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Maroc : Les liens entre les services secrets et Al Qaïdq
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À Marrakech, un ex-ministre «s’amuse»
La loi du silence peut aussi couvrir des crimes à l’étranger. Il y a quelques années, des policiers de Marrakech effectuent une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête bien spécia…
Par FIGARO MAGAZINE
Publié le 28/05/2011 à 13:31, mis à jour le 01/06/2011 à 13:32
La loi du silence peut aussi couvrir des crimes à l’étranger. Il y a quelques années, des policiers de Marrakech effectuent une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête bien spéciale bat son plein. Les participants, des Français, sont surpris alors qu’ils «s’amusent» avec de jeunes garçons. Comme il se doit, la police embarque les adultes pris en flagrant délit. Parmi eux, un personnage proteste avec véhémence. Au commissariat, son identité est confirmée: il s’agit d’un ancien ministre français.
Le consul de France local est aussitôt avisé, qui informe à son tour l’ambassade à Rabat. L’affaire est rapidement arrangée et «l’excellence», libérée sur-le-champ, peut embarquer dans un avion pour la France. Aucune procédure ne sera engagée contre quiconque au Maroc. Et, bien que le tourisme sexuel soit, en principe, poursuivi par la justice française, cet homme n’aura aucun ennui à son retour.
Notre source marocaine craint pour sa carrière, l’affaire a été étouffée. Faute d’éléments de procédure ou de témoignage, la loi nous interdit légitimement de nommer le personnage.
F. M.
https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/05/28/01006-20110528ARTFIG00617-a-marrakech-un-ex-ministre-s-amuse.php -
Video de Luc Ferry révelant qu’un ancien ministre s’est fait poisser
https://www.youtube.com/watch?v=594X3M5yG_Q&t=8s -
Moulay Hassan : Le prince marocain qui brûle 500 euros à Mykonos
« Mykonos ayant fait fureur avec son entreprise, il a brûlé 500 euros ( !) faisant dévisager tout le Psarou.
Prêt à faire la fête à nouveau », tel était le titre lapidaire d’un hommage rendu par le Financial Times à l’ »homme blanc », mais sur l’île même, l’héritier du trône marocain, le prince Moulay Hassan, âgé de 18 ans, qui se déplace partout dans son avion Gulfstream G650, d’une valeur de 67,4 millions de dollars, rend les gens fous : S’étant déchaîné avec son entourage, il a brûlé 500 euros ( !) faisant dévisager tout Psarou.
L’arrivée internationale suivante a été celle de Miralem Pjanic, l’ »as » international de Barcelone, qui, avec son meilleur ami Marco Borriello, ancien joueur de Milan et ancien coéquipier de la Roma, était à Panormo, dégustant des spécialités fines et le très cher vin rosé Sainte Marguerite. Ils ont même célébré l’anniversaire d’un ami dans un endroit chic, en dansant sans arrêt après le dîner !
https://www.parapolitika.gr/lifestyle/article/1125807/moulai-hasan-o-prigipas-tou-marokou-pou-kaiei-500eura-sti-mukono -
Diabète : l’Italie et le Maroc s’associent pour améliorer la prise en charge des patients
Rome, le 7 juillet 2021 – Les diabètes sucrés de type 1 et de type 2 représentent la maladie chronique la plus répandue dans le monde (463 millions de personnes touchées, dont 232 millions non diagnostiquées). Une véritable pandémie silencieuse en croissance constante – dont la prévalence augmente avec l’âge – qui affectera lourdement non seulement les pays occidentaux, mais aussi les pays économiquement développés. En Italie, il y a plus de 3 millions de patients diabétiques, avec un pourcentage encore élevé de travail non déclaré et une adhésion à la thérapie et aux modes de vie corrects qui souvent ne dépasse pas 50%.
