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  • Propagande, la fabrique du consentement

    Topics : relations publiques, Edward Bernays, manipulation de l’opinion publique,

    Chaque jour, des millions de messages inondent nos écrans. Leur objectif : orienter nos choix pour acheter, voter, ou adhérer à une idée. Ominprésents, ils façonnent notre vision du monde.

    Ces messages s’appuient sur des méthodes de persuasion inventées il y a un siècle aux Etats-Unis. Ils ont été mis au point par un petit groupe de penseurs pour contrôler le peuple.

    Pour imposer leur pouvoir, les régimes authoritaires ont choisi la force, les démocraties ont inventé les relations publiques. L’un de leurs plus grands théoriciens s’appelle Edward Bernays.

  • Gabon : nouvelle mise en scène du pouvoir

    Topics : Gabon, Ali Bongo,

    Arrivé inconito dans son pays, il réapparaît après 3 semaines, aucune explication, aucune prise de parole en direct… et on recommence la mise en scène comme si de rien n’était. Ce simulacre ne pourra pas durer très longtemps…

  • La photo qui accable le roi du Maroc

    La photo accablante du roi du Maroc

  • « LA PIERRE ANGULAIRE DE NOTRE DÉVELOPPEMENT »

    « LA PIERRE ANGULAIRE DE NOTRE DÉVELOPPEMENT »
    (un article de Abderrazzak Boussaïd, secrétaire général de l’association Maroc des Lumières)

    La consécration de l’égalité des chances entre l’homme et la femme en matière d’accès à l’enseignement est un droit que le Maroc a le devoir de garantir sans discrimination !…

    Partant de la conviction que « les droits de la femme » font partie intégrante des droits de l’homme : Le droit de la femme d’accéder au savoir et aux connaissances et de se soustraire à l’ignorance et à l’analphabétisme est devenu un droit aussi important que tous les autres, sinon le plus important !…

    Le Maroc ne peut gagner les enjeux de « LA MODERNITÉ » et se soustraire au sous-développement sans la maîtrise du savoir et des connaissances, et sans se fixer comme « objectif primordial » d’inculquer aux jeunes filles, partout au Maroc, le sens de l’excellence et de la performance, car la mission fondamentale de l’école est de libérer les esprits et de diffuser la pensée éclairée !…

    Pourtant, l’analphabétisme de la femme marocaine l’empêche de participer activement à l’œuvre de développement économique et social de la société.

    Une attention particulière doit être accordée à la femme rurale qui souffre encore d’un taux élevé d’analphabétisme, en raison de plusieurs facteurs, dont notamment le poids de « certaines traditions » et l’insuffisance des services éducatifs dans les villages et les zones rurales !…

    Les pays qui aspirent au progrès, et à la prospérité ont déjà misé sur l’éducation et l’enseignement pour atteindre leurs objectifs. Le Maroc, à l’instar de tous les pays en développement, n’ont d’autre choix qu’emprunter la même voie pour combler le fossé qui les sépare des pays avancés !…

    La réalisation d’un développement durable au Maroc, nécessite impérativement l’amélioration de « l’image de la femme » dans les programmes et manuels scolaires et l’éradication des « stéréotypes » véhiculés au sujet du rôle de la femme afin de mettre un terme à toutes formes de discrimination à l’égard de la femme et pour que l’enseignement ne soit plus un facteur de discrimination !…

    L’enseignement, est un levier majeur pour la promotion des rôles de la femme marocaine, et pour son intégration dans le processus du progrès de sa société…

    Sans atteindre ce but : « LA PIERRE ANGULAIRE DE NOTRE DÉVELOPPEMENT », restera irrémédiablement fissurée !…

    À suivre
    (Abderrazzak Boussaïd, secrétaire général de l’association Maroc des Lumières)

  • Comment les Houthis ont renversé l’échiquier.

    Par Pepe Escobar

    L’attaque spectaculaire du groupe chiite yéménite contre Abqaiq soulève la possibilité évidente d’une action pour chasser la Maison des Saoud du pouvoir.

    Nous sommes les Houthis et nous arrivons. Avec leur attaque spectaculaire contre Abqaiq, les Houthis du Yémen ont renversé l’échiquier géopolitique en Asie du Sud-Ouest et sont allés jusqu’à introduire une toute nouvelle dimension : la possibilité distincte d’une action pour chasser la Maison des Saoud du pouvoir.

