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  • Mauritanie, Maroc, Togo: Campagne de lobbying pour un siège non permanent au Conseil de sécurité

    C’est finalement le 21 octobre prochain que les pays membres des Nations Unies choisiront les Etats africains qui vont remplacer le Nigeria et le Gabon comme membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2012-2013.

    Trois pays sont en lice pour représenter le continent noir : la Mauritanie, le Maroc et le Togo. Si pour ce dernier pays, déjà fort du soutien des pays membres de la CEDEAO et de l’Unité Africaine, tout indique qu’il conserve de grandes chances, la lutte sera par contre rude entre les deux pays membres de l’Union du Maghreb Arabe.

    Le Maroc, soutenu par la Turquie, les monarchies pétrolières du Conseil de coopération du Golfe (CCG) (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar), mène une grande campagne de lobbying pour décrocher un siège non permanent au Conseil de sécurité au moment où l’affaire du Sahara Occidental n’en finit pas de finir.

    Un banquier mauritanien, dont la banque a déjà plusieurs filiales dans la zone CFA depuis 2006, a été approché par ses partenaires de l’Office Chérifien du Phosphate et par le ministre marocain des affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri pour se rendre au Mali et en Guinée où il a été reçu, ce lundi 10 octobre 2011, au palais Sekhotouréyah de Conakry par le président Alpha Condé.

    Mauritanie 24, 11/10/2011

  • Le roi change son Cabinet (Après le juriste, le sécuritaire)

    Le poste d’ambassadeur à Paris s’ajoute désormais aux postes officiels vacants, après la nomination de son titulaire Mostafa Sahel au Cabinet royal. Son successeur pourrait être Taïeb Fassi-Fihri, le ministre des Affaires étrangères qui devrait quitter ses fonctions après les élections du 25 novembre ; la chose est confirmée par le fait que Fassi Fihri n’a proposé personne pour le remplacement de Sahel, suggérant ainsi son envie de garder le poste pour lui-même.

    Le Protocole royal a expliqué le choix de Mostafa Sahel à la fonction de Conseiller royal par « sa compétence, son expérience, son sérieux et son dévouement dans l’accomplissement au mieux des missions qui lui ont été confiées », dans une référence à ses anciennes fonctions de ministre de l’Intérieur, de représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU et d’ambassadeur à Paris.

    Le roi mohammed VI avait précédemment nommé Abdellatif Menouni à la même fonction de Conseiller du roi, nomination qui avait été considérée comme étant un remplacement de Mohamed Mosatassim après sa grosse bévue -ou sa grave erreur – de la publication de la Constitution sur le Bulletin Officiel (avec des erreurs qui avaient été corrigées in extremis, la veille du référendum, note de panoramaroc.ma).

    Rappelons que le nouveau Conseiller souffre depuis des années d’une maladie chronique qui l’a contraint quelquefois à s’éloigner de son travail.

    Goud, 05/10/2011

  • Comment Seif al Islam peut sauver sa peau

    Seif al Islam pourra-t-il se défendre devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye ? Le fils cadet de Mouammar Kadhafi, âgé de 39 ans, est toujours en fuite hors de Libye. Seif al Islam espère échapper au sort de son père et de son frère Moutassim qui ont été tués dans des circonstances troubles lors de la prise de Syrte le 20 octobre dernier. 

    Le cas de Seif al Islam suscite de nombreuses hypothèses voire rumeurs. De tous les enfants du colonel Kadhafi, il était considéré comme l’héritier putatif du dictateur libyen. De plus, à l’instar de son père, il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la CPI pour crimes contre l’humanité. A présent que le Conseil National de Transition a pris le contrôle total de la Libye et surtout que le colonel Kadhafi est mort, le sort de Seif al Islam est au cœur des interrogations et préoccupations. 

    Selon un haut responsable militaire du CNT, Seif al Islam s’est réfugié auprès de nomades du Sahara, au Niger, en compagnie du chef des services de renseignements du régime déchu, Abdoullah alSenoussi. Les deux hommes veulent se rendre à la CPI sans avoir trouvé le moyen de le faire, rapporte Reuters Africa. «Il y a des contacts avec le Mali et l’Afrique du Sud pour organiser sa sortie. … Il n’a pas encore eu de confirmation, il attend toujours». Et d’ajouter que «Seif s’inquiète pour sa vie» et «pense que se rendre est la meilleure option pour lui». 

