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  • Les Pays-Bas pourraient à nouveau emprisonner un étranger marocain en vue de son expulsion

    Les Pays-Bas pourraient à nouveau emprisonner un étranger marocain en vue de son expulsion

    Tags : Maroc, Pays Bas, sans papiers, expulsion, rapatriement,

    Les Marocains dont la demande d’asile a été rejetée peuvent être remis en détention s’ils attendent d’être expulsés vers leur pays d’origine. Le Conseil d’État a jugé que cette expulsion peut avoir lieu à nouveau dans un délai raisonnable.

    En avril 2021, la plus haute juridiction administrative a encore estimé que les étrangers marocains devaient attendre trop longtemps avant d’être expulsés et qu’ils ne devaient donc pas être placés en détention. En effet, il s’est avéré que le Maroc ne délivrait plus depuis 2020 un document d’entrée temporaire nécessaire à l’expulsion, un « laissez-passer ». En conséquence, il n’y avait aucune perspective d’expulsion dans un délai raisonnable pour les étrangers qui avaient porté plainte et ils ont dû être libérés.

    Aujourd’hui, le Conseil d’État affirme que la situation a changé. De mars à août de cette année, le Maroc a de nouveau délivré 11 de ces documents de voyage temporaires. Trois étrangers ont été expulsés de force vers le Maroc pendant cette période.

    Début octobre, l’actuel secrétaire d’État à la justice et à la sécurité, M. Van der Burg, a déclaré qu’il s’attendait déjà à ce que les Pays-Bas puissent probablement renvoyer à nouveau des étrangers au Maroc, étant donné que les relations entre les Pays-Bas et le Maroc se sont améliorées récemment.

    Le Maroc figure sur la liste des pays sûrs. Les personnes originaires de ces pays ne peuvent généralement pas prétendre à l’asile aux Pays-Bas et sont renvoyées.

    #Maroc #Pays_Bas #Rapatriement #Expulsion


  • Allemagne : Arrestation d’un présumé espion marocain

    Allemagne : Arrestation d’un présumé espion marocain

    Tags : Maroc, Allemagne, espionnage,

    Les services de sécurité allemands ont annoncé lundi l’arrestation d’un ressortissant marocain soupçonné d’espionner les membres d’un groupe d’opposition marocain établi en Allemagne.

    L’information a été rapportée par le quotidien Suddeutsche Zeitung qui cite des sources du parquet fédéral de Karlsruhe. « Lundi, le parquet fédéral a fait arrêter un espion présumé des services de renseignement marocains dans la région de Cologne. L’homme avait déjà été déféré devant un juge d’instruction et était en garde à vue », écrit le média allemand.

    « Il est accusé d’avoir promis aux services secrets « à un moment indéterminé entre avril 2021 et mars 2022″ d’espionner les partisans d’un grand mouvement de contestation marocain vivant en Allemagne pour de l’argent. Il a en fait transmis des informations sur au moins une personne », a-t-il ajouté.

    « L’âge de l’homme, qui est également marocain, n’a pas été révélé. Ses locaux ont également été perquisitionnés », précise la même source.

    #Maroc #Allemagne #Espionnage

  • L’Afrique demande plus d’argent pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre

    L’Afrique demande plus d’argent pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre

    Tags : Egypte, COP27, climat,

    SHARM EL-SHEIKH (AP) – Les nations africaines veulent augmenter le montant qu’elles reçoivent des programmes qui compensent les émissions de gaz à effet de serre et cherchent des moyens de résoudre le problème lors des pourparlers sur le climat de l’ONU actuellement en cours en Égypte.

    Les compensations de carbone, où les pollueurs peuvent effectivement annuler leurs émissions en payant dans des initiatives telles que la plantation d’arbres, sont actuellement moins chères à acheter en Afrique que dans de nombreuses autres régions du monde où les programmes sont plus strictement réglementés. Les nations africaines se tournent vers les pourparlers sur le climat pour obtenir un meilleur prix sur le « marché du carbone » afin d’atteindre leurs propres objectifs de réduction des émissions et d’évoluer vers une énergie propre. Les programmes ont fait l’objet d’un examen minutieux par des groupes environnementaux qui craignent qu’ils ne soient un laissez-passer gratuit pour continuer à polluer.

    « Nous devrions considérer le commerce du carbone comme un outil de revenu pour notre programme de développement », a déclaré le ministre zambien de l’Environnement, Collins Nzovu, à l’Associated Press. « Si nous nous dépêchons d’entrer sur ce marché, nous risquons de perdre notre patrimoine national et de donner à bas prix que nous regretterons à l’avenir. »

    Dans le commerce du carbone, un crédit émis équivaut à une tonne de dioxyde de carbone ou à un autre équivalent de gaz à effet de serre retiré de l’atmosphère. Le marché volontaire du carbone, qui reste dominant en Afrique, a été en proie à des problèmes d’intégrité et de transparence. Le marché africain voit actuellement le continent gagner moins de 10 dollars par tonne de carbone. D’autres régions peuvent obtenir plus de 100 $ pour le même montant dans certains cas.

    Pourtant, les systèmes de crédit carbone ont enregistré des succès relatifs au Kenya, en Tanzanie et au Congo.

    Le projet Ntakata Mountains en Tanzanie, par exemple, a permis aux communautés locales d’avoir désormais plus d’argent à investir dans les écoles, les cliniques communautaires et les infrastructures. Un succès similaire a été signalé dans le projet Mikoko Pamoja au Kenya, ainsi que dans d’autres disséminés sur le continent.

