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L’histoire de Salah avec une dame en Ecosse
Salah Chakor Ecrivain et consultant en tourismePublié dans Jeunes du Maroc le 19 – 09 – 2004
Lors de son premier jour d’été 1973, alors qu’il se rendait en Ecosse pour s’entraîner, Salah a vécu une histoire très drôle avec la famille du steward.
Quelle est l’histoire ?
Eh bien, quand il a fini de travailler à l’hôtel, il est allé se promener à 11 heures du soir sur une route privée, deux filles étaient sur le chemin de leur maison. Il y avait une longue distance entre l’hôtel et la ferme où elles vivaient. Les deux filles l’ont regardé et ont couru. Elles pensaient que c’était un voleur, ou qu’il voulait les frapper. « C’est terrible », s’est-il dit. » Elles se font une fausse idée de moi « . » Ils pensent que je suis au chômage, et que je vais sur la route comme un garçon fou. Oh mon Dieu » dit-il encore. Une demi-heure plus tard, alors qu’il retournait à sa chambre dans l’annexe de l’hôtel, il a vu une voiture (une Jaguar) derrière lui. Il y avait une femme dedans. Elle a arrêté sa voiture devant lui. Puis elle a pris un bâton, est sortie de la voiture et a dit : » Hé toi, tu as suivi ma fille sur la route. Fais attention « .
Salah a répondu : « Non, ce n’était pas moi » « Oui, c’était toi. Je connais tout le monde ici très bien. Personne d’autre que toi ne pourrait faire ça. Si tu recommences, je vais te montrer ! » Le pauvre garçon a eu peur, il a demandé à la dame de l’excuser, mais elle n’a pas voulu. Après cela, elle est rentrée chez elle. Le garçon est aussi allé dans sa chambre. Il n’a pas pu dormir cette nuit-là. Il était préoccupé par le problème. Il s’est demandé : « Que vais-je faire si la dame vient demain matin ? » Salah devait travailler à huit heures, comme d’habitude. Il s’est donc levé à six heures, s’est lavé, puis est allé très vite à l’hôtel. Heureusement, la femme n’est pas venue. Mais il avait toujours peur, toute la journée !
Un mois plus tard, la famille Stewart est venue dîner à l’hôtel « Buchana Arms ». Ils étaient servis par une vieille serveuse (ANN). Chaque fois qu’elles le regardaient, quand il traversait la salle à manger, elles riaient. Mais Salah a tout oublié d’eux. Il ne se souvenait pas de la dame, car il ne l’avait vue que la nuit. Quand il a fini de servir ses clients, il est allé débarrasser leur table … Alors, la serveuse Ann lui dit :
» Vous vous souvenez de cette famille ?
» Non, dit-il. Qui sont-ils ? »
» Tu te rappelles quand tu as suivi les deux filles sur la route ? «
» Quelles filles ? «
« Cette dame se souvient de toi. Et c’est sa fille «
« Très bien », a-t-il dit. Enchanté de vous connaître « .
» Salah est votre nom, n’est-ce pas ? La dame dit « .
» Oui, madame. C’est le nom de celui qui a fait une histoire drôle avec toi. Tu voulais me frapper avec ton bâton ? N’est-ce pas votre Madame ? » Il dit à la femme.
» Je suis vraiment désolé, Salah ! » Elle a dit . « Je me suis trompé. Je pensais que tu avais une mauvaise idée des femmes sootiennes ».
» Non, ne vous inquiétez pas, Madame. J’ai oublié tout ça. Mais je ne peux pas oublier votre bâton ! Qui nous rappelle combien nous sommes violents quand nous ne connaissons pas quelqu’un ….. Mais combien nous sommes gentils quand nous nous connaissons… »
» Tu as raison Salah …… ce dont nous avons besoin c’est de nous connaître les uns les autres …. »
» Se connaître est le premier pas vers la paix…. » J’ai dit
» Que fais-tu dans la vie ? Vous travaillez ici ? « Son mari m’a demandé
» Non, monsieur, je suis stagiaire ici. Je suis étudiante à l’école hôtelière de Marrakech, je viens du Maroc « .
