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  • Momo roulé par Netanyahou

    La presse marocaine révèle que #Trump a roulé le #Maroc car l’administration Trump a refusé d’inaugurer un consulat à #Dakhla en parlant d’une mise en scène à travers un bâtiment vide. L’arrivée de #Biden inquiète le Makhzen.

    L’ #Ambassade_Américaine à Rabat confirme !
    *Aucun consulat ou représentation diplomatique n’a été ouvert dans la ville occupée de Dakhla, et la recherche se poursuit toujours pour un lieu convenable, contrairement à ce que le régime marocain et ses médias promeuvent.

    Voilà une fake news marocaine…Aucun consulat US n’a été ouvert aujourd’hui… »Mais le processus « prendra des mois », a reconnu dimanche l’ambassadeur américain, David Fischer, après avoir visité un des bâtiments proposés pour abriter le consulat à Dakhla »

    A Dakhla, un village Potemkine en guise de consulat américain

    Ce 10 janvier, la presse était conviée à Dakhla, nouvelle vitrine économique et diplomatique du Maroc au Sahara pour un « événement historique » concrétisant la reconnaissance par Washington de la marocanité du territoire. Mais à trop vouloir en faire, Nasser Bourita a concocté une mise en scène jusqu’à maquiller un bâtiment administratif local en consulat étasunien. Enquête sur un trompe-l’oeil auquel s’est pliée la diplomatie de Trump à quelques jous de la passation avec Biden…

    https://ledesk.ma/grandangle/dakhla-un-village-potemkine-en-guise-de-consulat-americain/

    TelQuel : Contrairement à certaines annonces médiatiques, le consulat américain n’a pas été inauguré ce 10 janvier. Le lieu choisi pour l’événement pourrait abriter ce consulat, ainsi que l’antenne africaine de l’initiative Prosper Africa, mais le choix définitif sera d’abord le fruit d’un « long processus » américain, apprend-on de sources diplomatiques.

    Durant son discours prononcé à cette occasion, l’ambassadeur américain a affirmé que la bâtisse où se tenait cette rencontre « pourrait » abriter la future représentation consulaire américaine, la première d’une puissance occidentale dans les provinces du Sud. Mais le speech livré par le diplomate américain aura surtout fait office de show durant lequel David Fischer a clairement affiché son soutien, et celui de son administration, à la marocanité du Sahara. Un attachement que le diplomate a d’abord voulu démontrer sous le signe de l’humour, en affirmant qu’il envisageait de s’installer dans la perle du Sud avec son épouse Jennifer, et en invitant Nasser Bourita à faire de Dakhla une capitale diplomatique pouvant accueillir des ambassades.


    https://telquel.ma/2021/01/10/au-futur-consulat-americain-de-dakhla-le-show-de-david-fischer-et-les-perspectives-de-nasser-bourita_1707365?utm_source=sendinblue&utm_campaign=NL_1101&utm_medium=email





  • Liban : festin dans un nid de vautours (2e partie et fin)

    La bourgeoisie est partout aux prises avec les masses populaires en révolte contre ses régimes parasitaires, corrompus et inféodés aux puissances impérialistes. C’est aussi le cas dans notre pays où cependant les classes possédantes ont plusieurs fers au feu, dans le pouvoir et dans l’opposition, au sein des « modernistes » comme dans les groupes les plus rétrogrades qui ont mis au vestiaire la barbe et le qamis, excellant maintenant dans le maniement de la phrase démocratique avec la caution des Tabbou et compagnie. L’ objectif des intellectuels, des politiciens et des muphti des classes possédantes est de neutraliser, à l’aide du discours religieux ou du jargon « droits de l’hommiste », le mouvement des classes laborieuses et l’éloigner de la recherche d’une voie autre que celle qui ne fait le bonheur que des capitalistes. Leur préoccupation la plus pressante est de mettre un éteignoir sur toute amorce de débat autour du contenu économique et social de l’alternative, du rôle et des aspirations de la classe ouvrière et des couches laborieuses dans la « nouvelle république », de la solidarité mutuelle avec les exploités du monde entier, avec les Vénézuéliens, les Cubains, les Boliviens, les Nicaraguayens en butte aux ingérences impédances impérialistes, du soutien à la lutte des Palestiniens, des Sahraouis pour se délivrer du joug de leurs oppresseurs, pour réaliser leurs revendications nationales, etc. Les dirigeants plus ou moins proclamés comme tels par les médias de la bourgeoisie et de l’impérialisme esquivent ces questions. Tout citoyen appartenant aux couches exploitées et politiquement expérimenté peut le constater.
    Le développement et le renforcement des mouvements obscurantistes a ses causes principales dans le poids grandissant de la bourgeoisie dans les pays arabes et musulmans, dans la polarisation sociale qui fait que, sous l’effet de la concentration du capital le groupe des possédants de plus en plus réduit a du mal à contrôler politiquement la masse de plus en plus grande qui n’a que ses bras et son cerveau pour vivre, par d’autres moyen que le recours au bréviaire religieux pour justifier la richesse de la minorité et la paupérisation de l’écrasante majorité. La victoire de la contre-révolution en URSS a été saluée par de grands cris de joie par la réaction mondiale et évidemment par les forces de l’obscurantisme que le soutien impérialiste a puissamment soutenues pour faire tomber les régimes progressistes arabes. Et si cette victoire à enhardi la bourgeoisie dans ses entreprises de démantèlement des conquêtes sociales et démocratiques, de mise au rancart des aspects positifs enregistrés par le droit politique international lorsqu’existait le camp socialiste et a donné un certain élan aux mouvements ultra-réactionnaires ou fascistes sous des formes les plus variées dans le monde, toutes ces régressions sont une conséquence de la démoralisation du mouvement ouvrier, de sa pénétration massive par l’idéologie défaitiste et son jumeau l’opportunisme. Sans même parler des reniements et des trahisons dans de nombreux partis communistes, jadis révolutionnaires, sources d’espoir, modèles et phares éclairants de la lutte des travailleurs et des peuples.