    Mais des efforts restent à faire pour rendre l’industrie plus réglementée, en particulier en Afrique.

    « Des registres de carbone à haute intégrité, qui maintiennent un approvisionnement en crédits de haute qualité et dignes de confiance qui sont négociables sur les marchés boursiers mondiaux, sont essentiels et permettront aux pays africains de réussir dans ces processus », a déclaré Antonio Pedro, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

    Pedro a ajouté qu’un soutien important des pays développés, où la demande de crédits carbone de cette qualité sera requise, est essentiel pour réguler les marchés. Mais pour que le marché n’augmente pas encore plus les émissions, il devrait y avoir des limites à la manière dont les entreprises peuvent utiliser les crédits carbone.

    Mercredi, l’envoyé américain pour le climat, John Kerry, a annoncé un plan controversé visant à encourager les grandes entreprises à puiser dans les marchés du carbone , suscitant des inquiétudes chez les groupes environnementaux selon lesquels il accorderait aux entreprises une licence pour continuer à émettre à des taux plus élevés. Kerry a insisté sur le fait que les crédits seraient « hautement réglementés » et qu’il y avait plusieurs « garde-fous contre les abus », y compris les types d’entreprises capables de les acheter et comment ils peuvent être utilisés.

    Une étude publiée samedi au sommet de l’ONU par l’Africa Climate Policy Center a révélé que le continent a une chance de limiter le réchauffement climatique aux températures fixées dans l’accord de Paris si le prix d’un crédit carbone est fixé à 120 dollars par tonne de carbone. Cela rapporterait environ 82 milliards de dollars par an, selon le rapport.

    Les experts disent que pour que les marchés du carbone soient efficaces pour limiter le réchauffement, ils doivent être crédibles.

    « Les marchés du carbone doivent être protégés par leur intégrité car ils apportent des avantages à la fois à l’investisseur et aux communautés. Il y a eu de mauvaises expériences dans le passé. L’intégrité des marchés du carbone est essentielle », a déclaré Pedro.

    #Afrique #COP27 #Climat


  • Le Maroc et le challenge de l’Afrique Australe

    Tags : Maroc, Afrique Australe, Afrique du Sud, Zimbabwe, Angola, Botswana, Lesotho, Namibia,

    La région de l’Afrique Australe représente un challenge majeur pour notre politique étrangère en Afrique dans la mesure où elle regroupe un nombre considérable de pays adoptant une politique hostile à des degrés différents à l’égard de nos intérêts nationaux et notamment notre question nationale.

    Si cette région de l’Afrique reste dominée par l’influence de l’Afrique de Sud, puissance politique et économique régionale, qui ne rechigne pas à afficher son hostilité vis-à-vis de toute action marocaine sur les plans bilatéral et multilatéral dans la région, ce leadership se trouve de plus en plus contesté par d’autres pays non moins importants tels que l’Angola et le Botswana.

    En effet, désireux de s’affranchir de la tutelle de leur voisin imposant, ces deux pays adoptent des positions de plus en plus divergentes avec celles de l’Afrique du Sud et en particulier sur des questions internationales.

    S’harmonisant parfaitement avec la ligne directrice de sa politique solidaire qui promeut le partenariat sud- sud avec les pays africains, notre pays a déployé des efforts considérables pour approcher les pays de l’Afrique australe, convaincu que l’établissement de contact avec ces pays est susceptible d’ouvrir de nouvelles perspectives dans les relations bilatérales.

    Sans pour autant chercher à dissocier le volet politique de la coopération de son corollaire économique, le Maroc demeure décidé à inscrire les relations bilatérales avec les pays de l’Afrique australe dans un cadre de coopération globale qui fait fi (pour le moins sur le court terme) de la position adoptée par tel ou tel pays à l’égard de notre cause nationale.

    Hormis l’organisation des Commissions mixtes ; mécanisme de mise en œuvre de sa politique de partenariat par excellence ; le Maroc a adopté d’autres méthodes de coopération allant de l’échange de visites des responsables à celui d’expertises au bénéfice des pays africains concernés, persuadé que la promotion des relations économiques est un vecteur essentiel de rapprochement avec ces pays dont les ambitions sont devenues plus économiques que diplomatiques face aux défis de la mondialisation et des crises économiques et financières internationales itératives.

    Ainsi, avec l’Afrique du Sud, l’échange régulier entretenu avec le Chargé d’Affaires de l’Ambassade sud africaine à Rabat, ainsi que la visite effectuée par M. le Secrétaire Général du Ministère à Pretoria a laissé entrevoir les esquisses d’une volonté de la part des sud africains d’établir un dialogue politique de haut niveau constructif avec le Maroc sur les questions d’ordre continental et bilatéral.

    La tenue de la réunion préparatoire de la deuxième Commission Mixte Maroc /Angola a démontré toute l’étendue de l’intérêt croissant que revêt la promotion des relations de coopération économique pour les deux pays. Le Maroc a à cet effet affirmé sa disposition à collaborer avec l’Angola dans des secteurs économiques vitaux tel que la pêche, l’agriculture, et le tourisme. En outre, l’intérêt affiché par des opérateurs économiques nationaux importants envers l’Angola serait de nature à renforcer le positionnement du Maroc dans ce pays émergent.