Ce qui se passe au Maroc – qui compte plus d’un million et 700 000 diabétiques adultes – se passe aussi en partie en Italie », explique Claudio Zanon, directeur scientifique de Motore Sanità, lors du webinaire « #pazientealcentro : parlons du diabète ». Italie Maroc, comparaison d’expériences », organisé par Motore Sanità et auquel ont participé des institutions italiennes au Maroc. « Il suffit de dire que la Sardaigne, la deuxième plus grande île de notre pays, a la plus forte incidence de diabète de type 1 au monde. Le nombre de cas non déclarés, tant en Italie qu’au Maroc, serait sous-estimé en raison de la difficulté de retracer tous les cas effectivement présents sur un territoire d’une grande complexité géographique, socioculturelle et linguistique. Le fait le plus inquiétant est que la majorité des patients diabétiques au Maroc n’atteint pas l’équilibre glyco-métabolique recommandé par les directives nationales – comme c’est souvent le cas en Italie – et internationales, ce qui suggère l’existence d’un fossé entre la gestion de cette maladie chronique et les pratiques quotidiennes des habitants du pays. En outre, malgré les efforts continus pour augmenter l’espérance de vie de la population et améliorer sa qualité, il existe encore, tant en Italie qu’au Maroc, des inégalités dans l’accès au traitement et au contrôle de la maladie, également en relation avec le statut social et le mode de vie ».
« D’où l’importance de la collaboration scientifique entre les deux pays pour partager les meilleures pratiques, avec un grand objectif commun : améliorer la prise en charge des patients diabétiques », a commenté Federico Mozzi, premier secrétaire de l’ambassade d’Italie au Maroc.
« Les difficultés existent partout : tant en Italie que dans le reste de l’Europe, ainsi qu’au Maroc », a confirmé Felice Strollo, vice-président de l’ANIAD – Professeur IRCCS San Raffaele Pisana – Rome. « Même aux États-Unis, l’accès à l’insuline pour tous est un problème, il en va de même pour nous en Italie en ce qui concerne la possibilité généralisée d’accéder aux médicaments les plus innovants. D’où l’importance d’un plan national de lutte contre le diabète, fruit du grand effort consenti en Italie par les associations de patients et le ministère de la santé, qui a été remodelé région par région. Il faut partir de là : de la présence d’un plan organisé qui prévoit une amélioration continue dans le temps sur plusieurs fronts, dont celui de l’éducation du patient à un style de vie correct. En tant qu’Association Nationale Italienne des Athlètes Diabétiques (ANIAD), nous sommes prêts pour un effort de collaboration à construire ensemble, Italie-Maroc, dans le futur ».
Bureau de presse Motore Sanità
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Le prince du Maroc qui s’amuse sans souci à Mykonos en brûlant 500 euros.
Moulay Hassan : Le prince du Maroc qui se délecte en toute insouciance à Mykonos en brûlant 500 euros.
Son nom a été évoqué avec insistence dernièrement
Le prince du Maroc a choisi la Grèce pour ses vacances d’été et s’est fait remarquer à Mykonos. Le Prince Moulay Hassan était à Mykonos et sa présence ne pouvait que passer inaperçue.
Le prince Moulay Hassan, désormais âgé de 18 ans, a été retrouvé il y a quelques jours sur l’île venteuse et a fait le tour d’internet, car on l’a vu faire la fête avec ses amis « sur l’île où tout peut arriver » et dans une ambiance… gloussante, il s’amusait à brûler des billets de 500 euros. Ce sont du moins les rumeurs qui ont circulé. De plus, la terreur s’est répandue, un touriste arabe à Mykonos qui a essayé de droguer une fille en versant dans sa boisson probablement une pilule de Roofie, fondue en poudre.
Mais qui est ce jeune prince ?
Depuis l’âge de 10 ans, Moulay Hassan s’entraîne pour devenir un jour le roi du Maroc. Moulay Hassan, dont l’avenir est prédéterminé puisqu’il succédera sur le trône à son père et roi du Maroc, Mohammed VI.
Pourtant, il reste un enfant qui, comme son âge l’exige, se déchaîne dès qu’il en a l’occasion. Le fils aîné du roi Mohammed suit son père dans ses fonctions officielles depuis quelques années déjà, afin d’être prêt à prendre la relève lorsque le moment sera venu de lui succéder.
