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  • Sahara occidental : Le torchon brûle entre Madrid et Rabat

    Au grand dam du Palais Royal, l’affaire du démantèlement du camp de Gdeim Izik est loin d’être classée. «Tout doit changer maintenant», affirme Mohamed Salem Ould Salek, le ministre sahraoui des Affaires étrangères.
    Raison de cette nouvelle brouille : l’adoption jeudi dernier  par le Parlement ibérique par  327 voix pour, 0 contre et 1 abstention  d’une résolution demandant au gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero  de condamner les  violents événements du 8 novembre à El Ayoune,  dire leur inquiétude face aux  violations des droits de l’homme au Sahara occidental,  soutenir la revendication pour une  enquête internationale et  indépendante et l’élargissement des prérogatives  de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental et  réclamer au roi du Maroc «qu’il respecte le  libre accès et la circulation de la presse, des observateurs indépendants et  des organisations humanitaires».

    Le Maroc qualifie cette résolution qui contiendrait, selon Khalid Naciri,  ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, «des passages et des expressions anti-marocains qui ne peuvent être acceptés» d’«hostile». En manque d’arguments, le porte-voix de Mohamed VI  ressort le disque «Algérie responsable des malheurs passés, présents et futurs du Maroc». «Cette résolution se solidarise implicitement avec les adversaires du Royaume alors qu’elle reste muette sur la position de l’Algérie bien que celle-ci endosse la responsabilité principale dans la vive tension dont pâtit la région», dit-il déplorant cette  «résolution espagnole» qui consolide le vote lundi dernier à l’unanimité par le Sénat d’un texte similaire. Selon lui, le Maroc méritait des «félicitations»  et des «condoléances» aux familles des victimes  marocaines qui ont péri lors de ces  «évènements». 
     
    Rabat songe à  «une réévaluation» de l’ensemble de  relations et «dans tous les domaines» avec son deuxième partenaire économique (5 milliards d’euros par an). D’autant que ce «voisin» du Nord qui occupe Ceuta et Mellila, depuis 1493,  à suivre Khalid Naciri qui ose une interprétation gaillarde est  «incapable» de dénoncer la désinformation délibérée de  ses médias et les manœuvres de ses forces politiques qui «mettent le Maroc au cœur de leur  lutte politique» pour  se positionner sur le plan interne ou détourner l’attention de la population de l’actuelle crise économique. Oubliant ou feignant de le faire que le Royaume détourne depuis 1975 l’attention de son peuple. Dernière tentative en date ? La marche  prévue ce matin à Essaouira contre les ennemis du Royaume.

    Selon toute vraisemblance, le coup de froid ne balaie pas que les relations entre Rabat et Madrid.  Bruxelles qui a «entendu» la semaine passée  Fassi Fihri, le chef de la diplomatie marocaine ne démord pas. L’Union européenne veut, tout comme l’a expressément formulé son Parlement le 25 novembre dernier,   une enquête internationale sous l’égide de l’ONU pour «clarifier les évènements, les décès et les disparitions»  et la création d’un mécanisme de protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. De retour d’El-Ayoun occupée, dans le cadre d’une mission, Mme Donatella Rovera, la représentante d’Amnesty International, a confirmé jeudi à Londres la violation des droits de l’homme dans la dernière colonie d’Afrique. «Nous avons rencontré beaucoup de gens là-bas, des jeunes, des femmes, des personnes âgées, dans le cadre de notre mission, et tous ont souligné la violence à l’encontre de la population sahraouie», dit-elle précisant que des «personnes ont été tuées, d’autres blessées ou battues dans les commissariats» et «118 personnes sont encore détenues par les forces de sécurité marocaines».
    Djamel Boukrine
    Horizons, 3/12/2010
  • Affolement mal à propos

