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  • Solidarité avec le peuple sahraoui : Un réseau africain est né

    Un réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été créé en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique.

    Selon l’agence d’informations sahraouie (SPS), rappporte l’APS, le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria. Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ». 

     
    Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime marocain à l’encontre du peuple sahraoui ». La déclaration finale invite en outre la Communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ». 
     
    Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au Ministère des affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahraouie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ». Ainsi, la solidarité autour de la cause sahraouie ne cesse de s’accroître à travers le monde. 
     
    Avant cette manifestation de Pretoria, une action de solidarité avait été enregistrée celle-ci en France. En effet, une liste de 4.300 signataires de la pétition « Halte à la répression sanglante au Sahara occidental » a été remise samedi au ministère français des Affaires étrangères. Une délégation, composée de présidents d’associations de soutien au peuple sahraoui, a été reçue par M. Cyrille Rogeau, responsable de la sous-direction Afrique du Nord au ministère français des Affaires étrangères, qui a exprimé son « intérêt » pour le dossier remis, comprenant outre cette liste, les rapports des observateurs aux procès de militants sahraouis détenus, les communiqués d’associations internationales des droits de l’homme (Amnesty International, Human Rights Watch) ainsi que le témoignage « bouleversant » de Claude Mangin qui n’a pu voir son mari Ennaâma Asfari que cinq minutes au parloir de la prison de Salé, ont précisé à l’APS les membres des associations. Celles-ci ont exprimé leur « étonnement » que le Conseil de sécurité de l’Onu « n’eut pas jugé utile d’envoyer une mission d’enquête internationale indépendante malgré la gravité des évènements ».
    Par : Ines Amroude 
    Le Midi Libre, 21/12/2010
  • Création d'un réseau africain de solidarité avec le peuple sahraoui

    PRETORIA, 20/12/2010 (SPS) Un réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été crée en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique.

    Le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria.

    Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ».

    Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime Marocain à l’encontre du peuple sahraoui ».

    La déclaration finale invite en outre la Communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ».

    Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au Ministère des affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahraouie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ». (SPS)

  • Le représentant sahraoui à l'ONU avise le Conseil de sécurité du risque d'effondrement du processus des négociations

    NEW YORK, 20/12/2010 (SPS) Le représentant du Front Polisario à l’ONU, M. Ahmed Boukhari, a avisé lundi le Conseil de sécurité du « risque d’effondrement » du processus des négociations avec le Maroc dont « l’attitude de mépris à l’égard de l’autorité et des résolutions du Conseil de sécurité mine la crédibilité de l’ensemble du processus ».

    Dans une lettre adressée à la présidente du Conseil de sécurité des Nations unies, Mme Susan E. Rice, le représentant sahraoui à l’ONU souligne qu’à la lumière des résultats de la quatrième réunion des discussions informelles entre les deux parties tenue vendredi et samedi derniers à Manhasset (New York), « tout le processus est soumis à un risque sérieux d’effondrement avec toutes les conséquences qui en découlent pour la cohérence de l’engagement du Conseil de sécurité et pour les attentes de toute la région dont la stabilité et la sécurité sont en grande partie liées à un règlement juste et une solution durable à ce conflit de décolonisation ».

    A ce propos, il a indiqué à Mme Rice qu’à l’instar des deux précédentes rencontres informelles de février et novembre, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, a inclus à l’ordre du jour du 4e round la nécessité pour le Maroc de discuter et d’examiner la proposition présentée par le Front Polisario et vice versa.

    Cette logique, poursuit-il, est basée sur les résolutions que le Conseil de sécurité a adoptées depuis 2007 en vertu desquelles ce dernier a pris note des deux propositions.

    Mais si le Front Polisario « a démontré sa volonté de répondre d’une manière tangible à la demande de l’envoyé personnel, le Maroc a réitéré, toutefois, son refus d’examiner et de discuter de la proposition du Front Polisario », affirme le responsable sahraoui.

    En conséquence, « cette attitude négative empêche le processus de négociation de progresser vers une solution politique mutuellement acceptable qui prévoit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », prévient-il.

    Dans la lettre adressée à la présidente du Conseil de sécurité, M. Boukhari indique que « les perspectives du processus de négociation ne sont pas très prometteuses malgré les efforts et les idées novatrices de l’ambassadeur Christopher Ross ».