    L’URSS et le camp socialiste liquidés, les puissances impérialistes ont poussé l’avantage pour imposer leur diktat à tous les pays du Moyen Orient. L’URSS tenait en respect tous ces va-t-en guerre. Il leur aurait été très difficile de déclencher les guerres d’Irak, de Syrie, du Yémen, de Libye, etc., sans se heurter à une vaste alliance mondiale contre leurs projets dominateurs. Aujourd’hui, ces pays ont tous été ruinés. Leur économie est dévastée, les infrastructures effacées de la carte, des morts par centaines de milliers. La Turquie du régime réactionnaire d’Erdogan et les USA occupent des territoires en Syrie et en Irak. L’État sioniste a annexé le Golan syrien et bombarde des positions de l’armée syrienne régulièrement, en toute impunité.

    Les puissances impérialistes tentent de placer le Moyen Orient sous leur domination totale. L’État sioniste est leur gendarme attitré. Cependant, la résistance des peuples de la région leur donne du fil à retordre, malgré les bombardements, les blocus, les chantages des USA, de l’Union européenne, les mauvais coups de leur garde-chiourme israélien, la complicité active des monarchies du Golfe. Les puissances impérialistes jouent avec le feu. Elles risquent de se brûler les mains. Le Moyen Orient est un baril de poudre prêt à exploser. Il risque de déclencher une guerre meurtrière aux conséquences catastrophiques dans le monde.

    Tant que l’État sioniste se permet d’occuper et de coloniser la Palestine, d’expulser ses habitants manu militari de leur terre ancestrale, d’emprisonner et d’assassiner les Palestiniens, de bombarder la Syrie, d’occuper le Golan et d’autres pays, sans être condamné par l’ONU, la paix au Moyen Orient ne sera qu’une illusion. L’État sioniste joue l’incendiaire sur commande dans la région. Il cherche à cantonner les Palestiniens dans de véritables bantoustans, ses tentatives de les effacer de la région s’étant avérées plus compliquées qu’il le pensait.

    Le Liban, ce tout petit pays subit jusqu’à aujourd’hui l’influence de l’impérialisme français et de son capital financier.
    Le président de la république française s’est permis d’aller sur place à deux reprises cet été, à la suite de l’explosion qui a dévasté le port de Beyrouth, pour donner des ordres aux politiciens serviles de la bourgeoisie libanaise dont le comportement n’a rien à envier à celui d’un groupe de malfrats ou du grand banditisme. Ces hommes, parmi les plus corrompus au monde, se sont goinfrés de l’argent du peuple.

    Le pays est exsangue, ingouvernable et ruiné. Il n’y a plus d‘argent, les banques libanaises ont baissé le rideau, un chômage de masse en forte augmentation, il n’y a plus de services publiques, de santé, de transports publics, les routes défoncées, l’eau au compte-goutte. La détérioration des réseaux d’électricité et de communication a atteint un degré inégalé. Près de 60 % de la population libanaise est dans état de pauvreté insoutenable. Le peuple libanais n’en peut plus, les travailleurs sont jetés à la rue sans aucune ressource, certains ne perçoivent plus de salaires, ils ne peuvent plus nourrir leur famille. La colère gronde dans tout le pays contre la clique dirigeante soutenue par les puissances impérialistes. Conspuée, rejetée et vomie par le peuple, elle essaye de se maintenir au pouvoir par la ruse et le chantage au chaos. Elle ne veut surtout pas changer de politique.

