres de l’Organisation des Nations Unies, à apporter son soutien aux efforts internationaux et à la promotion de la coopération internationale, visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires et à promouvoir l’universalité du régime de non-prolifération.

    Ainsi le Maroc a réaffirmé, lors de la 77ème session de l’Assemblée générale, son engagement constant en faveur d’une approche proactive et multidimensionnelle aux plans régional et international pour la promotion de la sécurité nucléaire et la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.

    Il a présenté également les progrès accomplis depuis le Sommet de Washington de 2010, sa doctrine en matière de non-prolifération et de sécurité nucléaires, sa vision sur l’interdépendance entre sûreté et sécurité nucléaires, ainsi que sa contribution aux efforts internationaux pour le renforcement du régime de la sécurité nucléaire.

    I- Le rôle central de l’AIEA en matière de sûreté et de sécurité Nucléaires :

    Le Maroc est convaincu que l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), dispose de l’expertise nécessaire et les outils appropriés lui permettant de jouer un rôle important dans la coordination de l’action internationale en matière de sûreté et de sécurité nucléaire.

    Il découle de la conviction du Maroc, que l’AIEA joue un rôle central et a une responsabilité fondamentale dans le renforcement du cadre international en matière de sécurité nucléaire, à travers le développement de normes internationales relatives à ce champ d’action et l’apport de l’aide aux États membres, dans l’établissement d’infrastructure de sécurité nucléaire.

    Le Maroc estime que la coordination et la coopération aux niveaux régional et bilatéral sont deux aspects très importants pour la mise en place d’une infrastructure de sûreté et de sécurité efficaces. Ainsi, le Maroc, mettra l’accent sur l’impératif de soutenir la coopération sud-sud et à déployer plus d’efforts, pour consolider les programmes de coopération technique dans les pays en développement, en matière de transfert de technologies de pointe, pour la sécurité et la sûreté des activités et des installations nucléaires.

    Dans cette optique, le Maroc a organisé, conjointement avec l’AIEA, en 2013, un Exercice Convex, sur la réponse en cas de situation d’urgence radiologique, le premier en son genre dans le monde arabe et africain. La préparation et l’évaluation de cet exercice Convex sera coordonné par le Groupe de Travail « IACANE » (Inter-Agency Committee on radiological and Nuclear Emergencies). Les objectifs de cet exercice sont de permettre aux États et organisations intergouvernementales compétentes, de tester leur réaction face à un événement radiologique, d’évaluer la coordination des interventions entre les autorités de sûreté et de sécurité nucléaires, au niveau national et international et d’évaluer l’efficacité d’échange d’informations dans de telles circonstances, aux niveaux national et international.

    II- Initiatives Internationales en matière de sécurité nucléaire :

    Au cours de cette session, le Royaume du Maroc soulignera que le soutien aux initiatives internationales sur la sécurité nucléaire, est un moyen efficace pour renforcer le régime international de sécurité nucléaire. A ce titre, et en tant que membre fondateur de l’Initiative Globale de lutte contre le Terrorisme Nucléaire (IGLTN), le Maroc contribue à cette initiative et fait état de sa contribution.

    Ainsi, à la veille de la tenue du Sommet de Séoul sur la Sécurité Nucléaire, le Maroc a organisé la 2ème réunion du Groupe d’Evaluation et de Mise en Œuvre (IAG), tenue à Marrakech. Cette conférence à connu, et pour la première fois, des documents de travail de deux groupes de travail de l’IAG, sur la Détection Nucléaire et la Criminalistique Nucléaire, présidés par les Pays-Bas et l’Australie, et un document des termes de références du troisième groupe de travail sur la Réponse et la Mitigation des Incidents Nucléaires et Radiologiques (RMWG), présidé par le Maroc. L’adoption finale de ce dernier a eu lieu en 2013, à Mexico, à l’occasion de la réunion plénière de l’IGLTN.

    Les présentations ainsi que les discussions des documents qui constitueront la base des délibérations du groupe de travail RMWG, présidé par le Maroc, se sont tenues en août 2012 et ce, en perspective de la réunion de travail de ce groupe de Travail, prévue en Italie, Ispra, début octobre 2012, pour finaliser le document de travail sur la « Réponse et Mitigation », qui sera par la suite présenté lors de la 8ème réunion plénière de l’IGLTN, qui a au lieu à Mexico, en 2013.

    S’agissant des Centre d’Excellence pour l’atténuation des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC), le Maroc mettra en exergue l’importance de ces Centres, étant entendue que les résolutions du Conseil de Sécurité 1540 (2004) et 1977 (2011), ainsi que les communiqués et le Plan d’Action des Sommets sur la Sécurité Nucléaire, sont mis en œuvre par le Maroc.