    Certains confrères n’ont pas trouvé mieux  cette semaine que d’amplifier des «informations», qui ne sont pas nouvelles, faisant état d’une gesticulation de l’armée marocaine le long des frontières avec l’Algérie, pour s’alarmer et tenter de créer, par-là, un climat de psychose. Ces confrères s’appuient sur une récente correspondance de la CIA envoyée à la Maison-Blanche, et répercutée étrangement aussitôt par plusieurs agences de presse internationales, dans laquelle l’agence américaine aurait prévenu que le Maroc «a mis en état d’alerte ses forces armées au sud du Maroc qui sont prêtes à mener une attaque militaire sur le Front Polisario à tout moment (…) et seraient même prêtes, à le poursuivre sur le sol algérien souverain». 
    S’il est compréhensible que certaines officines étrangères trouvent leur compte à entretenir le climat de tension qui règne entre nos deux pays, et que le régime marocain lui-même cherche, par tous les moyens, à sortir du bourbier dans lequel il s’est empêtré après les événements de Laâyoune, pour essayer de focaliser l’opinion internationale sur «la menace algérienne», on ne comprend pas cette propension chez nous à donner crédit à des informations qui, du reste, sont démontées par des sources américaines, plus fiables. 
    Si on se fie aux notes diplomatiques publiées récemment par Wikileaks sur les relations entre Rabat et Alger, on trouvera que le Maroc est loin d’avoir un quelconque plan de guerre contre l’Algérie – et vice versa -, et que l’armée marocaine n’est pas suffisamment équipée pour déployer ses troupes tout au long des frontières avec l’Algérie, et encore moins pour envahir notre territoire algérien, à supposer qu’elle y pense. Ce qui n’est pas le cas.
    Moussa Acherchour
    La Nouvelle République, 4/12/2010
  • Le Parlement espagnol met à nu les manœuvres de Rabat

    Le Sénat espagnol en demandant à l’unanimité au gouvernement de Zapatero de «condamner avec fermeté» l’agression marocaine du camp de la liberté de Gdeim Izik met à mal les manœuvres médiatico-politiques de Rabat pour cacher ses crimes lors de son agression du 8 novembre dernier.

    Les différentes tendances politiques représentées au sein du Parlement réclament du «gouvernement la condamnation ferme des violents incidents qui ont eu lieu durant le démantèlement du camp de protestation au Sahara Occidental et les émeutes dans la ville de Laâyoune». A cela s’ajoute  l’exigence des députés à l’adresse du gouvernement de Zapatero d’œuvrer «à l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) à la protection et la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental», lit-on. L’autre question portée dans la motion a trait à «l’envoi d’une mission indépendante d’enquête sur les événements survenus pendant et après le démantèlement du Camp de Gdeim Izik». 

    Dans un communiqué, «le gouvernement marocain estime que les circonstances requièrent une réévaluation de l’ensemble des relations entre le Maroc et l’Espagne dans tous les domaines», ce qui  dénote qu’il y a panique dans le royaume chérifien, surtout après l’échec de la mission du ministre marocain des Affaires étrangères, Taib Fassi Fihri, lors de son passage devant le Parlement européen. Le chef de la diplomatie marocaine espérait par ses explications pouvoir cacher les conséquences dramatiques de l’intervention  musclée des forces militaire, des services de sécurités et des colons marocains contre le camp de la liberté de  Gdeim Izik. Taib Fassi Fihri a été acculé par l’interpellation des députés européens dont celle relative au blocus médiatico-politique imposé dans les territoires occupés et l’interdiction aux parlementaires et organisations internationales de se rendre à Laâyoune. 

    Le chef de la diplomatie marocaine a dû aussi faire face aux informations ramenées par le chef de la diplomatie de la République arabe sahraouie démocratique, M. Ould Salek, convié par le Parlement européen à cette occasion, mettant à nu les affres dus à la colonisation marocaine dans les territoires sahraouis occupés. A la lecture des propos du ministre de la Communication marocaine, M. Naciri, en réaction à la motion adoptée par le Parlement espagnol, il apparaît clairement que le Makhzen est rattrapé par ses  mensonges. En réaction aux condoléances présentées par les députés espagnoles aux familles des victimes sahraouies, M. Naciri reconnaît  qu’il y a eu des crimes contre les civils sahraouis du camp de Gdeim Izik. Le responsable marocain de la communication déclare que son gouvernement «regrette également que le Parlement espagnol n’ait pas présenté ses condoléances aux familles des victimes parmi les forces de l’ordre marocaines». Rabat, en pointant du doigt le parti populaire d’Espagne pour conforter son opinion publique, vient d’être rappelé à l’ordre par les différents courants politiques espagnols, juste après les représentants le Parlement européen.
    Karima Bennour
    La Nouvelle République, 4/12/2010
  • Le Parlement européen pour un mécanisme de protection des droits de l’Homme