    Un retour de bâton, ça fait mal. Les Houthis – des Chiites zaïdites du nord du Yémen – et les Wahhabites se haïssent depuis des lustres. Ce livre est absolument essentiel pour qui veut comprendre l’incroyable complexité des tribus houthies ; en prime, il resitue l’agitation dans les pays arabes du sud dans un contexte qui dépasse de loin une simple guerre par procuration Iran-Arabie Saoudite.

    Pourtant, il est important de comprendre que les Chiites arabes de la province de l’Est – travaillant dans des installations pétrolières saoudiennes – sont forcément des alliés naturels des Houthis contre Riyad.

    La capacité de frappe des Houthis – des essaims de drones aux attaques de missiles balistiques – s’est considérablement améliorée au cours de l’année écoulée. Ce n’est pas un hasard si les Émirats Arabes Unis ont vu d’où venait le vent géopolitique et géo-économique : Abou Dabi s’est désengagé de la guerre brutale du prince héritier Mohammed ben Salmane contre le Yémen et a entamé ce qu’il décrit comme une stratégie de « paix d’abord ».

    Avant même Abqaiq, les Houthis avaient déjà organisé plusieurs attaques contre des installations pétrolières saoudiennes ainsi que contre les aéroports de Dubaï et d’Abou Dabi. Début juillet, le Centre de commandement des opérations du Yémen a organisé en grande pompe, à Sanaa, une exposition sur toute sa gamme de missiles balistiques et de croisière, et de drones.

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    Le ministère saoudien de la Défense présente des drones et des débris de missiles utilisés dans l’attaque yéménite.

    La situation a maintenant atteint un point où des rumeurs circulent dans le golfe Persique au sujet d’un scénario spectaculaire : les Houthis investiraient dans une course folle à travers le désert arabique pour prendre La Mecque et Médine en parallèle d’un soulèvement chiite de masse dans la ceinture pétrolière orientale. Ce n’est plus tiré par les cheveux. Des choses plus étranges se sont produites au Moyen-Orient. Après tout, les Saoudiens ne peuvent même pas espérer l’emporter dans une rixe de bar – c’est pourquoi ils comptent sur des mercenaires.

    L’orientalisme frappe encore

    Le refrain des renseignements américains selon lequel les Houthis sont bien incapables d’une attaque aussi sophistiquée souligne à quel point ils sont infectés par l’orientalisme et le complexe de supériorité occidental/ fardeau de l’homme blanc. *

    Les seuls débris de missile montrés par les Saoudiens jusqu’à présent proviennent d’un missile de croisière yéménite Quds 1. Selon le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites basées à Sanaa, « le système Qods a prouvé sa grande capacité à atteindre ses objectifs et à contourner les systèmes d’interception ennemis ».

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    Cette image satellite du gouvernement américain montre des dégâts causés à l’infrastructure pétrolière et gazière par les attaques de drones du week-end dernier à Abqaiq.

    Les forces armées des Houthis ont dûment revendiqué la responsabilitéd’Abqaiq : « Cette opération est l’une des plus importantes menées par nos forces dans les profondeurs de l’Arabie Saoudite, après une opération de renseignements précise et une surveillance avancée, et la coopération d’hommes honorables et libres à l’intérieur du Royaume ».

    Notez le concept-clé : La « coopération » à l’intérieur de l’Arabie Saoudite – qui pourrait inclure tout un éventail allant des Yéménites jusqu’aux Chiites de la province de l’Est.

    Plus pertinent encore est le fait que le matériel américain massif déployé en Arabie Saoudite – satellites, AWACS, missiles Patriot, drones, cuirassés, chasseurs de combat – n’a rien vu, ou certainement pas à temps. L’observation de trois drones « voletant sans se presser » dans la direction probable de l’Arabie Saoudite par un oiseleur koweïtien est invoquée comme « élément de preuve ». Ce qui évoque l’image embarrassante d’un essaim de drones – d’où qu’il venait – volant tranquillement pendant des heures au-dessus du territoire saoudien.

