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  • Maroc : Mbarka Bouaida a payé plus de 4000 euros pour la couverture médiatique d’un sommet africain

    Pour info, en pieces jointes l’offre detaillee de la couverture
    proposee en marge du sommet UA négociée à 4’000 euro HT.
    – Cette offre inclus ainsi 3 axes de travail :
    1/ Publication d’un texte signé par Monsieur Salaheddine MEZOUAR, Ministre des
    Affaires Etrangères et de la Coopération du Maroc ou Madame Mbarka Bouaida,
    Ministre déléguée au Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du
    Maroc afin d’expliquer les enjeux de la présence du Maroc au sommet de
    l‘Union Africaine 2014.
    Ce texte sera également l’occasion de présenter les objectifs et la vision du
    Maroc pour le développement de l’Afrique et des échanges SUD / SUD.
    Média ciblé :
    – Le Huffington Post (France, Maghreb, Etats-Unis)
    2/ Organisation et gestion d’entretien téléphonique avec les médias
    clés français
    qui traitent de l’actualité africaine afin d’annoncer la présence du Maroc au
    sommet de l’Union Africaine.
    Les médias :
    FOCUS TV / RADIO : France 24 (Arabe, Français et Anglais), RFI
    « l’entretien Afrique », Africa24 TV « l’entretien du jour » et « l’invité du
    Journal », Télésud « Ca fait débat », TV5 Monde « Le Journal de l’Afrique »,
    AITV France Télévision (France Ô : Le journal de l’Afrique).
    FOCUS PRESSE : Jeune Afrique, Le Monde, Afrique Magazine, Afrique Asie,
    African Business
    FOCUS WEB : Afrik.com
    3/ Organisation et gestion d’entretiens presses de visu ou par
    téléphone avec les
    médias étrangers (Afrique).
    L’objectif est d’expliquer la présence du Maroc au sommet de l’Union Africaine;
    Cette rencontre sera également l’occasion de promouvoir la nouvelle vision du
    Maroc envers l’Afrique, et son rôle « de leader » dans les coopérations sud/sud.
    Thèmes abordés : Politique internationale
    Date: jeudi 30 janvier
    Lieu : Abbis adeba (Ethiopie) ou par téléphone
    § Les médias :
    – Agence PANAPRESSE, La voix du Mali (Mali), Fraternité Matin (Côte
    d’ivoire), abidjan.net (côte d’ivoire), VoxAfrica, L’Observateur
    (Sénégal), Sénéweb (Sénégal), Direct CD (RD Congo), Africa
    Intelligence, Gabon review (Gabon), etc…
    ———- Forwarded message ———-
    From: Benjamin MAMPUYA
    Date: Tue, 28 Jan 2014 18:00:02 +0100
    Subject: Re: rappel
    To: mohamed.methqal@gmail.com
    Cc: Khalid Karaoui
    Bonjour Mohamed,
    Voici ci-joint une nouvelle proposition de mission à l’occasion du
    sommet de l’UA.
    Merci de me répondre des que possible afin de pouvoir confirmer les
    premières contacts établis avec les journalistes.
    Bien à vous
    Benjamin MAMPUYA
    Benjamin Mampuya | mobile: +33 6 32 12 96 51 | benjamin.mampuya@gmail.com

  • Maroc : Les marocains abusent de la gratuité des rêves

    Maroc : Les marocains abusent de la gratuité des rêves

  • Nouvelle mode au Maroc : un bidon d’essence à portée de main !

    Les marchands ambulants au Maroc, ont tous un bidon d’essence à portée de main !
    Une nouvelle mode au Maroc
    Le 17 décembre 2010, le jeune tunisien Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, se trouve confronté aux forces de l’ordre qui au lieu de lui demander de se déplacer lui confisquent sa marchandise. Il chercher à se plaindre auprès du gouverneur mais on lui refuse l’accès de la préfecture; désespéré, il achète alors un bidon de produit inflammable et revient sur les lieux pour s’en asperger et craquer une allumette. Sa mort enflamme la Tunisie, conduit à la destitution de Benali et s’étend à de nombreux pays arabes.
    Un ami vient de rentrer du Maroc, il m’a décrit une nouvelle tendance qui est en train de s’y généraliser, inspirée des événements qui ont conduit à la révolution du Jasmin.
    Dans les marchés populaires tous les vendeurs portent sur les cotés de leurs étals des bidons d’essences !! Il semblerait que la mode soit à l’immolation par le feu. Aucun gendarme ou policier ne peut les verbaliser.
    La leçon Tunisienne a été apprise : il faut laisser au peuple une marge de manœuvre, ne pas le pousser à la révolte.

