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  • Révélations sur les agissements de la diplomatie marocaine

    Maroc, Algérie, Wikileaks, Sahel, #Maroc, #Algérie, #Wikileaks, #Sahel,

    Soixante-dix pages de mémos diplomatiques émanant essentiellement de l’ambassade américaine à Rabat et couvrant la période entre 2005 et 2009. 

    TS.Algérie,  s’est procuré les notes de la diplomatie américaine sur le Maroc, avant leur publication sur le site américain Wikileaks.

    Ces documents relatent notamment les conversations entre des responsables américains et des officiels marocains à Rabat : les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, les chefs des renseignements intérieurs et du contre-espionnage, de hauts cadres de l’Etat…  

    On y trouve un peu de tout mais certains sujets reviennent régulièrement dans les échanges entre les Américains et leurs interlocuteurs marocains: la lutte contre le terrorisme islamiste au Maghreb et dans la région du Sahel, l’Algérie, la gestion de l’islam dans le Royaume ainsi que des sujets internationaux comme le nucléaire iranien -on apprend par exemple que Rabat était opposé à la bombe dès 2006 bien avant la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en 2009. Les documents mettent au jour l’obsession algérienne chez les responsables marocains.   

    Dans leurs conversations avec les responsables américains, les Marocains mettent souvent en avant « le manque de coopération » des Algériens en matière de lutte contre le terrorisme dans la région. Ils imputent l’émergence d’Aqmi aux «échecs » d’Alger en matière de lutte contre le terrorisme.

    Une analyse que les Américains ne partagent pas. Selon eux, c’est au contraire grâce aux succès de l’Algérie que l’ex-GSPC a été contraint de s’associer avec Al-Qaïda pour créer Aqmi.

    Des responsables ont suggéré un lien direct entre le Front Polisario et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). On découvre aussi une implication plus importante qu’on pouvait l’imaginer de Rabat au Sahel.

    On apprend par exemple qu’en 2007, le Niger avait sollicité l’appui militaire du Maroc contre un groupe terroriste qui a pénétré depuis son territoire depuis l’Algérie.

    Pourquoi une telle demande n’avait-elle pas été adressée directement à l’Algérie ? Mystère.                

    Réflexion, 4/12/2010

  • Exclusivité Echorouk : Des images « effroyables » du carnage perpétré par l’armée Marocaine à El Ayoun

    Les images qui sont entre nos mains montrent la férocité des crimes commis par la sureté Marocaine à El Ayoun et ce, à travers des scènes de tortures et d’assassinats dans les rues de la ville occupée. Les images confirment aussi les révélations du président Sahraoui Abdelaziz, lorsqu’il avait été invité par Echorouk, et qui avait déclaré que les forces d’El Makhzen avaient mis le feu aux camps Sahraouis situés aux environs d’El Ayoun, les transformant en ruine.
    Le système Marocain n’a pas de chance avec le développement technologique des moyens de télécommunications, et qui ne lui permettent plus de faire dans le mensonge et à continuer à leurrer l’opinion locale et internationale.
    Echorouk a réussi à obtenir un grand nombre d’images, provenant des terres occupées, dévoilant tous les crimes crapuleux perpétrés par les forces de l’occupation à El Ayoun contre les citoyens de cette ville. Quelques images prises dans l’une des rues de la ville occupée El Ayoun dévoilent que les forces Marocaines étaient plus nombreuses que les citoyens Sahraouis manifestants. Cela prouve inéluctablement que la sécurité d’El Makhzen avait pour objectif d’opprimer les Sahraouis et non pas imposer l’organisation dans la ville.
    Une image, parmi les images en possession d’Echorouk et datant du 08 novembre dernier, met en évidence un jeune citoyen Sahraoui gisant dans un bain de sang. La même image montre aussi que le jeune citoyen a été complètement défiguré, et qu’il a reçu des coups forts lui brisant sa mâchoire.. Le plus surprenant, c’est que le pauvre, et malgré la gravité de sa blessure, avait levé sa main pour faire signe de victoire.
     Une autre image montre un jeune homme dont le visage est complètement brulé à tel point que les traits de son visage n’ont pu apparaître sous la couche de la noirceur. 
    Une autre image, dont la qualité nous indique qu’elle a été prise à l’aide d’un téléphone portable dans les premières heures de l’attaque menée par l’armée marocaine contre le camp « Akdim Ilzik » aux environs de la ville d’El Ayoun, confirme la véracité de la version avancée par les Sahraouis sur l’agression d’El Makhzen contre 12 mille Sahraouis abrités dans pas moins de 6500 tentes, et qui concordent avec la version avancée dans plusieurs rapports établis par un nombre d’ONG et des medias arabes. L’image montre aussi un groupe d’éléments de l’armée Marocaine portant des casques blancs attaquant un certain nombre de tentes, alors que le feu en a ravagé d’autres, et tout ca dans une scène atroce de destruction et d’anarchie.
     Les images en possession d’Echorouk, dont quelques unes d’entre elles sont exposées à ses lecteurs, et malgré leurs atrocités, afin de confirmer les propos de l’ONG « Human Rights Watch », qui a accusé El Makhzen d’avoir commis un crime sur les terres occupées. Et aussi confirmer la véracité des informations avancées par les medias Espagnols, à travers des films et images, et qui ont été accusés par des responsables Marocains de « faux » et qu’elles ont été prises sur les terres Palestiniennes.
  • Les révélations de Wikileaks sur le Maroc : Quand l’obsession mène vers la dérive