    Des responsables de l’ONU admettent ouvertement que maintenant, tous les lieux qui comptent se trouvent à l’intérieur du rayon d’action de 1 500 km du nouveau drone UAV-X des Houthis : des champs de pétrole en Arabie Saoudite, une centrale nucléaire en construction dans les Émirats et le méga-aéroport de Dubaï.

    Mes conversations avec des sources à Téhéran au cours des deux dernières années confirment que les nouveaux drones et missiles des Houthis sont essentiellement des copies de modèles iraniens assemblés au Yémen avec l’aide des ingénieurs du Hezbollah.

    Les renseignements américains insistent sur le fait que 17 drones et missiles de croisière auraient été lancés ensemble depuis le sud de l’Iran. En théorie, le radar Patriot aurait dû les repérer et les abattre. Jusqu’à présent, aucune indication de cette trajectoire n’a été révélée. Les experts militaires s’accordent généralement à dire que le radar du missile Patriot est bon, mais en réalité, son taux de réussite est « contesté », pour dire le moins. Ce qui est important, encore une fois, c’est que les Houthis disposent de missiles offensifs avancés. Et leur précision à Abqaiq était inouïe.

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    Cette image satellite montre des dommages causés à l’infrastructure pétrolière et gazière par les attaques de drones du week-end dernier à Abqaiq, en Arabie Saoudite. Avec l’aimable autorisation de Planet Labs Inc.

    Pour l’instant, il semble que le vainqueur de la guerre saoudienne contre la population civile yéménite, qui a débuté en mars 2015 et engendré une crise humanitaire considérée d’ampleur biblique par l’ONU, ne soit certainement pas le prince héritier saoudien généralement connu sous ses initiales MBS.

    Écoutez le général

    Les tours de stabilisation de pétrole brut – plusieurs d’entre elles – à Abqaiq ont été spécifiquement visées, de même que les réservoirs de stockage de gaz naturel. Des sources du golfe Persique spécialisées du secteur de l’énergie m’ont dit que les réparations et/ou la reconstruction pourraient prendre des mois. Même Riyad l’a admis.

    Blâmer aveuglément l’Iran, sans preuve, ne suffira pas. Téhéran peut compter sur des essaims de grands stratèges. Ils n’ont pas besoin ou ne veulent pas faire sauter l’Asie du Sud-Ouest, ce qu’ils pourraient faire, soit dit en passant : Les généraux des Gardiens de la révolution ont déjà dit à maintes reprises qu’ils étaient prêts à la guerre.

    Le professeur Mohammed Marandi de l’Université de Téhéran, qui entretient des relations très étroites avec le ministère des Affaires étrangères, est catégorique : « Cela ne vient pas d’Iran. Si c’était le cas, ce serait très embarrassant pour les Américains, car cela voudrait dire qu’ils sont incapables de détecter un nombre aussi important de drones et de missiles iraniens. Ça n’a pas de sens. »

    Marandi souligne en outre que « les défenses aériennes saoudiennes ne sont pas équipées pour défendre le pays contre le Yémen, mais contre l’Iran. Les Yéménites frappent les Saoudiens, ils s’améliorent de plus en plus, ils développent la technologie des drones et des missiles depuis quatre ans et demi, et c’était une cible très facile. »

    Une cible facile et non protégée : les systèmes PAC-2 et PAC-3 américains en place sont tous orientés vers l’est, en direction de l’Iran. Ni Washington ni Riyad ne savent avec certitude d’où venait vraiment l’essaim de drones.

    Les lecteurs [anglophones, NdT] devraient porter une attention particulière à cet important entretien avec le général Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique. L’interview, en farsi (sous-titrée en anglais), a été réalisée par l’intellectuel iranien Nader Talebzadeh, sanctionné par les États-Unis, et comprend des questions posées par mes amis analystes américains Phil Giraldi et Michael Maloof, et par moi-même.

