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  • Sahara : Le plan d’autonomie vu d’un mauvais oeil par les américains

    Sahara : Le plan d’autonomie vu d’un mauvais oeil par les américains

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Espagne, Etats-Unis, Royaume Uni, France, Allemagne, Algérie,

    Source : Les conseillers politiques des États-Unis, du Royaume-Uni, de France et du président de l’UE, l’Allemagne, pour une discussion informelle sur l’évolution du Sahara occidental le 14 mars 2007

    L’Espagne a accueilli des conseillers politiques des États-Unis, du Royaume-Uni, de France et du président de l’UE, l’Allemagne, pour une discussion informelle sur l’évolution du Sahara occidental le 14 mars 2007. En général, les participants ont noté l’intensité des efforts diplomatiques marocains, y compris de multiples consultations avec les États-Unis, la France et l’Espagne. L’énergie de l’initiative n’a toutefois pas semblé s’accompagner d’une percée apparente sur le fond de l’autonomie susceptible de convaincre l’autre camp. Les grandes lignes du plan d’autonomie, qui ont été universellement informées, laissaient entendre que Rabat conserverait le contrôle total et n’allaient pas bien au-delà de ce qui était dans le plan de 2003. Cela avait été rejeté d’emblée par Baker et les gouvernements.

    Les Français continuent de soutenir largement la position marocaine. Ils estiment que l’effort du gouvernement marocain devrait être encouragé par le CSNU par une mention explicite et également soutenir l’incitation des parties à négocier. Après quelques discussions informelles avec Van Walsum, les Français craignaient que le SG Ban Ki Moon ne soit très conservateur dans son rapport au Conseil. Ce sera son premier et il voudra probablement conserver le texte du dernier rapport. Les Français continuent d’insister sur l’autodétermination, mais l’acte d’autodétermination peut être un arrangement institutionnel qui est approuvé par un vote qui vient tout au long de la ligne. Ils devaient avoir des discussions formelles avec Van Walsum à Paris cette semaine.

    Les Allemands essaieront de forger une position européenne commune mais n’y sont pas convaincus. Pour l’Europe dans son ensemble, le principal intérêt est que le Maroc a été un îlot de stabilité dans un voisinage proche crucial mais fragile. Cette stabilité doit être préservée, donc une solution au problème du Sahara qui déstabilise le Maroc proprement dit n’est pas souhaitable.

    L’hôte espagnol n’était pas content. Pour l’Espagne, le Sahara est désormais une question politique intérieure brûlante. La semaine dernière, dans la déclaration commune de la visite de Zapatero, ils avaient accepté une déclaration louant prudemment les propositions marocaines comme base de progrès. Les Algériens ont alors augmenté le prix des exportations de gaz vers l’Espagne d’un montant élevé décrit dans la presse comme 20 %. (Commentaire : ce mouvement, qui vaut peut-être des centaines de millions de dollars, était peut-être prévu de toute façon. Fin du commentaire.)

    Le Parlement espagnol à l’unanimité (y compris le propre parti socialiste de Zapatero) a semblé rejeter cette approbation en votant pour un projet de loi proposé par des partis dissidents de gauche pour revenir à l’approche espagnole historique axée sur l’autodétermination. Le roi Juan Carlos, à Alger cette semaine, a tenté d’esquiver le problème et a été accueilli par Bouteflika. Le MAE Moratinos, avec le roi à Alger, a publié un éditorial faisant marche arrière sur les propositions marocaines, soulignant le rejet espagnol des solutions unilatérales et le soutien à des négociations sans conditions préalables.

    Le Conseiller Politique a fait un exposé sur son voyage récemment terminé au Sahara. La consultation du gouvernement marocain avec les Sahraouis a été minime, mais il semble y avoir un intérêt pour la perspective d’un plan. Les observateurs locaux pensent que la plupart des Sahraouis d’origine étaient toujours opposés à la suzeraineté marocaine, mais ils ont maintenant admis être une minorité de la population actuelle sur le territoire. Les Sahraouis pro et antigouvernementaux veulent principalement gérer leurs propres affaires, la différence est la confiance, qui est érodée par la poursuite, bien que modestement, des violations des droits de l’homme. Il est apparu que les Marocains ont beaucoup travaillé sur leurs propositions, et il semble maintenant qu’ils auront au moins un plan à mettre sur la table en avril, mais personne n’a encore rien vu qui gagnera de nombreux cœurs et esprits sahraouis supplémentaires.

    L’Algérie restait une question épineuse pour tous. Alger commence à réagir à l’offensive diplomatique du gouvernement marocain, mais s’en tient fermement à son insistance sur la formule Baker. La France a déclaré qu’Alger est comme un boxeur dans un coin et pourrait se déchaîner. Les leviers pour les persuader sont peu nombreux, comme les Espagnols l’ont découvert. L’ouverture de la frontière avec le Maroc profitera à la fois au Royaume et à l’Algérie, mais cette dernière n’en a pas besoin. Le seul domaine de collaboration fructueuse, comme l’a noté l’Allemand, était le contre-terrorisme, mais cela ne suffira peut-être pas à favoriser un rapprochement. La Russie peut avoir une certaine influence auprès des Algériens, mais les Français ont déclaré que leur ambassade à Moscou avait déclaré qu’il était peu probable que les Russes jouent un rôle constructif (apparemment sans avoir directement posé la question au gouvernement russe). Ils ont malheureusement rappelé les discussions GAZPROM-SONATRACH sur la formation d’un cartel. Les Français pensaient que donner aux Algériens un statut formel dans les négociations, non pas en tant que partie, ce qu’ils refusent, mais en tant que parrain (parrain) pourrait constituer une incitation.

    Sur les prochaines étapes, les Français ont conseillé au gouvernement marocain de présenter d’abord leur plan au SG de l’ONU pour qu’il l’inclue dans son rapport, et au président du CS du mois d’avril, le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni a déclaré qu’il s’attendait à voir un projet marocain pendant sa présidence du CSNU.

    Riley

    #Maroc #Sahara_Occidental #Espagne #France #Algérie #Royaume_Uni #Etats_Unis

  • Fiche détaillée sur le programme « Réussir le Statut Avancé »

    Fiche détaillée sur le programme « Réussir le Statut Avancé »

    Phase d’identification (juillet/septembre 2010):

    Le 8 juillet 2010 : La Direction des Affaires européennes (DAE) a participé à la réunion de coordination organisé au Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) pour la préparation de la mission d’identification du programme « Réussir le Statut Avancé » (RSA).

    Le 19 juillet 2010 : La Direction a accueilli, au siège du Département, les représentants de la Délégation de la Commission européenne, les experts et les représentants de la MEF, en vue de commencer le programme de la mission d’identification du programme « Réussir le Statut Avancé ».

    Le 12 août 2010 : A la fin de la mission d’identification le MAEC, le MEF et le SGG ont tenu une réunion de débriefing au siège du MEF. L’objectif été d’avoir un premier retour des experts sur le déroulement de la mission.

    La DAE a accompagné les membres de la mission dans la rencontre de 23 institutions sans compter les rencontres faites à titre unilatérale par les experts avec quelques représentants de la société civile. Le but de cette mission est de mettre en œuvre et de soutenir les priorités établies par le Gouvernement marocain. Ainsi, le programme « réussir le statue avancé a été inscrit dans le PIN 2011-2013.

    La mission d’identification a permis d’identifier des secteurs dans le domaine (politique, économique, financier, social et humain). Lesdits secteurs feront l’objet d’une priorisation dans la phase de formulation du programme « RSA ».

    II- Phase de formulation (octobre 2010/ février 2011) :

    Le 21 octobre 2010 : La DAE a pris part, à une réunion de coordination interministérielle organisée par le MEF pour la formulation des axes prioritaires, initialement arrêtés lors de la mission d’identification du programme « RSA ». La mission d’identification a permit d’identifier 19 projet susceptible de faire l’objet d’un rapprochement règlementaire. Le choix est porté sur les projets prioritaires qui auront, également, un retour sur l’investissement.

    Les 11 et 23 novembre 2010 : Le MAEC a organisé respectivement, les 11 et 23 novembre 2010 deux réunions de coordination sur la formulation du programme « RSA ».

    Le 6 décembre 2010 : La délégation de l’Union européenne (DUE) a transmis le projet du rapport établi suite à la mission d’identification et de formulation qui se sont déroulées, à Rabat, respectivement, du 14 juillet au 13 aout 2010 et du 18 octobre au 11 novembre 2010.

    Piloté par le MAEC, l’Economie et Finances et le SGG, ce programme a permis d’identifier 9 secteurs qui feront l’objet d’un rapprochement réglementaire. L’orientation qui a été donnée par la Direction à ce programme est son adéquation avec les stratégies sectorielles menées par le Gouvernement de sa Majesté ainsi que la nécessité d’appréhender le ‘retour sur investissement’ de tout acte de convergence réglementaire, conformément au Statut avancé.

    En janvier 2011, le MEF a réagi au projet de rapport de formulation du programme RSA. Cette réaction s’est portée sur les domaines et les actions choisis, les instruments de mise en œuvre, le budget indicatif dédié à chacune des actions identifiées, l’approche de mise en œuvre telle que préconisée par les experts et le séquençage de la mise en œuvre de ce programme.

    Phase de finalisation (mars/octobre 2011) :

    La mission des experts européens s’est déroulée du 7 au 25 mars 2011, au sein des Départements suivant:
    Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Ministère de l’Equipement et du Transport, Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

    L’objectif de cette 3ème phase du programme « RSA » est d’apporté une analyse complémentaire pour vérifier la pertinence des propositions liées aux normes de qualités et aux marchés, la protection des consommateurs, le transport et la matrice des actions proposées par le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (Travail, Emploi, Protection sociale) à l’exception de la Migration légale que la partie européenne ne souhaite pas aborder dans cette phase du programme.