» Pourriez-vous venir nous rendre visite le week-end prochain ? » dit-il.
» Merci beaucoup, monsieur. Je suis vraiment très fier d’entendre ça », ai-je dit.
» Ok, Mr. Salah. On se retrouve dimanche prochain devant l’hôtel à 22h30, ok « .
» D’accord, Monsieur.
Le dimanche à 22h30, il est venu et m’a emmené dans sa voiture. J’ai passé un week-end inoubliable avec eux. Ensuite, de temps en temps, il venait me prendre avec lui et ils me considéraient comme un membre de leur famille. Ce voyage a été vraiment très important pour moi. J’ai amélioré mes compétences et mes connaissances et plus que cela j’ai connu des amis qui sont devenus de la famille.
» Pourriez-vous venir nous rendre visite le week-end prochain ? » dit-il.
» Merci beaucoup, Monsieur. Je suis vraiment très fier d’entendre ça », ai-je dit.
» Ok, Mr. Salah. On se retrouve dimanche prochain devant l’hôtel à 22h30, ok « .
» D’accord, Monsieur.
Le dimanche à 22h30, il est venu et m’a emmené dans sa voiture. J’ai passé un week-end inoubliable avec eux. Ensuite, de temps en temps, il venait me prendre avec lui et ils me considéraient comme un membre de leur famille. Ce voyage a été vraiment très important pour moi. J’ai amélioré mes compétences et mes connaissances et plus que cela j’ai connu des amis qui sont devenus de la famille.
https://www.maghress.com/fr/jeunesdumaroc/199 -
Pomme de terre, volaille: Un marché «perturbé» et des prix hors de contrôle
La décision des pouvoirs publics de recourir, à titre urgent et exceptionnel, à l’importation de certains produits de base faisant objet sur le marché national de rareté ou de spéculation est une décision «courageuse», a affirmé hier au Quotidien d’Oran le président de l’Organisation Algérienne de Protection et d’Orientation du Consommateur et son Environnement (APOCE), Mustapha Zebdi.
Contacté, hier, pour réagir à l’instruction donnée avant-hier par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune au gouvernement à «lutter contre la flambée des prix des produits de base, même s’il est fait recours à l’importation», Mustapha Zebdi estime d’abord qu’il s’agit d’une décision qui répond à la réalité d’un marché «perturbé» que les autorités «n’arrivent pas à stabiliser ni en matière d’offre ni en matière de contrôle des prix».
Dans un tel contexte, a-t-il souligné, «la décision de recourir exceptionnellement à l’importation des produits de base faisant l’objet de rareté ou de spéculation sur le marché est une décision courageuse et indispensable». Le président de l’APOCE cite comme exemple le marché des produits de la volaille qui, en dépit des engagements pris par les opérateurs à en réduire les prix, est resté en dehors de tout contrôle, les prix ayant même poursuivi leur ascension vertigineuse, ce qui pose, a-t-il déploré, «un sérieux problème d’éthique».
Dans un tel contexte, a-t-il plaidé, le recours à l’importation s’avère nécessaire, voire indispensable, pour permettre aux petites bourses et même aux classes moyennes d’accéder à la viande de volaille, seule source abordable pouvant garantir un apport en protéine. C’est une option que nous avons défendue au sein de l’APOCE avant même qu’elle ne fasse l’objet d’instruction du président, a par ailleurs affirmé M. Zebdi.
Ce dernier a réagi par ailleurs au problème des prix extrêmement élevés de la pomme de terre. Un produit de large consommation en Algérie qui, «en dépit des opérations de déstockage effectuées depuis une semaine», a-t-il dit, est resté otage «d’une tendance haussière des prix totalement incompréhensible». A ce propos, M. Zebdi n’a pas écarté la possibilité à ce que ce produit agricole fasse également, et inévitablement, «l’objet d’une décision d’importation», notamment «si les récoltes attendues au mois de novembre fassent du retard» ou encore «si les prix proposés n’aient pas l’effet naturel de baisser à la faveur d’une hausse de l’offre».
