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  • Alger veut profiter de l’expérience agricole marocaine

    L’Algérie et le Maroc entendent développer leur coopération agricole. Une délégation de 150 opérateurs et hommes d’affaires marocains conduite par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, est actuellement à Alger où elle prend part au 7e Salon international de l’agriculture Agro Expo qui a commencé ce lundi 21 novembre.

    Ce salon, inauguré par le ministre de l’Agriculture Rachid Benaïssa en présence de son homologue marocain, accueille le Maroc comme invité d’honneur. Il a réservé un pavillon pour une trentaine d’exposants marocains. Un forum algéro‑marocain consacré à la présentation des stratégies mises en place par les deux pays, à savoir la Politique du renouveau agricole et rural pour l’Algérie et le Plan vert pour le Maroc, se tiendra mardi 22 novembre en marge de cette manifestation. 

    Le Maroc, deuxième exportateur mondial d’agrumes, devance largement l’Algérie dans le secteur de l’agriculture, avec des exportations agricoles de plus de 2,6 milliards de dollars. Le royaume de Mohamed VI produit notamment des agrumes, de l’huile d’olive, des olives de table, des céréales, des tomates… L’Algérie cherche à tirer profit de l’expérience agricole marocaine pour développer son agriculture encore archaïque.

    Cette visite intervient dans un contexte marqué par un début de réchauffement des relations entre Alger et Rabat. Les Algériens soupçonnent toutefois les Marocains d’entretenir l’ambiguïté, notamment sur la question du Sahara occidental, principal sujet de discorde entre les deux pays. « Le Maroc est un pays voisin et frère avec lequel nous souhaitons établir une coopération sincère et optimale au mieux des intérêts de nos deux peuples et en fondant davantage nos rapports sur la complémentarité, la solidarité et le bon voisinage. Il reste entendu que la question du Sahara occidental continuera de relever des Nations Unies pour y trouver une solution conforme à la légalité internationale », rappelle Amar Belani, porte‑parole du ministère des Affaires étrangères, dans un texte posté sur Facebook. Comprendre : pour Alger, un éventuel rapprochement avec Rabat ne signifie pas un règlement automatique du dossier sahraoui comme semblent le suggérer les Marocains.

    TSA, 21/11/2011

  • Qatar au Maroc: « Arrêtez de défendre la Syrie parce que votre tour viendra » !

    La décision de suspendre la Syrie de la Ligue arabe, qui doit entrer en vigueur mercredi, n’est pas passée comme une lettre à la poste. Durant la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays arabes, une vive altération a eu lieu entre le ministre des Affaires étrangères marocains, Taieb Fassi-Fihri et son homologue qatari, Hamad bin Jassim al-Thani.

    Ce dernier n’a pas hésité, selon des médias arabes, a menacé le Chef de la diplomatie marocaine lors des débats sur le cas syrien. Selon ces sources,Taieb Fassi-Fihri aurait demandé au conclave de ministres arabes de «traiter le sujet syrien avec plus de sagesse et de revoir la décision de suspendre la Syrie de la Ligue arabe au risque de se retrouver dans une situation compliquée». Le ministre des Affaires étrangères qatari l’interpella en plein discours pour le menacer : «Arrêtez de défendre la Syrie parce que votre tour viendra et peut-être que vous aurez besoin de nous». « Et faites attention car nous profiterons également pour intervenir au Sahara Occidental et aider le peuple saharaoui à avoir son vent de liberté, si vous ne cessez pas les exactions contre ce peuple » menace t-il.

    Et rajouta: « Calmez vos nerfs au Sahara Occidental car d’un moment à l’autre le peuple saharaoui aura son printemps arabe et vous ne saurez pas y faire face ». A la délibération, le ministre qatari a aussi levé la séance sans même donner le temps au ministreTaieb Fassi-Fihri d’exprimer son point de vue alors que ce dernier s’apprêtait à prendre la parole.

    Damas a réclamé la tenue d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Ligue arabe, afin de débattre des troubles en cours en Syrie, a rapporté dimanche la télévision nationale syrienne, au lendemain de la suspension de la Syrie par l’organisation pour sa répression violente des manifestations. 

    actuworld, 15/11/2011

  • Le site du Mossad en panne

    Ainsi que celui de l’armée israélienne et du service de la sécurité intérieure. La presse israélienne évoque les Anonymous

    AFP, le 06 novembre 2011

    Les sites internet de l’armée israélienne, du service de renseignements (Mossad) et du service de la sécurité intérieure (Shin Beth) étaient en panne dimanche. Les porte-parole de l’armée et du Shin Beth ont confirmé à l’AFP une « coupure de plusieurs heures » et indiqué »qu’une enquête était en cours pour déterminer l’origine »de cette panne.