    La nécessité d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental a été soulignée par les députés du Parlement européen.Cette revendication a été faite lors d’une réunion du comité, tenue mercredi à Bruxelles, avec le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek et son homologue marocain, Taïb Fassi Fihri.

    L’eurodéputé José Ignacio Salafranca a demandé que les prérogatives de la Minurso soient élargies à la protection des Droits de l’Homme. La nécessité d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental a été également relevée par l’eurodéputé Ioannis Kasoulides. Son collègue Willy Meyer a demandé, pour sa part, à l’occupant marocain de respecter le droit international et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis. L’eurodéputé Raul Romeva a souligné, de son côté, que le Maroc «n’a pas le droit d’exploiter les eaux territoriales du Sahara Occidental», insistant sur le fait que ces eaux ne doivent pas être incluses dans les futurs accords de pêche entre le Maroc et l’Union européenne. Intervenant lors de cette rencontre, Ould Salek a affirmé que le démantèlement du camp de Gdeim Izik, près de la ville d’El Ayoun occupée, par les forces d’occupation marocaines, le 8 novembre dernier, «était un point de non-retour et tout doit changer maintenant». 

    Il a déploré, en outre, les restrictions imposées par le Maroc sur le mouvement, notamment de membres du Parlement européen, de représentants des organisations non-gouvernementales et de journalistes. L’Union européenne, garante des droits de l’Homme et du droit international, est appelée à contribuer positivement en tant qu’acteur international dans la solution du conflit au Sahara Occidental», a déclaré le MAE, Mohamed Salem Ould Salek au cours de son intervention devant la commission des affaires étrangères du Parlement européen à Bruxelles.» Tout doit changer à partir de maintenant comme nous l’avons signalé dans une lettre au Conseil de sécurité au lendemain de l’attaque marocaine sur le camp de Gdeim Izik», a précisé le chef de la diplomatie sahraouie. «Nous attendons de l’Union européenne, de forcer l’Espagne à assumer ses responsabilités dans la décolonisation de son ancienne colonie et pour la France de soutenir le droit et la légalité internationale au Sahara Occidental», at- il ajouté. 

    Le chef de la diplomatie sahraouie a estimé qu’»une solution rapide à travers l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination pourrait contribuer à la prospérité et la stabilité des pays du Maghreb et du sud de l’Europe». À cet égard, il a réitéré l’engagement du peuple et du gouvernement de la Rasd et du Front Polisario à coopérer pleinement pour le succès des efforts tendant à garantir la stabilité dans la région du Maghreb et de la Méditerranée. «Nous exprimons aujourd’hui et demain en tant qu’État indépendant notre volonté de coopérer avec vous en qualité de partenaire dans la construction de cette région de manière positive et active», a précisé Ould Salek. 

    Le diplomate sahraoui a informé l’UE des derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment l’assaut meurtrier perpétré par les forces marocaines contre près de 30 000 sahraouis qui campaient dans plus de 8 000 tentes à Gdeim Izik, près d’El Ayoun, en protestation contre la répression, la marginalisation et les dures conditions de vie qu’ils endurent depuis plus de 35 ans. Il s’est basé sur des faits rapportés par des rapports des organismes internationaux tels que Human Rights Watch et d’autres, ainsi que l’interdiction d’accès et l’éloignement forcé d’observateurs et médias étrangers, y compris la mission de la Minurso dans la région. 

