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  • L’arrêt de la violence au Sahara occidental passe par le référendum d'autodétermination (quotidien nigérian, This day)

    Abuja 21/11/2010 (SPS) « L’arrêt de la violence dans le Sahara occidental passe par l’organisation du référendum sur l’autodétermination », a indiqué le quotidien nigérian, This day , dans un article intitulé « Sahara occidental: la violence et l’ambiguïté dans la dernière colonie en Afrique ».

    Le rédacteur du quotidien, Kayode Komolafe a appelé dans cet article, « l’Organisation des Nations Unies à accélérer l’organisation du référendum d’autodétermination, le seul moyen d’éviter de nouvelles violences et effusions de sang au Sahara occidental ».

    « Les événements récents dans la ville d’El Aaiun, les victimes, les arrestations et les disparitions ont porté de nouveau, la question de décolonisation du Sahara occidental sur la scène internationale », a estimé le rédacteur, appelant l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités dans ce territoire dans l’attente de sa décolonisation.

    S’agissant de la position de l’Union africaine en faveur de la lutte du peuple sahraoui et la République sahraouie, M. Komolafe a salué la position indéfectible de la République fédérale du Nigeria de soutien à la cause sahraouie.

    Dans ce contexte, il a appelé le Nigeria, « à user de tout son poids diplomatique, afin de trouver une solution rapide au conflit du Sahara occidental qui garantisse e respect de la volonté du peuple sahraoui ».

    M. Komolafe a enfin rappelé la nécessité d’élargir les pouvoirs de la mission des Nations Unies (MINURSO) à la surveillance et la protection des droits de l’homme et la mise en œuvre de sa mission, qu’est l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. (SPS)

  • Sahara occidental : le Comité belge de soutien au peuple sahraoui dénonce l'expulsion de deux médecins d'El Aaiun

    Bruxelles, 21/11/2010 (SPS) Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui a dénoncé dimanche l’arrestation à El Aaiun occupée de deux médecins belges en mission humanitaire dans la région qui ont été, par la suite, expulsé vers leur pays.

    L’arrestation des docteurs Marie-Jeanne Wuidar et An Collier est survenue lors de leur contact avec le militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi, qui devait les conduire auprès d’un civil blessé lors de l’attaque, le 8 novembre dernier, contre le camp de Gdeim Izik par les forces marocaines d’occupation, a indiqué un communiqué du comité.

    « Le Conseil de l’Europe doit d’urgence exiger l’accès aux territoires occupés pour les observateurs internationaux et les médias et rappeler au Maroc ses obligations en matière de droit humanitaire, conformément aux accords qui lient le Maroc et l’UE », a-t-il souligné.

    Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui demande également aux Nations unies d’envoyer au Sahara occidental une commission d’enquête « afin que toute lumière soit faite sur les conditions de l’assaut du 8 novembre et les responsabilités dénoncées ».

    Le comité regrette, par ailleurs, que la mission « strictement humanitaire » des deux médecins, expulsés dimanche vers la Belgique, n’ait pu être menée à bien et condamne « avec force » l’arrestation du militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi.

    La même source réitère la nécessité urgente d’obtenir des informations sur la situation sanitaire et humanitaire, à El Aaiun occupée, « totalement isolée par le Maroc ».

    « Depuis le 8 novembre, les élus français, espagnols, allemands ou européens, désirant se rendre sur place, ont été refoulés. Les médias internationaux sont interdits d’accès et la seule ONG autorisée sur place est Human Rights Watch. Une déclaration de leur représentant fait clairement état de répression à l’encontre de la population sahraouie, de blessés privés de soin, et de torture », ajoute le comité belge. (SPS)

    Bruxelles, 21/11/2010 (SPS) Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui a dénoncé dimanche l’arrestation à El Aaiun occupée de deux médecins belges en mission humanitaire dans la région qui ont été, par la suite, expulsé vers leur pays.

    L’arrestation des docteurs Marie-Jeanne Wuidar et An Collier est survenue lors de leur contact avec le militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi, qui devait les conduire auprès d’un civil blessé lors de l’attaque, le 8 novembre dernier, contre le camp de Gdeim Izik par les forces marocaines d’occupation, a indiqué un communiqué du comité.

    « Le Conseil de l’Europe doit d’urgence exiger l’accès aux territoires occupés pour les observateurs internationaux et les médias et rappeler au Maroc ses obligations en matière de droit humanitaire, conformément aux accords qui lient le Maroc et l’UE », a-t-il souligné.

    Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui demande également aux Nations unies d’envoyer au Sahara occidental une commission d’enquête « afin que toute lumière soit faite sur les conditions de l’assaut du 8 novembre et les responsabilités dénoncées ».

    Le comité regrette, par ailleurs, que la mission « strictement humanitaire » des deux médecins, expulsés dimanche vers la Belgique, n’ait pu être menée à bien et condamne « avec force » l’arrestation du militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi.

    La même source réitère la nécessité urgente d’obtenir des informations sur la situation sanitaire et humanitaire, à El Aaiun occupée, « totalement isolée par le Maroc ».

    « Depuis le 8 novembre, les élus français, espagnols, allemands ou européens, désirant se rendre sur place, ont été refoulés. Les médias internationaux sont interdits d’accès et la seule ONG autorisée sur place est Human Rights Watch. Une déclaration de leur représentant fait clairement état de répression à l’encontre de la population sahraouie, de blessés privés de soin, et de torture », ajoute le comité belge. (SPS)

  • Un parlementaire suédois refusé d’accès à El Aaiun : le Gouvernement sahraoui condamne le black-out sécuritaire marocain

    Chahid El Hafed, 21/11/2010 (SPS) le Gouvernement sahraoui a condamné, dimanche dans un communiqué, « le refus » du Gouvernement marocain de permettre à un parlementaire suédois, Jonas Schustid, de se déplacer samedi de Casablanca vers la capitale sahraouie occupée, El Aaiun, où il voulait s’enquérir sur place des suites de l’assaut meurtrier des forces armées marocaines contre le camp de Geim Izik, le 8 novembre dernier.

    « Le Gouvernement sahraoui exprimer sa profonde condamnation et dénonciation pour l’empêchement du parlementaire suédois, Jonas Schustid, de s’enquérir de la réalité de la détérioration de la situation dans la ville de territoire sahraouie, El Aaiun », a souligné un communiqué du ministère sahraoui des Territoires occupés et de la diaspora.

    Une mesure qui prouve, selon le communiqué, « l’intention préméditée du Gouvernement marocain de maintenir le blocus, pour occulter les traces du crime odieux commis contre les civils sahraouis » et donner le change sur « sa politique systématique d’épuration éthique contre eux », sachant que cette mesure « arbitraire » a touché également « plusieurs autres observateurs internationaux et les médias indépendants ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a lancé un « appel pressant » en direction de la communauté internationale afin d’envoyer « une mission d’enquête internationale » pour « clarifier ces crimes, lever le blocus imposé au territoire sahraoui occupé et permettre aux observateurs internationaux et autres médias indépendants d’y accéder », sachant que cela permettra de « sauver les citoyens sahraouis de l’oppression des autorités d’occupation marocaine, des violations flagrantes de leurs droits fondamentaux, et permettra de comptabiliser les victimes, de soigner les blessés et de connaître le sort des détenus et des personnes disparues ». (SPS)

  • Le mensonge pour diplomatie

    M. Taieb Fassi Fihri,le ministre marocain des Affaires étrangères, s’est de nouveau attaqué à notre pays l’accusant de déformer la réalité et de recourir à « la désinformation et à l’instrumentalisation » à propos de l’assaut meurtrier de Gdeim Izik et la sanglante répression d’El-Ayoun. Comme qui dirait « le voleur qui crie au voleur ». Fihri attaque l’Algérie alors qu’elle a fait la carpe et s’est abstenue de dire un seul mot sur une situation que son homologue français Kouchner qualifiait lui-même de « très grave ». Rabat s’est même vanté d’avoir démantelé le camp de Gdeim Izik « en moins d’une heure ». Ce qui laisse imaginer la violence de la charge des militaires marocains quand on sait que le camp était composé de quelque 8 000 tentes abritant 20 000 personnes environ.