    Wikileaks, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, #Maroc, #Algérie, #SaharaOccidental,

    Quand l’obsession mène vers la dérive, les officiels du Royaume Chérifien, n’hésitent devant rien pour discréditer l’Algérie sur la scène internationale, notamment en ce qui concerne le problème Sahraoui. Encore une fois, les révélations de WikiLeaks, viennent si besoin est de le confirmer.

    En effet, selon certains câbles diplomatiques américains et révélés par le site WiliLeaks dans leurs entretiens avec les diplomates et les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de mettre de la mauvaise volonté pour coopérer avec eux dans la lutte anti-terroriste.   

    C’est par exemple le cas du directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, Lors de la visite à Rabat de l’assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend.

    « La coopération avec les Algériens est erratique  affirme Hammouchi. Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu’il s’agit d’impasse ».

    Ces sont des partenaires difficiles, ajoute Yassine Mansouri (chef de la Direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain, ndlr) », rapporte une note diplomatique du 31 juillet 2007, obtenue par TSA avant sa publication sur Wikileaks.   

    Plus tôt la même année, le Directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l’émergence d’AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique anti-terroriste de l’Algérie.

    A l’accusation d’Amrani, un diplomate américain répond en effet que « le GSPC a été forcé de s’associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ».   

    Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l’Intérieur «s’est hérissé» lorsque les officiels américains ont cité l’Algérie comme « un modèle » dans la lutte anti-terroriste en Afrique du Nord.

    Pour Zerouali, « le Maroc est beaucoup plus stable et sûr alors que je ne peux pas voyager d’Alger à Oran sans crainte».

    Les documents de Wikileaks révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l’Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire.

    Une inquiétude rapportée notamment dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Omar Hilale et l’ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l’Iran. Hilale affirme ainsi qu’ « un Iran doté de l’arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela provoquerait une course à l’armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu’il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire même s’il n’est que naissant».

    « Si l’Iran réussit, dans les dix ans, d’autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après, a-t-il dit », précise la note.   

    Enfin, selon Rabat, si les relations bilatérales avec Alger ne s’arrangent pas, la responsabilité serait entièrement algérienne.

    Dans le mémo du 31 juillet 2007, les diplomates américains rapportent qu’après une visite à Alger, Fouad Ali Himma, adjoint au ministre de l’Intérieur leur a affirmé que « les efforts marocains répétés pour réduire l’abîme diplomatique ont été rejetés.

    Il a assuré avoir dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d’autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu’ils voulaient», citent-ils.

    Il a attribué ce qu’il décrit comme l’intransigeance algérienne à l’écart générationnel et de mentalités entre les dirigeants des deux pays », rapporte la note américaine qui précise que Himma est un proche du roi Mohammed VI souvent considéré comme plus puissant que le ministre de l’Intérieur lui-même. 

