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Enquête disciplinaire engagée contre Olivier Duhamel par le barreau de Paris
Le conseil de l’Ordre des avocats de Paris a voté mardi 16 décembre l’ouverture d’une enquête disciplinaire visant Olivier Duhamel, accusé d’inceste envers son beau-fils à la fin des années 1980.
Le barreau de Paris a engagé une enquête disciplinaire contre le politologue Olivier Duhamel, qui est aussi avocat, accusé d’inceste envers son beau-fils à la fin des années 1980, a appris l’AFP lundi 22 février, confirmant une information du Parisien et Libération.
Le bâtonnier de Paris, Me Olivier Cousi, a confirmé à l’AFP que le conseil de l’Ordre des avocats de Paris a voté mardi 16 décembre l’ouverture d’une enquête disciplinaire visant Olivier Duhamel.
Quatre mois avant qu’un rapport soit rendu
Cette procédure, comme toute procédure disciplinaire engagée par le Conseil de l’Ordre, aurait dû rester « confidentielle », a-t-il remarqué.
« L’ordre fait son travail, a une activité importante concernant l’auto-régulation et le contrôle de l’exercice professionnel de l’ensemble des avocats », a ajouté Me Cousi.
« La profession d’avocat est une profession de serment. À partir du moment où arrivent des informations à vérifier, chacun bénéficie de la présomption d’innocence, il faut faire une instruction et déterminer si quand un avocat a prêté serment, il a dissimulé ou menti ou dit des choses qui ne sont pas exactes. Si c’est le cas, ça pose un problème de maintien ou de respect des principes essentiels de notre profession », a détaillé le bâtonnier.
Le dossier est confié à une formation d’instruction qui a 4 mois pour rendre un rapport, ensuite confié à une formation disciplinaire qui va procéder de manière contradictoire. Celle-ci peut aller du constat qu’il n’y a pas de faute, jusqu’à des interdictions temporaires d’exercer, voire la radiation définitive du barreau.
Ayant prêté serment au barreau de Paris en décembre 2010, Olivier Duhamel avait intégré le cabinet de l’avocat Jean Veil.
Au Monde, ce dernier a assuré avoir été informé de ces accusations d’inceste « entre 2008 et 2011 ».
Une procédure disciplinaire pourrait-elle également le concerner ? « Pour l’instant, la question ne s’est pas posée », a répondu Me Olivier Cousi.
Dans un livre paru début janvier, « La Familia grande », Camille Kouchner accuse son beau-père d’avoir agressé sexuellement son frère jumeau quand il était adolescent.
Le parquet de Paris a ouvert le 5 janvier une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans ».
Le politologue avait démissionné de l’ensemble de ses fonctions : outre la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), qui chapeaute Sciences Po, il a aussi quitté celle du club d’influence « Le Siècle » et arrêté ses émissions sur LCI ou Europe 1.
https://www.ouest-france.fr/faits-divers/agression-sexuelle/enquete-disciplinaire-engagee-contre-olivier-duhamel-par-le-barreau-de-paris-7163821 -
Arafat’s Former Advisor Bassam Abu Sharif: The Western Wall Is Algerian Property
Assalam TV (Algeria) aired a news report that claimed that the Western Wall, known to Muslims as Al-Buraq, is in fact the property of Algerian Islamic endowment on February 3, 2021. Bassam Abu Sharif, former advisor to Yasser Arafat, said over the phone that the U.S. State Department wanted the Palestinian Authority to cancel the documents proving this. The reporter added that researchers of Islamic endowment claim that there are tens of thousands of properties that belong to Algerian Islamic endowments in Jerusalem, and they suggest that Algeria turn to the International Criminal Court (ICC) in order to demand that the « Zionist entity » return them. -
La police belge trouve un Marocain dans un conteneur à Zeebrugge
Cela s’est bien terminé pour six transmigrants qui ont été enfermés dans un conteneur à Zeebrugge . Les immigrés clandestins, dont un Marocain, étaient dans une situation désastreuse lorsqu’ils ont été secourus par la police lundi. Le parquet de Flandre occidentale (département de Bruges) en fait état.
Les six réfugiés, dont un mineur présumé (mais cela a été rapidement démenti par une scintigraphie osseuse), sont originaires du Maroc , d’Algérie, de Libye et d’Ukraine, a indiqué la RTBF. Les migrants s’étaient cachés dans le conteneur d’un train de marchandises à destination de la Suède dans la nuit de dimanche à lundi.
Les migrants se sont retrouvés dans une situation dangereuse lorsque l’ouverture par laquelle ils pensaient pouvoir s’échapper a été fermée par un autre conteneur empilé au-dessus de leur conteneur. Ils ont prévenu la police qui est arrivée rapidement et ont suspendu tous les transports. Finalement, ils ont été trouvés. Tous sont en bonne santé.
Les six migrants, dont certains avaient déjà été signalés à plusieurs reprises à proximité du port de Zeebrugge, comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Bruges pour entrée frauduleuse dans le port. Ils risquent une peine de prison de six mois et une amende de 800 euros.
https://www.bladna.nl/belgische-politie-illegalen-marokkaan-zeebrugge,34547.html -
C’est Macron qui a révélé le «réengagement de l’Algérie» au Sahel et non le Maroc …Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/106211/c-est-macron-revele-reengagement-l-algerie.html
https://www.facebook.com/watch/live/?v=448296846323826&ref=watch_permalink -
Global Maroc Huile d’argan Taille du marché, analyse, segments, concurrents, concurrents, part de marché, rapport de recherche sur les prévisions de croissance
Le rapport sur le marché marocain de l’huile d’argan fait des progrès concrets dans l’identification et le déchiffrement de chacune des dimensions du marché afin d’évaluer les dérivés logiques qui ont le potentiel de définir le cap de la croissance sur le marché mondial de l’huile d’argan au Maroc. Le rapport vise le rapport des lecteurs avec un jugement final sur le potentiel de ces facteurs propulsant la croissance sans relâche sur le marché mondial de l’huile d’argan au Maroc.
Le rapport sur le marché de l’huile d’Argan au Maroc fournit une évaluation détaillée du marché en mettant en évidence des informations sur les différents aspects affectant les moteurs, les contraintes, les opportunités, les menaces et les marchés mondiaux, y compris la progression des tendances, l’analyse du paysage concurrentiel et le statut d’expansion des régions clés. Ce rapport est une analyse numérique complète de l’industrie de l’huile d’argan au Maroc et fournit des données pour créer des stratégies pour augmenter la croissance et le succès du marché. Le rapport estime également la taille du marché, le prix, les revenus, la marge brute et la part de marché, la structure des coûts et le taux de croissance pour la prise de décision.
Le rapport final ajoutera une analyse de l’impact du COVID-19 sur ce secteur.
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Maroc Ar Go Oil Market fournit une analyse significative de l’état du marché des fabricants Maroc Ar Go Oil avec les meilleurs faits et chiffres, la signification, la définition, l’analyse SWOT, les opinions d’experts et les derniers développements à travers le monde. Le rapport calcule également la taille du marché, les ventes de pétrole marocain Argaan, le prix, les revenus, la marge brute et la part de marché, la structure des coûts et le taux de croissance.
L’enquête couvre la taille actuelle du marché de l’huile d’argan au Maroc et la croissance du taux basée sur des records de 6 ans avec un aperçu de la société des principaux acteurs / fabricants:
Analyse du marché et perspectives: le marché mondial de l’huile d’argan au Maroc
La taille du marché mondial de l’huile d’argan au Maroc devrait atteindre des millions de dollars d’ici 2026, contre des millions de dollars d’ici 2020, avec un TCAC de% d’ici 2021-2026.
Global Morocco Argan Oil Portée et taille du marché
Le marché mondial de l’huile d’argan au Maroc est segmenté par entreprise, région (pays), par type et par application. Les acteurs, les parties prenantes et les autres participants du marché mondial de l’huile d’argan marocain pourront prendre le dessus s’ils utilisent le rapport comme une ressource puissante. L’analyse segmentée se concentre sur le chiffre d’affaires et les prévisions par région (pays), par type et par application pour la période 2015-2026.
Les principales régions couvertes par le rapport sont l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie-Pacifique, l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique, etc. Le rapport a particulièrement couvert les principaux pays dont les États-Unis, le Canada, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne, Italie , Russie, Chine, Japon, Corée du Sud, Inde, Australie, Taïwan, Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Philippines, Vietnam, Mexique, Brésil, Turquie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, etc. il comprend l’analyse des ventes et du volume de chaque région et leurs pays respectifs chaque année de prévision. Il comprend également le volume et les revenus par pays de l’année 2015 à 2020. De plus, il fournit au lecteur des données précises sur le volume des ventes en fonction de la consommation au cours des mêmes années.
En raison du type de produit, le marché de l’huile d’argan au Maroc est principalement divisé en:
Tout à fait
Se concentrer
Mélange
Par les utilisateurs finaux / l’application, le rapport sur le marché du pétrole Maroc Ar go couvre les segments suivants:
Soins personnels et cosmétiques
Médical
aromathérapie
Manger
nettoyage de la maison
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Les principales régions couvertes dans le rapport sur le marché Maroc Argae Oil sont:
• Amérique du Nord (États-Unis, Canada et Mexique)
• Europe (Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Russie et Turquie etc.)
• Asie-Pacifique (Chine, Japon, Corée, Inde, Australie, Indonésie, Thaïlande, Philippines, Malaisie et Vietnam)
• Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Colombie, etc.)
• Moyen-Orient et Afrique (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte, Nigéria et Afrique du Sud)
Principales raisons d’acheter:
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• Comprendre les perspectives et les perspectives du marché de l’huile d’argan au Maroc.
