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  • Les pirates informatiques ne cachent pas leur origine ni leur motif: Des sites Internet algériens piratés par des hackers marocains

    Plusieurs sites Internet d’Algérie, dont celui de notre ambassade à Washington, ont été piratés durant ces deux derniers jours par des hackers se présentant comme des nationalistes marocains qui défendent l’idée que le Sahara appartient au royaume chérifien. Hier, le site presse-dz n’a pu être récupéré. Sa page d’accueil, qui est en fait un portail permettant l’accès à la presse algérienne, affichait un drapeau marocain avec le logo du hacker qui l’a piraté.Mardi dernier, l’ambassade d’Algérie à Washington a indiqué, dans un communiqué, que son site a été «la cible ce week-end d’attaques lâches par des pirates qui ont clairement étalé leurs motivations et leur hostilité envers l’Algérie». 
    La page d’accueil du site, lit-on encore dans le communiqué, a été occupée par un drapeau du Maroc incluant le Sahara avec en fond sonore l’hymne national marocain. «Les pirates n’ont laissé aucun doute concernant leur identité ou leurs sponsors, utilisant maintenant des moyens et tactiques désespérés», affirme encore la mission diplomatique algérienne. L’attaque n’a duré que quelques minutes avant que les informaticiens de l’ambassade ne neutralisent l’attaque et remettent le site en marche.Sur les forums Internet, ces pirates ont affiché leur fierté et relatent leurs tentatives qu’ils qualifient d’«exploit». 
    Evidemment, les pirates s’en sont pris à l’Algérie pour sa position dans le conflit du Sahara occidental que le Maroc occupe, illégalement, depuis 1975. Ces attaques ne sont pas les premières. D’autres sites d’institutions algériennes ont déjà été la cible de nombreux pirates qui ne cachent d’ailleurs pas leur origine ni le motif de leurs attaques : «La position de l’Algérie et son soutien à la cause sahraouie», écrivent-ils. De là à conclure que ces pirates ont la bénédiction du Makhzen, il n’y a qu’un pas que nous franchirons sans la moindre hésitation ou doute.
    Ces attaques, pour anodines qu’elles soient, n’en posent pas moins la question de la sécurité des infrastructures informatiques et sites, institutionnels surtout, dans notre pays. C’est là un chantier prioritaire, voire stratégique, que l’Algérie se doit de prendre en charge de toute urgence au vu des risques majeurs qui peuvent même être catastrophiques pour le pays. Les niveaux de sécurité des sites web algériens doivent être optimisés et, pour certains du moins, hautement sécurisés. Gardons en mémoire l’attaque du virus informatique Stuxnet contre le programme nucléaire iranien qu’il a fortement perturbé.
    Par Reda Cadi
    La Tribune d’Algérie, 25/11/2010
  • Tribunal espagnol : L'assaut marocain est un crime de lèse humanité

    Le ministère public demande au juge Moreno de demander le Maroc s’il a ouvert une enquête sur le cas avant avant de se déclarer compétent

    Le Ministère public de l’Audience Nationale pense que le démantèlement du campement de Gdaym Izik (le Campement la Dignité) près de la capitale du Sahara Occidental, El Aaiún, par la police marocaine pourrait constituer un délit de lèse humanité, « avec un caractère provisoire et sans préjudice d’une plus grande concrétion dans l’avenir », selon l’écrit auquel El PAIS a eu accès. Le ministère public rappelle que l’unique victime mortelle reconnue par le Maroc est espagnole, ainsi que la relation historique et culturelle entre l’Espagne et le Sahara, pour justifier la compétence des tribunaux espagnols, bien qu’il demande au juge Ismael Moreno de questionner le pays alaouite s’il a ouvert une enquête pour éclaircir les faits.

    De cette façon, le ministère public ouvre la porte pour que l’Audience Nationale puisse se déclarer compétente pour enquêter sur les faits arrivés à El Aaiún en vertu de la réglementation sur la juridiction universelle espagnole.