    Le quotidien israélien Haaretz a lié cette triple panne au groupe de pirates informatiques Anonymous, qui avait annoncé une riposte à l’arraisonnement de deux bateaux vendredi alors qu’ils tentaient de briser le blocus israélien de la bande de Gaza.

    Des commandos de la marine israélienne ont arraisonné vendredi après-midi le Saoirse (« Liberté » en gaélique) et le Tahrir (« Libération » en arabe), qui battaient pavillons irlandais et canadien. Les deux bateaux ont été escortés au port israélien d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv et leurs passagers arrêtés.

    Mardi, l’ensemble du réseau internet des Territoires palestiniens avait été coupé quant à lui par une attaque de pirates informatiques.

    Le ministre palestinien des Communications, Mashour Abou Daqqa, a annoncé qu’il allait réclamer une enquête internationale concernant cette attaque.

  • Ahmed Ouyahia : « La Sécurité du territoire algérien est assurée »

    Alger (APS)- S’exprimant devant les médias à l’occasion de la cérémonie officielle du 57 anniversaire du 1er Novembre 1954, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a insisté sur le fait que le terrioire algérien est « assuré » faisant référence à l’enlèvement des trois humanitaires dans la région de Tindouf, aux frontières sud ouest du pays…

    En marge de la cérémonie de présentation des voeux au président algérien Abdelaziz Bouteflika, hier, mardi, à l’occasion du 57è anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, M. Ouyahia a déclaré devant les médias que la sécurité du territoire algérien est « assurée» et que « les citoyens peuvent être tranquilles» , en référence aux enlèvements des trois humanitaires dans la région de Tindouf , au sud ouest de l’Algérie et aux craintes des prolongements des révoltions tunisienne et libyenne qui frappent aux portes en Algérie.

    Il s’est évertué à expliquer devant des journalistes que la sécurité du territoire est « assurée » par le fait que l’Algérie possède une expérience certaine en matière de lutte contre terrorisme et la criminalité. « Le terrorisme était une bataille dans laquelle, malheureusement, nous avons développé une expérience. Je dis malheureusement parce que nous aurions tellement souhaité que l’Algérie n’eut pas à vivre le terrorisme ni à expérimenter pareil fléau », a-t-il ironisé, arguant que l’Algérie avait été parmi les premiers Etats à condamner et à combattre ce phénomène. Parlant de l’enlèvement la semaine dernière de trois humanitaires européens dans la région de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, M. Ouyahia a tenu à rassurer que l’Etat et les services concernés faisaient « leur travail » dans le suivi de cette affaire ; affaire dans laquelle l’Aqmi qui revendique ces enlèvements sème le trouble entre l’Algérie et le Sahara Occidental et réinscrit l’Algérie dans les tablettes de « zone à risques » des pays occidentaux. Le Premier ministre s’en est pris indirectement aux médias occidentaux en déplorant que « monde de l’information du 21 siècle du direct et en live » s’empresse de traiter « comme ça, à la légère » de questions de sécurité, de vie et de mort d’otages » qui, selon lui, « ne se traitent pas comme ça, à la légère »

    A une question sur l’avenir des relations algéro-libyennes, M. Ouyahia a réaffirmé que la Libye était un pays « frère et voisin » auquel, a-t-il dit, « nous ne tournerons pas le dos » ajoutant dans un propos pour le moins sibyllin : «. « Nous n’avons pas l’intention de déménager et les Libyens non plus »

  • Moroccan hackers “colonizing” sites Algerian institutions

    By Hakim Merabet 

    The Moroccan propaganda against Algeria has just reached its peak: His Majesty the hackers have now made massive attacks on websites of governmental institutions and ‘Algerian financial institutions. While the majority of sites were recovered such as the exchange of Algiers, that of the Directorate General of large companies (DGI) under the General Tax Directorate (DGI) is still “colonized” the time of writing these lines, Moroccan hackers.

    Pirates of His Majesty does not hesitate to spread the red flag throughout of Western Sahara.

    Worse, and as a base of nose to Algeria hackers claim that “the Sahara is Moroccan pace the Algerian”. Under the generic title of “The deterrent Moroccan defend the supreme interests of the kingdom”, the pirates set the tone on the home page of several sites of institutions including the Directorate of large enterprises (DGE). 