    D’autres sources confirment la fuite à travers le désert des deux hommes avec des Touaregs. Un ancien chef rebelle touareg devenu conseiller présidentiel au Niger affirme que «Abdoullah al-Senoussi est désormais au nord du Mali. Il a traversé le Niger au nord d’Arlit escorté par des Touaregs du Mali et du Niger. Ils sont bien protégés, c’est-à-dire armés». 

    «Quant à Seif, il hésite et est bien au Niger. Il se demande s’il doit continuer jusqu’au Mali ou rester au Niger». 

    Un membre du Parlement malien estime pour sa part que Seif al Islam et Abdoullah al-Senoussi ont traversé l’Algérie ou le Niger pour entrer au Mali. 

    Selon France Soir, la CPI n’a pas d’opposition à la demande de Seif al Islam. «Tout dépend de l’endroit où le suspect se trouve, comment nous pouvons entrer en contact avec lui et des moyens nécessaires pour le rapatrier à La Haye». 

    Le contact a finalement pu se faire à en croire un communiqué du procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo, rendu public le 28 octobre et cité par l’AFP. «Nous avons des contacts 

    informels avec Seif via des intermédiaires», a déclaré le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo. «Le bureau du procureur lui a signifié très clairement que s’il se rendait à la CPI, il aurait le droit d’être entendu devant la cour, il sera innocent jusqu’à preuve du contraire»

  • Le gouvernement sahraoui confirme la piste d’Al Qaîda

    «Les informations et les données dont disposent les autorités sahraouies concordent pour désigner Aqmi comme auteur de l’attaque terroriste et l’enlèvement des trois coopérants européens dans la nuit de samedi à dimanche, 22 octobre», a souligné, hier, le gouvernement de la Rasd dans un communiqué répercuté par l’agence de presse sahraouie SPS. Le Makhzen n’a pas attendu cette déclaration. Il a sa propre «interprétation». Aigri certainement par le fait de n’avoir pas été associé aux réunions concernant la sécurité au Sahel, le gouvernement marocain se «venge» comme il peut. «Il s’agit de la responsabilité d’un État et c’est l’Algérie qui en est le premier responsable», a déclaré Taïb Fassi Fihri lors d’un point de presse qu’il a conjointement animé avec son homologue espagnole, Trinidad Jimenez, à l’occasion d’une récente visite effectuée par cette dernière au Maroc.

    Le patron de la diplomatie marocaine, frustré, a ensuite appelé à «une véritable coopération régionale qui ne soit pas limitée à quelques pays seulement» pour contrer les menaces d’Al Qaîda. Dès qu’une opportunité se présente pour faire la promotion de son projet d’autonomie pour le Sahara occidental et priver le peuple sahraoui de pouvoir s’exprimer librement quant à son avenir à travers la tenue d’un référendum d’autodétermination, le pouvoir marocain la saisit au vol. Quitte à remettre en question le début de dégel annoncé de ses relations avec l’Algérie et en exacerber une coopération moribonde, il ne recule devant rien pour escamoter et travestir les événements. C’est le cas pour les trois travailleurs humanitaires européens (deux Espagnols et une Italienne) enlevés dans la nuit de samedi à dimanche dans le camp de réfugiés sahraouis près de Tindouf où ils exerçaient. Un acte terroriste imputé à la branche maghrébine d’Al Qaîda ou à un des groupes terroristes qui lui a prêté allégeance. La prise d’otages n’a pas été encore revendiquée à l’heure où nous mettons sous presse.

    Le ministre marocain des Affaires étrangères n’a pas hésité un seul instant pour pointer du doigt l’Algérie qui est à la pointe du combat de la lutte antiterroriste et qui a décidé de mener une traque implacable contre les groupes inféodés à la nébuleuse islamiste qui écument la région du Sahel. Souffler le chaud et le froid est devenu une culture pour le pouvoir marocain lorsqu’il s’agit de ses relations avec l’Algérie. En voici un aperçu: «L’heure de vérité a sonné pour dévoiler à la communauté internationale les affres de la répression, de l´intimidation, de l´humiliation et des tortures qui sont infligées à nos compatriotes dans les camps de Tindouf…», avait accusé Mohammed VI, le 6 novembre 2010 à l´occasion de la célébration du 35e anniversaire de la marche verte qui a marqué le début de l´annexion du Sahara occidental. Dix jours plus tard, son ministre des Affaires étrangères tenait un autre son de cloche. «Le Maroc reste attaché à la normalisation de ses relations avec l´Algérie, à l´ouverture d´un dialogue sérieux avec ce pays et à l´établissement d´une coopération fructueuse, sur la voie du raffermissement des relations bilatérales et de l´édification maghrébine», a assuré, le 15/10/2010, Taïb Fassi Fihri. Si le chef de la diplomatie marocaine n’avait en tête que de mettre en cause l’Algérie en ce qui concerne le rapt des 3 travailleurs humanitaires du camp de réfugiés sahraouis, la communauté internationale, de son côté, a fermement condamné cet acte terroriste tout en apportant son soutien au peuple sahraoui. «Nous exprimons notre soutien et notre solidarité avec les familles et les organisations pour lesquelles travaillent les trois coopérants enlevés, ainsi qu’avec le peuple sahraoui et son gouvernement», a souligné dans un communiqué l’Observatoire des droits de l’homme du barreau de Badajoz (Espagne).

