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  • Début des festivités commémorant le 35èm e anniversaire de la constitution du Conseil national sahraoui

    Aousserd (camps de réfugiés sahraouis) 28/11/2010 (SPS) Les festivités commémorant le 35èm e anniversaire de la constitution du Conseil national sahraoui (Parlement) se sont ouvertes dimanche, à la wilaya d’Aousserd en présence des délégations d’Algérie, Nigeria, Espagne, Belgique, Irlande, Allemagne, Mexique et de Cuba, ainsi que des organisations solidaires avec le peuple sahraoui. Le président du Parlement, Khatri Adouh a, dans son discours d’ouverture passé en revue un bilan de l’action de l’instance juridique sahraouie depuis sa fondation le 28 novembre 1975 et les conditions dans lesquelles elle travaille actuellement dans les camps de réfugiés sahraouis. Pour sa part, le premier président du Conseil national, Mohamed Lamine Ahmed, a indiqué que la création du Conseil, en date du 28 novembre 1975, a « constitué la consécration des principes de l’unité nationale et contribué à la construction de l’édifice institutionnel du peuple sahraoui ». Il a en outre souligné la nécessité de redoubler les efforts pour l’amélioration de l’institution législative, afin de « faire face aux défis actuels que connait la question sahraouie, notamment sur la scène nationale et internationale ». Par ailleurs, un film de court métrage relatant l’action du Conseil national sahraoui pendant 35 ans, ainsi que des interventions et des débats autour de l’action de cette institution dans le passé et l’avenir. Les participants ont organisé une marche de la solidarité avec les victimes de la répression marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental et pour condamner les crimes perpétrés par les forces marocaines durant le démantèlement du camp de Gdeim Izik ans la ville occupée d’El Aaiun. D’autre part les travaux d’une conférence parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui a été ouverte dans la soirée rehaussée par la présence du président e la République, Mohamed Abdelaziz, qui a informé les chefs des délégations participantes des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment l’assaut perpétré par les forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik, et les événements qui l’ont suivis à El Aaiun. En marge de ces festivités le président du Conseil national sahraoui a eu des entretiens avec la plupart des délégations étrangère, dont des parlementaires et des organisations non gouvernementales solidaire avec le peuple sahraoui. D’autres activités sont au menu de la deuxième journée de ces festivités à savoir l’ouverture lundi, du Festival de la Culture et des expositions culturelles retraçant la lutte du peuple du Sahara occidental et la vie quotidienne de la société sahraouie, selon les organisateurs. (SPS)
  • La justice espagnole entre en piste

    M. Taïeb Fassi Fihri, le ministre marocain des Affaires étrangères, disait récemment que son pays refusait que les Nations unies enquêtent sur l’assaut sanglant du 8 novembre à Gdeim Isik et son prolongement féroce les jours suivants contre les populations autochtones à El-Ayoun. M. Fihri assurait aussi que Rabat n’acceptera pas que les prérogatives de la Minurso soient élargies à la surveillance des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental. 
    Le Sahara occidental occupé par la force depuis 1975 deviendrait-il un énorme Tazmamart à ciel ouvert où l’impunité régnerait aux côtés de Mohammed VI ? S’il agrée le trône voisin, un tel projet ne semble pas du tout convenir à la justice d’Espagne. En effet, le parquet national espagnol, la plus haute instance juridiciaire du pays, envisage, à la lumière de la répression meurtrière d’El-Ayoun, de lancer une action contre de hauts responsables marocains pour «crimes contre l’humanité». Lundi dernier, la Société espagnole des droits humains annonçait que la famille de Babi Hamada Karak Boudjemâa allait déposer plainte. 
    Boudjemâa, un Sahraoui qui portait la nationalité espagnole, avait été descendu de son bus dans un barrage puis écrasé volontairement, de manière répétitive par un véhicule de la police jusqu’à ce que mort s’ensuive. Pour sa part, l’ONG espagnole demande l’arrestation immédiate du ministre de l’Interieur, M. Taïeb Echerqaoui, et de l’ex-wali d’El-Ayoun, M. Mohamed Jalmous. 
    Le parquet national aura-t-il plus de réussite que le juge Baltasar Garzon qui a été relevé de ses fonctions quelques jours avant d’entamer l’enquête sur le viol marocain des droits humains qu’il envisageait de lancer dans les camps de refugiés sahraouis, près de Tindouf. Quoi qu’il en soit, l’action du parquet national doit déplaire doublement au makhzen puisqu’il se prononce clairement sur le statut du Sahara occidental. La justice madrilène est formelle : l’Espagne reste la puissance administrante au Sahara occidental et l’accord de Madrid de 1975 partageant le territoire entre la Mauritanie et le Maroc est tout à fait «illégal». Ainsi, la justice espagnole fait entendre au trône des vérités que Jiménez et le gouvernement d’Espagne évitent de lui dire publiquement.
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 29/11/2010
  • El Makhzen manipule le peuple marocain pour se venger de l’Algérie