  • Maroc Telecom : Difficultés

    MAROC TELECOM
    Moha Tagma
    Date d’envoi : mardi 9 septembre 2014 12:16
    À :
    SALAHEDDINE MEZOUAR
    Cc :
    Lotfi Bouchaara
    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre que Monsieur Ahizoune PDG de MAROC TELECOM que j’ai rencontré à l’occasion d’une cérémonie de deuil à Rabat m’a fait part de l’extrême urgence qu’il y a de l’aider à aplanir les difficultés liées au rachat des filiales de Itisalat dans trois pays africains: la Cote d’Ivoire, le Togo et le Bénin.
    Il souhaite ainsi avoir des rendez vous avec les chefs d’État de ces pays et de se faire accompagner par un cadre du département.
    Sauf objection et compte tenu de la haute importance de cette affaire je suggère :
    1/ De demander à nos Ambassades de prendre des rendez vous avec les Chefs d’État concernés
    2/ De faire accompagner Monsieur Ahizoune par un Directeur du Département en l’occurence Mme Marrakchi chargée des Affaires Économiques ou par un membre de votre cabinet.
    Haute Considération

  • Le Maroc est gouverné par des cabinets de conseils internationaux

    Le Maroc est gouverné par des cabinets de conseils internationaux

  • Lettre de limogeage de Said Temsamani par la société GGA

    Russ D. Gerson
    Directeur Général
    212.796.8122 (direct)
    212.999.4747 (mobile)
    rgerson@gersonglobal.com
    Strictement privé et confidentiel
    5 février 2012
    M. Mohamed Yassine Mansouri
    Rabat, Royaume du Maroc
    Cher M. Mansouri,
    Comme nous vous l’avions informé dans notre correspondance du 31 janvier 2012, Gerson Global Advisors («GGA») a licencié MM. Steve Norris, Rabie Mansouri et Saad Bendidi, à compter du 28 janvier 2012, et a mis fin à toutes les relations avec chacune de ces personnes.
    Nous écrivons maintenant, cependant, car nous craignons que vous ayez la fausse impression que ces actions étaient dues à des problèmes financiers ou même à des problèmes liés aux relations de travail étroites que notre cabinet a entretenues avec le Royaume du Maroc. Je tiens à corriger cette impression et je peux affirmer catégoriquement que ces questions ne sont pas la raison pour laquelle nous avons été contraints de prendre cette mesure regrettable et j’espère que cette lettre pourra clarifier votre compréhension.
    La décision de licencier Rabie Mansouri, en particulier, a été pénible. Je lui faisais implicitement confiance et le considérais non seulement comme un ami proche, mais comme un membre à part entière de l’équipe GGA.
    Une fois qu’il est devenu évident qu’il était impliqué dans des activités hautement contraires à l’éthique, moralement répréhensibles et, dans certains cas, potentiellement criminelles, nous n’avons eu d’autre choix que de rompre toutes les relations avec lui. Lorsque ces problèmes avec Rabie Mansouri ont été portés à mon attention, j’ai contacté Steve Norris, lui ai proposé de le rencontrer et lui ai demandé de ne pas contacter Rabie tant que nos avocats n’auraient pas terminé leur enquête. Malgré le fait que ni Steve Norris, Rabie Mansouri ni Saad Bendidi n’avaient la propriété légale de GGA, nous avons pris conscience que tous les trois collaboraient dans le but de tenter de prendre le contrôle de GGA ou de détruire la société, ne nous laissant d’autre alternative que pour écarter chacun d’eux de toute autre relation avec GGA.
    Bien que notre enquête soit toujours en cours, les preuves de plus en plus nombreuses des actes répréhensibles de Rabie Mansouri comprennent désormais la falsification et / ou la modification de courriels de tiers aidant GGA dans ses services au Maroc, dont un exemple est inclus dans les présentes. Bien qu’aucun dommage évident n’ait été causé par cette transgression spécifique, nous et nos conseillers juridiques sommes devenus de plus en plus préoccupés par le fait que quiconque ayant l’audace de falsifier / modifier un e-mail qui vous a été envoyé, M. Mansouri, ait suggéré la possibilité distincte d’autres activités illégales et contraires à l’éthique qu’il pourrait ont également été perpétrées – une préoccupation qui s’est maintenant avérée fondée. Il existe des preuves incontestables, par exemple, que 70 East 55th Street, 21st Floor | New York, NY 10022 | Tél: 212.710.5219 | Fax: 212.796.8128 | www.gersonglobal.com Rabie a dénaturé une situation personnelle à un ancien sénateur américain dans un effort frauduleux pour obtenir une extension de visa américain au nom d’un citoyen marocain.
    Nos avocats examinent actuellement un fichier croissant de ces activités manifestement contraires à l’éthique et potentiellement criminelles, y compris les courriels falsifiés / falsifiés impliquant, entre autres, de hauts responsables élus américains. Nous espérons éviter de devoir les remettre aux autorités judiciaires compétentes.
    Reconnaissant les dommages que Rabie a pu infliger au client et à notre entreprise, j’estimais qu’il était essentiel de protéger notre intégrité, l’intégrité du client, ainsi que ma réputation et ma réputation en fournissant immédiatement et définitivement des éclaircissements sur ces questions directement. à toi.
    Puisque Rabie a choisi de répondre à son licenciement en calomniant et en diffamant GGA et moi-même, nous sommes maintenant confrontés à de graves problèmes de réputation. Le Maroc peut également avoir des problèmes de réputation importants, les paiements dus par le client et restant impayés à GGA et à des tiers de haut niveau, qui ont tous, de bonne foi, fourni des ressources et des services précieux au client. De plus, nous soupçonnons que des factures frauduleuses peuvent avoir été envoyées par Rabie Mansouri et que les paiements peuvent avoir été effectués directement à Rabie Mansouri et non transmis à GGA ou à des tiers. Malheureusement, Rabie a créé une situation qui a maintenant des conséquences graves et potentiellement dommageables qui devraient être une préoccupation pour vous, pour nous et pour le Maroc.
    Comme je l’ai mentionné dans des communiqués précédents, l’équipe consultative souveraine de la GGA reste intacte (et a maintenant ajouté les services distingués de l’amiral Dennis Blair, ancien directeur du US National Intelligence, en tant que président de notre conseil consultatif). Nous nous engageons à protéger notre réputation et celle de nos clients, plus particulièrement le Royaume du Maroc, et à fournir un service et une assistance continus de la plus haute qualité. Bien que mon équipe de direction et moi-même soyons extrêmement affligés par les conséquences malheureuses des actions de Rabie Mansouri, nous restons convaincus que notre précieuse relation avec le Maroc peut être résolue rapidement et positivement, avant qu’il ne puisse infliger de nouveaux dommages collatéraux. À cette fin, je me mettrai à votre disposition pour vous rencontrer, vous ou vos représentants, dans les meilleurs délais.
    Très respectueusement,
    Russ D. gerson

