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  • Eurovision. Déferlement d’insultes homophobes et racistes contre Bilal Hassani,

    Bilal Hassani a remporté samedi 26 janvier son ticket pour représenter la France à l’Eurovision en mai prochain en Israël. Depuis, le début de son parcours, il est la cible sur les réseaux sociaux d’insultes homophobes et racistes.

    À 19 ans, Bilal Hassani doit avoir la tête bien accrochée aux épaules. Depuis qu’il est candidat à Destination Eurovision, l’émission qui permet de choisir le futur candidat français à l’Eurovision, il est la cible d’un déferlement de haine et d’insultes homophobes et racistes.

    Samedi 26 janvier, en direct sur France 2, il a gagné son passeport pour représenter la France lors de l’événement qui se déroulera à Tel Aviv en mai prochain grâce à sa chanson Roi, qui prône l’acceptation de soi. Une annonce qui a relancé le feu d’insultes dont il fait l’objet notamment sur Twitter

  • Mustapha Adib reconnait avoir travaillé pour les renseignements français

    Mustapha Adib reconnait avoir travaillé pour le compte des renseignements français
    Mustapha Adib lève le voile sur une page de sa vie d’opposant politique, jusque-là peu connue du grand public. Il affirme avoir «coopéré et coordonné» avec les renseignements français tout en se défendant d’être leur «agent». Il aurait été chargé de surveiller les activités des services secrets marocains en France.


    Temps de lecture: 2′
    Mustapha Adib sur le plateau de France24 / Ph. France24


    C’est depuis les Etats-Unis où il réside désormais que Mustapha Adib a jeté un pavé dans la mare. Sur sa page Facebook et son compte Twitter, il a révélé les motifs de ses nombreuses apparitions sur la chaîne France 24 : sa «collaboration» avec les renseignements français.


    «Mon passages sur France24 était dans le cadre d’une transaction avec les services secrets français et au plus haut niveau, et ce n’était pas une pure coïncidence ou dans le cadre de l’indépendance de cette chaîne, même si j’ai prétendu auparavant qu’elle était indépendante et ce pour servir le peuple marocain et ses causes», a écrit l’ancien capitaine des FAR.


    Dès le départ, Adib a obtenu des Français d’entourer sa «coopération», selon ses dires, avec le maximum de secret. «Il faut cloisonner ce travail par rapport à tout autre travail que vous faites». Il a également exigé que sa «coopération et (sa) coordination» relèvent d’«une mission de sécurité interne de la France» qui doit «rester secrète vis-à-vis de tiers, particulièrement du côté marocain» parce que «je savais que tout ce qui se passait entre moi et les services secrets français allait arriver du côté marocain».


    «Je ne suis pas un agent»


    Dans la deuxième partie de ses révélations, Mustapha Adib se défend d’être un «agent» à la solde des Français. Il parait même satisfait d’avoir arraché des conditions de l’autre partie. «Je ne suis pas un agent et je ne suis pas leur employé pour que je reçoive des instructions sans avoir à les discuter».
    «Je ne suis qu’un simple citoyen utile à la France sur une question qui touche sa sécurité interne. Et c’est mon devoir de répondre à l’appel», dit Adib pour justifier sa «coopération» avec les renseignements français.


    Et d’ajouter un autre «argument» censé plaider sa «cause», surtout auprès de ses sympathisants. «De surcroît, j’ai été formé pour être un officier et non un agent. Un officier ayant une capacité à étudier, examiner, tirer les conséquences et prendre les décisions». Compte tenu de ses qualités, il conclut qu’il ne laissera personne le «manipuler».


    Mais quelques lignes plus tard, il déchante. L’ancien militaire révèle une facette de la relation. Il a été chargé de «surveiller l’activité « illégale » des renseignements marocains sur le territoire français. «Illégale» signifie que les services français n’en sont pas informée et non qu’elle violerait la loi française». L’ancien capitaine des FAR a promis de révéler d’autres détails dans de prochains épisodes. Mais en attendant, il révèle que les renseignements français considèrent les Marocains comme de simples «Bergagas» (des mouchards ou des indicateurs)
    …Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/74308/mustapha-adib-reconnait-avoir-travaille.html

  • Peine de Bissonnette: choc et consternation chez les musulmans

    J’étais surpris à tel point que je pensais que j’allais vraiment m’évanouir », a déclaré vendredi un survivant de la tuerie de la grande mosquée de Québec, Aymen Derbali, déçu par la décision du juge François Huot d’imposer 40 ans de prison avant possibilité de libération conditionnelle à Alexandre Bissonnette.


