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  • Maroc : la France doit cesser son soutien inconditionnel

    Maroc : la France doit cesser son soutien inconditionnel
    14 Janvier 2020
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    La journaliste Hajar Raissouni , détenue pour avortement illégal
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    Un des rares journalistes indépendants, Omar Radi visé par la répression
    Analyse communiste internationale
    Blog d’information et d’analyse des mouvements politiques
    Si Paris n’est jamais avare de faire la leçon des droits humains aux autres peuples, il est un pays où son silence sur ses violations permanentes ne cessent d’inquiéter. Cela fait bien longtemps maintenant que le Maroc a sombré dans les bas-fonds mondiaux du bafouement de la liberté d’expression et du développement humain.
    L’actualité récente fait émerger la brutalité avec laquelle la monarchie chérifienne traite ses opposants. L’affaire de la journaliste Hajar Raissouni a montré comment le pouvoir instrumentalisait des poursuites judiciaires de caniveau pour entraver le travail de ceux qui enquêtent sur les turpitudes et la corruption du pouvoir. La répression a frappé la journaliste Hajar Raissouni , dont les refrains font le tour des stades, d’écoper d’un an de réclusion. Cette semaine le pouvoir s’en est pris à un des rares journalistes indépendants, Omar Radi.
    Omar Radi, souvent distingué par ses confrères de la presse internationale, s’était indigné des peines infligées aux militants du Hirak. Le 28 octobre 2016, un jeune vendeur de poisson avait été broyé dans une benne à ordures alors qu’il tentait de récupérer sa maigre marchandise. Ce fut le point de départ d’un soulèvement pacifique pour réclamer la dignité, des services publics et des emplois dans ce Rif abandonné volontairement par les autorités marocaines. Les dirigeants de ce mouvement furent condamnés à de lourdes peines. Nasser Zefzafi qui en fut le porte-parole restera vingt ans, avec trois de ses camarades, derrière les barreaux après un procès inique. Les autres furent sanctionnés d’un à quinze ans de réclusion.
    Le Maroc s’agite désormais pour faire taire toutes les voix critiques sans que cela n’émeuve le gouvernement de la France.
    Dans les territoires occupés du Sahara occidental les forces paramilitaires et de sécurité marocaines sont impliquées dans des répressions sanglantes contre les populations sahraouies. Arrestations massives, disparitions, enlèvements, procès inéquitables, isolement des prisonniers privés de soins et éloignés de leur famille, tortures… Mme Claude Mangin, épouse de Naama Asfari, condamné à neuf ans de prison, se voit refuser un droit de visite depuis plusieurs mois. Tous ces faits sont avérés et condamnés à plusieurs reprises par la commission des Droits de l’Homme de l’ONU mais son agence, la Minurso, ne peut enquêter sur le terrain. La France s’est opposée à l’extension de son mandat pour la protection et la surveillance des Droits Humains. Les territoires occupés demeurent totalement interdits d’accès aux journalistes et aux observateurs.
    Pourquoi la France couvre-t-elle les crimes qui se déroulent dans les territoires occupés du Sahara occidental? Il faut que cela cesse!
    Comment par ailleurs la France peut-elle considérer que le Maroc constitue un pays stable et un point d’appui contre le terrorisme et les trafics d’êtres humains ou de drogue? A l’image de ce qui se passe en Tunisie ou en Algérie, les tensions sociales ne sont pas moins fortes au Maroc. Le chômage des jeunes y est considérable, les inégalités abyssales et la corruption généralisée. Les politiques conduites par les différents gouvernements et notamment les islamistes ont démantelés les services publics. Les 3/4 des enfants marocains ne savent toujours ni lire ni écrire après quatre années de scolarité primaire selon les statistiques officielles. Les dépenses de santé demeurent en deça du seuil des 10% recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)… et cela constitue véritablement un plancher minimum.
    Nonobstant, l’étalage du luxe va bon train dans le petit cercle de ceux qui pillent le pays. Le roi Mohammed VI ne vient-il d’acquérir un fastueux yacht à 88 millions d’euros et de s’offrir une montre à un million d’euros lors d’un séjour somptueux à l’étranger. Pendant ce temps un grand nombre de jeunes marocains, privés d’avenir, ne pensent qu’à une chose: émigrer. L’émigration clandestine demeure intense. En 2018, 22% des migrants en Espagne venaient du Maroc. Au premier semestre, elles représentaient 30% et pour le seul mois de mai 48%. Beaucoup d’entre eux ont trouvé la mort en Méditerranée. Si Rabat fanfaronne pour son zèle honteux à refouler, en accord avec l’Union européenne, les migrants sub-sahariens, elle encourage les départs, notamment des jeunes rifains, afin d’émousser la contestation sociale.
    Ce bilan accablant pour le trafic des individus se retrouve pour le trafic de drogue dont le Maroc est l’une des plaques tournantes. Celui-ci est entre les mains d’organisations criminelles et terroristes qui ne sont jamais inquiétées.
    La France feint d’ignorer cette situation mais elle entretient des foyers d’humiliation, de ressentiment, d’injustice qui ne manqueront pas d’avoir de lourdes conséquences dans la durée. Il est temps que la France cesse de soutenir le Maroc de manière inconditionnelle. Au Maroc, et notamment dans le Rif, il existe des forces démocratiques sur lesquelles la France doit s’appuyer. Dans un autre domaine, la France doit mettre un terme au crime du colonialisme que constitue l’occupation marocaine du Sahara occidental. Permettre l’organisation d’un référendum d’autodétermination constituera un facteur de paix et de stabilité dans la région.
    Pascal TORRE
    responsable-adjoint du secteur international du PCF
    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2020/01/maroc-la-france-doit-cesser-son-soutien-inconditionnel.html