    Le ministère public répond ainsi aux plaintes présentées par la Ligue Espagnole des Droits de l’homme et par des parents de l’espagnol mort dans les incidents.

    « Les circonstances décrites dans la plainte, jointe aux antécédents historiques, permettent d’affirmer à présent, et sans préjudice d’une information ultérieure plus complète, que les faits pourraient avoir une nature délictueuse dans les termes exprimées » c’est-à-dire qu’ils pourraient constituer un crime de lèse humanité.

    De plus, le ministère public assure que « le comportement de la police marocaine se dirige contre un collectif très déterminé assis dans une localisation concrète, le collectif qui réunit les conditions requises pour être considéré comme un groupe national ou ethnique aux effets indiqués ». Et il ajoute : « Telle qualification a été reconnue par les antécédents que la question sahraouie a réveillés au sein de l’ONU et en particulier dans la résolution 1.495 (de 2003, dans UN PDF), approuvée par le Conseil de Sécurité ».

    Deuxièmement, et toujours selon le procureur, l’opération policière, au moins apparemment, n’a pas eu d’autre but que supprimer l’installation d’Agdaym Izik sans que d’autres motivations différentes ne soient appréciées « 

    Le procureur rappelle que l’unique victime reconnue par le Maroc, Babi Hamday Buyema, avait la nationalité espagnole et, pour ne laisser aucun doute sur si l’Audience Nationale pourrait ne pas avoir de compétences pour juger les faits, explique les relations de liens historiques, sociales, culturelles de l’Espagne avec le Sahara occidental.

    « Les liens avec la communauté sahraouie sont évidents », affirme l’écrit. « Non seulement il faut souligner la condition de territoire colonial dans le passé du Sahara Occidental, ce qui a déterminé la création de liens linguistiques, culturels, etc., qui a un reflet dans la législation espagnole. Ainsi, la législation sur l’acquisition de la nationalité espagnole contemple des mécanismes privilégiés pour l’ethnie sahraouie ».

    D’ailleurs, ajoute-t-il, « l’ONU considère l’Espagne comme puissance administrante du territoire non-autonome du Sahara Occidental, en déclarant contraires au droit international les accords de Madrid signés en 1975 entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie dans lesquels ces deux derniers ont été déclarés puissances administrantes ».

    En attendant, le premier vice-président du Gouvernement, Alfredo Pérez Rubalcaba, a insisté aujourd’hui sur le fait que tous les médias, et non seulement deux, « soient présents à El Aaiún » et a souligné la nécessité de « continuer de dialoguer avec le Maroc pour que cela arrive ». Dans la conférence de presse postérieure au Conseil des Ministres, Rubalcaba a précisé que « cela est bon pour la presse espagnole et pour le Maroc » et a souligné que ce point de vue le transmettra « encore et encore et à chaque fois qu’il pourra » au ministre marocain de l’Intérieur et au ministre de la communication.

    Le ministre de l’Intérieur a insisté aussi sur le fait que « la position espagnole n’a pas changé », signalant que ce n’était pas lui qui a mené les négociations pour obtenir l’accès des journalistes espagnols au Sahara occidental, « sauf dans la réunion de l’après-midi vendredi, pour débloquer un processus démocratique qui s’était produit ».
    MANUEL ALTOZANO – Madrid – 26/11/2010
    EL PAIS, 26/11/2010

  • Résolution du PE : Un énième revers pour le Makhzen

    La nouvelle, venant de l’Union européenne, est tombée comme un coup de massue sur le royaume de sa majesté qui se croyait –jusqu’ici- un protégé de certaines puissances occidentales, à l’instar de la France. La résolution du Parlement européen (PE) condamnant, pour la première fois, les violences dans les territoires occupés du Sahara occidental constitue un «revers» important pour un Makhzen qui, désormais, fait de la répression des sahraouis un art de loisir. Tout en se «félicitant du consensus» dégagé autour du projet de résolution, des intervenants ont relevé que le Parlement européen «se libère enfin de l’emprise marocaine, pour franchir un pas aussi important». 
     