    D’un autre côté, le Sénat espagnol a approuvé, lors une séance plénière et à l’unanimité, une motion dans laquelle, il demande au gouvernement Zaparero la condamnation de l’attaque féroce contre le camp de la Liberté, près de la capitale occupée du Sahara Occidental.»Le gouvernement doit condamner fermement les violents incidents qui ont eu lieu durant le démantèlement du camp de protestation au Sahara Occidental et les émeutes dans la ville d’El Ayoun», a précisé la motion. Le Sénat exprime «sa profonde préoccupation de la grave détérioration de la situation qui prévaut au Sahara Occidental après les émeutes qu’a connues la ville d’El Ayoun», a ajouté le texte. La motion a également appelé à l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (Minurso) à la protection et la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Elle a enfin réclamé l’envoi d’une mission indépendante d’enquête sur les événements survenus pendant et après le démantèlement du camp de Gdeim Izik, ainsi que l’éclaircissement du sort des victimes, notamment l’Espagnol, Hamady Baby Boujemaâ, heurté par un véhicule de la police marocaine.

     Mokhtar Bendib 
    Le Courrier d’Algérie, 4/12/2010

  • On rue dans les brancards ?

    Depuis son statut avancé, le Maroc n’hésite plus à monter sur ses ergots face à l’Espagne de Zapatero. Rabat entend imposer sa volonté à l’Espagne quitte à user de chantage. Le makhzen va jusqu’à s’en prendre aux décisions souveraines du Parlement espagnol. Parce qu’il a osé pointer un doigt accusateur contre lui dans les événements sanglants de Gdeim Izik et d’El-Ayoun. Le royaume se rend-il au moins compte que ses gesticulations grotesques sont plutôt une mauvaise blague pour ses amis socialistes et qu’elles risquent de coûter cher au parti de Zapatero lors des prochaines joutes électorales en Espagne où les sympathies de l’opinion vont majoritairement aux Sahraouis dans leur résistance exemplaire à l’occupant marocain ? Rabat compte riposter en réunissant à son tour son Parlement. Mais que dira-t-il ? 

    Que les Sahraouis s’étaient concentrés à Gdeim Izik à la suite d’un complot ourdi par le PP espagnol et l’Algérie «ennemie» contre le Maroc biblique ? Le makhzen affirme qu’il réévaluera globalement ses relations avec Madrid, sans nous dire en quoi consisterait cette réévaluation ? Cependant, rien ne dit qu’il ne s’agit pas d’un nouveau chantage laissant planer la menace d’une sorte de laisser-faire qui accélérerait les activités clandestines – harragas, narcotiques, etc – en direction d’une Espagne déjà en difficulté. 

    Au pays du commandeur des croyants, il devient clair qu’on perd la mesure. On choisit l’escalade et on va jusqu’à envisager de couper l’eau potable aux populations de Melilla. Chose contraire aux directives de l’islam qui interdit formellement d’en priver les populations civiles même en temps de guerre lorsqu’elles appartiennent à une communauté ennemie. Avec l’Algérie, il n’y a pas d’eau à couper, mais la CIA, dont les analyses sur l’Algérie tapent souvent à côté, nous dit que le sultan mobilise ses soldats à nos frontières pour attaquer les Sahraouis réfugiés dans la hamada de Tindouf si jamais le Polisario décidera de chatouiller le «mur» ou les FAR à l’intérieur des territoires occupés. Une folie qui pourrait déboucher sur la consécration du rêve républicain de la distinguée Nadia Yacine. Un rêve que beaucoup de républicains partagent dans notre grand Maghreb, d’autant qu’il en finira logiquement avec la liaison contre nature trône-Israël. 
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 4/12/2010
  • Des images effroyables du carnage perpétré par l’armée Marocaine à El Ayoun

    Les images qui sont entre nos mains montrent la férocité des crimes commis par la sureté Marocaine à El Ayoun et ce, à travers des scènes de tortures et d’assassinats dans les rues de la ville occupée. Les images confirment aussi les révélations du président Sahraoui Abdelaziz, lorsqu’il avait été invité par Echorouk, et qui avait déclaré que les forces d’El Makhzen avaient mis le feu aux camps Sahraouis situés aux environs d’El Ayoun, les transformant en ruine.