    Convaincu que l’établissement de ces Centres d’Excellence sera de nature à renforcer les capacités nationales et régionales et à créer les synergies entre les différents pays d’une même région dans les domaines de prévention et de gestion des risques NRBC, le Royaume du Maroc a pris la décision d’abriter un Centre d’Excellence Régional NRBC, à Rabat, représentant les pays Africains de la Façade Atlantique, notamment la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée Equatoriale et le Gabon. Le Maroc est également membre du Centre d’Excellence Régional pour l’Afrique du Nord, basé à Alger.

    Le Maroc a dores-et-déjà formé une Equipe d’Experts nationaux, appelée à coordonner les activités qui seront initiées dans le cadre de cette initiative et a désigné le Point Focal National qui assurera la fonction du Secrétariat. Sept projets de coopération sont en cours de mise en œuvre par l’UE / UNICRI.

    #Maroc #ONU #Sûreté #Nucléaire

  • Maroc : Collectif dénonce le procès « inéquitable » de l’activiste Rida Benotmane

    Maroc : Collectif dénonce le procès « inéquitable » de l’activiste Rida Benotmane

    Tags : Maroc, Rida Benotmane, liberté d’expression, répression,

    Pour le collectif marocain de défenseurs des droits de l’homme, la condamnation à 3 ans de prison prononcée le 7 novembre contre l’activiste Rida Benotmane est d’aboutissement d’un procès « inéquitable ».

    Un tribunal de première instance de Rabat a condamné Me Benotmane, avocat de 47 ans, à cette peine et à une amende d’environ 2 000 euros pour le crime d’« humiliation d’une institution (la police) », pour avoir posté sur Facebook des propos dans lesquels il a appelé à manifester contre le « terrorisme » et « l’extrémisme » policier au Maroc.

    Après son arrestation en septembre, Amnesty International avait déjà appelé à la libération de ce membre de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) et qui faisait partie de l’organisation en faveur de la liberté d’expression Freedom Now, fondée par l’historien Maati Monjib, qui a été condamné à la prison pour blanchiment d’argent.

    Abdelrazaq Buganbur, président du collectif dénommé Instance Nationale de soutien aux Détenus d’Opinion, a estimé ce jeudi lors d’une conférence de presse tenue à Rabat que Benotmane était « arbitrairement » détenu pour avoir exercé son « droit constitutionnel d’exprimer ses opinions politiques ».

    Buganbur a ajouté que l’activiste est également victime de « pratiques de vengeance » en prison -telles que la limitation de ses visites, des communications téléphoniques avec sa famille et son avocat et les sorties vers la cour de la prison-, ce qui fait ques ses conditions de détention sont « dures et porte atteinte à la dignité humaine.

    Le défenseur des droits humains a exigé la libération immédiate de Benotmane et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui.

    Buganbur a regretté que le militant ait été placé en détention préventive sans justification légale et que la justice ait rejeté toutes les demandes, présentées par sa défense, de lui accorder la liberté provisoire.

    Il a critiqué le fait que la Cour ait empêché Benotmane et ses avocats d’accéder aux preuves présentées par le bureau du procureur contre lui, et a dénoncé que ni l’activiste ni sa famille n’avaient été autorisés à assister au verdict.

    Dans ses messages postés sur sa page Facebook ou diffusés sur sa chaîne YouTube, le militant a estimé que « les violences policières » détournent la société des « questions économiques et sociales, qui sont plus importantes » et a accusé les services de sécurité de « torturer » les citoyens.

    #Maroc #Rida_Bentotmane #Répression

  • L’Espagne accusée d’avoir dissimulé la mort des migrants à Melilla

    L’Espagne accusée d’avoir dissimulé la mort des migrants à Melilla

    Tags : Espagne, Maroc, Melilla, Migrants,

    Les autorités espagnoles sont accusées d’avoir dissimulé la mort de dizaines de réfugiés dans leur enclave de Melilla avec le Maroc.

    Quelque 23 jeunes hommes ont été confirmés morts et 77 autres sont toujours portés disparus après qu’environ 1 500 d’entre eux ont tenté d’entrer dans l’enclave du côté marocain le 24 juin. Des experts de l’organe des droits de l’homme de l’ONU affirment qu’au moins 37 personnes ont été tuées.

    L’Espagne affirme que les morts ont eu lieu du côté marocain, un point de vue vivement contesté par les organisations de défense des droits de l’homme.