  • Madina, un “bastion islamiste” est repris par l’armée

    Réfutant toutes les critiques dont elle fait l’objet, l’armée congolaise crie victoire : un bastion important des rebelles islamistes vient d’être démantelé après dix jours de combats intenses et de lourdes pertes, plus 30 soldats tués et des dizaines de blessés. La victoire est autant symbolique que militaire : 94 rebelles ADF (Allied democratic forces) ont été tués, 70 blessés et l’ « axe nord » Eringeti Kamango Mbau, théâtre de nombreux massacres, a été replacé sous le contrôle des forces gouvernementales. Cette victoire a permis à l’armée de démentir les accusations d’infiltrations et de complicités avec les rebelles mais surtout, la base arrière d’où étaient planifiées les actes de terreur contre les populations civiles (2000 morts en 2019…) a été démantelée. En outre, le QG des rebelles porte un nom symbolique, « Medina » ou « Madina », en référence à Medine, l’un des lieux saints de l’Islam, d’où le Prophète était parti en proclamant « il n’y a de Dieu que Dieu ». Selon des témoignages recueillis au Mozambique, en Tanzanie, au Kenya, des membres de groupes armés se revendiquant du « djihad » citaient régulièrement le nom de « Madina », en RDC, le présentant comme un camp de formation militaire et idéologique. Me Omar Kavota, un avocat de Beni président du CEPADHO (centre d’étude pour la promotion de la paix, de la démocratie, et des droits de l’homme) relativise cependant la victoire militaire et craint ses conséquences pour les civils : « le 29 décembre déjà, pour dissuader l’armée de poursuivre l’offensive, les ADF se sont livrés à un véritable carnage dans le secteur de Mbau : ils ont fait la ronde dans les champs des paysans les tuant les uns après les autres jusque tard dans la nuit et le premier bilan a fait état de 18 morts. A Ngite, à 16 km de Beni, une femme a été décapitée dans son champ, une autre, couverte de blessures, a été laissée pour morte. » Redoutant des représailles à la suite de la chute de Madina, Me Kavota invite l’autorité militaire « de ne pas crier victoire trop vite. Il faut veiller sur les arrières, les villages, les quartiers périphériques, car si les ADF ont subi un coup sévère ils ne sont pas pour autant démantelés. Du reste, ce n’est pas la première fois que l’armée prend puis perd Madina : la première reconquête date de 2014, et en 2017 toute la région avait du être reprise, car les rebelles avaient reconstitué leurs forces et s’étaient réorganisés. »
    D’après le défenseur des droits de l’homme, si les rebelles réussissent ainsi à se réorganiser, c’est parce qu’ils font partie de la « nébuleuse djihadiste » et comptent en leur sein des instructeurs de plusieurs nationalités. Pour eux, « Madina » au cœur de l’Ituri et des forêts inexpugnables du Mont Ruwenzori, c’est en quelque sorte un lieu qu’ils considèrent comme la « Terre Promise » et où des combattants étrangers chassés de Syrie, entre autres, pourraient un jour venir se réinstaller, exportant leurs armes mais aussi leur idéologie. L’avocat regrette que les FARDC soient laissés pratiquement seuls face à ce défi qui concerne tous les pays de la région : « la Monusco contribue au ravitaillement de l’armée congolaise, elle lui apporte un soutien logistique, mais elle reste à l’écart des opérations militaires… »
    Si, vue de Kinshasa, la situation à Beni demeure lointaine, elle émeut vivement tant l’Eglise catholique que les protestants de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) qui représentent au total 60% des croyants : le cardinal de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, en termes très forts, a dénoncé les « risques de balkanisation » du pays et M. André Bokundo, au nom des protestants, a émis les mêmes craintes. Comme si les deux dignitaires redoutaient non seulement l’éclatement du pays mais aussi un « glissement » des populations ougandaise et rwandaise vers les vastes et riches espaces de l’Ituri et du « Grand Nord » congolais…
    http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2020/01/16/madina-un-bastion-islamiste-est-repris-par-larmee/