    Le 8 mars 2011 : La Direction a participé au siège des Départements (Industrie, Transport, Emploi), à trois réunions de travail en vue de finaliser les axes ayant fait l’objet d’une formulation durant la deuxième phase du Programme « RSA ».

    En mai 2011, une réunion a eu lieu entre les représentants de la MEF et les représentants de la DUE à Rabat pour la finalisation de la « fiche Action » du programme RSA.

    La fiche Action retient les thématiques suivantes : Normes industrielles (mise en conformité de familles de produits en vue de signature d’accords « ACAA »), Transports (harmonisation des normes de sécurité aérienne, routière et maritime), Pêche maritime (lutte contre la pêche illicite), Enseignement supérieur (convergence vers le processus de Bologne), Emploi (renforcement des droits sociaux du travail), Eau (convergence vers la directive-cadre européenne), et la protection des Consommateurs (information, sécurité, et protection des intérêts juridiques et économiques des consommateurs). Le programme impliquera également, le Secrétariat Général du Gouvernement et le Parlement vu son rôle-clé dans les processus législative et réglementaire.

    Les 12 et 13 octobre 2011 : la DUE a abrité les négociations entre la partie marocaine et les responsables de la Délégation portant sur la finalisation des matrices et des Dispositions Techniques et Administratives (DTA) de la Convention de financement afférents à la phase I du programme « RSA » dédiée à la convergence réglementaire.

    Les deux parties ont convenu de la méthode de travail qui consistait à exposer avec chaque Département, les mesures proposées, par tranche (T2, T3, T4), en indiquant la formulation adéquate, ainsi que les délais de concrétisation.

    IV- Instrument financier et Budget :

    L’instrument de financement retenu pour ce programme repose majoritairement sur l’appui budgétaire, puis sur une approche projet, à raison de son efficacité et de sa rapidité. Dans ce cadre, le Département du Transport avait exprimé le souhait de ne pas s’engager dans une approche de conditionnalité et refuse toute forme d’appui budgétaire et préfère l’approche projet.

    Par conséquent, le rééquilibrage de l’affectation des ressources disponibles vers davantage d’appui budgétaire. L’enveloppe globale est passé ainsi, de 50 M€ à la première phase à 91 M€ sur les 180M€ et augmente l’appui budgétaire de 18M€ à 70 M€. Le reste de l’enveloppe, soit 21 M€, est répartit comme suit : Coopération technique et subventions (14 M€) ; Aide complémentaire à l’appui budgétaire (5.4 M€) ; Audits et évaluation (0,3M€) et (1.4 M€) pour les imprévus.

    L’exécution de la Convention de financement s’achève 72 mois, après son entrée en vigueur (22 février courant), et comprend une première phase de mise en œuvre opérationnelle de 48 mois sur la base des tranches variables et une deuxième phase de clôture de 24 mois.

    V- La structure organisationnelle du programme « RSA ».

    La structure organisationnelle du programme a été simplifiée, elle comporte désormais un comité de pilotage et une cellule d’accompagnement.

    Le Comité de pilotage, composé de (MAEC, SGG, MEF et DUE en tant qu’observateur) aura la charge de fixer les orientations stratégiques du programme assurer la coordination interinstitutionnelle des administrations vérifier et approuver les devis-programmes et examiner les rapports de mise en œuvre du programme.

    La cellule d’accompagnement, sera chargée de la coordination des activités du programme, la préparation et soutien des comités de pilotage, la coordination avec les missions de monitoring, de prospective, et de suivi des conditionnalités des volets d’appui budgétaire, ainsi qu’un appui au régisseur et au comptable.


  • L’affaire Ben Barka dans le dictionnaire du Mossad

    L’affaire Ben Barka dans le dictionnaire du Mossad

    Tags : Maroc, Israël, Mehdi Ben Barka, Mossad,

    Source : Historical Dictionary of Middle Eastern Intelligence, d’Ephraim Kahana, Muhammad Suwaed.

    Extraits évoquant l’assassinat de Mehdi Ben Barka :

    18 janvier 1965 : Les Syriens découvrent la véritable identité de Cohen et il est capturé. Ses interrogateurs tentent de le contraindre à maintenir le contact avec Israël ; il profite de cette occasion pour informer Israël de son exposition par un code spécial. 18 mai : Cohen est pendu à Damas après avoir été condamné à mort pour espionnage au profit d’Israël. Automne : le directeur du Mossad Amit et le général Muhammad Oufkir, chef de la sécurité intérieure marocaine, se réunit en France pour parvenir à un accord par lequel des agents du Mossad tendront un piège à Mehdi Ben-Barka. Ben Barka, ancien précepteur du roi Hassan et ex-président de l’Assemblée nationale consultative marocaine, est désormais un opposant au gouvernement marocain. Dans l’intérêt des Juifs marocains, Israël accepte de retrouver Ben-Barka et de permettre ainsi aux autorités marocaines d’en faire ce qu’elles veulent.

    29 octobre 1965 : Un agent du Mossad persuade Ben-Barka de quitter Genève, soi-disant pour une rencontre avec un producteur de film à Paris.

    Trois agents de sécurité français, coopérant avec les Marocains, arrêtent Ben-Barka.

    30 octobre 1965 : Ben-Barka est abattu par Oufkir ou l’un de ses agents marocains.

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    AFFAIRE BEN-BARKA. Mehdi Ben-Barka, ancien précepteur du roi Hassan et ex-président de l’Assemblée nationale consultative marocaine, est devenu un opposant au gouvernement marocain à partir du milieu des années 1950, lorsqu’il a fondé le Parti socialiste marocain (USFP). Il a été impliqué dans des complots visant à renverser la monarchie marocaine et a été condamné à mort par contumace par les tribunaux marocains. Il a vécu en exil à Genève et le roi Hassan a apparemment décidé de faire exécuter la peine de mort partout où Ben-Barka vivait. Le roi a confié la tâche au général Muhammad Oufkir, son ministre de l’intérieur, qui était responsable de la sécurité intérieure. Le général Oufkir, un ami proche de son homologue Meir Amit, directeur du Mossad, a approché Amit pour obtenir de l’aide dans cette affaire. Amit, préoccupé par la sécurité des Juifs dans le monde, y compris au Maroc, craignaient que le refus d’aider le gouvernement marocain n’affecte négativement la communauté juive là-bas.

    Amit et Oufkir se sont rencontrés en France au début de l’automne 1965 et sont parvenus à un accord selon lequel les agents du Mossad ne participeraient pas au meurtre de Ben-Barka mais aideraient à lui tendre le piège. Le 29 octobre 1965, un agent du Mossad persuade Ben-Barka de quitter Genève pour une rencontre avec un « producteur de films » à Paris. Juste à l’extérieur d’une brasserie sur la rive gauche de la Seine, trois agents de sécurité français, coopérant avec les Marocains, ont arrêté Ben-Barka. Le soir du 30 octobre 1965, Ben-Barka est abattu par Oufkir ou l’un de ses agents marocains. Une enquête a révélé que les ravisseurs de Ben-Barka avaient agi avec la complicité, sinon l’encouragement, de hauts responsables du Service français de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

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    KIMCHE, DAVID (DAVE) (1928– ). Né en Angleterre dans une famille juive d’Europe de l’Est qui a déménagé en Suisse puis en Grande-Bretagne, Kimche, en tant que sioniste, a immigré en Palestine en 1946 mais a conservé ses habitudes britanniques. Il a travaillé pendant un certain temps comme rédacteur de nuit au Jerusalem Post. Après avoir échoué à un examen d’entrée au ministère israélien des Affaires étrangères, il s’est lancé dans des études universitaires sur le Moyen-Orient. En 1953, il est recruté au Mossad. Le comportement calme et cultivé de Kimche, son anglais non israélien raffiné et sa capacité à se fondre dans presque toutes les foules lui convenaient parfaitement en tant qu’homme pour les missions du Mossad à l’étranger.

    En mai 1965, Kimche est impliqué dans l’affaire Ben-Barka. Sa tâche était d’évaluer la demande du roi Hassan du Maroc au Mossad de l’aider à assassiner Mehdi Ben-Barka.

    Bien que personne n’ait publiquement admis que le Mossad était impliqué dans l’affaire Öcalan, le Mossad a en conséquence perdu un réseau d’espionnage kurde en Irak. L’affaire Öcalan révèle comment le Mossad travaille parfois comme sous-traitant pour d’autres gouvernements, comme dans l’affaire Ben-Barka.

    #Maroc #Mossad #Israël #Ben_Barka

  • Maroc-Jamaïque : Note de cadrage

    Maroc-Jamaïque : Note de cadrage

    Tags : Maroc, Jamaïque, Sahara Occidental, RASD, relations bilatérales,

    Sur le plan interne, la Jamaïque fait partie du Commonwealth. Le Chef de l’État est le Roi Charles III, représenté par un Gouverneur Général, nommé sur proposition du Premier Ministre, sans limitation de durée. La Chambre des représentants est composée de 60 membres élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans. Le Sénat est constitué de 21 membres, dont treize sont proposés par le Premier Ministre, et huit par le chef de l’opposition. Cette composition rend très difficile l’obtention d’une majorité qualifiée au Sénat. Ainsi, même avec la majorité qualifiée obtenue à l’Assemblée, le gouvernement n’est pas assuré de pouvoir faire adopter des réformes constitutionnelles, telles que le passage à une République voulue par l’actuel parti au pouvoir.

    Depuis l’indépendance en 1962, la vie politique est marquée par le bipartisme entre le PNP et le JLP, et l’alternance s’est produite régulièrement. Les élections de décembre 2011 ont consacré la domination du parti de l’opposition (de droite), le Parti National Populaire (PNP), qui a obtenu 42 des 63 sièges que compte la Chambre des Représentants contre 21 pour le Parti Travailliste de Jamaïque (JLP) jusqu’alors au pouvoir. Les prochaines élections législatives sont prévues en décembre 2016.

