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  • Egypte: Impacts de la COP 27 sur la sécurité mondiale

    Egypte: Impacts de la COP 27 sur la sécurité mondiale

    Tags : Egypte, COP 27, changement climatique, réchauffement, sécurité mondiale,

    Professeur des universités, expert international docteur d’ Etat 1974- Abderrahmane MEBTOUL Directeur d’études ministère industrie-Energie 1974/1979-1990/1995-2000/2006-2013/2015 –Président de la commission transition énergétique des 5+5+ Allemagne en juin 2019

    C’est dans un contexte alarmant où ces deux dernières années 2021/2022, qui ont été marquées par les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les méga-feux en Amazonie, en Californie, ou en Grèce, avec la sécheresse au Maghreb et en Europe, la poursuite de la déforestation en Amazonie, et les inondations au Pakistan que se tiendra la COP 27 (l’acronyme COP (Conference of Parties) signifiant la conférence de toutes les parties (ou états) signataires de la Convention-Cadre de l’ONU sur les changements climatiques) du 6 au 18 novembre 2022 à Sharm el-Cheykh dans la péninsule du Sinaï, en Égypte.

    Cette importante rencontre engage la sécurité du monde où les rapports de l’ONU prévoient une sécheresse sans pareille entre 2025/2030 avec des incendies , une pénurie d’eau douce et donc une crise alimentaire. Fondamentalement, si nous échouons à passer à un monde à faible émission de carbone, c’est l’intégrité globale de l’économie mondiale qui sera menacée, car le climat mondial est un vaste système interconnecté. Toute action dans une zone déterminée du globe a un impact sur le reste du monde, où depuis 1850, notre planète s’est déjà réchauffée en moyenne de 1,1°C.

    Selon le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le réchauffement planétaire en cours pourrait atteindre 1,5°C à 4,4°C d’ici 2100. Les experts du GIEC indiquent que le réchauffement climatique devrait être contenu à +1,5°C au maximum d’ici 2100 pour éviter que notre climat ne s’emballe. Cette limitation sera hors de portée à moins de réductions immédiates, rapides et massives des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

    Le réchauffement climatique a plusieurs effets négatifs qui menacent la sécurité mondiale. (voir le débat Pr Abderrahmane Mebtoul Radio Beur/Fm Paris le 30/10/2022 17h sur enjeux géostratégiques et TV- LCP Paris chaine parlementaire sur le réchauffement climatique et la sécurité mondiale a été diffusée le 31 octobre 2022 à 23h30 en présence de plusieurs experts disponible sur YouTube ).

    Premièrement, pour la hausse du niveau des mers, le constat est la hausse moyenne des températures qui provoque une fonte des glaces continentales (glaciers, icebergs, etc.). Le volume de glace fondue vient s’ajouter à celui de l’océan, ce qui entraîne une élévation du niveau des mers.. Près de 30 % de cette élévation est due à la dilatation causée par l’augmentation de la température de l’eau. Entre 1901 et 2020, le taux moyen d’élévation du niveau marin s’accélère, était de près d’1,3 mm par an entre 1901 et 1971, d’environ d’1,9 mm par an entre 1971 et 2006, et il atteint près de 3,7 mm par an entre 2006 et 2020. Le GIEC estime que le niveau des mers pourrait augmenter de 1,1 m d’ici 2100. Comme impact, les zones côtières seront confrontées à des inondations dans les zones de faible altitude plus fréquentes et plus violentes et à l’augmentation de l’érosion du littoral.

    Deuxièmement, la modification des océans qui absorbent naturellement du gaz carbonique, en excès dans les océans, acidifie le milieu sous-marin . Une acidification trop importante des eaux marines peut provoquer la disparition de certaines espèces, notamment des végétaux et des animaux tels que les huîtres ou les coraux. En plus de son acidification, les activités humaines entraînent d’autres modifications des océans : baisse de sa teneur en oxygène, réchauffement et augmentation de la fréquence des vagues de chaleur marines. Ces changements affectent les écosystèmes marins, et les populations qui en dépendent.

    Troisièmement, l’amplification des phénomènes météorologiques extrêmes provoque l’évaporation de l’eau , ce qui modifie le régime des pluies. Cela apporte des pluies plus intenses, avec les inondations qui les accompagnent dans certaines régions, et des sécheresses plus intenses et plus fréquentes dans de nombreuses autres régions. En effet, lors de pluies violentes, les sols ne peuvent pas fixer l’eau. Elle s’écoule alors directement vers les cours d’eau plutôt que de s’infiltrer. Dans ces conditions, les nappes d’eau souterraines peinent à se reconstituer. Le réchauffement planétaire entraîne d’autres dérèglements tels que le dérèglement des saisons et le déplacement des masses d’air qui pourraient, à long terme, accroître le nombre d’événements climatiques extrêmes : tempêtes, ouragans, cyclones, inondations, vagues de chaleur, sécheresses, incendies.