Le prince de 18 ans est même devenu viral il y a quelques années lorsqu’il s’est spontanément essuyé la main dès que quelqu’un l’embrassait. Il est à noter que le baiser de la main est la salutation obligatoire entre les membres de la haute société du pays.
Le rôle de sa mère
Dans l’éducation du futur roi, un rôle important a également été joué par sa mère bien-aimée, Lala Salma, du Maroc, qui est une femme d’une immense influence sur le trône. En témoigne d’ailleurs l’estime dont elle jouit tant auprès du roi que de la cour.
En effet, Lala Salma est la première épouse d’un roi de la région à recevoir le titre de princesse, les femmes n’étant pas habituées à recevoir des titres royaux. La princesse Lala Salma a été mariée pendant 16 ans au roi du Maroc Mohammed VI et ils ont divorcé fin 2018, mais ont conservé le titre d’ancienne reine-princesse, car elle est la mère de l’héritier du trône, Moulay Hassan.
Sa destination préférée est la Grèce.
Cependant, ce n’est pas la première fois que le jeune prince se rend en Grèce pour des vacances et certainement pas la dernière. Lui et sa famille au sang bleu ont une préférence particulière pour notre pays.
En août 2014, la famille royale s’est rendue à Corfou. En 2015, la famille a visité Mykonos et Kyllini, tandis qu’en 2019, la princesse Lala Salma et son fils Moulay Hassan ont passé des vacances à Skiathos.
Le prince et l’éducation
Mullai a montré une préférence pour l’aviation et sera le premier de la famille à prendre… le ciel. Son père a étudié le droit. Il est conscient des responsabilités qui incombent à la famille royale et apparaît souvent avec le roi lors de grands événements internationaux et au Maroc.
L’année dernière, le prince a présidé la cérémonie d’ouverture du 14e Salon international de l’agriculture (SIAM) au Maroc. Moulay était le plus jeune participant au One Planet Summit en France en 2017, où il a acquis une reconnaissance internationale. En 2019, Moulay a accueilli le prince Harry et Meghan Markle au Palais royal des hôtes à Rabat.
Le jet privé
Il voyage dans le monde entier avec son avion Gulfstream G650, d’une valeur de 67,4 millions de dollars. On dit que c’est l’un des jets VIP les plus chers et les plus puissants qui existent. La plaque d’immatriculation « CN-AMH » signifie « Altesse » (ou « Majesté »), ce qui lui confère le privilège d’être désigné comme « Sa Majesté Moulay Hassan ».
Il peut voler 14 000 kilomètres sans escale et peut accueillir huit passagers et quatre membres d’équipage. Le jet est équipé d’un système de défense antimissile israélien J-Music de 20 millions de dollars.
Sports
La popularité de Moulay au Maroc peut être appréciée par le fait que le Circuit International Automobile Moulay Hassan à Marrakech et le Stade Moulay Hassan de 12 000 places à Rabat portent tous deux son nom.
Vacances en famille
Le prince a des liens forts avec sa famille et les fêtes de famille semblent être plus qu’importantes pour lui. Lors d’un voyage sur l’île de Skiathos en juillet 2019, la famille royale a loué un yacht de luxe appelé Serenity, qui coûte 550 000 euros par semaine.
Un esprit de solidarité
Il se soucie profondément du monde et travaille en étroite collaboration avec son père pour faire en sorte que le Maroc soit un lieu paisible pour les personnes de tous horizons. En 2017, Moulay a chaleureusement accueilli les enfants palestiniens tout en leur présentant le civil.
https://www.athensmagazine.gr/article/gossip/519761-moylai-xasan-o-prigkipas-toy-marokoy-poy-glenta-anemela-sth-mykono-kaigontas-500eyra -
Biden gèle l’argent promis au Maroc, les EAU et le Soudan
Les États-Unis gèlent le Fonds Abraham, alors que les liens commerciaux entre Israël et les Émirats arabes unis s’affaiblissent.