    Les tentatives « ratées » Marocaines à l’égard de ce qu’elle appelle d’implication de l’Algérie dans le conflit concernant le Sahara Occidental, n’ont toujours pas cessé. A chaque fois que l’opinion internationale condamne les pratiques féroces Marocaines à l’encontre de l’Algérie, il y a toujours le nom de l’Algérie qui est présent.
    Cela veut dire, selon de nombreux experts et d’observateurs de la question du Sahara Occidental, que le gouvernement Marocain n’a aucune volonté pour une solution équitable et transparente à l’égard de la question soulevée aux Nations Unies.
    La dernière de ces tentatives « ratées » est celle effectuée parle gouvernement Marocain afin de faire bouger les partis et associations dépendant du système El Makhzen, lors de la marche organisée aujourd’hui, dimanche, à Dar El Beida pour condamner la décision du Parlement Européen, qui avait adressé une directive, dans laquelle, il a appelé les Nations Unies à créer un mécanisme pour surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental occupé. Les partis du Makhzen n’ont pas hésité à lever des pancartes accusant des autorités algériennes d’être derrière la décision.
    L’anarchie du système Marocain et de ses partis est telle, que la décision du Parlement Européen  annoncée au début de la semaine dernière est considérée comme un simple communiqué de presse pour l’Algérie et le Front Polisario, et une campagne médiatique empêchant l’unité du sol maghrébin.
    Le Makhzen a reçu une autre gifle à cause de son oppression contre le peuple sahraoui, la dernière en date, le gouvernement marocain l’a reçue vendredi dernier par l’organisation ‘Human Rights Watch », cette dernière avait publié un nouveau rapport sur les événements d’El Ayoun. Ce rapport avait fait état de l’implication de quelques hommes de la sécurité Marocaine dans les tirs lancés contre des citoyens de la ville, juste après les événements qu’elle a connue le mois dernier.
    Les chiffres annoncés sur le nombre de participants à la marche organisée à Dar El Beida sont variables. Les medias officiels Marocains ont indiqué, selon le porte-parole des organisateurs, trois millions de personnes, alors que les autorités locales en ont dénombré plus d’un demi-million. Ces marocains étaient venus de tous les coins du Maroc pour recharger la rue marocaine pour un droit dans une question juste, liée à l’autodétermination du peuple occupé.
    Dans ce contexte, le ministre des affaires étrangères Tayeb El Fassi a annoncé que le Maroc refuse que les Nations Unies mènent une enquête sur les événements de violence qui ont eu lieu le 8 novembre dernier à El Ayoun. El Fassi refuse aussi que la délégation des NU jouisse de prérogatives en ce qui concerne les droits de l’homme.
    Le ministre Marocain a indiqué « On insiste sur cette question qui fait les affaires de nos adversaires, le Polisario et l’Algérie » (..) El Fassi a ajouté que la décision votée par le Parlement Européen jeudi dernier, et dans laquelle il est indiqué que les NU mènent une enquête sur les actes de violence qui ont été commis contre des refugiés Sahraoui à El Ayoun,  « est précipitée et partielle. »
    Le secrétaire général du parti Marocain des travailleurs, Abdelkrim Benatik, a révélé que la marche populaire « est un message clair pour toutes les parties ennemies du Maroc, que ce soit en Algérie ou bien en Espagne » (..) Mais, il n’a pas évoqué la revendication des Sahraouis eux-mêmes du droit à l’autodétermination, l’indépendance et la liquidation du colon Marocain.
    Echourouk Online, 28/11/2010
  • Résolution du PE : Un revers pour le Maroc