    Elle a également refusé d’ouvrir une enquête indépendante, au milieu des allégations selon lesquelles les caméras de vidéosurveillance espagnoles avaient été éteintes pendant la violente répression.

    « Au moment le plus crucial de la tragédie, les images enregistrées ont été interrompues », a déclaré Estrella Galan du Conseil espagnol pour les réfugiés.

    S’adressant aux députés de la commission des libertés civiles jeudi 17 novembre, Galan a déclaré que les caméras de la Garde civile à la frontière étaient également éteintes. Cela s’est produit malgré que la Garde civile avait été avertie du grand nombre de personnes qui s’approchent, a-t-elle déclaré.

    « Le procureur [espagnol] et la défense publique essaient d’obtenir toutes les images parce qu’ils n’ont pas reçu toutes celles disponibles ou qu’elles manquent », a-t-elle déclaré. « Ce manque d’informations pourrait être interprété comme une intention de dissimuler les faits « , a-t-elle déclaré.

    La plupart des 1 500 personnes étaient d’origine soudanaise ou tchadienne, a-t-elle dit, notant que beaucoup auraient eu droit à une protection internationale en Espagne. Mais leur mort indique également un jeu géopolitique plus large entre le Maroc et l’Espagne alors que l’UE continue de délocaliser sa police des frontières vers des États étrangers.

    Ce jeu est ancré dans le Sahara occidental, une zone à peu près de la taille du Royaume-Uni envahi en 1975 par le Maroc, déclenchant un conflit brutal avec les habitants autochtones.

    Au mois de mars, quelque trois traversées ont vu 2 500 migrants entrer dans les enclaves sans faire de victimes. Ce même mois, le Premier ministre espagnol a radicalement renversé sa position sur le Sahara occidental et a déclaré son soutien à une solution dans le cadre de la souveraineté marocaine.

    Les Marocains ont alors renforcé leur surveillance des frontières et intensifié la répression contre les migrants, dont la plupart vivaient à l’abri des regards dans les forêts d’une montagne voisine.

    Les 1 500 personnes ont ensuite parcouru environ 6 km depuis la montagne pour atteindre l’enclave de Melilla le 24 juin.

    Naji Omar, de l’Association marocaine des droits de l’homme, a déclaré que les forces marocaines n’avaient rien fait pour disperser la foule avant d’atteindre le poste frontière de Barrio Chino.

    Mais une fois à l’entrée de l’enclave, quelque 2 000 policiers marocains ont encerclé les 1 500, concentrant les migrants dans un espace confiné où ils ont ensuite été accueillis par un barrage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, également du côté espagnol, a-t-il déclaré.

    Selon un député espagnol, la police espagnole avait lancé 86 projectiles de gaz lacrymogène, ainsi que 28 projectiles fumigènes et tiré 65 balles en caoutchouc et 41 sprays [au poivre].

    « Ils ont simplement attendu que les migrants arrivent à la clôture avant de lancer une attaque contre la foule », a déclaré Omar. « Il s’agit d’un plan conçu pour envoyer un message à l’Espagne pour voir de quoi ils [la police marocaine] étaient capables », a-t-il déclaré.

    « En fait, les gens ont payé de leur vie ce message », a-t-il déclaré.

    En octobre, l’Espagne a annoncé 30 millions d’euros pour soutenir la migration marocaine et les contrôles aux frontières, portant le total à plus de 123 millions d’euros depuis 2019.

    Avec 360 millions d’euros, le pays est également le deuxième bénéficiaire financier des fonds européens liés à la migration. Sur ce montant, un peu plus de 100 millions d’euros sont utilisés pour aider le ministère marocain de l’Intérieur à empêcher les migrants d’atteindre l’Europe.

    #Maroc #Espagne #Migration #Melilla

  • Plainte du Maroc contre Cembrero : Audience préliminaire le 22 novembre

    Tags : Maroc, Espagne, Ignacio Cembrero, Pegasus, espionnage,

    Procès civil du Royaume du Maroc contre Ignacio Cembrero pour « action de vantardise » (rappelant le droit médiéval dans le code civil) : Le tribunal de Madrid convoque l’audience préliminaire le mardi 22 novembre. Le procès pourrait avoir lieu le même jour.

    Le Royaume du Maroc demande dans son procès que Cembrero retire son accusation d’espionnage relative à l’espionnage avec Pégasus. Il rappelle que depuis l’enquête de Forbidden Stories, la résolution du Parlement européen du 03/09/2022 et les déclarations de l’ancienne ministre espagnole Arancha Gonzalez confirment que Rabat a utilisé ce malware pour mener une large opération d’espionnage.

