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  • La police disperse des manifestations scolaires contre la vie chère à Arafat

    Plusieurs dizaines d’élèves des établissements scolaires d’Arafat (Nouakchott) sortis, jeudi dans les rues pour protester conte « la vie chère », ont été dispersés par la police.
     
    Les unités de maintien de l’ordre ont, au cours de leur intervention, utilisé les matraques et les grenades lacrymogènes pour contraindre les élèves à se disperser.

    Les élèves du lycée d’Arafat (poteau IV) et ceux du Lycée situé sur l’axe « Sough Mekka » ont tenté d’ériger des barricades sur les routes, après avoir quitté leurs cours, ce matin.

    Des élèves d’écoles primaires « Abou Houneifa », « Khattri » « Mohamed Tolba » , « Oummou Elmouminin » et « Cheikh Mohamed Vadhel » , ainsi que ceux des écoles privées « EL-Outour » et « El Inaya » se sont joints aux manifestants.

    Selon le reporter de l’ANI, des manifestants répétaient que leurs parents « payent trop chers le pain et le lait », don ils exigent la baisse des prix.
    ANI, 13/1/2011
  • L'inhumanité des humains

    Un « nous voulons la guerre » blesse, un « nous voulons la guerre » de la bouche d’un enfant de cinq ans tue. L’enfance, âme du poète, a perdu l’innocence. La mort comme réponse au massacre, les armes comme réponse à la réalité désolante; alors que l’indifférence et l’ignorance accroissent la redoutable situation. Les voix de dénonciation étouffées par un gouvernement qui regrette. Le même qu’en s’accrochant à la confusion prétend manque de connaissance.

    Qui cherches-tu ? Qu’est-ce que tu attends de l’horizon ? Personne n’apparaîtra. L’ONU agit seulement dans les rêves. Elle assume, définitivements, que s’ils n’obtiennent pas de bénéfices ses objectifs manquent de fondement. Si tu doutes encore, pose la question à l’Espagne qui continue de vendre des armes au Maroc.


    La population sahraoui (peuple du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979, ndds) s’accroche à la lutte armée comme conséquence du manque de pitié. Accepte-le, ingénu, la solidarité n’existe pas. Justifier la guerre n’est jamais un choix, mais ses désirs ardentes de combat devraient nous inviter à réfléchir sur notre nécessaire intervention. L’oubli que tout le monde craint, le silence défunt, n’a pas de pardon. Comment rester impassible devant un enfant qui demande justice par le sang ?

    Mon corps immobile, tandis qu’une larme naît. Je promets te sentir toujours, monde.
    Le peuple parle. Il mérite ton attention. Savoir est un devoir.
    – Pour un Sahara Libre.
    – Pour une époque de changements. 

  • Un défenseur sahraoui des droits de l'homme comparait devant le tribunal militaire marocain de Rabat

    El Aaiun (Teritories occupés), 13/01/2011 (SPS) défenseur sahraoui des droits de l’homme Naama Asfari a comparu mercredi, devant le tribunal militaire de Rabat (Maroc), après avoir passé deux mois de prison dans la prison locale de Salé, en attente de son procès, a-t-on appris de source judiciaire sahraouie.

    M . Asfari a été soumis aux interrogatoires pendant presqu’une semaine sur ses positions de la question du Sahara occidental, sa participation dans le camp de protestation de Gdeim Izik et aux séminaires culturels et forums internationaux des droits de l’homme,tenus l’an dernier à Algér, a précisé la même source.

    Il a été arrêté le è novemebre dernier depuis le domicile de son ami à El Aaiun, à quelques heures de l’assaut meurtrier perpétré par l’armée marocaine pour le démantèlement du camp de Gdeim izik.