    Dans ses explications sur l’autosuffisance de l’Iran en matière de défense, Hajizadeh semble être un acteur très rationnel. L’essentiel : « Nous sommes d’avis que ni les politiciens américains, ni nos officiels ne veulent la guerre. Si un incident comme celui du drone [le RQ-4N abattu par l’Iran en juin] se produit ou si un malentendu se produit, et que la guerre prend de l’ampleur, c’est une autre histoire. C’est pourquoi nous sommes toujours prêts à une grande guerre. »

    En réponse à l’une de mes questions, sur quel message les Gardiens de la Révolution veulent transmettre, en particulier aux États-Unis, Hajizadeh ne mâche pas ses mots : « En plus des bases américaines dans diverses régions comme l’Afghanistan, l’Irak, le Koweït, les Émirats et le Qatar, nous avons ciblé tous les navires de guerre jusqu’à une distance de 2 000 kilomètres, et nous les surveillons en permanence. Ils pensent que s’ils se tiennent à une distance de 400 km, ils sont hors de notre champ de tir. Mais où qu’ils soient, il suffit d’une étincelle, nous touchons leurs vaisseaux, leurs bases aériennes, leurs troupes. »

    Un S-400, sinon gare

    Sur le front de l’énergie, Téhéran a joué un jeu très précis sous pression – vendre des chargements de pétrole en fermant les transpondeurs de ses pétroliers au moment où ils quittent l’Iran et en transférant le pétrole en mer, de nuit, d’un pétrolier à un autre, et en réétiqueter contre un paiement leur chargement comme provenant d’autres producteurs. J’ai vérifié cette info à plusieurs reprises, sur des semaines, auprès de mes négociants de confiance du golfe Persique – et ils le confirment tous. L’Iran pourrait continuer à faire la même chose à perpétuité.

    Bien sûr, l’administration Trump le sait. Mais le fait est que les Américains ferment les yeux. Pour être le plus concis possible : ils sont pris au piège par leur fol abandon du JCPOA, et ils cherchent une issue pour sauver la face. La chancelière allemande Angela Merkel a averti l’administration en termes clairs : les États-Unis doivent revenir à l’accord auquel ils ont renoncé avant qu’il ne soit trop tard.

    Passons à la partie alarmante.

    Les frappes à Abqaiq démontrent que l’ensemble de la production du Moyen-Orient, soit plus de 18 millions de barils de pétrole par jour – y compris le Koweït, le Qatar, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite – peut être facilement éliminée. Il n’y a aucune défense adéquate en place contre ces drones et ces missiles.

    Mais il reste toujours la Russie.

    Voici ce qui s’est passé lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet d’Ankara cette semaine sur la Syrie, qui réunissait les présidents Poutine, Rohani et Erdogan.

    Question : La Russie apportera-t-elle une aide ou un soutien à l’Arabie Saoudite pour la remise en état de son infrastructure ?

    Président Poutine : Quant à l’aide à l’Arabie Saoudite, il est également écrit dans le Coran que toute forme de violence est illégitime, sauf pour protéger son peuple. Afin de les protéger et de protéger le pays, nous sommes prêts à fournir l’assistance nécessaire à l’Arabie Saoudite. Tout ce que les dirigeants politiques de l’Arabie Saoudite ont à faire, c’est de prendre une sage décision, comme l’Iran l’a fait en achetant le système de missiles S-300 et comme le président Recep Tayyip Erdogan l’a fait lorsqu’il a acheté le dernier système anti-aérien russe S-400 Triumph. Ils offriraient une protection fiable à toutes les infrastructures saoudiennes.

    Président Hassan Rohani : Donc, doivent-ils acheter le S-300 ou le S-400 ?

    Président Vladimir Poutine : C’est à eux d’en décider [rires].

    Dans The Transformation of War, Martin van Creveld a prédit que l’ensemble du complexe militaro-industriel s’effondrerait lorsque l’on comprendrait que la plupart de ses armements sont inutiles contre des opposants de quatrième génération asymétriques. Il ne fait aucun doute que tout les pays du Sud observent ce qui se passe et qu’il ont compris le message.

    Guerre hybride, le retour

    Nous entrons aujourd’hui dans une toute nouvelle dimension de la guerre hybride asymétrique.

    Dans le cas – horrible – où Washington déciderait d’attaquer l’Iran, poussé par ses néoconservateurs habituels, le Pentagone ne pourrait jamais espérer neutraliser tous les drones iraniens et/ou yéménites. Les États-Unis pourraient s’attendre, c’est sûr, à une guerre totale. Et aucun navire ne passerait sur le détroit d’Ormuz. Nous en connaissons tous les conséquences.