    La résolution du Parlement européen (PE) condamnant, pour la première fois, les violences dans les territoires occupés du Sahara occidental est un «revers» pour la politique marocaine. C’est du moins l’appréciation des eurodéputés et de la délégation sahraouie, présente à Strasbourg, à l’issue du vote par le Parlement européen d’une résolution condamnant les attaques marocaines contre le campement Guedim Izik, plus connu sous le nom Al Istiklal à El Ayoun occupée.   Tout en se «félicitant du consensus» dégagé autour du projet de résolution, des intervenants ont relevé que le Parlement européen «se libère enfin de l’emprise marocaine, pour franchir un pas aussi important». 
    Dans leur résolution voté mercredi soir, les eurodéputés se sont dits «choqués» par la violence marocaine contre des civils sahraouis ainsi que par l’usage de la force le jour même de l’ouverture, à New York, du troisième cycle de pourparlers informels sur le statut du Sahara occidental. Ils se sont également dits «étonnés» que des parlementaires européens et des journalistes se soient vu refuser l’accès au Sahara occidental, demandant aux autorités marocaines «l’accès et la liberté de circulation dans la région pour la presse et les organisations non gouvernementales». Ils ont aussi demandé «instamment» la mise en place, sous l’égide des Nations unies, d’une commission d’enquête indépendante et transparente pour élucider ces événements. 
    Pour le représentant du Front Polisario en Europe, Ahmed Beissat, la résolution adoptée par le PE est une «vive condamnation des crimes marocains contre les civils sahraouis». Il a estimé, dans un communiqué, que ce texte contient les «principaux» éléments devant permettre au PE de «contribuer grandement à la poursuite de la paix et de la justice au Sahara occidental». Ces éléments, a-t-il expliqué, sont la condamnation de l’utilisation de la violence par les autorités marocaines à l’encontre de civils sahraouis, et la demande «urgente» à l’ONU de mettre sur pied une commission d’enquête internationale «indépendante» pour élucider les évènements du camp El Istiklal, le 8 novembre dernier. De cette résolution, a-t-il ajouté, se dégage aussi un «message politique» qui veut dire également que les droits de l’Homme sont «au-dessus de toute considération» et leur bafouage par le Maroc sera «condamnable et désormais puni».  Le député du groupe de gauche, Willy Meyer, dira que l’adoption d’une telle résolution est en soi une «performance» et intervient «au grand dam de l’administration marocaine qui a dû user de pressions pour que cette question ne soit pas portée à l’hémicycle européen». «C’est une bonne résolution, car, à la fois, elle condamne la violence utilisée dans le démantèlement du camp El Istiklal et reconnaît le processus de décolonisation au Sahara occidental», a-t-il soutenu. Il s’est félicité, également, du fait que le texte déplore le «blocage médiatique imposé par le régime marocain» et reconnaît que «les ressources naturelles du Sahara occidental doivent profiter au peuple sahraoui, conformément au droit international en la matière». 
    Lors du débat la veille du projet de résolution, l’eurodéputé avait déjà fait part de «pressions que le Maroc aurait exercées pour obtenir le report de l’examen de la question sahraouie à la prochaine session du Parlement en décembre». «Ici, c’est le Parlement européen et non pas celui du Maroc», a-t-il lâché. Selon un membre de la délégation sahraouie présent à Strasbourg, «le ministre marocain des Affaires étrangères se serait déplacé le 18 novembre au PE pour obtenir, via un travail de lobbying, des eurodéputés un report de l’examen de la question sahraouie, histoire de gagner du temps et de tempérer les ardeurs». Mais, a-t-il ajouté, les eurodéputés ont «refusé la combine et maintenu pour cette session l’examen de la situation au Sahara occidental». 
    La députée représentant le groupe des Verts Nicole Kinelson a estimé, de son côté, que l’adoption d’une telle résolution est une «avancée» du fait, surtout, que l’UE «réclame, désormais, une commission d’enquête internationale, sous les auspices de l’ONU, pour faire la lumière sur ce qui s’est passé à El Ayoun occupée». Quant au ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, il a déclaré depuis le Sénat espagnol que l’Espagne reste la puissance administrante et le Maroc n’est ni plus ni moins qu’une puissance occupante du Sahara occidental «qui viole les droits les plus élémentaires du peuple sahraoui». 
    Par Ghada Hamrouche 
    La Tribune d’Algérie, 27/11/2010
  • TSA, victime de hackers, de nouveau accessible