    Le juge a rendu sa décision devant une salle bondée de 250 personnes au palais de justice de Québec. Plusieurs membres de la communauté ont rencontré la Couronne et réclament désormais qu’elle porte la cause en appel. Le 29 janvier 2017, Bissonnette a tué six personnes à la mosquée, en plus d’en blesser plusieurs autres.


    Le silence régnait dans la salle au moment où le juge a prononcé la peine du meurtrier de 29 ans. Mais à leur sortie, les victimes et leurs proches ont solidairement verbalisé leur déception et leur douleur.
    « J’aurais aimé que la sentence soit rendue à la hauteur du crime perpétré », a dit M. Derbali, rendu tétraplégique par le tueur.


    Saïd El-Amari, un des blessés, s’est interrogé sur les critères du jugement rendu, en le comparant à la décision prononcée contre Justin Bourque au Nouveau-Brunswick, qui avait été condamné à 75 ans de prison pour avoir tué trois gendarmes de la GRC.


    « Jamais personne ne s’est demandé s’il allait sortir vivant, (tandis que pour Bissonnette) on se demande si on va lui donner la chance de sortir vivre en société. Je suis estomaqué, abasourdi, choqué. Est-ce qu’on est traités, nous, comme nos concitoyens canadiens? Je manque de mots. (…) Je sens que je vaux moins qu’un autre citoyen. »


    Saïd El-Amari


    Le président du Centre culturel islamique de Québec, Boufedja Benabdallah, estime que le juge s’est beaucoup préoccupé de la dignité de Bissonnette, mais peu de celle des victimes.


    « Nous voulons cette dignité de tous les citoyens musulmans parce qu’ils sont bafoués plusieurs fois, bafoués dans les discours qu’on est en train d’entendre depuis quelques semaines », a-t-il déclaré.
    C’est aux orphelins qu’il faut penser, s’est quant à lui insurgé Ahmed Cheddadi, qui était à la mosquée le soir du 29 janvier 2017. Car ils risquent de revoir le tueur.


    « Un enfant des gens qui ont perdu la vie aura 42 ou 44 ans. Ces enfants, ils peuvent toujours rencontrer le tueur de leur papa dans un supermarché. C’est ça qui m’a touché. C’est dur ça, c’est très, très dur. »
    Amir et Megda Belkacemi, dont le père est tombé sous les balles de Bissonnette, se sont dits surpris par la décision du juge Huot. Ils ont tout de même salué le travail des procureurs et des policiers de Québec.
    Mohamed Labidi, un des porte-parole de la communauté musulmane de Québec, s’accroche à la possibilité d’un appel.


    « Le souhait de toute une communauté est que cette cause soit portée en appel. On n’est pas content, on refuse cette décision. On fait confiance à la justice, pour que la justice n’ait pas dit son dernier mot.»
    Les parents d’Alexandre Bissonnette ont quitté le palais de justice sans s’adresser aux médias.

  • Soupçonnée d’espionnage, la Marocaine Kaoutar Fal veut poursuivre l’Etat belge

    Détenue en centre fermé pendant près de deux mois l’an dernier, la Marocaine Kaoutar Fal a déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l’Homme, où elle remet en cause le traitement de l’Etat belge, qui selon elle, l’aurait «privée illégalement de liberté» pendant plus de sept semaines, «sans décision justifiant valablement cette détention», entre le 30 mai et le 23 juillet 2018.

    L’agence Belga rappelle que la jeune femme, connue dans le monde des affaires et du lobbying, a en effet été détenue au centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel près de Bruxelles, dans l’attente de son expulsion. «C’est la Sûreté de l’Etat qui avait demandé à ce que cette femme soit arrêtée, car elle représentait, selon les renseignements belges, un risque pour la sécurité nationale» car soupçonnée d’activités d’espionnage pour le Maroc, comme elle l’avait précisé l’été dernier dans une lettre obtenue par l’agence de presse belge.