Pour rappel, le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a instruit, dimanche, le gouvernement à l’effet de résoudre les préoccupations des citoyens et lutter contre la flambée des prix des produits de base, même s’il est fait recours à l’importation, à titre urgent et exceptionnel, pour inonder le marché des produits objet de spéculation.
Présidant une réunion du Conseil des ministres, le président Tebboune a instruit le gouvernement de s’intéresser davantage aux questions liées aux préoccupations des citoyens, à travers plusieurs mesures dont le règlement immédiat des préoccupations des citoyens concernant les secteurs du commerce et de l’agriculture et la lutte contre la flambée des prix, même s’il est fait recours à l’importation, à titre urgent et exceptionnel, pour préserver le pouvoir d’achat et inonder le marché des produits objet de spéculation, particulièrement les produits de large consommation et les viandes blanches.
par Houari Barti
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5306709 -
Maroc : l’obligation du pass vaccinal provoque colère et confusion
Le pass vaccinal imposé au Maroc est depuis dix jours au centre d’une grande polémique. Un front s’est constitué pour faire annuler la décision, pour l’instant sans succès
Sans débat préalable, le gouvernement marocain a annoncé le 18 octobre, par voie de communiqué, l’entrée en vigueur d’un pass vaccinal obligatoire, le premier dans un pays du Maghreb, à partir du 21 octobre.
Depuis cette date, tout déplacement « entre les préfectures et les provinces, à travers les moyens de transport privés et publics », est conditionné à la présentation du document, lequel est aussi obligatoire pour accéder aux cafés, aux restaurants, aux établissements touristiques, aux commerces et à tous les espaces fermés.
« Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenus de fournir le pass vaccinal pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées », ajoute le communiqué du gouvernement d’Aziz Akhannouch.
Après avoir entièrement vacciné contre le COVID-19 plus de 22 millions de personnes en moins de dix mois, soit 76 % de la population cible, et administré une troisième dose à plus d’un million de personnes, le gouvernement aspirait, à travers cette mesure, à pousser les récalcitrants à se ruer vers les centres de vaccination.
C’était sans compter le mouvement anti-pass qui s’est constitué sitôt la décision annoncée.
« Nous voilà de nouveau confrontés au manque de communication et au non-respect des craintes ou contraintes de certains citoyens », fustige un collectif créé le 19 octobre par plusieurs figures politiques et médiatiques, dont les chefs de partis d’opposition Nabila Mounib et Nabil Benabdallah ainsi que Jaafar Heikel, un célèbre professeur d’épidémiologie spécialiste des maladies infectieuses.
Le collectif critique « une démarche qui exposera des millions de Marocains à l’inquiétude, au risque de ne pas accéder à leurs emplois, de se retrouver incapables d’accéder à une administration en cas d’urgence, aux transports en commun ou encore de jouir d’autres droits plus élémentaires ».
« Le temps de faire de la pédagogie »
Dans une pétition signée par plus de 35 000 personnes, le « collectif citoyen » regrette une décision « sans aucun préavis ou délai raisonnable, ni débat national sur la question ».
« La vaccination n’ayant jamais été obligatoire, il est incompréhensible que des citoyens soient restreints dans leur libre circulation et dans leurs droits, sans en avoir été informés dans un délai raisonnable », écrivent-ils, prenant le soin de préciser qu’ils ne sont pas « par principe contre le pass vaccinal dès lors qu’il répond à des impératifs épidémiologiques et/ou sociaux et/ou économiques mais en prenant le temps de faire de la pédagogie pour convaincre ceux qui n’ont pas encore été vaccinés, ou accompagner ceux qui ne le peuvent pas ».
Le Syndicat des avocats du Maroc (SAM) ne dit pas autre chose en dénonçant des « décisions portant atteinte aux acquis en termes de droits humains ».