L’administration Biden n’alloue pas de budget pour les projets régionaux, tandis que les EAU font pression sur Israël pour qu’il n’annule pas l’oléoduc Red-Med, ont déclaré des sources à « Globes ».
L’administration américaine a suspendu le Fonds d’Abraham pour une durée indéterminée, ont déclaré à « Globes » des sources américaines et israéliennes proches du dossier. Le Fonds d’Abraham a été créé après la signature des accords d’Abraham entre Israël, les EAU et les États-Unis en septembre 2020 et les signataires étaient censés financer le fonds avec d’autres pays qui se joindraient plus tard.Au moment de sa création, une annonce a déclaré : « Le Fonds réalisera les engagements pris dans les accords d’Abraham. Le Fonds injectera plus de 3 milliards de dollars dans le marché des investissements pour le développement dans le secteur privé afin de promouvoir la coopération économique et d’encourager la prospérité au Moyen-Orient et au-delà. Les pays qui sont partenaires dans la création du fonds accueilleront favorablement l’adhésion d’autres pays afin de promouvoir ses objectifs. »
Le Fonds Abraham était déjà opérationnel en octobre 2020 et, en trois mois, il a examiné des centaines de demandes de financement de diverses entreprises. Il a également approuvé plus de dix de ces entreprises dans les domaines de l’énergie, de la technologie alimentaire et de la technologie financière. Le Fonds Abraham a également approché de grandes institutions financières américaines, auxquelles il a demandé de se joindre à ses efforts afin d’augmenter le capital du fonds.
Cependant, l’élection de Joe Biden en tant que nouveau président des États-Unis a mis un terme aux activités. Fin janvier, peu après la cérémonie de prestation de serment de Biden, le rabbin Aryeh Lightstone, qui avait été nommé par Donald Trump à la tête du Fonds Abraham, a démissionné. Depuis lors, l’administration Biden ne l’a pas remplacé. L’administration Biden soutient les accords d’Abraham, même s’ils ont été signés par Trump, mais elle est moins enthousiaste à l’idée d’allouer des fonds au Fonds d’Abraham sur son budget. Le ministère israélien des affaires étrangères s’est entretenu avec des sources à Washington à ce sujet et Washington a déclaré à Jérusalem que les activités du Fonds d’Abraham étaient en cours de réévaluation.
Des rapports aux Etats-Unis ont indiqué que parmi les raisons de cette réévaluation figuraient les énormes dépenses que l’administration Biden doit faire pour la reprise économique après la crise de Covid-19. Une source américaine haut placée a déclaré à « Globes » que la Maison Blanche est intéressée par la promotion et le succès des accords d’Abraham et par l’apport de partenaires supplémentaires pour ces mesures, mais que l’accent sera mis sur la dimension diplomatique et que le fonds lui-même a été gelé indéfiniment. Une source israélienne l’a confirmé et a déclaré que lors des discussions avec les Américains, tant sous le précédent gouvernement israélien que sous le gouvernement actuel, il a été clairement indiqué que les activités du Fonds ne sont pas à l’ordre du jour.
Cette suspension est l’une des raisons pour lesquelles les EAU ont créé un fonds d’investissement en Israël, qui a été annoncé en mars 2021. Mais depuis, ce fonds n’a pas non plus réussi à décoller. L’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le prince héritier des Émirats arabes unis Mohamed bin Zayed s’étaient mis d’accord sur le fonds et Netanyahu avait espéré se rendre à Abou Dhabi avant les élections de mars pour une déclaration commune sur la question, mais en raison d’une prise de bec diplomatique avec la Jordanie, la démarche n’a jamais abouti.
En mars, bin Zayed a également annoncé la création d’un fonds supplémentaire de 10 milliards de dollars en Israël, qui investirait notamment dans l’énergie, l’industrie, les infrastructures, l’espace et la santé. Le fonds a déclaré qu’il mettrait l’accent sur le soutien d’entreprises susceptibles de promouvoir le bien-être et l’économie des deux pays et de toute la région et qu’il opérerait principalement dans le secteur privé.