    Dans son courrier, l’intéressée a expliqué avoir été arrêtée pour la première fois le 29 mai dernier, lors de son atterrissage à l’aéroport de Bruxelles-Charleroi. Son visa a été retiré, mais elle a réussi à retrouver sa liberté. Mais au moment où elle est allée récupérer ses documents, elle a été de nouveau arrêtée pour passer la nuit dans le centre fermé 127 bis. Après un recours accepté, elle a été remise en liberté, mais de nouveau arrêtée le lendemain et reconduite au 127 bis. Julien Hardy, avocat de la ressortissante, a alors évoqué une «privation illégale de liberté», mais Kaoutar Fal a finalement été expulsée
    …Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/74517/soupconnee-d-espionnage-marocaine-kaoutar-veut.html

  • Coalition anti-Iran

    Alors que les ministres de plusieurs pays se rendent ce mercredi à Varsovie, en Pologne, pour prendre part à la réunion de la coalition anti-Iran, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a exprimé son souhait de «rencontrer les ministres des Affaires étrangères de Bahreïn et du Maroc».


    Selon l’Autorité israélienne de radiodiffusion (IBA), citée par l’agence turque Anadolu, le bureau de Netanyahu ayant déjà programmé deux réunions distinctes avec le vice-président américain Mike Pence et le secrétaire d’État Mike Pompeo, veut aussi «organiser plusieurs réunions en marge de la manifestation». Celles-ci concerneraient «notamment le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita et son homologue bahreïnien, Khalid bin Ahmed Al Khalifa», poursuit-on de même source.


    Netanyahu est arrivé mardi soir dans la capitale polonaise pour prendre part à ladite conférence. «La paix et la sécurité au Moyen-Orient, la lutte contre le terrorisme ainsi que le développement et la prolifération des missiles sont à la tête des priorités de la conférence de mercredi», poursuit l’agence turque.
    Près de 60 délégations, dont celles du Maroc, de l’Arabie saoudite, d’Israël et de plusieurs pays arabes, ont confirmé leur participation à la conférence de ce mercredi et jeudi.


    Malgré l’appel émanant de l’Autorité palestinienne aux pays arabes pour boycotter l’événement, le Maroc y sera présent. Sa délégation officielle sera conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a affirmé lundi le chef de la diplomatie polonaise, Jacek Czaputowicz.


    Cette rencontre intervient alors que le gouvernement marocain a qualifié, il y a deux semaines, de «rumeurs» les informations relayées par la presse sur une éventuelle visite au Maroc du Premier ministre israélien en mars prochain.


    …Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/74564/coalition-anti-iran-netanyahu-espere-rencontrer.html

  • Paris : Une conférence sur la liberté de la presse au Maroc sabotée par des baltajias

    L’association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM), basée en France, a organisé vendredi une conférence de presse sous le thème «Pour la liberté de la presse au Maroc». Un rendez-vous qui s’inscrit dans le cadre de son cycle de conférences et auquel Khadija Ryadi, Hicham Mansouri et Rosa Moussaoui étaient invités.


    Mais la rencontre a été sabotée par des «fauteurs de troubles», comme le montre une vidéo partagée hier sur la page Facebook de la militante Fatiha Aarour. «Nous avons assisté ce soir au retour des méthodes qu’on pensait révolues. Des barbouzes envoyés par les services marocains ont saboté la conférence de l’ASDHOM sur la liberté de la presse au Maroc», écrit-elle sur sa page Facebook.


    «Violence manifeste des baltajias, chaises jetées, personnes poussées et violentées. Ils sont allés jusqu’à sectionner le fil électrique pour couper le courant et plonger la conférence dans le noir total, ils ont jeté des boules puantes obligeant les personnes qui assistaient à la conférence à sortir.»