    « Bien que les deux parties eurent convenu de poursuivre les pourparlers en janvier et mars 2011, l’attitude d’obstruction affichée par le Maroc, son mépris vis-à-vis de l’autorité et des résolutions du Conseil de sécurité et son mépris pour la valeur des droits de l’homme minent la crédibilité de l’ensemble du processus », regrette-t-il.

    En conséquence, le représentant sahraoui a également avisé Mme Rice que  »le Conseil de sécurité devrait être conscient des risques entourant le processus des négociations et devrait prendre les mesures nécessaires pour empêcher son effondrement ou son utilisation par la puissance occupante comme un bouclier pour consolider son occupation illégale du territoire ».

    Par ailleurs, M. Boukhari a fait part à Mme Rice que « les récents événements tragiques qui ont eu lieu le 8 novembre à Gdaim Izik et la vague de répression et de persécution contre les civils sahraouis ayant suivi l’opération brutale de démantèlement, ont mis en évidence l’absence contre-productive et injustifiable d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le territoire ».

    « L’expulsion systématique des journalistes et des observateurs internationaux ainsi que les restrictions imposées à la liberté de mouvement de la Minurso dans le territoire sont des preuves des intentions du Maroc de poursuivre sa politique de violation des droits de l’homme sans présence de témoins », note-t-il dans sa lettre.

    « Pour l’Organisation des Nations unies, le Sahara occidental est un territoire non-autonome sur lequel le Maroc n’a aucune souveraineté, ni puissance administrante dans le sens exigé par la Charte des Nations unies », rappelle-t-il.

    Dans ce sens, il souligne que « les événements qui ont eu lieu dans le territoire nécessitent une enquête impartiale et transparente par les organismes internationaux en vue de connaître la vérité, le Maroc ne pouvant prétendre être à la fois juge et victime à l’égard de ces événements tragiques ».

    A rappeler qu’à l’issue du dernier round de négociations informelles, le chef de la délégation sahraouie, M. Khatri Addouh, avait déclaré à la presse que les propositions de solution du conflit ont été présentées par les deux parties mais sans progrès dans la discussion puisque « la délégation marocaine est restée retranchée dans son attitude obstructionniste gratifiant une approche anti-démocratique et surannée et, de la sorte, faisant fi des appels de l’envoyé
    personnel et du Conseil de sécurité préconisant un dialogue de fond et une négociation franche et sans pré-conditions en vue d’aboutir à une solution assurant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

    De son côté, le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M. Mhamed Khadad, avait prévenu que « la tenue des rencontres informelles de janvier et de mars prochains ne doit pas être utilisée par le Maroc comme prétexte lui permettant de gagner du temps, et ce, au détriment de la solution au conflit du Sahara occidental ».

    Dans ce sillage, il avait soutenu que lors de sa prochaine réunion consacrée au Sahara occidental prévue en avril prochain, le Conseil de sécurité est appelé « à assumer ses responsabilités en exigeant à la partie récalcitrante (Maroc) de négocier d’une manière sérieuse et sans pré-conditions en vue d’accélérer l’application des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental ».

    En application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la semaine dernière la résolution appuyant le processus de négociation en vue de parvenir à « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », rappelle-t-on. (SPS)

  • A la une Wikileaks : l’affaire Aminatou Haidar, « un épisode désastreux pour le Maroc »

    L’affaire Aminatou Haider est « un épisode désastreux pour le Maroc », soulignent des diplomates américains dans un câble diplomatique provenant de l’ambassade  US à Rabat. 