  • Les marocains découvrent la supercherie de la prétendue Marche Verte

    Le 6 Novembre 1975 350.000 marcheurs ont franchi la frontière qui sépare le Maroc d’avec l’ex Sahara espagnol, pensant que l’ initiative venait de Hassan II jusqu’à ce que, 45 ans plus tard, et via la presse espagnole, l’opinion publique marocaine apprend qu’il n’en est rien, que tout cela c’était de l’intox, une mise en scène savamment préparée et coordonnée avec les Etats unis et le prince Juan Carlos.
    Il faut dire que cette marche avait alimenté tous les fantasmes et la mémoire populaire avait gardé de lui, des expressions telles que : « le génie politique incomparable » « légende » ayant armé les marcheurs de Coran et de drapeau national imprégnés des vertus de paix et de fraternité, et qui auraient suffire à libérer le Sahara.
    La CIA vient de rendre publics des documents sur le conflit du Sahara occidental, confirmant la coordination de l’ancien monarque espagnol Juan Carlos alors prince avec le roi Hassan II et les États-Unis au sujet de la Marche verte, et comment Juan Carlos est devenu une source d’informations pour Washington.
    Les documents publiés par certains journaux espagnols soulignent comment les États-Unis craignaient des développements géopolitiques dans le sud de l’Europe après l’effondrement de certaines dictatures militaires telles que le Portugal et la Grèce et que seule l’Espagne restait, mais tout indique que le régime du général Francisco Franco s’est effondré et comment l’Espagne passerait à la démocratie, ce qui signifie que le Pentagone Il pourrait perdre la péninsule ibérique en tant que point de passage et base d’avions et de navires de guerre en route vers le Moyen-Orient, que ce soit pour soutenir Israël ou pour se positionner pendant la guerre froide.
    Les services de renseignement américains ont adopté un plan de précaution visant à arracher le Sahara occidental à l’Espagne et à en faire une région d’intérêts américains, notamment militaires, sans prêter attention à ses ressources naturelles telles que les phosphates. Le document souligne que l’accord était que Juan Carlos, qui était alors un prince , abandonnerait le Sahara occidental une fois le dictateur Francisco Franco décédé, en échange du soutien de Washington pour qu’il devienne roi d’Espagne.
    Le document souligne comment Juan Carlos est devenu une source d’information, mais plutôt un niveau d’informateur pour l’ambassade américaine dans la capitale, Madrid, et le ministre des Affaires étrangères Henry Kissinger a personnellement supervisé ce dossier. Certains journaux qui ont publié les documents demandent: Juan Carlos était-il un traître aux intérêts espagnols après la publication de ce document, d’autant plus qu’il a visité le sahara occidental avant le retrait de l’Espagne et avait tenu un discours très différent?
    Au début de novembre 1975, Juan Carlos est nommé chef d’état par intérim de l’Espagne durant les périodes de maladie du général Francisco Franco, et a commencé à mettre en œuvre son plan, qui est la coordination avec le défunt roi Hassan II sur la Marche verte avec le soutien des États-Unis et de la France, où l’accord était d’autoriser la marche vers le Sahara Occidental sur une distance limitée. Une délégation de dizaines de responsables est entrée dans la ville de Laâyoune , la capitale du Sahara, puis l’armée marocaine. La Marche verte a commencé le 6 novembre 1975 et l’accord tripartite l’a suivie après des semaines entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie avant que la question ne se transforme en guerre parce que le Front Polisario a pris les armes.
    Source

  • « El Marokki » va-t-il déstabiliser le Maroc ?