    Quatrièmement, le réchauffement climatique est une menace sur les plantes et les animaux car les cycles de croissance des végétaux sauvages et cultivés sont modifiés : gelées tardives, fruits précoces, chute des feuilles tardives, etc. Beaucoup d’espèces ne supporteront pas les nouvelles conditions climatiques et l’agriculture devra s’adapter en choisissant des espèces précoces.. Les comportements de nombreuses espèces animales sont perturbés : modification des zones de vie de certaines espèces, modification des aires de migration, etc. Elles devront migrer ou s’adapter rapidement à ce dérèglement climatique sous menace d’extinction. Un réchauffement de 1°C oblige déjà certaines espèces à se déplacer de plusieurs centaines de km vers le Nord ou de plusieurs dizaines de mètres en altitude pour retrouver leurs conditions de vie.

    Cinquièmement, l’impact du réchauffement climatique bouleverse les conditions de vie humaine. Certains de ces effets sont irréversibles, ils ont poussé les écosystèmes au-delà de leur capacité d’adaptation. Aujourd’hui, selon le rapport du GIEC, environ 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des habitats très vulnérables au changement climatique.. Si le niveau des mers augmente d’1,1 m d’ici 2100, près de 100 millions de personnes seront contraintes de changer de lieu d’habitation, et certaines terres côtières ne seront plus cultivables. En raison de la montée des eaux, des famines ou encore des tempêtes, de nombreuses personnes seront contraintes, pour s’adapter au dérèglement climatique, de quitter leur maison ou leur pays : près de 220 millions de migrants climatiques sont envisagés d’ici à 2050 à cause de toutes ces catastrophes. Par ailleurs, le changement climatique accroît les risques sanitaires : vagues de chaleur, cyclones, inondations, sécheresses, propagation facilitée de maladies.

    Sixièmement, les dérèglements climatiques perturbent la distribution des ressources naturelles, leur quantité et leur qualité. De plus, les rendements agricoles et des activités de pêche sont impactés. Les rendements agricoles pourraient baisser d’environ 2 % tous les 10 ans tout au long du 21ème siècle, avec des fluctuations chaque année. Cela mène à une insécurité alimentaire (augmentation du prix des denrées, difficultés d’approvisionnement, etc.) et des tensions autour des ressources.

    Septièmement, les impacts sur les couts. Ainsi, l’AIE les engagements gouvernementaux actuels ne permettraient d’atteindre que 20 % des réductions d’émissions nécessaires d’ici 2030. Pour atteindre les objectifs, il faudrait investir chaque année jusqu’à 4 000 milliards de $ au cours de la prochaine décennie, en dirigeant la majorité de ces investissements vers les économies en développement. Des estimations plus larges sont réalisées pour chiffrer les investissements nécessaires à plus long terme. Morgan Stanley prévoit par exemple qu’il faudrait 50 000 milliards de $ pour transformer ce que le groupe bancaire décrit comme les cinq industries clés : énergies renouvelables, véhicules électriques, hydrogène, captage / stockage du carbone et biocarburants. Selon le réassureur Swiss Re, assureur des assureurs, il faudrait 270.000 milliards de dollars d’ici 2050, et les objectifs de l’accord de Paris ne pourront être atteint qu’en 2069, soit 20 ans de retard, devant miser sur l’efficacité énergétique en premier lieu dans le transport de l’énergie, le BTPH , l’industrie sans compter les coûts dans , la santé et de l’agriculture et celui des loisirs nouveaux mode du tourisme. nécessitant la réforme du système financier mondial du fait que les obligations vertes représentent en 2021 seulement 2% de la valeur du marché obligataire mondial. Sans changement de trajectoire, les prévisions du NGFS, qui s’appuient sur la simple mise en place des politiques actuelles, envisagent une perte de production équivalant à environ 5 % du PIB mondial d’ici 2050, et jusqu’à 13 % d’ici 2100. La Commission européenne, quant à elle, parle d’un investissement de 3 500 milliards d’euros au cours des dix prochaines années (soit 25 % du PIB), tandis que l’université de Tsinghua University prévoit que le plan chinois coûtera au cours des quatre prochaines décennies environ 21 600 milliards de de dollars ce qui représente 122 % du PIB du pays .