    Dans cette fameuse résolution, les eurodéputés se sont dits «choqués» par la violence marocaine contre des civils sahraouis ainsi que par l’usage de la force le jour même de l’ouverture à New York du troisième cycle de pourparlers informels sur le statut du Sahara occidental. Voici donc de quoi subir au Maroc un énième revers sur la scène internationale. Les eurodéputés à l’origine de cette résolution se sont dits également «étonnés» que des parlementaires européens et des journalistes se soient vus refuser l’accès au Sahara occidental, demandant aux autorités marocaines «l’accès et la liberté de circulation dans la région pour la presse et les organisations non gouvernementales». 
     
    C’est, en un mot, une condamnation pure et simple de la politique de «massacres à huis clos». Les députés européens ont demandé «instamment» la mise en place, sous l’égide des Nations unies, d’une commission d’enquête indépendante et transparente pour élucider ces événements. De quoi conforter le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, dans ses revendications de dépêcher des enquêteurs onusiens dans les territoires occupés du Sahara occidental. Une revendication qui, pour rappel, a été rejetée par le Conseil de sécurité de l’ONU, sous l’influence de la France. 
     
    S’exprimant au sujet de cette résolution, le représentant du Front Polisario en Europe, Ahmed Beissat, a estimé que la résolution adoptée par le Parlement européen est une «vive condamnation des crimes marocains contre les civils sahraouis». Il a estimé, dans un communiqué, que ce texte contient les «principaux» éléments devant permettre au Parlement européen de «contribuer grandement à la poursuite de la paix et de la justice au Sahara occidental». Ces éléments, a-t-il expliqué, sont la condamnation de l’utilisation de la violence par les autorités marocaines à l’encontre de civils sahraouis, et la demande «urgente» à l’ONU de mettre sur pied une commission d’enquête internationale «indépendante» pour élucider les évènements qu’a connus le camp de Gdeim Izik, le 8 novembre dernier. 
     
    De cette résolution, a-t-il ajouté, se dégage aussi un «message politique» qui veut dire également que les droits de l’homme sont «au-dessus de toute considération» et leur bafouement par le Maroc sera «condamnable et désormais puni». Pour le député du groupe de gauche, Willy Meyer, l’adoption d’une telle résolution est en soi une «performance» et intervient «au grand dam de l’administration marocaine qui a du user de pressions pour que cette question ne soit pas portée à l’hémicycle européen». Par ailleurs, des associations françaises ont appelé à la constitution «rapide» d’une mission internationale pour faire un rapport sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, y compris sur le démantèlement du camp de Gdeim Izik le 8 novembre dernier». 
     
    Dans leur appel adressé à la ministre française des affaires étrangères, ces mêmes associations estiment que cette mission «pourrait ainsi émettre des recommandations sur le rôle de la Minurso (Mission de l’Onu pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) concernant la protection de l’homme», dans la région. Les auteurs de l’appel parmi lesquels le directeur France de Human Rights Watch, relèvent que la Minurso est la seule mission de maintien de la paix de l’ONU établie (dans la région) depuis 1991 à ne pas avoir une composante «droits de l’homme» dans s on mandat. C’est ainsi que le royaume de sa Majesté risque de perdre sur tous les fronts. Jamais le Maroc n’a été aussi rejeté sur la place internationale.
    Hakim Aichiou
    Le Carrefour d’Algérie, 27/11/2010
  • Percée sahraouie historique