    Ce qui nous amène à La Grande Surprise. La vraie raison pour laquelle il n’y aurait pas de navires sur le détroit d’Ormuz est qu’il n’y aurait plus de pétrole à pomper dans le Golfe. Les champs de pétrole seraient tous bombardés et en feu.

    Ainsi, nous voici revenus aux conclusions réalistes qui ont été tirées non seulement par Moscou et Pékin, mais aussi par Paris et Berlin : Le président américain Donald Trump a joué gros et il a perdu. Aujourd’hui, il doit trouver un moyen de sortir du pétrin en sauvant la face. Si le Parti de la Guerre le permet.

    Pepe Escobar

  • Maroc : les rats ont quitté le bateau qui coule

    Merci pour éclairage sur les maux qui rongent lentement mais sûrement notre société au point que tout le monde s’accorde à dire et vivre ce mal être.
    J’aimerai juste ajouté que c’est toute l’élite dans le vrai sens du terme dont font partie l’élite intellectuelle à baissé les bras.
    Une partie a quitté le pays pour d’autres horizons, quand au reste ils regardent le navire couler avec bien entendu leur gilet de sauvetage bien en place.
    A l’exception d’une très faible minorité qui se compte sur le bout des doigts qui mouillent la chemise et expriment leur idées et critiques des dérives et contradictions de notre société.

  • Cataluña, el Sáhara de España

    Cataluña, el Sáhara de España

    Topics : España, Cataluña, Sahara Occidental,

    La policía graba los manifestantes en una marcha pacífica.

    La policía graba los manifestantes en una marcha pacífica. Es una provocación? Una ilegalidad? ¿Qué harán, del material? Quién lo ha ordenado? Bajo qué mandato?

    En honor a la verdad hay que decir que es una práctica muy extendida entre las fuerzas de seguridad de democracias suficientemente consolidadas. La primera vez que lo vi fue a los antidisturbios alemanes:
    Aunque veo diferencias sutiles (los alemanes podrían esgrimir que graban ‘de lejos’ en una operación de acción), las preguntas siguen siendo válidas, creo. Allí y aquí. Porque puestos a buscar, también hay democracias consolidadas que cuidan cada palmo de país con drones

  • Canarias, la colonia africana de España

    ¿Canarias Libre e Independiente? ¡Sí! ¿Y Socialista? ¡También!

    A mi último artículo (22 de octubre de 2011. Otra vez la bandera) le han crecido los enanos por todos los costados. Presupongo por ello que el susodicho artículo debe ser medianamente razonable o no hubiera recibido leña – por cierto bastante irracional – desde las dos posiciones que en el mismo describía como extremas dentro del independentismo canario: “por un lado, las interclasistas que plantean postergar la lucha de clases a la consecución de la independencia y, por otro, las que contemplan la independencia solo como una vía necesaria para alcanzar una sociedad socialista” afirmando al tiempo que “mi posición siempre ha sido que Canarias es una nación colonizada y que, por lo mismo, la doble explotación que sufrimos por mano del Estado Español y por mano de su propia lumpenburguesía criolla dependiente, precisa de la unidad del planteamiento político liberador nacional y social, lo que se expresa bien con el lema de “Libre y Socialista”, ahora bien, dado que hace ya sus años que abandoné la militancia partidaria no estoy sujeto a más disciplina que la que mi propio pensamiento me dicte, me reafirmo en todos sus términos aunque trataré de clarificarlos como me solicitan algunos compañeros, y lo haré desglosando mis consideraciones al respecto:

    1.- No creo que ofrezca dudas el que un territorio africano como es el canario, invadido militarmente por una potencia europea que lo conquista tras una larga guerra de un siglo, sometiendo a la esclavitud a sus habitantes, imponiéndole sus leyes, explotando sus recursos y sin que sus habitantes tengan capacidad de decidir su status político ni su modelo económico es una colonia y, por lo mismo, con todo el derecho a su descolonización e independencia.