    La grève de la faim observée durant plusieurs semaines par la militante sahraouie Aminatou Haider en décembre 2009 dans le hall de l’aéroport de Lanzarote (Canaries)  a « ébranlé les responsables marocains », rapporte un câble diplomatique US classé « confidentiel » et datant du 18 décembre 2009. 
    Dans ce mémo, les diplomates de l’ambassade américaine à Rabat ont épinglé durement leurs homologues marocains. Et pour cause,  « la diplomatie marocaine a été maladroite » dans cette affaire, jugent-ils. D’ailleurs, « elle a failli mettre en péril les relations du Maroc  (qui occupe l’ancienne colonie espagnole depuis 1975, ndds) avec l’Espagne et ses autres alliés », estiment-ils encore.
    Au consulat américain de Casablanca, un autre télégramme rapporte des critiques qui sont encore plus sévères à l’encontre de Taib Fassi Fihri, ministre marocain des Affaires Etrangères. Ce dernier est accusé de « ne pas avoir fourni au roi Mohammed VI le meilleur conseil sur les conséquences probables et la réaction mondiale » que suscitera la grève de la faim d’Aminatou Haider. 
    Les observateurs américains ont noté également que « l’attitude du Maroc » face à l’action de protestation d’Aminatou Haider n’a pas requis l’unanimité de l’establishment marocain. Pour preuve, des interlocuteurs marocains ont révélé à leurs homologues américains que « la décision concernant Aminatou Haidar avait été prise au sommet et elle ne pouvait pas être remise en cause ou critiquée » ! 
    Mais cette prise de position a provoqué la colère des américains et ils n’ont pas hésité à le faire savoir aux décideurs marocains. Ces derniers, comme à leur habitude, ont jeté toute la responsabilité de cette crise sur l’Algérie !  
    El Watan, 10/12/2010
  • A la une Wikileaks : l'affaire Aminatou Haidar, "un épisode désastreux pour le Maroc"

    L’affaire Aminatou Haider est « un épisode désastreux pour le Maroc », soulignent des diplomates américains dans un câble diplomatique provenant de l’ambassade  US à Rabat. 

    La grève de la faim observée durant plusieurs semaines par la militante sahraouie Aminatou Haider en décembre 2009 dans le hall de l’aéroport de Lanzarote (Canaries)  a « ébranlé les responsables marocains », rapporte un câble diplomatique US classé « confidentiel » et datant du 18 décembre 2009. 
    Dans ce mémo, les diplomates de l’ambassade américaine à Rabat ont épinglé durement leurs homologues marocains. Et pour cause,  « la diplomatie marocaine a été maladroite » dans cette affaire, jugent-ils. D’ailleurs, « elle a failli mettre en péril les relations du Maroc  (qui occupe l’ancienne colonie espagnole depuis 1975, ndds) avec l’Espagne et ses autres alliés », estiment-ils encore.
    Au consulat américain de Casablanca, un autre télégramme rapporte des critiques qui sont encore plus sévères à l’encontre de Taib Fassi Fihri, ministre marocain des Affaires Etrangères. Ce dernier est accusé de « ne pas avoir fourni au roi Mohammed VI le meilleur conseil sur les conséquences probables et la réaction mondiale » que suscitera la grève de la faim d’Aminatou Haider. 
    Les observateurs américains ont noté également que « l’attitude du Maroc » face à l’action de protestation d’Aminatou Haider n’a pas requis l’unanimité de l’establishment marocain. Pour preuve, des interlocuteurs marocains ont révélé à leurs homologues américains que « la décision concernant Aminatou Haidar avait été prise au sommet et elle ne pouvait pas être remise en cause ou critiquée » ! 
    Mais cette prise de position a provoqué la colère des américains et ils n’ont pas hésité à le faire savoir aux décideurs marocains. Ces derniers, comme à leur habitude, ont jeté toute la responsabilité de cette crise sur l’Algérie !  
    El Watan, 10/12/2010
  • Le Maroc accusé devant le Tribunal anti-impérialiste pour génocide contre le peuple sahraoui

    Pretoria, 19/12/2010 (SPS) Le Tribunal anti-impérialiste a ouvert dimanche au Centre des congrès à Pretoria, une session pour dénoncer le génocide de l’Etat marocain contre le peuple sahraoui depuis l’invasion du Sahara occidental en 1975.

    Au cours de cette session de deux jours, dans le cadre des activités du XVIIème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, les membres de la délégation sahraouie ont exposé les crimes contre l’humanité commis par le Maroc durant toutes ces 35 années d’occupation illégale du Sahara Occidental.

    « Notre peuple a souffert toutes les formes de violations des droits de l’homme et demeure privé de son droit de manifester pacifiquement son rejet de l’occupation marocaine et réclamer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a déclaré Malainin Lakhal, SG de l’Union des Journalistes et Ecrivains Sahraouis (UPES).

    Le Maroc occupe illégalement notre territoire au mépris des résolutions de l’Organisation des Nations Unies et les exigences de la communauté internationale, appelant à l’autodétermination du peuple sahraoui, a-t-il dit.