    Pour l’instant, Paris opte pour un prudent silence, contrairement à Rabat qui qualifie sans vergogne la résolution parlementaire européenne d’injuste.
    La cause sahraouie vient de réaliser une percée historique avec une résolution du Parlement européen condamnant fermement les violences issues de l’assaut meurtrier de Gdeim Isik qui a jusqu’à aujourd’hui des prolongements à El-Ayoun, la capitale occupée du Sahara occidental. Si elles peuvent être considérées comme le meilleur cadeau offert au Parlement sahraoui à l’occasion de la commémoration de son anniversaire demain, ces conclusions, une première, constituent une gifle retentissante pour la politique du roi au Sahara occidental. 
    Des conclusions qui viennent aussi comme un désaveu pour celle de ses protecteurs français, en attendant que Paris puisse se retourner et voir comment redresser la barre le 13 décembre prochain lorsque le Conseil d’association UE-Maroc abordera à son tour, lors de sa réunion, la peu glorieuse charge des FAR conte les campeurs sahraouis à Gdeim Izik. Pour l’instant, Paris opte pour un prudent silence, contrairement à Rabat qui qualifie sans vergogne la résolution parlementaire européenne d’injuste et charge cette fois non pas Gdeim Isik ou comme de tradition l’Algérie, mais le PP espagnol, l’accusant de jeter le makhzen en pâture à l’opinion espagnole pour un intérêt électoral. Comme si les Espagnols n’étaient pas le peuple qui, jusqu’ici, se manifeste le plus en faveur de la cause sahraouie. 
    Entre autres, Rabat accuse le PP de porter atteinte à son «intégrité territoriale», alors qu’il serait plus juste de parler d’intégrisme territorial. Avant la reunion du PE, Rabat disait ne pas demander la complaisance de ses partenaires à propos des évènements sanglants d’El-Ayoun, mais qu’il réclamait seulement une attitude lucide, objective et réaliste. Une attitude formidable, pensait-on alors. Mais maintenant que c’est fait et que les parlementaires européens se sont prononcés, Rabat refuse le verdict et pointe du doigt le PP. Cependant, ce qui est plus grave, c’est son abominable chantage. Khalid Naciri, le porte-parole du gouvernement marocain, annonce froidement en effet, qu’en Méditerranée, il n’y aura pas de «stabilité en dehors de l’unité territoriale du royaume du Maroc». Et «c’est ce que devront saisir les Espagnols», disait-il pour enfoncer le clou. 
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 27/11/2010
  • Répression au Sahara occidental: la résolution du Parlement européen saluée en Italie

    ROME, 26/11/2010 (SPS) La résolution votée par le Parlement européen condamnant la répression au Sahara occidental et demandant une enquête des Nations unies sur les derniers évènements survenus dans le camp de Gdeim Izik et à El Aaiun occupée, a été saluée vendredi en Italie par des eurodéputés représentant des partis politiques italiens.

    L’eurodéputé Luigi De Magistris, du parti Italie des valeurs (IDV), qui est l’un des auteurs de la résolution, a estimé après le vote que « nous continuerons à suivre de près la conduite des parties (au conflit) », avertissant que cela « pourrait affecter la reconduite de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc, en mars 2011 ».

    L’eurodéputé a appelé le Maroc à « s’abstenir » de commettre de « nouvelles violences » et à « s’engager dans des pourparlers de paix », estimant nécessaire « une enquête de l’Onu sur les derniers incidents violents et la mise en place d’un mécanisme de contrôle du respect des droits de l’homme dans la région ».

    A propos de l’envahissement du camp sahraoui de Gdeim Izik (camp de la liberté), le 8 novembre par les forces armées marocaines, un autre eurodéputé, Guido Milano, du parti démocratique italien, a affirmé que c’était « vraiment une déception pour la démocratie et pour le Parlement européen ».

    Il a ajouté que « nous devons utiliser tous les moyens à la disposition de l’Union européenne pour parvenir à un référendum d’autodétermination », au Sahara occidental et « rendre justice » au peuple sahraoui après « plus de 30 ans de souffrance ».

    « Nous devons arriver, avec la plus grande fermeté possible, à une solution pacifique » au conflit sahraoui « qui prenne en compte la demande du peuple du Sahara occidental », a-t-il souligné.

    M. Scurria, membre du parti du Peuple de la liberté italien au pouvoir, a assimilé le vote de cette résolution par le Parlement européen à un « acte de civisme ».