    Le système Marocain n’a pas de chance avec le développement technologique des moyens de télécommunications, et qui ne lui permettent plus de faire dans le mensonge et à continuer à leurrer l’opinion locale et internationale.

    Echorouk a réussi à obtenir un grand nombre d’images, provenant des terres occupées, dévoilant tous les crimes crapuleux perpétrés par les forces de l’occupation à El Ayoun contre les citoyens de cette ville. Quelques images prises dans l’une des rues de la ville occupée El Ayoun dévoilent que les forces Marocaines étaient plus nombreuses que les citoyens Sahraouis manifestants. Cela prouve inéluctablement que la sécurité d’El Makhzen avait pour objectif d’opprimer les Sahraouis et non pas imposer l’organisation dans la ville.

    Une image, parmi les images en possession d’Echorouk et datant du 08 novembre dernier, met en évidence un jeune citoyen Sahraoui gisant dans un bain de sang. La même image montre aussi que le jeune citoyen a été complètement défiguré, et qu’il a reçu des coups forts lui brisant sa mâchoire.. Le plus surprenant, c’est que le pauvre, et malgré la gravité de sa blessure, avait levé sa main pour faire signe de victoire.

    Une autre image montre un jeune homme dont le visage est complètement brulé à tel point que les traits de son visage n’ont pu apparaître sous la couche de la noirceur.

    Une autre image, dont la qualité nous indique qu’elle a été prise à l’aide d’un téléphone portable dans les premières heures de l’attaque menée par l’armée marocaine contre le camp « Akdim Ilzik » aux environs de la ville d’El Ayoun, confirme la véracité de la version avancée par les Sahraouis sur l’agression d’El Makhzen contre 12 mille Sahraouis abrités dans pas moins de 6500 tentes, et qui concordent avec la version avancée dans plusieurs rapports établis par un nombre d’ONG et des medias arabes. L’image montre aussi un groupe d’éléments de l’armée Marocaine portant des casques blancs attaquant un certain nombre de tentes, alors que le feu en a ravagé d’autres, et tout ca dans une scène atroce de destruction et d’anarchie.

    Les images en possession d’Echorouk, dont quelques unes d’entre elles sont exposées à ses lecteurs, et malgré leurs atrocités, afin de confirmer les propos de l’ONG « Human Rights Watch », qui a accusé El Makhzen d’avoir commis un crime sur les terres occupées. Et aussi confirmer la véracité des informations avancées par les medias Espagnols, à travers des films et images, et qui ont été accusés par des responsables Marocains de « faux » et qu’elles ont été prises sur les terres Palestiniennes.
    Algeria ISP, 2/12/2010
  • CIA : le Maroc se préparerait pour une guerre contre l’Algérie !

    La Central Intelligence Agency (CIA) « Agence centrale de renseignement » a mis en garde dans une correspondance qu’elle a envoyé à la Maison Blanche
    contre la course à l’armement du Maroc suite aux conflits qui l’opposent à l’Algérie et à l’Espagne au sujet de la question du Sahara Occidental. La CIA prévoit une attaque militaire marocaine sur le Front Polisario pour « étouffer » sa demande d’autodétermination.