    Le 19 octobre 2019 de puissantes manifestations éclatent dans tout le pays. Leur revendications sont claires « ils demandent le départ de toute cette faune politique putride du pouvoir et un changement radical de politique » Ce sont 2 à 3 millions de Libanais qui vont occuper la rue pendant plusieurs mois.
    Dans ces puissants mouvements de masse, il n’y a pas une force majoritaire avec un objectif précis de changement. C’est le système qu’il faut changer et malheureusement on en est loin. Ces hommes politiques sans foi ni loi pour les dégager, il faut une vraie révolution et l’instauration du socialisme.

    Aujourd’hui le Liban est un État en décomposition complète, son économie est en faillite, sa monnaie a perdu 70% de sa valeur, un endettement colossal, plus de gouvernement, le pays est sur un rafiot en train de couler sans capitaine, les Saad Hariri, Michel Aoun, Walid Djoumblatt, Hassan Diab, Nabih Berri, Camile Chamoun et d’autres, et toute la clique corrompue qui les soutient. Alors qu’ils ont pillé le pays et l’ont mis au bord du gouffre, ils se déchirent comme des chiffonniers devant des caméras.
    Le Liban subit de plein fouet la crise du capitalisme comme dans tous les pays du Moyen Orient et d’ailleurs. Les ingérences des puissances impérialistes aggravent la situation. Il vit d’autre part une crise provoquée par les conséquences de l’occupation de la Palestine par l’État sioniste. De nombreux Palestiniens vivent au Liban, ils n’ont pas d’autres pays où aller et tant que ce problème n’est pas réglé, le Liban en subira les conséquences. Les guerres larvées de l’occupant sioniste contre les Palestiniens et les Syriens, loin de s’arrêter vont au contraire s’intensifier et s’aggraver. Les contradictions entre puissances impérialistes vont s’accentuer dangereusement au risque de déclencher un conflit majeur.

    Le Liban est pris dans l’étau de la conjoncture politique désastreuse du monde capitaliste. Il se trouve malgré lui sous le sabre et le goupillon des vampires impérialistes. Les Palestiniens où qu’ils se trouvent poursuivront la lutte pour récupérer leur terre. Les masses populaires libanaises n’ont pas d’autre choix que la lutte contre les oligarques qui ont ruiné leur pays, dans la solidarité avec les peuples de la région, avec le peuple palestinien notamment. Il est impératif de construire les outils du changement politique radical, un parti révolutionnaire en particulier.
    La seule alternative pour un changement radical, c’est le socialisme-communisme. Les masses populaires se rebiffent partout dans le monde contre ce système prédateur. Il faut encore et encore lutter, dans l’unité la plus totale pour dégager, une fois pour toutes, les vampires capitalistes.

    LIES SAHOURA

    http://www.alger-republicain.com/Liban-festin-dans-un-nid-de-3198.html
  • Déclaration aux médias


    11 janvier 2021

    Le Ministre Pandor accueillera le Ministre des affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, S. E. M. Sabri Boukadoum, lors d’une visite de travail en Afrique du Sud

    La ministre des Relations internationales et de la coopération, Dr Naledi Pandor, accueillera son homologue algérien, S.E. M. Sabri Boukadoum, en visite de travail en Afrique du Sud le mardi 12 janvier 2021.

    La visite du ministre Boukadoum se déroule contre les liens historiques et fraternels entre l’Afrique du Sud et l’Algérie, qui ont été cimentés pendant la période de la lutte pour la libération contre le colonialisme et l’apartheid lorsque l’Algérie a soutenu et formé des cadres des mouvements de libération dont notre défunt président Nelson Mandela. .

    On s’attend à ce que les deux ministres discutent d’un large éventail de questions bilatérales, continentales et internationales d’intérêt mutuel.

    L’Afrique du Sud et l’Algérie gèrent leurs relations stratégiques par le biais d’une commission binationale (BNC), qui est un mécanisme bilatéral structuré pour coordonner et forger une coopération bilatérale et un partenariat entre les deux pays.

    Demandes de renseignements: M. Clayson Monyela, porte-parole de DIRCO, 082884 5974

    ÉMIS PAR LE DÉPARTEMENT DES RELATIONS INTERNATIONALES ET DE LA COOPÉRATION

    Bâtiment O R Tambo
    460, chemin Soutpansberg
    Rietondale
    Pretoria
    0084


    http://www.dirco.gov.za/docs/2021/alge0111.htm
  • Trump termine sa présidence en disgrâce



    Le président Donald Trump a souvent vanté les résultats des sondages qui mettent en évidence son taux d’approbation parmi les électeurs conservateurs, mais maintenant, dans les derniers jours de sa présidence, il y a très peu de quoi se vanter sur la base des derniers résultats des sondages.