    Jusqu’à présent, le Maroc a perdu trois procès contre le journaliste espagnol. Deux via le tribunal pénal et un par le tribunal civil. « S’il perd à nouveau, il ne pourra pas être condamné à payer les frais car il bénéficie de l’immunité », indique-t-il dans un twit publié jeudi.

    #Maroc #Ignacio_Cembrero #Pegasus #Espionnage

  • Entretien de Welch avec le roi du Maroc Mohammed VI

    Entretien de Welch avec le roi du Maroc Mohammed VI

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Iran, Mauritanie, Liban, Algérie,

    Source : Compte-rendu de l’entretien du roi du Maroc Mohammed VI avec Davis Welch, Secrétaire d’État adjoint aux affaires du Proche-Orient au Département d’État des États-Unis

    RÉSUMÉ : Le Roi Mohammed VI a reçu NEA A/S Welch pendant une heure le 25 février. Le large échange de vues a porté sur la coopération bilatérale, le processus de paix au Moyen-Orient (MEPP), l’Iran, le Kosovo, le Liban, la Mauritanie, la Syrie, l’Algérie et le Sahara occidental. À bien des égards, l’audience a été à l’image de la rencontre qui l’a précédée avec le ministre des Affaires étrangères Fassi Fihri et le directeur général du MAE chargé des Affaires multilatérales Mohamed Azeroual. Cependant, nous avons appris que la dernière visite d’Amr Moussa à Beyrouth avait été « une catastrophe » ; l’émir du Koweït n’avait pas prévu d’assister au sommet arabe de Damas ; et le Maroc examinait la réaction des autres pays arabes à la déclaration d’indépendance du Kosovo. Le roi nous a demandé d’aider la Mauritanie et a averti que le POLISARIO ne devait pas tenter d’occuper la zone à l’est de la berme au Sahara occidental. Lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, l’ambassadeur Welch a insisté pour un accord sur le statut des écoles américaines au Maroc et a informé le ministre d’un accord prévu avec le U.S. Holocaust Memorial Museum. FIN RÉSUMÉ.

    COOPÉRATION BILATÉRALE

    Recevant NEA A/S Welch, l’ambassadeur, DCM et Erin Yerger, l’assistante exécutive de l’assistant adjoint du président pour les affaires de sécurité nationale Elliot Abrams, au palais royal de Marrakech le 25 février, le roi a remercié les États-Unis pour l’excellent coopération en matière de lutte contre le terrorisme, le Millenium Challenge Account et l’accord de libre-échange. Le ministre des Affaires étrangères Fassi Fihri a également assisté à l’audience.

    KOSOVO

    Le roi a indiqué qu’il venait de rencontrer le ministre grec des Affaires étrangères, qui l’a exhorté à ne pas reconnaître le Kosovo. Le roi et le ministre des Affaires étrangères ont indiqué qu’ils avaient l’intention de discuter de la reconnaissance avec d’autres dirigeants arabes lors du sommet de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) à Dakar en mars. Fassi Fihri a déclaré que le ministre serbe des Affaires étrangères avait également demandé une rencontre.

    PROCESSUS DE PAIX AU MOYEN-ORIENT

    L’ambassadeur Welch a commencé par souligner qu’il s’agit d’une année importante pour la région et que le président est déterminé à faire avancer le MEPP. Welch a informé le roi et le ministre du processus et leur a assuré que les Israéliens et les Palestiniens progressaient, mais que le public n’en était pas conscient. Sur Gaza, Welch a affirmé que le Premier ministre israélien Olmert se concentre sur la moins mauvaise option. Pour sa part, le roi s’est dit profondément préoccupé par la situation humanitaire à Gaza.

    LIBAN

    En ce qui concerne le vide permanent du leadership au Liban, A/S Welch a déclaré que nous voyons trois options : 1) poursuivre les efforts pour élire un président par consensus ; 2) élire un président avec 50 % des voix plus un ; ou 3) pour soutenir le gouvernement Siniora. Welch a indiqué que nous croyons de plus en plus que la troisième option offre le meilleur moyen de soutenir les institutions libanaises. Interrogé sur la visite du secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa à Beyrouth, Fassi Fihri l’a qualifiée de « catastrophe ».