  • Le général-major Saïd Chanegriha, un homme de « terrain »

    Farid Houali
    Le général-major Saïd Chanegriha était le commandant des forces terrestres depuis le 16 septembre 2018, en remplacement du général-major Lahcene Taffer. Saïd Chanegriha est né le 1er août 1945 à El Kantara, dans le sud-ouest des Aurès, à 52 km au nord de Biskra et à 62 km au sud-ouest de Batna. Il a une formation d’officier d’infanterie (blindé) et suivi des cours d’état-major à l’académie russe de Vorochilov pendant les années 1970. Il avait obtenu son baccalauréat en 1964.Le général Chanegriha a commandé un bataillon de chars de la 3e région militaire, avant de devenir chef d’état-major de la 8e brigade blindée. Il a ensuite occupé le poste de chef d’état-major de la 8e division blindée à Teleghma dans la 5e région militaire, puis il a commandé la 8e division blindée à Sidi Bel Abbès, en 2e région militaire. Il a également à son actif la participation à la guerre du Kippour, en 1973, au front du Sinaï, en Égypte, au sein d’un bataillon détaché par la 8e brigade blindée. Le rôle et l’efficacité des unités de l’Armée nationale populaire (ANP), dont la majorité des éléments est issue de l’Armée de libération nationale (ALN), durant la guerre des 6 jours opposant les armées égyptiennes et israéliennes en juin 1967 et durant laquelle 56 de ses éléments sont tombés en martyrs, ont été « magistraux » de l’aveu même des adversaires. Lieutenant-colonel et chef d’état-major de la 1re division blindée installée à Bouira en 1993, il avait dirigé le poste avancé à Lakhdaria du secteur opérationnel de Bouira (SOB) en pleine lutte anti-terroriste, sous la supervision du général Abdelaziz Medjahed Saïd Chanegriha est nommé colonel puis général en 1995, avant d’être envoyé vers la 2e Région militaire, où il a occupé les postes de commandant de la 8e brigade blindée et de commandant du Secteur opérationnel de Sidi-Bel-Abbès (SOBA) et le Secteur opérationnel de l’Ouest algérois (COWAL). Saïd Chanegriha a été promu général-major en 2003 avant d’être nommé chef de la 3e région militaire de Béchar de 2004 à 2018, une région militaire « très sensible » où les soldats de l’ANP ont pour missions « la surveillance des frontières dans le sud-ouest algérien, la sécurisation de la région de Tindouf, la lutte contre le trafic et la contrebande ainsi que des mouvements de troupes terroristes aux frontières ouest algériennes ». Dans son entourage, il est décrit comme étant un homme très exigeant sur le plan professionnel et de la discipline militaire.Saïd Chanegriha est ensuite nommé commandant des forces terrestres en août-septembre 2018, en remplacement du général-major Lahcene Taffer dans le cadre d’un large mouvement ayant touché plusieurs Régions militaires et directions centrales au ministère de la Défense nationale.Saïd Chanegriha serait connu pour ses « qualités de stratège militaire » selon des sites spécialisés et a « très longtemps travaillé à la sécurisation de la frontière Ouest et a accompagné les changements stratégiques qu’a connus l’ANP à partir de 2010 et le redéploiement vers les frontières Est et Sud ». Il a été décoré de la médaille de l’ANP 3e Chevron, la médaille de participation de l’ANP aux deux guerres du Moyen-Orient (1967 et 1973), la médaille du mérite militaire et la médaille d’honneur.
    F. H.