    S’agissant de la Zambie, le Maroc s’efforce toujours à conforter son rapprochement avec ce pays qui a gelé récemment sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». L’accélération et l’assouplissement des procédures nécessaires pour l’ouverture d’une Ambassade marocaine dans ce pays fait l’objet de rappels récurrents de la part des officiels marocains adressés à leurs homologues zambiens.

    En outre, le Maroc envisage de mettre à profit l’expertise et le savoir faire techniques et scientifiques qu’il détient dans nombre de domaines pour enrichir ses relations avec les autres pays de la région jugés réticents envers notre cause nationale. C’est le cas du Botswana du Mozambique, et de l’Ile Maurice qui souhaitent s’inspirer des avancées économiques importantes réalisées par notre pays dans divers domaines.

    La collaboration dans le domaine cultuel est un autre axe de partenariat entre le Maroc et certains pays de la région disposant de communautés musulmanes (exp : Mozambique, Malawi).

    NOTE SUR L’OUVERTURE D’AMBASSADES EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE 

    L’Afrique, placée par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, au cœur de la politique étrangère du Maroc, représente une opportunité à même de permettre à notre pays de se positionner en tant que leader d’un continent en pleine mutation et en plein essor.

    L’Afrique constitue également pour notre pays son espace vital naturel de rayonnement politique, culturel et économique.

    Cependant la mise en œuvre de la stratégie de notre pays en Afrique demande le renforcement du maillage diplomatique notamment dans les régions ou la présence de notre pays est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe.

    Notre pays ne dispose que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique  Centrale qui compte 8 pays,  3 en Afrique Australe qui compte 13 pays  et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie,  33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.

    Cette sous représentation  en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable aux intérêts de notre pays tant au plan politique qu’économique.

    Une des mesures immédiates pour corriger cette carence consiste à procéder dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays serait un signal politique fort en direction de ces pays et de tous les autres partenaires qui y verraient la manifestation de l’intérêt  du Maroc pour l’ensemble du continent et non pas seulement pour les régions francophones traditionnellement proches.

      Une telle démarche projetterait le Maroc dans une nouvelle dimension et en ferait un véritable  pays pivot à l’échelle continentale.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays donnerait également à notre pays une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique.

    Cette ouverture se traduirait par une amélioration des relations politiques avec ces pays et ouvrirait également de larges perspectives de coopération pour les entreprises marocaines.

    Moha Tagma

  • A propos du Business Council for International Understanding

    A propos du Business Council for International Understanding

    Tags : Maroc, BCIU, association patronale,

    Le “Business Council for international Understanding” (BCIU) est une association patronale, crée en 1955 à l’initiative du Président Dwight Eisenhower, représentants plus de 180 entreprises à travers le monde. Le BCIU a pour missions notamment de :

    -Organiser régulièrement des Forums au profit des chefs d’Etat et de gouvernement, des Ministres et des hauts fonctionnaires, afin de faciliter le dialogue et les alliances entre les entreprises et les dirigeants politiques dans le monde.

    -Favoriser le dialogue mondial sur des questions d’intérêt commun, en réunissant les chefs d’entreprises, des chefs d’État, chefs de gouvernement et les hauts fonctionnaires des organisations multilatérales.

    -Promouvoir le dialogue entre la communauté des d’affaires et des gouvernementaux, afin d’accroître l’échange du commerce international, et favorisant la promotions des accords de libre-échange ;

    -Développer des partenariats avec d’autres organisations internationales et multilatérales, tels que le Millennium Challenge Corporation.

    -Le Forum sur les opportunités d’investissement au Maroc qui sera organisé par le BCIU, en septembre en marge des travaux de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, à New York, constituera une occasion intéressante pour notamment:

    -Présenter la vision stratégique adoptée par le Maroc depuis plusieurs décennies en matière d’ouverture économique et de diversification de partenariats, vision ayant permis de conclure plusieurs Accords de libre-échange, un statut avancé avec l’UE, un partenariat stratégique avec le CCG… ;

    -Mettre en relief la place de choix qu’occupe le Maroc en tant que plate-forme d’investissement et d’export, notamment vers l’Afrique  et la région euro-méditerranéenne, en vue de la relance d’une coopération Sud-Sud ;

    -Promouvoir la volonté du Royaume visant à diversifier les partenariats économiques pour accroître les échanges commerciaux et drainer davantage d’investissements étrangers;

    -Promouvoir les nombreuses réformes menées par le Maroc sur les plans législatif, réglementaire et institutionnel ayant permis d’améliorer le climat des affaires et d’offrir des opportunités intéressantes pour encourager l’investissement étranger au Maroc, évoquant notamment :

    -Les stratégies sectorielles offrant une visibilité importante aux investisseurs sur des secteurs stratégiques;

    -Les mesures incitatives attrayantes pour des projets d’investissement, telles que des exonérations fiscales, l’appui du Fonds de promotion de l’investissement et l’appui du Fonds Hassan II pour des secteurs industriels déterminés.

    -La création de plusieurs zones franches et de plates-formes industrielles intégrées, la réalisation de multiples infrastructures (portuaires, ferroviaires, aériennes, routières);

    -Un cadre de protection des investisseurs grâce à la signature de près de 51 accords de non double imposition, la signature de 62 accords de protection des investissements,

    -L’adhésion du Maroc aux bonnes pratiques et aux standards internationaux, tels que le Comité de l’investissement de l’OCDE, à la Déclaration de l’OCDE sur la probité, l’intégrité et la transparence dans la conduite des affaires internationales et des finances et à la Déclaration de l’OCDE sur la croissance verte, au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), à l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).