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Table des matières avec les principaux points:
Rapport d’étude de marché détaillé de la COT du Maroc sur le marché mondial de l’huile d’argae 2021 sur les fabricants, les régions, les types et les utilisations
1 Aperçu du marché de l’huile d’argan au Maroc
1.1 Présentation du produit et champ d’application de l’huile d’argan du Maroc
1.2 Maroc Segment d’huile d’argan par type
1.3 Segment d’huile d’arggan marocain par application
1.4 Estimations et prévisions de la taille du marché mondial de l’huile d’argan au Maroc
1.5 Industrie de l’huile d’argan au Maroc
1.6 Tendances du marché du pétrole marocain Argaan
2 Concurrence sur le marché mondial de l’huile d’argaan au Maroc sur les fabricants
2.1 Fabricants mondiaux de parts de marché des ventes de pétrole au Maroc Argau (2015-2021)
2.2 Part des revenus mondiaux du Maroc Argoenolie sur les fabricants (2015-2021)
2.3 Prix moyen mondial de l’huile d’arggan marocain pris par les fabricants (2015-2021)
2.4 Fabricants Maroc Sites de fabrication d’huile d’argan, zone de chalandise, type de produit
2.5 Position et tendances concurrentielles du marché du pétrole marocain Argaan
2.6 Fusions et acquisitions de fabricants, plans d’expansion
2.7 Entretiens primaires avec les principaux acteurs Argoli du Maroc (leaders d’opinion)
3 Scénario de marché rétrospectif de l’huile d’argan au Maroc par région
3.1 Scénario de marché mondial de la rétrospective Maroc Argoenolie en ventes par région: 2015-2021
3.2 Global Morocco Argoenolie Retrospective Market Scénario en chiffre d’affaires par région: 2015-2021
3.3 Amérique du Nord Maroc Faits et chiffres du marché de l’huile d’argan par pays
3.4 Europe Maroc Faits et chiffres du marché de l’huile d’argae par pays
3.5 Asie-Pacifique Maroc Faits et chiffres du marché de l’huile d’argan par région
3.6 Amérique latine Maroc Faits et chiffres du marché de l’huile d’argan par pays
3.7 Moyen-Orient et Afrique Maroc Faits et chiffres du marché de l’huile d’argae par pays
4 Analyse du marché historique mondial du Maroc Argoenoil par type
4.1 Part de marché mondiale des ventes d’huile d’argin au Maroc par type (2015-2021)
4.2 Part de marché mondiale du pétrole marocain dans le chiffre d’affaires par type (2015-2021)
4.3 Part de m arché mondiale du prix du pétrole marocain Argogan par type (2015-2021)
4.4 Niveau de prix de la part de marché mondial de l’huile d’argano au Maroc (2015-2021): bas de gamme, milieu de gamme et haut de gamme
5 Analyse du marché historique mondial du Maroc Argoenoil par application
5.1 Application de part de marché mondiale des ventes de pétrole Argaan Maroc (2015-2021)
5.2 Part de marché mondiale de l’huile d’argan au Maroc dans le chiffre d’affaires par application (2015-2021)
5.3 Prix mondial de l’huile d’argano du Maroc par application (2015-2021)
6 Profils d’entreprises et chiffres clés au Maroc Ar go Oil Affairs
7 Analyse des coûts de fabrication de l’huile d’arggan au Maroc
8 Canal de marketing, distributeurs et clients
9 Dynamique du marché
9.1 Tendances du marché
9.2 Opportunités et moteurs
9.3 Défis
9.4 Analyse des cinq forces de Porter
10 prévisions du marché mondial
10.1 Estimations et prévisions par type de marché mondial de l’huile d’argan au Maroc
10.2 Estimations et prévisions de l’application Maroc Argaan Oil Market
10.3 Estimations et prévisions par région Marché Maroc Argoenolie
10.4 Amérique du Nord Maroc Estimations et prévisions de l’huile d’argan
10.5 Europe Maroc Estimations et prévisions de l’huile d’argan
10.6 Asie Pacifique Maroc Estimations et prévisions de l’huile d’argan
10.7 Amérique latine Maroc Estimations et prévisions de l’huile d’argan
10.8 Moyen-Orient et Afrique Maroc Estimations et prévisions de l’huile d’argan
11 Recherche Recherche et conclusion
12 Méthodologie et source de données
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Après sa sortie de prison, l’escroc Anna Delvey veut conquérir Hollywood
Le maître escroc, Anna Delvey, attire désormais également les producteurs de films
Moins d’une semaine après sa sortie, la maître escroc Anna Sorokin – alias Anna Delvey – a enroulé plusieurs réalisateurs américains autour de son doigt. Ils ont tous hâte de filmer son histoire. Netflix lui a versé une grosse somme d’argent pendant son emprisonnement.
Natalie Righton21 février 2021 à 08h39
L’histoire de sa vie ressemble à un film et c’est maintenant. Anna Sorokin (30 ans) a induit en erreur la jet-set new-yorkaise pendant des années en se faisant passer pour une riche héritière d’Europe ou une fille diplomatique de Russie. Dotée d’un capital de 60 millions de dollars (50 millions d’euros), elle souhaite créer un centre artistique dans la Grosse Pomme . En réalité, elle n’avait pas un sou et venait d’une famille ouvrière russe vivant en Allemagne.
Pendant ce temps, les années 20 mangeaient avec l’élite new-yorkaise dans les restaurants les plus chics, séjournaient dans des hôtels cinq étoiles et volaient dans un avion privé. Personne ne s’est rendu compte qu’elle était une charlatane jusqu’à ce que la facture soit payée. Sorokin a laissé une trace de dette. Ce n’est qu’après quelques années qu’elle est tombée dans le panier, lorsqu’un ami après un voyage de luxe à travers le Maroc a payé seul les frais et a décidé de déposer un rapport. Sorokin a été arrêté comme fugitif en Californie.
Après une peine de prison de près de quatre ans, Sorokin a été libéré sous caution jeudi dernier pour bonne conduite de la prison pour femmes d’Albion, New York. L’ancienne influenceuse a immédiatement fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de disparaître dans l’anonymat. Elle a immédiatement rouvert son compte Twitter et Instagram le 12 février, confirmant qu’elle était en train de filmer son histoire.
Série Netflix
Inventer Anna est le nom de la série que Netflix sortira à la fin de 2021 sur le maître escroc. Son rôle est joué par Julia Garner, l’actrice américaine de 27 ans qui a remporté deux Emmys pour son rôle de Ruth Langmore dans la série policière Netflix Ozark . Garner a visité Sorokin en prison pour l’inspiration.
Le contrat que Netflix a signé avec Sorokin a été ingénieusement conçu et contourne commodément les lois de New York qui stipulent qu’un criminel ne doit pas profiter de son crime par la suite. À peine 11 jours après qu’un journaliste du magazine culturel The Cut a écrit pour la première fois l’histoire de Sorokin, elle a signé un contrat de prison pour les droits du film sur son histoire.
https://platform.twitter.com/widgets.jsStill ❤️❤️❤️NYC fuck all this @SloanTography @DouglasHigginb2 @DailyMail pic.twitter.com/lZ72kr8oYl
— Anna Delvey (@theannadelvey) February 19, 2021
Le contrat, que la BBC a reconnu , stipule qu’elle recevra 30 000 $ comme premier paiement. Au fil du temps, les paiements s’élèvent à 320 000 $ (265 000 $). L’argent est déposé sur un compte qui a été gelé pour le moment, de sorte que Sorokin n’est pas autorisé à retirer de l’argent lui-même. Premièrement, ses créanciers sont payés – à qui elle doit encore environ 275 mille dollars (225 mille euros). C’est ensuite au tour de son avocat. Ce qui restera sera bientôt pour Sorokin lui-même.
C’est un accord qui ne rend peut-être pas immédiatement Sorokin très riche, mais il garde les gens intéressés. Elle cherchera les échappatoires de la loi pour gagner de l’argent avec son statut. Par exemple, elle dit déjà sur Instagram qu’elle aime l’argent liquide , car elle n’est pas autorisée à gérer elle-même un compte bancaire. Elle a également embauché sa propre équipe de tournage pour la suivre depuis sa sortie, alors qu’on ne sait toujours pas ce qu’elle fera de ces images à l’avenir. La jeune femme de 30 ans est également en train d’écrire ses mémoires.
Autres pirates de l’air
En échange des paiements bancaires à Sorokin, Netflix recevra les droits exclusifs sur son histoire pour les trois prochaines années et sera un conseiller de la série de films. Elle n’est pas autorisée à participer à d’autres documentaires pendant trois ans après le dernier épisode de diffusion, ni à participer à des talk-shows ou à publier sur les réseaux sociaux sur sa vie d’escroc sans l’autorisation de Netflix.
Les conditions sont si strictes car il y a de nombreux pirates de l’air sur la côte qui veulent raconter l’histoire de Sorokin. La productrice de films en compétition HBO travaille également sur une série sur Sorokin, mais sans sa coopération. D’autres travaillent sur des documentaires qui se concentrent davantage sur ses complices ou ses victimes.
Les marchands essaient également d’obtenir un morceau de la popularité (en ligne) de Sorokin: au cours de son procès, de nombreux t-shirts ont été vendus avec le texte « Fake héritière ». Le magazine féminin Elle Magazine a publié un tutoriel sur la façon d’obtenir le «look eye-liner Anna Delvey» .
Sorokin est très consciente de son statut de célébrité. Au cours de son procès, elle a embauché un styliste pour choisir ses tenues pour les jours d’audience. Maintenant, elle est libre et se promène à New York comme une diva dans les vêtements de créateurs les plus chers, saluant ses fans. Elle continue d’utiliser son pseudonyme Anna Delvey, dit-elle dans sa première interview depuis sa sortie : «Pourquoi ne ferais-je pas ça? Je suis mon propre phénomène.De Volkskrant, 21 fév 2021
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Un spin sur le tamarakt avec Kauthar Bouchallikht
Gilles van der Loo rend visite à des Néerlandais connus et moins connus pour préparer un plat de leur passé. Cette semaine, il fabrique le tamarakt de son grand-père avec Kauthar Bouchallikht.
Gilles van der Loo20 février 2021 à 11h01
«Nous aurons des problèmes avec ça», déclare la politicienne Kauthar Bouchallikht (26 ans) en ouvrant la fermeture éclair de son sac à dos et en le vidant sur le comptoir de ma cuisine. Un poivron, de la courge musquée, des tomates, un poivron vert et un certain nombre de pots d’épices roulent. «Les gens vont écrire dans votre journal pour dire que cela n’a rien à voir avec le tamarakt, mais c’est la soupe de mon grand-père, alors je voulais vraiment le faire avec vous.