    Réflexion, 4/12/2010 

  • Retour au massacre d’Al Makhzen à Al Ayoun : Ce qui se passe au Sahara Occidental ne s’est passé qu’à gaza

    Depuis que l’humanité a connu les conflits et les guerres entre le militaire et le civil, entre l’armé et le non armés, entre l’occupant et le résistant, entre l’étranger et le national, entre le réprimant et le réprimé, pour la première fois dans l’histoire, on trouve des victimes parmi les oppresseurs équipés de tous types d’armes légères et lourdes. On n’a enregistré aucune victime parmi les oppressés civils en sécurité dans leurs foyers ou leurs tentes…

    Ce qui s’est passé à Al Ayoun le 08 novembre, montre au monde les grandes manœuvres que le Maroc diffuse, notamment en ce qui concerne la position des Sahraouis de son interrogation. La majorité écrasante de ces derniers ne croit qu’à l’autodétermination. Cela dévoile la face cachée de ce royaume Alaoui.

    Il faut rappeler qu’il ne faut jamais être sceptique quant aux victimes civiles. Au lieu de renier, chose qui a été divulguée par l’organisation Human’s Rights Watch, le Maroc aurait du reconnaître au moins une victime afin de camoufler les choses. Les épisodes du scénario pourraient prendre fin par le jugement d’un militaire qui a tiré le feu. Cela pour que quelques uns pensent que les forces de sécurité tenaient à préserver la vie des Sahraouis que Al Makhzen prétend qu’ils sont des Marocains selon la constitution. Cependant, ils se moquent de leurs noms et leurs tribus à un point insupportable.

    La police secrète d’Al Makhzen égorge les soldats de la sécurité marocaine !

    Selon des sources fiables et bien informées, l’incident qui a fait des victimes marocaines lors de l’attentat d’Al Ayoun était concocté par l’armée marocaine elle-même. L’attentat était perpétré par des éléments appartenant à la police secrète qui avaient été annexés aux forces attaquantes se composant des forces de la gendarmerie et de l’assistance. D’autres éléments du même système portaient des tenues de Sahraouis, se sont masqués et ont pénétré dans le camp Ikdim Zik.

    Il y avait eu, certainement, des victimes Sahraouies qui ont été tuées par des tirs de feu, ou lors des exécutions collectives hors du cadre de la justice. Leur crime ne sera pas divulgué, au moins pour le moment, tant qu’une enquête internationale indépendante et sous l’égide des Nations Unies n’a pas encore été ouverte. La partie marocaine voulait, certainement, disloquer ces camps dont les revendications étaient politiques et non pas sociales comme on le prétendait. Il est inconcevable de les traiter ainsi alors qu’ils veulent travailler, s’abriter, s’habiller et manger.

    La souffrance perpétuelle

    Les Sahraouis ont beaucoup souffert de l’occupation espagnole et ensuite ils ont souffert beaucoup plus de la férocité d’Al Makhzen. Ils continuent à enterrer leurs victimes en silence. La communauté internationale qui sponsorise ce qu’on appelle « la légitimité internationale » ignore toujours ça. La question qui se pose toujours est la suivante : jusqu’à quand se poursuivra cette souffrance humaine ? Faut-il éradiquer ces Sahraouis et les enterrer dans le sable comme le préconise les hommes d’Al Makhzen à travers leurs chaînes satellitaires et leurs journaux ?

    Je suis très dégoûté quand je regarde les comédies d’Al Makhzen. Tantôt, avec des vidéos diffusées par sa télévision officielles après montage et doublage, et avec un casting dans la région qui a été évacuée, et Tantôt avec des marches populaires auxquelles beaucoup de Marocains se voient obligés de rejoindre.

    J’ai mal à la tête quand le gouvernement d’Al Fassi se révolte entièrement, ignorant des centaines de détenus torturés et crucifiés, pour le dénommé Moustapha Oueld Selma dont la comédie avait été réalisée dans un contexte violent dû à mes enquêtes dans la région de Dakhla. Il a tenu sa conférence de presse le 09 Août, un jour après la publication du cinquième et dernier épisode à Echorouk. Des milieux sécuritaires marocains ont confirmés que l’homme les avait trahis. Cependant, de peur d’un scandale, ils insistaient sur la fausse piste en incombant à l’Algérie la responsabilité de ce policier détenu et libéré par le Polisario dans les régions libres. Il était perdu en Mauritanie à la recherche d’une issue pour s’en sortir. Il n’a trouvé qu’Al Makhzen qui souffrait d’un vrai problème suite aux scandales de Dakhla.

