Catégorie : Uncategorized

  • Visite de l’Envoyé de l’ONU pour le Sahara Occidental à Alger

    ALGER- Après les contacts réalisés au Maroc, le Sahara Occidental, les camps de réfugiés sahraouis en Algérie, l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross est arrivé dimanche à Alger.

    Après des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, M. Ross a été reçu par le présdient algérien Abdelaziz Bouteflika.

    Dans un entretien à la radio publique francophone algérienne, M. Messahel a déclaré qu’il voudrait » voir dans cette nouvelle visite de M. Ross l’espoir en effet d’avancées qui pourraient être réalisées entre les deux parties, c’est-à-dire le Maroc et le Polisario ».

    La visite de Ross dans la région s’achèvera le 3 avril et les résultats de cette tournée seront présentés au Conseil de sécurité de l’ONU le 22 avril prochain. Le rapport présenté par le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, au Conseil de Sécurité est prévu pour le 8 avril. Le Front Polisario espère que la question du respect des droits l’homme au Sahara Occidental dominera dans la prochaine session du Conseil de Sécurité prévu fin avril pour la prorrogation du mandat de la MINURSO.

  • Phobie inédite au Maroc

    Le ministère marocain de l’intérieur à promulgué une directive interdisant l’installation de tentes sur l’ensemble du territoire du Sahara Occidental, y compris dans les villes, les périphéries, les lieux touristiques et autres plages, rapporte mardi l’agence de l’information sahraouie (SPS).

    C’est la peur de voir émerger un nouveau similaire à celui de Gdeim Izik érigé par les Sahraouis en octobre 2010 pour protester contre la précrité de la vie imposée par l’ocupant marocain dans le cadre de la politique de soumission de toute une population qui le long de près de trois décennies refuse le fait accompli de l’invasion miliataire du Sahara Occidental par le Maroc. 

    La décision marocaine s’inscrit dans le prolongement de la campagne de répression orchestrée par l’occupation marocaine contre les droits fondamentaux des sahraouis y compris le droit d’avoir leur propre culture. 

    Ainsi, les sahraouis n’ont plus le droit à installer des tentes, un mode de vie du désert qui constitue un héritage culturel bâti au cours de siècles. Jusqu’où ira la phobie marocaine pour s’emparer du Sahara Occidental et ses richesses qui font couler les salives du roi du Maroc et ses alliés occidentaux?

    “Le camp Gdeim Izik, qui a désarçonné l’occupant marocain, le forçant à revoir ses calculs, constitue une étape révolutionnaire à travers laquelle les sahraouis ont exprimé leur cohésion et leur attachement à l’unité nationale, leur rejet de l’occupation marocaine et ses visées expansionnistes”, ajoute l’agence sahraouie.

    Le Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole figure dans la liste onusienne des 16 territoires non-autonomes qui doivent être décolonisés à travers un référendum d’autodétermination.

  • Le problème du Sahara occidental dans les résolutions de l’ONU

    L’acte juridique de référence est la résolution 1514 du 14 décembre 1960 de l’Assemblée Générale de l’ONU, dite « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples colonisés ». Le fondement juridique résulte de la Charte des Nations-Unies, à savoir l’article 1, paragraphe 2, définissant comme l’un des buts des Nations-Unies de « développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’euxmêmes».

    L’ONU a listé les territoires non autonomes (TNA), et le Sahara Occidental a été répertorié comme en 1963. L’Espagne n’a pu ignorer ce mouvement général et, en 1966, prend position en faveur de la décolonisation du Sahara occidental. La tension est montée entre l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie… et le Front Polisario, mouvement regroupant les nationalistes sahraouis, créé en 1973. Les positions des uns et des autres, reposant toutes sur des revendications de souveraineté, l’AG del’ONU a choisi de saisir la Cour internationale de justice pour recueillir un avis consultatif.