    Le pays est fortement marqué par La délinquance et la criminalité qui atteignent des niveaux très élevés, nuisibles au développement du tourisme. Le taux de criminalité est estimé à 60 pour 100 000 habitants, l’un des plus élevés d’Amérique.

    Par ailleurs, il y a lieu de noter que la Jamaïque s’intéresse particulièrement aux questions régionales, en s’appuyant sur la CARICOM, dont elle est le membre le plus influent avec Trinité-et-Tobago. La Jamaïque fait partie des six pays fondateurs du futur marché unique de la Caraïbe (Common Single Market Economy, CSME), qui se met en place depuis le 1er janvier 2006, suite à l’adoption du traité révisé de Chaguaramas.

    Sur le plan économique, le service de la charge de la dette publique obère environ la moitié du budget de la Jamaïque. Cette situation a contraint le gouvernement à restructurer sa dette avec l’appui des institutions financières multilatérales. En mai 2013, un nouvel accord a été conclu avec le FMI. 932 milliards d’euros ont été débloqués sur quatre ans. Suite à cet accord, la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement ont alloué 1 milliard US$ de crédit supplémentaire. Une autre condition de l’accord avec le FMI a été de mener à bien une opération d’échange de dette, qui devait économiser environ 3 points de PIB en réduisant des deux-tiers la dette déjà arrivée à maturité. Le tourisme, dont les rentrées de devises équivalent à 15% du PIB, fait de la Jamaïque la 3ème destination de la région.

    Au niveau des relations bilatérales, le Maroc et la Jamaïque ont établi leurs relations diplomatiques le 29 janvier 2008 à New York. La représentation du Maroc est assurée à travers notre Ambassade à Sainte Lucie.

    Concernant notre Cause Nationale, la Jamaïque a reconnu la pseudo « rasd » le 5 septembre 1979. Des contacts avaient été établies avec le Premier Ministre en vue de l’amener à revoir la position de son pays sans résultat. En effet, Mme Portia Simpson Miller, Premier Ministre de la Jamaïque a indiqué dans une lettre de réponse, datée du 17 février 2014, adressée à M. Abdel-Ilah Benkiran, Chef du Gouvernement, suite à la visite qu’une délégation marocaine avait effectuée à Kingstown, le 13 février 2014, que « la position actuelle de reconnaissance de la pseudo « rasd » par son pays est maintenue, tout en souhaitant bâtir des liens d’amitié et de coopération avec notre pays, après l’établissement des relations diplomatiques en 2008 ».

    #Maroc #Jamaïque #Sahara_Occidental

  • Entretien avec la commissaire des droits de l’homme – Eléments de langage

    Tags : Maroc, HCDH, Commissariat des droits de l’homme, Navi Pillay, Sahara Occidental,

    -Souligner l’importance que le Maroc accorde à la visite de Mme Pillay et lui rendre hommage personnellement pour son leadership et à l’ensemble du personnel du HCDH exerçant au siège et sur le terrain.

    -Féliciter Mme Pillay pour les progrès notables et reconnus achevés durant son mandat, tant au niveau du siège que sur le terrain, notamment dans l’appui des organes et mécanismes internationaux en charge des droits de l’homme et le suivi des situations des droits de l’homme.

    -Saluer l’engagement permanent et la détermination constante de Mme la Haut Commissaire pour la défense de la cause des droits de l’Homme dans le monde, loin de toute instrumentalisation et exploitation des nobles principes des droits de l’homme.

    -Apprécier la vision stratégique et l’approche de Mme Pillay à développer sa relation avec les pays à travers le dialogue et la consultation et à traiter toutes les questions relevant de son mandat non seulement avec la neutralité voulue mais aussi avec une grande sagesse.

    -Saluer le rôle crucial joué par la Haut Commissariat pour faire aboutir le processus intergouvernemental en cours pour la réforme du système des organes des traités, auquel le Maroc a apporté sa contribution et a appuyé la vision de la Haut Commissaire dans ce sens.

    -Se féliciter du fort degré de coopération et des rapports exemplaires et de confiance entre le Haut Commissariat et le Royaume, grâce à l’implication personnelle et l’engagement déterminé de Mme la Haut Commissaire et de son équipe.

    -Souligner l’interaction soutenue du Maroc avec l’Examen Périodique Universel, les Organes des Traités et les procédures spéciales (9 visites depuis 2000). Il continuera de les accueillir conformément à son engagement en 2011, à faciliter leur mission, à travers un accès sans entrave à l’ensemble de son territoire nationale et à répondre à leurs observations et recommandations, en tirant profit de leurs évaluations.

    -Rappeler que les discussions sont en cours avec 10 titulaires de mandats pour concrétiser des visites au Royaume au cours des années 2014 et 2015.

    -Rappeler l’effort considérable déployé par le Maroc en vue de soutenir les activités de promotion et de protection des droits de l’Homme du HCDH, en portant, depuis 2008, sa contribution volontaire au budget du HCDH à 1 million de dollars qui n’est pas liée à un programme particulier.

    -Réitérer la volonté du Maroc de poursuivre son engagement avec le HCDH sur des bases de coopération, confiance, responsabilité et transparence.

    -Se féliciter du bon déroulement de la Mission technique du HCDH qui témoigne de l’approche constructive et l’ouverture du Maroc sur les mécanismes internationaux des Droits de l’Homme.

    -Souhaiter que l’esprit et le dialogue qui ont prévalu avant et pendant la visite puissent se poursuivre, en vue de consolider notre partenariat prometteur.

    -Rappeler que le processus de réformes et de renforcement du dispositif institutionnel relatif à la promotion et la protection des droits de l’Homme, a été poursuivi, et a permis de doter le pays de mécanismes à caractère général ou spécifique. Il s’agit d’un vaste processus initié par Sa Majesté le Roi qui a permis l’adoption de la nouvelle Constitution en 2011.

    -Le processus de mise en œuvre de cette constitution qui a consacré le respect ultime et irréversible des droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus se poursuit avec l’adoption progressive d’un plan législatif ambitieux qui couvre notamment, le code de la presse, le code de procédure pénale, la réforme de la Justice Militaire et la Justice Civile….

    -Saluer le rôle et le dynamisme de la société civile marocaine fortement engagée dans le domaine des droits de l’Homme et qui apporte un soutien précieux aux efforts des institutions de l’Etat dans la consolidation de l’Etat de Droit.

    -Souligner l’approche humaniste et globale adoptée par le Maroc suite aux Hautes Instructions Royales sur l’adoption d’une nouvelle politique migratoire en cours de mise en œuvre à travers la régularisation des réfugiés et migrants et l’élaboration de trois dispositifs juridiques spécifiques dédiés à l’asile, la traite des personnes et à l’immigration.

    -Rappeler l’engagement du Maroc à promouvoir un modèle de développement en Afrique privilégiant l’appropriation par le Continent de son avenir en s’appuyant sur ses propres potentialités.

    II- Eléments de langage concernant la Question Nationale :

    1-Droits de l’Homme et développement au Sahara :

    -Le Maroc veille à la mise en œuvre de ses engagements nationaux et internationaux pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme et le renforcement de leur protection sur l’ensemble du territoire national ;

    -Rappeler le travail accompli et reconnu des Commissions régionales du CNDH au niveau des Province du Sud et la décision du Gouvernement de répondre aux plaintes et propositions émanant du (CNDH) dans un délai de trois mois;

    -Rappeler la dimension des droits de l’Homme de l’initiative marocaine d’autonomie de 2007 qui représente le cadre idoine d’une solution de compromis au différend régional sur le Sahara marocain. Elle constitue un cadre démocratique pour l’exercice des droits individuels et collectifs de la population concernée, et assure la réunification des familles séparées;

    -Le Modèle de développement régional pour la région du Sahara  s’inscrit dans la continuité des efforts du Maroc en faveur du développement humain de la population locale  dans sa dimension économique, sociale, culturelle et environnementale;

    -Le rythme d’accroissement de l’Indicateur de développement humain (IDH) dans les provinces du Sud est supérieur à la moyenne enregistrée dans les autres régions du Royaume. Ce qui témoigne de la réussite de la politique volontariste, structurée et judicieuse adoptée par le Maroc depuis le départ du colonisateur espagnole.

    -Le Maroc attend que soient reconnus ses efforts en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme (CNDH, procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, mesures internes pour la protection des droits de l’Homme) qui doivent être dûment pris en compte par le Secrétariat des Nations Unies.

    2- Droits de l’Homme des populations de Tindouf  et responsabilité de l’Algérie:

    -Mettre l’accent sur la dimension régionale du conflit du Sahara, ainsi que le rôle de l’Algérie dans le prolongement de ce conflit;

    -L’Algérie et le Polisario instrumentalisent méthodiquement les droits de l’Homme à des fins politiques et pour tromper l’opinion publique internationale et détourner son attention sur le dynamisme générée par l’initiative marocaine d’autonomie jugée par le Communauté internationale de sérieuse et crédible;

    -Le Polisario n’est qu’un simple acteur non étatique et un mouvement séparatiste, Il n’a, par conséquent aucun statut juridique pour prétendre coopérer avec les mécanismes onusiens en charge des droits de l’homme. C’est à l’Algérie pays hôte de ce mouvement d’assurer la protection des droits des populations des Camps.