  • ISLAM AU MAROC, DÉMAGOGUERIE OU ESCLAVAGE?

    La religion est ce qui donne la vie, et ce qui ravit et est le refuge des âmes accablées, l’esprit d’un monde sans esprit est le cœur d’un monde sans cœur, c’est l’opium du peuple. Le régime tortionnaire du roi despote totalitaire du Maroc l’utilise toujours comme un moyen de manipulation pour la sacralisation de son pouvoir politique. La religion peut être utilisée et transférée selon les cas et les problèmes à résoudre, soit comme moyen de chantage, diffamation, ethnocentrisme, confusion, intimidation, mystification, obéissance, préjugés, conformisme de pression, propagande, terrorisme intellectuel, contre information ou vengeance.
    Il existe une relation très forte entre le discours politique du roi et le discours religieux. Pas une relation de voisinage, mais une relation d’héritage commun, au sens et à la lettre, au contenu et à la forme.
    Les deux discours, politique et religieuse totalitaire du roi, choisissent de créer un langage injonctif de conception; le discours religieux n’est pas un objectif pour nous convaincre, mais nous nous soumettons, et si vous ne le faites pas, vous devenez désobéissant (païen); de la même manière, le discours politique puise dans l’autorité totalitaire basée sur le silence et la stigmatisation, et non sur le dialogue. Les deux discours autoritaires sont basés sur des structures sociopolitiques (conceptions humaines subjectives) de même conception, c’est-à-dire qu’ils montent et descendent et ne permettent aucun mouvement dans la direction opposée, sauf que la politique est humaine qui tombe dans l’intérêt d’une minorité le pouvoir et la religion sont divins et retournés dans l’intérêt de la société dans son ensemble.
    En fait, le roi et tous les chefs d’État arabo-islamiques -qui monopolisent l’autorité principalement pour l’exercice physique de la répression et il jugera et punira, ce qui interdit l’assassinat et impose l’ordre, lui ordonne plus important que le peuple.
    N’est-ce pas cette dualité qui établit une certaine alliance entre politique et sacré?
    Tout comme le sacré exerce une répression sur l’imagination et garantit l’obéissance à tout ordre, la politique est l’aspect sacré au point que toute attaque contre l’autorité du roi passe pour une forme d’incrédulité par la répression politique, économique, intellectuelle et gnostique ou agnostique. Et vous pouvez décider avec certitude qu’il n’y a pas de croyant ou d’incroyant de régime, mais l’entêtement de certains régimes, comme le despote du Maroc, considéré comme un régime religieux, ce qui ne veut pas dire qu’il est basé et manipule une religion qui fait la force de l’organisation de l’entreprise (dans son intérêt) c’est-à-dire qu’il utilise la religion pour profiter de sa force criminelle et de l’hégémonie de ses représentants dans la société.
    Ainsi, le roi sert les gens de religion de la même manière qu’il gère les intellectuels, les démocrates, les journalistes laïques, les écrivains, la police et l’armée pour perpétuer l’ordre établi, contrôler les libertés et contenir l’opposition politique. Le profane n’est pas quelqu’un qui méprise les dieux des autres, mais le méchant est celui que Dieu donne aux opinions des autres.
    En défendant la religion, le roi veut prouver sa crédibilité, et il a besoin de l’approbation parce qu’il doutait de sa propre crédibilité ou de ce qu’il était sûr que sa crédibilité était douteuse ou remise en question.
    Le roi n’a aucun potentiel intellectuel de ses compagnons de confiance et de ses fonctionnaires, mais il s’intéresse davantage aux gens qui ont une influence sur la société et aux Plèbes ignorants; pourquoi il préfère embaucher des noms connus, qui ont une bonne réputation et des religieux qui pourraient se soumettre ou du moins ne pas s’opposer à son despotisme radical, afin de se vanter d’avoir des actifs alignés. Pour que le roi préfère engager des hommes de religion (c’est le cas du parti islamique marocain PJD) parmi son arsenal et son appareil de propagande et sa politique répressive, c’est-à-dire qu’il préfère que le rôle politique soit assumé par les hommes de religion. Ainsi, la relation entre le roi et les hommes de religion devient une relation enrichissante et des échanges d’intérêts mutuels. Et ceux qui refusent ce jeu sont martyrisés (c’est le cas des islamistes détenus: Kettani, Rafiki, Fizazi…)
    Tout au long de l’histoire, il y a des cas où la religion est l’homme lui-même despote ou conseiller du despote, ce qui est le cas des tribunaux d’inquisition. Mais pour dire qu’un parti politique est un parti d’opposition religieuse, il n’a jamais existé à travers l’histoire, et il devient une comédie plutôt comique.