    Kouchner n’était d’ailleurs pas le seul à trouver grave le drame qui se déroulait à l’abri d’un huis clos des plus hermétiques dans la capitale occupée du Sahara occidental. Il n’y avait que Dieu, les Marocains et les Sahraouis sur place pour savoir ce qui se passait sur les lieux. Rabat ne permettait l’accès à aucun journaliste, à aucun observateur étranger pour se rendre compte de visu de ce qui se passait réellement à Gdeim Izik et dans les artères d’El-Ayoun. Pourquoi boucler la zone et empêcher les gens de s’y rendre s’il n y a rien à cacher ?
    Aujourd’hui, Rabat donne sa version des faits et dit que sa marchandise, c’est du Coran et qu’il faut acheter. Mais quel est l’être humain normalement constitué qui serait prêt à croire que les victimes, ce sont les forces marocaines et les bourreaux les civils sahraouis ? Et que ce sont les voyous infiltrés qui sont montés à l’attaque des hélicoptères qui leurs lançaient du jasmin. Pourquoi la France s’est-elle fait lamentable et a empêché qu’on dépêche une commission onusienne sur place pour faire la lumière sur ce qui s’est exactement passé ? Une commission qui aurait pu nous fixer sur le degré atteint dans la sauvagerie pour mater des familles civiles qui, de l’aveu des Marocains eux-mêmes, ne faisaient qu’exprimer pacifiquement des revendications socioéconomiques. Qu’on laisse une telle commission faire son boulot, on saura alors qui déforme la réalité et qui verse dans la désinformation. Mais Rabat voudrait-il que le menteur apparaisse ?
    Le Jeune Indépendant, 22/11/2010
  • Un parlementaire suédois refusé d’accès à El Aaiun : le Gouvernement sahraoui condamne le black-out sécuritaire marocain

    Chahid El Hafed, 21/11/2010 (SPS) le Gouvernement sahraoui a condamné, dimanche dans un communiqué, « le refus » du Gouvernement marocain de permettre à un parlementaire suédois, Jonas Schustid, de se déplacer samedi de Casablanca vers la capitale sahraouie occupée, El Aaiun, où il voulait s’enquérir sur place des suites de l’assaut meurtrier des forces armées marocaines contre le camp de Gdeim Izik, le 8 novembre dernier.

    « Le Gouvernement sahraoui exprimer sa profonde condamnation et dénonciation pour l’empêchement du parlementaire suédois, Jonas Schustid, de s’enquérir de la réalité de la détérioration de la situation dans la ville de territoire sahraouie, El Aaiun », a souligné un communiqué du ministère sahraoui des Territoires occupés et de la diaspora.

    Une mesure qui prouve, selon le communiqué, « l’intention préméditée du Gouvernement marocain de maintenir le blocus, pour occulter les traces du crime odieux commis contre les civils sahraouis » et donner le change sur « sa politique systématique d’épuration éthique contre eux », sachant que cette mesure « arbitraire » a touché également « plusieurs autres observateurs internationaux et les médias indépendants ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a lancé un « appel pressant » en direction de la communauté internationale afin d’envoyer « une mission d’enquête internationale » pour « clarifier ces crimes, lever le blocus imposé au territoire sahraoui occupé et permettre aux observateurs internationaux et autres médias indépendants d’y accéder », sachant que cela permettra de « sauver les citoyens sahraouis de l’oppression des autorités d’occupation marocaine, des violations flagrantes de leurs droits fondamentaux, et permettra de comptabiliser les victimes, de soigner les blessés et de connaître le sort des détenus et des personnes disparues ». (SPS)
  • Le Gouvernement sahraoui regrette que Zapatero occulte la "grave" situation à El Aaiun

    Bir Lehlu (territoires libérés), 21/11/2010 (SPS) Le Gouvernement sahraoui a regretté que le chef du Gouvernement espagnol, José Luis Rodrigues Zapatero, ait occulté de mentionner « la grave situation à El Aaiun », dans la conférence de presse qu’il a donné lors de la clôture du sommet de l’OTAN, samedi à Lisbonne.

    « Le Gouvernement sahraoui regrette profondément que le chef du Gouvernement espagnol, José Luis Rodrigues Zapatero, ait occulté de mentionner la grave situation dans ville sahraouie occupée, El Aaiun, qui a nécessité une session spécial du Conseil de sécurité, suite à l’assaut donné par les forces marocaines contre Gdeim Izik, à l’aube du 8 novembre 2010 », a souligné le Premier ministre sahraoui, Abdelakader Taleb Oumar, dans un communiqué parvenu à SPS.

    Le Chef de l’exécutif sahraoui s’est montré également « surpris » par le fait que M. Zapatero n’ait pas réclamé « l’ouvrir d’une enquête internationale indépendante et urgente, de lever le siège imposé au territoire (sahraoui) et de permettre aux observateurs indépendants et aux médias d’y accéder, afin de sauver des vies humaines et de protéger les Sahraouis contre la politique de purification ethnique pratiquée par le Gouvernement marocain ».

    Aussi, a-t-il regretté que M. Zapatero n’ait pas mentionner  » le référendum d’autodétermination » du peuple sahraoui, et « le respect des droits humains », deux principes de base dont « le contournement ne participe nullement à la solution du conflit ».