    -Présenter la nouvelle feuille de route pour l’Afrique, permettant de renforcer une coopération Sud-Sud, conformément aux hautes orientations de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’Assiste.

    -Promouvoir le rôle important du Maroc en tant que plate-forme pour l’investissent et l’export vers l’Afrique et l’espace euro-méditerranéen.

    #Maroc #BCIU

  • Mise au point au sujet des relations avec l’Equateur

    Tags : Maroc, Equateur, Sahara Occidental, RASD,

    En parcourant la presse j’ai appris que notre pays vient de signer jeudi 02 octobre une convention avec l’Équateur dans le domaine de la promotion des exportations en présence du Ministre Abbou qui affirme que nos deux pays « ont toujours entretenu des relations privilégiées en soulignant l’excellence des relations politiques entre le Maroc et l’Equateur »???????? ( ci-joint article publié dans Le Matin)

    Or il convient de rappeler qu’au chapitre des relations bilatérales, l’Equateur a reconnu la «rasd» le 14 novembre 1983 et a régulièrement voté en faveur des résolutions algériennes à la quatrième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

    Les relations entre le Maroc et l’Equateur se trouvent actuellement au point mort, ce, en raison de la position hostile que ce pays affiche ouvertement à l’égard de notre Cause Nationale, sachant que le Président équatorien a toujours apporté son soutien aux séparatistes, qui s’est traduit par le renforcement des liens avec la pseudo « rasd », notamment avec la signature, en juillet 2012, d’un Mémorandum d’entente sur des consultations politiques entre le Ministère des Relations Extérieures équatorien et cette entité fantoche.

    La position équatorienne d’hostilité à l’égard du Maroc a d’ailleurs été exprimée, à nouveau, au terme d’un communiqué conjoint avec l’Algérie, publié à l’issue d’une visite effectuée le 09 avril 2014, à Alger, par le Vice-ministre équatorien des Relations Extérieures et de l’Intégration Politique, M. Leonardo Arizaga, appelant à « l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» et à « l’élargissement du mandat de la MINURSO par la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme », en plus de la décision des autorités équatoriennes d’ouvrir prochainement une Ambassade à Alger.

    De plus, selon une dépêche de la soi-disant « Sps », publiée le 07 août 2014, les séparatistes s’apprêteraient à ouvrir une soi-disant « ambassade » à Quito, décision qui serait intervenue à l’issue d’une rencontre entre le Ministre équatorien des Relations Extérieures et de Mobilité Humaine, M. Ricardo Patiño et le soi-disant « ministre délégué » de la pseudo « rasd » pour l’Amérique latine, le dénommé Haj Ahmed, le 06 août 2014. La même dépêche signale que l’Equateur soutient « la lutte pour l’auto-détermination et le respect des Droits de l’Homme du peuple sahraoui ».

    On constate malheureusement encore une fois que les départements ne prennent pas la peine en amont de s’informer sur l’état des relations bilatérales avec les autres pays pour leur permettre d’adapter leur actions et déclarations en conséquence.

    Anyway….Aid moubarak

    Bien à vous,

    Farida Loudaya

    ———————–

    ARTICLE LE MATIN:
    Exportations : Le Maroc et l’Equateur renforcent leurs relations bilatérales

    Publié le : 3 octobre 2014 – Hafsa Sakhi, LE MATIN

    L’objectif de cet accord, signé entre «Maroc Export» et Pro Ecuador, est de favoriser les échanges d’informations et d’expertises entre les deux institutions.

    Le Maroc et l’Equateur viennent de signer une convention de partenariat dans le domaine de la promotion des exportations, et ce dans le cadre du développement des relations bilatérales entre les deux pays. En effet, Mohammed Abbou, ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique chargé du Commerce Extérieur, a présidé hier, 2 octobre, cette cérémonie de signature entre le Centre Marocain de la Promotion des Exportations «Maroc Export» et l’Institut de Promotion des Exportations et des Investissements Etrangers «PRO Ecuador».

    «L’objectif de cet accord est de favoriser les échanges d’informations et d’expertises entre les deux institutions (Activités promotionnelles, assistance et accompagnement, planification et bonnes pratiques, couverture médiatique internationale et lobbying) et vise également à faire bénéficier le Maroc et l’Equateur de la synergie des efforts déployés pour la promotion des exportations, et de l’offre des stratégies sectorielles», explique le ministère chargé du Commerce Extérieur.

    La convention de partenariat prévoit ainsi de renforcer la coopération institutionnelle et le développement des activités promotionnelles à même de dynamiser les relations commerciales entre les entreprises marocaines et leurs homologues équatoriennes, et sera matérialisé par un plan d’actions opérationnel.

    «Le Maroc et l’Equateur ont toujours entretenu des relations privilégiées qui témoignent de l’excellence des relations politiques entre les deux pays, sauf que les relations économiques restent en deçà des potentialités que recèlent les deux parties, dans la mesure où les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Equateur ne dépassent pas les 48 MDH», a déclaré Abbou, lors de sa rencontre avec Antonio Ruales, le Directeur général de PRO Ecuador, qui est en visite au Maroc depuis le 29 septembre.