    Il n’y a pas eu de tentative, comme en Tunisie, de manifester en soutien aux rassemblements algériens. Pas d’élan de solidarité non plus. Au Maroc, la mobilisation qui secoue le pays voisin n’a pas suscité un grand émoi. Les politiciens sont restés silencieux, les médias en parlent avec précaution. Mais l’élan révolutionnaire en Algérie inquiète.
    Depuis le 22 février, le royaume suit avec préoccupation, jour après jour, les manifestations contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, après vingt au pouvoir. La crainte d’un débordement tourmente les plus hautes sphères du pouvoir, sur fond de conflits diplomatiques entre les deux nations. La frontière terrestre entre les deux pays est en effet fermée depuis 1994 et la dernière rencontre entre les chefs d’Etat remonte à 2005.
    « Des divisions au sein de la hiérarchie militaire peuvent conduire, ou pousser, à nourrir des foyers de tension portant atteinte au cessez-le-feu instauré depuis 1991 », s’alarme l’hebdomadaire Maroc Hebdo dans un éditorial intitulé « La bombe algérienne », paru vendredi 1er mars. « Les Marocains suivent avec attention et inquiétude ce qui se passe en Algérie. L’espoir, c’est que le peuple algérien soit entendu et respecté par un pouvoir qui l’a tant ignoré », écrit l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun sur le site Le360, un média proche du palais royal.
    « Il ne faut pas confondre réserve et indifférence. La crise algérienne est une question de premier plan qui mobilise en ce moment l’appareil militaire, les services de renseignement… Tout le monde est attentif, analyse le politologue Mustapha Sehimi. Si la crise s’aggrave, il pourrait y avoir une forte pression migratoire au niveau d’Oujda, à la frontière, où beaucoup d’Algériens ont encore de la famille, et il sera difficile de les refouler. Des préoccupations partagées par la France, même si ce ne sont pas pour les mêmes raisons. »
    Une déstabilisation de l’Algérie ferait planer des risques sécuritaires dans tout le Maghreb mais aussi au Sahel, où les frontières sont poreuses et la menace terroriste très élevée. La crainte d’une contagion de la contestation dans les pays voisins, à l’image des « printemps arabes », est encore difficile à évaluer mais reste peu probable, selon les experts.
    "El Marokki" va-t-il déstabiliser le Maroc ?
    L’autre préoccupation concerne bien entendu le dossier du Sahara, où le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, a proclamé en 1976 une République arabe sahraouie démocratique (RASD) et réclame depuis un référendum d’autodétermination. La question envenime les relations entre Rabat et Alger depuis plus de quarante ans. Bloquées depuis 2012, des discussions ont finalement eu lieu en décembre 2018 à Genève sous l’égide des Nations unies. Le Maroc et le Polisario se sont rencontrés lors d’une table ronde en présence de représentants de l’Algérie et de la Mauritanie et devaient se revoir début 2019. « Aujourd’hui, la question du Sahara n’est pas du tout prioritaire en Algérie en cette période de crise interne. Cela freine les avancées des négociations ainsi que la normalisation des relations maroco-algériennes initiée fin 2018 », poursuit Mustapha Sehimi.
    Sur les réseaux sociaux, le ton est différent. Le soulèvement en Algérie a nourri un sentiment ambivalent. Des internautes marocains soulignent avec admiration le « civisme » de leurs voisins lors des manifestations et critiquent « l’humiliation » que le peuple subit. Mais d’autres ont mal supporté les références au Maroc pendant les rassemblements en Algérie, où le président, né il y a quatre-vingt-deux ans à Oujda, dans le nord-est du royaume, est surnommé péjorativement « el Marokki » (le Marocain). Vendredi à Alger, des manifestants ont mis en scène l’enterrement de l’octogénaire en transportant un cercueil vide surmonté de son portrait et enveloppé du drapeau du Maroc. Un symbole qui a provoqué la colère de certains internautes.