    Espérons que cette énième rencontre en Egypte , proposera des solutions concrètes où le réchauffement climatique dont la responsabilité en incombe en premier lieu au pays développés y compris la Chine et la Russie gros pollueurs , avec un impact catastrophique sur les pays en voie de développement , notamment sur l’Afrique où les engagements de la COP21 ont été très partiellement appliqués( le professeur Abderrahmane Mebtoul a présidé en juin 2019 à Marseille la réunion de la société civile des 5+5 + Allemagne sur la transition énergétique en présence des ministres des affaires étrangères et des organisations internationales où des actions concrètes ont été proposées) . Or avec les tensions en Ukraine avec la crise énergétique, bon nombre de pays recourent massivement aux énergies fossiles et la paix dans cette région est une condition essentielle pour aborder sereinement le sujet stratégique du réchauffement climatique et donc la transition énergétique irréversible qui modifiera le pouvoir énergétique et économique mondial entre 2025/2030/2040 dont l’émergence des BRICS avec en 2021 25% du PIB mondial et plus de 45% de la population mondiale ( sur la transition énergétique voir interview du président de l’AIE à EuroNews le 02/11/2022 17H) .

    Pour les pays en voie de développement qui aspirent au bien à des stratégies d’adaptation avec l’aide des techniques nouvelles des pays développés s’impose pouvant tolérer un minimum. Si l’Afrique, l’Asie dont la Chine et l’Inde plus de 4 milliards d’habitants sur les 8 milliard avaient le même modèle de consommation énergétique que l’Europe et les USA, moins d’un milliard d’habitant pour un PIB mondial dépassant les 40%, il faudrait selon les experts trois à quatre fois la planète terre. Le monde connaît un bouleversement inégal depuis des siècles, d’un côté pluies diluviennes, inondations de l’autre côté, sécheresse et incendies .

    Pour réduire les coûts, impossible à supporter les Etats à terme où selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une « transition décisive » pourrait entraîner une hausse de 2,5 % du PIB mondial à l’horizon 2050, plusieurs propositions : premièrement, de développer la transition énergétique, favoriser le Mix solaire /gaz moins nocif que le pétrole et le charbon, l’éolien, l’hydraulique le développement des énergies renouvelables, les panneaux photovoltaïques pour le marché local combiné avec la thermique pour les interconnexions pour pouvoir exporter.

    Soutenu dans de nombreux pays par des subventions gouvernementales, l’investissement dans les panneaux solaires a réduit les coûts de façon spectaculaire au cours des dernières décennies. Depuis 2010, leur prix moyen a baissé de 82 % aux USA, pour atteindre l’équivalent de 0,068 $ par kilowatt/heure (kWh), contre 0,32 $ /kWh pour le charbon ; le solaire et l’éolien terrestre sont désormais les sources d’énergie les moins chères, et les futurs investissements dans d’autres technologies devraient également faire baisser les coûts liés à la transition ; deuxièmement simuler la productivité : l’investissement dans les nouvelles technologies devrait aussi permettre d’améliorer l’efficacité, de renforcer la productivité globale et d’augmenter la croissance économique potentielle ; troisièmement, l’augmentation des investissements dans les infrastructures clés qui peuvent générer des externalités positives supplémentaires, en améliorant la résilience d’un réseau électrique.

    Abderrahman Mebtoul

  • Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iranmigrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la même source, depuislors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

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  • Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iran, migrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la m-ême source, depuis lors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

    Il faut plus qu’une ligne d’assistance

    De gauche à droite, on exige désormais dans l’hémicycle que le cabinet fasse plus que simplement ouvrir une ligne d’assistance téléphonique (ce à quoi les partis de la coalition sont désormais également favorables). Le fait que les personnes fuyant la répression ne soient pas en sécurité et ne soient pas libres ici aux Pays-Bas est « trop fou pour être dit », déclare Sjoerd Sjoerdsma (D66), qui parle d’un « problème complexe » qui, selon le pays concerné, se manifeste de différentes manières. Selon lui, il manque « une direction et une coordination, et parfois une priorité politique ».

    Sjoerdsma et Kati Piri (PvdA) pensent que les diplomates coupables de ces pratiques devraient être expulsés du pays, comme cela s’est produit précédemment avec l’ambassadeur d’Erythrée. Et cela ne suffit pas, dit Piri. ‘Des mesures beaucoup plus sévères doivent également être prises à l’encontre des individus qui, au service d’une puissance étrangère, salissent les autres sur les médias sociaux ou les intimident.’ Elle demande également la création d’un service spécial au sein de la police qui travaille avec l’AIVD et les groupes de la diaspora. Celle-ci pourrait traiter les plaintes pour intimidation ou menaces transnationales avec plus d’expertise.