Mais près de quatre mois se sont écoulés, un nouveau gouvernement israélien a été mis en place et rien ne s’est passé avec ce fonds, à l’exception de quelques discussions générales entre les représentants du ministère israélien des affaires étrangères et leurs homologues des EAU, sur les moyens de promouvoir les activités du fonds et de renforcer les accords diplomatiques pour les adapter aux activités.
Du côté israélien, les ministères de l’économie, des infrastructures et de l’énergie, entre autres, discutent des projets à proposer au nouveau fonds. L’espoir d’Israël est que les accords signés par le ministre des affaires étrangères Yair Lapid lors de sa visite aux EAU la semaine dernière fourniront un cadre juridique en Israël pour les investissements du gouvernement des EAU par le biais du fonds. Un ou deux ministres du gouvernement israélien devraient se rendre prochainement aux EAU pour discuter du fonds et des moyens de le mettre en œuvre.
Mais dans la pratique, le fonds n’a pas encore été créé et ne semble pas se profiler à l’horizon. En attendant, à Abu Dhabi, on examine la conduite du nouveau gouvernement israélien et sa capacité à promouvoir les affaires et les liens économiques entre les deux pays. DP attend notamment l’évolution de l’appel d’offres pour le port de Haïfa, le sultan Ahmed bin Sulayem souhaitant faire une offre pour ce projet. Bien sûr, il y a aussi la question de l’Europe-Asia Pipeline Co. (EAPC) à l’ordre du jour.
Les relations commerciales entre Israël et les EAU sont assombries par un différend naissant avec le nouveau gouvernement israélien et des incidents commerciaux diplomatiques. La semaine dernière, « Globes » a rapporté la colère des hommes d’affaires de deux des familles les plus riches des EAU suite à l’annulation d’une réunion avec Lapid lors de sa visite à Abu Dhabi.
Une source d’affaires aux EAU a déclaré à « Globes » que le retrait d’Israël de l’accord que le CPEA a signé avec Med-Red Land Bridge Ltd, pour transporter le pétrole du Golfe Persique vers Israël afin de le fournir aux clients méditerranéens, nuira aux relations économiques entre les pays et servira de dissuasion future pour les entreprises des EAU. La source a déclaré que la mise en œuvre réussie de l’accord – en d’autres termes, l’expédition des premiers conteneurs de pétrole vers le port d’Eilat, puis leur transport vers Ashdod sans aucun problème ni fuite – dissiperait les inquiétudes israéliennes et que le potentiel d’extension de l’accord est énorme.
Des voix s’élèvent au sein du nouveau gouvernement israélien pour annuler l’accord, notamment en raison de l’opposition du ministre de la protection de l’environnement Tamar Zandberg et d’autres ministres. Le ministre des Affaires étrangères, Yair Lapid, a déclaré à « Globes » lors de sa récente visite aux EAU qu’il étudiait la question. « Nous ne voulons pas nuire à l’environnement. Nous devons prendre soin de notre pays et nous ne pouvons pas avoir une répétition des catastrophes passées (la fuite à Nahal Evrona). » La question sera entendue par la Haute Cour de justice et le gouvernement doit encore répondre à la pétition sur la question.
Une source diplomatique aux EAU a déclaré à « Globes » que la question a à peine été abordée lors de la visite de Lapid, bien qu’il ait été clairement indiqué à Israël que l’annulation de l’accord nuirait à la coopération dans le domaine de l’énergie, qui s’étendrait également au gaz naturel et à d’éventuels investissements de sociétés émiraties dans des projets d’infrastructure en Israël. La source émiratie a également déclaré que les EAU attendent du nouveau gouvernement qu’il respecte tous les engagements du gouvernement Netanyahu et l’accord du CPEA en fait partie.
L’un des paradoxes de l’activité diplomatique israélienne aux EAU est le décalage entre les résultats économiques qu’elle génère et les conditions dans lesquelles les diplomates israéliens y travaillent en raison d’importantes difficultés budgétaires. Ainsi, le consulat de Dubaï, qui devait occuper tout l’étage d’un immeuble de bureaux, ne loue actuellement que quelques pièces. Même la cérémonie d’ouverture du consulat, à laquelle ont assisté Lapid et le ministre émirien de l’intelligence artificielle, s’est déroulée dans une salle louée uniquement pour l’occasion.