    L’Union européenne «condamne fermement cet incident et lance un appel aux responsables pour libérer immédiatement et sans dommages les trois otages», a déclaré Maja Kocijancic, la porte-parole de la Commission européenne pour la politique étrangère. Des prises de position sans bavures qui mettent en échec «l’offensive» du chef de la diplomatie marocaine.

  • Sahara Occidental : Conférence de presse ce matin à 10 h au siège du CNASPS

    Sahara Occidental : Conférence de presse ce matin à 10 h au siège du CNASPS

    Sahara Occidental : Conférence de presse ce matin à 10 h au siège du CNASPS

    Dans le cadre de la tenue de la conférence internationale portant sur « Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple Sahraoui » organisée par le comité national algérien de solidarité avec le peuple Sahraoui (CNASPS) et l’ambassade de la République arabe Sahraouie démocratique (RASD) les 29 et 30 octobre à Alger, une conférence de presse sera organisé aujourd’hui à 10 h, au siège de CNASPS, sis au niveau de l’annexe de l’APC d’Alger-centre, Bd Krim Belkacem, Alger.

  • Sahara occidental : Alger appelle à accélérer les négociations

    Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, n’a pas raté la venue en Algérie de son homologue britannique pour remettre sur la table des discussions la question du Sahara occidental. 

    Le MAE, qui a réitéré à l’occasion le soutien de l’Algérie à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions des Nations unies, n’a pas caché son “souhait” de voir ce conflit “réglé le plus tôt possible”.

    Pour ce faire, M. Medelci a appelé à “accélérer” le processus des négociations entre le Maroc et le Sahara occidental.

  • Kidnnapping of French Aid workers : Sahrawi President Abdelaziz calls on International sanction

    Sahrawi president Mohamed Abdelaziz called Sunday, in a letter to UN Secretary General Ban Ki-moon, on the international community to condemn the kidnapping by terrorists of three European aid workers late Saturday in the Sahrawi refugee camp near Tindouf.

  • The solution requires the Sahara, according to Bernabe Lopez Garcia

    The solution requires the Sahara, according to Bernabe Lopez Garcia, professor of contemporary history of Islam at the Autonomous University of Madrid, a recognition of past mistakes. The expert believes that information, long biased and filtered, did taint the credibility of our diplomacy..

    – Bernabe Lopez Garcia: The question of Western Sahara continues to be regarded by the international community as a case of incomplete decolonization. Morocco must accept that this is not a done deal and must find formulas in agreement with the Polisario Front. He rejected the Baker II solution, even if it represents a significant improvement of the Baker I accepted before.

    I think that Morocco has left the Moroccan people out of the debate over the Sahara. And also outside of objective information on what we think on the outside. Information has always been biased, filtered and presented as a plot by others. However, there is a lack of effectiveness not only of the Moroccan diplomacy, but its safe management. Morocco has begun to recover its credibility at the beginning of the reign of Mohammed VI in initiating a policy of openness. But the categorical rejection of the Baker Plan II has greatly weakened its credibility. I believe that the Sahara issue should have been part of public debate in Morocco for long.

  • Ahmed Ouyahia : « La Sécurité du territoire algérien est assurée »

    Alger (APS)- S’exprimant devant les médias à l’occasion de la cérémonie officielle du 57 anniversaire du 1er Novembre 1954, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a insisté sur le fait que le terrioire algérien est « assuré » faisant référence à l’enlèvement des trois humanitaires dans la région de Tindouf, aux frontières sud ouest du pays…

    En marge de la cérémonie de présentation des voeux au président algérien Abdelaziz Bouteflika, hier, mardi, à l’occasion du 57è anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, M. Ouyahia a déclaré devant les médias que la sécurité du territoire algérien est « assurée» et que « les citoyens peuvent être tranquilles» , en référence aux enlèvements des trois humanitaires dans la région de Tindouf , au sud ouest de l’Algérie et aux craintes des prolongements des révoltions tunisienne et libyenne qui frappent aux portes en Algérie.