    Je vous jure que la déception m’envahit quand la presse marocaine est secouée par des images publiées par la presse espagnole, impliquant les services de renseignement marocains. La presse est collée à cette histoire, et l’a utilisée pour manipuler la rue marocaine. Si le Maroc était innocent, il aurait salué l’enquête onusienne et aurait ouvert la région pour les médias lourds, indépendants et professionnellement reconnus. Le fait qu’il ait condamné cela et chassé la chaîne Al Jazeera, avant de commettre son crime, pour qu’elle ne soit pas une source à problème pour lui (Maroc). Cela prouve que le crime est plus terrifiant qu’on l’imagine ou bien tel qu’il est diffusé sur l’Internet

    Le monde a réagi pour le Darfour pourtant ce qui se passe au Sahara Occidental ne se ressemble qu’à ce qui s’était passé à Gaza ou à Falloudja. Les activistes des droits de l’homme se révoltent à travers les chaînes satellitaires pour le convoi Liberté pour Gaza alors qu’ils négligent ce qui s’est passé à Al Ayoun. Cela est dû à la forte générosité du Maroc ou bien au fait que les désires, français et américain, ne vont pas avec le droit de ces innocents à l’existence, à la vie et à la dignité.

    La plupart des gouvernants arabes ont soutenu les marines des Etats Unies avec leur argent, matériel, soldats et même avec leurs prostituées lors de la Deuxième Guerre du Golfe. Ils ont soutenu Bush pour diffuser sa démocratie prétendue en Irak pour la simple raison que Saddam Hussein était un président dictateur et autoritaire. Ces gouvernants n’ont pas réagi alors que leurs services de renseignement les informent de la tragédie inégalable Sahraouies. Ils sont privés de nourriture et de leurs simples droits humains. Ils sont torturés et emprisonnés. Quand ils se révoltent d’une manière civilisée, on les tue et on les enterre sous le sable. Les veinards parmi eux sont considérés comme disparus. Personne n’a réagi pour dénoncer cette action inhumaine condamnée par toutes les chartes et tous les traités internationaux ratifiés par le Maroc…La vraie raison consiste au fait que le Maroc est le portail de la normalisation maghrébine avec l’entité hébreu. L’Iraq était un obstacle contre les convoitises des Sionistes ou leurs alliés.

    Il est nécessaire de conclure avec une question qui restera suspendue et embrassante pour beaucoup de parties complices. Jusqu’à quand se poursuivent le silence et la négligence, alors qu’Al Makhzen annonce officiellement qu’il ne sortira jamais du Sahara Occidental ou même de le céder même s’il enterre les Sahraouis dedans ? Faut-il éradiquer ce peuple non armé pour que les gouvernants d’Al Makhzen aient la paix dans leurs tombes ou leurs palais ?!
    Par : Anouar Malek / Version française Halima. N
    Echourouk Online, 4/12/2010

  • Le plus méprisant des deux

    Le roi du Maroc peut prétendre à toutes les qualités sauf celle de diplomate. Sa jeunesse ou son manque d’expérience sont-ils une excuse pour lui ? Non, semble penser Bouteflika, qui déjà à son âge avait une carrière diplomatique d’envergure. Le comportement du monarque l’a sans aucun doute vexé, plus d’une fois, pour qu’il en arrive à ce jugement. «Je ne suis pas Jésus, dit-il dans une note publiée par Wikileaks. Je ne vais pas tendre l’autre joue…». C’était après que Rabat ait annulé à la dernière minute une visite que devait y effectuer notre premier ministre. A la dernière minute, c’est-à-dire, sans prévenir et sans s’expliquer. 
     
    Mais ce n’est pas le seul exemple. Le Maroc a décidé unilatéralement de fermer ses frontières avec l’Algérie, sous prétexte de sécurité, et en accusant en des termes à peine voilés son voisin de comploter contre lui – accusation qui s’est révélée non fondée par la suite. Plus grave, le même Maroc a décidé de rouvrir ses frontières de manière tout aussi unilatérale. Comme s’il était le seul concerné par toutes ces décisions. A quoi servirait la diplomatie entre Etats si on pouvait s’en passer aussi cavalièrement, se demande Bouteflika dont le parcours de toute une vie lui est dédiée ? Plus que son mépris pour le jeune roi, non pour sa personne proprement dite, mais pour sa manière de gérer ses rapports avec l’Algérie, les notes de Wikileaks révèlent plutôt la nature politique de ce dernier. Capricieux, irresponsable, impulsif, brute… 
     