En raison de ces difficultés, les activités ne sont pas assez étendues et l’énorme potentiel n’est pas exploité. « Globes » a appris que l’appartement officiel du consul général d’Israël à Dubaï, Ilan Shtulman, n’est que partiellement meublé et qu’il doit dormir sur une natte à même le sol car il n’a pas de budget pour l’achat d’un lit. En outre, le personnel du consulat ainsi que de l’ambassade à Abu Dhabi n’est pas au complet et des solutions administratives créatives ont été mises en place en raison du manque de budget.
Le ministère des Affaires étrangères déclare : « L’ambassade d’Israël à Abu Dhabi et le consulat général à Dubaï fonctionnent comme des bureaux entièrement organisés depuis le début de l’année. Comme il s’agit de nouveaux bureaux, il existe une procédure établie pour l’approbation des budgets, des postes et du personnel. Le ministère des Affaires étrangères s’efforce de doter les bureaux de représentation d’un personnel complet dès que possible et de leur fournir un budget adapté à leurs activités. »
Publié par Globes, Israel business news – fr.globes.co.il – le 7 juillet 2021
Copyright de Globes Publisher Itonut (1983) Ltd. 2021
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L’Espagne, partenaire efficace de l’Algérie dans le processus de résolution de la question sahraouie
A l’ombre du climat de tension entre Rabat et Madrid
L’Espagne, partenaire efficace de l’Algérie dans le processus de résolution de la question sahraouie
Dernièrement, la question sahraouie a remporté nombre d’acquis, tant au niveau régional qu’international. En contrepartie, la position du colonisateur marocain s’est affaiblie au regard de la multiplication des condamnations de la communauté internationale, suite aux agissements du Makhzen, accusé de vouloir miner la paix et la stabilité dans la région.
A diplomatie espagnole a donné une leçon au Maroc sur le respect des traités internationaux, après une série d’échecs qui confirment que les murs du bureau de Nasser Bourita sont plus fragiles qu’une toile d’araignée. Le ministère marocain des Affaires étrangères a ignoré tous les us diplomatiques pour confirmer, une fois de plus, son manque d’expérience et le long chemin qui lui reste à parcourir pour rejoindre la cour des grands. La réponse de l’Espagne face à la polémique lancée par le Maroc suffit à elle seule, formulée cette fois par sa ministre des Affaires étrangères, Mme Aranxa Gonzales Laya, qui a affirmé publiquement, en toute clarté, que son pays a accueilli le président de la République arabe sahraouie démocratique, M. Ibrahim Ghali, afin de lui prodiguer des soins médicaux sur son sol, des suites de complications sanitaires dues à son affection par la Covid-19. Cette position honorable de la part de la diplomatie espagnole a mis un terme à la campagne de désinformation menée par le Maroc, tout comme elle a confirmé l’attachement de l’Espagne à la légitimité internationale à propos de la question sahraouie, ce qui correspond parfaitement à l’approche algérienne qui appelle à une solution équitable et durable à la question sahraouie, considérée comme la dernière colonie en Afrique.
Déjouer les chantages du Maroc
«Oui nous avons accueilli le président sahraoui.» C’est par cette réponse brève et précise que la ministre des Affaires étrangères espagnole, Mme Aranxa Gonzales Laya, a répondu à une question concernant les accusations du Maroc à propos de l’accueil par l’Espagne du président sahraoui, M. Ibrahim Ghali, en marge d’une conférence de presse, en présence de la ministre des Affaires étrangères du Paraguay, le mois de mai dernier. Ces propos traduisaient le fait que cette situation ne nécessitait pas un tel brouhaha de la part du Makhzen et que l’Espagne est un Etat souverain qui respecte les droits de l’homme et n’attend aucun dictat ni de leçons de personne et que ces allégations ne représentent dans les faits qu’une tempête dans un verre d’eau.