    Ruben Brekelmans (VVD) pense que les Affaires étrangères devraient être beaucoup plus actives dans ce domaine, en intégrant l’intimidation ou les menaces contre les citoyens ici dans la politique des droits de l’homme. Sa motion à ce sujet a été adoptée à l’unanimité il y a un an, mais rien ne s’est produit depuis. Il en va de même pour sa motion visant à déterminer si les Pays-Bas, à l’instar de l’Australie, peuvent ouvrir un « registre des agents étrangers », qui recense les personnes travaillant pour le compte d’une puissance étrangère.

    De plus en plus de pays

    Entre-temps, la liste des pays qui harcèlent ou menacent leurs (anciens) ressortissants aux Pays-Bas s’allonge. Il est vital que nos politiciens s’attaquent à la répression transnationale et à l’ingérence étrangère d’États autoritaires tels que l’Iran, la Turquie, la Chine, la Russie, le Maroc, l’Érythrée, le Rwanda, le Belarus et d’autres pays similaires », déclarent les représentants de certaines de ces communautés de la diaspora dans un article d’opinion qu’ils ont offert à un journal national.

    Nous voulons participer à la mise en place de cette ligne d’assistance », déclare Habib el Kaddouri de Monitor Long Arm Rabat et l’un des auteurs de l’article. La coordination nationale est essentielle, estime-t-il. Mais il faut aussi donner aux municipalités et à la police, ou développer, les outils pour agir. Selon lui, de nombreuses initiatives de ce type s’enlisent dans des querelles bureaucratiques entre ministères et dans le désir de certains de « ne pas fâcher certains pays ».

    Par exemple, les victimes de harcèlement de la part, par exemple, des autorités chinoises, iraniennes ou marocaines, soupçonnent depuis longtemps que leur misère est dépassée par d’autres priorités, respectivement les intérêts économiques, l’accord nucléaire avec l’Iran ou l’espoir que le Maroc coopère pour reprendre les demandeurs d’asile sans espoir.

    Pour rappel, la sécurité de l’Etat a déniché un espion dans les rangs de la police. Ré Lemhaouli aurait transmis des informations sensibles aux services secrets marocains pour que le pouvoir de Rabat puisse suivre de près ce qui se passe dans la communauté maroco-néerlandaise.

    #Maroc #Pays_Bas #Turquie #Chine #Russie #Maroc #Érythrée #Rwanda #Belarus

  • Le sommet de la Ligue arabe appelle à une action commune pour relever les défis

    Le sommet de la Ligue arabe appelle à une action commune pour relever les défis

    Tags : Ligue Arabe, Algérie, sommet arabe, Palestine, Libye,

    Le 31e sommet de la Ligue arabe s’est achvé ce mercredi à Alger, capitale de l’Algérie, avec l’adoption par les dirigeants arabes de la « Déclaration d’Alger », qui appelle au renforcement de l’action arabe commune pour relever les défis régionaux et mondiaux.

    La déclaration a mis en garde contre les risques que l’évolution de la situation internationale fait peser sur la sécurité et la stabilité des pays arabes, soulignant l’importance d’unifier les efforts pour préserver leurs intérêts communs.

    Elle a également stipulé que toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes des pays arabes était rejetée.

    La « Déclaration d’Alger » place la cause palestinienne au coeur de l’action commune arabe. Les dirigeants arabes ont réitéré leur soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat de Palestine sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, exhortant Israël à mettre fin à ses attaques contre les Palestiniens et à lever son blocus de la bande de Gaza.

    Ils ont appelé à adopter et à soutenir l’approche de l’Etat de Palestine pour obtenir le statut de membre à part entière au sein de l’Organisation des Nations unies.

    En ce qui concerne la crise libyenne, les dirigeants arabes ont fait part de leur pleine solidarité avec le peuple libyen et de leur soutien aux efforts visant à mettre un terme à la crise à travers une solution inter-libyenne.

    La déclaration souligne la nécessité d’établir des relations saines et équilibrées entre la communauté arabe et la communauté internationale, insistant sur l’importance des forums de coopération et de partenariat existant entre la Ligue arabe et les différents partenaires internationaux et régionaux.

    Selon le texte, les dirigeants arabes ont également appelé à unifier les efforts pour lutter contre le terrorisme et toute forme d’extrémisme, tout en proposant de créer une zone dénucléarisée et exempte d’armes de destruction massive au Moyen-Orient.

    China, 03/11/2022

    #Algérie #Chine #Sommet_arabe

  • Pourquoi la mairie d’Anvers finance-t-elle la tombe d’un collaborateur nazi ?