    -Exprimer les préoccupations du Maroc et de la communauté internationale sur le drame des populations dans les camps de Tindouf, particulièrement les violations graves relayées par les médias et ONG internationaux ;

    -Enoncer les violations graves des droits de l’Homme dans les Camps de Tindouf, ou les populations séquestrées endurent les affres de l’esclavage, de la pauvreté et des restrictions systématiques aux libertés de mouvement, d’association et d’expression : cas de M. Mustapha Salma Ouled Sidi Mouloud, le Chanteur Najem Allal menacé de mort à Tindouf, et les deux Sahraouis tués par l’armée algérienne le 5 janvier 2014.

    -Insister sur la responsabilité de l’Algérie sur les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf  qui continue de dénier systématiquement aux populations des Ces Camps la Liberté d’expression, de libre circulation, de l’intégration dans le pays d’accueil ou du retour à la Mère patrie, a été systématiquement dénié aux populations.

    -Rappeler que le respect des droits des marocains séquestrés à Tindouf passe par la satisfaction urgente de l’exigence du recensement de cette population que l’Algérie continue de refuser malgré les appels de la communauté internationale.

    3- Questions susceptibles d’être abordées par la Haut Commissaire :

    -Souligner que le refus de certains ONG de rencontrer M. Andreas Compass à l’Hôtel est motivé par leur quête de légitimité et de politisation de sa mission et que la pratique avec les procédures spéciales a été de les rencontrer à l’Hôtel.

    -Les associations marocaines des droits de l’Homme sont traitées sur le même pied d’égalité dans le cadre de la Loi marocaine et ne manquent pas de relever des violations, quand elles estiment qu’il y en a, sur l’ensemble du territoire marocain, sans distinction entre Sahara et le reste du pays;

    -Rappeler qu’Aminatou Haïdar (Présidente de la soi-disant CODESA) a bénéficié des indemnisations et a ensuite collaboré, sous contrat, au travail de l’Instance Equité et Réconciliation. (au total, 23.677 personnes ont bénéficié des indemnisations de l’IER dont 5.294 originaires des provinces du sud, soit 22%).

    -Le territoire national, y compris les Provinces sahariennes est ouvert aux journalistes représentant les medias internationaux qui font leur travail en toute liberté. De même, de nombreux diplomates, parlementaires, hommes d’affaires, représentants d’Organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales, notamment des droits de l’Homme, et autres personnalités étrangères l’ont visité sans entraves ;

    -Même les activistes séparatistes, qu’ils résident dans les provinces sahariennes, dans le reste du Royaume, ou ailleurs, circulent librement au Sahara, voyagent à l’intérieur du Maroc ou à l’étranger, avec des passeports marocains, sans jamais être inquiétés s’ils n’ont pas commis d’actes prohibés par la loi.

    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #HCDH #Navi_Pillay

  • L’UNESCO touché par le scandale Pegasus

    L’UNESCO touché par le scandale Pegasus

    Tags : Maroc, UNESCO, Pegasus, logiciels espions, Forbidden Stories, Freedom Voices Network,

    Wafa Beraichi, cheffe d’unité administrative à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vient d’être licenciée pour accointances avec les services de renseignements marocains. Beraichi a fait l’objet d’une procédure disciplinaire interne qui a conduit à son licenciement, suite à la révélation du contrat entre l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le collectif de journalistes Freedom Voices Network, ayant soutenu Forbidden Stories dans ses révélations au sujet de l’affaire Pegasus il y a plus d’un an.

    Moins d’une semaine après, les autorités allemandes ont annoncé l’arrestation d’un ressortissant marocain soupçonné de travailler pour les services de Yassine Mansouri et d’être tout particulièrement chargé de surveiller les activistes du mouvement rifain, le Hirak, et les militants indépendantistes sahraouis.

    Ces deux affaires arrivent à un moment où la commission d’enquête du Parlement Européen sur le scandale Pegasus demande un moratoire immédiat sur l’utilisation de ce genre de logiciels espions que le Maroc semble avoir utilisé à grande échelle. Selon Le Monde, le téléphone du président français Emmanuel Macron figurait sur une liste de cibles pour une surveillance potentielle. Les téléphones portables du Chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et ses ministres de la Défense et de l’Intérieur ont aussi été ciblés par le logiciel espion Pegasus.

    #Maroc #UNESCO #Pegasus #Espionnage

  • Un politicien tunisien de l’opposition interdit de voyager

    Un politicien tunisien de l’opposition interdit de voyager

    Tunisie, Fadel Abdelkefi, Afek Tounes, Kaïs Saïed,

    TUNIS, 16 novembre (Reuters) – Le chef d’un parti politique tunisien, opposant de premier plan au président Kais Saied, a déclaré mercredi qu’il avait été empêché de quitter le pays, alimentant les inquiétudes concernant le droit à la dissidence et le pluralisme démocratique.

    Fadel Abdel Kefi, le chef du parti Afek Tounes, a déclaré que la police l’avait arrêté à l’aéroport international de Carthage et l’avait empêché de voyager, mais sans aucun mandat judiciaire.

    Cette décision intervient un jour après que la police a commencé à enquêter sur un journaliste national pour un article critiquant le Premier ministre et à l’approche des élections législatives que les opposants de Saied ont décriées comme antidémocratiques.

    Saied s’est emparé de larges pouvoirs l’année dernière, a fermé le parlement élu et a organisé un référendum pour consacrer un pouvoir présidentiel quasi absolu renforcé par une législature affaiblie dans une nouvelle constitution.

    Un responsable du ministère de l’Intérieur a déclaré à Reuters qu’un tribunal de Tunis avait rendu une décision judiciaire pour empêcher Abdel Kefi de voyager, ajoutant que le ministère n’était pas habilité à prendre une telle mesure de manière indépendante.

    Abdel Kefi a déclaré à Reuters qu’il n’avait été informé d’aucune décision judiciaire à son encontre. « Est-il raisonnable qu’une décision soit rendue à mon insu ? a-t-il déclaré, qualifiant cette décision de « violation d’un droit fondamental ».

    Des groupes de défense des droits ont averti que les mesures prises par Saied mettaient en péril la démocratie tunisienne et les droits et libertés acquis après la révolution de 2011.

    Cependant, il n’y a pas eu de grande campagne d’arrestations ou de répression de la dissidence, et Saied a nié avoir des ambitions dictatoriales.

    Abdel Kafi est apparu ces derniers mois comme un critique de premier plan de la prise de la plupart des pouvoirs par le président, affirmant qu’il agissait comme un roi et n’avait pas amélioré la gouvernance ni sauvé l’économie chancelante.

    Il a également appelé à la révocation de la majeure partie de la nouvelle constitution de Saied et au rétablissement d’un équilibre des pouvoirs entre les différentes branches du gouvernement.

    #Tunisie #Afek_Tounes #Kaïs_Saïed

  • Principales entreprises marocaines présentes sur les marchés africains

    Principales entreprises marocaines présentes sur les marchés africains

    Tags : Maroc, Afrique, Managem, Maroc Telecom, Attijariwafabank, BMCE, Banque Centrale Populaire, Groupe Addoha,

    Le fait que notre principal partenaire commercial l’Union Européenne (plus de 60% de nos flux extérieurs) soit en situation difficile fait planer des incertitudes sur l’évolution de l’économie marocaine.

    Cette menace doit être transformée en opportunités, et doit nous pousser à être encore plus innovateurs et plus audacieux dans nos démarches visant à promouvoir de nouveaux vecteurs de croissance. De ce point de vue, l’Afrique s’impose à nous comme une évidence à la fois naturelle et stratégique, nous permettant d’atteindre, notamment, les objectifs prioritaires  suivants:

    Ci-après, un aperçu sur les principales entreprises marocaines présentes sur les marchés africains:

    · Managem  : présente en Guinée, au Burkina Faso et au Soudan  ;

    · Maroc Telecom  : présente en Mauritanie, au Burkina Faso, au Gabon et au Mali  ;

    · Attijariwafabank  : présente en Tunisie et au Sénégal. Ce dernier pays concentre le plus grand réseau commercial du groupe après le Maroc. En Tunisie, ce groupe marocain a réussi à gagner une bonne part de marché  ;

    · Bmce Bank, Ce groupe a d’abord ouvert une banque d’affaires au Sénégal (BMCE Capital Dakar) avant de prendre le contrôle de la Congolaise de Banque (LCB) en République du Congo Brazzaville). BMCE Bank a réussi également à prendre le contrôle de Bank of Africa (BOA), groupe bancaire présent dans 11 pays et considéré comme le 3ème réseau bancaire dans l’espace UEMOA;

    · Banque Centrale Populaire  : présente en Guinée et en République Centrafricaine. Ce groupe marocain a remporté, en mai 2012, à Arusha, en Tanzanie, le trophée de la «Meilleure banque en inclusion financière du continent africain » décerné par le Magazine African Banker.

    Récemment, ce groupe a réalisé une grande percée sur le marché africain de la finance. En effet, la BCP et Atlantic Financial Group (AFG), société de droit ivoirien contrôlant le groupe Banque Atlantique, ont officialisé le 13 juin 2012 à Casablanca leur partenariat stratégique visant à développer des activités bancaires communes dans sept pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le partenariat consiste dans la création d’une holding commune dénommée Atlantic Bank International (ABI) à laquelle AFG apportera, en termes d’actifs, ses participations dans sept filiales bancaires. La BCP met de son côté environ 58 MM de FCFA (soit environ 1 MM de DH).

    L’accord avec AFG permet à la BCP de se positionner dans sept marchés financiers importants en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo, Burkina Faso, Mali et Niger). La banque marocaine portera sa zone de couverture à une dizaine de pays puisqu’elle est déjà active, depuis le début des années 90, en Centrafrique, en Guinée et en Mauritanie via un partenariat avec Attijariwafa bank, concrétisé dans Attijari bank Mauritanie ;

    · Groupe Addoha  : En l’espace de quelques mois, le Groupe Addoha a investi dans cinq pays africains, notamment en Coté d’Ivoire, Guinée, en Guinée Bissau, au Burkina Faso et au Cameroun, pour la construction de Cimenteries. L’objectif du groupe est de maîtriser toute la chaîne de production immobilière, à commencer par la création d’un nouveau pôle cimentier à travers sa nouvelle marque de fabrique «  Ciments d’Afrique  » (CIMAF), pour aboutir à la promotion immobilière et production de logements sociaux dans la région.