    En fait, le plus méprisant n’est pas celui qu’on pense. Sur la question du Sahara occidental, Wikileaks ne révèle rien de plus que ce que l’on sait. Bouteflika estime que le problème a été créé par les Marocains, c’est à eux de lui trouver une solution. Le plan d’autonomie ne recouvre rien de concret, ajoute-t-il, puisque «certaines provinces algériennes jouissent d’une autonomie plus grande à l’égard d’Alger». L’indépendance aurait permis au Maroc une situation meilleure, mais il refuse de s’y décider. Au lieu de l’aider à se ressaisir, ajoute Bouteflika, la France l’a conforté dans son option parce que, pour elle, c’est un moyen de nuire à une Algérie dont elle n’a toujours pas accepté l’indépendance. Un héritage de la colonisation. Pourquoi appliquer un principe à la Palestine, celui de l’autodétermination, et pas au Sahraouis ? Un tel manquement au droit international est inadmissible. L’Algérie est devenue pour les Marocains, encouragés par Paris, une obsession. Pour autant, seul le dialogue entre le Polisario et le Maroc, avec la volonté américaine, permettrait de sortir de l’engrenage actuel.
    A. K. 
    Le Jour d’Algérie, 4/12/2010
  • Wikileaks – Maroc : Révélations fracassantes sur les agissements de la diplomatie marocaine

    Soixante-dix pages de mémos diplomatiques émanant essentiellement de l’ambassade américaine à Rabat et couvrant la période entre 2005 et 2009.  TS.Algérie,  s’est procuré les notes de la diplomatie américaine sur le Maroc, avant leur publication sur le site américain Wikileaks. Ces documents relatent notamment les conversations entre des responsables américains et des officiels marocains à Rabat : les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, les chefs des renseignements intérieurs et du contre-espionnage, de hauts cadres de l’Etat…
    On y trouve un peu de tout mais certains sujets reviennent régulièrement dans les échanges entre les Américains et leurs interlocuteurs marocains: la lutte contre le terrorisme islamiste au Maghreb et dans la région du Sahel, l’Algérie, la gestion de l’islam dans le Royaume ainsi que des sujets internationaux comme le nucléaire iranien -on apprend par exemple que Rabat était opposé à la bombe dès 2006 bien avant la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en 2009. Les documents mettent au jour l’obsession algérienne chez les responsables marocains. 
    Dans leurs conversations avec les responsables américains, les Marocains mettent souvent en avant « le manque de coopération » des Algériens en matière de lutte contre le terrorisme dans la région. Ils imputent l’émergence d’Aqmi aux «échecs » d’Alger en matière de lutte contre le terrorisme. Une analyse que les Américains ne partagent pas. Selon eux, c’est au contraire grâce aux succès de l’Algérie que l’ex-GSPC a été contraint de s’associer avec Al-Qaïda pour créer Aqmi. Des responsables ont suggéré un lien direct entre le Front Polisario et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). On découvre aussi une implication plus importante qu’on pouvait l’imaginer de Rabat au Sahel. On apprend par exemple qu’en 2007, le Niger avait sollicité l’appui militaire du Maroc contre un groupe terroriste qui a pénétré depuis son territoire depuis l’Algérie. Pourquoi une telle demande n’avait-elle pas été adressée directement à l’Algérie ? Mystère.                
    Réflexion, 4/12/2010
  • Les révélations de Wikileaks sur Maroc : Quand l’obsession mène vers la dérive