Bouchallikht est venue me rendre visite parce que la cuisine de sa propre maison n’est pas assez spacieuse pour garder ses distances. Jusqu’à présent, notre communication est passée par un membre du personnel de la Chambre des représentants, et peut-être à cause de cela, elle ne savait pas que j’organiserais tous les achats et les préparatifs pour aujourd’hui. Alors maintenant, nous avons deux de tout; le ras el hanout que j’ai fait ce matin est reniflé avec approbation, mais écarté au profit de celui de sa mère dans une boîte en plastique. « Le vôtre contient beaucoup de cannelle », dit Bouchallikht, « c’est plus courant dans un tajine d’agneau aux pruneaux ou quelque chose. »
Base traditionnelle
Notre après-midi ensemble semble être une pause bienvenue dans son emploi du temps chargé – elle est candidate au poste de députée de GroenLinks – et elle se met rapidement à l’aise dans un coin du comptoir de la cuisine.
«Mon grand-père a été le premier de la famille à venir aux Pays-Bas», dit-elle tandis que ses talons chaussettes tapotaient contre le placard de ma cuisine. «Dans les années avant que grand-mère ne le suive, il a appris à cuisiner pour lui-même. La soupe que nous allons préparer est sa propre version d’un plat classique, une simple soupe aux pois que beaucoup de gens connaissent sous le nom de bissara. Dans le nord du Maroc, d’où ma famille est originaire, on l’appelle tamarakt. Ma mère le fait toujours très classique, avec des poireaux, de l’ail et des pois cassés. Dans notre famille, elle cuisinait principalement, mais mon père est une bonne paella.
«Ce plat est lié à l’histoire lointaine de ma famille et à l’histoire plus récente de mon grand-père. Grand-père Sahli – c’est le père de mon père – adore les légumes et aime donc les mettre dans sa soupe. La base est traditionnelle et c’est pourquoi je peux encore reconnaître sa version de cette soupe comme du tamarakt, mais avec la touche de mon grand-père.
Enraciné dans l’histoire
«Cette soupe me fait me sentir connectée à lui. Le passé de grand-père est traditionnel et super-marocain; s’il pense que sa soupe doit s’appeler tamarakt, qu’il en soit ainsi. Ce que je dis, c’est que les choses peuvent et doivent changer, mais qu’elles restent également les mêmes à l’intérieur. J’ai une longue tradition, mais je la fais mienne. Je lui donne mon avis personnel, sans avoir à renoncer à l’original. Être enraciné dans l’histoire et pourtant au centre du présent – c’est ce que je veux. Donc, ce qui s’applique aux plats s’applique également aux gens. Bien que nous puissions avoir une telle conversation sur une soupe. C’est donc ce que fait la nourriture. Et bien sûr, cela relie également.
Dans beaucoup d’eau, nous faisons bouillir toute une montagne de légumes finement hachés, puis les épices sont ajoutées: paprika fumé, cumin et ras el hanout. Nos pois cassés trempés ne sont autorisés dans la poêle qu’après coup. Quand je demande pourquoi ces petits pois ne peuvent pas cuisiner avec tout de suite, Bouchallikht rit qu’elle n’en a aucune idée. Ceci est simplement la recette de grand-père. «Je trouve cela très dogmatique», dis-je. Bouchallikht aime aussi cuisiner, même si elle a à peine le temps pour cela maintenant. « Parce que j’ai des problèmes avec les déchets – je ne veux certainement jamais jeter de la nourriture – j’ai souvent fait une grande casserole à partir d’un plat, que j’ai ensuite mangé pendant des jours. »
Élections américaines
Pendant que les pois cuisent, on parle des élections américaines, des conséquences sur le climat. «Je ne vois pas de hiérarchie dans ce que nous devons tous corriger», dit Bouchallikht. «Mais beaucoup de choses se rejoignent dans le climat car il s’agit aussi d’inégalités: les pauvres sont les plus touchés par les conséquences de la crise climatique, parmi lesquels les femmes sont souvent les plus dures.
Inégalités de revenu, de couleur, de sexe: tout est interconnecté et cela devient très visible à travers une telle crise climatique. J’aime le tatouage sur vos avant-bras: « Tout ce qui a de la valeur est sans défense. » Cela pourrait tout aussi bien concerner la planète, la façon dont nous, humains, interagissons les uns avec les autres.
Lorsque Bouchallikht parle de grands problèmes, elle ne prêche pas, mais établit un véritable contact; ses paroles semblent venir sans entrave du cœur. « Oh, attendez! » elle dit. «J’ai apporté autre chose. Elle prend une mini théière de son sac à dos, la remplit d’eau et la met au feu. «Regardez, cette herbe s’appelle shiba, nous l’utilisons dans le thé. Cela semble aussi vous rendre lapidé.
L’herbe se révèle être l’absinthe, à partir de laquelle l’absinthe, boisson alcoolisée, est fabriquée. Le thé que fait Bouchallikht est légèrement mentholé et se marie à merveille avec notre soupe. Cela ne me rend pas lapidé, mais un peu plus tard, j’ai beaucoup de mal à dire au revoir à ma visite.
Tamarakt de grand-père Sahli
Coupez un morceau de courge musquée, un poivron rouge, une petite carotte, un oignon, trois gousses d’ail, un poivron vert et une tomate pelée en cubes égaux et faites-les bouillir dans deux litres d’eau. Ajoutez une cuillère à soupe de ras el hanout, une demi-cuillère à soupe de paprika fumé et une cuillère à café de cumin en poudre. Ajoutez ensuite une livre de pois cassés trempés et faites cuire jusqu’à ce que les pois soient complètement tendres. Réduisez la soupe en purée avec un mélangeur à main jusqu’à consistance lisse et assaisonnez avec du sel. Servir avec un bon filet d’huile d’olive et du pain chaud. Combinaison idéale: un pot de thé marocain avec quelques brins d’absinthe fraîche.
https://www.parool.nl/ps/een-eigen-draai-aan-tamarakt-met-kauthar-bouchallikht~b897e676/ -
LIbye : Le Maroc et l’affaire Senoussi
8/12/11 à 16:50
Maghreb Confidentiel
Rabat/Tripoli
Khouildi Hamidi
Khouildi Hamidi, l’ex-coordinateur du renseignement de Mouammar Kadhafi, son fils Khaled, et plusieurs de ses collaborateurs se seraient vus octroyer un droit de séjour au Maroc, au grand dam du Conseil national de transition (CNT) libyen. D’autres ex-personnalités libyennes ont trouvé refuge dans le royaume, dont Ali Kilani, ancien directeur de la radio et de la télévision, et Oman Boukraa, « monsieur Maghreb » de l’ancien régime. Ah, la légendaire hospitalité marocaine !
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Exclusif : le trésor de Kadhafi et le vrai-faux passage de Senoussi par le Maroc
Posté le : 23 mars, 2012
Alors que des informations contradictoires ont circulé dans les médias sur un éventuel séjour de l’ancien chef du renseignement libyen, Abdallah Al Senoussi, par le Maroc avant son arrivée rocambolesque à Noukchott, une source bien introduite auprès des services de renseignements extérieurs français, la DGSE croit savoir que Senoussi n’aurait effectivement que « transité » par l’aéroport de Casablanca , et que les différents services de renseignements marocains étaient au courant de sa courte villégiature, et en auraient tenu informé leurs homologues libyens. Rabat, qui a été très tôt impliquée dans les opérations du CNT l’an dernier, et qui entretient des liens « privilégiés » avec le nouvel exécutif- le ministre marocain des affaires étrangères de l’époque , Taiëb el fassi, avait été le premier diplomate étranger à se rendre à Benghazi- aurait ainsi agit « de concert » avec les nouveaux services libyens, avec lesquels il n’y aurait pas l’ « ombre d’un papier à cigarettes », selon cette même source. Toujours selon lui, le plus important pour Tripoli serait désormais de récupérer les fameux comptes numérotés en Suisse et dans les Paradis Fiscaux, dont seul Senoussi détiendrait les codes. L’homme de tous les secrets de Kadhafi aurait disposé ces codes dans de nombreuses « boites aux lettres mortes » disséminées en Europe et en Afrique, ce qui constitue pour lui une sorte d’ « assurance vie » à l’égard du CNT. En effet, en l’absence de ces fameux numéros de comptes, la recherche de la fortune cachée par Kadhafi et son clan, qui se monterait à plusieurs milliards de dollars, pourrait durer des années, voire ne pas aboutir du tout. Ceci est du au fait que les gestionnaires de comptes dans les paradis fiscaux ne sont pas sommés de fournir les comptes de leurs clients, sauf si des références précises leurs sont fournies par la justice de leur pays. Etant donné que l’on est en présence de comptes qui ne portent pas de noms, mais des numéros qui cachent souvent des sociétés écrans, impossible de retracer les comptes et l’argent qui se cache derrière. Au vu de ces révélations, l’on comprend mieux le manque d’empressement de Nouakchott pour remettre Senoussi au Libyens ou à la CPI….
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Source maghreb confidentiel
Pourquoi Rabat a lâché Senoussi 22 mars 2012
L’ex-chef des services secrets libyens (et beau-frère de l’ex-guide Mouammar Kadhafi) Abdallah Senoussi a séjourné plus de deux mois à Casablanca avant son départ pour Nouakchott, selon nos sources dans le royaume. C’est laDirection générale des études et de la documentation (DGED, le service de renseignement extérieur dirigé par Yassine Mansouri) qui le « baby-sittait » avant que Rabat, sous forte pression de Tripoli, ne décide de s’en débarrasser. Si le Maroc peut assumer la présence de seconds couteaux sur son sol, celle d’Abdallah Senoussi, « boîte noire » du régime kadhafiste, également réclamé par Paris (attentat du DC 10d’UTA), était devenue gênante. Surtout après le voyage à Tripoli du ministre de l’intérieur Mohand Laenser et de membres de la DGED pour la Conférence régionale sur la sécurité aux frontières. A Rabat, depuis le 17 mars, la DST et la DGED tentent d’éviter que des informations sur l’accueil officieux des anciens du régime de Kadhafi ne s’ébruitent trop.