« Les circonstances exceptionnelles que connaît notre pays en raison de l’état d’urgence sanitaire, même si elles nécessitent un renforcement des efforts de la part des individus et des institutions, ne doivent pas justifier l’adoption de décisions impliquant un recul et compromettant les acquis en matière de droits humains », explique dans un communiqué diffusé le 23 octobre le syndicat des robes noires, qui juge la mesure anticonstitutionnelle en ce qu’elle porterait atteinte à plusieurs droits garantis par la loi fondamentale, comme la liberté de circulation et l’égalité entre les citoyens en matière d’accès aux services publics.
Même son de cloche du côté de l’ordre des avocats du Maroc, qui, remettant en cause le fondement juridique de l’obligation du pass vaccinal, a appelé dans un communiqué « tous les professionnels et toutes les composantes du mouvement marocain des droits humains à s’unir et unifier leurs visions et positions, dans la défense des droits et libertés, ainsi que des acquis en matière de droits humains que notre pays a accumulés grâce aux sacrifices de combattants honorables ».
Du côté des professionnels, l’Association nationale des cafés et restaurants du Maroc a rejeté, dans un communiqué diffusé le 21 octobre, la mesure gouvernementale, allant même jusqu’à appeler les employés « à ne pas demander aux clients de présenter leurs passeports vaccinaux, dans le respect de leur vie privée et afin d’éviter tout conflit avec eux, et de laisser la responsabilité de ce contrôle aux autorités habilitées par la loi ».
Opposée au vaccin, la députée Nabila Mounib, par ailleurs secrétaire général du Parti socialiste unifié (gauche), a été empêchée d’accéder au Parlement bien qu’elle ait brandi un test PCR négatif.
« En tant qu’élue de la nation, je suis empêchée d’accéder à une institution constitutionnelle qu’est le Parlement […]. La lutte pour la sauvegarde des droits et des libertés dans notre pays doit continuer. On a tous vu la répression de manifestations pacifiques contre des citoyens normaux qui expriment leur peur de vacciner leurs enfants et leur peur de perdre leur travail », a-t-elle déclaré, en colère, à quelques médias en faisant référence à des manifestations empêchées par les forces de l’ordre depuis le 21 octobre.
« Esprit de patriotisme »
Le front anti-pass espérait, sinon annuler la décision, du moins repousser son entrée en vigueur.
Mais l’exécutif ne l’entendait pas de cette oreille. Le 28 octobre, durant un conseil de gouvernement, Aziz Akhannouch a fait l’impasse sur la colère des détracteurs du pass en se contentant de saluer « le grand rôle joué par les citoyens, louant l’esprit de patriotisme dont ils ont fait preuve, ainsi que leur forte adhésion à la campagne nationale de vaccination », ainsi que l’indique un communiqué du porte-parole du gouvernement.
« Plus notre pays se rapproche de la réalisation des objectifs souhaités, consistant à atteindre l’immunité collective, plus nous sommes proches d’un retour à la vie normale auquel chacun de nous aspire », a-t-il insisté.
Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a adressé au chef du gouvernement une lettre l’invitant à remplacer le pass vaccinal par un pass sanitaire pour inclure un test PCR négatif ou une attestation de guérison du COVID-19. Une proposition à laquelle le gouvernement n’a pas encore réagi.
Le Maroc, où la courbe de contaminations et de décès décroît régulièrement depuis dix semaines, veut immuniser 80 % de la population (soit 30 millions de personnes).
Rachid Bouanani
https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/coronavirus-maroc-pass-vaccinal-manifestations-akhannouch -
Le Sahara occidental en quête d’indépendance
Le Maroc occupe le Sahara occidental depuis 1975. Il y a érigé une barrière de séparation de 2720 km, le « mur des Sables », pour contrôler près de 80% du territoire. 100 000 soldats marocains gardent ce mur, achevé en 1987. L’objectif ? Faire taire les revendications du Front Polisario, qui jusqu’en 1991, s’est battu pour l’indépendance du Sahara occidental.