    Des hackers s’en sont pris au site TSA qui, durant quatre jours n’a pu être fonctionnel. Et ce n’est pas la première fois. Aussi, l’identité de ces hackers à l’origine de cet acte malveillant n’est toujours pas connue. 
    Des dommages au serveur assez sérieux ont pu être réparés grâce à l’intervention et la mobilisation de la société prestataire de TSA. Au jour d’aujourd’hui le site est opérationnel et TSA a porté plainte auprès de la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) située à Paris là où se trouve le siège de TSA. 
    Cette attaque de hackers est intervenue au même moment où d’autres sites algériens ont été la cible de hackers marocains. TSA a condamné ces actes et estime qu’il s’agit d’une atteinte à la liberté d’informer. 
    Source : Le Midi Libre, 28/11/2010
    Comentaire de Diaspora Saharaui :
    Les échecs récents enregistrés au niveau de la gestion de l’affaire du camp de Gdeym Izik, au Sahara Occidental occupé, et la condamnation internationale unanime des agissements de Rabat a poussé le Maroc à commettre des actes de malfrat dans le but de nuire le pays voisin. Le silence de l’Algérie, sa sérénité et sa fermeté dans son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et dans sa défense de la légalité internationale, dérangent au plus haut niveau à Rabat jusqu’au point que Mohamed VI ne prononce plus un mot sans s’en prendre à l’Algérie. Et si ce n’est pas l’Algérie c’est l’Espagne, ou le PP, plus précisément.

    C’est que les jours du Maroc au Sahara occidental sont désormais comptés.
  • Les vérités du Maroc

    Le contraire aurait été étonnant. Le Maroc a beaucoup de choses à cacher à El Ayoun. Donc, il est évident qu’il rejette une enquête de l’ONU sur les violences survenues le 8 novembre au Sahara occidental et refuse que la mission de l’ONU, Minurso, ait compétence en matière de droits de l’Homme. C’est le ministre marocain des Affaires étrangères qui l’a déclaré ouvertement dans une interview à El Pais. La résolution, votée jeudi dernier au Parlement européen, en faveur d’une enquête de l’ONU sur les violences ayant accompagné le démantèlement par les forces marocaines d’un camp de Sahraouis contestataires à El Ayoun est «précipitée et partiale», a critiqué le ministre des Affaires étrangères Taïb Fassi Fihri. 
    Le ministre marocain ajoute dans le journal espagnol qu’il va se rendre le 1er décembre au Parlement européen pour «démontrer le caractère partial, injuste et déséquilibré de la résolution», soulignant que le Maroc refuse que la Minurso ait compétence en matière de droits de l’Homme comme certains pays et ONG le réclament. «Nous n’allons pas transiger sur cette question qui sert nos adversaires. Parce que nous sommes en état de guerre», a indiqué le ministre marocain, selon la traduction espagnole. 
    Le chef de la diplomatie marocaine a catégoriquement rejeté toute accusation de tortures et de disparitions de Sahraouis après la publication de témoignages en ce sens dans des journaux espagnols. «Beaucoup de mensonges ont été dits à l’opinion publique espagnole qui est mal orientée lorsqu’elle dit que la seule solution pour le conflit du Sahara occidental est un référendum», a ajouté le ministre. Voilà que les vérités marocaines sont les seules que l’opinion publique internationale doit écouter. Tout ce qui a été rapporté sur les événements El Ayoun, n’est que mensonges. Le ministre marocain, dont le pays refuse toute commission d’enquête et interdit l’accès du territoire sahraoui aux journalistes, aux ONG et aux députés européens, demande à la communauté internationale de le croire sur parole, suggérant, à travers cette fuite en avant, que le Sahara occidental est sous la souveraineté marocaine. 
    Au-delà de ce discours creux qui ne trompe personne, le chef de la diplomatie marocaine a déclaré : «Nous sommes en guerre.» En guerre contre qui ? Cette question restera sans réponse, car le Maroc ne reconnaîtra jamais qu’il est en guerre contre le Polisario avec lequel il négocie pourtant. Le Maroc préfère suggérer un ennemi virtuel, autre que le Polisario, mais qu’il s’interdit de nommer. Le Maroc est dans tous ses états après la déroute d’El Ayoun qui l’a, encore une fois, mis à nu. 
    La complicité de la France dans le massacre d’El Ayoun est établie et Paris ne pourra plus s’afficher comme le chantre des droits de l’Homme, lorsqu’il a refusé que son allié soit inspecté par une mission onusienne dans les territoires sahraouis. La même France a rejeté l’élargissement des prérogatives de la Minurso pour inclure les droits de l’Homme. La France veut que le Maroc continue à bafouer les droits des Sahraouis à huis clos et impunément.
    Par Abdelkrim Ghezali
    La Tribune d’Algérie, 28/11/2010
  • Human Rights Watch accable le Maroc