    Toutefois, M. Taleb Oumar a enregistré « l’importance du dialogue et des négociations » entre les belligérants soulignée par M. Zapatero dans sa conférence de presse, rappelant néanmoins la nécessité de « la clarification » dans ce sens, sachant que l’objectif des négociations, qui butte sur l’absence de la volonté politique du Gouvernement marocain, consiste à parvenir à une solution « durable » du conflit qui « garantie le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ». (SPS)
  • Le président de la République reçoit le nouvel ambassadeur d'Afrique du Sud à la RASD

    Chahid Elhafed, 20/11/2010 (SPS) Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a reçu samedi au siège de la présidence, le nouvel ambassadeur sudafricain, Joseph Kotane, qui lui a présenté ses lettres de créances en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Afrique du Sud auprès la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
    L’audience s’est déroulée en présence du Secrétaire Général de la Présidence, Daf Mohamed Fadel et le conseiller diplomatique du président de la République, Bachir Sghair.
    Le président de la République a exprimé sa satisfaction pour le niveau des relations de « fraternité et d’amitié » existants entre la RASD et l’Afrique du Sud, appréciant, la position « ferme » du peuple et du Gouvernement d’Afrique du Sud de soutien à la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance.

    Pour sa part l’ambassadeur, Joseph Kotane, s’est dit honoré d’être reçu par le président de la République, exprimant sa volonté de promouvoir les relations entre son pays et de la RASD.

    « Je suis venu aujourd’hui pour présenter au président Mohamed Abdelaziz, mes lettres de créance et commencer mon travail de coopérer avec la République arabe sahraouie démocratique et voir comment mon peuple et mon gouvernement puisse apporter leur soutien à la lutte du peuple sahraoui et son gouvernement », a-t-il dit.

    L’Afrique du Sud a reconnu la RASD en septembre 2004, et depuis cette date, les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs et l’échange des visites des délégations entre la RASD et l’Afrique du Sud, rappelle-t-on. (SPS)
  • L’Afrique du Sud condamne l’assaut meurtrier de Gdeim Izik, près de la ville occupée d’El Aaiun

    Chahid Elhafed, 20/11/2010 (SPS) Le nouvel ambassadeur d’Afrique du Sud à la RASD, Joseph Kotane, a condamné samedi l’assaut perpétré le 8 novembre, par les forces marocaines pour le démantèlement du camp de Gdeim Izik , exprimant le ferme soutien et la solidarité de l’Afrique du Sud avec le peuple sahraoui .

    « Le peuple et le gouvernement d’Afrique du Sud expriment leur soutien et leur solidarité avec le peuple et le gouvernement de la RASD et condamnent fermement les atrocités du Maroc contre les citoyens sahraouis sans défense », a déclaré M. Joseph Kotane, à sa sortie de l’audience avec le président, Mohamed Abdelaziz.
    « L’Afrique du Sud en tant que membre de l’Union africaine demeure préoccupée par les souffrances qu’endurent les peuples du continent », a-t-il ajouté, soulignant que « les pays africains doivent s’entraider en termes de libertés et du développement commun de toute l’Afrique ».

    « Tous les pays africains ont la responsabilité morale et légale envers le peuple du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, pour le recouvrement de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance », a ajouté l’ambassadeur.

    A cet égard, le diplomate sudafricain, a déclaré que le peuple et le gouvernement d’Afrique du Sud « ne ménageront aucun effort pour aider le peuple sahraoui dans sa lutte pour la libération et l’indépendance totale du Sahara occidental ». (SPS)
  • L'OMCT plaide pour une enquête "exhaustive et transparente" sur l'attaque contre le camp de Gdeim Izik

    Genève, 20/11/2010 (SPS) L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) a appelé à l’ouverture d’une enquête « exhaustive et transparente » sur la répression menée par les forces marocaines dans le camp de Gdeim Izik, près de la ville occupée d’El Aaiun.

    L’OMCT a rappelé, dans ce cadre, les conditions ayant entouré l’installation de milliers de Sahraouis dans ce camp, en octobre 2010, et la mort, le 24 du même mois, de l’enfant Zoubir Najem El Garhi, âgé de 14 ans, assassiné par les forces de répression marocaines qui ont tiré à balles réelles sur un véhicule, faisant également des blessés.