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Le mensonge de la DGED à propos de Abdellah Senoussi, ex-chef des renseignements militaires libyens
Note de la DGED a/s du séjour au Maroc de Abdellah Senoussi, ex-chef des renseignements militaires libyens.
Pour ne pas contrarier les pays africains, le Maroc n’a pas voulu arrêter Abdellah Senoussi, mais ils ont bien pris le soin de le dénoncer aux autorités mauritaniennes et annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic de drogues libyens imaginaire.
Le mensonge de la DGED à propos de Abdellah Senoussi, ex-chef des renseignements militaires libyens
Note de la DGED a/s du séjour au Maroc de Abdellah Senoussi, ex-chef des renseignements militaires libyens.
Pour ne pas contrarier les pays africains, le Maroc n’a pas voulu arrêter Abdellah Senoussi, mais ils ont bien pris le soin de le dénoncer aux autorités mauritaniennes et annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic de drogues libyens imaginaire.
L’ex-chef du renseignement de Kadhafi de retour en Libye
AFP, 5 sept 2012
Abdallah al-Senoussi, ex-chef des services de renseignement du régime de Mouammar Kadhafi, a été extradé par la Mauritanie et a déjà quitté mercredi ce pays où il était détenu depuis mars, a appris l’AFP de sources officielles concordantes à Nouakchott.
« Les autorités mauritaniennes remettent l’ex-chef des renseignements libyens Abdallah al-Senoussi à la Libye », pouvait-on lire en arabe sur un bandeau défilant sur la télévision d’Etat mauritanienne, sans plus de détails. Un responsable mauritanien, joint par l’AFP, a parlé d’ »extradition » de M. al-Senoussi, et a ensuite précisé qu’ « il a effectivement quitté la Mauritanie », sans indiquer la date de son départ du pays. « Toutes les procédures légales concernant cette extradition ont été respectées et les garanties d’usage données par le gouvernement libyen », a-t-il assuré sous couvert d’anonymat, sans autres commentaires.
La Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a indiqué mercredi à l’AFP qu’elle n’avait « pas d’information à ce sujet » tout en rappelant que M Senussi était « recherché par la CPI, qui a lancé contre lui un mandat d’arrêt « pour crimes contre l’Humanité ».
Plusieurs autres sources officielles mauritaniennes interrogées par l’AFP ont indiqué qu’une délégation libyenne, comprenant les ministres de la Défense et des Finances ainsi que le chef d’état-major de l’armée libyenne ont séjourné mardi à Nouakchott. Les sources estiment que ce déplacement entrait dans le cadre de l’extradition de M. al-Senoussi, recherché par la CPI et par la Libye.
Le séjour de la délégation libyenne n’a fait l’objet d’aucune communication officielle à Nouakchott. Beau-frère de l’ancien « Guide de la révolution » libyenne, Abdallah al-Senoussi, un colonel, faisait partie du premier cercle entourant Mouammar Kadhafi, dirigeant libyen déchu et tué en 2011.
Recherché par la CPI, par la France et par la Libye, M. al-Senoussi est entré en Mauritanie avec un passeport malien sous une fausse identité, et a été arrêté dans la nuit du 16 au 17 mars à l’aéroport de Nouakchott, alors qu’il arrivait du Maroc. Il avait été placé en garde à vue avant d’être inculpé le 21 mai de « falsification de document de voyage » et entrée illégale dans le pays. Il était détenu à Nouakchott depuis son arrestation.
Le président mauritanien Mohammed Ould Abdel Aziz avait indiqué le 6 août que le Libyen serait jugé avant toute décision concernant son éventuelle extradition. « C’est lorsque la justice mauritanienne aura terminé avec son dossier qu’une décision politique sera envisagée pour son extradition. (…) M. al-Senoussi a des problèmes avec la justice en Mauritanie, il doit être jugé pour son entrée avec une fausse identité en Mauritanie », avait dit le président Ould Abdel Aziz lors d’une déclaration publique à Atar (nord de la Mauritanie).
Selon lui, « le passeport avec lequel al-Senoussi est entré en Mauritanie n’est pas falsifié, mais il y est indiqué qu’il est Malien et il se présente sous un faux nom, ce pourquoi la justice mauritanienne doit le juger ». Et cette « situation a été expliquée aux délégations libyennes venues demander l’extradition, tout comme à la partie française » qui réclame également l’extradition de l’ex-chef libyen des services de renseignements pour son rôle dans l’attentat contre un avion d’UTA en 1989.
Une délégation libyenne, dirigée à l’époque par le Premier ministre Abderrahim El-Kib, était venu début juillet à Nouakchott pour demander au président Ould Abdel Aziz l’extradition d’al-Senoussi. La CPI a émis un mandat d’arrêt à l’encontre d’Abdallah al-Senoussi le 27 juin 2011, l’accusant d’avoir commis « des meurtres et des persécutions de civils constitutifs de crimes contre l’humanité » dès le début, mi-février 2011, de la révolte contre le régime de Kadhafi.
Note a.s médiatisation du démantèlement réseau de trafic de drogue ( a composante Lybienne )
18 mars 2012
Les services de sécurité Marocains ont annoncé le démantèlement d’un important réseau de trafic de drogue animé par des Lybiens, cette annonce s’est accompagnée d’un importantes retombées a l’échelle nationale (journaux télévisés, presse écrite et électronique )
Toutefois nous relevons qu’il n’y a eu aucune visibilité de ce succès sur les médias internationaux.
Aussi, cette opération de très grande envergure gagnerait a être valorisée et relayée dans un cadre médiatique puissant et adéquat, axé sur des cibles a l’international.
CONTRAINTES A ANTICIPER :
Nous recommandons, dans le cadre du traitement international, d’anticiper les contraintes suivantes :
Ketama : lieu de production et de conditionnement principal tel qu’en atteste l’enquête .
Ce constat doit être médiatiquement traité avec attention pour ne pas en faire un retour négatif ( du style « tolérance des autorités face a une réalité terrain connue de tous » )
En contrepartie nous suggérons de mettre en avant les avancées réalisées en terme d’éradication de surfaces plantées telles qu’en témoigne le dernier rapport de l’Onudi , et le satisfecit américain récemment délivré au Maroc pour avoir réduit les surfaces cultivées de cannabis de 65%
Le transfert de drogue vers l’Algérie : c’est une thématique chère a la machine de propagande Algérienne qui affirme régulièrement, par presse algérienne interposée que le Maroc inonde les villes algériennes de drogue et affecte la jeunesse ( ils vont jusqu’à en faire un motif de maintien du statu quo en ce qui concerne les frontières terrestres )
Il s’agira ici de relever que dans le cas de cette affaire l’Algérie n’a servi que de lieu de transit, notamment vers l’Egypte
Tindouf : A noter la publication la veille de la révélation de ce démantèlement, d’une enquête du quotidien égyptien Al Wafd (du parti éponyme) présentant les camps de Tindouf comme principale provenance de la drogue « qui inonde le Moyen-Orient »
Nous recommandons a ce propos d’éviter tout rapprochement avec cette thématique, qui reviendrait a la lacer comme entrant dans la stratégie de défense de l’intégrité territoriale
Relations Maroc Lybie : ce démantèlement est quasi concomitant avec les révélations sur présence d’armes a l’ambassade Lybienne et tentative de complot du régime Kaddafi telle qu’affirmée par Le Ministre Marocain de l’intérieur ( cf itw de M. Laenser a akhbar al yaoum vendredi le 15 mars ) et l’arrestation de Senoussi.
Autant d’éléments qui plaident pour la mise en évidence d’une collaboration sécuritaire entre le Royaume et le CNT Lybien , notamment le cas échéant sur le trafic de drogue ( voire avec les services de sécurité Maliens et Nigériens )
Risque d’amalgame avec l’affaire du narco trafiquant Ould Hiboul de Témara, a gérer médiatiquement
ACTIONS MEDIATIQUES RECOMMANDEES
Tout en respectant le rythme judiciaire de cette affaire nous recommandons de :
Transmettre d’urgence aux relais a l’international les éléments disponibles sur ce démantèlement
Produire un documentaire grand format tv de Medi 1 Sat . cette station offre une couverture internationale, notamment sur la région Maghreb et maitrise ce type de format (cf documentaire spécial sur actions de la gendarmerie Royale) et permet une maitrise du contenu éditorial. Lequel documentaire pourrait ensuite être repris sur le web et offert a des diffuseurs TV Africains .