    Pourquoi la mairie d’Anvers finance-t-elle la tombe d’un collaborateur nazi ?

    Tags : Belgique, Anvers, Flandre, extrême droite, nazi, August Borms, Staff De Clercq,

    Ellen De Soete (présidente de la coalition du 8 mai), Tom Lanoye (écrivain), Stéphanie Koplowicz (petite-fille de déporté et membre de l’Union des Juifs progressistes de Belgique), Alexis Deswaef (avocat et vice-président de la Fédération internationale pour droits de l’homme), Pol De Grave (conseil du conseil d’administration de la Fondation Auschwitz), Lieve Franssen (Hart Boven Hard), Julien Dohet (syndicaliste).

    Alors que dans de nombreuses villes belges, des pierres d’achoppement modestes et respectueuses sont maçonnées sur le trottoir devant les anciennes habitations de personnes arrêtées, torturées, déportées ou assassinées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, des citoyens d’extrême droite rendent hommage aux collaborateurs nazis flamands August Borms avec beaucoup de nostalgie et Staff De Clercq.

    Les pierres d’achoppement sont des mémoriaux aux victimes du fascisme et de la terreur nazie ; peu ont survécu à l’horreur des camps de concentration. D’autre part, ils veulent glorifier les pages noires de jais du passé de la Flandre avec des tombes polies de ces collaborateurs.

    L’année dernière, une publication du Parlement flamand présentait une rétrospective de l’émancipation flamande. Les deux mêmes collaborateurs ont été inclus dans l’aperçu historique. Après une vague de protestations, le Parlement flamand a adopté une résolution le 20 mars 2022 condamnant purement et simplement la collaboration et nous appelant à faire en sorte que les « erreurs » du passé ne se reproduisent pas.

    Il est donc pour le moins choquant que les travaux de réparation de la tombe de Borms soient financés par des fonds publics.

    C’est d’autant plus remarquable que la coalition est quasiment la même au niveau flamand et au conseil municipal d’Anvers. De plus, la mairie d’Anvers refuse d’adapter le site internet du Bormshuis, où la collaboration n’est pas du tout mentionnée. Le fait que Borms ait été jugé deux fois pour collaboration est ignoré, bien que de nombreux historiens l’aient dénoncé.

    Tout cela est un symptôme de la normalisation de l’idéologie d’extrême droite. Plutôt que de banaliser les actions problématiques de personnes comme Borms, la ville aurait pu donner l’exemple comme elle l’a fait en 2019 concernant le maire de guerre Leo Delwaide. Lorsqu’il a été révélé que Delwaide avait joué un rôle actif dans la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, le quai qui porte son nom a été rebaptisé Liberation Dock.

    En tant que coalition du 8 mai, qui veut faire du 8 mai un jour férié légal pour commémorer la victoire sur la terreur et le fascisme nazis, nous restons très vigilants face à la recrudescence de nouvelles formes de fascisme.

    Dans le respect des droits humains fondamentaux et des libertés constitutionnelles, nous ne voulons en aucun cas restreindre la liberté d’expression et la liberté de réunion et d’association. En revanche, nous protestons vigoureusement contre l’hommage rendu aux collaborateurs nazis, surtout s’il est directement ou indirectement soutenu et/ou financé par des fonds publics.

    Nous continuerons à défendre une société tolérante contre les attaques des mouvements d’extrême droite.

    De Morgen, 03 nov 2020

    #Belgique #Flandre #Anvers #Extrême_droite

  • Erdogan, Zefzafi et le BBB halal: des poids, combien de mesures?

    Erdogan, Zefzafi et le BBB halal: des poids, combien de mesures?

    Tags : Belgique, Maroc, Turquie, Nasser Zefzafi, Erdogan,

    Candice VANHECKE

    Beaucoup, en Belgique et ailleurs en Europe, espéraient un camouflet pour Recep Tayyip Erdogan aux élections présidentielle et législative du 24 juin dernier. Le ralentissement économique et les dérives autoritaires de l’AKP suite au putsch manqué de l’été 2016 auraient pu avoir raison de l’actuel président turc.

    Il n’en fut rien. Celui que certains médias occidentaux se plaisent à qualifier de dictateur1, a été réélu directement au premier tour avec 53% des voix. Un chiffre qui monte à 75% si l’on s’en tient aux votes des Turcs de Belgique. Depuis, ces derniers sont pointés du doigt.