    L’activiste sahraoui est le premier à comparaitre devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Rabat, sur une liste de 20 détenus différés par les autorités d’occupation marocaines au tribunal militaire pour leur relation au camp de Gdeim Izik. (SPS)

  • Arrestation d’un jeune sahraoui à la ville occupée de Dakhla

    Dakhla (territoires occupés) 13/01/2011 (SPS) Les autorités marocaines ont arrêté mercredi, le jeune sahraoui, El Mir El Khalifa (35 ans) à la ville occupée de Dakhla, sous le prétexte d’être recherché par la justice marocaine, selon un mandat de la cour d’appel de la ville d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, a indiqué une source judiciaire sahraouie.

    Le jeune sahraoui aurait été arrêté pour sa participation aux manifestations des civils sahraouis dans la cité d’El Marsa (25 km sud-est d’El Aaiun), après l’offensive militaire marocaine sur le camp de Gdeim Izik, a estimé la même source.

     
    Il sera transféré à la gendarmerie marocaine à El Aaiun, où il sera interrogé avant de comparaître devant le soi-disant « procureur général du roi », a ajouté la source. (SPS)
  • Une première preuve de feu pour Ahmedou Ould Souilem

    Le Maroc a enfin un ambassadeur en Espagne. Ahmedou Ould Souilem a quitté en juillet 2009 le Front Polisario – où, depuis 1975, il avait eu assez de postes de responsabilité – et est passé aux rangs marocains. Une désertion en règle que les sahraouis ne pardonnent pas et que Mohamed VI est occupé à faire briller, rien qu’en lui chargeant de l’Ambassade à Madrid. On ne peut pas dire que c’est un détail de délicatesse avec le Gouvernement espagnol qui, dans sa politique d’abandon de la cause sahraouie à cause de cette histoire qu’il y a d’autres intérêts plus importants en jeu, a du aussi avaler, avec cette nomination annoncée, d’ailleurs, en avril et non consommé jusqu’à présent.

    Presqu’un an a mis Mohamed VI à remplir le vide laissé par Omar Azziman. En s’agissant de deux pays qui, selon le Gouvernement espagnol, ont des relations excellentes, le temps s’avère excessivement long. En outre, dans cette période,  de plus il y a eu des nombreux incidents, les uns bilatéraux, et les autres liés au Sahara Occidental, une affaire qui en Espagne est pratiquement considéré de politique intérieure.

    En fait, l’arrivée récente en patera d’une vingtaine de sahraouis à Fuerteventura, demandant l’asile politique met sur table un problème sérieux aux autorités espagnoles, qui se voient dans l’alternative de repousser la demande, avec la certitude que l’opinion publique – spécialement les secteurs de gauche – critiquera la décision, ou de la résoudre favorablement, ce qui, sans aucun doute, causera un malaise à Rabat. Si le Gouvernement accorde l’asile politique aux sahraouis, il reconnaîtra qu’au Maroc les droits de l’homme ne se respectent pas entièrement et cela Mohamed VI va le prendre assez mal. N’écartez pas, alors, de nouveaux incidents que nos voisins savent très bien comment faire pour qu’ils se répètent. Ce sera la première preuve de feu pour le nouvel ambassadeur.

  • Une première dictature arabe vacille

    En ce moment, la dictature de Zinochet chancèle et la Tunisie est en passe de rejoindre le monde libre. Sans une instrumentalisation religieuse, sans une manipulation idéologique, le peuple tunisien, uni dans la la toumente et la douleur, traverse aujourd’hui une phase majeure de son histoire. Il est en train d’écrire ses plus belles pages épiques qui nous font rougir de jalousie et de honte.
     