    The message is flocked coat of arms of Morocco with its national motto:” God, country, the king. ” Hackers specify that the operation was conducted in collaboration with the “Triple Hack”. Over black, pirates spread out the huge map of “Greater Morocco” hit any red in the middle of a green star. The image already detestable to the Algerians, is accompanied by the Moroccan national anthem. An intolerable provocation in fact from a country whose sovereign continues to seek normalization with a “brother country”.

    Palace intrigues

    The fact is that this intrusion into the Algerian institutions comes 48 hours after the king’s speech celebrating the famous “Green March” which marks the colonization of Western Sahara. And the pirates themselves state that their actions (hacking) was organized in “commemoration of the 36th anniversary of the Green March of November 6, 1975 in Morocco.”

    So question: This massive attack against the institutions and agencies Algerian has been conducted under the supervision of Makhzen? Everything leads to believe, as the kingdom in his vain attempt to recognize the occupation of Western Sahara at the UN, uses all means to subdue Algeria. The latest attempt on the abduction of three European humanitarian camp Rabouni Saharawi refugees near Tindouf, the Makhzen has not hesitated to attribute to Algeria.

    Unfortunately for him, AQIM has charged itself to bring him the contradiction by claiming removal via a statement. This intrusion into the fabric of Algeria is yet another attempt by Morocco to shift the debate to a kingdom in turmoil with the march announced the Youth Movement of 11 February on the eve of legislation to “the enemy” Algeria . Missed. It is even a sign of panic in the palace of the plot.

    Algeria-plus, 8/11/2011

  • La création d’une union euro-méditerranéenne est tributaire d’une entente algéro-française

    ALGER – La création d’une union euro-méditerranéenne, un projet encore en gestation, est tributaire d’une entente entre l’Algérie et la France qui permettra son aboutissement, a estimé mercredi à Alger l’économiste français Jean-Louis Guigou.

    « Le couple algéro-français pour l’histoire de demain est comme le couple franco-allemand durant les trente dernières années. S’il n’y aura pas cette réconciliation nous n’allons pas parvenir à construire cette union », a déclaré M. Guigou lors d’une conférence sur la « zone euro-méditerranéenne : entre discours politique et la réalité des faits », organisée par l’Institut national d’étude de stratégie globale (INESG).

    « Notre destin est lié, il le sera encore davantage, c’est la géographie qui l’emporte sur l’histoire », indique-t-il, rappelant que l’Europe a été bâtie par les ’’deux frères ennemis’’, la France et l’Allemagne, qui ont dû mettre leurs divergences de côté pour reconstruire le continent.

    « On ne peut rien contre les lois de la géographie, nous sommes condamnés à avoir un avenir commun », a-t-il dit en s’appuyant sur les propos qu’avait tenus à ce sujet le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en novembre 2006.

    M. Guigou a estimé que cette union était rendue nécessaire par le besoin de faire face aux deux autres pôles économiques qui commencent à peser de leur poids sur le monde.

    Il s’agit selon lui, du pôle ’’Asean+5’’, constitué des pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est en plus de l’Indonésie, de la Malaisie, des Philippines, Singapour et de la Thaïlande, qui se présentent comme un bloc commercial efficace, fort de son marché de 2,5 milliards de personnes.

    Parallèlement à ce pôle, se structure également un autre bloc, pas moins important que ’’l’Asean+5’’, qui est le marché commun du Sud (Mercosur) en plus des pays de l’ALENA (accord de libre-échange nord-américain), poursuit M. Guigou qui est également délégué général de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen.

    Selon lui, ces pôles sont le résultat « d’une régionalisation de la mondialisation » qui a engendré de grandes régions continentales auxquelles la région euro-méditerranéenne doit faire face si elle veut pouvoir peser économiquement.

    « La nouvelle géopolitique est la montée des pays émergents, qui ne vont pas nous faire de cadeaux », met en garde cet expert. « L’Europe à 30 pays est inachevée. Elle a besoin des pays de la Méditerranée, comme la Méditerranée a besoin de l’Europe. Je suis certain que c’est une force qui va se développer et c’est une opération qui va s’effectuer », a-t-il dit à ce propos.

    M. Guigou propose une nouvelle alliance entre les pays de l’Europe et ceux de la rive sud de la Méditerranée et de l’Afrique, basée sur le respect des idées de chacun. Il note aussi que cette alliance ne doit pas servir uniquement à extraire les richesses de ces pays sans une contrepartie européenne.

    « Pour les trente prochaines années, nous devons faire une nouvelle alliance respectueuse de chacun, pas une alliance d’exploitation », a-t-il préconisé.