    Dans son éditorial du 26 juin, L’Echo, par exemple, demandait aux «vibrants soutiens de l’autocratie turque qui vivent en Europe – et donc en Belgique – de limiter leurs effusions. Éviter de couvrir des quartiers entiers de leurs tracts nationalistes et de réserver leurs klaxons et drapeaux pour les victoires de leur équipe préférée au Mondial (…). Oui, la Belgique reste une démocratie où l’expression est libre, mais cette liberté-là est stérile sans le respect des valeurs qui la portent. Et c’est une leçon de démocratie qu’il faut malheureusement répéter.» On passera sur cette notion de liberté d’expression qui commence sérieusement à se réduire à peau de chagrin si des citoyens n’ont même plus le droit de se manifester en faveur d’un dirigeant de leur patrie d’origine.

    La fierté retrouvée du peuple turc

    Concentrons-nous plutôt sur cette notion de «valeurs» (qui devient hautement comique à l’heure où l’Europe s’apprête à réinstaurer des camps d’enfermement à ses frontières) et de «leçon de démocratie qu’il-faut-malheureusement -répéter». En quoi des hommes et des femmes qui soutiennent un politicien réélu à 53% des suffrages – on est quand même loin du score stalinien – n’auraient-ils pas intégré les bases de la démocratie ? Certes, depuis deux ans, la Turquie d’Erdogan a pris, sur certains aspects, comme la liberté de la presse ou d’association, un tournant dangereux. Mais il est impossible de comprendre le vote des Turcs d’ici et de là-bas en se focalisant sur ces seules questions, car elles ne sont en rien utiles pour comprendre le succès de l’AKP dans les urnes.

    Pour les citoyens de nationalité turque, Erdogan est surtout l’homme qui a rendu à la Turquie sa superbe sur la scène internationale, en lui permettant d’intégrer le G20 et en l’affranchissant de sa condition d’État mendiant son ticket d’entrée à une Union européenne à l’attitude invariablement hautaine, pour ne pas dire humiliante. Erdogan, c’est aussi celui qui ose dénoncer les crimes d’Israël à Gaza, au contraire des États arabes qui ont depuis longtemps tourné le dos aux Palestiniens. Erdogan, c’est enfin le président qui a fini par endiguer la série de putschs qui, jusqu’à l’arrivée de son parti au pouvoir, avaient rythmé l’histoire de la Turquie, sans que, en Occident, cela émeuve les défenseurs autoproclamés de la démocratie.

    Qu’on ne s’y trompe pas. Le présent billet ne se veut nullement une ode au président islamo-conservateur. Bien sûr, il existe une foule de reproches à formuler à la Turquie de l’AKP sur le plan des droits humains. On se dispensera cependant d’en faire ici la litanie, puisqu’il suffit d’ouvrir n’importe quel journal mainstream de ces dernières semaines, voire de ces dernières années, pour en prendre connaissance de manière détaillée.

    Mais passer sous silence le talent qui fut et qui demeure celui d’Erdogan à rendre sa fierté au peuple turc, c’est se priver d’une clé de compréhension fondamentale des résultats électoraux du 24 juin.

    Maroc-Belgique, un partenariat privilégié

    Enfin, et surtout, quelle crédibilité peuvent encore avoir certains médias et politiques en Belgique lorsque, la même semaine, ils s’époumonent d’indignation suite à la victoire d’Erdogan, puis se taisent dans toutes les langues nationales quand tombent les condamnations des manifestants du Hirak, le mouvement de contestation sociale au Maroc ? Où sont nos défenseurs des droits humains lorsque de simples citoyens qui, en 2016, réclamaient pacifiquement du travail, des hôpitaux et des écoles pour leur région en état de sous-développement chronique, se voient infligés des peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme, comme dans le cas de Nasser Zefzafi, le leader de la contestation rifaine ?

    Cité par Baudouin Loos dans Le Soir du 28 juin, le journaliste marocain Omar Radi résume très bien la situation : «lI n’y a jamais eu de volonté de transition démocratique. Il n’y a eu que des trahisons politiques de la part de pseudo-démocrates qui ont soutenu et ont tiré profit d’un régime despotique qui, dès 2002, a montré tous les signes de réticence à tout passage à plus de démocratie. Un régime dont la survie repose sur l’écrasement de la population, sur un État policier dont l’action conduit indéniablement au creusement des inégalités et à la dépossession économique. Ça fait trop longtemps que cela dure. Vous voudriez bien le croire, mais non, ce n’est pas un excès de zèle de la Justice. Ce n’est pas une architecture institutionnelle qui ne fonctionne pas. Ce n’est pas non plus que le Roi est mal entouré. C’est juste le fonctionnement normal et naturel d’une dictature.»