    A cet égard, il a appelé à la tenue du référendum d’autodétermination au Sahara occidental tel que « promis par les Nations unies », plaidant pour un « suivi » de cette question par le Parlement européen.

    Sur l’usage de la force par le gouvernement marocain au Sahara occidental, l’eurodéputé a rappelé que  » le Front Polisario, en tant que représentant du peuple sahraoui, a toujours choisi la voie de la paix pour le recouvrement des droits » des Sahraouis.

    « Il n’a pas attaqué les Marocains et a toujours accueilli les organisations internationales. Cette attitude ne peut pas être contrariée », a-t-il dit.

    Dans une résolution votée la veille, le Parlement européen a condamné fermement les violents incidents dans le camp de Gdeim Izik lors de son démantèlement, ainsi que dans la ville d’El Aaiun, considérant que les Nations unies « constitueraient l’organisation la plus à même de mener une enquête internationale indépendante en vue de clarifier les évènements, les décès et les disparitions ». (SPS)

  • Pour une mission internationale des droits de l'homme au Sahara occidental

    PARIS – Des associations françaises ont appelé à la constitution « rapide » d’une mission internationale pour faire un rapport sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental « y compris sur le démantèlement du camp de Gdeim Izik le 8 novembre dernier ». Dans leur appel adressé à la ministre française des Affaires étrangères, elles estiment que cette mission « pourrait ainsi émettre des recommandations sur le rôle de la Minurso (Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) concernant la protection de l’homme », dans la région. 
    Les auteurs de l’appel parmi lesquels le directeur France de Human Rights Watch relèvent que la Minurso est la seule mission de maintien de la paix de l’ONU établi (dans la région) depuis 1991 à ne pas avoir une composante « droits de l’homme » dans son mandat. Ils appellent, à cet effet, la France à « soutenir publiquement la proposition de certains membres du Conseil de sécurité d’inclure la surveillance et la protection dans le mandat de la Minurso » et de « faire pression pour que les résolutions des Nations unies concernant les droits de l’homme au Sahara occidental soient respectés par le Maroc ».

    Citant des « sources concordantes », les initiateurs de l’appel, rendu public, signalent que la « France continue de s’opposer à l’inclusion d’un volet +droits de l’homme+ dans le mandat de la Minurso ». Ils demandent aussi au gouvernement français d’ »insister auprès du gouvernement marocain afin qu’il permette l’accès à la région de Layoune aux organisations et aux médias afin qu’ils puissent évaluer la situation et apporter des informations sur les événements récents » de Gdeim Izik.
    Dans une résolution adoptée jeudi le Parlement européen avait insisté sur la nécessité d’inviter les organes des Nations unies à proposer l’instauration d’un « mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental ».
    Outre Human Rights Watch, l’appel au gouvernement français est signé par Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, Oxfam France et CCFD Terre solidaire. 
    APS, 26/11/2010
  • Khalid Naciri et le visage de la défaite retentissante

    Suite à la résolution votée par le Parlement Européen, le ministre marocain de l’incommunication, Khalid Naciri, s’est prononcé et il l’a fait d’une manière pitoyable. Les lèvres tremblaient et les menaces sortaient telles des éclairs. Il a dit que le Makhzen était triste, mais la réalité est qu’il est profondément frustré. Pour la première fois, le lobby français le laisse tomber. Pour la première fois, le Parlement Européen condamne ouvertement et clairement la répression sauvage marocaine et le génocide auquel sont soumis les sahraouis.

    La France, agacée par les agissements du Maroc, après son véto au Conseil de Sécurité, le véto de la honte qui a empêché la mission onusienne (MINURSO) de surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, n’a pas trouvé la force d’intervenir pour empêcher le vote européen. Au contraire, le vote a été unanime et avec le soutien des partis gouvernementaux français. C’est ce qui rend Naciri profondément triste tel un chien abandonné par son maître. Et pour exprimer son désarroi, il aboit encore et encore.