    #Maroc #Equateur

  • Note sur le Guyana et le Suriname

    Note sur le Guyana et le Suriname

    Tags : Maroc, Guyana, Suriname, Foro de Cooperación América del Sur-África, ASA,

    Le Sommet ASA constitue l’occasion idoine pour approcher les deux seuls pays caribéens membre de ce processus régional, à savoir le Guyana et le Suriname, et d’essayer de faire évaluer de manière positives les relations avec eux, d’autant plus qu’aucun entretient au niveau des Ministres des Affaires Etrangères n’a encore eu lieu.

    Le Suriname, avec qui le Maroc a établi des relations diplomatiques, le 28 juillet 2004, reconnaît la pseudo « rasd » depuis le 21 août 1982. Il ressort des contacts établis avec les autorités de ce pays, une volonté de développer les relations bilatérales avec le Maroc et une certaine flexibilité quant à leur position vis-à-vis de Notre Question Nationale.

    Quant au Guyana, qui reconnaît la pseudo « rasd » depuis le 1er septembre 1979, aucune rencontre n’a eu lieu avec les autorités de ce pays depuis l’établissement des relations diplomatiques, à New York, le 14 décembre 2012. Il s’agira donc d’initier un premier contact pour sonder la position des autorités de ce pays vis-à vis de Notre Question Nationale et leur volonté réelle de développer les relations bilatérales sachant que des demandes d’aides (pour des fertilisants) avaient été exprimées au cours de l’année 2011.

    #Maroc #Guyana #Suriname

  • Eléments pour le Message Royal à l’occasion de la 9ème édition du Forum pour le Développement de l’Afrique de la CEA

    Tags : Maroc, ONU, Afrique,

    Message de bienvenue

    -Exprimer le plaisir et l’honneur pour le Maroc d’accueillir la gème édition du Forum pour le développement de l’Afrique de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

    -Se réjouir de l’estime et de la confiance que porte au Royaume du Maroc cet organisme onusien, et particulièrement son Secrétaire Exécutif SE M. Carlos Lopes, qui organise dans notre pays, et pour la première fois en dehors du siège de la CEA à Addis-Abeba, ce Forum africain de grande envergure.

    -Souhaiter la bienvenue à leurs Excellences M. Alassane OUATTARA Président de la Côte d’Ivoire, M. Macky SALL Président du Sénégal et M. Jorge Carlos FONSECA Président du Cap Vert, ainsi qu’aux éminentes personnalités et à l’ensemble des participants aux travaux de ce Forum.

    Vision de la stratégie africaine du Maroc

    -Indiquer que l’organisation de ce Forum au Maroc témoigne de la place de choix qu’occupe aujourd’hui notre pays au sein de la communauté africaine, en tant qu’acteur économique majeur et « hub » régional dont l’ambition est de canaliser les investissements productifs vers l’Afrique.

    -Rappeler que le Maroc a toujours accordé une importance primordiale au développement de ses relations au sein de l’Afrique et que ce choix stratégique a pris une nouvelle dimension sous le règne de Sa Majesté le Roi.

    -Souligner que la conviction du Royaume est que le développement de l’Afrique doit passer nécessairement par la consolidation de l’élan de la coopération sud-sud et le renforcement de l’intégration régionale économique et financière de notre continent.

    -Contexte et importance du Forum organisé sous le thème: « Les modes de financement novateurs pour la transformation de l’Afrique»

    -Indiquer que le Forum se tient dans un contexte mondial caractérisé par le rattrapage économique des pays émergents et l’évolution vers un système mondial multipolaire. L’Afrique, aujourd’hui en phase de transition, est en train d’émerger comme un nouveau pôle mondial de croissance du fait des énormes richesses et des potentialités dont elle dispose. Néanmoins, ce processus ne saurait être consolidé et renforcé sans une transformation structurelle des économies africaines et leur mutation vers des activités à haute valeur ajoutée et à fort contenu technologique.

    -En réaffirmant l’importance centrale de la dimension financière en tant que levier pour la transformation structurelle de l’Afrique et son développement économique et social, souligner que cette édition du Forum constitue une grande opportunité qu’il convient de saisir dans la mesure où cette dimension demeure un obstacle majeur dans la voie de l’édification d’économies génératrices de richesses et d’emplois en Afrique.

    Nos attentes par rapport au Forum

    -Indiquer qu’il est évident que la mobilisation des ressources intérieures constitue le vecteur essentiel qui peut conférer à nos pays une marge de manœuvre durable pour pérenniser le financement des grands projets d’investissement, particulièrement les infrastructures, et mieux se préparer pour réaliser les objectifs de développement d’après 2015.

    -Signaler l’importance d’exploiter au mieux les grandes potentialités dont nous disposons en mettant en œuvre les réformes fiscales et financières qui garantissent une mobilisation et allocation optimales des ressources nationales dans un cadre de la bonne gouvernance et de la transparence.

    -Parallèlement, il conviendra de faire preuve d’ingéniosité pour explorer des instruments de financement novateurs à même d’accompagner la transformation économique du Continent et son développement durable sans compromettre les équilibres macroéconomiques. Le développement durable du continent africain nécessite que la créativité et le dynamisme du secteur privé soient orientés vers des secteurs prometteurs tels que les énergies renouvelables et porteurs comme l’agriculture, l’industrie, la technologie ainsi que le développement des infrastructures. Dans ce cadre, la promotion de partenariats publics et privés revêt une importance particulière.