    · Holding Ynna  : groupe présent dans plusieurs pays africains dans les secteurs de l’immobilier et du tourisme  ;

    · L’ONEE  : l’office marocain, présent au Cameroun et au Sénégal, a accumulé un savoir faire et une expérience qui font de lui un champion africain dans les domaines de l’eau et de l’électricité. Il joue un rôle très important dans la coopération technique entre le Maroc et plusieurs pays africains.

    L’action principale pour la promotion économique du Maroc en Afrique est réalisée ces quatre dernières années par Maroc Export à travers la Caravane de l’Export.

    La Caravane de l’Export en Afrique a réalisé sa 6ème édition en juin 2012. Depuis son lancement en 2009, elle s’est rendue en Angola, au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Gambie, au Ghana, en Guinée, en Guinée Equatoriale, au Mali, en Mauritanie, en République Démocratique du Congo, en République du Congo, au Sénégal et au Togo.

    Le Royaume accueille également plus de 8000 étudiants, dont 6500 boursiers, issus de 42 pays africains dans ses établissements supérieurs.

    · La montée en puissance dans plus de 25 pays du Continent d’entreprises publiques ou de grands groupes marocains dans le domaine des services (bancaires, transport aérien, formation professionnelle, télécoms, BTP, assurances, exploitation minière…) témoigne non seulement d’un engagement réel dans les tissus économiques nationaux mais procède également d’une conviction, celle que les économies africaines recèlent des potentialités de croissance.

    #Maroc #Afrique

  • Le rôle de l’Algérie au Sahel

    Tags : Algérie, Sahel, Maroc, Mali,

    L’Algérie s’appuie souvent sur les structures de l’Union africaine pour faire passer sa pensée à l’égard des questions africaines notamment celles relatives à la paix et à la sécurité. Elle alimente une vision hégémonique dans la région par la création de groupements et coalisions, visant à empêcher le Maroc de jouer son rôle au service de la Sécurité et du Développement au Sahel.

    A cet effet, l’Algérie fait partie du Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint. Il s’agit d’une structure militaire d’état-major créée le 21 avril 2010. Elle est basée à Tamanrasset et regroupe des forces armées de plusieurs pays du Sahel sous l’égide de l’Algérie pour « mener des opérations de localisation et de destruction des groupes terroristes ». S’y sont associés le Mali, le Niger et la Mauritanie. Ce Comité reste une Coquille vide, du fait que les pays du Sahel sont dépourvus d’une forte armée, d’autant plus que la constitution algérienne interdit l’Armée d’intervenir en dehors du territoire du pays.

    Alger abrite également le siège de l’Unité de fusion et de liaison. Créée le 6 avril 2010, cette structure coordonne l’action de lutte contre le terrorisme et mène une propagande contre ses méfaits. La création de l’UFL est une application des recommandations des ministres des Affaires étrangères en mars 2010 des sept pays concernés par la question terroriste dans le Sahel. Il s’agit de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali et du Tchad. Cette unité a pour mission de collecter, de traiter et de diffuser des renseignements sur l’activité terroriste. Le Nigeria a adhéré à l’instance en novembre 2011.

    L’Algérie est membre du Processus de Nouakchott, qui a été initié par la Commission de l’Union africaine en 17 mars 2013 et a pour objectif de renforcer l’échange d’information, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne.  Onze pays sont partie prenante de ce Processus: l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, et le Tchad. 

    L’Algérie entretient de bonnes relations avec les pays du Sahel. Elle a tenu le 18 mars avec le Tchad la 3ème commission mixte et a conclu avec ce pays sept accords de coopération.

    Quant à ses relations avec le Mali, l’Algérie ne cesse de se chercher des moyens pour écarter le Maroc de la médiation dans la crise malienne. De ce fait, elle soutient Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, qui annoncé d’Alger la création de la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA).

    Sur le Plan religieux, l’Algérie cherche à concurrencer le Maroc en instrumentalisant certaines personnalités religieuses algériennes, notamment adoptant la Tijania, à savoir M. Khalaoui Cheikh Mousa, qui a récemment effectué une visite à Darfour, oû il a été accueilli à bras ouvert par les autorités religieuses soudanaises. Il se veut une coopération bilatérale avec les pays du Sahel.

    Moussa Hadj

    #Algérie #Sahel #Maroc #Mali

  • Le partenariat Maroc-UE

    Le partenariat Maroc-UE

    Tags : Maroc, Union Européenne, Sahara Occidental,


    Le partenariat Maroc-Union européenne, initié dans le cadre de l’accord d’association et de la politique européenne de voisinage, a permis un renforcement des relations politiques, économiques et commerciales ainsi qu’un développement soutenu des échanges culturels et humains.

    Ce partenariat traite des domaines stratégiques liés à la sécurité collective, à la coopération régionale, à la résolution des conflits, à la bonne gouvernance, à la lutte contre le terrorisme, à la régulation des flux migratoires, à la promotion des droits de l’homme et à la coopération en matière d’emploi et affaires sociales. Il s’étend à de nouveaux domaines tels que la coopération énergétique, la recherche et l’innovation, l’environnement et le développement durable.

    Dans cette perspective, le renforcement des relations bilatérales a pour ambition d’accompagner la dynamique endogène que connaît le Maroc et d’accélérer le mouvement du partenariat Maroc- Union européenne. Sa concrétisation sera mutuellement bénéfique.

    I. PARTENARIAT MAROC-UE

    Le Maroc se réjouit de l’évolution positive et sereine de ses relations avec l’Union européenne qui ont connu ses dernières années un saut qualitatif marqué notamment par l’adoption du document conjoint sur le statut avancé en octobre 2008 et par la tenue en mars 2010 du 1er Sommet Maroc-UE à Grenade, ainsi que de la création de la CPM Maroc-UE.

    Le Royaume se félicite également des réalisations récentes au niveau de la coopération bilatérale caractérisée en particulier par :

    -L’adoption du Protocole relatif à la participation du Maroc aux programmes et agences de l’UE,

    -L’adoption par le Parlement européen en février dernier de l’Accord Agricole

    -La signature, en avril 2012, par le Maroc, de la Convention régionale sur les règles d’origine préférentielles pan-euro-méditerranéennes,

    -La tenue de la 10ème session du Conseil d’Association en avril 2012.

    -Et enfin par la tenue de la 4ème session annuelle de la CPM à Rabat ainsi que le lancement des travaux des binômes.

    -Exprimer une satisfaction concernant l’agenda étoffé du partenariat Maroc-Union européenne, marqué, entre autres, par le démarrage :

    1. Des réunions exploratoires en vue d’entamer des négociations sur la conclusion d’un nouvel Accord de pêche,

    2. Du dialogue sur la migration, la mobilité et la sécurité en vue d’établir un Partenariat sur la Mobilité ;

    3. Des discussions sur la conclusion d’un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi (ALECA), et en fin par

    4. La finalisation imminente du Plan d’action sur la mise en œuvre du Statut avancé.

    -Exprimer votre confiance quant à la CPM, qui aidera les deux parties à faire évoluer leurs relations bilatérales vers des perspectives plus ambitieuses ouvrant la voie à la conclusion d’un nouveau lien contractuel, qui permettra au plan d’action de prendre le relai du présent Accord d’Association du Statut avancé. Cette nouvelle étape statutaire fera également aboutir à un ‘Partenariat Privilégié’ qui est à même de contribuer à réaliser l’ambition d’établir un espace économique commun imprégné de paix de sécurité et de prospérité.

    II. POLITIQUE DU VOISINAGE

    Aujourd’hui, le Maroc continue de s’inscrire pleinement dans les principes de la Politique européenne de voisinage renouvelée, et se félicite d’être le seul pays du voisinage ayant répondu à la demande de l’UE en apportant une contribution écrite à la nouvelle PEV.

    Le Maroc se réjouit de la réponse proactive et substantielle de l’UE au lendemain des évolutions et les turbulences qu’a connues le monde arabe.

    Encore une fois, grâce aux efforts inlassables de la partie européenne, nous constatons, aujourd’hui, avec satisfaction son implication accrue dans les problèmes de la région.

    Le Maroc a pris note, avec intérêt, des observations et des recommandations pertinentes de l’UE concernant des objectifs qui restent à réaliser.

    Ceci dit, et vu les efforts de réformes considérables déployées par le Maroc, l’Union Européenne est appelé plus que jamais à conforter le Maroc dans son ambition légitime du toujours plus et du toujours mieux qui s’inscrit, en fin de compte, dans la logique de ‘more for more’ de l’UE.

    III. PROCESSUS DE REFORMES DEMOCRATIQUES AU MAROC

    Depuis l’avènement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur le Trône, le 30 juillet 1999, le Royaume du Maroc a connu un mouvement de réformes sans précédent, dans tous les domaines autant politique, social qu’économique.

    Réforme du Code de la Famille, qui a révolutionné le statut et l’émancipation de la femme au Maroc,

    Lancement de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) la reforme de la justice,

    Les grands chantiers du Royaume du Maroc ont atteint leur point culminant dernièrement avec la réforme de la Constitution marocaine qui consacre une Monarchie citoyenne dans le cadre d’un nouveau contrat entre l’Etat et le peuple :

    1. La nouvelle Constitution représente un tournant historique dans le parachèvement de la construction de l’Etat de droit marocain.

    2. Elle représente, également, au travers des profonds amendements qui ont été apportés, un aboutissement dans le processus démocratique du Royaume du Maroc.