    Dans une correspondance urgente envoyée à la Maison Blanche à propos du dossier ayant trait à l’axe Maroc-Algérie-Espagne la CIA a prévenu que le Maroc a mis en état d’alerte ses forces armées au sud du Maroc qui sont prêtes à mener une attaque militaire sur le Front Polisario à tout moment, au cas où ce dernier tenterait de mener une quelconque action contre le Maroc.
    Selon les informations à la disposition de la CIA, le Maroc serait même prêt, à poursuite le Front Polisario sur le sol algérien souverain. Selon la même source, de hauts responsables marocains auraient demandé à l’état major général des forces armées royales une feuille de route sur le scenario de cette opération et ses éventuelles conséquences. La CIA a mis en exergue, par ailleurs, le nombre important de contrat d’armement signés par le Makhzen qui a attire l’attention et qui donne matière à réfléchir.
    L’envoi de cette correspondance intervient au moment où le Maroc s’emporte contre tout ce qui concerne l’Algérie, le Front Polisario, l’Espagne, le parlement européen et plusieurs organisations humanitaires comme Humain Rights Watch qui ont dénoncé les massacres commis par l’armée marocaine au Sahara Occidental. Le Maroc a manipulé ses associations et partis politique qu’il envoyé dans la rue pour protester contre la position international qui veut régler cette affaire de colonisation du Sahara Occidental par le Maroc. Ce dernier veut en outre étouffer la revendication légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    La correspondance de la CIA vient suite aux témoignages de plusieurs responsables marocains qui ont avoué que le Maroc a augmenté par exemple l’année dernière le budget alloué à l’armée. En effet, 9,5 milliards e Dirhams marocains ont été alloués à l’acquisition de matériels et équipements militaires, en plus de 10 milliards de dirhams pour la construction de nouvelles bases militaire, la réhabilitation des casernes et des écoles militaires, en plus de modernisation des hôpitaux militaires. En outre, le Makhzen ne cache pas le fait que sa course à l’armement est liée aux derniers développements de la question du Sahara Occidental.
    Alors que la CIA met en garde contre une éventuelle guerre, des voix au Maroc s’élèvent et soulignent que Maroc est prêt à faire face à toute éventualité. Rappelant, par ailleurs, que le Maroc a signé un contrat pour l’achat de 24 avions de chasse américains de type F 16 pour une valeur e 233, 6 millions de dollars. Un autre contrat est signé pour l’acquisition d’avions de type C 27 J Spartan pour 130 millions d’euros. Soulignant dans le même contexte que l’armée marocaine dispose de 48 chars russe de type T 72, 300 chars américain de type M 60, en plus de 440 véhicules blindés de transport des troupes de type M 113.
    Algeria ISP, 2/12/2010
  • Journée parlementaire internationale de soutien à la résistance sahraouie aujourd’hui à Alger

    Le groupe parlementaire d’amitié et de fraternité algéro-sahraoui organisera aujourd’hui une journée parlementaire internationale de soutien à la résistance populaire sahraouie pour l’autodétermination et la décolonisation du Sahara Occidental.
     
    Dans un communiqué publié hier, l’Assemblée populaire nationale (APN) a indiqué que cette journée verra la participation de militants sahraouis des territoires occupés, de parlementaires sahraouis, de juristes et de militants des droits de l’homme de nombreux pays. Cette occasion permettra de présenter des témoignages vivants de militants sahraouis qui ont vécu «les agressions barbares des forces d’occupation marocaines qui ont atteint leur apogée durant les dernières semaines contre les populations du camp de la liberté ainsi que les violations dans la ville d’El Ayoun occupée».
     
    Ces témoignages seront suivis d’interventions sur les effets de ces graves événements sur une plus grande mobilisation pour le soutien des droits légitimes du peuple sahraoui et au premier chef son droit à l’autodétermination à travers un référendum libre et régulier sous l’égide des Nations unies.
    Horizons, 2/12/2010
  • 18e édition du Festival des arts populaires sahraouis : «Nous sommes prêts à tout sacrifier»

    La 18e édition du Festival des arts populaires et de la culture sahraouis en mémoire aux victimes sahraouies tombées sous les balles de l’armée marocaine d’occupation, s’est ouverte lundi à Aousserd, dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, en présence de délégations parlementaires, de la presse étrangère et d’une foule, subjuguées par la richesse et surprises par la diversité de la culture sahraouie.


    «C’est une manière de les faire vivre dans la mémoire collective», affirme Khadija Hamdi, la ministre sahraouie de la Culture, dans son allocution d’ouverture estimant que le festival constitue «une plate-forme de solidarité avec les victimes du camp de la liberté et la ville occupée d’El Ayoun, mais aussi, et surtout, «un rejet catégorique de l’occupation marocaine du Sahara occidental».

    A propos de l’attaque meurtrière par l’armée d’occupation marocaine ayant ciblé une population sans défense, elle a estimé que cet assaut qui a fait des dizaines de morts et des milliers de blessés et de disparus est une «forme de représailles». Son objectif principal, fait-elle savoir, est d’attenter à l’identité nationale sahraouie manifestée par des campements dans le désert.