    -Souligner que l’Afrique d’aujourd’hui n’a pas tant besoin d’assistance que de partenariats gagnant-gagnant capables de jouer le rôle de catalyseur pour la mobilisation et la bonne utilisation des ressources pour le développement à l’échelle continentale, de faire progresser le processus de l’intégration économique régionale et d’améliorer le positionnement de l’Afrique dans la chaîne internationale de la création de la valeur.

    -C’est dans cette perspective que doivent s’insérer nos politiques économiques et nos stratégies de développement afin de concrétiser les grands projets structurants de nos nations, réduire les inégalités sociales et spatiales, et répondre aux préoccupations du secteur privé qui doit être considéré comme moteur de l’accélération de la croissance.

    -Souligner que la problématique de développement est multidimensionnelle et devrait englober également les autres aspects non financiers tels que la bonne gouvernance, la solidité des institutions, et la qualification de l’élément humain.

    -Renforcer la capacité des pays africains à implémenter des solutions adaptées aux défis du développement et de la croissance inclusive qui renvoie aujourd’hui à la mise en place d’institutions fortes, tant publiques que privées et ce, aussi bien aux niveaux local, national, sous régional que continental; des institutions qui soient à la fois capables d’apporter les réponses adéquates aux problématiques de court, moyen et long terme, et pleinement conscientes des réalités économiques et sociales de nos pays.

    Coopération sud-sud

    -Rappeler les progrès réalisés dans plusieurs pays africains en matière de réformes politiques, économiques et sociales, qUI constituent autant de facteurs de réussite. Notre continent doit se prendre en charge en élaborant sa propre vision du développement et en traçant sa vOie pour concrétiser ses ambitions à travers la valorisation de son capital humain et la mise à profit des réformes pour réaliser une croissance durable et inclusive, mais aussi pour accomplir la transformation structurelle.

    -Réaffirmer l’attachement perpétuel que ne cesse de manifester le Royaume du Maroc au renforcement des liens de coopération et de partenariat mutuellement bénéfique avec nos frères africains.

    -Souligner qu’au-delà d’un partenariat gagnant-gagnant, le modèle marocain se présente aujourd’hui comme un vrai cadre de Co­développement Sud-Sud.

    -A cet égard, rappeler qu’à travers la place financière « Casablanca Finance City», le Maroc œuvre pour une intégration financière progressive dans la région africaine et ce, afin de faciliter les échanges entre les pays de la région et de canaliser l’épargne vers l’investissement productif. Aujourd’hui, de multiples investisseurs internationaux sont convaincus du rôle du CFC comme plateforme de rebondissement et porte d’entrée aux marchés africains.

    -Se réjouir de la mise en place avec l’appui de la Banque africaine de Développement du « Fonds Africa 50 » qui vient d’être logé au sein du « Casablanca Finance City». Ce fonds permettra de doter notre continent d’un mécanisme innovant permettant d’accroitre la mobilisation de ressources à grande échelle et d’attirer des financements privés pour le développement et le financement de projets d’infrastructures en Afrique.

    Conclusion

    -Soutenir que notre aspiration pour une Afrique prospère, stable et juste est légitime pour nos citoyens Africains.

    -Indiquer, à ce titre, que si le fort potentiel économique de l’Afrique est reconnu par tous, il n’en demeure pas moins que son exploitation doit impérativement être optimisée et portée « par les Africains pour les Africains ».

    -Souhaiter la réussite et le plein succès au Forum et inviter les participants à faire preuve de créativité et de pragmatisme pour le bien de l’Afrique en leur souhaitant un bon séjour à Marrakech.

    #Maroc #Afrique #ONU

  • La présence accrue d’Israël en Afrique du Nord creuse l’écart entre l’Algérie et le Maroc

    La présence accrue d’Israël en Afrique du Nord creuse l’écart entre l’Algérie et le Maroc

    Tags : Algérie, Maroc, Israël, Sahara Occidental, Front Polisario,

    Rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient, novembre/décembre 2022, p. 30-32

    Rapport spécial
    Par Mustafa Fetouri

    LES PROBLÈMES DANS LES RELATIONS ALGÉRIENNES-MAROCAINES se cachent toujours juste sous la surface, attendant qu’un déclencheur se transforme en une crise diplomatique et politique tentaculaire qui prend généralement plus de temps que prévu à se résoudre. Les relations bilatérales entre les deux pays d’Afrique du Nord ont été tendues, une pomme de discorde majeure étant le soutien apporté par chaque pays aux mouvements séparatistes de l’autre pays. La bande désertique du Sahara occidental sur la côte atlantique est revendiquée par le Maroc mais le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, la revendique comme un pays indépendant pour le peuple sahraoui. En juillet 2021, l’ambassadeur du Maroc aux Nations Unies a ouvertement soutenu l’autodétermination de la région de Kabylie dans le nord de l’Algérie en réponse à son soutien au Front Polisario.

    En raison de ces tensions (et d’autres), les frontières entre les deux pays sont fermées depuis 1994. Les agriculteurs marocains qui cultivaient des terres de l’autre côté de la frontière algérienne ont été expulsés, divisant davantage les familles déjà séparées par la fermeture des frontières. Les appels de Rabat pour résoudre la situation sont tombés dans l’oreille d’un sourd.