    « Il ne faut pas que l’Algérie soit considérée comme un puits de pétrole », a-t-il dit, à titre d’exemple, en affirmant que les pays européens doivent délocaliser la transformation des matières premières importées vers leurs pays d’origine.

    Evoquant les conditions de la construction de cette union, M. Guigou a considéré que l’énergie était un facteur de rapprochement important entre les pays de cet espace.

    « Si nous travaillons ensemble sur une base égalitaire dans le solaire, l’Algérie pourrait devenir la Ruhr de l’Europe », allusion à la fameuse zone industrielle de l’Allemagne.

    ’’Encore faut-il qu’il y ait une volonté de la partie européenne pour transférer son savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables pour préparer la transition énergétique’’, note-t-il.

    Par ailleurs, M. Guigou a estimé dans une déclaration à la presse, en marge de cette conférence, que les pays de la zone euro- méditerranéenne devaient coordonner leurs efforts dans le domaine du renouvelable, au lieu de développer deux projets solaires différents qui sont Desertec et le plan solaire méditerranéen.

    « Avec l’arrivée des islamistes modérés au pouvoir au Maroc et en Tunisie, il se peut que les nouveaux leaders se rendent compte que les pays d’Afrique du Nord doivent coordonner leurs actions », dans ce domaine, a-t-il ajouté.

    Desertec, au début de sa phase de séduction rallie des supporters mais connaît également des détracteurs, avait reconnu en 2010 le P-DG de Sonelgaz Nourredine Boutarfa, en constatant qu’il pourrait être concurrencé par le Plan solaire méditerranéen, initié par la France dans le cadre de l’Union pour la méditerranée (UPM).

  • Sarkozy «piégé» par Aqmi

    Le président français Nicolas Sarkozy doit grincer des dents. Les révélations d’un terroriste arrête et jugé à Nouachott vient de faire des révélations, pour le moins compromettantes pour la Dgse. Les PV d’audition d’un membre d’Aqmi, où il fait le récit de l’enlèvement des Français tués en janvier dernier après leur capture à Niamey, entache l’intervention militaire française pour sauver les deux ressortissants tués lors d’un raid au nord-ouest du Niger, près des frontières avec le Mali. Un an après l’enlèvement à Niamey par des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d’Antoine de Léocour et de Vincent Delory, les familles des deux jeunes hommes ne connaissent toujours pas avec précision les circonstances de leurs morts. Opiniâtrement, ils tentent de démêler les enchevêtrements et les incertitudes de l’enquête pour y mieux voir. Mais, il y a trois jours, une «fenêtre» a été ouverte dans les chambres noires de la Dgse.

    L’audition fin novembre par la justice d’un combattant mauritanien d’Aqmi, entendu à Nouakchott, le 30 novembre par le juge d’instruction du pôle antiterroriste de Paris, Yves Jannier, chargé de l’enquête pour «enlèvement et séquestration suivis de la mort», et par un magistrat mauritanien, met en doute la version officielle et «charge» Paris, remettant en cause la raison même d’intervenir militairement contre Aqmi, alors que la vie des deux jeunes ressortissants n’était pas en danger.

    Le jeune homme de 22 ans, arrêté en février 2011 alors qu’il s’apprêtait à attaquer l’ambassade de France à Nouakchott s’appelle Mohamed al- Amine Ould Mouhamedou Ould Mballe, dit Mouawiya, membre de la même katiba que les ravisseurs des deux français, raconte la prise d’otage et la mort dramatique des Français. Mouawiya confirme d’emblée aux magistrats que la prise d’otage était planifiée : «Un membre du groupe s’était rendu à Niamey pour des repérages dans un restaurant fréquenté par des Occidentaux. L’enlèvement a lieu le 7 janvier. Ce soir-là, la joie régnait dans les rangs des éléments de la katiba. On a cru que l’opération avait été un succès. Mais nos hommes finissent par apprendre son échec.

    À l’instant précis où les trois véhicules étaient entrés à l’intérieur du territoire malien, les éléments de la katiba étaient en train d’être attaqués par les forces aériennes françaises qui avaient ouvert le feu contre eux puis lancés les parachutistes. Les deux otages se trouvaient à cet instant à bord du premier véhicule avec les mains attachées. Ils étaient encore sains et saufs.»

    Selon des «fuites» publiées à Nouakchott, «les éléments de la katiba quittèrent les véhicules afin d’éviter les coups de feu qui avaient pour cibles les trois véhicules. Fayçal al-Jazaïri se trouvait en compagnie d’un des otages, qu’il tira à une distance pas loin du véhicule. Mais l’otage n’avait plus la force de suivre Fayçal al-Jazaïri dans sa marche. En conséquence, ce dernier l’abattit de plusieurs balles avec son arme, une Kalachnikov».