#Frencharms une enquête initiée par le média néerlandais indépendant Lighthouse reports en coopération avec Disclose et le soutien d’ARTE, Bellingcat, Mediapart et Radio France.Cette année-là, une trêve entre le Maroc et le Front Polisario a été négociée et un accord a été signé : le Maroc a promis un référendum sur le droit à l’autodétermination des Sahraouis. Il n’a jamais eu lieu.
Aujourd’hui encore, le Maroc revendique le contrôle administratif du territoire. Pendant toutes ces années, il a exercé une répression sur les Sahraouis. Une grande partie d’entre eux a été forcée de quitter leur pays d’origine pour s’entasser dans des camps de réfugiés dans le désert algérien. À cet exode, s’est ajoutée la politique de colonisation du Maroc incitant de nombreux civils à s’installer au Sahara occidental. Résultat : en 2015, on estime que les Marocains y sont au moins deux fois plus nombreux que les Sahraouis… Le transfert de la population est considéré comme un crime de guerre par la Convention de Genève.
De quoi le Maroc est-il accusé ? Voici le principal chef d’accusation : refuser le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, pourtant garantie par une résolution de l’ONU votée en 1952. Pour y parvenir, le gouvernement marocain n’a jamais cessé d’utiliser la répression et de bafouer les droits de l’homme. Ce rapport d’Amnesty international d’avril 2019 fait état des « restrictions persistantes de la liberté d’expression, d’association et de réunion » visant notamment des personnes favorables à l’autodétermination.
Que fait l’ONU ? Le Conseil de sécurité des Nations unies a créé le 29 avril 1991 la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Depuis 28 ans, un détachement de 230 militaires est chargé du maintien de la paix sur ce territoire. Il est aussi chargé de l’organisation du référendum. Le processus est enlisé devant la réticence marocaine.
Que fait l’Union européenne ? La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé en 2018 que l’Union européenne devait respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle a notamment invalidé un accord commercial de pêche entre l’UE et le Maroc. L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne en explique les raisons : cet accord « ayant été conclu par le Maroc sur la base de l’intégration unilatérale du Sahara occidental à son territoire et de l’affirmation de sa souveraineté sur ce territoire, le peuple sahraoui n’a pas librement disposé de ses ressources naturelles, comme l’impose pourtant le droit à l’autodétermination ». Un avis qui n’a pas été suivi par le Parlement européen : un an plus tard, il a voté un texte incluant le Sahara occidental dans l’accord commercial entre l’UE et le Maroc. Et cela, alors que l’UE ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur ce territoire. Une position bien ambivalente.
De quoi est accusée la France ? Malgré les condamnations du droit international et des organisations internationales, la France vend de grandes quantités d’équipements militaires qui sont acheminés au Sahara occidental. Ces derniers contribuent à :
– assurer l’occupation militaire et soutenir la politique colonialiste du Maroc- faciliter l’exploitation des ressources en territoire occupé
Notre enquête a permis de repérer les équipements militaires français déployés sur le territoire du Sahara occidental.
Journaliste :Maud Jullien
Pays :
France
Année :
2019
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Maroc-Algérie: L’ONU s’en mèle pour éviter le pire
Escalade de la tension entre l’Algérie et le Maroc
La tension entre les deux pays voisins s’est intensifiée depuis la rupture officielle des relations diplomatiques et commerciales.
L’Algérie a formellement accusé le Maroc d’avoir bombardé un convoi de camions algériens et d’avoir tué trois de leurs chauffeurs dans le nord de la Mauritanie. Le Maroc n’a pas encore réagi à cette accusation, mais les autorités mauritaniennes ont nié tout incident de ce type, bien que la zone soit habituellement contrôlée par le Front Polisario. Ce qui est grave, c’est que cet attentat présumé s’inscrit dans une escalade de la tension entre les deux pays d’Afrique du Nord, qui se livrent depuis des mois à une impressionnante course aux armements.