    Quand l’obsession mène vers la dérive, les officiels du Royaume Chérifien, n’hésitent devant rien pour discréditer l’Algérie sur la scène internationale, notamment en ce qui concerne le problème Sahraoui. Encore une fois, les révélations de WikiLeaks, viennent si besoin est de le confirmer. En effet, selon certains câbles diplomatiques américains et révélés par le site WiliLeaks dans leurs entretiens avec les diplomates et les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de mettre de la mauvaise volonté pour coopérer avec eux dans la lutte anti-terroriste. 
    C’est par exemple le cas du directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, Lors de la visite à Rabat de l’assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend. « La coopération avec les Algériens est erratique  affirme Hammouchi. Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu’il s’agit d’impasse. Ces sont des partenaires difficiles, ajoute Yassine Mansouri (chef de la Direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain, ndlr) », rapporte une note diplomatique du 31 juillet 2007, obtenue par TSA avant sa publication sur Wikileaks. 
    Plus tôt la même année, le Directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l’émergence d’AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique anti-terroriste de l’Algérie. A l’accusation d’Amrani, un diplomate américain répond en effet que « le GSPC a été forcé de s’associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ». 
    Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l’Intérieur «s’est hérissé» lorsque les officiels américains ont cité l’Algérie comme « un modèle » dans la lutte anti-terroriste en Afrique du Nord. Pour Zerouali, « le Maroc est beaucoup plus stable et sûr alors que je ne peux pas voyager d’Alger à Oran sans crainte». Les documents de Wikileaks révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l’Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire. Une inquiétude rapportée notamment dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Omar Hilale et l’ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l’Iran. Hilale affirme ainsi qu’ « un Iran doté de l’arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela provoquerait une course à l’armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu’il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire même s’il n’est que naissant». « Si l’Iran réussit, dans les dix ans, d’autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après, a-t-il dit », précise la note. 
    Enfin, selon Rabat, si les relations bilatérales avec Alger ne s’arrangent pas, la responsabilité serait entièrement algérienne. Dans le mémo du 31 juillet 2007, les diplomates américains rapportent qu’après une visite à Alger, Fouad Ali Himma, adjoint au ministre de l’Intérieur leur a affirmé que « les efforts marocains répétés pour réduire l’abîme diplomatique ont été rejetés. Il a assuré avoir dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d’autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu’ils voulaient», citent-ils. Il a attribué ce qu’il décrit comme l’intransigeance algérienne à l’écart générationnel et de mentalités entre les dirigeants des deux pays », rapporte la note américaine qui précise que Himma est un proche du roi Mohammed VI souvent considéré comme plus puissant que le ministre de l’Intérieur lui-même. 
    Réflexion, 4/12/2010 
  • Sahara occidental : Le roi pris au dépourvu

    Comme au jeu d’échec, dès que l’on oublie du surveiller ses pièces, plus particulièrement le roi, ou bien  la reine, la partie est perdue d’avance, parfois subtilement. Toute la mise est scène du roi Mohamed VI, autour de la question Sahraoui, vient d’être balayée, d’un revu de main par le parlement européen qui a enfin réagi. Et il était temps. Jusqu’aux évènements d’El Ayoun, le roi du Maroc avait toujours bénéficié de l’appui de la communauté européen, plus particulièrement celui de la France, qui fermaient l’œil sur tout ce qui se passait au Sahara occidental, faisant fi des avis de détresse de tout un peuple qui ne cesse de clamer son indépendance depuis le départ des Espagnols en 1975. 
    Ni l’ONU n’aucune organisation au monde n’a réussi à amener le roi du Maroc à la raison. Incriminant l’Algérie d’être derrière les revendication du peuple Sahraoui, le roi  usait de stratégie auprès de la France et de certains pays européens pour faire valoir la revendication marocaine du Sahara occidental et de la marocanité de son peuple. Mohamed VI n’a jamais voulu accepter que le Sahara occidental, ne fait pas partie du Maroc, comme les deux enclaves Ceuta et Melilla. 
    Il a fallu les événements atroces d’El Ayoun pour que l’opinion mondiale prenne enfin conscience de la gravité de situation dans ce territoire occupé. Il a fallu que le camp de réfugiés « Sahraouis » de Gdeil Izik soit attaqué et démantelé par les forces de maintien de l’ordre du palais royal pour que les eurodéputés assument leurs responsabilités en votant une résolution par laquelle ils dénoncent ouvertement la répression sur la population par le Mekhzen. La même résolution parle aussi d’une enquête indépendante sous pays, à quelques de l’ONU, exluant l’intervention de tout autre pays, à quelques titre que ce soit, comme par exemple l’Algérie ou encore le parti populaire espagnol, sur les derniers événements d’El Ayoun. Se voyant désarçonné par cette résolution qu’il ne voyait pas venir, le roi a aussitôt d’un autre subterfuge en provoquant une marche à Casablanca de soutien au trône, tout comme celle organisée auparavant par feu son père Hassan II dite « marche verte ». la marche de Casablanca avait pour but de protester contre la résolution du parlement européen. Mais au fond ce sont l’Algérie et le parti populaire espagnol qui étaient visés comme s’ils étaient les auteurs. 
    Agissant dans la même foulée, le gouvernement marocain a fait procéder à l’expulsion de deux journalistes espagnols, Mme Romero, reporter auprès du quotidien « El Mundo» et M. Tomas Barbulo Marcos d’El Pais, prétextant que leur comptes rendus sur les événements d’El Ayoun étaient incorrectes. Mme Ana Romero a pour sa part, été traitée de « malhonnêté » par la même occasion, le Markzen a aussitôt décidé de verrouiller les portes du Sahara occidental à la face de la presse mondiale. Le gouvernement marocain serait-il allergique à la presse à ce point ? Serait ce aussi la presse qui fait tant frémir le roi ?  
    Réflexion, 4/12/2010
  • Le sommet de l’UPM reporté sine die : L’union avortée ?