    La CIJ a rendu son avis en 1975, concluant que s’il y avait eu des liens précoloniaux entre le Maroc et certaines tribus dans le territoire du Sahara occidental et sur certains points avec la Mauritanie, ces liens étaient très insuffisants pour établir une souveraineté, autre que celle du peuple sahraoui. Pour la Cour, lesdonnées de fait ne remettent pas en cause l’applicationde la résolution 1514 (XV) sur la décolonisation et, en particulier, « l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté despopulations du territoire.» Pour la CIJ, le processus de décolonisation du Sahara occidental doit se poursuivre « sansque le Maroc puisse évoquer une remise encause de son intégrité territoriale».

    Alors que l’avis était extrêmement clair,condamnant les prétentions du Maroc, le roi Hassan II a soutenu une interprétation ouvertementcontraire, concluant qu’il revenait au Maroc «d’occuper son territoire», puis a donnéle signal de la grande « Marche Verte», marquant la prise de possession du territoire. Le Conseil de sécurité a immédiatement réagi par sa résolution 377/1975 du 22 octobre 1975. Visant l’article 34 de la Charte, relatifaux menaces sur la paix internationale, il a alors réaffirmé les principes de la résolution 1514 (XV) de l’AG de l’ONU, ce qui revient à condamner l’action du Maroc et toute forme d’annexion par la force armée.

    Le Maroc passant outre, ont suivi deux résolutions, la 379 du 3 novembre 1975 et la 380 du 6 novembre 1975, le Conseil de sécurité dénonçant clairement, dans cette dernière, une occupation étrangère injustifiée et demandant au Maroc «de retirer immédiatement du territoire du Sahara occidental tous les participants à la marche».

    Toutefois, cette marche a été une réussite sur le terrain, d’où elle a conduit l’Espagne à rejoindre le point de vue marocain et conclure un accord à Madrid avec ce pays, le 14 novembre 1975. En application de cet accord, l´Espagne s´est retirée de ce territoire, en 1976, au profit du Maroc. L’ONU a toujours refusé dereconnaître la moindre valeur à cet accord, dès lors que ni l’Espagne ni le Maroc ne peuventfaire valoir de souveraineté sur le Sahara occidental.

  • Dans le cadre d’une série d’articles dédiés au film, « Les fils des nuages, dernière colonie e Afrique, le thème d’aujourd’hui tourne autour des pots-de-vin octroyés par le Maroc pour obtenir le soutien dans le conflit du Sahara Occidental.
    Selon Suzanne Scholte, de la Fondation américaine du Sahara occidental, « les gens qui soutiennent la position marocaine, soit ils ignorent les faits et n’ont pas pris le temps d’étudier le dossier, soit ils ont reçu une faveur indue, de l’argent, du pouvoir, de la reconnaissance ou quelque chose d’autre par le Maroc .
    Francesco Bastagli, Représentant spécial pour le Sahara occidental (MINURSO) de septembre 2005 à février 2007, affirme que « En plus de la politique, il y a, non seulement avec la France mais avec les États- Unis aussi, ce qu’ils appellent « la politique de l’enveloppe ». Les Marocains peuvent être très amiables avec ceux qui partagent leur point de vue sur le plan personnel aussi. Et cela a beaucoup aidé, spécialement avec la France, et sûrement avec certains dirigeants de l’Espagne aussi ».
    Mais le moment le plus fort a été marqué par la déclaration de Frank Ruddy, vice-président de la MINURSO (1994-2004). « Bien sûr, je suis un bon exemple. Pendant que j’étais là, ils m’ont proposé quatre pots-de-vin. Je ne les ai pas acceptés. Une fois, il m’ont proposé de payer les frais de scolarité pour mes trois enfants, qui étaient dans des universités privées à cette époque-là. Ils m’ont offert l’occasion de rencontrer le roi. J’ai trouvé cela ridi … Je veux dire, au moins les autres pots de vin étaient bons, ils valaient quelque chose, mais rencontrer le roi ? J’ai pensé que c’était une blague », a-t-il dit.
    « Il s’agit d’un détournement massif de fonds destinés à des groupes de pression à Washington pour cette affaire, qui sont destinés à l’occupation militaire et qui devraient être investis dans le peuple marocain », conclue Suzanne Scholte  .