  • Le Maroc soumis à la diplomatie du chéquier des pays du Golfe ?

    Après avoir participé la semaine dernière au premier sommet entre le Maroc et les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) où il a d’ailleurs prononcé un discours très remarqué, le roi Mohammed VI est en visite au Bahrein.
    La visite n’a pas été annoncée du côté marocain mais selon l’agence de presse Bahreïnienne, le roi Mohammed VI a été reçu par le roi Hamad bin Isa Al-Khalifa pour une visite officielle.
    Lors de cette visite, il a été question des relations bilatérales mais aussi d’entretiens sur la situation internationale et surtout arabe.
    En plus de Bahrein, le CCG regroupe également en son sein l’Arabie saoudite, Oman, le Koweït, les Émirats arabes unis et le Qatar. Pourtant soucieux d’améliorer ses relations avec Téhéran, le Maroc vient d’apporter son soutien au Bahreïn après que ce dernier à décidé de déchoir de sa nationalité un opposant chiite. Une prise de position qui vient rappeler au royaume à quel point il est difficile de mener une diplomatie à géométrie variable dans le Golfe.
    En apportant son soutien total au Bahreïn après que ce dernier a décidé de déchoir de sa nationalité un chef religieux chiite, le Maroc prouve qu’il est l’otage de la confrontation majeure entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les deux théocraties sunnite et chiite du Golfe.
    Le 21 juin, Issa Qassem, principal dignitaire chiite de cet émirat, a été accusé par Manama d’encourager « le confessionnalisme et de servir des intérêts étrangers », en allusion à l’Iran. Ce dernier n’a pas tardé à répondre que l’agression contre l’ayatollah est « une ligne rouge qui, une fois franchie, va enflammer Bahreïn et toute la région ».
    Dans ce nouveau conflit entre le mastodonte chiite et le petit émirat du Bahreïn – un premier accrochage a eu lieu en 2009-, le Maroc a choisi de soutenir ce dernier. Le 21 juin, le ministère des Affaires étrangères marocain s’est empressé de souligner que le Maroc « soutient le droit des autorités bahreïnies à prendre les mesures appropriées pour préserver son unité nationale dans le cadre des principes de citoyenneté et de coexistence pacifique ».
    Le royaume se met encore une fois à dos le régime de Téhéran, avec lequel les relations ont pourtant commencé à se réchauffer depuis la nomination d’un ambassadeur iranien à Rabat. Mohamed Taqqi Mouayyad a pris ses fonctions en juin 2015 après six années d’un gel diplomatique provoqué par une déclaration de Téhéran qualifiant Bahreïn de « province iranienne ». Depuis, le régime des ayatollahs essaie de revenir en grâce auprès des autorités chérifiennes, qui n’ont pas encore désigné leur ambassadeur à Téhéran.
    Tout en restant méfiant, le Maroc a ouvert la voie à une relation cordiale avec un Iran de retour sur la scène internationale à la suite de la signature de l’accord sur le nucléaire. Une ouverture confirmée en janvier, au moment de la crise entre Riyad et Téhéran consécutive à l’exécution du cheikh chiite, Nimr Baqer al-Nimr, et pendant laquelle Rabat avait montré une certaine neutralité, appelant les deux pays à la retenue. Et en avril, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida, avait reçu le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Amir Abdellahyane, pour dynamiser la relation.
    Mais la tournée de Mohammed VI dans les pays du Golfe en avril a montré que la voie du milieu entre l’Iran et l’Arabie Saoudite était pratiquement impossible, en tout cas tant que ces deux puissances se jaugeront dans leur course à la domination régionale. À la faveur d’un important partenariat politico-économique, Mohammed VI avait alors assuré les autres monarques sunnites de son soutien, les appelant à s’unir pour faire face à tout complot visant à porter atteinte à leur stabilité. Au terme de trois ans d’intenses pourparlers, Mohammed VI a réussi à obtenir des pétromonarchies arabes les fonds nécessaires à la poursuite de sa politique des grands chantiers.
    Rabat, le 12 mai. Entouré de ses conseillers et des membres du gouvernement, Mohammed VI est visiblement comblé. Il écoute attentivement l’administrateur du fonds Wessal, Tarik Senhaji, qui détaille la répartition des 9 milliards de dirhams (quelque 800 millions d’euros) alloués à la capitale du royaume. Deux semaines plus tôt, le roi avait présidé une réunion similaire pour Casablanca, qui a récolté 6 milliards de dirhams du même fonds. Objectif : faire des deux villes des destinations touristiques et culturelles d’envergure internationale.