    Après la résolution du Parlement européen (PE) condamnant les récents événements dont a été le théâtre le camp sahraoui de Gudeim Izik, près de la ville d’El Ayoun occupée, c’est au tour de l’organisation américaine de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW), d’accabler le Maroc sur ces faits sanglants perpétrés par les forces de sécurité marocaines. Dans un rapport établi à l’issue d’une enquête menée sur les lieux et publié vendredi dernier à New York, HRW a relevé la «disproportion» des moyens dont ont fait usage les deux parties, avec une «suprématie des forces marocaines contre des Sahraouis désarmés», reprend l’agence de presse sahraouie SPS.  
    Selon Mme Sarah Leah Whitson, chargée de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord auprès de l’organisation, les forces marocaines, ainsi que des colons marocains, ont mené des «attaques de représailles» contre les civils sahraouis et leurs lieux d’habitation, tout en empêchant les Sahraouis blessés de bénéficier de soins. Et d’ajouter : «Un tel comportement et les violences exercées contre des Sahraouis lors des gardes à vue ne pourraient être considérés comme actes légitimes pour prévenir ou arrêter des manifestants qui ont eu recours à des jets de pierres.» Se basant sur les témoignages d’avocats sahraouis spécialisés dans les droits de l’Homme à El Ayoun, HRW souligne que, dans la foulée de l’attaque militaire du 8 novembre, «les responsables de sécurité marocains ont arrêté des centaines de Sahraouis, plus d’une centaine d’entre eux sont toujours détenus. Neuf autres ont été transférés à Rabat pour une enquête par un tribunal militaire». 
    S’agissant du pertinent aspect de l’accès à l’information, l’organisation américaine note qu’après le démantèlement du camp, les autorités marocaines ont «limité les accès» à El Ayoun, «permettant à peu de journalistes ou de représentants d’organisations non gouvernementales de rejoindre cette ville, dont un grand nombre a été refoulé». Sur ce point, le rapport souligne aussi qu’«un de ses représentants a été empêché par deux fois d’embarquer sur un vol à destination d’El Ayoun, le 11 novembre, avant d’être autorisé le lendemain. Ce qui lui a permis d’interroger, par la suite, des civils dans les hôpitaux et dans leurs domiciles». Pour autant, Mme Whitson estime que si cette décision est salutaire, il n’en demeure pas moins qu’«un gouvernement qui dit à maintes reprises qu’il n’a rien à cacher doit le prouver en permettant à tous les médias et aux organisations non gouvernementales de venir et de recueillir les informations sans obstacles».
    La mission d’enquête de HRW a, par ailleurs, identifié les abus commis par les forces marocaines, précisant que «parmi les Sahraouis qui ont apporté leurs témoignages, certains ont demandé que leur nom ne soit pas cité de peur de représailles». S’agissant des sévices infligés aux détenus, l’organisation, qui a questionné sept Sahraouis détenus suite aux événements du 8 novembre puis relâchés, indique que ces derniers ont été maltraités par la police ou les gendarmes durant leur détention. «Certains ont été battus jusqu’à perdre connaissance, alors que d’autres ont été menacés de viol. Des avocats représentant ceux restés en garde à vue ont déclaré a HRW qu’au moins un détenu a déclaré à un juge d’instruction qu’il avait été violé durant la détention.» 
    Le rapport accablant note ainsi que les témoins interrogés présentent de «graves contusions et autres blessures récentes qui laissent penser qu’ils ont été battus en détention». Des membres des familles des détenus ont, en outre, affirmé que les autorités marocaines avaient refusé de les informer au sujet des détenus pendant plusieurs jours et que, jusqu’au 23 novembre, les autorités ne leur avaient toujours pas permis de rendre visite à leurs proches détenus depuis plusieurs semaines. Aussi HRW exhorte-t-il les autorités marocaines à «informer immédiatement les parents sur chaque personne placée en garde a vue, comme l’exige le code de procédure pénale marocain dans son article 67».Le rapport note, aussi, que les Sahraouis détenus dans la prison d’El Ayoun ont fait l’objet d’enquêtes sur de fausses accusations et ont été parqués dans des conditions inhumaines. 
    L’ONG précise, par ailleurs, que ses représentants ont constaté, après visite des quartiers d’Essalam et de Colomina Nueva, que «de nombreuses maisons de Sahraouis ont été attaquées par des groupes comprenant des membres des forces de sécurité et des colons marocains qui ont saccagé les maisons, les équipements et volé des ordinateurs et des bijoux».HRW rapporte, enfin, que la police avait battu son assistant à El Ayoun, Brahim Alansari, qui était en compagnie de John Thorne, le correspondant à Rabat du quotidien d’Abou Dhabi en langue anglaise The National.
    Par Mekioussa Chekir
    La Tribune d’Algérie, 28/11/2010
  • Une délégation de l'APN prend part aux festivités du 35e anniversaire de la création du Conseil national sahraoui