     Les observateurs commencent à parler d’un probable ralliement de l’armée avec le peuple. Les généraux auraient refusé de s’impliquer dans la répression violente. La possibilité de la fuite de Ben Ali et sa famille devient de plus en plus inéluctable. Avec déjà 66 morts, le seuil de l’intolérance a été franchi.  Le départ de Zinochet serait maintenat une question de jours.
    On imagine facilement, maintenant, les conséquences que la chute de Zine El Abidin Ben Ali entraînera sur tous les autres régimes arabes. Le monde arabe vit un véritable tremblement de terre de forte magnitude dont l’épicentre se trouve à Tunis. Alléluia !
    El Erg Chergui, 13/1/2011
  • Mort des deux otages : confusion sur le rôle des deux Nigériens remis par Paris à Niamey

    Il y a toujours des zones d’ombre sur l’intervention militaire française le 8 janvier au Mali. Les premiers résultats de l’autopsie des deux jeunes Français enlevés et tués au Niger, indiquent que l’un d’eux a été tué par balles à bout portant, ce qui accrédite la thèse d’une exécution et que l’autre est mort victime de brûlures dans des circonstances encore à établir. L’hypothèse d’un tir qui aurait touché le réservoir de la voiture dans laquelle se trouvait ce dernier n’est pas exclue. Pendant ce temps, c’est encore la confusion à propos des deux personnes rapatriées à Niamey et que Paris avait désignées comme des ravisseurs. C’est l’identité des deux Nigériens blessés et rapatriés sur Niamey qui est au cœur de la controverse entre la France et le Niger.
     
    Selon le ministère français de la  Défense, ces deux individus, habillés d’un uniforme de gendarme nigérien sont des suspects. Ils ont été arrêtés à l’endroit de l’intervention des forces spéciales françaises sur le territoire malien. Et pour Paris, leur présence aux côtés des ravisseurs en fait, sans conteste, des complices des preneurs d’otages. Pour Niamey, il en va tout autrement. Ces deux blessés nigériens sont bel et bien des gendarmes et non des terroristes. Deux autres ont d’ailleurs été tués dans les combats. Mais alors pourquoi leur présence au milieu des preneurs d’otages ?
    C’est l’un des enjeux de l’enquête judiciaire qui s’est ouverte à Niamey sous l’autorité des Nigériens, en présence de magistrat et policiers antiterroristes français. Mercredi, une source judiciaire confiait à RFI que selon les premiers éléments de l’enquête, le véhicule des gendarmes était tombé dans une embuscade en territoire malien, Ils se seraient ainsi trouvés malgré eux associés aux ravisseurs.
    La vidéo des opérations militaires devrait permettre de découvrir la vérité.
    ‘ai modifié la situation d’entrée, ici, en gardant des portes fermées. On est entrain d’installer des caméras de surveillance. Il manque maintenant de mettre en place un système d’alerte avec les autorités compétentes.
    Zeyna Info, 13/1/2011
  • San Leon : alliance irlandaise avec les oppresseurs

    Un franc sourire pour soutenir l’occupation illégale d’un pays.
    La Société irlandaise San Leon ouvre la voie à l’exploration onshore du pétrole et du gaz au Sahara Occidental occupé. Sur la photo ci-dessus (de 2009), les représentants de la compagnie irlandaise rencontraient les fonctionnaires du gouvernement marocain pour signer un accord pour l’exploration pétrolière dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    En travaillant avec le Maroc à traquer les richesses naturelles du Sahara Occidental, San Leon contribue à piller les ressources appartenant à la population indigène de Sahara Occidental, et contribue à compromettre l’action menée par l’ONU pour résoudre conflit long de 35 ans entre le Maroc et le Front Polisario.

    Dans un avis juridique bien connu transmis au Conseil de sécurité des Nations Unies au début de 2002, le conseiller juridique de l’ONU a énoncé que l’exploration des ressources pétrolières du Sahara Occidental serait illégale si le peuple Sahraoui n’était pas consulté et ne bénéficiait pas de telles activités.

    WSRW, 9/1/2011
  • L’industrie du phosphate n’est pas profitable, déclare l'OCP

    Le directeur de la société nationale marocaine des phosphates dans les territoires occupés du Sahara Occidental affirme que son entreprise ne fonctionne pas pour obtenir des profits.
    Le PDG de l’Office Chérifien des Phosphates, Mostafa Terrab, considère comme son devoir moral d’employer des colons marocains dans le pays occupé. Les paragraphes ci-dessous sont extraits de la dépêche Reuters, du 18 octobre 2010.