    Il a également dénoncé le mur de la honte de 2700 km avec près de 7 millions de mines au Sahara occidental, estimant que c’est « la plus grande prison à ciel ouvert à travers le monde ».

    Trois militants des droits humains ont également présenté des témoignages autour de leur expérience, notamment l’enlèvement, le viol, la torture et l’emprisonnement lesquels ils étaient victimes dans les prisons marocaines au Sahara occidental ou au sud du Maroc.

    Ils ont en outre dénoncé le pillage illicite des ressources naturelles du peuple sahraoui par le Maroc, qui empêche l’entrée de la presse et des observateurs internationaux, afin de « perpétrer le génocide sans témoin ».

    Le Maroc maintient des dizaines de prisonniers politiques sahraouis dans ses prisons, dont 11 d’entre eux ont été arrêtés récemment à l’aéroport d’El Aaiun (Sahara occidental) ou à Casablanca (Maroc), alors qu’ils s’apprêtaient à voyager pour prendre part au XVIIème festival de la jeunesse à Pretoria, ont-ils souligné.

    « Nous sommes confrontés à une grave situation des droits humains, il ya des milliers de disparus, dont plus de 151 prisonniers de guerre sahraouis », ont-ils précisé.

    Ils ont enfin, exprimé leur inquiétude du sort des 29 militants sahraouis des droits humains qui peuvent être arrêtés à leur retour dans les territoires occupés par le Maroc. (SPS)

  • Expulsion de la délégation du Maroc pour agression aux délégations participantes

    Pretoria, 19/12/2010 (SPS) La délégation marocaine a été expulsée samedi par le Comité international d’organisation (CIO) du Festival XVII mondiale de la jeunesse et des étudiants, après avoir agressé plusieurs personnes des délégations participantes à cet évènement qui se tient à Pretoria du 13 au 21 décembre courant.

    Le Comité d’organisation du Festival international a estimé « ces actes inadmissibles, dont l’escalade des provocations commises par la délégation marocaine à l’encontre des délégations participantes », a indiqué le comité dans un communiqué parvenu à SPS.

    Des députés membres de la délégation marocaine, armés de bâtons ont attaqué des membres de la délégation espagnole qui portait une pancarte appelant à mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental et cesser les violations des droits de l’Homme contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés, a ajouté la même source.

    Pour Jeff Cardenas, membre du CIO a précisé qu’ »il n’y avait pas d’autre solution que l’expulsion de cette délégation, dont le but est de perturber le festival et la campagne internationale de solidarité avec le peuple sahraoui ».

    Quant à Esther Lopez, de la Izquierda unida (IU-gauche unie) d’Espagne, a dénoncé ces comportements de la part de la délégation du Maroc qui a filmé tous ceux qui se solidarisent avec la cause sahraouie.

    « Nous croyons que l’Espagne et tous les peuples d’Espagne ont un engagement historique envers le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination, que nous devons défendre surtout dans des espaces progressistes et anti impérialistes », a estimé le représentant de la jeunesse communiste espagnole ». (SPS)

  • La résolution 1514 et des interrogations

    La libération du peuple Algérien, a été à l’origine de l’adoption de la résolution par le conseil de sécurité de l’ONU, 1541 au détriment des manœuvres de la France.  Cette résolution, 50 ans après, n’a pu  réussir à libérer les peuples palestinien et Sahraoui, qui continuent de vivre sous l’occupation sioniste et les pratiques humiliantes du Makhzan (Maroc). Alors que la communal internationale affiche son silence. 
    L’application de la légitimé internationale, selon la charte internationale des nations unies, doit permettre à ces deux  pays de recouvrir leurs droits de liberté et d’indépendance. A noter que 16 pays inscrits sur la liste de l’ONU, en attente d’exercer leur droit  à l’autodétermination (parmi eux le Sahara Occidental, envahi par le Maroc en 1975 suite au retrait des espagnols, ndds)
    Réflexion, 20/12/2010
  • 23,5 kg de kif saisis et 5 personnes arrêtées

    D’importantes quantités de kif ont été récupérées par les éléments de la Gendarmerie nationale, au cours de la semaine écoulée, sur l’ensemble du territoire national. Le gros de la saisie a été enregistré dans les frontières ouest du pays. Ainsi les garde-frontières de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen ont, samedi dernier, récupéré plus de 22 kg de kif traité. Cette substance, transportée à dos de baudet, était en provenance de la bande frontalière ouest. A cet effet, la substance saisie a été remise au poste de la Police judiciaire de la GN de la localité de Bab El Assa, dans ladite wilaya. Les investigations sont toujours en cours, d’autant que les auteurs de cet acte n’ont pas été encore identifiés. Par ailleurs, près de 1,5 kg de kif traité a été saisi par les éléments de la GN de Chlef. 
     