    Il a fallu à Mohammed VI trois ans d’intenses pourparlers avec les monarchies du Golfe pour obtenir l’argent indispensable à la poursuite de sa politique des grands chantiers, d’autant que les financements nationaux faisaient défaut en cette période de difficultés budgétaires. Le tout en respectant presque à la lettre les contours initiaux du fonds tracés il y a trois ans par l’ancien ministre du Tourisme Yassir Zenagui, nommé par la suite conseiller royal pour exécuter le montage de ce projet hautement stratégique.
    L’histoire du fonds Wessal commence le 10 mai 2011, au lendemain du Printemps arabe, quand le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar, invite le Maroc et la Jordanie à l’intégrer. Pris de court, les responsables marocains se montrent prudents. « Nous sommes toujours disposés à coopérer avec le CCG, mais en protégeant la relation historique que nous avons avec la région du Maghreb », réagit le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Taïeb Fassi Fihri, pour lever toute équivoque sur l’engagement de principe que le Maroc a pris vis-à-vis de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Une semaine plus tard, il s’envole pour l’Arabie saoudite et les Émirats porteur d’un message royal remerciant le CCG pour sa proposition, tout en insistant sur le fait que le processus prendra du temps. Mais le Palais a compris l’avantage qu’il pourrait tirer d’un accord de coopération au moment où l’économie du pays souffre de déséquilibres structurels résultant de la récession des partenaires européens.
    Le Palais a compris l’avantage d’un accord de coopération au moment où le pays souffre de déséquilibres résultant de la récession des partenaires européens.
    En 2011, en raison de sa grande dépendance aux produits énergétiques importés, les réserves de change du Maroc flirtent dangereusement avec le seuil des quatre mois d’importation. Les produits énergétiques étant subventionnés, la Caisse de compensation accuse un déficit de 45 milliards de dirhams. S’y ajoute, pour la première fois depuis onze ans, un déficit budgétaire de 5,5 % à cause des revalorisations salariales consenties par l’État pour préserver la paix sociale et compenser une mauvaise campagne agricole. Difficile dans ces conditions de résister à l’invitation des pays du Golfe, surtout lorsque la machine des inaugurations royales à coups de milliards de dirhams menace de caler…
    Le ballet diplomatique entre le Maroc et les pays du Golfe commence immédiatement après que les émirs eurent annoncé leur intention d’accorder un don de 5 milliards de dollars (plus de 3,6 milliards d’euros) aux nouveaux membres. En octobre 2012, le roi prend son bâton de pèlerin pour rassembler cette cagnotte vitale et propose dans la foulée à ses partenaires d’intégrer le fonds Wessal, qui, à l’origine, devait servir à recapitaliser les projets de stations touristiques connaissant des difficultés de financement. Il apporte aussi dans sa besace des entreprises en mal de cash : Maroc Telecom, que Vivendi voulait vendre et qui va échoir à l’émirati Etisalat, et la RAM, à la recherche d’un partenaire qu’elle ne réussira pas à trouver.
    La collecte va cependant prendre du retard, car il fallait d’abord rétablir la confiance avec le Qatar, particulièrement hostile au Maroc via son canal médiatique Al-Jazira et dont les positions sur le dossier du Sahara étaient pour le moins inamicales. L’émir du Qatar, alors Hamad Ibn Khalifa Al Thani, goûtait modérément que Rabat fût l’allié de l’ennemi saoudien. Et ne pouvait oublier que le roi Hassan II avait désapprouvé le coup d’État qu’il avait fomenté pour déposer son propre père, Khalifa Al Thani, en 1995. Le changement générationnel opéré avec l’arrivée au pouvoir de son fils, le prince Tamim, accélère le réchauffement entre Rabat et Doha. En décembre 2013, ce dernier se rend au Maroc et scelle officiellement la réconciliation. Trois mois plus tard, il débloque sa quote-part de 1,25 milliard de dollars du très important don des pays du CCG.
    Le Maroc soumis à la diplomatie du chéquier des pays du Golfe ?
    Durant toute cette période de tractations, l’adhésion du Maroc au CCG a été mise de côté, probablement en raison de son non-sens géographique, au profit de la coopération économique et militaire. « Malgré leurs divergences, les pays du Golfe sont presque unanimes sur le Maroc », explique Saad Ibn Tafla al-Ajami, éditorialiste koweïtien et ancien ministre de l’Information. Pour eux, la monarchie chérifienne a su éviter l’écueil des révolutions arabes sans effusion de sang, représente une machine économique rentable et mène une diplomatie équilibrée et solidaire qui la met à l’abri des états d’âme des différents acteurs de la scène arabe.