    « Des critiques disent que l’entreprise ne doit pas exploiter les ressources minérales du Sahara Occidental jusqu’à ce que la question de la souveraineté soit réglée. Terrab rejette cela, disant que son entreprise n’est pas au Sahara Occidental pour faire des bénéfices.

    Les dirigeants de l’entreprise disent que le territoire contient moins de 2 pour cent des réserves de phosphate du Maroc, et que entre 1976 et 2008, la société a enregistré ici des pertes nettes de 4,716 milliards de dirhams, soit environ  580 millions de $US au taux de change actuel.

    « Si nous arrêtons cette opération, nous pourrions probablement arrêter nos pertes dans le même temps, mais vous auriez 1700 familles qui perdraient leur gagne-pain », selon Terrab. « Donc, nous le considérons comme le contraire, nous considérons comme notre devoir moral d’être là-bas. « 

    Au cours de ces dernières années, la production dans la mine de Bou Craa au Sahara Occidental a été de 3 à 4 millions de tonnes sur un le total d’une production par l’OCP de 30 millions de tonnes au Maroc/Sahara Occidental combinés. Presque tous les travailleurs sahraouis du phosphate ont été remplacés par des colons marocains après l’invasion du territoire en 1975.

  • Demandant la destruction du «mur de la honte» : Les Sahraouis appellent à faire la lumière sur le sort des disparus

    Il existe bel et bien des Sahraouis enlevés, torturés, arrêtés arbitrairement et dont on ignore le sort aujourd’hui. Après la publication d’un rapport d’une ONG marocaine sur les différentes violations des droits de l’Homme, le gouvernement sahraoui a réitéré son appel à la destruction du mur de la honte marocain, exigeant que toute la lumière soit faite sur le sort des milliers de Sahraouis, victimes des disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et de torture. 
    «La reconnaissance par le régime marocain de l’assassinat et l’extermination de 352 Sahraouis entre 1958 et 1992 ouvre une brèche dans le mur du silence et du déni que l’Etat marocain a toujours opposé devant la recherche de la vérité sur le sort des milliers de victimes sahraouies de disparitions forcées et d’enlèvements», a souligné le gouvernement sahraoui dans un communiqué publié hier par l’Agence de presse sahraouie (SPS) et repris par l’agence de presse algérienne (APS). 
    Dans le «rapport sur les cas de disparitions forcées 2010», élaboré par l’Instance équité et réconciliation marocaine (IER), le régime marocain «reconnaît officiellement», relève le communiqué de SPS, les «crimes de guerre et les crimes contre l’humanité» qu’il a commis contre le peuple sahraoui. Des crimes, précise encore la même source, dont l’ampleur et la gravité ont atteint la dimension d’un «génocide». Parmi les 640 victimes mortes suite à la torture et aux traitements dégradants et inhumains, pendant la période de leur disparition forcée de 1958 jusqu’à 1992, 352 sont des Sahraouis, dont des bébés, des enfants, des femmes dont certaines enceintes et des personnes âgées, note le rapport. 
    Le gouvernement sahraoui a affirmé que cette longue liste de crimes, qui ne cite toutefois pas les noms de toutes les victimes, confirme la légitimité des revendications tant exprimées par le gouvernement, la société civile et les organisations internationales des droits de l’Homme, depuis l’occupation marocaine du Sahara occidental en 1975, ajoute le document. Après avoir condamné les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis, dans le passé et le présent, contre le peuple sahraoui, y compris les crimes perpétrés suite à l’agression contre le camp de Gudeim Izik le 8 novembre dernier, le gouvernement sahraoui tient à préciser qu’il n’économisera pas ses efforts pour que toute la vérité soit rétablie et que la justice rendue.
    Par Ghada Hamrouche