Encourager une chaine transnationale type France 24 ou Al Arabiya , moyennant accès a un contenu exclusif et a des témoins privilégiés a s’intéresser a ce démantèlement ( tout en tenant compte des contraintes évoquées en introduction afin d’éviter toute biais tel l’émission de la chaine française M 6 )
Provoquer l’intérêt de médias Américains, sensibles a la question de la sécurité dans la zone sahélienne et aux nouvelles routes de la drogue ( pistes : Souad Mkhennet , Fox news ou autre support du réseau Charai )
Provoquer intérêt relais Espagnols spécifiques (du type Pedro Canales ou De Vega ) intéressés particulièrement par la thématique Sahel en raison de l’enlèvement de ressortissants Espagnols
Le grand reporter du Figaro Georges Malbrunot serait susceptible d’être intéressé compte tenu de son intérêt pour les éléments géo stratégiques et la sous région Sahel
Jeune Afrique pour les ramifications panafricaines de ce réseau démantelé
LEVIERS DE CONTENU :
Thématique de fonds sécurité dans le Sahel
Blanchiment de grand format ( plus de 30 milliards de dollars recyclés par cette bande criminelle ! ) et ses liens avec les marchés financiers ( cambiste Marocain interpellé …)
Liens entre trafic de drogue et séparatisme Touareg ( notamment a travers rôle joué par le surnommé Hama Hamani dit Djanet )
Filature intelligente par les services Marocains depuis 2011 et le respect de l’Etat de droit
L’envergure du trafic démantelé : 50 expéditions portant sur 90 tonnes, 15 millions de dhs saisis, ramifications dans plusieurs pays ( maroc , algerie , lybie, niger, mali, egypte, émirats…)
Ce démantèlement n’est pas un acte isolé, il s’inscrit dans la lignée de l’action profonde et continue du Royaume contre le crime international ( revenir sur le démantèlement important d’octobre 2010 dirigé par des Espagnols s’activant entre le Maroc et le Mami)
Le timing : la révélation médiatique de ce démantèlement est intervenue plusieurs jours avant l’annonce de l’arrestation de Senoussi en provenance du Maroc, ce qui laisse ouverte toute possibilité de lecture croisée
QUELQUES RELAIS POTENTIELS :
Pr Boukantar, Pr Benhammou ,Jawad Kerdoudi de l’Imri, Gabriel Banon, Hassan Alaoui directeur de L’Unité de traitement du renseignement finan cier (UTRF) , Pr Aymeric chauprade ( ou équivalent ), Wali Khalid Zerouali , des responsables de la Bnpj…
Le Maroc a-t-il facilité la fuite des kadhafistes?
par Ali Amar,
le 9 août 2012
Mise à jour du 9 août : En visite au Maroc les 7 et 8 août, Ali H’mida Achour, le ministre libyen de la Justice a demandé à son homologue marocain, Mustapha Ramid, l’extradition de certains responsables de l’ancien régime «au passé criminel», réfugiés dans le royaume depuis la chute de Kadhafi. Une demande qui pourrait aboutir, Ramid s’est dit disposé à «coopérer pleinement» dans ce sens.
***
C’est l’un des personnages-clés du régime Khadafi qui vient d’être arrêté en Mauritanie, alors qu’il arrivait du Maroc. Abdallah al-Senoussi était un pilier de l’ancien régime libyen: il était le puissant patron des services secrets libyens mais aussi le beau-frère du colonel Khadafi. L’homme est accusé de crimes contre l’humanité. Il est recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Mais la France s’y intéresse aussi, il est le principal accusé dans l’explosion au-dessus du Niger d’un avion de la compagnie UTA transportant 170 personnes dont 54 français. En 1999, la justice française l’avait condamnée par contumace à la réclusion à perpétuité pour cet acte terroriste.
Drôle de cavale de Tripoli à Nouackchott
Fin de cavale donc pour cet ex-homme fort de Tripoli qui a été arrêté le 18 mars, à l’aéroport de Nouakchott à bord d’un vol régulier en provenance de Casablanca? En novembre 2011, le Conseil national de transition (CNT) avait annoncé son arrestation dans le sud désertique libyen aux confins de la frontière avec le Niger avant de se rétracter. Aucune information n’était plus disponible sur cet énigmatique personnage. Les hommes du CNT avaient, dit-on, perdu sa trace. Et plus personne ne parlait de lui dans le chaos libyen.
Celui qui a soutenu le colonel Khadafi jusqu’à sa chute a longtemps présidé le service de renseignements militaires, qui, selon l’acte d’accusation de la Cour pénale internationale, était l’un des organes de répression les plus terribles du régime déchu. Selon la CPI, le service qu’il dirigeait s’est rendu coupable de meurtres, de persécutions de civils pendant la révolution.
La Cour estime qu’à Bengazhi, bastion des insurgés, la population a été victime d’atrocités commises par les forces de sécurité sous les ordres d’Abdallah al-Senoussi. Il est aussi accusé d’avoir en 1996 réprimé violemment une émeute dans la prison d’Abou Salim située au cœur de la capitale libyenne, où plus d’un millier de prisonniers avaient été sommairement exécutés.
Une importante délégation du CNT libyen s’est déplacée à Nouakchott pour obtenir son extradition demandée aussi bien par la justice française que par le nouveau pouvoir à Tripoli. D’intenses tractations seraient en cours avec la Mauritanie qui aurait déjà donné son accord de principe pour livrer celui qui détient le plus de secrets sur l’ancien guide de la Jamahiriyah. Ceci-dit, Nouackchott souffle toujours le chaud et le froid sur ses intentions. Elle n’a pas signé le traité instituant la CPI et rien ne l’oblige en droit à livrer le suspect à la Cour qui siège à La Haye.
Un mystérieux séjour au Maroc
Avant son interception à l’aéroport de Nouackchott, Al-Senoussi aurait en fait passé plusieurs semaines au Maroc, après avoir passé les frontières du royaume muni, selon la version officielle, d’un passeport malien falsifié. «Mais son périple en mode incognito sera de courte durée. Les services de renseignement marocains le mettent assez vite sous surveillance et informent leurs homologues mauritaniens des détails de son vol» rapporte TelQuel. Pourquoi ne pas l’avoir arrêté au Maroc dans ce cas?
«Rabat ne voulait pas s’impliquer directement dans cette affaire. Plusieurs mandats d’arrêt internationaux ont été lancés contre al-Senoussi, ce qui rend son extradition assez problématique», explique une source citée par TelQuel.
Cette thèse est pourtant mise en doute par certains médias marocains comme Demain Online qui font allusion aux rapports ambigus qu’a pu avoir le proche collaborateur de Kadhafi avec les services de renseignement marocains. Alors que l’ex-dictateur avait normalisé ses relations avec l’Occident et notamment la France, le Maroc qui avait pu obtenir du régime de Kadhafi sa neutralité sur le conflit du Sahara Occidental avait aussi tissé les liens d’intérêt avec Tripoli.
Sur le plan économique, et malgré les dénégations officielles du Maroc sur la présence d’actifs liés à la famille du Guide déchu, la Libye avait entrepris d’investir dans le pays. Exemple parmi d’autres, la compagnie Libya Oil Holding (LOH) dirigée alors par Ali Shamekh «Monsieur pétrole» historique de Mouammar Kadhafi, a repris en 2008 les 182 stations-services d’Exxon-Mobil, rebaptisées Oilibya. C’est aussi depuis Casablanca que LOH gère toutes ses filiales africaines, via African Corporate Services.
En mars 2011, en pleine révolution libyenne, le palais avait cherché à ménager le pouvoir de Kadhafi. L’ambassade libyenne à Rabat, désertée par les diplomates du régime, avait été investie par des Libyens se réclamant du CNT. Mais les autorités marocaines qui n’avaient pas encore reconnu leur légitimité leur avaient interdit de lever le drapeau tricolore arboré par les insurgés. A l’époque, le Maroc était farouchement opposé à une intervention de l’OTAN en Libye.
Le réchauffement des relations entre Tripoli et Rabat n’a pu se faire qu’à l’aune de contacts entre leurs services secrets respectifs et probablement aussi sous les auspices de la France. Une relation triangulaire que l’on retrouve dans certains dossiers où al-Senoussi est omniprésent et dont Paris et Rabat préféreraient à l’évidence que l’on taise.
Opération «Popcorn»
Abdallah al-Senoussi, en sa qualité de chef du renseignement militaire, était le client d’Amesys (une filale de Bull), l’entreprise française ayant vendu à Tripoli son système EAGLE de surveillance d’Internet. Avec la chute de Kadhafi, le Wall Street Journal avait mis la main sur les dossiers de ce système qui permettait de contrôler les messageries mail et les conversations instantanées (chats), ainsi que les vidéoconférences effectuées avec Skype. Amesys est liée à l’homme d’affaires Ziad Takieddine, un marchand d’armes impliqué dans d’embarrassants trafics d’armement qui a introduit le système dès 2006 en Libye. Or, il se trouve que le même système de surveillance aurait été vendu au Maroc comme l’a révélé le Canard Enchaîné. La distribution du numéro du Canard Enchaîné qui révélait l’affaire et comprenait une caricature du roi avait été perturbée au Maroc.
Le contrat, dénommé «Projet Popcorn» d’un montant de 2 millions de dollars devait assurer aux services de renseignement marocains la livraison d’ordinateurs et de disques durs de stockage, mais surtout l’installation du fameux logiciel d’espionnage EAGLE.
Ziad Takieddine, l’ami commun
Le marchand d’armes Ziad Takieddine qui avait huilé la même transaction avec les Libyens est par ailleurs une vieille connaissance du royaume. En 1986, alors qu’il était un proche collaborateur de Cheikh Ali Ben Mussalem, un conseiller du roi Fahd d’Arabie Saoudite, il avait assisté un certain Abdul Rahman Salaheddine Al Assir, homme d’affaires libanais aujourd’hui décédé, marié un temps à la sœur du marchand d’armes Adnan Khashoggi, dans une tentative de vente d’une escadrille de mirage péruviens au Maroc. A l’époque, le Président du Pérou, Alan Garcia Perez é tudiait la rétrocession au Maroc de 12 des 26 Mirage 2000 commandés à Dassault. Hassan II avait alors décliné l’offre.
Avec le Maroc, Al Assir mènera à terme d’autres juteux contrats via Excell, une officine montée à Madrid. Il perçoit de jolies commissions pour la vente en 1987 de matériel français pour l’armée de terre marocaine, dont des blindés de type AMX 13. En 1994, c’est avec la société espagnole Pegaso qu’il réussira à remplir un contrat portant sur des véhicules de transport de troupes aux Forces armées royales. A l’époque, le bureau de la CIA à Rabat le surveillait de près.
C’est par ailleurs lors d’un déplacement en 1994 dans le sud marocain que François Léotard, alors ministre français de la défense, avait scellé avec les Saoudiens le fameux contrat Sawari II dans lequel Al Assir était intervenu.
En France, dès septembre 1995, le réseau Al Assir avait été banni par Jacques Chirac pour faire barrage aux Balladuriens. On connaitra la suite des implications de ce marchand d’armes dans les hautes sphères politiques françaises avec l’affaire Karachi et son lot de révélations sur son système présumé de rétributions occultes.
Ces liens entretenus dans le marigot de contrats occultes mettant en scène des intérêts sécuritaires croisés entre la France, le Maroc, la Libye et l’Arabie Saoudite ont-ils joué dans la cavale d’al-Senoussi? Rabat a-t-il laissé filé l’encombrant espion libyen vers la Mauritanie avec l’assentiment de Paris pour éviter qu’il livre ses secrets à la justice internationale? Autant de questions qui restent sans réponse.