  • A la différence de la Cisjordanie, au Sahara Occidental il existait un Etat souverain et indépendant

    Récemment, plusieurs publications israéliennesrapportaient l’insurrection du professeur Eugene Kontorovich, de la Northwestern University, contre la décision du Parlement Européen d’exclure les implantations israéliennes en Cisjordanie des accords signés avec Israël. Il compare la Cisjordanie au Sahara Occidental pour dénoncer les « deux poinds deux mesures » de l’institution européenne après avoir signé l’accord de pêche avec le Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara Occidental.

    Selon Kontorovich, la similitude entre le Sahara Occidental et la Cisjordanie se trouve dans le fait que dans les deux cas, il n’existait aucun état souverain sur ces territoires disputés avant qu’ils ne soient occupés. Ce qui est faux, selon le professeur Carlos Ruiz Miguel, de l’Université de Saint-Jacques de Compostèle.

    Dans un article publié dans son blog, Ruiz Miguel reprend l’éphéméride du Royal Ordre du 26 décembre 1884, « une date d’une grande importance historique, politique et juridique : la proclamation espagnol du protectorat au Rio de Oro en 1884 ». Il rappelle qu’à ce moment-là, l’Espagne avait conclu un accord avec des sahraouis politiquement indépendants et organisés sous la direction des chefs des tribus. Un argument, ajoute-t-il, repris par la Cour International de Justice dans son avis du 16 Octobre 1975.

    Selon la Cour de la Haye, « il ressort des renseignements fournis à la Cour : (a) qu’au moment de la colonisation le Sahara occidental était habité par des populations qui, bien que nomades, étaient socialement et politiquement organisées en tribus et placées sous l’autorité de chefs compétents pour les représenter; (b) que L’Espagne n’a jamais agi corne si elle établissait sa souveraineté sur une terra nullius; ainsi, dans son ordonnance du 26 décembre 1884, le roi d’Espagne a proclamé qu’il prenait le Rio de Oro sous sa protection, sur la base d’accords conclus avec les chefs des tribus locales ».

  • sahara occidental : ce que les marocains ne savent pas

    https://www.youtube.com/watch?v=EwP6ehW1Eho
  • Maroc : Quand le makhzen trahit sa panique

    Rabat n’en est pas à un précédent près, puisqu’il est déjà l’auteur de ce fameux mur de l’apartheid, dénommé mur de la honte, séparant les territoires sahraouis occupés des zones libérées. Il avait été érigé, comme l’avait rapporté notre journal dans une précédente édition, avec le concours des soldats du génie sionistes. Décidément, le Maroc ne sait plus quoi inventer, ni quoi faire, pour tenter de se sortir de l’impasse politique, géostratégique, internationale, économique et sociale dans laquelle il s’est volontairement fourré. 

    Le journal marocain Akhbar Al Youm, réputé proche du makhzen, révèle en effet, avec forces détails, que cette monarchie absolue projette de bâtir un mur de séparation au niveau de ses frontières avec notre pays. Le journal annonce ainsi que de hauts officiers des forces royales marocaines, se seraient récemment réunis au niveau de la salle de conférence de l’aéroport d’Oujda-Angad, non loin des frontières avec notre pays, en vue d’étudier cette question. Étaient présents à cette rencontre, de hauts responsables du ministère de l’Intérieur, de l’armée, de la Gendarmerie royale, ainsi que des personnalités civiles de la région de l’oriental. Il y a été clairement évoqué la possibilité de «placer des clôtures tout au long de la frontière, pour repousser les flux importants d’immigrants subsahariens, qui tentent d’entrer au Maroc, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.» 