  • Maroc : La vengeance de Merkel

    Les Emirats et l’Egypte sont présentes comme des pestes à Berlin. Elles vont chercher à influencer Haftar au détriment du peuple libyen et la stabilité de la Libye. L’Allemagne aurait du inviter la Tunisie et le Maroc mais elle préféré les mettre de coté.
    « le pays hôte de cette conférence, qui est loin de la région et des complexités de la crise libyenne, ne saurait la transformer en instrument de promotion de ses intérêts nationaux » dit le Maroc.
    La Lybie est un potentiel futur partenaire non négligeable dans la région. En réagissant ainsi, il souhaite que la Lybie se rappelle qu’il a été là pour elle. Et puis surtout, ils veulent faire valoir les accords de Skhirat.
    Oh si je les connais bien. Mais c’est important que l’histoire se rappelle aussi que le Maroc n’etait pas aux abonnés absents et c’est pour moi en ce sens que le pays communiqué aujourd’hui
    Moi il me donne juste l’impression d’être une femme qui n’a pas été convier à un mariage et qui rage
    Conférences de Berlin:
    1884-1885 : Les « puissances » de l’époque se réunissent pour se partager l’Afrique.
    19 janvier 2020: Les « puissances » d’aujourd’hui se réunissent pour se partager la Libye.
    Au moment où se tient la #ConférenceDeBerlin , nous réitérons que toute solution doit être basée sur la primauté de l’intérêt général. Cette dernière devrait avoir pour suprême objectif la consolidation de la cohésion du peuple libyen et la protection de l’intégrité territoriale.

  • Le Maroc parmi les paradis dorés pour les assassins.