La planque marocaine du clan Kadhafi
Toujours est-il que dès le déclenchement de la révolution libyenne, le Maroc n’a pas hésité à accueillir de nombreux partisans de l’ancien chef d’Etat libyen.
«Affublé d’une réputation de terre d’accueil hospitalière, une tradition chère au royaume chérifien, le Maroc est le pays qui arrive en tête des destinations préférées des pro-kadhafi» affirmait Maghreb Confidentiel.
Alors que plusieurs anciens partisans du régime du guide s’étaient réfugiés au Niger, ce pays n’a été qu’une étape avant la destination finale pour certains d’entre eux qui est le Maroc.
Ces informations ont été révélées par des kadhafistes en fuite après avoir été arrêtés par l’armée nigérienne dans le massif de l’Air, à deux pas de la frontière algérienne.
«Le Maroc est le pays maghrébin le plus éloigné de la Libye ce qui serait un avantage pour ces déserteurs» selon Jeune Afrique.
Dès le 7 septembre, le commandant Khouildi Hamidi, très proche de Kadhafi – il était son coordinateur du renseignement-, avait été arrêté à l’aéroport de Tunis-Carthage alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol à destination de Casablanca.
Khouildi Hamidi, son fils Khaled, et plusieurs de ses collaborateurs se sont vus octroyer un droit de séjour au Maroc, au grand dam du CNT (Conseil national de Transition).
«Si le commandant Khouildi Hamidi et sa famille semblent s’être effacés – ce dernier aurait trouvé refuge au Venezuela et son fils Khaled serait toujours au Maroc -, d’autres proches de Kadhafi s’agitent» rapportait Maghreb Confidentiel.
Kadhafistes réfugiés au royaume
Une véritable source d’inquiétude pour Tripoli, qui a recemment dépêché à Rabat le colonel Ahmed Bani, porte-parole militaire du CNT. Ce dernier a fait le voyage au Maroc, officiellement pour rendre visite aux blessés de guerre, officieusement pour aborder avec Rabat la question des kadhafistes réfugiés dans le royaume, à leur tête, le général Khaled Touhami, ex-chef de la sécurité intérieure du colonel qui a résidé un temps à Agadir. Il est épaulé par les enfants d’un ancien membre des services de sécurité de Kadhafi, Ezzedine Al Hanshiri, tué en octobre par les rebelles à Syrte.
D’autres hauts responsables du défunt Guide se trouvaient aussi au Maroc en janvier, toujours selon Maghreb Confidentiel: l’ancien ministre du tourisme Ammar El Tayef, l’ex-ministre des affaires maghrébines Omran Boukraa et Ali Abdelsamee, président de la Ligue des natifs du premier septembre, regroupant les Libyens nés le jour de la prise de pouvoir de Kadhafi, et longtemps très puissante.
D’autres ex-personnalités libyennes ont trouvé un refuge provisoire chez Mohammed VI. Parmi eux, on retrouve Ali Kilani, ex-directeur de la radio et de la télévision d’Etat, Abdelhafiz Messaoud, ancien commandant de la région Sud, et Abdelhamid Sayeh, ex-membre des Comités révolutionnaires.
Aux dernières nouvelles, certains d’entres eux se seraient envolés pour Le Caire, où le procureur général de la Libye, Abdelaziz Hassadi, les traqueraient en vain, en plus de ceux qui se sont réfugiés à Tunis ou Alger.
Le Maroc a-t-il facilité la fuite des kadhafistes? | Slate Afrique
Le bref séjour d’Abdallah al-Senoussi au Maroc comporte bien de zones d’ombres. L’ancien chef des renseignements libyens détient des secrets compromettants pour Paris, mais aussi peut-être pour Rabat, qui a offert l’asile temporaire à d’autres kadhafistes.
Mise à jour du 9 août : En visite au Maroc les 7 et 8 août, Ali H’mida Achour, le ministre libyen de la Justice a demandé à son homologue marocain, Mustapha Ramid, l’extradition de certains responsables de l’ancien régime «au passé criminel», réfugiés dans le royaume depuis la chute de Kadhafi. Une demande qui pourrait aboutir, Ramid s’est dit disposé à «coopérer pleinement» dans ce sens.
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C’est l’un des personnages-clés du régime Khadafi qui vient d’être arrêté en Mauritanie, alors qu’il arrivait du Maroc. Abdallah al-Senoussi était un pilier de l’ancien régime libyen: il était le puissant patron des services secrets libyens mais aussi le beau-frère du colonel Khadafi. L’homme est accusé de crimes contre l’humanité. Il est recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Mais la France s’y intéresse aussi, il est le principal accusé dans l’explosion au-dessus du Niger d’un avion de la compagnie UTA transportant 170 personnes dont 54 français. En 1999, la justice française l’avait condamnée par contumace à la réclusion à perpétuité pour cet acte terroriste.
Drôle de cavale de Tripoli à Nouackchott
Fin de cavale donc pour cet ex-homme fort de Tripoli qui a été arrêté le 18 mars, à l’aéroport de Nouakchott à bord d’un vol régulier en provenance de Casablanca? En novembre 2011, le Conseil national de transition (CNT) avait annoncé son arrestation dans le sud désertique libyen aux confins de la frontière avec le Niger avant de se rétracter. Aucune information n’était plus disponible sur cet énigmatique personnage. Les hommes du CNT avaient, dit-on, perdu sa trace. Et plus personne ne parlait de lui dans le chaos libyen.
Celui qui a soutenu le colonel Khadafi jusqu’à sa chute a longtemps présidé le service de renseignements militaires, qui, selon l’acte d’accusation de la Cour pénale internationale, était l’un des organes de répression les plus terribles du régime déchu. Selon la CPI, le service qu’il dirigeait s’est rendu coupable de meurtres, de persécutions de civils pendant la révolution.
La Cour estime qu’à Bengazhi, bastion des insurgés, la population a été victime d’atrocités commises par les forces de sécurité sous les ordres d’Abdallah al-Senoussi. Il est aussi accusé d’avoir en 1996 réprimé violemment une émeute dans la prison d’Abou Salim située au cœur de la capitale libyenne, où plus d’un millier de prisonniers avaient été sommairement exécutés.
Une importante délégation du CNT libyen s’est déplacée à Nouakchott pour obtenir son extradition demandée aussi bien par la justice française que par le nouveau pouvoir à Tripoli. D’intenses tractations seraient en cours avec la Mauritanie qui aurait déjà donné son accord de principe pour livrer celui qui détient le plus de secrets sur l’ancien guide de la Jamahiriyah. Ceci-dit, Nouackchott souffle toujours le chaud et le froid sur ses intentions. Elle n’a pas signé le traité instituant la CPI et rien ne l’oblige en droit à livrer le suspect à la Cour qui siège à La Haye.
Un mystérieux séjour au Maroc
Avant son interception à l’aéroport de Nouackchott, Al-Senoussi aurait en fait passé plusieurs semaines au Maroc, après avoir passé les frontières du royaume muni, selon la version officielle, d’un passeport malien falsifié. «Mais son périple en mode incognito sera de courte durée. Les services de renseignement marocains le mettent assez vite sous surveillance et informent leurs homologues mauritaniens des détails de son vol» rapporte TelQuel. Pourquoi ne pas l’avoir arrêté au Maroc dans ce cas?
«Rabat ne voulait pas s’impliquer directement dans cette affaire. Plusieurs mandats d’arrêt internationaux ont été lancés contre al-Senoussi, ce qui rend son extradition assez problématique», explique une source citée par TelQuel.
Cette thèse est pourtant mise en doute par certains médias marocains comme Demain Online qui font allusion aux rapports ambigus qu’a pu avoir le proche collaborateur de Kadhafi avec les services de renseignement marocains. Alors que l’ex-dictateur avait normalisé ses relations avec l’Occident et notamment la France, le Maroc qui avait pu obtenir du régime de Kadhafi sa neutralité sur le conflit du Sahara Occidental avait aussi tissé les liens d’intérêt avec Tripoli.
Sur le plan économique, et malgré les dénégations officielles du Maroc sur la présence d’actifs liés à la famille du Guide déchu, la Libye avait entrepris d’investir dans le pays. Exemple parmi d’autres, la compagnie Libya Oil Holding (LOH) dirigée alors par Ali Shamekh «Monsieur pétrole» historique de Mouammar Kadhafi, a repris en 2008 les 182 stations-services d’Exxon-Mobil, rebaptisées Oilibya. C’est aussi depuis Casablanca que LOH gère toutes ses filiales africaines, via African Corporate Services.
En mars 2011, en pleine révolution libyenne, le palais avait cherché à ménager le pouvoir de Kadhafi. L’ambassade libyenne à Rabat, désertée par les diplomates du régime, avait été investie par des Libyens se réclamant du CNT. Mais les autorités marocaines qui n’avaient pas encore reconnu leur légitimité leur avaient interdit de lever le drapeau tricolore arboré par les insurgés. A l’époque, le Maroc était farouchement opposé à une intervention de l’OTAN en Libye.
Le réchauffement des relations entre Tripoli et Rabat n’a pu se faire qu’à l’aune de contacts entre leurs services secrets respectifs et probablement aussi sous les auspices de la France. Une relation triangulaire que l’on retrouve dans certains dossiers où al-Senoussi est omniprésent et dont Paris et Rabat préféreraient à l’évidence que l’on taise.
Opération «Popcorn»
Abdallah al-Senoussi, en sa qualité de chef du renseignement militaire, était le client d’Amesys (une filale de Bull), l’entreprise française ayant vendu à Tripoli son système EAGLE de surveillance d’Internet. Avec la chute de Kadhafi, le Wall Street Journal avait mis la main sur les dossiers de ce système qui permettait de contrôler les messageries mail et les conversations instantanées (chats), ainsi que les vidéoconférences effectuées avec Skype. Amesys est liée à l’homme d’affaires Ziad Takieddine, un marchand d’armes impliqué dans d’embarrassants trafics d’armement qui a introduit le système dès 2006 en Libye. Or, il se trouve que le même système de surveillance aurait été vendu au Maroc comme l’a révélé le Canard Enchaîné. La distribution du numéro du Canard Enchaîné qui révélait l’affaire et comprenait une caricature du roi avait été perturbée au Maroc.