La cheffe de la diplomatie espagnole avait souligné, lors d’une de ses déclarations, que son pays avait promis de fournir aide et assistance humanitaire au président sahraoui, car il était dans un état critique du fait de ses problèmes de santé, en plus de son affection par le coronavirus.
La ministre avait souligné que la position de l’Espagne par rapport au Sahara occidental est «constante», «n’a pas changé et ne changera pas» et repose sur «le respect des us internationales et des décisions de l’ONU». L’Espagne fut l’un des premiers pays à condamner la décision de l’ancien président américain, Donald Trump, d’une prétendue reconnaissance de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental. Chose qui a irrité le Makhzen et l’a poussé à monter de toutes pièces des scénarii de propagande afin d’arracher la reconnaissance de Madrid et masquer ses échecs diplomatiques.
A côté de la position officielle espagnole, les plus grandes villes d’Espagne ont connu des manifestations populaires de solidarité avec le peuple sahraoui qui ont regroupé les acteurs de la société civile espagnole, en plus des ressortissants sahraouis établis en Espagne. Cet élan de solidarité avait pour slogan «Liberté au peuple sahraoui» et a reflété l’étendue du soutien de l’Espagne au peuple sahraoui.
Une diplomatie en carton
Tous ces développements et victoires successives réalisés par la question sahraouie sur le terrain, ont révélé l’étendue de la confusion dans laquelle est plongé le régime du colonisateur marocain qui a même fait à plusieurs reprises dans l’extravagance. Le Makhzen a refusé d’entendre la voix de la raison pour traiter humainement la question de la maladie du président de la Rasd, M. Ibrahim Ghali. En réponse à l’accueil par l’Espagne du président sahraoui pour raison médicale, le Maroc a provoqué une crise migratoire sans précédent, les 17 et 18 mai dernier, en autorisant plus de 8000 migrants marocains, dont 1500 mineurs, à passer la frontière maritime entre le Maroc et la ville espagnole de Ceuta. A travers ces agissements, le colonisateur s’est donné le rôle du bourreau ne s’embarrassant à sacrifier des vies humaines, n’excluant pas même les enfants de ses vils plans visant à faire pression pour réaliser des acquis politiques.
Ce qui interpelle c’est que le Makhzen a voulu jouer la carte des migrants comme moyen de pression sur le gouvernement de Pedro Sanchez, dans une tentative de faire du chantage afin que son gouvernement change sa position envers la question sahraouie. Il a tenté ainsi de le forcer à adopter certaines positions contraires aux règles internationales, notamment de s’aligner sur la décision prise par Donald Trump qui, au demeurant est remise en cause après le refus du Congrès américain d’ouvrir un consulat des USA dans la ville de Dakhla occupée, en plus de son rejet de l’accord de vente de drones au Maroc. Ce sont là les deux promesses faites par l’ancien président américain, Donald Trump, à Rabat en contrepartie de la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste. Cependant, l’ensemble des analyses indiquent que la nouvelle administration américaine, conduite par le président Joe Biden, est sur la voie d’annuler définitivement la prétendue reconnaissance de Trump.
Le Maroc entre le marteau de la condamnation internationale et l’enclume de la normalisation avec l’entité sioniste
Les agissements irréfléchis du Makhzen ont soulevé une vague de contestations et réactions de la part de la communauté internationale qui a condamné la politique du gouvernement marocain tendant à faire pression sur l’Espagne et l’Union européenne. En réponse à la crise migratoire, l’Espagne a déployé des forces militaires spéciales. Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a promis de rétablir l’ordre et de rapatrier les migrants au Maroc.
Aussi, l’Espagne s’est hâtée d’étudier la possibilité d’annuler l’accord autorisant le passage sans visa des ressortissants marocains vers Ceuta et Melilla, en réponse au chantage imposé par le Maroc et pour freiner la vague de migrants illégaux. Juan Gonzales Barba, secrétaire d’Etat espagnol chargé des affaires européennes, a déclaré lors de sa visite à Ceuta que son gouvernement « envisage de mettre fin au régime sans visa des Marocains qui vivent autour des deux villes».