    Selon Pew Research, le président élu Joe Biden entame sa présidence sur une note favorable avec un taux d’approbation de 64%, tandis que Trump termine son mandat dans les décharges. Le sondeur rapporte que Trump a sa « plus faible cote d’approbation de l’emploi » de seulement 29%. Les cotes d’écoute du président boiteux ont constamment diminué depuis l’élection :

    « Donald Trump quitte la Maison-Blanche avec la plus faible approbation de sa présidence (29 %) et des notes de plus en plus négatives pour son comportement postélectoral. La part des électeurs qui estiment la conduite de Trump depuis l’élection comme étant juste ou pauvre est passée de 68% en novembre à 76%, avec pratiquement toute l’augmentation de ses « mauvaises » cotes (62% maintenant, 54% alors). »

    FiveThirtyEight a également présenté un rapport collectif qui expose la baisse globale de la cote d’approbation de Trump en agrégeant une série de sondages. Avec les résultats de divers sondages et rapports, Trump fait face à une forte tendance à la baisse dans l’ensemble du tableau. Alors que les données montrent le président avec un watermark élevé de 44,8% autour du jour de l’élection, qui a chuté de plus de six points à 38,1% le vendredi.


    Les données de Pew ont l’approbation de Trump à son point le plus bas de tous les récents sondages. Mais plusieurs sondages récents montrent que sa popularité chute précipitamment. Ipsos et Morning Consult ont tous deux publié des sondages le trouvant à 34%; ABC News a trouvé son approbation à la plus élevée, bien que toujours morne, 38%. Néanmoins, certains sondages généralement favorables à Trump trouvent encore des résultats moyens pour le président, comme le sondage de Rasmussen Reports indiquant que son approbation est à 48%. Globalement, la tendance est nettement négative, comme le montre le graphique de FiveThirtyEight.


    Bien que les émeutes du Capitole américain laissent entendre que le président jouit toujours d’une forte approbation parmi ses partisans les plus fervents, bon nombre de ses partisans sont devenus plus critiques à l’égard de ses singeries post-électorales.


    L’enquête du Pew Research Center a été menée au cours de la semaine du 8 au 12 janvier, quelques jours seulement après les émeutes qui ont éclaté au Capitole. Un total de 5 360 adultes américains, dont plus de 4 000 ont également voté aux élections générales de 2020, ont participé au sondage.

    Les résultats indiquent que parmi le grand public, « environ les deux tiers (68%) disent que Trump ne devrait pas continuer à être une figure politique nationale majeure pendant de nombreuses années à venir; seulement 29% disent qu’il devrait rester une figure majeure dans la politique américaine. »

    Les résultats de l’enquête du Pew Research Center viennent quelques jours seulement après que Trump ait été destitué par les Démocrates de la Chambre pour la deuxième fois durant son mandat à la présidence. Trump a été accusé par la Chambre des représentants d’incitation à l’insurrection. Même 10 membres républicains ont voté pour la destitution. On ne s’attend pas à ce que son procès au Sénat ait lieu tant qu’il n’aura pas quitté son poste.


    Alors que l’enquête indique que « environ la moitié des républicains et des indépendants de tendance républicaine (52%) » estiment que le président porte une certaine responsabilité pour les troubles civils au Capitole, 79% ne croient pas que ses remarques méritent la destitution.

    Les électeurs démocrates ont une position complètement différente. Un total de 95% de ces électeurs pensent que Trump porte une partie de la responsabilité des émeutes. Et 83% sont en faveur de la destitution du président.

    https://www.alternet.org/2021/01/trump-approval-rating/
  • Nous sommes tous frères

    Par Ahmed Mitiche

    Les manifestants en Algérie, aux États-Unis et ailleurs doivent commencer à imaginer à quoi pourrait ressembler un nouveau tiers-mondisme populaire du 21e siècle.

    Malcolm X a visité l’Afrique en 1964, deux ans après l’indépendance de l’Algérie de la domination coloniale française et un an avant son martyre. Au cours de cette visite, il a remarqué les similitudes flagrantes entre la brutalité de la violence de l’État colonial à Alger et les «armées d’occupation» de la police à Harlem. À son retour, il s’est adressé à un forum du travail à New York en mars 1964:

    J’ai visité la Casbah… avec certains des frères – frères de sang. Ils m’ont tout plongé dedans et m’ont montré la souffrance, m’ont montré les conditions dans lesquelles ils devaient vivre pendant qu’ils étaient occupés par les Français… Ils vivaient dans un État policier, l’Algérie était un État policier. Tout territoire occupé est un État policier, et c’est ce qu’est Harlem. Harlem est un État policier. La police à Harlem – leur présence est comme les forces d’occupation, comme une armée d’occupation. Ils ne sont pas à Harlem pour nous protéger; ils ne sont pas à Harlem pour veiller sur notre bien-être…