    L’impact négatif de ces tensions affecte les problèmes régionaux, rendant la coopération d’autant plus difficile. L’Union du Maghreb arabe a été créée en 1989 pour promouvoir le libre-échange, la libre circulation des capitaux et des personnes et davantage de coopération économique régionale entre cinq pays d’Afrique du Nord : l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Mais à la suite des querelles politiques algéro-marocaines, l’union, qui avait représenté un énorme espoir pour des millions de personnes, n’a jamais vraiment réalisé grand-chose en 33 ans.

    Même pendant la pandémie de COVID-19, alors que la coopération était indispensable, la politique a empêché les pays de la région de se rassembler pour le bien commun.

    ISRAËL UNE FORCE DÉSTABILISANTE

    La dernière détérioration des relations s’est produite à l’été 2021 avec, cette fois, un déclencheur externe plutôt que bilatéral ou régional. Il y avait un nouveau joueur dans le mélange : Israël.

    En juillet 2021, les médias ont rapporté que le Maroc avait utilisé le logiciel espion israélien Pegasus pour pirater les téléphones des responsables algériens. En février 2022, Rabat et Tel-Aviv ont signé un accord militaire de 500 millions de dollars : Israël fournirait au Maroc des systèmes de défense aérienne et antimissile Barak MX. Rabat avait déjà acquis le système anti-drone israélien Skylock en 2020.

    En juillet 2022, le chef d’état-major des Forces de défense israéliennes, Aviv Kochavi, s’est rendu au Maroc pour rencontrer son homologue marocain après que son patron, le ministre de la Défense Benny Gantz, a signé un accord de sécurité avec le Maroc en novembre 2021. Israël fournit désormais au Maroc diverses technologies militaires. , y compris les drones. Fin septembre 2022, Rabat recevait des systèmes aériens, y compris des systèmes montés sur drones pour les drones marocains fournis par la Turquie et les Israéliens. Le contrat de 30 mois coûterait environ 70 millions de dollars.

    Les observateurs régionaux se demandent pourquoi le Maroc acquiert autant d’armes à un moment de fortes tensions avec l’Algérie. Alors que personne ne s’attend à une confrontation militaire entre les deux pays, le potentiel existe

    Le gouvernement algérien est furieux de voir le Maroc acheter autant d’armes israéliennes et accueillir les Israéliens à bras ouverts. Beaucoup pensent que l’Algérie est punie pour sa diplomatie anti-israélienne en Afrique et son soutien aux Palestiniens. En août 2021, Alger a mené la dernière campagne politique et diplomatique au sein de l’Union africaine pour maintenir Israël hors de l’organisation continentale. La position classique de l’Algérie consistant à soutenir les Palestiniens n’a pas changé depuis des décennies ; elle rejette toute normalisation avec Israël, une position qui le met en porte-à-faux avec un quart des pays de la Ligue arabe, qui ont noué des relations avec Israël. En fait, en mai, les législateurs algériens ont soumis au parlement un projet de loi criminalisant la normalisation avec Israël, comprenant des articles interdisant les voyages ou tout contact direct ou indirect avec Tel-Aviv.

    DIVISER ET NORMALISER
    Tout comme les Britanniques ont développé la doctrine politique du « diviser pour régner » en Inde, Israël développe ce que l’on pourrait appeler « diviser pour régner ». L’idée est de diviser ses voisins arabes autour de leur cause centrale, la Palestine, malgré le soutien public écrasant dont bénéficient les Palestiniens dans le monde arabe. Israël veut que la question palestinienne soit considérée comme une affaire intérieure réglée dans le cadre de sa politique intérieure, et non comme un cas de colonisation.

    L’Algérie a tout à fait le droit de s’inquiéter de la présence israélienne accrue sur sa frontière poreuse longue de 1 400 km, compte tenu de l’histoire de l’État d’apartheid en matière de déstabilisation de ses ennemis. L’année dernière, l’Algérie a accusé Israël et le Maroc d’avoir des liens avec les propres groupes séparatistes de l’Algérie, en particulier dans ses régions du nord. Il a même affirmé que de tels groupes avaient déclenché les incendies de forêt dévastateurs de 2021 qui ont coûté la vie à plus de 90 personnes et brûlé des centaines d’acres. (Cependant, il n’a produit aucune preuve à l’appui de ses affirmations.)

    La présence israélienne accrue en Afrique du Nord empoisonne les relations déjà troublées entre Rabat et Alger. Le 24 août 2021, l’Algérie a coupé tous les ponts avec le Maroc. Annonçant la décision, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a cité la normalisation entre Israël et le Maroc comme un facteur. Lors de sa visite à Rabat quelques jours plus tôt, le ministre israélien des Affaires étrangères de l’époque, Yair Lapid, avait reconnu avoir discuté de l’Algérie avec son hôte marocain. Il a ensuite reproché à l’Algérie de se rapprocher de l’Iran. La réponse de Lamamra : « Depuis 1948 [la création d’Israël], nous n’avons entendu aucun membre d’un gouvernement israélien prononcer des jugements ou envoyer des messages agressifs depuis le territoire d’un pays arabe contre un autre pays arabe.

    L’Algérie, qui se retrouve isolée, cherchera naturellement des alliés, dont l’Iran, l’ennemi juré d’Israël. Là encore, l’élargissement des échanges politiques et militaires entre Rabat et Tel-Aviv a entraîné la région dans les animosités établies entre l’Iran et Israël, rendant encore plus difficile toute réconciliation algéro-marocaine. Cela entraîne également Israël dans le problème du Sahara Occidental.