    Après avoir relevé que les unités militaires marocaines sont rentrées de force dans le camp, le 8 novembre passé, lors d’un assaut ayant fait des morts et des blessés, l’OMCT a souligné que les manifestations qui ont éclaté, par la suite, à El Aaiun marquent le rejet des Sahraouis du démantèlement du camp de Gdeim Izik.

    L’OMCT a exprimé sa préoccupation quant au sort réservé aux centaines de Sahraouis arrêtés par les forces marocaines lors de ces manifestations. Elle a appelé les autorités marocaines a garantir « l’intégrité physique et psychologique » des Sahraouis arrêtés, à « faire cesser les abus, torture et mauvais traitements » infligés aux Sahraouis en détention et à leur garantir un jugement juste et équitable.

    Elle a déploré, en outre, l’absence des médias pour informer l’opinion internationale sur ce qui s’est passé à Gdeim Izik.

    Constatant que ce sont les autorités marocaines qui avaient interdit aux journalistes et aux observateurs internationaux de se rendre dans la ville occupée d’El Aaiun, l’OMCT a également déploré le recours de ces autorités à la publication d’informations « confuses » et « vagues » sur la situation qui prévalait dans le camp et dans la capitale sahraouie occupée.

    L’OMCT a regretté, enfin, le fait que la mission de Nations unies au Sahara Occidental, la MINURSO, ne soit pas dotée de prérogatives élargies à la surveillance des droits de l’Homme.(SPS)
  • Sahara occidental : Pressing pour une enquête internationale

    La communauté internationale continue de manifester sa solidarité avec le peuple sahraoui.

    L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) appelle à l’ouverture d’une enquête « exhaustive » et « transparente », sur la répression menée par les forces marocaines dans le camp de Gdeim Izik, près de la ville occupée d’El Ayoun. L’OMCT, qui a rappelé les conditions qui ont entouré l’installation des Sahraouis dans ce camp, en octobre 2010, et l’assassinat par balles réelles, le même mois, de Zoubir Najem El Garhi, un enfant de 14 ans, estime que les manifestations éclatées après l’entrée de force de l’armée marocaine marquent un rejet définitif de l’occupant.

    Comme plusieurs ONG internationales, l’OMCT déplore la publication d’informations « confuses et vagues » sur la situation au Sahara, exprime sa préoccupation après l’arrêt des manifestants, demande au Maroc de « cesser les abus, tortures et mauvais traitements » qu’il inflige aux Sahraouis en détention et à leur garantir un jugement juste et équitable et émet un regret : le fait que la mission des Nations unies au Sahara occidental, la Minurso, ne soit pas dotée de prérogatives élargies à la surveillance des droits de l’Homme.

    En France, plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont manifesté samedi à Paris. Elles ont dénoncé la complicité du gouvernement français avec le Maroc et le veto du Quai d’Orsay au Conseil de sécurité sur l’envoi d’une mission d’enquête internationale. Les manifestants ont appelé à l’arrêt de l’occupation, de la répression et au respect des droits de l’homme dans les territoires occupés et à la libération des prisonniers politiques sahraouis, exigé la levée du blocus pour permettre aux journalistes et aux observateurs internationaux de se rendre dans les territoires occupés et demandé l’envoi d’une mission internationale d’enquête et l’organisation du référendum d’autodétermination. En Italie, une journée de soutien au peuple sahraoui a été organisée devant l’ambassade du Maroc à Rome, à l’appel de l’association Jaima Sahraouie.

    Venus des quatre coins du pays, les manifestants ont condamné les assassinats et les arrestations des Sahraouis, les graves atteintes aux droits de l’homme et dénoncé le silence des régimes européens face à cette tragédie. Ils ont aussi appelé à des pressions contre le régime marocain pour mettre un terme à l’oppression. En Grande-Bretagne, le mouvement syndical appelle le gouvernement à prendre les devants avec la communauté internationale pour condamner ce massacre. Amnesty International, section Espagne, exhorte le gouvernement à s’impliquer activement dans la défense des droits du peuple sahraoui.

    Elle appelle, dans une lettre ouverte, Trinidad Jiménez, le ministre des Affaires étrangères, à saisir la tenue des réunions avec les représentants de l’Union européenne, la Russie et les Etats-Unis pour en parler et les convaincre « que la situation des droits humains dans cette région est devenue une priorité internationale ». Le Front Polisario s’étonne de la réaction de Zapatero, le chef du gouvernement espagnol, à la clôture du sommet de l’Otan. Il n’a pas soufflé un mot sur la grave situation dans les territoires occupés.
    Djamel O.
    Horizons, 21/11/2010