    Les voyous de Rabat ont mis tous leurs alliés dans une situation embarrassante. Tel est le résultat de l’arrogance des tortionnaires qui gouvernent le Maroc.

    Leurs calculs n’arrêtent de tomber à l’eau. Même avec les sahraouis qu’ils méprisent et surtout, qu’ils sous-estiment. Le prix de cela c’est une vidéo pendue sur Youtube d’un de leurs tortionnaires égorgé et humilié même après sa mort. 

    Les marocains devraient comprendre une fois pour toutes que les sahraouis sont différents, parce que braves et déterminés à se sacrifier pour leur terre. Cette terre qui est le seul motif qui attire la convoitise du royaume sioniste de Mohamed VI. Ils doivent comprendre qu’ils ne soummetront jamais le peuple sahraoui quels que soient leurs soutiens et leurs armes.

    « Le Maroc a entamé un processus démocratique irreversible », répète Naciri. C’est connu, le mythomane finit toujours par croire ses mensonges. Que Dieu lui vienne en aide!

  • Les députés européens pour une enquête indépendante des Nations Unies

    Les députés européens « condamnent fermement » les incidents violents qui ont eu lieu au cours du 8 novembre lors du démantèlement du camp de Gdaim Izik dans le Sahara occidental et sont d’avis que l’ONU est l’institution la plus appropriée pour mener « une enquête internationale indépendante », dans une résolution adoptée ce jeudi.


    La résolution adoptée est le fruit d’un consensus soigneusement préparé par six groupes politiques du PE : le PPE, S&D, ADLE, Verts/ALE, GUE/NGL et ECR.


    Dans le texte, le Parlement exprime « sa plus grande préoccupation au sujet de la détérioration significative de la situation au Sahara occidental » et « condamne fermement » les événements violents qui ont eu lieu le 8 novembre, lors duquel un nombre encore inconnu de personnes ont été tuées au cours  du « démantèlement par les forces de sécurité du camp de protestation de Gdaim Izik situé à la périphérie de Laâyoune ».


    Tout en faisant observer que le Parlement marocain a mis en place une commission d’enquête, les députés estiment que l’Organisation des Nations Unies est l’organe le plus approprié pour mener une enquête internationale et indépendante sur les événements, les décès et les disparitions.


    Le texte appelle également toutes les parties à rester calmes et à s’abstenir de toute violence supplémentaire.


    Enfin, le Parlement regrette également les attaques contre la liberté de la presse subies par de nombreux journalistes européens et appelle le Maroc à autoriser le libre accès et la libre circulation dans le Sahara occidental à la presse, aux observateurs indépendants et aux organisations humanitaires.


    Et après?


    En parallèle à la mise en place d’une enquête indépendante des Nations Unies, les députés suggèrent que les organismes des Nations Unies mettent en place un mécanisme de surveillance des droits humains au Sahara occidental. En outre, la Commission devrait allouer davantage de financement à l’aide humanitaire afin de fournir de la nourriture, de l’eau, des logements et des soins médicaux aux réfugiés sahraouis. Entre 90 000 et 165 000 réfugiés vivent dans la région de Tindouf.


    Plus important encore, l’UE soutient pleinement les efforts déployés par le personnel de l’ONU envoyé « pour trouver une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».


    Un débat avec des représentants de toutes les parties impliquées dans le conflit doit être tenu par la commission des affaires étrangères le 1er décembre.
  • Le Maroc : premier fournisseur de drogue et de terroristes en Europe