    Malcolm X a reconnu le point commun entre le colonialisme en Afrique, en Asie et dans les Amériques, et l’assujettissement des Noirs aux États-Unis. Il a également expliqué la nécessité d’une résistance commune à cette oppression:

    [Les Algériens] m’ont également montré ce qu’ils avaient à faire pour que ces gens ne soient pas sur leur dos. La première chose qu’ils devaient réaliser était qu’ils étaient tous frères; l’oppression en a fait des frères; l’exploitation fait d’eux des frères; la dégradation fait d’eux des frères; la discrimination fait d’eux des frères; la ségrégation en faisait des frères; l’humiliation faisait d’eux des frères. Et une fois qu’ils ont tous réalisé qu’ils étaient frères de sang, ils ont également réalisé ce qu’ils avaient à faire, pour que cet homme se débarrasse de leur dos.

    L’année dernière a vu une résurgence des mouvements de résistance dans le sud du globe. Les manifestations non violentes , qui ont commencé en Algérie, ont présenté leurs revendications comme une continuation de la lutte contre les indignités et injustices coloniales dont parlait Malcolm. Les manifestants ont souligné le besoin urgent d’une restructuration du système politique et économique qui s’est avéré au service de la «mafia politico-financière» et de ses liens continus avec le colonialisme économique et culturel français et européen. Simultanément, les Noirs – dont beaucoup opèrent à partir d’un «Sud économique dans le Nord géographique», ont appelé à un bilan de l’État policier américain et à la persistance du racisme suprémaciste blanc.qui tue les corps noirs. En Palestine, les plans de la colonie israélienne de nouveaux vols de terres ont conduit à une journée mondiale de la rage . Et l’année dernière, des manifestations ont éclaté au Soudan , au Liban et en Irak , ainsi qu’au Chili , en Colombie et au Venezuela . Dans tous ces cas, il y a eu une prise de conscience croissante du fil conducteur entre la répression étatique et ses liens avec le pouvoir mondial.

    Cependant, comme l’écrivain algérien Malek Bennabi l’a expliqué en 1956 à propos du mouvement tiers-mondiste alors naissant, la reconnaissance de conditions communes d’oppression ne produit pas nécessairement une conscience et un programme tiers-mondistes. Pour cette raison, les penseurs, les politiciens et les militants du XXe siècle ont travaillé à forger un programme de résistance mondiale, tiers-mondiste au pouvoir mondial. Les manifestants en Algérie, aux États-Unis et ailleurs doivent également commencer à imaginer à quoi pourrait ressembler un nouveau tiers-mondisme populaire du XXIe siècle.

    Alors que les Algériens envisagent de reprendre les manifestations pour coïncider avec le 58e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet, et ce à la suite des manifestations de masse suite au meurtre de George Floyd aux États-Unis, une attention renouvelée à l’histoire du tiers-mondisme et au rôle de l’Algérie un haut lieu de la révolution pourrait contribuer à inspirer un tel programme. Les deux mouvements contemporains ont déjà reconnu les liens avec le capitalisme mondial prédateur et continuent de leur résister ; les deux mouvements ont également célébré et été célébré dans le monde entier , avec des symboles de solidarité échangés dans de nombreuses directions.

    Après l’indépendance en 1962, les révolutionnaires des Amériques, d’Asie et d’Afrique ont afflué de la même manière en Algérie pour tenter de forger une «troisième voie» – des liens mondiaux de résistance au colonialisme et au néocolonialisme euro-américains et soviétiques dans la seconde moitié du XXe. siècle.

    Ce mouvement s’est fortement implanté dans l’Algérie indépendante. Eldridge Cleaver a dirigé le bureau de la section internationale du Parti de la panthère noire à Alger (bien que dans une relation parfois tendue avec l’État algérien ). Les écrits de Frantz Fanon de sa base à Alger sont devenus des guides de terrain pour les radicaux noirs aux États-Unis , et Nina Simone a fait la tête d’affiche du Festival panafricain d’Alger en 1969. Peu de temps après l’indépendance de l’Algérie, le Dr Martin Luther King Jr. a rencontré le président Ben Bella à New York, dont il a écrit :

    Tout au long de nos entretiens, [Ben Bella] a répété ou déduit: «Nous sommes frères.» Pour Ben Bella, il était indéniablement clair qu’il existe une relation étroite entre le colonialisme et la ségrégation. Il a perçu que les deux étaient des systèmes immoraux visant à la dégradation de la personnalité humaine. La bataille des Algériens contre le colonialisme et la bataille des Noirs contre la ségrégation est une lutte commune.