    Dans tous les pays du monde, on pourchasse les voleurs, on arrète les meurtriers, et on déjoue les plans des trafiquants…quand il s´agit de simples quidams comme vous et moi.
    Mais dès qu´il s´agit d´un chef d´état, le plus souvent sans aucune légitimité, tout est permis. On le laisse impunément piller les richesses de son pays, on le laisse massacrer ses semblables par milliers etc….
    Et la communauté internationale tourne la tète vers un autre cotè, semble s´intéresser à autre chose d´aucune valeur, et temporiser.
    Ce n´est que quand trop de monde crie au scandale, et comment se fait-il que l´on ne fait rien pour stopper des crimes contre l´humanité ou même, tout un génocide, alors, la communauté internationale commence à bouger.
    Elle bouge, non pas en arrètant les massacres de ce dit chef d´état (souvent arrivé au pouvoir par un coup d´état), non en protégeant les innocents de ce tyran, non, mais à protéger le tyran qui les massacres.
    A le protéger de la révolte de ses victimes, en lui trouvant un paradis doré où il pourrait finir se jours avec ses millions de dollars, dans un paradis doré, en un mot, en lui trouvant une terre d´accueil.
    Parfois même, on lui propose le choix entre divers pays qui l´accueillerait.
    Et quand on dit la communauté internationale, il s´agit souvent de son « chef de file » , les USA, qui placent et déplacent certains chefs d´état, à leur gré, sans cohérence aucune, placant à la tète d´ún état, là, un révolutionnaire ou un islamiste, et combattant ailleurs d´autres révolutionnaires ou autres islamistes par exemple.
    Et les exemples font légions, comme l´affaire des Contras-revolutionnaires de Reagan, ou le làchage du Shah d´Iran et son remplacement par Khomeiny.
    Ou encore le làchage de Baby Doc de Haïti, réfugié en France.
    Amin Dada d´Ouganda trouva refuge en Arabie saoudite.
    On trouva une terre d´accueil au Congolais Mobutu, au Maroc.
    On trouva un paradis d´accueil à Ben Ali, en Arabie Saoudite.
    On proposa à Moubarak et même à Kadhafi une terre d´accueil.
    Et la communauté internationale continue à proposer des terres d´accueil, maintenant à Abdallah Saleh (Yemen) et même à Bachar Al-Assad (Syrie), malgré les 3600 tués et 12000 prisonniers politiques à son actif.
    Selon les États-Unis, qui soutiennent que le départ de Bachar al-Assad est « inévitable », plusieurs pays arabes auraient proposé d’offrir un refuge au président syrien. Sur place, la répression ne faiblit pas, mais s´intensie au contraire, en dépit des négociations, et malgré l´accord signé avec la ligue arabe..
    Le départ du président syrien Bachar el Assad est “inévitable”, et plusieurs Etats arabes ont entrepris de lui proposer l’exil sur leur territoire, a déclaré mercredi Jeffrey Feltman, secrétaire d’Etat adjoint chargé des affaires proches-orientales (USA), devant une commission sénatoriale.
    La seule terre d´accueil à proposer à de tels assassins ne peut-ètre que la CPI de la Haye, et une cellule calfeutrée à vie, en Hollande.
    Nafredy
    Source 
    Tags : Maroc, dictature, dictateurs, despotes, exile,

  • LES YEUX PLUS GRANDS QUE LE VENTRE !