    2.- En política no existen ni milagros ni milagreros y tampoco cae maná del cielo. Sabemos perfectamente lo que es la ONU y hemos tenido muchas y muy crudas experiencias en cabeza ajena últimamente para creernos los cuentos de la “década de la descolonización” que, por cierto, feneció sin descolonización alguna que nos infunda alguna esperanza, a no ser que disfracemos de tales las “humanitarias” intervenciones en Serbia, Kosovo, Irak, Afganistán, Libia…. También conocemos la incapacidad histórica de España para sus descolonizaciones. Por ello no será por esa vía por donde logremos la independencia ni de nuestra patria ni de la de nadie. Habrá que ganársela y eso solo lo puede hacer la lucha del pueblo canario. La independencia no vendrá por evolución sino por revolución.

    3.- He mantenido y mantengo que la burguesía canaria, débil, fraccionada insularmente al no haber creado nunca un “mercado nacional” unificado, subsidiada, y por lo mismo sumisa al poder colonial que la sostiene, no será nunca la clase que encabece ese movimiento revolucionario y mucho menos lo será esa fracción de la misma, apenas un 0,2% de nuestra población (unas 4.000 personas) poseedora del 80% de la riqueza del Archipiélago, la mayor parte con sonoros apellidos de los conquistadores que se repartieron el botín que significaba Canarias. Tampoco lo será el centenar escaso de canarios que, según la Hacienda Española, superan los 10 millones de euros de capital declarado. Todo lo contrario. Todos ellos son los máximos interesados en el mantenimiento del poder colonial que les garantiza sus prebendas. Es en realidad una clase parasitaria y mendicante que se nutre de las dádivas metropolitanas o europeas y que ya tiene su genuina representación en el partido español PP y en el regionalista CC. La supuesta “Voz Canaria en Madrid” es en realidad “La Voz de su Amo Madrid” donde se postulan como un “remedio contra el independentismo” que es lo que, en realidad, son.

    4.- Tampoco nos acercan a la independencia los Editoriales de El Día que plantean un independentismo insularista, psicodélico y esquizofrénico mezclando las diatribas antigrancanarias con las llamadas a la insurrección nacional y con encendidas loas a la Legión o al Ejército y la Policía colonial, todo ello adobado con un cierto regusto franquista, ni las prédicas sabatinas a plana entera de antiguos líderes interclasistas en que se nos repite machaconamente la supuesta “Constitución” unipersonal que regirá nuestra independencia y se tilda a las manifestaciones en Tamarán del “Día de la Bandera”, en que la izquierda nacional planteaba un camino propio para la independencia y el socialismo, de herramientas con las que, textualmente, “El Gobierno español y sus servicios especiales están planeando maniobras para que fracase la convocatoria en Las Palmas” y no sigo más porque me avergüenzan las acusaciones y comparaciones que allí se establecen con “aventureros que les hacen el juego al neocolonialismo y fomentan guerras civiles” y otras lindezas similares (“Día Nacional de Canarias” -excepcionalmente en jueves- en El Día 20/10/11). Es un estilo que ya considerábamos periclitado pero, al parecer, hay independentistas que no han sabido o no han podido superarlo. Tampoco creo en neoprofetas que postulan un camino al más rancio y crudo estilo neoliberal gringo sustentado en un horizonte de mares de petróleo, trapisondas financieras y angélicos innovadores económicos. ¿Nos libraría esa independencia ultraliberal de la explotación que hoy ejerce, al amparo colonial, esa exigua minoría criolla? Mi opinión es que no, y que no mejoraría en absoluto la situación de explotación de las clases trabajadoras.

    5.- Sentado el hecho de que, como clase, la burguesía criolla no tiene como interés la consecución de la independencia y la formación del Estado Canario y que usa su pseudonacionalismo regionalista como elemento de presión en su negociación con la metrópoli, nos quedan las clases trabajadoras isleñas que constituyen la masa mayoritaria de nuestra población, desde los trabajadores asalariados a la pequeña burguesía que se separa muy poco de los asalariados y el campesinado cada vez más escaso y acorralado por un sistema de supuesto desarrollo en el que tiene muy poco papel que jugar. Es indudable que son las clases que más sufren la doble dependencia económica y política y la explotación que proviene tanto del amo colonial como del canario de servicio que se lucra de esa situación. En la práctica esa situación es potencialmente explosiva, con 328.700 parados (EPA. 28/10/11) y en progresivo aumento, de los que solo la mitad percibe prestaciones por desempleo; el 31% de la población en estado de pobreza; 140.000 familias que sobreviven con unos “ingresos” de 15 euros al día y una de cada cuatro familias canarias que no llegan a percibir 750 euros mensuales; más de 300.000 contratos de trabajo en precario, y Canarias inmersa en una crisis que ha convertido a gran parte de nuestras clases trabajadoras en un lumpenproletariado que sacrifica sus intereses de clase al puro y simple instinto de supervivencia. Este es el sector de la población a la que cualquier opción de la izquierda nacional tiene que dirigir su mensaje liberador explicando como la colonialidad por un lado y el injusto sistema social por otro son los responsables de esta situación.