    Selon l’ historien Jeffrey Byrne , cependant, et malgré la rhétorique tiers-mondiste de la solidarité mondiale, le mouvement a souvent reproduit, et donc réinscrit, la primauté de l’État-nation souverain. Par extension, le modèle des politiques tiers-mondistes et des conventions internationales, par exemple la Conférence de Bandung, imitait souvent l’organisation politique de la guerre froide qui privilégiait les organismes internationaux basés autour d’États souverains individuels. Peut-être à cause de cela, un mouvement qui s’est rallié autour des idéaux d’unité du Tiers-Monde a peut-être travaillé pour créer un monde plus centré sur l’État et plus divisé.

    Au-delà de la nostalgie, cette mémoire de l’internationalisme qui était un élément proéminent des projets de construction d’État-nation postcoloniaux du XXe siècle devrait mettre en évidence les leçons du tiers-mondisme et de l’afro-asiatisme qui ont été le mieux capturées dans l’esprit de la conférence de Bandung de 1955. À partir de ces leçons, de nouvelles stratégies pour relier les luttes contre la domination capitaliste coloniale doivent être forgées, comme l’a insisté Malcolm X, des rues de la Casbah aux capots de l’Amérique.

    Cependant, les militants algériens doivent s’attaquer à de graves problèmes qui persistent depuis l’indépendance de l’Algérie – liés à un racisme mondialisé auquel ils ne sont pas à l’abri. Les exemples de xénophobie et de pathologisation de la noirceur sont bien documentés tant au niveau populaire que parmi les représentants du gouvernement. Plus récemment encore, des militants des médias sociaux se sont engagés dans une solidarité performative raciste inquiétante avec le mouvement contemporain Black Lives Matter.

    Alors que les Algériens retournent dans la rue pour exiger la transparence du processus de référendum constitutionnel , une transition démocratique légitime, la libération de tous les prisonniers politiques et la destitution des dirigeants retranchés et corrompus , il faut garder un œil sur le commencement à forger des liens de solidarité mondiale qui sont pas dicté selon les lignes nationales , et qui corrige la relation problématique des Algériens à la noirceur. Malgré ces problèmes persistants, et comme Malek Bennabi, Malcolm X et d’autres l’ont noté au cours du siècle précédent, les conditions de répression qui continuent de tourmenter les Noirs dans l’empire américain et les Algériens sous le régime dictatorial et néocolonial actuel restent liées. Ainsi, leur résistance doit également être connectée.

    https://africasacountry.com/2020/07/we-are-all-brothers

    A propos de l’auteur

  • Martin Luther King et l’Algérie

    Ben Bella’s visit to the United States received coverage in the mainstream American press as well, as the New York Times ran, among other articles on Ben Bella’s visit, one on his historic meeting with Dr. Martin Luther King, Jr. Meeting at the Barclay Hotel, Dr. King and Ben Bella spoke with one another, with the aid of a translator, for nearly two hours. The New York Times headline read, “Ben Bella Links Two ‘Injustices,’” along with the subheading, “Tells Dr. King Segregation Is Related to Colonialism.” Thus, chief among the issues they discussed was the nature of the relationship between the segregation that African Americans were facing, the colonialism that the Algerian people faced under French rule, and Europe’s continuing colonial and neocolonial domination of much of Africa and of the so-called Third World.12 Arriving at a press conference following their meeting, Dr. King was described as having “emerged sounding more like Malcolm X than the civil rights leader reporters knew.”13 King explained that “Ben Bella had made it ‘very clear’ that . . . he believed there was a direct relationship between the injustices of colonialism and the injustices of segregation here [in the U.S].”14 King went on to say that he agreed with Ben Bella and that “the struggle for integration here was ‘a part of a larger worldwide struggle to gain human freedom and dignity.’”15 Ben Bella followed King by noting that the African American struggle was “widely publicized in Algeria, and in Africa more generally,”16 and concluded by declaring that “the United States could lose its ‘moral and political voice’ in the world if it did not grapple with segregation problems here in a forthright manner.”17 After his meeting with Ben Bella, King wrote an article himself for the widely read Black newspaper New York Amsterdam News titled “My Talk With Ben Bella” in which he detailed the nature of their conversation. He described Ben Bella and Algeria in these terms: “A few days ago I had the good fortune of talking with Premier Ben Bella of the New Algerian Republic. Algeria is one of the most recent African nations to remove the last sanction of colonialism. For almost two hours Mr. Ben Bella and I discussed issues ranging from the efficacy of non violence to the Cuban crisis. However, it was on the question of racial injustice that we spent most of our time.”18 King continued, apparently surprised and encouraged, “the significance of our conversation was Ben Bella’s complete familiarity with the progression of events in the Negro struggle for full citizenship. Our nation needs to note this well. All through our talks he repeated or inferred, ‘We are brothers.’ For Ben Bella, it was unmistakably clear that there is a close relationship between colonialism and segregation. He perceived that both are immoral systems aimed at the degradation of human personality. The battle of the Algerians against colonialism and the battle of the Negro against segregation is a common struggle.”19 Before returning to Algeria to assume his role as president, Ben Bella went on to meet with Adam Clayton Powell, Jr., as well as Malcolm X—both significant figures in the emerging Black Power movement—at the well-known Absynnian Baptist Church in Harlem.20 As Malcolm X embarked on a trip to the Middle East and Africa some two years later, he would again meet with Ben Bella during his stop in Algeria. The impact that his experience there had on him became evident when, just after returning from his trip, he spoke at the Militant Labor Forum in May 1964. In responding to the allegations that there existed some sort of “hate-gang” called the “Blood Brothers” that was based in Harlem and calculatedly committed crimes against whites, Malcolm declared,