    Si les lourdes condamnations des Indignés du Rif ont scandalisé une grande partie de la communauté belgo-marocaine, elles n’ont, au contraire, pas réussi à émouvoir le moins du monde notre classe politique nationale. Même l’activiste belgo-marocain Wafi Kajoua, arrêté le 10 juin dernier au Maroc pour «atteinte à la sûreté de l’État, incitation à la rébellion et atteinte à l’intégrité territoriale du royaume» ne devra probablement pas trop compter sur le soutien de la Belgique. Jusqu’à présent, seuls les sites Rif Online et Maroc Leaks ont évoqué son incarcération et les Affaires étrangères belges se refusent à communiquer sur son cas, ce qui, comme le démontre l’histoire d’Ali Aarrass, autre Belgo-marocain emprisonné au Maroc, peut être interprété comme une volonté d’enterrer l’affaire, de façon à ne pas froisser le régime chérifien, ce précieux allié géopolitique dans la lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine.

    Précieux allié géopolitique, mais aussi partenaire économique chouchou. Ironie des croisements de l’actualité, le jour où tombaient les condamnations de Nasser Zefzafi et de ses compagnons de lutte, on apprenait la signature d’un accord de partenariat entre la Wallonie et le Maroc, qui devrait aider nos entreprises à exporter… des produits halal vers les pays d’Afrique francophones, en ce compris, bien sûr, de la viande halal. Quand on sait que l’interdiction de l’abattage rituel entrera normalement en vigueur en Wallonie après les élections de 2019, voilà un accord de partenariat en forme de pied de nez assumé, tant à la face des communautés musulmanes de Belgique que des défenseurs des droits humains d’ici et du Maroc.

    Voir, à cet effet, le numéro du Point du 24 mai 2018, qui titrait en couverture : «Erdogan: jusqu’où ira le dictateur?». ↵

    Source : Politique, 12 juillet 2018

    #Maroc #Turquie #Belgique #Nasser_Zefzafi #Erdogan

  • Ligue Arabe : L’Algérie remet les pendules à l’heure

    Ligue Arabe : L’Algérie remet les pendules à l’heure

    Tags : Algérie, Ligue Arabe, sommet arabe, Palestine,

    En faisant tenir le 16e Sommet de la Ligue arabe un 1er Novembre, le président de la République lançait déjà un message symbolique fort pour signifier la reconstitution de l’union sacrée autour de la question palestinienne et de la poursuite de la lutte pour faire aboutir la revendication arabe de la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien et de la libération des territoires arabes spoliées.

    Dans son allocution devant les participants au 31e Sommet, le président Abdelmadjid Tebboune n’a ainsi pas manqué de rappeler au monde, en ces temps où s’intensifient les tentatives de provoquer la dissolution totale de la revendication du peuple palestinien, de délégitimer sa lutte et surtout de criminaliser sa résistance, que «la question palestinienne demeure notre cause centrale, au cœur de nos préoccupations et en tête de nos priorités, au moment où elle fait l’objet de tentatives de liquidation, du fait de la poursuite de graves violations par les forces d’occupation qui étendent leurs colonies illégales, tuent des innocents, envahissent villes et villages palestiniens, confisquent des terres et des biens, démolissent des maisons et des bâtisses et forcent le peuple palestinien autochtone à l’exode, notamment à AlQods occupée».

    Cette description forte de la situation clarifie aussi la problématique que le sionisme et ses supports ont toujours tenté d’en brouiller le sens et de dénaturer l’objectif de la lutte du peuple palestinien, qui est fondamentalement un combat contre l’oppression d’un système colonial et d’apartheid et pour la libération de sa patrie injustement spoliée avec la complicité de puissances étrangères désireuses de maintenir leur mainmise sur une région stratégique et riche en ressources.

    Face au «mutisme assourdissant» de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de sécurité et des Nations unies, «qui peinent à imposer la solution à deux Etats, objet de consensus international», estime le président Abdelmadjid Tebboune, il ne reste aux Arabes comme alternative qu’un regain de soutien, politique et financier, au peuple palestinien à même de lui permettre «de résister aux crimes systémiques de grande envergure» et de renouveler «notre engagement collectif et notre attachement à l’Initiative arabe de paix, en tant que référence et fondement de la relance du processus de paix au Moyen-Orient, et unique moyen d’instaurer une paix juste et globale permettant au peuple palestinien de réaliser ses aspirations légitimes à un Etat indépendant sur les frontières de 1967, avec Al Qods Est pour capitale, et la décolonisation de tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien». Voilà, la messe est dite, le ton est clair : les accords d’Abraham n’apporteront pas la paix et les négociations ne reprendront et n’aboutiront que sur la base de l’Initiative arabe de paix.