    Tourné vers l’Europe et le Maghreb, le Maroc a toujours veillé à entretenir des relations fraternelles avec les dirigeants saoudiens et émiratis, dont Hassan II mesurait la générosité mais aussi la capacité de nuisance… Il trouvait toujours les mots pour les rassurer, n’hésitait pas à les soutenir, même à titre symbolique, pendant les grandes crises. « Avec le roi Fahd Ibn Abdelaziz, Hassan II se sentait tellement en symbiose qu’il lui proposa de laisser tomber les ambassadeurs pour avoir une relation directe », raconte un fin connaisseur des relations entre les deux royaumes. En 1979, lors de la Révolution islamique iranienne, l’ancien roi du Maroc n’avait pas mâché ses mots à l’endroit de l’imam Khomeiny, cet « hérétique qui entend mettre les diablotins dans les burnous ». De même qu’il prendra position contre Saddam Hussein au moment de l’invasion du Koweït, dépêchant un contingent de 1 500 soldats « pour protéger l’Arabie saoudite ».
    Aux Émirats arabes unis, le Maroc a activement participé à l’instauration du système fédéral et mis à la disposition de Zayed Ibn Sultan Al Nahyane un millier de soldats des Forces armées royales (FAR) pour assurer sa protection personnelle. Entre 1979 et 1989, Hamidou Laanigri, futur patron de la Direction générale de la sécurité du territoire (DGST) et de l’Inspection générale des forces auxiliaires (IGFA), était consultant sécuritaire au cabinet de l’émir.
    Mohammed VI a marché sur les pas de son père, certes avec moins d’ostentation et de complicité, mais il est resté sur une politique mêlant échanges courtois et aide symbolique. Ainsi n’hésite-t-il pas, en mars 2009, à rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, qui avait qualifié Bahreïn de « 14e province iranienne ». Son implication dans l’initiative des Amis de la Syrie contre Bachar al-Assad, dont la première réunion s’est tenue en décembre 2012 à Marrakech, ainsi que dans le dossier libyen allait démontrer une nouvelle fois aux rois du Golfe que le Maroc est un allié sur lequel ils peuvent compter.
    « Avec Wessal Capital, le plus grand fonds de capital-investissement en Afrique, le Maroc démontre qu’il est une plateforme d’investissement régionale. » Polytechnicien, ancien directeur général à la banque Natixis de Londres, Tarik Senhaji, 42 ans, a occupé des postes de responsabilité à la Société générale, Calyon, Dresdner Bank, avec un passage à la Banque mondiale, à Washington. Les produits dérivés, le trading, les montages financiers…, il les maîtrise parfaitement. En 2011, Yassir Zenagui, alors ministre du Tourisme, le nomme président du directoire de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) pour accompagner Vision 2020 et, surtout, pour le préparer à être l’un des administrateurs du fonds Wessal.
    « Si les monarques du CCG partagent une chose, c’est bien le devoir de mémoire. Ils n’oublient jamais ceux qui se sont rangés de leur côté. Par contre, ceux qui les ont trahis paient lourdement leur impair », analyse Saad Ibn Tafla. L’exemple le plus éloquent fut le parti tunisien Ennahdha, qui, en refusant de condamner l’invasion du Koweït, en 1991, s’attira les foudres de l’Arabie saoudite. En signe de reconnaissance, les émirs veulent aider le Maroc à résoudre le problème du Sahara et estiment que la consolidation de son économie lui donnera du poids pour s’imposer au niveau international. En contrepartie, ils lui demandent de les protéger des Iraniens et de leurs alliés, les chiites Houthis du Yémen. Le partenaire marocain dispose d’un savoir-faire militaire éprouvé au Mali, capable de réanimer un corps malade comme celui du « Bouclier de la péninsule », ce commando créé par les monarchies du Golfe en 1984 pour se prémunir contre toute menace de déstabilisation, mais qui s’est montré inefficace au moment de l’invasion du Koweït par l’Irak et lors des émeutes à Bahreïn en 2011. En janvier dernier, le général de corps d’armée Abdelaziz Bennani, commandant de la région Sud du Maroc, s’est rendu à Bahreïn, puis aux Émirats pour discuter de la coopération militaire. « Grâce à ses corps d’élite, le Maroc peut aider les pays du CCG à former leurs contingents. Ces derniers comptent d’ailleurs un nombre considérable de militaires marocains, et les deux coopèrent dans des manoeuvres communes », précise Matthew Hedges, de l’Institut d’analyse militaire du Moyen-Orient et du Golfe (Inegma), basé à Dubaï.
    En somme, les deux parties tirent profit de cet accord à leur manière, offrant un modèle gagnant-gagnant unique dans la région, même si les analystes appellent à la prudence, car les pays du Golfe sont parfois versatiles. « Ce n’est pas la première fois qu’ils annoncent des investissements aussi colossaux. Il faut attendre leurs transferts réels et voir s’ils ne comptent pas s’appuyer sur l’épargne locale », avertit le journaliste Akram Belkaïd. Au Maroc, deux opérateurs émiratis, Sama Dubai et Emaar, se sont délestés de leurs projets en raison de la crise…
    http://decryptnewsonline.over-blog.com/2016/06/le-maroc-soumis-a-la-diplomatie-du-chequier-des-pays-du-golfe.html