    I visited the Casbah . . . in Algiers, with some of the brothers—blood brothers. They took me all down into it and showed me the suffering, showed me the conditions they had to live under while they were being occupied by the French . . . They showed me the conditions that they lived under while they were colonized by these people from Europe. And they also showed me what they had to do to get these people off their back. The first thing they had to realize was that all of them were brothers; oppression made them brothers; exploitation made them brothers; degradation made them brothers; discrimination made them brothers; segregation made them brothers; humiliation made them brothers . . . The same conditions that prevailed in Algeria that forced the people, the noble people of Algeria, to resort eventually to the terrorist-type tactics that were necessary to get the monkey off their backs, those same conditions prevail today in America in every Negro community.21

    In this speech, and in others that he made after this time, Malcolm X drew important parallels between the Algerian revolution and the African American freedom movement. As a result, he helped spread awareness of the Algerian struggle but 104 Black Routes to Islam simultaneously advocated for a global perspective on the situation and conditions of African Americans in America. In particular, his comparison of the Casbah in Algiers to Harlem in New York City was to become a familiar one, especially with the release of the film The Battle of Algiers in 1966

    https://static1.squarespace.com/static/52465f31e4b0cd3b08443d51/t/525b213ee4b0107b330a106f/1381703998209/FromHarlemToAlgiers.pdf
  • Le Maroc perd son affiliation à World Rugby

    RUGBY – Ce mardi, World Rugby a annoncé la suspension de la Fédération Royale Marocaine de Rugby jusqu’à la fin de l’année 2020. Une décision lourde de conséquences pour le rugby marocain.


    Le rugby marocain voit rouge. Après avoir fait appel suite à une première condamnation début mars, la FRMR est déboutée ce mardi par World Rugby et la commission d’appel de Rugby Afrique, la fédération africaine de rugby. À l’issue de celle-ci, de lourdes sanctions sont tombées. Le Maroc est en effet interdit de participer aux compétitions officielles, toutes catégories confondues. Une condamnation de 5 ans de suspension est également prononcée à l’encontre de l’ancien président de la Fédération, Tahar Boujouala.

    Les Lions de l’Atlas sanctionnés
    Le bureau fédéral, désigné une semaine après l’annonce des premières sanctions, avait alors fait scandale en Afrique. Celui-ci avait en effet vu le frère de Tahar Boujouala, Driss, être élu président de la FRMR au terme de tractations houleuses. Pour rappel, Rugby Afrique avait saisi World Rugby, en dénonçant un système électoral marocain qualifié de bancal.

    Conséquence de ces sanctions, les Lions de l’Atlas seront dans l’impossibilité de jouer la qualification pour la Coupe du monde 2023 en France. Le Maroc devait disputer prochainement un match face à la Côte d’Ivoire, en vue du Mondial français.

    Dicodusport
  • Le Sahara occidental déclaré zone de crise

    Une organisation internationale qui gère les risques de sécurité partout dans le monde a mis en garde contre le risque imminent de se rendre au Sahara occidental après la récente escalade de la violence au niveau du passage frontalier d’El Guerguerat entre l’armée sahraouie d’un côté et les forces de l’occupant marocain d’un autre.



    L’organisation Crisis 24 a indiqué lundi avoir élevé ses estimations de la gravité de la situation qui prévaut au Sahara occidental jusqu’au 31 janvier prochain.

    Par ailleurs, elle a déconseillé de voyager au Sahara occidental compte tenu des tensions qui y ont repris depuis plus de deux mois.

    En outre, l’organisation internationale a conseillé aux travailleurs qui exercent au Sahara occidental de faire preuve davantage de vigilance et de s’éloigner des localités proches de la région d’El Guerguerat.

    Crisis 24 met l’accent sur la nécessité d’éviter l’ensemble des infrastructures militaires et les convois des forces de l’occupant marocain sous peine d’être pris pour cible par l’armée sahraouie.