    6.- Como ni niego ni renuncio al marxismo como un correcto método de análisis en que fundar una actuación política en Canarias, en el estado actual de desarrollo político-social hemos de considerar más las “fuerzas sociales” que la estructura de clases y su amplitud numérica. Encontramos que amplios sectores del proletariado –incluso del lumpenproletariado- de las clases medias y de la pequeña burguesía asumen las posiciones de clase de la burguesía criolla o de la derecha española más rancia por lo que no debe sorprender el triunfo del más retrógrado PP español en los procesos electorales en esta colonia. Tampoco puede sorprender que una parte considerable de las “fuerzas sociales independentistas” terminen apoyando posiciones regionalistas como las de CC o que sectores obreros presten su apoyo a soluciones de una manifiesta ambigüedad socialdemócrata y de probado españolismo como el PSOE. Por todo esto no es la amplitud numérica de cada clase social lo que determina su influencia política sino la cantidad de personas dispuestas a apoyar los intereses de esa clase aunque no pertenezcan a ella y eso viene determinado, además de por factores claves como la propaganda y la acción de los mass-media, por la alienación que el propio sistema crea para mantenerse.

    7.- Ya planteé mi criterio de que el acceso a la independencia supone una auténtica revolución. La puede plantear un colectivo político homogéneo, con las ideas estratégicas claras y con la organización suficiente para defenderlas y expandirlas. Este papel de inductor y director del movimiento revolucionario es el que tiene que desarrollar la imprescindible organización política de la Izquierda Nacional Canaria, y la labor hoy de los comprometidos ideológicamente con esa fuerza social es la construcción y fortalecimiento de la o las organizaciones que respondan a ese patrón de pensamiento, pero para llevar a cabo el proceso revolucionario es necesario que las clases sociales a las que objetivamente beneficia el proceso emancipador nacional y social se incorporen al mismo y eso solo se consigue desde la lucha ideológica en el seno mismo de todos los movimientos y procesos políticos y sociales que puedan vertebrarse en ese sector de nuestra población.
    8.- La aplicación práctica de esta última premisa es clara y simple. Optamos por la liberación nacional y social conjuntamente, lo que expresa popularmente el lema de “Independencia y Socialismo” y, consecuentemente, allí donde se concentre o se muevan las fuerzas sociales independentistas y/o las socialistas debe estar presente la Izquierda Nacional Canaria, con claridad y con firmeza, con sus símbolos y consignas nítidamente expresadas, diferenciada de otras posiciones más ambiguas y sin temor a confusiones ni a la confrontación ideológica. Esa es la razón por la que pienso que apoyar la manifestación “unitaria” de Tenerife en el Día de la Bandera era perfectamente compatible con apoyar la que en Tamarán celebraba separadamente la Izquierda Nacional al estimarlo así las organizaciones convocantes. Lo que no se puede es llamar a uniones anideológicas. No estamos unidos con los que preconizan un interclasismo difuso ni un ultraliberalismo agringado. Juntos sí, pero no revueltos decía en aquel momento y me reafirmo hoy. Somos nosotros los que tenemos que influir en el resto de las fuerzas sociales independentistas y no al revés. Tácticamente es una imposición ineludible para avanzar y no podemos temer a la “contaminación” pues sabemos que tenemos la fuerza que nos da la razón.

    9.- Esta reflexión no pasa de ser una invitación al debate que se hace imprescindible -muy extenso para la cabida en un simple artículo- sobre la táctica a seguir por la Izquierda Nacional Canaria pero también por el resto del independentismo y de las posiciones socialistas. Recordemos que sin fundamentos teóricos no hay avance y que en ese sentido seguimos teniendo importantes lagunas.

    Francisco Javier González

    Gomera a 10 de noviembre de 2011