    Les Sahraouis des territoires occupés, a-t-elle ajouté, expriment la légitimité et la continuation de leur identité. Comme tout autre combat, la culture est, selon la ministre, une forme de résistance à l’instar de la lutte armée et/ou pacifique menée par la population sahraouie dans la partie occupée de leur pays, au sud marocain et dans les universités marocaines. De jeunes Sahraouis affirment que le combat par la culture ne s’arrêtera qu’à l’indépendance acquise. «Le Maroc ne parviendra jamais à atteindre notre identité plusieurs fois millénaire pour laquelle nous sommes prêts à tout sacrifier», ont-ils soutenu.

    Selon les organisateurs, le Festival des arts populaires et de la culture, organisé cette année au niveau régional, se poursuivra dans les autres wilayas dans les prochains jours et sera clôturé à l’occasion du 35e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique le 27 février prochain.

    Les enfants parlementaires sahraouis demandent à l’Unicef d’intervenir rapidement pour protéger les enfants des territoires occupés. «Nous lançons un appel pressant à l’Unicef pour nous protéger, car nous ne jouissons pas de nos droits pourtant garantis par le droit international», écrivent-ils à l’institution onusienne. Les participants à cette journée parlementaire ont alerté l’opinion internationale sur la situation qui prévaut dans les territoires occupés, rappelant que l’assassinat du jeune Najem Elgahri récemment par l’armée marocaine d’occupation et la répression des enfants et des femmes prouvent que Rabat bafoue les droits élémentaires des Sahraouis. Lundi, un sit-in «pacifique» organisé devant le siège de l’administration coloniale à la ville occupée de Dakhla, réclamant le droit au travail et l’amélioration des conditions sociales des Sahraouis, a été réprimé.

    Le même jour, quelque 30 étudiants sahraouis, en majorité des filles, ont été agressés dans un établissement scolaire de la ville occupée de Smara par des colons marocains épaulés par des policiers.
    Horizons, 2/12/2010
  • Gdeym Izik : «C’est le point de départ d’un soulèvement populaire efficace»

    L’urgence de dépêcher une commission internationale pour enquêter sur le «massacre».

    Une journée parlementaire internationale de solidarité avec la résistance populaire sahraouie a été organisée hier à l’APN, en présence de délégations parlementaires de trois pays étrangers : Niger, Mexique et Cuba.

    Les participants ont réitéré, dans une déclaration commune, leur appel aux Nations unies à mener une enquête internationale «urgente» sur le massacre perpétré par les forces royales marocaines, le 08 novembre dernier, contre le camp de Gdim Izik près d’El Ayoun.

    Le président du groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara Occidental, Tayeb Houari, s’est longuement attardé dans son intervention sur le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et intègre en application des décisions du Conseil de sécurité et de la légalité internationale. Les événements du camp de Gdim Izik constituent, à ses yeux, le point de départ d’un soulèvement populaire «efficace».

    Au passage, il a déploré la position «complice» de la France vis-à-vis de la question sahraouie et souligné l’urgence de dépêcher une commission internationale pour enquêter sur le «massacre». Un appel «pressant» repris par les délégations étrangères qui ont exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à créer au sein de la MINURSO une police pour protéger la population sahraouie. Le camp de Gdim Izik composé de près de 10 000 tentes, avait été érigé au mois d’octobre dernier, 12 km de la ville d’El-Ayoun, pour protester contre l’occupation marocaine.

    Pour le gouvernement sahraoui, l’attaque avait été minutieusement préparée par l’état-major de l’armée d’occupation marocaine. Ce constat a été appuyé hier par les participants en soulignant l’expulsion, par les forces royales, de journalistes étrangers, venus nombreux, notamment d’Europe, pour informer l’opinion publique sur la situation prévalant dans la ville d’El Ayoun et dans le camp de Gdim Izik où il y a comme un vent d’Intifada qui souffle.
    Horizons, 2/12/2010