    Les avertissements de l’organisation ne se limitent pas à ce niveau. D’ailleurs, elle a préconisé d’éviter d’éventuelles contestations qui pourraient se produire n’importe où au Sahara occidental.


    Ces avertissements interviennent sur fond d’absence totale de la Minurso (La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) censée pourtant maintenir la paix et vérifier la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 avec le Front Polisario sous les auspices de l’ONU.

    L’armée sahraouie a mené, samedi, une offensive contre les forces de l’occupant marocain déployées à El Guerguerat. Une première depuis la rupture du cessez-le-feu qui s’annonce comme une nouvelle escalade, dont certaines sources parlent d’un arrêt de la circulation audit passage.

  • Boukadoum s’entretient avec son homologue russe

    Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s’est entretenu aujourd’hui jeudi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov sur la question du vaccin Spoutnik V et d’autres questions, indiqué le ministre sur son compte Twitter.

    « Aujourd’hui, j’ai contacté mon homologue et collègue russe où nous avons abordé les problèmes liés à la lutte contre la pandémie du Coronavirus et à la fourniture du vaccin Spoutnik V, ainsi que les problèmes régionaux d’intérêt commun surtout la situation en Libye et au Sahara occidental ».

    Les deux chefs de diplomaties ont souligné la nécessité de régler la question du Sahara occidental sur la base du droit internationalement reconnu.

  • Maroc-SaharaOccidental: le mur de sable sous les feux quotidiens

    L’armée sahraouie bombarde des cantonnements marocains

    L’armée de libération sahraouie poursuit toujours ses attaques contre les cantonnements des forces d’occupation marocaines, notamment le long du mur de sable alors que l’occupant marocain a tiré sur des civils mauritaniens.
    Après avoir ciblé de nombreux positions des soldats de l’occupation au cours de la semaine écoulée qui ont laissé certaines de leurs bases en ruines, les unités de l’Armée sahraouie ont lancé dimanche soir une série de “bombardements dévastateurs, sur des positions de l’armée royale marocaine retranchées à Miran, dans le secteur de Smara”.

    En outre, “des unités avancées de l’APLS ont bombardé des positions ennemies retranchées dans la région de Lafreena du secteur de Smara”, selon un communiqué militaire sahraoui. D’autres positions marocaines à Aouserd et Al Bakary ont été visées par des raids intenses.

    Les bombardements ont également visé les positions de “soldats ennemis retranchées dans la région ouest de Fadrt Tamat, secteur Hawza, et dans la région d’Amqali du secteur Smara, dans la région d’Akwirt Ould Abalal, secteur d’Al Mahbas, la région de Rus Sebti, secteur d’Al Mahbas, et la région d’Abirat Tinushad, secteur d’Al Mahbas”, a conclu le communiqué.

    Plus au sud, vers la zone de Al Guerguerat, la tension est vive. L’armée marocaine a détruit ce samedi un véhicule civil mauritanien, qui transportait des orpailleurs. Aucune information sur des pertes humaines n’a été fournie. Il y a quelques jours, des soldats des FAR ont tiré sur une patrouille de l’armée mauritanienne, sans faire de victimes. Cette zone qui jouxte trois territoires, mauritanien, sahraoui occupé et des régions libérées connaît une grande fébrilité. Les FAR surexcitées et sur le qui vive tentent de construire des fortifications nouvelles et d’installer de positions de surveillance. Cette zone connaissaît dans son principal couloir une certaine activité, il y a quelques mois, avant de devenir déserte depuis l’agression des FAR contre les populations civiles sahraouie en novembre dernier. En face, les troupes mauritaniennes observent l’agitation des forces d’occupation marocaines, qui semblent se résoudre à rebâtir un autre mur de sables dans ce secteur.

    Sur le plan politique, des universitaires, chercheurs et activistes de différents pays ont signé une pétition dans laquelle ils condamnent la reconnaissance par le président américain sortant, Donald Trump, de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, exigeant son annulation pure et simple.

    Selon le texte de la pétition diffusé sur les réseaux sociaux, “la décolonisation du Sahara occidental ne consiste pas seulement à imposer le respect des normes des Nations unies en matière d’autodétermination et contre la domination étrangère. Il s’agit aussi de contrecarrer les forces coloniales et l’occupation qui ont longtemps déstabilisé l’Afrique et le Moyen-Orient”, rappelant que “le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination a été reconnu par la Cour internationale de justice, la Cour européenne de justice, l’Union africaine, l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil de sécurité de l’ONU”.

    D’un autre côté, les signataires du document estiment que le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) doit être élargi pour inclure le suivi de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    Le Jeune Indépendant, 11 jan 2021