Le contrat, dénommé «Projet Popcorn» d’un montant de 2 millions de dollars devait assurer aux services de renseignement marocains la livraison d’ordinateurs et de disques durs de stockage, mais surtout l’installation du fameux logiciel d’espionnage EAGLE.
Ziad Takieddine, l’ami commun
Le marchand d’armes Ziad Takieddine qui avait huilé la même transaction avec les Libyens est par ailleurs une vieille connaissance du royaume. En 1986, alors qu’il était un proche collaborateur de Cheikh Ali Ben Mussalem, un conseiller du roi Fahd d’Arabie Saoudite, il avait assisté un certain Abdul Rahman Salaheddine Al Assir, homme d’affaires libanais aujourd’hui décédé, marié un temps à la sœur du marchand d’armes Adnan Khashoggi, dans une tentative de vente d’une escadrille de mirage péruviens au Maroc. A l’époque, le Président du Pérou, Alan Garcia Perez étudiait la rétrocession au Maroc de 12 des 26 Mirage 2000 commandés à Dassault. Hassan II avait alors décliné l’offre.
Avec le Maroc, Al Assir mènera à terme d’autres juteux contrats via Excell, une officine montée à Madrid. Il perçoit de jolies commissions pour la vente en 1987 de matériel français pour l’armée de terre marocaine, dont des blindés de type AMX 13. En 1994, c’est avec la société espagnole Pegaso qu’il réussira à remplir un contrat portant sur des véhicules de transport de troupes aux Forces armées royales. A l’époque, le bureau de la CIA à Rabat le surveillait de près.
C’est par ailleurs lors d’un déplacement en 1994 dans le sud marocain que François Léotard, alors ministre français de la défense, avait scellé avec les Saoudiens le fameux contrat Sawari II dans lequel Al Assir était intervenu.
En France, dès septembre 1995, le réseau Al Assir avait été banni par Jacques Chirac pour faire barrage aux Balladuriens. On connaitra la suite des implications de ce marchand d’armes dans les hautes sphères politiques françaises avec l’affaire Karachi et son lot de révélations sur son système présumé de rétributions occultes.
Ces liens entretenus dans le marigot de contrats occultes mettant en scène des intérêts sécuritaires croisés entre la France, le Maroc, la Libye et l’Arabie Saoudite ont-ils joué dans la cavale d’al-Senoussi? Rabat a-t-il laissé filé l’encombrant espion libyen vers la Mauritanie avec l’assentiment de Paris pour éviter qu’il livre ses secrets à la justice internationale? Autant de questions qui restent sans réponse.
La planque marocaine du clan Kadhafi
Toujours est-il que dès le déclenchement de la révolution libyenne, le Maroc n’a pas hésité à accueillir de nombreux partisans de l’ancien chef d’Etat libyen.
«Affublé d’une réputation de terre d’accueil hospitalière, une tradition chère au royaume chérifien, le Maroc est le pays qui arrive en tête des destinations préférées des pro-kadhafi» affirmait Maghreb Confidentiel.
Alors que plusieurs anciens partisans du régime du guide s’étaient réfugiés au Niger, ce pays n’a été qu’une étape avant la destination finale pour certains d’entre eux qui est le Maroc.
Ces informations ont été révélées par des kadhafistes en fuite après avoir été arrêtés par l’armée nigérienne dans le massif de l’Air, à deux pas de la frontière algérienne.
«Le Maroc est le pays maghrébin le plus éloigné de la Libye ce qui serait un avantage pour ces déserteurs» selon Jeune Afrique.
Dès le 7 septembre, le commandant Khouildi Hamidi, très proche de Kadhafi – il était son coordinateur du renseignement-, avait été arrêté à l’aéroport de Tunis-Carthage alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol à destination de Casablanca.
Khouildi Hami di, son fils Khaled, et plusieurs de ses collaborateurs se sont vus octroyer un droit de séjour au Maroc, au grand dam du CNT (Conseil national de Transition).
«Si le commandant Khouildi Hamidi et sa famille semblent s’être effacés – ce dernier aurait trouvé refuge au Venezuela et son fils Khaled serait toujours au Maroc -, d’autres proches de Kadhafi s’agitent» rapportait Maghreb Confidentiel.
Kadhafistes réfugiés au royaume
Une véritable source d’inquiétude pour Tripoli, qui a recemment dépêché à Rabat le colonel Ahmed Bani, porte-parole militaire du CNT. Ce dernier a fait le voyage au Maroc, officiellement pour rendre visite aux blessés de guerre, officieusement pour aborder avec Rabat la question des kadhafistes réfugiés dans le royaume, à leur tête, le général Khaled Touhami, ex-chef de la sécurité intérieure du colonel qui a résidé un temps à Agadir. Il est épaulé par les enfants d’un ancien membre des services de sécurité de Kadhafi, Ezzedine Al Hanshiri, tué en octobre par les rebelles à Syrte.
D’autres hauts responsables du défunt Guide se trouvaient aussi au Maroc en janvier, toujours selon Maghreb Confidentiel: l’ancien ministre du tourisme Ammar El Tayef, l’ex-ministre des affaires maghrébines Omran Boukraa et Ali Abdelsamee, président de la Ligue des natifs du premier septembre, regroupant les Libyens nés le jour de la prise de pouvoir de Kadhafi, et longtemps très puissante.
D’autres ex-personnalités libyennes ont trouvé un refuge provisoire chez Mohammed VI. Parmi eux, on retrouve Ali Kilani, ex-directeur de la radio et de la télévision d’Etat, Abdelhafiz Messaoud, ancien commandant de la région Sud, et Abdelhamid Sayeh, ex-membre des Comités révolutionnaires.
Aux dernières nouvelles, certains d’entres eux se seraient envolés pour Le Caire, où le procureur général de la Libye, Abdelaziz Hassadi, les traqueraient en vain, en plus de ceux qui se sont réfugiés à Tunis ou Alger.
Ali Amar -
Nicolas Sarkozy condamné à trois ans de prison, dont un ferme, dans l’affaire des écoutes
L’ancien président est condamné pour corruption, comme son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert.
JUSTICE – Coupable. Sept ans après le début de l’affaire dite des ”écoutes” en 2014, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour corruption et trafic d’influence, ce lundi 1er mars.
Christine Mée, la présidente de la 32e chambre du Tribunal correctionnel de Paris a expliqué qu’un “faisceau d’indices” mettait en lumière un “pacte de corruption” entre l’ancien président de la République, l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert et l’avocat Thierry Herzog dans le but d’obtenir une décision favorable à Nicolas Sarkozy.
Début décembre, le parquet national financier (PNF) avait requis quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme contre l’ex-chef de l’État estimant que l’image présidentielle avait été “abîmée” par cette affaire aux “effets dévastateurs”.
“Ce dévoiement exige une réponse pénale ferme”
Les deux autres prévenus écopent également de trois ans de prison dont un ferme. L’avocat Thierry Herzog a, en plus, été reconnu coupable de violation du secret professionnel. L’ancien haut magistrat Gilbert Azibert de recel de violation du secret professionnel. Le premier voit sa peine assortie d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans.
“Les délits ont porté gravement atteinte à la confiance publique. En laissant entendre que les décisions de la cour de cassation peuvent faire l’objet d’agissements occultes en faveur d’intérêts privés. Ce dévoiement exige une réponse pénale ferme”, a notamment expliqué la présidente du Tribunal correctionnel, selon des propos rapportés par un journaliste de 20 Minutes présent à l’audience, pour justifier le poids des peines finalement prononcées.
Nicolas Sarkozy, qui a toujours affirmé n’avoir jamais commis “le moindre acte de corruption”, a écouté le prononcé de sa peine debout face au tribunal, semblant impassible, selon le récit de l’AFP. L’ancien président et ses avocats n’ont fait aucune déclaration à la sortie de la salle.
Ce jugement est lourd de conséquences pour l’ancien président de la République, même si la partie ferme (un an) est aménageable avec un bracelet électronique. Sa défense s’est échinée, tout au long du procès, à dénoncer “l’enquête poubelle” du Parquet national financier, plaidant la relaxe, à l’unisson de l’entourage politique de Nicolas Sarkozy qui pointait, lui, un ”acharnement judiciaire.”
Le printemps judiciaire de Nicolas Sarkozy
Cette première condamnation intervient alors que l’ex-chef de l’État, âgé de 66 ans, doit faire face à nouveau à des juges, dès le 17 mars, au procès de l’affaire “Bygmalion”, portant sur les frais de sa campagne présidentielle de 2012. Retiré de la politique depuis 2016 mais toujours très populaire à droite, un an avant le prochain scrutin présidentiel, l’ancien chef de l’État est sous forte pression judiciaire. Il est mis en cause dans plusieurs dossiers, dont celui des soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007.
C’est dans le cadre de cette dernière affaire qu’il avait été placé sur écoute en 2013. Les juges découvraient alors que Nicolas Sarkozy utilisait une ligne téléphonique secrète, ouverte sous l’alias de “Paul Bismuth”, pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog. Une dizaine de leurs conversations ont été retranscrites.
Les juges ont estimé que l’ex-président s’était rendu coupable de corruption, en promettant d’appuyer la candidature de Gilbert Azibert pour un poste de prestige à Monaco, en échange d’informations privilégiées, voire d’une influence sur un pourvoi en cassation qu’il a formé.