    Agissant sur renseignements, le dealer en possession de cette drogue a été interpellé par les gendarmes de la section de recherches de ladite wilaya, qui, pour leur part, procèdent à l’enquête. D’autre part, plusieurs quantités de stupéfiants ainsi que des comprimés de psychotropes hallucinogènes ont été saisies dans les wilayas de Oum El Bouaghi, Ouargla et Mila. A l’issue de ces affaires, 4 personnes ont été présentées devant le parquet. Il est à noter que l’Algérie, voisin frontalier du Maroc, premier producteur de cannabis dans le monde, est touchée de plein fouet par la toxicomanie. Conscientes de ses multiples dangers, les autorités mènent une lutte sans merci contre les narcotrafiquants afin d’endiguer cette situation inquiétante. A. B.
    Par : Ahmed Bouaraba
  • Le GSPC cherche à renforcer ses rangs avec des repris de justice Un contrebandier rejoint le maquis à Tlemcen

    Un jeune natif de Zouia, dans la wilaya de Tlemcen, vient de rejoindre le maquis du GSPC en cette fin de semaine.

    Selon une source sûre, un jeune âgé de 28 ans et identifié par les services de sécurité comme étant un contrebandier de carburant (hallaba) au niveau de la bande frontalière, a rejoint le maquis d’El-Asfour à Tlemcen. 

    D’après les premiers éléments de l’enquête, ce jeune serait un ami proche d’un des trois jeunes terroristes qui ont rejoint le maquis durant le Ramadhan dernier : deux de ces jeunes, âgés de 17 ans et 27 ans, sont originaires de Béni Boussaïd et Zouia et le 3e nommé B. A., est un ex-repenti qui avait bénéficié des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale en 2007 et a fini par se rendre après un mois seulement. 

    Il y a lieu de souligner que la Gendarmerie nationale a récupéré, lors du démantèlement d’un réseau de recrutement, une photo du nommé B. A, un de ces trois terroristes, publiée pour la première fois sur le site du GSPC. Ce qui a prouvé son enrôlement au sein du groupe terroriste. Les services de la gendarmerie de la wilaya de Tlemcen ont réussi à démanteler
    4 réseaux terroristes spécialisés dans le soutien, l’apologie et le recrutement ainsi qu’une récente affaire de blanchiment d’argent.  Ce qui dévoile les tentatives du nouvel “émir” de la zone ouest, en l’occurrence Halfaoui Lahcène, alias Hodeïfa Abou Abderahmane, de réactiver à tout prix l’activité terroriste dans cette ville frontalière. Le GSPC avait déjà lancé une “opération” de recrutement dans les milieux des repentis issus des familles des terroristes abattus avant qu’il n’adopte une nouvelle stratégie visant le recrutement des repris de justice pour réactiver les cellules de soutien logistique d’autant plus que les contrebandiers, “hallaba” et narcotrafiquants ont des liens avec les réseaux criminels au Maroc pour s’approvisionner en armes et explosifs. 

    L’organisation terroriste de Droukdel, qui a perdu sa capacité de recrutement au centre du pays, n’a pas hésité à faire appel aux ex-activistes du groupe de Antar Zouabri pour  renforcer ses rangs au maquis par des contrebandiers alors qu’auparavant ces derniers assuraient juste des missions de soutien.

    “La connexion entre le terrorisme et la contrebande existait toujours mais c’est la première fois qu’on recrute des contrebandiers dans l’activité terroriste armée au maquis”, nous explique-t-on. Selon le repenti qui s’est rendu récemment, le groupe terroriste activant dans la région de Tlemcen ne dépasse pas 9 éléments en comptant les deux nouvelles recrues.

    Le GSPC, qui s’est replié à l’ouest dans les ex-fiefs du DHDS sous la houlette de Salim
    El-Afghani, cherche une nouvelle base d’activité après l’étau qui se resserre sur les maquis du centre du pays et les lourdes pertes de ses vétérans.  
    Liberté, 20/12/2010