    LES ACCORDS D’ABRAHAM
    Un autre facteur contribuant à la récente détérioration des relations entre l’Algérie et le Maroc est l’initiative de politique étrangère de l’administration Trump connue sous le nom d’Accords d’Abraham. Les accords ont permis à Rabat de normaliser ses relations avec Israël, comme l’ont fait d’autres pays arabes, dont Bahreïn et les Émirats arabes unis. En retour, Rabat a obtenu ce à quoi il ne s’attendait pas : une reconnaissance officielle par les États-Unis de sa souveraineté sur le Sahara occidental. Rabat a signé les accords en septembre 2020, et trois mois plus tard, Washington a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental – un changement majeur dans la politique étrangère américaine. De toute évidence, cela ne plaît pas à l’Algérie et n’aide pas non plus l’ONU, qui s’efforce depuis des décennies de trouver une solution négociée au différend du Sahara occidental.

    Trump était clairement déterminé à aider Tel-Aviv et ne se souciait pas des conséquences à long terme dans la région et sans doute pas des intérêts américains. Les Accords d’Abraham n’ont pas favorisé la paix entre Israël et les Palestiniens ; il a aliéné la partie la plus faible, les Palestiniens, et rendu la solution à deux États, qui était théoriquement la politique officielle des États-Unis, encore moins probable.

    Grâce aux accords d’Abraham, Tel-Aviv a réussi à normaliser ses relations avec quatre pays arabes, marginalisant les Palestiniens mais se moquant également des positions américaines de longue date dans la région. Les États-Unis, qui contreviennent désormais au droit international, reconnaissent l’annexion par Israël des hauteurs du Golan et de Jérusalem-Est comme faisant partie d’Israël. Les accords ont rendu encore plus difficile l’amélioration des relations entre Rabat et Alger.

    UN ESPOIR DE RAPPROCHEMENT ?
    Y a-t-il un espoir de rapprochement algéro-marocain dans un futur proche ?

    L’Algérie accueille le sommet de la Ligue arabe (1-2 novembre), mais les différends algéro-marocains ne sont même pas à l’ordre du jour. Il est également peu probable que le sommet produise une condamnation ferme, comme c’est généralement le cas, de l’oppression des Palestiniens par Israël. Près d’un quart des membres de la Ligue arabe ont maintenant des relations avec Israël et ils sont susceptibles de s’opposer à toute déclaration ferme contre Tel-Aviv.

    Pendant que tout cela se passe, un autre élément déclencheur se profile pour compliquer davantage la situation entre l’Algérie et le Maroc. Le 1er octobre, le ministère marocain de la Culture a envoyé une lettre au fabricant allemand de vêtements de sport Adidas après que la société a dévoilé son nouveau design de maillot de football algérien, l’accusant de « s’approprier » la culture marocaine dans le nouveau design. Cet épisode n’a pas encore déclenché de nouveaux troubles entre l’Algérie et le Maroc, mais il a certainement le potentiel de le faire.

    Mustafa Fetouri est un universitaire libyen et journaliste indépendant. Il est récipiendaire du prix européen de la liberté de la presse. Il a beaucoup écrit pour divers médias sur les questions libyennes et MENA. Il a publié trois livres en arabe. Son email est mustafafetouri@hotmail.comet Twitter : @MFetouri.

    WRMEA

    #Algérie #Maroc #Israël #Sahara_Occidental #Front_polisario

  • Le Bénin teste la puissance d’un mini-réseau rural avec un projet solaire de 1,7 MW

    Le Bénin teste la puissance d’un mini-réseau rural avec un projet solaire de 1,7 MW

    Tags : Bénin, NEoT Offgrid Africa, Meridiam, GDS International, ARESS,

    DAKAR, 14 novembre (Reuters) – NEoT Offgrid Africa, une plateforme d’investissement dans l’énergie fondée par le français EDF (EDF.PA) et le gestionnaire d’actifs parisien Meridiam, a annoncé lundi qu’elle travaillait avec deux autres sociétés pour développer une centrale électrique de 1,7 mégawatt ( MW) projet d’énergie solaire au Bénin.

    Il s’agit de GDS International, filiale du groupe énergétique français Générale du Solaire, et de la société ouest-africaine de transition énergétique ARESS.

    Ensemble, ils travailleront sur un projet de mini-réseau pour fournir de l’électricité dans 12 localités rurales, dont 3 MWh de capacité de batterie qui alimenteront en électricité plus de 5 000 foyers et entreprises, et qui devrait être achevé d’ici un an.

    L’idée est qu’il devrait s’agir d’un projet pilote d’électrification hors réseau régulée au Bénin, une partie d’une région qui, historiquement, n’a pas réussi à capter ses énormes ressources renouvelables en raison d’investissements insuffisants.

    Les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie ont révélé que bien qu’elle abrite 60 % des meilleures ressources solaires au monde, l’Afrique ne dispose que de 1 % de la capacité solaire installée.

    Le projet représente un investissement de 8,5 millions d’euros (8,79 millions de dollars), cofinancé par NEoT Offgrid Africa, en tant que partenaire financier, et des fonds du principal fonds de développement du gouvernement américain, Millennium Challenge Corporation, selon le communiqué des entreprises.

    #Bénin 3