    Chez certains êtres humains, l´insatiabilité n´a d´égal que l´égo. Ainsi, quand ils disposent d´un million d´Euros, ils en voudraient d´autres pour atteindre le milliard. Une fois ce palier atteint, ils continuent leur quête après l´argent pour en amasser des montagnes, sans jamais être satisfaits.
    Et les exemples de ces énergumènes sont légions. Pour écourter la liste, citons:
    – Ferdinand Marcos, sa vie durant a pressé ses sujets, Philippins, comme des citron, et mort en laissant des entrepôts de lingots d´or en Suisse sans que personne n´y ait droit, sauf les avocats et les banquiers de ce pays.
    – Hassan II, était de tous les commerces, toutes les transactions au Maroc, sans penser à son peuple qui crève de faim, et mort en laissant des fortunes en Europe et aux USA.
    – Mobutu, président pendant 30 ans de crève-la-faim, détournant tout ce qui peut l´être pour amasser une fortune égale à la dette extérieure du Zaïre, et mort, comme un chien, en exil.
    – Moubarak, 60 millions de dollars, malade et à deux doigts de la mort, et que cette richesse ne pourra jamais lui profiter.
    – Assad,120 millions de dollars, escroqués à son peuple qu´il est en train de décimer.
    – BenAli, à la tête de 60 milliards d´euros selon certaines rumeurs. A l´âge de 80 ans, combien lui resterait-il d´années pour dépenser ce pécule ? D´ailleurs, enfermé en Arabie Saoudite, ses dépenses ne peuvent être que futiles. C´est Monsieur 20 % de Tunisie, qui s´enrichissait sur le dos de tout le monde, escroquant son peuple à satiété, vendant à son profit les biens de l´état, s´octroyant un salaire de 30.000 Dt, soit 1000 Dt par jour, même les jours de congé.
    Et c´est Ben Ali qui a ouvert cette brèche de l´auto-octroi de salaire.
    C´est pour ce salaire mirobolant que son successeur a brigué le poste, en léchant le cul des Islamistes pour y arriver.
    Le deuxième successeur  » a dit  » qu´il a réduit son salaire, mais qu´en est-il au juste ? Allez-savoir !
    C´est dans cette brèches que se sont engouffrés les députés Tunisiens. En s´octroyant une augmentation de salaire d´abord, en usurpant la fonction deux ans après leur départ supposé, en s´octroyant des indemnités faramineuses, et enfin, en s´auto-octroyant une retraite après leur mandat.
    C´est alors normal que cela inspire le Gouverneur de la banque centrale.
    Ce Monsieur, Chedly Ayari, puisque c´est de lui qui s´agit, qui en quatre ans a coulé son pays, le délestant de ses usines et ses compagnies off-shore, faisant perdre à la devise : le dinar, la moitié de sa valeur, vient pour ses valeureux services, de demander à « son conseil d´administration » de quadrupler son salaire, de même que celui de son vive-gouverneur, Mohamed Rekik (invisible, inutile, et jamais présent ) le faisant passer de 4500 DT hormis les indemnités et les avantages(déjà une coquette somme, à ajouter à sa retraite de professeur d´université, de doyen et d´ancien ministre) à 28.000 Dt.
    A une époque où le pays est dans la plus sombre situation économique de son histoire, un peu grâce à lui !
    Mais qui est Chedly Ayari ? C´est un vieillard de 83 ans, né le 21 Aout 1933, que le gouvernement des Islamistes a nommé Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie en juillet 2012, parce son brillant prédécesseur, Mustapha Kamel Nabli refusa un transfert de devises au président provisoire de la république, un certain Moncef Marzouki, qui a mangé à tous les râteliers.
    Cette nomination se faisant, sans aucune considération :
    – à son âge bien avancé : 79 ans !
    – au fait qu´il est déjà retraité et ne peut par conséquent d´après la loi, intégrer la fonction publique !
    – à son passé de RCDiste, et de collaborateur de Ben Ali, dictateur déchu.
    En effet, Il est nommé en janvier 2010 par Ben Ali , membre de la Chambre des Conseillers.
    C´est aussi sous Ben Ali qu´il a occupé les postes d´ambassadeur de Tunisie auprès des Instances Africaines, ambassadeur, auprès de l´ONU, auprès de L´Union Européenne.
    Sous le règne de Bourguiba, il fut :
    Ministre du plan : de sept 1974 à février 1975 , sous Hédi Nouira
    Ministre de l´économie : de mars 1972 à sept 1974, sous Hédi Nouira
    Ministre de l´éducation nationale : de juin 1970 à octobre 1971, sous Hédi Nouira
    Ministre de la jeunesse et sports : de juin 1970 à Nov 1970.
    Ministre du Plan : de Nov 1969 à juin 1970.
    Doyen de la faculté de droit de Tunis.
    Professeur d´économie.
    En 2012, sous le règne de Islamistes qui voulaient instaurer, la Charia, la polygamie, un Califat, etc…en Tunisie, le refus du gouverneur de la Banque centrale M.K Nabli d´accorder au président provisoire Marzouki un transfert d´argent, mit ce fou dans une colère noire, allant quémander de son protecteur (Rached Ghanouchi, le maître du pays ) de limoger Nabli.
    Requête accordée, d´autant que la rigueur et la notoriété internationale de M.K. Nabli faisait assez ombrage à ce tandem.
    Ainsi, Rached Ghanouchi, le maître du pays, fit-il nommer Chédly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
    La candidature de Chédly Ayari, très critiquée en raison de son âge avancé, et de son passé RCDiste et ses relations cordiales avec le régime déchu de Z. Ben Ali, fut confirmée par un vote serré à l´assemblée constituante, le 24 juillet 2012, par 97 voix pour, 89 voix contre, et 4 abstentions !
    Dommage que ce jour-là, que seulement cinq députés Islamistes aient pu faire le déplacement, et ou n´étaient pas malades ou retenus, car alors, tout chouchou du Maître du pays, sa candidature ne passait pas.
    Et dans ses bagages, Chédly Ayari amena Mohamed Rekik , un autre RCDiste comme lui, un qui ait collaboré avec Ben Ali. Mohamed Rekik fut nommé vice-gouverneur.
    Et ces deux-là, s´octroient aujourd´ hui une hausse de salaire d´une valeur quatre fois le leur !
    Ils ne manquent pas d´air, ces deux oiseaux, en prenant les Tunisiens pour des baudruches !
    Nafredy