    3. Elle assure la constitutionnalisation des droits de l’Homme

    4. Elle traduit l’attachement aux constantes immuables de la nation marocaine;

    5. La volonté de conforter et de consacrer les attributs et les mécanismes qu’induit le caractère parlementaire du régime politique marocain ;

    6. Elle garantit la mise en place de l’amazighe comme langue officielle du Royaume, au côté de la langue arabe.

    7. Elle prévoit, également, la promotion de toutes les expressions linguistiques et culturelles marocaines, en premier lieu, le hassani, marquant de la sorte l’attachement indéniable du Maroc à ses racines sahariennes.

    8. Elle repose sur les grands principes de séparation, de collaboration et d’équilibre des pouvoirs ;

    9. Le statut constitutionnel du Premier Ministre a été élevé à celui de Chef de Gouvernement, qui sera désigné au sein du parti arrivé en tête des élections de la Chambre des Représentants ;

    10. l’un des principaux apports de la nouvelle Constitution réside dans l’élargissement des compétences du pouvoir parlementaire en matière de législation et de contrôle ;

    11. la constitution pose les bases nécessaires pour donner un souffle nouveau au Parlement, en prévoyant notamment la restructuration de la Chambre des Conseillers, la prééminence de la Chambre des Représentants, l’élargissement du champ de la loi, la constitutionnalisation des droits de l’opposition, le renforcement des moyens de contrôle du gouvernement ainsi que la moralisation de l’action parlementaire.

    12. la Constitution stipule la consécration d’un pouvoir judiciaire indépendant vis-à-vis des pouvoirs exécutif et législatif ;

    13. La Constitution, procède également à la mise en place d’un Maroc qui uni des Régions, fondé sur une décentralisation élargie, vouée à la démocratie et dédiée au développement humain, durable et intégré, dans le cadre de l’unité de l’Etat et de la Nation, et de l’intégrité territoriale et dans le respect des principes d’équilibre et de solidarité nationale et régionale.

    IV. EN MATIERE DES DROITS DE L’HOMME

    Le Maroc s’est investi, très tôt, dans la construction d’un espace de liberté et de respect des Droits de l’Homme. Il a développé, à cet égard, une expérience originale en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme, en suivant un cheminement propre et un rythme approprié qui tient compte de ses fondamentaux, de ses choix stratégiques et de ses spécificités.

    1. Le Maroc avait ouvert un vaste chantier de rénovation politique, économique et sociale visant la mise en place d’une société moderne, démocratique et solidaire ancrant, de manière définitive et irréversible, le Royaume dans la démocratie et l’Etat de droit.

    2. Le Maroc a accordé un intérêt premier à l’élargissement du champ des libertés fondamentales, à l’enracinement des pratiques démocratiques et au renforcement des institutions, dans le cadre d’une nouvelle conception de l’autorité qui place le citoyen au centre de toute action publique.

    3. Cette expérience dans la voie de la démocratisation et de la modernisation est originale dans la mesure où elle est le fruit de choix stratégiques décidés au lendemain de l’indépendance.

    4. Ainsi, le Royaume a opté pour le pluralisme politique, la tolérance et le légalisme comme fondements de sa vie politique et institutionnelle. L’économie de marché, la liberté d’entreprise et l’ouverture à la concurrence ont constitué, par ailleurs, les piliers de son développement économique et social.

    5. S’agissant du volet culturel, le respect de la diversité, le dialogue et l’inclusion ont toujours été le moteur de son action.

    V. EN MATIERE DE REGIONALISATION AVANCEE

    Le 9 mars 2011, le Maroc entre de plein pied dans la deuxième phase du processus d’instauration du système de régionalisation avancée.

    La première phase avait été entamée le 30 juillet 2010 par la mise en place d’une Commission Consultative chargée de la question.

    1. La régionalisation n’est pas un simple aménagement technique ou administratif mais plutôt, une option résolue pour la rénovation et la modernisation des structures de l’Etat, et pour la consolidation du développement intégré. Elle ne se réduira pas non plus à une simple redistribution des compétences entre le centre et les régions.

    2. De même, cette régionalisation constitue un tournant majeur dans les modes de gouvernance territoriale, et ce, en prélude à une nouvelle dynamique de réforme institutionnelle profonde.

    3. Le projet de nouvelle régionalisation au Maroc, constitue un bouleversement par rapport à toutes les conceptions antérieures de la décentralisation. Il s’agit d’une nouvelle architecture qui rompt complètement avec le passé, aussi bien dans sa conception, dans ses buts, ses attentes, que par ses objectifs. C’est une étape d’un processus ininterrompu de démocratisation de la vie politique et sociale

    4. La logique de cette démarche s’explique notamment par le choix de la voie de la régionalisation depuis de nombreuses années, en vue d’enraciner la démocratie territoriale au Maroc et d’éviter, également, la création d’une grande disparité entre l’ensemble des régions du Royaume, notamment les Provinces du Sud.

    5. D’essence démocratique, cette régionalisation a comme objectif le renforcement du rôle de la région au Maroc, ce qui implique des changements majeurs dans la répartition des pouvoirs entre Etat central et acteurs locaux. C’est le transfert des pouvoirs du centre vers la périphérie et une volonté de multiplier les centres de décision et de les rapprocher des populations. Dans ce sens, les principes de l’autonomie de décision et de l’autonomie financière seront un important pas en avant dans la voie de la consécration des pouvoirs effectifs de la région.

    6. Par ailleurs, concernant la question du Sahara, la régionalisation représente également la perception marocaine d’une solution au différend.

    7. En effet, la régionalisation avancée du Maroc, prévue dans la réforme constitutionnelle ainsi que sa mise en œuvre constituent le complément jumelé de l’offre marocaine dynamique et durable au conflit du Sahara.

    8. Pour atteindre les objectifs de la régionalisation, le plan prévoit d’étendre les pouvoirs des présidents des conseils régionaux qui vont posséder un pouvoir exécutif. Ils ne dépendront plus des gouverneurs et des walis. Il leur sera attribué la gestion totale des budgets des assemblées communales et seront responsables devant la population et la loi.

    9. Dans cet ordre d’idées, la consécration constitutionnelle de l’autonomie de gestion et de l’autonomie administrative, contribuent à consacrer le principe de la séparation des pouvoirs et de leur répartition entre le centre et les collectivités locales.

    10. Il s’agit également de veiller au renforcement de la participation de la femme à la gestion des affaires régionales et, d’une manière générale, à l’exercice des droits politiques, notamment à travers l’égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives.

    11. Ce projet de régionalisation concerne de façon particulière les provinces sud du Royaume qui bénéficieront de droits et prérogatives, dans le cadre « d’une bonne gouvernance permettant une nouvelle répartition équitable, non seulement des attributions, mais aussi des moyens, entre le centre et les régions.

    Conclusion :

    Enfin, le Parlement marocain ne cesse d’innover et de créer des occasions permettant des rencontres entre parlementaires marocains et européens à tous les niveaux et à cet effet, il a actionné la CPM pour garder un contact régulier avec les eurodéputés et leur fournir des explications concernant toute ambiguïté ou incompréhension, de même étudier les voies et moyens à même de rehausser la coopération avec l’UE dans tous les domaines.

    Aussi, le travail des binômes entre parlementaires marocains et européens permettrait surement de fonder de grandes initiatives originales sous forme de processus régionaux dans plusieurs autres domaines suscitant un intérêt commun.

    Quant au Partenariat pour la mobilité, il tendra surement à faciliter le mouvement des personnes et la migration légale entre le Maroc et les pays européens et permettra de développer une véritable coopération sur la migration et le développement, de même, prévenir et de combattre la migration clandestine, le trafic de migrants et la traite des êtres humains

    Argumentaire sur le Sahara marocain et les Droit de l’Homme

    l- UE-Maroc et la question du Sahara.

    La question du Sahara a toujours fait partie du dialogue politique avancé UE-Maroc.

    La position de l’Union européenne telle qu’elle est exprimée au cours de la l0ème session du Conseil d’association UE-Maroc qui s’est tenue à Luxembourg encourage toutes les parties concernées par la question du Sahara à continuer à œuvrer avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU afin de progresser dans la recherche d’une solution dans un esprit de réalisme et de compromis.

    Une position qui réaffirme également l’attachement de l’UE à régler la question du Sahara s’explique par son appui aux efforts déployés par le Secrétaire Général et son Envoyé Personnel pour aider les parties à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable.

    L’Union européenne est appelée à se conformer à cette position de principe et être compatible avec les résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

    Il est utile de souligner que l’Assemblé e Générale des Nations (4ème commission, 67ème session de l’AG de l’ONU) a adopté par consensus une résolution sur la question du Sahara, qui conserve le même langage depuis le lancement du processus de négociation en 2007.

    Elle souligne également le rôle central du processus politique, et appelle à l’impératif de réalisme et d’esprit de compromis comme facteurs déterminants pour le succès des négociations, afin de parvenir à une solution politique, sous l’égide du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Il est également utile de rappeler que le Maroc a fait l’objet d’une triple colonisation, française, espagnole et internationale (dans la ville de Tanger).

    Le Royaume a dû négocier par étapes, la rétrocession des différentes parties de son territoire en conformité avec les principes et objectifs de l’Organisation des Nations Unies.

    Il avait suivi la même démarche pour récupérer ses zones sahariennes de son territoire sous l’administration espagnole et donc il a récupéré Tarfaya en 1958 et Sidi Ifni en 1969.

    Le polisario n’existait même pas pendant la période coloniale espagnole et le Maroc était l’unique partie qui revendiquait le territoire du Sahara au niveau international.

    En outre, le polisario n’est pas reconnu comme un mouvement de libération et n’est pas le « représentant exclusif et légitime» de la population sahraouie.