  • Mossadek Mimoun

    M. Mossadek est un ex-diplomate et ex-agent des services secrets marocains. Il a été radié pour des raisons illégales et avait gagné son procès contre son administration. Par la suite, il y a eu un 2ème jugement auquel même son avocat n’avait jamais été appelé.
    Après avoir, rendu d’immenses services, M. Mossaddeq, sa femme et ses 3 filles vivent actuellement dans une misère atroce. Sa femme, également diplomate, a été la secrétaire particulière de Abbès El fassi premier ministre actuel lorsque ce dernier était ambassadeur à Paris. Afin que le Makhzen étouffe complètement cette famille et oblige Mimoun a rentrer au Maroc avait vu son emploi changé contre un « contrat local » et la chute de son salaire de moitié. Le couple ne pouvait plus payer son loyer et a fait l’objet d’un jugement d’expulsion. MRE International avait lancé un cri d’alarme aux autorités et aux gens afin d’assister cette famille dans sa détresse. Nous avions également écrit au 1er ministre, le ministre des affaires étrangères, les 2 ambassadeurs à Paris. Cette homme qui a gardé le silence durant toutes ces années, a décidé de parler. Aucun organe de presse marocain n’a pris le devoir d’écouter et de publier notre compatriote. Il a fini par accorder un entretien à un journaliste algérien qui a produit un article sur une publication algérienne. Hespress a produit un témoignage imaginaire disant que M. Mimoun Mossaddek démentait le journal algérien. MRE International décide donc de sortir de sa réserve. Nous confirmons donc que M. Mimoun n’a pas démenti le journal algérien et nous condamnons hespress au pire par connivence makhzenienne et au mieux par manque de professionnalisme flagrant. Nous disons que des responsabilités doivent être déterminées au niveau du régime marocain et que des coupables soient jugés pour la destruction de cette famille. La famille Mossaddeq doit avoir la reconnaissance des torts qu’elle a subi, être réhabilitée, recouvrer tous ces droits avec effets rétroactifs et enfin vivre en paix. Nous restons entièrement mobilisés