    Les autorités judiciaires ont annoncé mercredi l’inculpation en Belgique de neuf hommes soupçonnés d’activités terroristes, au lendemain d’un coup de filet contre des islamistes présumés en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Onze suspects au total ont été appréhendés, des hommes âgés d’une vingtaine à une trentaine d’années, de nationalité belge, néerlandaise, marocaine et russe. Sept ont été arrêtés à Anvers, trois à Amsterdam et un près d’Aix-la-Chapelle.
    Les neuf suspects « sont inculpés pour participation à des activités en relation avec un groupe terroriste », a déclaré Leen Nuyts, porte-parole du parquet belge. Ils seront présentés vendredi à un magistrat qui statuera sur leur mise en détention. Certains sont soupçonnés de possibles projets d’attentats en Belgique, et d’autres d’avoir participé à des opérations de recrutement pour une organisation terroriste tchétchène présumée, ainsi que pour envoyer des militants en Irak et en Afghanistan. Dix habitations ont été perquisitionnées dans les trois pays mardi matin, opération au cours de laquelle les 11 suspects ont été interpellés. 
    L’enquête en cours depuis plusieurs mois avait déjà permis de déboucher sur des arrestations en Espagne, au Maroc et en Arabie saoudite. D’après le parquet belge, « il y avait des discussions pour des projets d’attentat en Belgique par une organisation jihadiste internationale », qui utilise le site Internet Ansar al Moujahidine. On ignore si un objectif en Belgique avait été défini, et lequel. Les enquêteurs ont également ciblé les « recruteurs, candidats jihadistes et financiers » de l’Emirat du Caucase, regroupant des militants cherchant à instaurer un émirat islamiste en Tchétchénie, au Daghestan et en Ingouchie, dans le Caucase du nord, dans le sud de la Fédération russe.
  • Le Maroc entrave la sortie de Moustapha Ould Sidi Mouloud

    Le haut commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR) travaille activement pour que l’ex-chef de la police sahraoui Mustafa Sidi Mouloud, détenu en septembre par le Front Polisario dans la localité de M’Heïrizz, territoires libérés du Sahara Occidental.

    Ainsi l’a rapporté hier à Efe une porte-parole de l’organisme, Sybella Wilkes, qui a dit que l’HCR entretient des contacts très fréquents avec Ould Sidi Mouloud et espère trouver, bientôt, une solution à son cas.

    « Notre équipe dans le terrain cherche activement une solution, tant comment il voyagera comme sa destination, et nous travaillons avec toutes les parties impliquées », a remarqué Wilkes.

    Le problème rencontré par Sidi Mouloud depuis sa libération est que le Maroc refuse de l’accueillir et met des obstacles à sa sortie dans le but de maintenir cette hystérie médiatique qui est devenu son pain quotidien.

    Wilkes a ajouté que ses gestions ne dépasseront pas « quelques jours ou semaines ». Parmi les solutions probables pour son voyage, l’envoi d’un avion de la MINURSO, la Mission de l’ONU pour le Sahara Occidental.

    Ould Sidi Mouloud a confirmé avoir « demandé l’aide du HCR pour résoudre son problème.

    Ces nouvelles apportées par le journal espagnol ABC vont décevoir les néo-makhzéniens, la classe intellectuelle marocaine qui en ont fait un héros. Exprimer leur haine envers les sahraouis c’est leur façon de déclarer la « Bay3a » au régime alaouite qu’ils ne cessent de critiquer.

    Un exemple de cette haine prêchée envers leurs frères sahraouis : Les actions menées par les forces de sécurité contre les citoyens marocains relèvent de la « répression ». Par contre, celles menées contre les sahraouis n’est qu’un « durcissement envers les séparatistes ».

    Aminatou Haidar pour eux est un agent de l’Algérie, mais Ould Sidi Mouloud qui avait subi un beau lavage de cerveau à Rabat dans ses soirées avec le trasfuge tortionnaire Omar Hadrami est un militant des droits de l’homme.

    Bref, la propagande makhzénienne a semé la confusion, même dans les cerveaux des marocains les plus illuminés : les néomakhzéniens.

    Pour rappel, la « prestigieuse » agence MAP avait annoncé que Moustapha avait été torturé, blessé par balle, etc. Le commissaire de l’HCR qui lui rend visite périodiquement n’a rien dit sur ces « atrocités » du Polisario. Il a sûrement été acheté par l’Algérie ou du moins c’est la réponse qui conforte les pétits néo-makhzéniens de Tel Quel et autres.