    Le deuxième sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) pas eu lieu. Un second échec en six mois. Un report sine die au grand dam de la France (co-présidente de l’UPM avec l’Égypte) et de l’Espagne (future co-présidente). Pour quelles raisons un projet aussi ambitieux porté par le président français Sarkozy en arrive-t-il à des déboires pires que ceux que connaît l’UMA ?

    Beaucoup de déception, en Europe du moins, quant à ce report aux airs d’oraison funèbre. Le polonais Jerzy Buzek, président du Parlement européen, n’a pas caché sa désillusion à la suite de cette annulation du deuxième sommet de l’UPM prévu le 21 novembre à Barcelone, siège du secrétariat général de l’UPM. Pour Jerzy Buzek, cette annulation représente surtout un signal politique négatif. L’absence d’un véritable dialogue institutionnel euro-méditerranéen, les conflits du Proche-Orient et du Sahara Occidental ne sont pas pour aider l’émergence de relations politiques sereines entre les deux rives. Certes, pour Vincent Peillon, chargé du suivi de l’UPM par la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, il ne faut «surtout pas baisser les bras face aux difficultés», indiquant que le rapprochement des deux rives de la Méditerranée n’est pas une option. 

     
    Dès lors, on entend les européens, resservir le discours : rejet du repli sur soi, que le Sud a besoin de l’Europe et que celle-ci a besoin du Sud. Mais au plan politique interne, en France, Vincent Peillon souligne «un échec retentissant pour la diplomatie du président Sarkozy» qui, a réussi «à abimer une bonne idée» à cause de son empressement. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique, Vincent Peillon a indiqué que le temps n’est pas à «désigner des boucs émissaires, mais de pointer les responsabilités. Nicolas Sarkozy est à l’origine de la création de l’UPM, mais la navigation à vue et les changements de cap ont mené à l’échec. Perdue dans ses comptes d’apothicaire, l’Europe, quant à elle, ne parvient pas à parler d’une voix cohérente, et se montre incapable d’adapter ses moyens à ses ambitions. Enfin, les pays du Sud n’ont jamais su oublier leurs querelles et voir qu’ils disposaient enfin d’une enceinte où ils pouvaient discuter sur un pied d’égalité avec les Européens.

    Une approche plus modeste

    Peillon souligne aussi que les recommandations de juin 2010 ont abouti «à un ensemble de recommandations adoptées en juin, parmi lesquelles la nécessité d’être plus modestes dans notre approche. L’Union doit se concentrer sur la réalisation commune de projets concrets d’intérêt général. Si le Parlement avait été entendu, nous aurions évité six mois de blocage. Hélas, le président français s’est obstiné à faire croire que l’UPM pouvait régler le conflit israélo-palestinien. Il a suscité de fausses espérances.»

    Cette espérance est illustrée par certains projets mis en route ou en voie de l’être. «Car les projets, ça marche?!» indique-t-il. «Pendant que les chefs d’État se chamaillent, les gens sérieux travaillent. Ils construisent des centrales de production d’énergie solaire, développent la jeune Université euroméditerranéenne en Slovénie, rapprochent les deux rives grâce à la mise en place d’«autoroutes de la mer», financent la suppression progressive des sources de pollution de la Méditerranée, etc.» Peillon plaide pour la mise en place d’un système d’échanges universitaires de type Erasmus au niveau méditerranéen. Mais au-delà de cet optimisme et cette vision très positive, il y a aussi les raisons structurelles qui ont hypothéqué le succès de la création de cette union.