    Le Maroc, toute honte bue, accuse ainsi l’Algérie de refouler vers le Maroc les migrants clandestins subsahariens, ce qui est faux bien entendu. C’est même le contraire qui est plus vrai. Les troupes de l’armée royale marocaine, quand elles ne réussissent pas à refouler ces pauvres malheureux vers notre territoire, elles les conduisent vers les confins du Sahara avant de les abandonner à une mort certaine. Et c’est le président sahraoui en personne, Mohamed Abdelaziz, dans un entretien accordé à notre journal, il y a de cela quelques années, qui a révélé que les forces du Polisario, secondées par celles de la Minurso, avaient sauvé de la mort plusieurs de ces migrants. La preuve que c’est l’armée marocaine qui les a abandonnés en plein désert, nous avait expliqué notre source, réside dans le fait qu’on avait trouvé sur les rescapés des boites de conserve à l’effigie de celle-ci. Suicidaire fuite en avant… C’est dire que cette idée de construire une barrière, qui n’est pas sans rappeler les lignes Challe et Morice de l’ancienne armée coloniale française, et qui ne sera sans doute jamais concrétisée sur le terrain, trahit surtout la panique qui n’en finit pas de gagner le makhzen à mesure qu’il se sent acculé et à bout d’arguments dans sa politique colonialiste ainsi que dans ses fausses réformes internes, au moment où les «sujets» exigent de plus en plus fort la liberté, la démocratie et l’instauration d’une authentique monarchie constitutionnelle, comme il en existe plusieurs dans le Vieux continent.

    Rabat, qui trouve beaucoup de mal à se tirer du mauvais pas dans lequel elle s’est mise en «autorisant» l’atteinte portée à notre emblème national au niveau de notre consulat de Casablanca, pense peut-être s’en sortir en multipliant les provocations et en recourant aux diversions les plus folles qui soient. Car, ne dit-on pas que plus une couleuvre est grosse, et plus elle a de chance d’être gobée. Le Maroc, en agissant de la sorte, trahit également son exaspération face aux nombreuses mais vaines suppliques adressées à l’Algérie afin qu’elle daigne ouvrir ses frontières terrestres.

    Cette fermeture occasionne au Maroc un manque à gagner de l’ordre de plusieurs milliards de dollars, alors qu’il vit une crise économique et sociale particulièrement contraignante. Alger a toujours donné une réponse ferme et inchangée : cette ouverture doit se faire dans un cadre global et concerté. Elle doit donc prendre en ligne de compte la lutte contre le trafic de drogue (dont le Maroc est le royaume incontesté selon de nombreux rapports onusiens), la lutte contre la contrebande, qui saigne à blanc le Trésor public algérien en accaparant chaque année des centaines de tonnes de produits subventionnés comme le carburant, le sucre, l’huile, le blé, le café…, la relance du processus d’édification de l’UMA, le droit du peuple sahraoui de décider souverainement de son sort via la tenue d’un référendum d’autodétermination et, bien sûr, la lutte contre le terrorisme.

    Rabat, qui avait déjà accordé la protection, l’argent et les armes aux criminels du GIA quand le défunt roi Hassan II voulait faire de l’Algérie un «laboratoire à ciel ouvert», ne semble pas avoir changé de stratégie puisqu’elle serait derrière la création du MUJAO (mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest). C’est ce qu’a révélé à partir d’Alger le Premier ministre sahraoui dans une conférence de presse. Ce groupe, qui permet aux services secrets marocains de gérer «incognito» leur trafic de drogue dans le Sahel, se trouve également derrière les attaques qui ont visé le Polisario, à travers l’enlèvement de travailleurs humanitaires européens dans le camp de réfugiés de Rabouni, ainsi que l’Algérie à travers les attentats à la bombe qui avaient visé les brigades de gendarmerie de Tamanrasset et Ouargla, ainsi que l’enlèvement de nos diplomates au niveau de notre consulat de Gao, dans la nord du Mali.

    Kamel Zaïdi

  • Le Rédacteur en chef du quotidien “Tribune Des Lecteurs” Mahdi Maloufi n’est plus

    Le rédacteur en chef du quotidien francophone “Tribune Des Lecteurs”, Mahdi Maloufi, est décédé lundi à Alger à l’âge de 51 ans des suites d’une crise cardiaque, a-t-on appris auprès de ses collègues.

    Ancien journaliste de l’Algérie presse service (APS), le défunt était marié et père de 6 enfants. Connu pour sa droiture et son intégrité, ses collègues et amis gardent de lui le souvenir d’un vrai professionnel dévoué à son métier.

    L’enterrement aura lieu demain, mardi, au cimetière de Garidi (Kouba-Alger).

    Le blog Diaspora Saharaui présente à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.

    “A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournerons”.