    En ce qui concerne les efforts du Maroc pour trouver une solution à la question du Sahara, il est significatif de noter que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est considérée comme réaliste, crédible et sérieuse et a été largement soutenue par la communauté internationale et constitue une base solide pour les négociations pour mettre fin à ce conflit régional.

    Malheureusement, l’initiative marocaine continue d’être obstinément rejetée par le Polisario et l’Algérie. Des puissances internationales jugent cette obstination incompatible avec les changements en cours dans toute la région.

    Par conséquent, l’UE, qui est désormais pleinement consciente des risques énormes de déstabilisation dans la zone du Sahara et du Sahel, est appelé à exercer la pression nécessaire sur l’Algérie pour mettre fin à ce différend artificiel.

    Selon des informations fournies par l’AFP, des centaines de djihadistes ont été envoyés du Soudan et des camps de Tindouf vers le Mali pour soutenir les islamistes qui contrôlent le nord en perspective d’une une intervention régionale.

    Le Maroc estime que le règlement rapide de la question du Sahara est maintenant plus important que jamais, compte tenu des menaces sécuritaires, que pose la zone sahélo-saharienne, non seulement pour la région mais aussi pour l’Europe.

    2-Les relations UE-Maroc et le processus de démocratisation et les réformes au Maroc.

    Les amendements proposés dans le dernier rapport sur les droits de l’homme au sein du parlement européen, semblent ignorer les résultats tangibles et les progrès significatifs déployés par le Maroc dans le domaine de la démocratisation et de la primauté de la loi en particulier à la lumière des changements qui ont eu lieu dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient.

    À cet égard, il est utile de souligner que le soutien politique de l’UE apporté au Maroc a été appuyé par les responsables de l’UE à de nombreuses reprises:

    Ils ont salué la décision de Sa Majesté le Roi du Maroc, d’organiser un référendum sur une nouvelle constitution marocaine, le qualifiant d’une étape importante et marque un engagement clair pour la démocratie et le respect des droits de l’homme ». Ils ont également souligné que la constitution touche sur des éléments clés de la réforme et de la modernisation, comme la séparation des pouvoirs, le renforcement du rôle de l’État, l’indépendance du pouvoir judiciaire, de la régionalisation et de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes.

    Par ailleurs, la représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et le commissaire européen en charge du voisinage ont également salué les élections législatives qui ont eu lieu au Maroc en tant qu’« étape importante dans le processus de réforme démocratique».

    3 – Droits de l’Homme au Maroc.

    Renforcer le processus de promotion des droits de l’homme au Maroc est un choix stratégique irréversible.

    Grâce aux acquis réalisés dans le domaine des droits de l’homme, le Maroc continue de respecter ses engagements internationaux et de contribuer substantiellement au développement du droit international des droits de l’homme, ce qui lui a permis d’obtenir le « statut avancé » avec l’Union européenne et « Partenaire pour la démocratie» auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Cette reconnaissance par les institutions européennes de l’expérience marocaine dans le domaine du renforcement des droits de l’homme exige un effort supplémentaire de la part du PE pour accompagner ce statut et l’adaptation de l’arsenal législatif juridique national avec les normes de l’Union européenne et les conventions internationales (droits des femmes/ l’égalité / le droits des enfants et d’autres questions).

    Le processus de promotion des droits de l’homme au Maroc qui a été lancé il ya deux décennies a été qualifié par les partenaires du Maroc, dont l’Union européenne  «d’unique dans la région » y compris l’expérience de la justice transitionnelle à travers l’Instance Equité et Réconciliation et de l’enracinement de ses recommandations en la Loi fondamentale de 201l, en particulier les réalisations et les dispositions contenues dans la nouvelle constitution pour la promotion des droits de l’homme.

    Il sied de souligner, entre autres, la naissance d’une nouvelle constitution fondée sur des principes universels des droits de l’homme, en prenant des mesures positives sur les arrestations politiques, la création et la restructuration de certaines institutions officielles de droits de l’homme et le Conseil National pour les Droits de l’Homme a été bien accueillie comme une étape positive et encourageante.
    Il est pertinent d’indiquer ici que le Conseil onusien des Droits de l’Homme a adopté récemment l’Examen périodique universel sur le Maroc. Les recommandations contenues dans le rapport qui a été accepté par le Maroc, étaient toutes partie intégrante du processus structuré des ré formes entreprises et certaines d’entre eux avaient déjà été mises en œuvre. Par ailleurs, le Maroc s’était porté volontaire pour soumettre un rapport intérimaire sur le suivi réservé aux recommandations dans deux ans.

    Conformément à ses engagements, le Maroc a continué à promouvoir les droits de l’homme et les libertés fondamentales et avait commencé, entre autres, les procédures de ratification de la Convention sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées et le Protocole facultatif du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

    Conformément à ces engagements et dans un souci de transparence, le Maroc a reçu cette année le Rapporteur spécial sur la torture. Compte tenu de son attachement au rôle du pouvoir judiciaire dans la promotion et la protection des droits de l’homme, le Maroc avait également lancé un processus de réforme du système judiciaire, et a mis en place un Haut Conseil pour assurer un dialogue national à se pencher sur une réforme globale dans lequel toutes les parties concernées seraient impliqués.

    4-Allégations de violations de droits de l’homme dans les provinces sahariennes du Maroc.

    Il est significatif de noter que l’UE a exprimé son attachement au respect des droits de l’homme et a rappelé les obligations de chacune des parties au conflit du Sahara à cet égard. Il s’est félicité de la constitutionnalisation du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et la revalorisation de son rôle en ce qui concerne le suivi de la situation des droits de l’homme, même dans la région du Sahara.

    En réponse aux appels internationaux pour une meilleure surveillance des droits humains dans les provinces sahariennes du Maroc, le Conseil national des droits de l’homme a étendu sa présence sur le territoire. Le CNDH a ouvert un bureau à Dakhla en Octobre 2011, complétant un, existant déjà à Laayoune.

    Contrairement à ce que l’amendement proposé (article158 27 bis) essaie d’insinuer, les autorités marocaines concernées ont permis des sit-in, manifestations non violentes ainsi que des marches de protestations pacifiques. Les autorités ne découragent pas les réunions politiques des groupes organisés associés à des activistes de droits de l’homme ou des militants indépendantistes.
    A cet égard, il est utile de souligner que plus de 1120 manifestations ou marches ont eu lieu au Sahara. La majorité d’entre elles est liée à des revendications et questions socio-économiques comme les problèmes du chômage et du logement. Mais certains d’entre elles avaient des objectifs politiques comme les sit-in organisés par des proches de personnes ou prisonniers politiques présumés.
    En ce qui concerne la participation des citoyens des provinces sahariennes du Maroc aux élections législatives de novembre 2011, le taux de participation dans cette région était supérieure à la moyenne nationale. Des rapports internationaux crédibles ont affirmé qu’il n’y avait aucune indication que le gouvernement a empêché des candidats pro-indépendantistes de se présenter à ces élections.
    Contrairement aux allégations dans l’amendement (158, 27 bis), il n’ya pas de prisonniers ou de détenus politiques dans les provinces du Sahara/ et tous ceux qui sont incarcérés sont condamnés pour des crimes relevant de droit commun.

    Des rapports indépendants et crédibles ont souligné que le Maroc n’a pas entravé le travail sur le terrain des groupes internationaux des droits de l’homme qui ont opéré sans aucune restriction gouvernementale, faisant des enquêtes et publiant leurs conclusions sur des questions de droits humains.

    Dans ce cadre, le Centre Robert F. Kennedy pour la Justice et Droits de l’Homme a effectué une visite à Rabat et à Laayoune (24 à 31 Août 2012), et a publié un rapport préliminaire sur la situation des droits de l’homme au Sahara.

    La visite de la délégation de la Fondation américaine confirme clairement la liberté d’accès des organisations étrangères et des observateurs indépendants au Sahara marocain et démontre la coopération active des autorités marocaines dans ce domaine. Dans ce sens, il faut rappeler que des eurodéputés font l’amalgame entre les camps de Tindouf et le Sahara marocain.

    En faisant allusion au rapport en question, l’amendement (179, paragraphe 34), tend à faire écho des mêmes conclusions trompeuses de ce centre de lobbying.

    Les conclusions sont peu surprenantes et largement prévisibles, étant donné les positions antérieures du centre et son activisme contre l’administration américaine et les instances de l’ONU sur la question du Sahara. Le document est biaisé, asymétrique et orienté dans le but de soutenir la thèse du Polisario et de l’Algérie.

    Le Lobbysme pro Polisario est réalisé par une entreprise professionnelle dans le domaine, et cette entreprise travaille pour le compte de Robert F. Kennedy Center. C’est cette entreprise de Lobbyiste qui gère l’image d’Aminatu Haidar. Elle s’appelle Barbara Becker. Et c’est une professionnelle du domaine. Elle a une entreprise dont le métier est de faire du Lobbysme et s’appelle « Equal Shot ». Barbara Becker rédige aussi des articles sur Huffington Post en décrivant Aminatou Haidar comme la « Ghandi du Sahara ».

    Elle n’hésite pas à diffuser de fausses informations sur Aminatu Haidar, la décrivant comme ayant été nominée au prix Nobel, alors que le site même du prix Nobel stipule que l’identité des nominés aux prix Nobel ne sera connu que 50 ans après.

    Le rapport de la Fondation GFK center est par conséquent l’aboutissement logique d’une visite qu’il a effectué à travers une approche partielle et de parti-pris. En d’autres termes, le document de la fondation sur laquelle se sont basés des eurodéputés pour présenter des amendements ciblés contre le Maroc dans le cadre du rapport des droits de l’homme pour l’année 2011, ne peut pas être objectif, crédible et neutre en épousant les revendications du Polisario et de son mentor, l’Algérie.