    Alger, 28/11/2010 (SPS) Une délégation de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) algérienne prendra part dimanche et lundi, à Aousserd, aux festivités commémorant le 35e anniversaire de la création du Conseil national sahraoui (28 novembre 1975) en présence de différentes délégations étrangères, a indiqué un communiqué de l’APN.

    Le président du groupe parlementaire d’amitié et de fraternité algéro-sahraoui, M. Tayeb El Houari conduira la délégation de l’APN à ces festivités « à travers lesquelles les sahraouis tiennent à affirmer leur attachement à la résistance et à leurs droits nationaux indéfectibles », ajoute la même source.

    Outre le renforcement de la coopération solide entre les deux institutions législatives, la présence de la délégation de l’APN se veut « une occasion pour réitérer la position de l’Algérie qui soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers un référendum libre et transparent conformément aux décisions de la légalité internationale ».(SPS)

  • L’Institut des relations internationales en Argentine exprime sa solidarité avec le peuple sahraoui

    Buenos Aires, 28/11/2010 (SPS) L’institut des Relations internationales (IRI) a exprimé sa solidarité avec le peuple sahraoui à l’occasion de son Vème congrès qui se tient conjointement avec le 20ème anniversaire de l’Université nationale de La Plata à Buenos Aires, a rapporté la mission sahraoui e auprès de la République de l’Argentine.

    L’ambassadeur sahraoui qui intervenait à cette occasion, a condamné « l’attaque sauvage » perpétrés le 8 novembre 2010, contre des dizaines de milliers de citoyens sahraouis dans le camp de Gdeim Izik, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, qualifiant ces actes de « véritable génocide » que continue à commettre le Maroc contre le peuple sahraoui jusqu’à ce jour, loin du monde ».