De même, l’armée espagnole a refusé de participer aux manœuvres militaires African Lion 2021, organisées au Maroc, en coordination avec les USA, du 7 au 18 juin 2021, pour des raisons directement liées, d’après de nombreux experts, aux comportements imprudents du Makhzen envers l’Espagne. Ces manœuvres ont été précédées par une campagne médiatique de désinformation menée par le Maroc, stipulant que le champ de manœuvres de ces exercices concernera aussi les territoires sahraouis occupés, étant, selon le Maroc, un territoire marocain. Chose qui a été fortement démentie par le Pentagone avant le début des manœuvres et même durant les exercices. Le général Stephen Townsend, commandant des forces américaines Africom a affirmé : «Les manœuvres n’ont inclus aucune partie des terres sahraouies occupées», contrairement à ce qui a été rapporté par la propagande marocaine. De son côté, le Parlement européen a annoncé par communiqué son refus catégorique de la politique du royaume chérifien et son utilisation méthodique des mineurs comme moyen de «chantage politique honteux» contre l’Espagne et l’Europe et la menace sur la sécurité de leurs frontières par l’immigration guidée à des fins politiques, la considérant comme comportements irresponsables de la part du Maroc, habitué à ce genre de pratiques depuis des années.
En conséquence, le Makhzen se trouve piégé entre les accusations de violation du droit humanitaire au Sahara occidental, son rejet de toute approche tendant à trouver une solution à la question sahraouie conformément aux exigences de la légitimité internationale et les directives de l’ONU, et la normalisation avec l’entité sioniste. Cette dernière, appuyée par l’ancien président US, Donald Trump, dans le cadre de l’accord «Abraham», est considérée par certains de coup de poignard dans le dos des frères palestiniens et un acte de félonie envers la cause arabe.
L’Algérie, la Mecque des révolutionnaires et le complexe perpétuel du Maroc
Le Makhzen mène une campagne médiatique abjecte contre notre pays afin de justifier ses revers devant l’opinion publique interne et externe. De tout temps et en tout moment, il porte des accusations envers l’Algérie, lui reprochant de constituer un frein à la solution de la question sahraouie. Face à cela, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a affirmé à plusieurs occasions que l’Algérie n’est pas partie prenante dans le conflit. Sa position en adéquation avec les règles de la légitimité internationale qui considère le Sahara occidental comme une question de décolonisation, reste constante et non négociable et n’accepte aucun chantage, elle n’a de cesse d’appeler à la consolidation des efforts de la communauté internationale pour la décolonisation en Afrique et dans le monde. Les positions de l’Algérie envers les causes justes sont immuables, elle œuvre de tout temps, dans le cadre des Nations unies, à faire triompher les peuples aspirant à leur liberté et appelle au respect de la souveraineté des Etats et à bâtir des relations fraternelles. De par ce principe, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, accompagné par Monsieur le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, a rendu visite au président sahraoui, M. Ibrahim Ghali, à son retour d’Espagne et son admission à l’hôpital militaire Dr Mohamed-Seghir Nekkache de Aïn Naâdja, pour parachever son traitement et sa convalescence.
De son côté, le président sahraoui, M. Ibrahim Ghali, a souligné les positions claires et franches de l’Etat algérien et de son président, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, qui n’a eu de cesse d’exprimer et d’apporter à plusieurs occasions son soutien aux causes humanitaires justes, preuve des principes fermes de l’Algérie de soutien aux peuples opprimés. Le respect voué à l’Algérie par la communauté internationale, en reconnaissance à sa politique étrangère qui repose sur la non-ingérence dans les affaires internes des pays et le respect du principe d’autodétermination des peuples, n’est pas du goût des dirigeants marocains.
L’Algérie continuera de soutenir indéfectiblement toute initiative ou approche visant un règlement juste et équitable de la cause sahraouie conformément aux règlements internationaux garantissant au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination et au recouvrement de sa souveraineté sur son territoire
El Djeïch n° 696