    Le rapport du Centre RFK ne peut prétendre d’être une source d’information crédible sur la situation des droits de l’homme au Sahara. La section consacrée aux camps de Tindouf en Algérie, indique un flagrant délit, particulièrement en ce qui concerne d’abord:

    Le rapport ne mentionne pas la question du recensement même si c’est une recommandation du Secrétaire général de l’ONU, qui constitue un préalable indispensable à la protection des populations vivant à Tindouf;

    Aucune violation de droits de l’homme n’est mentionnée en dépit de nombreux témoignages recueillis par d’autres ONG internationales reconnues telles que « Human Rights Watch »;

    Aucune voix dissidente n’a été relayée et le cas de Mustapha Salma qui est largement diffusé et connu de tous n’est même pas mentionné ;

    Les auteurs entretiennent la confusion délibérée entre le polisario et la soi-disant « rasd »;

    Contrairement aux affirmations de nombreux observateurs y compris des gouvernements étrangers qui ont exprimé leur préoccupation au sujet du manque de sécurité dans la région et la dérive terroriste de certains membres du Polisario le Centre RFK estime que « la bonne gestion» du Polisario est une garantie de « la stabilité et la « normalité » ;

    Bien que la délégation de ce Centre ait également effectué une visite à Alger, elle est restée prudente de ne pas la mentionner dans le rapport occultant ainsi le lien entre l’Algérie et le Polisario, en niant l’implication de l’Algérie dans le conflit et l’acquittant de ses responsabilités vis-à – vis des camps qui se trouvent sur son territoire;

    Les conclusions préconçues du centre RFK ont été largement discréditées par d’autres observateurs spécialisés et intéressés, qui s’occupent des droits de l’homme, tels que le « Leadership Council for Human Rights and Teach the Children International », qui a effectué une visite sur le terrain dans les camps de Tindouf.

    A cet égard, le « Leadership Council for Human Rights and Teach the Children International », représenté par Kathryn Cameron Porter et Nancy Huff, a effectué une visite de travail au Sahara, pour s’enquérir de la situation des droits de l’homme dans la région.

    Ils ont fait valoir que le plan d’autonomie est une expérience réussie dans plusieurs régions du monde et est une excellente solution pour la réunification des familles sahraouies qui leur permettrait de vivre dans des conditions de dignité et de droits dans leur pays, le Maroc où ils ont rencontré un large éventail d’organisations, d’ONG et de particuliers ainsi que des rapatriés des camps de Tindouf en Algérie.

    Ils ont également rencontré des responsables en éducation afin de créer des écoles et des échanges d’enseignants. Ils ont appris en détail les difficultés endurées par les rapatriés dont beaucoup ont été soumis à la torture, l’emprisonnement et l’intimidation par le Polisario.

    Argumentaire en cas d’entretiens avec des responsables de Commissions des Affaires Etrangères du Parlement européen, ou de Présidents de Groupes ou Eurodéputés

    Question du Sahara marocain et le vote de l’amendement 2 (41a) de la Proposition de résolution Paragraphe 41 bis (nouveau) du Rapport annuel 2011 sur les droits de l’homme

    Le Maroc a connu depuis les années 20, un émiettement du territoire marocain à travers l’histoire, les convoitises et les alliances coloniales, la rétrocession des provinces marocaines du Nord au Sud, l’implication aujourd’hui de l’Algérie dans ce conflit qui a opté pour la création absurde d’une entité invivable, sans attributs d’Etat, qui porte en elle-même les germes de son autodestruction.

    La question du Sahara a toujours fait partie du dialogue politique avancé UE-Maroc. L’Union européenne est appelée à se conformer à cette position de principe et être compatible avec les résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

    Dans cette perspective, il est utile de souligner que l’Assemblée Générale des Nations (4ème commission, 67ème session de l’AG de l’ONU) a adopté par consensus une résolution sur la question du Sahara, qui conserve le même langage depuis le lancement du processus de négociation en 2007, elle souligne également le rôle central du processus politique, et appelle à l’impératif de réalisme et d’esprit de compromis comme facteurs déterminants pour le succès des négociations, afin de parvenir à une solution politique, sous l’égide du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Il est également utile de rappeler que le Maroc a fait l’objet d’une triple colonisation, française, espagnole et internationale (dans la ville de Tanger).

    Le Royaume a dû négocier par étapes, la rétrocession des différentes parties de son territoire en conformité avec les principes et objectifs de l’Organisation des Nations Unies. Il avait suivi la même démarche pour récupérer ses zones sahariennes de son territoire sous l’administration espagnole et donc il a récupéré Tarfaya en 1958 et Sidi Ifni en 1969.

    Le polisario n’existait même pas pendant la période coloniale espagnole et le Maroc était l’unique partie qui revendiquait le territoire du Sahara au niveau international.

    En outre, le polisario n’est pas reconnu comme un mouvement de libération et n’est pas le « représentant exclusif et légitime» de la population sahraouie.

    Ceci dit, nous avons malheureusement était surpris du vote de l’amendement 2 (41a) de la Proposition de résolution Paragraphe 41 bis (nouveau) du Rapport annuel 2011 sur les droits de l’homme, adopté par 348 voix pour et 248 contre le 13 décembre 2012 lors de la séance plénière tenue à Strasbourg du 10 au 13 décembre 2012, et qui a été presenté par l’intergroupe parlementaire pour le soutien du « peuple sahraoui » représenté par Pino Arlacchi (Italie), Norbert Neuser (Allemagne), Marco Scurria (Italie), Ivo Vajgl (Slovénie), Raül Romeva i Rueda (Espagne), Willy Meyer (Espagne), Charles Tannock (GB) et autres.

    Le Parlement du Maroc considère ce vote comme étant un dangereux précédent qui aurait une incidence sur les bonnes relations qui existent entre le Parlement Royaume du Maroc et le Parlement européen marquées par une excellente durabilité des relations humaines et l’historique qui les unis depuis des siècles.

    Cela pourrait avoir aussi un impact négatif sur le niveau de coopération dans le domaine parlementaire, qui constitue l’un des piliers de la politique étrangère du Maroc.

    Depuis l’octroi au Maroc du Statut avancé et du statut de partenaire pour la démocratie, le Maroc a tenu à consolider l’amitié qu’il entretient avec le l’UE, en s’appuyant sur le principe du dialogue constructif et du respect réciproque, de la non-ingérence dans les affaires intérieures, la recherche de régler les différends par des moyens pacifiques en conformité avec les conventions et pactes internationaux des Nations Unies et organisations internationales et régionales, et de promouvoir le droit et la justice, et à contribuer activement et de manière constructive à soutenir la stabilité et la paix mondiales.

    À cet égard, parallèlement à la nécessité de s’engager totalement dans le contexte des changements régionaux et internationaux connus au monde d’aujourd’hui et l’ouverture à la réalité d’un nouvel ordre économique international, le Parlement du Maroc ne ménage aucun effort en ce qui concerne la recherche d’une solution politique, consensuelle et définitive au conflit artificiel sur le Sahara marocain et l’intégrité territoriale du Royaume.

    Cette démarche entreprise par le Parlement européen, vient contraire à l’esprit de coopération qui existe entre le Royaume du Maroc et le Parlement européen et avec les pays européens qui ont démontré plus de compréhension à la position marocaine, exprimant une objectivité au sujet de notre intégrité territoriale.

    En outre, les parlements de la plupart des grands pays membres du Conseil de sécurité et non membres du Conseil de Sécurité s’accordent aujourd’hui sur l’importance de l’adoption d’une politique de règlement à l’amiable du différend du Sahara marocain, dans le cadre de l’actuel processus de négociations sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies pour parvenir à une solution politique négociée et réaliste de ce différend régional artificiel.

    Sur la base de ce qui précède, je ne peux qu’exprimer mon regret pour le vote de cet amendement et qui ne reflète pas le niveau des relations historiques entre le Parlement marocain et le Parlement européen et les intérêts communs qui nous lient sachant que le Maroc bénéficie du statut de «partenaire pour la démocratie» avec Conseil de l’Europe et le « statut avancé » en tant que partenaire stratégique de l’Union européenne, où il joue un rôle clé dans le développement des relations euro-méditerranéennes, la stabilité et la sécurité dans les deux régions.

    Pour que le Parlement marocain puisse continuer de booster les relations de coopération qui le lient au parlement européen et travailler ensemble pour surmonter tout ce qui pourrait entraver les efforts visant à les améliorer dans le cadre de la coopération Nord – Sud, vous pouvez nous rendre visite au Maroc et notamment dans les provinces du Sud , afin de constater par vous même les progrès réalisés dans ces provinces de même que les efforts déployés par le Maroc pour trouver une solution durable à ce conflit artificiel et les obstacles et la désinformation des méthodes immorales utilisées par les adversaires de notre intégrité territoriale, et j’espère que si vous entamer prochainement une visite au Maroc avec des membres de votre commission ou (groupe politique) , nous pourrions ouvrir un dialogue sur ce sujet et échanger des vues et des données avec toutes les composantes politiques du Parlement marocain, en vue de développer plusieurs sujets dont la responsabilité de l’Algérie, l’engagement du Maroc pour la recherche d’une solution politique au conflit, les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains et sur les conditions des populations sahraouies séquestrées à Tindouf que le HCR n’arrive pas jusqu’à aujourd’hui a recenser vu qu’il a toujours été interdit de le faire par l’Algérie. Les manœuvres de l’Algérie et sa persistance dans ses visées hégémoniques dans le Maghreb aux dépens de l’intégrité territoriale du Maroc, démontre de la responsabilité directe de l’Algérie qui fait obstruction à toutes les initiatives de bonne volonté en vue de mettre un terme à ce conflit artificiel.

    #Maroc #UE #Sahara_Occidental