  • Maroc : Lalla Salma aimait son mari avant qu’elle ne découvre la réalité

    Le sourire interchangé dans cette photo prouve à quel point la princesse Lalla Salma aimait son époux avant qu’elle ne découvre la réalité

  • Le régime marocain est actuellement en état de crise.

    Le régime marocain est actuellement en état de crise. Sur le plan international, elle connaît une rupture avec ses alliés traditionnels sur lesquels elle compte pour son soutien, à savoir les États-Unis et la KSA. Au niveau national, la panique est la primauté du droit, entraînant des arrestations innombrables et continues.
    Sur le papier, le roi Mohammed VI règne sans contrôle avec un gouvernement impuissant. Dans la pratique, il est absent et apparemment passif, s’en remettant aux conseillers et à un appareil de sécurité enhardi. Les promesses de 2011 sont plus risibles que jamais.
    L’arrestation récente de Younes Benkhdim – en plus des innombrables autres militants, artistes, journalistes – témoigne de l’état de crise du makhzen. Au lieu de tirer des leçons de ses voisins du Maghreb, le Maroc se retire davantage dans la régression.
    Pendant des siècles, la longévité de la monarchie marocaine a reposé sur la question de savoir quand relâcher la soupape de pression et sur la gestion d’alliances stratégiques avec des États puissants. Ces dernières années, il a perdu son emprise sur les deux. Tout cela a un coût élevé pour les citoyens marocains ordinaires.
    Il n’y a pas de révolution réussie vers laquelle se tourner pour une priorité historique au Maroc et ce n’est peut-être pas ce que l’avenir nous réserve. Ce qui est certain, c’est que la situation actuelle n’est pas viable.
    Je pense que l’administrateur Trump a mis le Maroc à l’écart par rapport aux administrateurs précédents. M6 a fortement soutenu Clinton pendant la campagne et Bolton se méfiait du Maroc étant donné sa position sur W. Sahara. Tout cela, plus le manque de rencontre entre M6 et Trump, signifie une chute

  • Un marocain vient d’être condamné par la cour d’appel de Catalogne

    Un marocain vient d’être condamné par la cour d’appel de Catalogne
    Salah Elayoubi
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    Un Marocain vient d’être condamné par la cour d’appel de Catalogne (TSJC) à 12 ans de prison pour avoir agressé un gay en lui martelant le crâne à coup de pierre et lui avoir dérobé son téléphone portable. Tout en administrant au jeune homme la correction également à coup de poings et de pieds à la tête, l’agresseur expliquait à sa victime que c’était ainsi “qu’on lapidait les homosexuels au Maroc”.
    Le jeune homme victime d’un traumatisme crânien et de plusieurs blessures graves, n’a du son salut qu’à la fuite et aux secours des passants.
    Voilà les monstres que fabrique le Makhzen honni dans ses écoles au rabais et sa société aux mains des obscurantistes.