    C’est dans cette optique que le président de la République a émis le vœu que ce 31e Sommet aboutisse à la création d’un Comité arabe de liaison et de coordination en soutien à la cause palestinienne, en assurant que l’Algérie est prête à assumer l’initiative de «soumettre cette revendication vitale au Nations unies pour convoquer une assemblée générale extraordinaire aux fins d’accorder à l’État palestinien la qualité de membre à part entière aux Nations unies». Cette mission, pour autant qu’elle soit difficile à faire aboutir, peut aujourd’hui être prise en charge grâce à l’Accord d’Alger qui a réunifié les différentes factions palestiniennes préalablement à la tenue du 31e Sommet dont il est attendu des travaux qu’ils donnent jour à un nouveau consensus dans le camp arabe autour de la question palestinienne.

    Ouali Mouterfi

    Horizons, 02/11/2022

  • Une délégation du Congrès americain en visite au Sahara Occidental

    Le président du Comité des forces armées du Sénat des Etats-Unis d’Amérique, James Inhofe, a indiqué dimanche au camp Chahid El-Hafedh des réfugiés sahraouis, que la visite dans la région d’une importante délégation américaine « constitue un encouragement aux peuples comme celui du Sahara Occidental de recouvrer la liberté. »

    S’exprimant devant la presse, à l’issue d’un entretien avec le Président sahraoui, Brahim Ghali, au siège de la présidence sahraouie, M. Inhofe a signalé que « la visite d’une importante délégation américaine entre dans le cadre de l’encouragement de ces peuples au recouvrement de la liberté attendue depuis des années ».

    « Nous sommes ici avec l’engament de le soutenir (…) et je suis accompagné d’une délégation du Congrès et du sénat américains », a indiqué M. Inhofe, tout en assurant « l’engagement aussi du Président américain Donald Trump à l’égard de la liberté de ce peuple (ndlr : sahraoui) qu’il recouvrera indubitablement ».

    « Cette visite est liée à la question des négociations et de la poursuite des efforts en ce sens », a ajouté le responsable américain, souhaitant que la rencontre de mars prochain entre les deux parties en conflit « soit fructueuse et que cette visite ait « un écho favorable lors des négociations ».

    James Inhofe a ajouté que « nous avons ici six parlementaires élus par le peuple américain qui affirment leur engagement à soutenir cette aspiration (ndlr : sahraouie) à la liberté ».

    Il a révélé, par ailleurs, avoir « eu l’occasion il y a quelques années de rencontrer le défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz et, qu’aujourd’hui, s’offre une nouvelle opportunité de connaître de près le peuple sahraoui », avant de rappeler que « les Etat-Unis d’Amérique ont connu depuis quelques siècles des étapes très difficiles, similaires à celles que vit le peuple sahraoui depuis plusieurs années ».

    La délégation américaine est composée de 17 personnalités dont six (6) élus, à leur tête le président du Comité des forces armées du Sénat des Etats-Unis, et le président de la commission des Finances Enzi Michael Bradley.

  • MAROC : Le petit roi et son MAITRE

    Des médias marocains, proches du Palais et à la botte, nous informent que le petit roi est en visite privée en France.
    Un autre média qui ne roule pas pour le Palais nous informe que le petit roi, acculé, embourbé, dans son ( ? ) sahara, d’après lui marocain, mais selon l’ONU territoire non autonome est en France pour solliciter aide et assistance de son Maitre, Monsieur E.MACRON, Président de la République Francaise.

    Deux fois par an, a l’approche des réunions des Nations Unies sur l’avenir de ce territoire sur lequel aucun état ne reconnait la souveraineté du Maron, le petit roi nous fait des poussées de fièvre.

    Ce petit roi qui fait régulièrement la manche dans les pays du Golfe pour y soutirer quelques subsides pour boucler les fins de mois cherche désespérément un soutien a sa politique espansionniste

  • Peace Poetry – Middle East

    PEACE POETRY
    Religions are based on scripture, which is mostly poetry. So it only makes sense that religious conflict must be resolved through poetry, and not through politics, negotiation, or war. I propose that all religious conflicts be redefined poetically, so that they can be resolved without bloodshed, winners, or losers. So let’s sharpen our words, not our swords; send missives, not missiles; and apply our minds to metaphor, simile, rhyme, meter, and prosody, but not pomposity, animosity, ferocity, atrocity, or monstrosity.
    Best regards,
    Hugh Mann
    EMAIL: hughmannorganicmd@gmail.com
    WEBSITE: http://www.organicMD.org
    E-BOOK: http://www.amazon.com/dp/B00BWSW76E