    Fatiha Aarour


    Présente aussi à cet événement, Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité, a précisé dans un article qu’une «quinzaine d’individus très agressifs ont fait irruption au Maltais rouge, un ancien local du PSU, à deux pas de la place de la République» pour saboter la conférence. «Fatiha Aarour (…) avait à peine introduit la soirée qu’elle était interrompue et prise à partie par l’un de ces nervis», rapporte-t-elle.
    «J’ai reconnu au moins deux individus spécialement venus du Maroc. Ils nous ont d’abord couverts d’insultes, puis l’intimidation et la violence verbale se sont muées en violence physique», relate l’ancienne présidente de l’AMDH, Khadija Ryadi, citée par l’Humanité.


    «Cet épisode en dit long sur le sentiment d’impunité des baltajia, les hommes de main du makhzen, confortés par la complaisance française pour la monarchie alaouite. Tout leur est permis, même en plein cœur de Paris», conclut le journal français.

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  • Fatiha Aarour was live.

    Maroc, ASDHOM, Makhzen

    Nous avons assisté ce soir au retour des méthodes qu’on pensait révolues. Des barbouzes envoyés par les services marocains ont saboté la conférence de l’Asdhom sur la liberté de la presse au Maroc. Violence manifeste des baltajias, chaises jetées, personnes poussées et violentées.

    Ils sont allés jusqu’à sectionner le fil électrique pour couper le courant et plonger la conférence dans le noir total, ils ont jeté des boules puantes obligeant les personnes qui assistaient à la conférence à sortir.

  • Belgique : L’ambassadeur du Maroc accusé d’ingérence politique ?

    Lors d’une rencontre organisée au consulat général du Maroc à Bruxelles, l’ambassadeur Mohamed Ameur a encouragé les Belgo-marocains à voter le 26 mai prochain lors des élections européennes, rapporte le quotidien belge La Dernière Heure.
    S’exprimant en arabe devant les imams et les comités de direction des mosquées en Belgique, l’ambassadeur a déclaré que «si nous voulons construire une communauté capable de progresser dans ses actions (…) il vous faut commencer à prendre part aux élections».
    Une déclaration qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd et a été fortement critiquée. En effet, le média belge rappelle que «l’ambassadeur, tenu à un devoir de non-ingérence, ne donne pas de consigne ni d’indications», mais s’interroge toutefois : «Le message est-il neutre et exempt d’arrière-pensées ?»
    Un constat également partagé par certains observateurs, précise la même source, qui cite le rédacteur en chef du magazine Le Maroxellois, Khalil Zeguendi. «Jamais un ambassadeur du Maroc en Belgique n’avait dit cela. C’est un discours qui rompt totalement avec la position du Royaume du Maroc», a-t-il déclaré.
    Evoquant l’abstention revendiquée par certains Marocains résidant à Anvers, l’ambassadeur a estimé que «ceci est une erreur» et les a invités à «choisir le parti qu’(ils) voulaient, mais qu’(ils) votent». Une idée qu’il a défendue en avançant «la construction d’une communauté marocaine, une véritable communauté telle que le terme est reconnu partout, par la solidarité entre ses composantes d’où qu’elles proviennent et quelles que soient leurs conditions sociales ou économiques».
    Et d’ajouter que «sans l’existence entre ces composantes de la communauté d’un minimum de solidarité et d’actions communes, nous ne parviendrons pas à faire émerger une communauté unie et capable de progresser dans ses actions. C’est notre ambition et je suis convaincu que si nous savons comment travailler, nous y parviendrons»

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  • Les Belgo-Marocains invités à voter le 26 mai : “Jamais un ambassadeur du Maroc n’avait dit cela”

    « Si nous voulons construire une communauté capable de progresser dans ses actions […] il vous faut commencer à prendre part aux élections. »


    L’ambassadeur du Maroc encourage le vote des Belgo-Marocains. À moins de cent jours des scrutins, le message n’est pas anodin. C’est même une rupture, un changement total du discours officiel.