    LA SYRIE ET ​​LE SOMMET DE LA LIGUE ARABE

    Notant que les rois Mohammed VI et Abdallah II de Jordanie étaient arrivés au pouvoir à peu près au même moment que le président Bachar al-Assad, Welch a dénoncé la perte de la Syrie
    Opportunités. Welch a déclaré qu’il comprenait que le ministre syrien des Affaires étrangères serait à Marrakech le 26 février pour adresser une invitation au sommet arabe de Damas, et
    Welch a prédit que la fréquentation serait faible. Le roi a dit comprendre que l’émir du Koweït n’envisageait pas d’y assister, laissant entendre que le Maroc serait représenté au mieux au niveau ministériel.

    L’IRAN

    L’ambassadeur Welch a demandé s’il pouvait dire quelques mots sur l’Iran et sa quête d’armes nucléaires. Le roi a répondu qu’il comprenait que l’Iran avait suspendu son programme d’armes nucléaires. Welch a remercié le roi pour l’opportunité de clarifier, déclarant que l’estimation des services de renseignement américains avait été mal comprise et que les rapports sur cette question n’étaient pas clairs. Welch a dit que nous continuions à croire que l’Iran cherchait à se doter d’armes nucléaires ; le président Bush cherchait donc un terrain d’entente « entre la bombe et les bombardements », sans renoncer à aucune option. La pression diplomatique est préférable pour le moment. Lorsque le roi a demandé à quoi pourrait ressembler ce terrain d’entente, Welch a déclaré que d’autres sanctions approuvées par le Conseil de sécurité étaient imminentes et que l’Iran devait accepter une solution diplomatique.

    ALGÉRIE

    La conversation s’est ensuite tournée vers l’Algérie, et Welch a demandé si le GOM avait une opinion sur les projets du président Abdelaziz Bouteflika. Le roi a dit qu’il comprenait que Bouteflika modifiait la Constitution pour permettre un troisième mandat, et Welch a noté avec ironie que Bouteflika le faisait sans l’aide syrienne. Le roi a félicité l’ambassadeur d’Algérie « frustré » à Rabat pour ses efforts inlassables pour améliorer les relations bilatérales, déclarant : « Nous n’avons pas de relations avec l’Algérie, à l’exception d’une coopération limitée sur les questions de sécurité ». Malgré des opportunités évidentes de coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de la une foule d’autres domaines, le président Bouteflika et son gouvernement préfèrent clairement le statu quo.
    Le roi a noté qu’il s’était même rendu à Alger pour tenter de sortir de l’impasse, mais le GA continue d’insister pour que la question du Sahara occidental soit résolue avant de procéder à
    autres initiatives bilatérales ou régionales.

    SAHARA OCCIDENTAL

    Le roi et Fassi Fihri ont exprimé leur grave préoccupation au sujet des plans déclarés du POLISARIO de déplacer des personnes dans la zone à l’est de la berme. Le roi a dit sans ambages que le Maroc ne pouvait pas permettre cela. Louant l’initiative d’autonomie du roi, Welch a exhorté le GOM à poursuivre les pourparlers de Manhasset. Il a déclaré que le soutien à la position du Maroc augmentait très lentement. Séparément, Welch a mis en garde le chef du renseignement du roi contre la militarisation du différend.

    MAURITANIE

    En regardant la Mauritanie voisine du Sahara occidental, le roi a souligné que la Mauritanie avait besoin d’aide et qu’il verrait le président mauritanien à Dakar.

    ÉCOLES AMÉRICAINES

    Welch a profité de quelques minutes privées avec Fassi Fihri pour souligner la nécessité d’un accord sur le statut des écoles américaines au Maroc. Notant qu’il avait fréquenté l’école américaine de Rabat (RAS) dans son enfance, Welch a déclaré que si une solution n’était pas trouvée rapidement, RAS ne pourrait pas produire plus de David Welches. Fassi Fihri a répondu qu’il avait été en contact avec le Premier ministre Abbas El Fassi et le directeur général des impôts Nouredine Bensouda au sujet de notre proposition.

    MUSÉE MÉMORIAL DE L’HOLOCAUSTE DES ÉTATS-UNIS

    Welch a également évoqué la mise au courant du ministre de la signature prévue d’un accord entre le Musée américain du mémorial de l’Holocauste et les Archives nationales du Maroc. Welch a également mentionné que le Musée prévoyait toujours d’accueillir une conférence sur l’Holocauste dans les terres arabes.

    COMMENTAIRE

    Bien que son visage ait semblé gonflé, le roi semblait détendu et reposé après quatre semaines en France. La réunion elle-même a souligné à quel point les points de vue américains et marocains coïncident.
    FIN DU COMMENTAIRE.

    NEA A/S Welch a effacé ce message.

    Riley

    #Maroc #Etats_Unis #Sahara_Occidental #Algérie #Liban #Mauritanie #Iran