    Dans une contribution publiée en juin 2010, Pierre Verluise directeur de recherche à l’Institut de Recherche en Relation Internationale (IRIS) indiquait que «dans le contexte d’une campagne électorale, le candidat à la présidence de la République française Nicolas Sarkozy évoque le 7 février 2007 à l’occasion d’un discours prononcé à Toulon son projet d’une «Union méditerranéenne» (UM). Il s’inscrit alors dans une optique intergouvernementale méditerranéo-centrée plutôt que communautaire. Il s’agit d’offrir à tous les pays riverains de la Méditerranée – et seulement eux – un processus de partenariat égalitaire pour construire un destin commun, en s’inspirant du précédent de la Communauté économique européenne (CEE). Des structures et un budget propres permettraient de mettre en place des politiques spécifiques. N. Sarkozy n’entend donc pas laisser à l’UE l’opportunité de donner son avis. Voilà un biais de départ qui hypothèque lourdement le développement du projet. Imagine-t-on un instant la France se sentir engagée par de vagues promesses électorales formulées par un candidat à la présidentielle d’un autre pays membre de l’UE ? L’hypothèse fait sourire. C’est un peu ce qui s’est passé hors des frontières hexagonales pour ce projet. » Verluise souligne aussi que le cadeau fait par Israël à l’UPM n’était pas pour favoriser le succès. «La guerre conduite par Israël dans la bande de Ghaza du 27 décembre 2008 au 17 janvier 2009 survient alors que l’UpM est en phase de démarrage.

    L’opération «plomb durci» est venue d’emblée démontrer que le conflit israélo-palestinien bloque ou ralentit jusqu’aux politiques sectorielles prévues par l’UpM. Les réunions de l’Union pour la Méditerranée prévues entre janvier et avril 2009 ont été reportées, selon les sources diplomatiques françaises.» Et Verluise de conclure : «N’en déplaise aux inspirateurs de ce projet, la politique communautaire ne se décide pas sur les estrades électorales. L’ignorer s’avère contreproductif.

    Si l’UPM semble enfin décoller au terme de sa deuxième année, c’est aussi parce que des investisseurs français, italiens, marocains et égyptiens viennent compléter les moyens – relativement limités – de l’Union européenne (Commission européenne, Banque européenne d’investissement). Rappelons que ce sont les États membres de l’UE qui rechignent à porter le budget communautaire au-delà de 1% du RNB de l’Europe communautaire. Reste à savoir si ce choix optimise les chances de l’UE.» Le report du 21 novembre vient confirmer que l’optimisme n’est pas au rendez- vous.
    Par Amine Esseghir

    Les Débats, 4/12/2010 
  • Où va le roi?

    Les tares du Maroc, cet allié sûr et inconditionnel des grandes puissances occidentales, sont sur la place publique. Les diplomates américains qui, sans doute ne tarissent pas d’éloges au royaume lorsqu’ils sont face à des responsables du Makhzen, transmettent l’amere vérité à leur hiérarchie à Washington. Ainsi, le site Wikileaks, nous apprend ce que se disent les américains de leur allié de toujours. Nous découvrons à la lecture de ces «révélations» des cadres marocains, totalement déconnectés de la réalité du monde, convaincus d’une collusion entre l’AQMI et le Front Polisario, persuadés de la volonté de l’Algérie de se doter l’arme nucléaire, craignant le programme nucléaire iranien et entassant l’essentiel de leurs troupes dans le Sahara, de peur d’une résurgence de la guerre. Le site wikileaks nous apprend que la colère gronde au sein de l’armée de sa majesté, que celle-ci, mal équipée, peut imploser à tout moment.

    Bref, le portrait que dépeignent les diplomates US de leur grand allié au Maghreb est très peu flatteur. Il ressort des câbles rendus publics, que le Maroc et les Etats-Unis entretiennent des rapports, quelque peu, bizarres. Nous avons d’un côté une hyper puissance qui joue au grand frère, mais sans rien faire pour arranger la situation d’un royaume en déphasage totale avec la réalité, et de l’autre, un petit pays, doté d’une courte vision qui se convainc de sa prétendue puissance dans le discours «diplomatique» de ses amis américains.

    En un mot, comme en mille, les «révélations» de Wikileaks nous apprennent ceci d’important, c’est qu’il ne sert à rien de s’adosser à des puissances occidentales, ces dernières n’étant pas là pour nous aider, mais juste pour gérer au mieux leurs intérêts. Car, si l’objectif des américains étaient réellement d’aider le Maroc ils lui auraient conseillé de permettre l’autodétermination du Sahara occidental et aider à la construction véritable de l’UMA. Mais comme l’intérêt des USA est ailleurs, ce discours n’a pas dépassé le stade des câbles. Maintenant les marocains moyens savent où va leur roi. Le savait-il lui-même? Force est de constater que non. 
    Ouest Tribune, 4/12/2010