    Pour sa part, le Dr Emilio Cardenas (ancien ambassadeur d’Argentine auprès de l’ONU a exprimé sa solidarité avec le peuple sahraoui, et son « indignation » de cette agression marocaine contre le camp de Gdeim Izik, appelant la présence à une sensibilisation autour de la question du Sahara occidental.

    José Ángel Sotillo de l’Universidad Complutense de Madrid, (Espagne), a exprimé la solidarité de la société espagnole avec la juste cause du peuple sahraoui, estimant que « les peuple d’Espagne ont été unanimes à exprimer leur solidarité avec le peuple sahraoui et à condamner les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, ainsi que le silence honteux du gouvernement espagnol ».

    Le directeur de l’Institut des Relations Internationales (IRI) à l’Université de La Plata, Dr Norberto Consani, a exprimé la forte solidarité de son institution avec le peuple sahraoui et l’engagement son engagement à entreprendre des actions concrètes en faveur de la reconnaissance de la République de l’Argentine de la RASD. (SPS)

  • Abdelaziz : le PP parfait "bouc émissaire" désigné par le Maroc pour blâmer les autres

    Bir Lehlu (territoires occupés), 28/11/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué que le Maroc a trouvé en le Parti Populaire (PP) espagnol le parfait « bouc émissaire » pour blâmer les autres à travers une « action chauviniste » contre l’une des principale forces politique d’un pays souverain en référence à la manifestation organisée ce dimanche à Casablanca par des partis politiques marocains contre les positions du PP de soutien à la cause sahraouie.

    « Multipliant ses erreurs sanglantes contre le peuple sahraoui sans défense, (…) le Gouvernement du Royaume du Maroc persiste dans une politique de fuite en avant à la recherche de boucs émissaires pour endosser à des tiers, gouvernements, forces politiques, organisations de droits humains et médias indépendants, la responsabilité de ces mêmes erreurs », a souligné M. Abdelaziz dans une déclaration écrite.

    Pour le Président sahraoui, la manifestation convoquée pour protester contre le PP, le singularisant de manière particulière pour sa dénonciation du récent massacre de Gdeim Izik, et de l’occupation illégale de Sahara occidental, est « le symbole le plus éloquent de des erreurs politique interminables » du Maroc.

    Il a également estimé que Rabat « met à nu non seulement l’action d’irrationalité chauvine » contre l’indépendance et la dignité d’une force politique d’un pays, qui « contribue » de manière significative au PIB et au budget du Maroc, mais aussi dévoile la surprenante facilité avec laquelle Rabat « méprise l’opinion publique dans ce pays et son ingérence dans ses affaires intérieures dans une période politique très sensible ».

    M. Abdelaziz a en outre dénoncé « la dérive des autorités marocaines et leurs partis politiques satellites contre l’un des principaux partis politiques espagnols pour la simple raison d’avoir élevé la voix, sans jamais la cacher d’ailleurs, pour la défense du droit international et des droits de l’homme au Sahara occidental, victime d’une occupation illégale qui n’a pas de nom ».

    « Il aurait été plus cohérent, si la cohérence trouve une place quelque part dans le processus de prise de décision dans la sphère politique de la force d’occupation, d’organiser une démonstration de la répudiation de l’opinion publique internationale », a estimé le Président sahraoui dans cette déclaration parvenue à SPS.

    Estimant que la communauté internationale et l’opinion publique en Espagne en particulier, sont en mesure de juger que cette « irrationalité préside à la politique de violation des droits de l’homme dans le territoire (sahraoui) et constitue l’obstacle principal qui se dresse devant un progrès sérieux et crédibles dans le processus de décolonisation du Sahara occidental sous les auspices de l’ONU ».

    Le PP n’a pas fait que réaffirmer que l’Espagne démocratique d’aujourd’hui détient, aux yeux de l’ONU, une « responsabilité particulière qu’elle doit assumer », a ajouté le Président sahraoui.

    Enfin, M. Abdelaziz a loué « la chaleur et l’encouragement » de l’opinion publique espagnole, de ses forces politiques et « de façon très éloquente le PP », dans « ces circonstances extraordinaires qui ont permis à l’opinion publique internationale d’être témoin de « la procédure barbare et injustifiée des forces d’occupation marocaines ». (SPS)