    Il s’est évertué à expliquer devant des journalistes que la sécurité du territoire est « assurée » par le fait que l’Algérie possède une expérience certaine en matière de lutte contre terrorisme et la criminalité. « Le terrorisme était une bataille dans laquelle, malheureusement, nous avons développé une expérience. Je dis malheureusement parce que nous aurions tellement souhaité que l’Algérie n’eut pas à vivre le terrorisme ni à expérimenter pareil fléau », a-t-il ironisé, arguant que l’Algérie avait été parmi les premiers Etats à condamner et à combattre ce phénomène. Parlant de l’enlèvement la semaine dernière de trois humanitaires européens dans la région de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, M. Ouyahia a tenu à rassurer que l’Etat et les services concernés faisaient « leur travail » dans le suivi de cette affaire ; affaire dans laquelle l’Aqmi qui revendique ces enlèvements sème le trouble entre l’Algérie et le Sahara Occidental et réinscrit l’Algérie dans les tablettes de « zone à risques » des pays occidentaux. Le Premier ministre s’en est pris indirectement aux médias occidentaux en déplorant que « monde de l’information du 21 siècle du direct et en live » s’empresse de traiter « comme ça, à la légère » de questions de sécurité, de vie et de mort d’otages » qui, selon lui, « ne se traitent pas comme ça, à la légère »

    A une question sur l’avenir des relations algéro-libyennes, M. Ouyahia a réaffirmé que la Libye était un pays « frère et voisin » auquel, a-t-il dit, « nous ne tournerons pas le dos » ajoutant dans un propos pour le moins sibyllin : «. « Nous n’avons pas l’intention de déménager et les Libyens non plus »

  • Moroccan hackers “colonizing” sites Algerian institutions

    By Hakim Merabet 

    The Moroccan propaganda against Algeria has just reached its peak: His Majesty the hackers have now made massive attacks on websites of governmental institutions and ‘Algerian financial institutions. While the majority of sites were recovered such as the exchange of Algiers, that of the Directorate General of large companies (DGI) under the General Tax Directorate (DGI) is still “colonized” the time of writing these lines, Moroccan hackers.

    Pirates of His Majesty does not hesitate to spread the red flag throughout of Western Sahara.

    Worse, and as a base of nose to Algeria hackers claim that “the Sahara is Moroccan pace the Algerian”. Under the generic title of “The deterrent Moroccan defend the supreme interests of the kingdom”, the pirates set the tone on the home page of several sites of institutions including the Directorate of large enterprises (DGE). 

    The message is flocked coat of arms of Morocco with its national motto:” God, country, the king. ” Hackers specify that the operation was conducted in collaboration with the “Triple Hack”. Over black, pirates spread out the huge map of “Greater Morocco” hit any red in the middle of a green star. The image already detestable to the Algerians, is accompanied by the Moroccan national anthem. An intolerable provocation in fact from a country whose sovereign continues to seek normalization with a “brother country”.

    Palace intrigues

    The fact is that this intrusion into the Algerian institutions comes 48 hours after the king’s speech celebrating the famous “Green March” which marks the colonization of Western Sahara. And the pirates themselves state that their actions (hacking) was organized in “commemoration of the 36th anniversary of the Green March of November 6, 1975 in Morocco.”

    So question: This massive attack against the institutions and agencies Algerian has been conducted under the supervision of Makhzen? Everything leads to believe, as the kingdom in his vain attempt to recognize the occupation of Western Sahara at the UN, uses all means to subdue Algeria. The latest attempt on the abduction of three European humanitarian camp Rabouni Saharawi refugees near Tindouf, the Makhzen has not hesitated to attribute to Algeria.

    Unfortunately for him, AQIM has charged itself to bring him the contradiction by claiming removal via a statement. This intrusion into the fabric of Algeria is yet another attempt by Morocco to shift the debate to a kingdom in turmoil with the march announced the Youth Movement of 11 February on the eve of legislation to “the enemy” Algeria . Missed. It is even a sign of panic in the palace of the plot.

    Algeria-plus, 8/11/2011