L’ancien locataire de l’Elysée voulait alors faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels après avoir obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. Gilbert Azibert, avocat général dans une chambre civile, n’intervenait pas directement dans ce dossier mais il a selon le tribunal joué de ses relations.Le Huffington Post, 1 mars 2021
Tags : Nicolas Sarkozy, corruption, écoutes téléphoniques,
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Maroc : Le calvaire d’Ali Aarrass
‘Ik werd jarenlang gefolterd in een Marokkaanse gevangenis’: Brusselaar Ali Aarrass is eindelijk weer thuis
‘Mijn hoofd werd in een emmer water geduwd tot net voor ik stikte. Ik werd achterwaarts verkracht met een fles. Kreeg elektrische schokken.’ Tien jaar lang was de in Marokko opgesloten Brusselaar Ali Aarrass het gezicht van de mondiale anti-foltercampagne van Amnesty International. Aarrass houdt vol onschuldig te zijn. Sinds vorige zomer is hij vrij, ‘en eindeloos dankbaar voor al wie schreef.’
We spreken af aan de Beurs en doen het gesprek wandelend. “Het is alsof ik opeens op een andere planeet ben terechtgekomen”, zegt hij. “Een planeet met alleen maar aardige mensen. Het is zo raar om al diegenen die brieven hebben geschreven, die voor je zijn opgekomen, na al die jaren in het echt te zien. Ze eens goed vastpakken, dat kan helaas nog niet.”
Na alle berichten die sinds 2009 vanuit Marokko doorsijpelden over zijn lot, ziet Ali Aarrass (58) er verrassend kranig uit. Hij heeft een ver verleden als bokser, diende ooit in het Belgische leger. Hij kan wat hebben. “Littekens van uitgedrukte sigaretten verdwijnen”, vertelt hij. “Andere niet. En wat het in je hoofd doet, dat allemaal ondergaan en je realiseren dat de mensen die dit doen hier specifiek voor zijn opgeleid, dat krijg ik niet uitgelegd.”
Ali Aarrass woonde 29 jaar in Brussel. Hij had eerst een handeltje in geschenkwaren en later een krantenwinkeltje in Molenbeek. In 2004 besloot hij weer in Melilla te gaan wonen, de Spaanse exclave vlak bij de Marokkaanse stad Nador waar zijn roots liggen.
“Toen de agenten van de Guardia Civil mij op 1 april 2008 op straat aanspraken, zat ik op een klant te wachten. Ze deden het lijken alsof het iets was met een verkeersboete. De eerste vraag was: ‘Wie zijn je vrienden?’ Ik vond dat een beetje raar, het klonk bedreigend. Ik zei dat ik maar een echte vriend heb, mijn vader. Ze lachten me uit. Achteraf begreep ik dat ze me een hele tijd hadden geschaduwd. ’s Avonds werd ik voor een rechter geleid. Die zei dat ik naar Madrid moest worden overgebracht. Daar vloog ik in isolatie. Na een tijdje werd ik voor Baltasar Garzón geleid.”
De magistraat die achter Augusto Pinochet en Silvio Berlusconi aanging, en George W. Bush wou vervolgen voor martelingen in Guantánamo.
“Op vraag van Marokko onderzocht hij ook de aanslagen van Casablanca (op toeristische centra op 16 mei 2003, ddc). Hij confronteerde me met een hele reeks namen die me niks zeiden. Hij vroeg me wie ik kende in Marokko. Ik zei: ‘Helemaal niemand.’ Ik heb daar nooit gewoond. Ik ben geboren in Melilla, en ik weet heel goed dat vanuit Marokko met een scheef oog wordt gekeken naar de enclave. Mijnheer Garzón heeft correct zijn werk gedaan en besloot dat ik buiten vervolging moest worden gesteld. Toch kwam ik niet vrij. Marokko vroeg om mijn uitlevering. Amnesty International Spanje is toen actie beginnen voeren. Omdat Marokko een land is dat foltert.”
Dankzij medegedetineerden bereikten de tekeningen die Aarrass maakte van de gruwelijke foltermethoden waarvan hij slachtoffer werd, de buitenwereld. Beeld © Private
Dankzij medegedetineerden bereikten de tekeningen die Aarrass maakte van de gruwelijke foltermethoden waarvan hij slachtoffer werd, de buitenwereld.Beeld © Private
Kent u de oorsprong van de verdenkingen tegen u?
“Nee, ik was een pionnetje op een diplomatiek schaakbord. We waren eerst met z’n tweeën. Ze hadden samen met mij een zekere Mohamed el Bay opgepakt, ook in Melilla. Iemand die ik niet ken. Ook hij werd aan Spanje uitgeleverd en zat daar meer dan anderhalf jaar lang in de gevangenis. Hij had de Spaans-Marokkaanse nationaliteit, hij is net als ik geboren in Spanje. Ik, met m’n Belgisch-Marokkaanse nationaliteit, werd uitgeleverd. Hem lieten ze gewoon vrij.
“Toen ik hoorde dat de uitlevering onafwendbaar werd, ben ik een hongerstaking begonnen. De eerste van vele. Ik ben door mensen van het Spaanse Rode Kruis naar de luchthaven gebracht en op 19 november 2009 naar Casablanca overgevlogen met een lijnvlucht van Royal Air Maroc. Als ze werkelijk een terrorist in me zagen, zouden ze me toch niet op een lijnvlucht hebben gezet? Uit alles wat mij overkwam valt op te maken dat de mensen met wie ik te maken kreeg, zelf niks geloofden van wat mij werd aangewreven. Ze voerden gewoon orders uit. Na de landing ben ik niet eens de douane gepasseerd. Ik werd in een auto geduwd met vier mannen van de geheime dienst in. Een van hen zei: ‘Nu ben je waar je thuishoort.’ Ik zei dat ik een Belg was. Ik kreeg de eerste vuistslag. We reden naar Rabat. We moesten voorbij drie tolhuisjes. Bij elk tolhuisje duwden ze mijn hoofd naar beneden.”
Ook naar Marokkaanse maatstaven was uw arrestatie onwettig?
“Zo voelde het in elk geval wel. Op het laatst werd ik geblinddoekt, dus ik wist niet waar ik terecht was gekomen. Eerst zetten ze je langs achteren gehandboeid op een heel wankele stoel, zodat je op een gegeven moment onvermijdelijk keihard met je hoofd tegen de vloer gaat. Je hebt het dan zogezegd jezelf aangedaan. Daarna begonnen de vragen. ‘Wie ben je? Hoeveel zussen en broers heb je?’ En opeens: ‘Waar heb je de wapens verstopt?’ Vier dagen lang zijn ze die vraag blijven herhalen. Ik kreeg een ijzeren staaf tussen m’n benen. M’n hoofd werd in een emmer water geduwd tot net voor ik stikte. Ik werd achterwaarts verkracht met een fles. Kreeg elektrische schokken. Hun overduidelijke doel was een bekentenis.”
Die u, zeggen de Marokkaanse autoriteiten, ook hebt afgelegd.
“Een scenario verzinnen is iets heel anders dan bekennen. Ik kon de pijn niet meer verdragen. Na vier dagen heb ik het adres genoemd van mijn tante, die dicht bij de grens met Melilla woont. Ze begonnen dat te onderzoeken, en zeiden van: ‘Het klopt, hij heeft een tante die daar woont.’ Ze zijn dat hele huis gaan doorzoeken, en ik moest mee. Ik werd opeens aangenaam behandeld. Door de data op het dashboard van de auto waarmee we naar daar reden, realiseerde ik me dat het vier dagen had geduurd. Ik had geen besef van dag of nacht. Door dat verhaal van mijn tante heb ik tijd gekocht. Ik wist ook dat het minstens zeven uur rijden was.”
Hoe reageerden ze toen ze geen wapens vonden?
“Het herbegon. En in het commissariaat rinkelde de telefoon de hele tijd. Ik hoorde ze zeggen: ‘Ja, chef, begrepen chef. Met eerbied, chef.’ Ik werd naakt gezet, ze staken een stok in m’n achterste. Ze pisten op me. Ze schoten kogels vlak naast m’n hoofd af. Ze zeiden: ‘Als je ons nu de echte bergplaats niet aanwijst, dan schieten we je dood. Ik zei: ‘Doe maar, ik weet van geen bergplaats.’ Ze hebben me toen bewusteloos geslagen. Ik heb later nog eens een ander scenario bedacht, met alweer hetzelfde gevolg.”
Kreeg u dan geen bijstand van het Belgische consulaat?
“Die hebben helemaal niks gedaan. Voor hen was ik ‘maar’ een Marokkaan. Uiteindelijk ben ik veroordeeld op grond van mijn ‘bekentenissen’. Eerst tot vijftien jaar, daarna twaalf. En ik heb ze uitgezeten. Tot de laatste dag. In de gevangenis van Salé, vooral. Ze zijn me daar blijven folteren. Omdat mijn zus, het ‘Comité Free Ali’ en Amnesty International herrie bleven maken. Ze bleven brieven schrijven. Ik ben uw krant tot de rest van m’n dagen dankbaar voor het publiceren van de tekeningen die ik via medegedetineerden buiten gesmokkeld kreeg. Dát is wat ze wilden doen stoppen: de aandacht, de kritiek van Amnesty. Hun idee, denk ik, was: ‘Ooit stopt hij wel vanzelf.’ Ik besef heel goed dat ik geprivilegieerd ben. Er zijn in de nasleep van de aanslagen in Casablanca zeker 2.000 mensen opgepakt, waarvan er honderden zijn behandeld als ik. Wat is er van hen geworden?”
U kwam vrij middenin de eerste Marokkaanse lockdown.
“Dat was alweer een punt van discussie. Ik kreeg in de gevangenis te horen dat ze mij niet konden vrijlaten vanwege corona. Er w as toen een Marokkaanse dame die wist van het Comité Free Ali en aanbood om mij onderdak te bieden. Zij is me met haar auto komen halen. Ik heb drie maanden bij haar gezin geschuild, want vluchten waren er al die tijd niet. Tot ik opeens bericht kreeg: je kan mee op een vlucht naar Parijs. Ik geloofde het pas echt toen we in de lucht hingen. Toen kwam het besef. Ik had het enkel te danken aan goede mensen. Aan belangeloze generositeit.”
Hoe leeft u nu?
“Van iets waarvan ik mij altijd had voorgenomen dat het mij nooit of nooit zou overkomen. Het OCMW. Ik heb mijn hele leven altijd gewerkt, heel graag gewerkt. Ik zoek nu elke dag naar werk, maar het is niet evident.”