    Son autre compagnon, Vincent Delory, qui n’était au Niger que depuis deux jours, est le second otage a trouver la mort lors de ce raid militaire français, dirigé par la Dgse : «Aucun parmi les éléments de la katiba n’avait retiré le deuxième otage, qui avait brûlé dans le véhicule à bord duquel il se trouvait. Pour ma part, je pense que le véhicule a pris feu suite aux tirs d’une part, et d’autre part en raison de la présence d’essence à son bord.» Les avocats des deux familles françaises ont saisi cette déposition au vol. «Nous savons désormais, grâce à la déposition de cet homme, que ce n’est pas Al-Qaïda qui a mis le feu aux 4×4, mais l’armée française, avance Me Frank Berton, l’avocat de la famille Delory.

    Cette opération baptisée «Archange foudroyant», est un véritable désastre. Nous voulons maintenant savoir qui exactement a donné l’ordre de tirer. Et si le but de l’opération était véritablement de sauver les otages.» Les deux familles demandent aujourd’hui de visionner le film pris au sol par les éléments de la Dgse. Sarkozy, qui souhaitait «récupérer» tous les otages français au Sahel, avant d’entamer la présidentielle en position de force, va devoir revoir sa stratégie à la baisse, tandis que la Dgse sort largement égratignée par l’opération «Archange foudroyant».

    Fayçal Oukaci 

    Le Courrier d’Algérie, 8/1/2012

  • مالي تجدد اعترافها بالجمهورية الصحراوية

    أفاد بيان لوزارة الخارجية الصحراوية بان الحكومة الصحراوية، تلقت يوم الجمعة رسالة من الحكومة المالية تجدد فيها اعترافها بالجمهورية الصحراوية وبإعطائها الإذن في متابعة الجماعات الإرهابية داخل أراضيها.

    « فقد أبلغت حكومة مالي اليوم الجمعة الحكومة الصحراوية بما يلي:إن حكومة جمهورية مالي لتجدد لحكومة الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية، نص إعلان الاعتراف بها، في إطار مكافحة الإرهاب والجريمة العابرة للحدود، فان جمهورية مالي تعطي الحق لحكومة الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية في متابعة الجماعات الإجرامية داخل الأراضي المالية ».

    ونفى البيان الذي نقلته وكالة الانباء الصحراوية، مانشرته بعض وسائل الإعلام مؤخرا عن وجود خلاف بين الصحراويين والماليين « خلافا لما نشر مؤخرا مكتب وكالة افرانس ابرس في بامكو من أكاذيب ودعايات مغرضة، حول العلاقات بين جمهورية مالي والجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية والتطور الأخير لمكافحة الإرهاب والجريمة الدولية ».

    في سياق متصل، شجب أمحمد ولد خداد المنسق الصحراوي مع بعثة المينورسو « الحملة المغرضة، التي يشنها مكتب وكالة افرانس ابرس في باماكو منذ فترة علي الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية، من خلال سلسلة برقيات غير مؤسسة، ينسبها مرة لمصادرة غير معلنة ومرة لمصادر أمنية مالية، يتهم فيها جبهة البوليساريو تارة بالارتباط بالقاعدة وتارة بالاتجار بالمخدرات وان عناصر منها لهم ارتباطات بالقاعدة.

    وقال ولد خداد في تصريح سابق إن آخر هذه الأكاذيب برقيات نشرت مؤخرا تقول ان ثمانية من عناصر جبهة البوليساريو اعتقلوا علي الحدود المالية النيجيرية وان عنصرين صحراويين لهم علاقة باختطاف أوربيين من مالي، كما نسب المكتب لناطق رسمي باسم الحكومة المالية تصريحا يتهم فيه الحكومة الصحراوية بانتهاك سيادة التراب المالي.

    واتهم المسؤول الصحراوي مكتب فرانس ابرس في باماكو بشن هذه الحملة لصالح دولة تحتل الصحراء الغربية، معلنا شجب الحكومة الصحراوية لهذه الحملة، والتي تضر بمصداقية وكالة عالمية محترمة مثل وكالة الأنباء الفرنسية ، نافيا جميع التهم الذي نشرها المكتب جملة وتفصيلا وقال ان علاقات بلاده حميمية مع مالي وهو ما اكدته مالي للحكومة الصحراوية بالطرق الدبلوماسية .