    Lors d’une rencontre organisée au consulat général du Maroc à Bruxelles avec les imams et les comités dirigeant les mosquées en Belgique, l’ambassadeur Mohammed Ameur s’exprimant en langue arabe a dit ceci (traduction) : « La semaine passée, des Marocains à Anvers m’ont avoué qu’ils préfèrent payer une amende plutôt que d’aller voter. Car, m’ont-ils dit, cela ne les concerne pas et ce n’est pas leur affaire. Ceci est une erreur. Choisissez le parti que vous voulez mais votez. »


    L’ambassadeur, tenu à un devoir de non-ingérence, ne donne pas de consigne ni d’indications. Mais le message est-il neutre et exempt d’arrière-pensées ? Pour le représentant de Rabat à Bruxelles, « si vous voulez être pris en considération, il vous faut commencer par prendre part aux élections en Belgique ».
    Pour certains observateurs comme le bloggeur Khalil Zeguendi, rédacteur en chef à Bruxelles du magazine Le Maroxellois, « jamais un ambassadeur du Maroc en Belgique n’avait dit cela. C’est un discours qui rompt totalement avec la position du Royaume du Maroc ».


    L’ancien roi du Maroc, Hassan II, par exemple, a maintes fois affirmé qu’il était « contre la participation des Marocains aux élections en pays étrangers », et expliqué les (ses) raisons.
    En encourageant le vote des Belgo-Marocains le 26 mai prochain, l’ambassadeur M. Ameur a clairement indiqué l’objectif.


    « Si vous voulez construire une communauté marocaine, une véritable communauté telle que le terme est reconnu partout, c’est par la solidarité entre ses composantes d’où qu’elles proviennent et quelles que soient leurs conditions sociales ou économiques. Sans l’existence entre ces composantes de la communauté d’un minimum de solidarité et d’actions communes, nous ne parviendrons pas à faire émerger une communauté unie et capable de progresser dans ses actions. C’est notre ambition et je suis convaincu que si nous savons comment travailler, nous y parviendrons. »
    Le message était délivré lors de la réception où deux femmes étaient présentes au sein d’une majorité d’hommes.


    Gilbert Dupont
    https://www.dhnet.be/actu/monde/les-belgo-marocains-invites-a-voter-le-26-mai-jamais-un-ambassadeur-du-maroc-n-avait-dit-cela-5c6c492dd8ad5878f0d55d21?fbclid=IwAR11FR6kyBiSOLu2B4T6ISUZgTMeiMJ0Y_lISMlN3Z8Bpziiodkore7lZtg

  • Eurovision 2019 : Une série israélienne présente un candidat musulman soupçonné de terrorisme

    «Douze Points» est le nom d’une mini-série voulue humoristique, que la chaîne de télévision israélienne KAN s’apprête à diffuser avant la tenue de l’Eurovision, attendue à Tel Aviv en mai prochain. Malaise, puisque c’est cette chaîne qui participe à l’organisation du concours musical, et que le personnage principal de la série est un candidat homosexuel français, qui cache derrière ses traits maghrébins un notable terroriste surveillé par le Mossad.

    L’annonce de la sortie de cette série a alimenté les rumeurs les plus folles, le rapprochement avec le candidat Bilal Hassani qui représente la France ayant été fait. Selon LCI, le quotidien Haaretz avance que le pays pourrait boycotter la compétition, tandis que des internautes arguent que la venue de Bilal Hassani dans l’Etat hébreux serait un risque. «Les producteurs affirment que toute ressemblance avec Bilal Hassani est purement fortuite», indique LCI. Selon eux, «l’idée de cette fiction aurait germé l’an dernier après la victoire de la candidate israélienne Neta Barzilai». Le Figaro, qui a contacté un porte-parole de France Télévision, indique de son côté qu’il n’y a «pas de fausse polémique».

    «L’ensemble de la délégation française est au travail au côté de Bilal Hassani pour la finale à Tel Aviv du 18 mai», ajoute le responsable. «Nous sommes en contact régulier avec l’UER (Union européenne de radio-télévision, ndlr), qui échange avec l’ensemble des partenaires de l’Eurovision, dont la chaîne KAN», commente encore le porte-parole de France Télévisions. Dans les échanges avec KAN, le projet de la mini-série, dont les organisateurs français disent avoir appris l’existence «la semaine dernière», est «évoqué», mais le pôle audiovisuel français ne donne pas plus d’explications….

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