La tension entre les deux pays voisins a été aggravée par la rupture formelle des relations diplomatiques et commerciales et, surtout, par la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies prorogeant le mandat de la Minurso, la mission de médiation qui, depuis quatre décennies, tente en vain de concilier les positions opposées sur l’avenir du Sahara occidental. Dans cette résolution, l’ONU a insisté sur la nécessité d’une solution négociée entre les quatre parties au conflit, tout en indiquant comme point de départ la proposition marocaine d’une large autonomie pour le territoire, ce qui a provoqué l’ire de l’Algérie et du Polisario, qui insistent sur la tenue d’un référendum d’autodétermination. La crainte est que l’Algérie mette à exécution sa menace de répondre à l’incident de guerre, avec la réaction en chaîne qui s’ensuit. Nous verrons dans les prochains jours. -
John Bolton révèle les intentions malveillantes du Makhzen
John Bolton, l’ancien conseiller à la sécurité nationale et diplomate américain, a révélé lors de sa récente participation à un séminaire numérique sur le Sahara occidental un scandale retentissant, après avoir évoqué l’un de ses voyages qui l’avait conduit au Maroc avec l’ancien secrétaire d’Etat « Baker », où il a déclaré : « J’étais avec l’ancien secrétaire d’État Baker dans ses nombreux déplacements, dans le cadre de ses négociations, et nous avons rencontré le nouveau roi Mohammed VI dans l’un de ses bureaux à Marrakech».
Il a ajouté : « Au fond de son bureau, il y a une carte du Maroc, et vous pouvez voir la carte du Maroc à travers les portes derrière son bureau, et cela ne vous surprendra pas que la carte inclue le Sahara occidental, elle comprend également le moitié ouest de l’Algérie, et une grande partie de la Mauritanie. »
L’ancien diplomate américain John Bolton a souligné qu’ »il y a des tensions dans la région, et l’Algérie n’en est pas entièrement responsable ». Ajoutant « je pense que le Sahara occidental a les fondements d’un Etat et j’espère que les gens auront la possibilité de voter ».
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Une nouvelle entité régionale à la place de l’UMA?
Tags : Union du Maghreb Arabe, UMA, Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie, Libye, Mali, Niger, Tchad,
L’Algérie signale son intention de créer un nouveau groupement à la place de l’Union du Maghreb
Un site d’information proche des autorités algériennes a indiqué que la présence d’un nombre inhabituel de personnalités africaines et maghrébines en Algérie à l’occasion de la célébration officielle de l’anniversaire de la Révolution de libération pourrait être le tremplin pour le lancement d’un nouveau groupement régional en Afrique du Nord, en remplacement de l’Union du Maghreb arabe. Le nouveau bloc serait composé des pays voisins au sud et à l’est de l’Algérie.
Your Middle East, 05/11/2021
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Mohamed VI appelle les partenaires européens à prendre position sur le Sahara occidental
Le Roi du Maroc appelle ses partenaires européens à prendre une position claire sur le Sahara Occidental
Mohamed VI a prononcé un discours à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte dans lequel il a adressé son message, entre autres, au gouvernement espagnol, en faisant plus d’exigences à ses partenaires européens sur le Sahara Occidental.
Le roi alaouite a totalement exclu toute concession à un référendum d’autodétermination comme le réclame le Front Polisario dans le territoire contesté. Pour le Maroc, le Sahara ne peut faire l’objet d’une négociation », a-t-il dit.
Le roi du Maroc a souligné dans son discours de samedi que le nouveau président américain, Joe Biden, a maintenu la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental décidée par son prédécesseur, Donald Trump. « La légitimité de notre cause est validée par les annales de l’histoire, parce que c’est le désir profond et ardent du peuple sahraoui et enfin parce que la reconnaissance internationale le confirme », a déclaré Mohamed VI.
« En fait, la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et son intransigeance à poursuivre l’agression ne fera qu’apporter au peuple marocain plus de pauvreté, de privation, de dépendance et de perte de dignité et de souveraineté », a souligné le gouvernement sahraoui.
Le Polisario reproche à Mohamed VI de « nier la réalité ».
De son côté, le Front Polisario a reproché au roi du Maroc, Mohamed VI, de « nier la réalité » en référence au discours prononcé samedi dans lequel le monarque alaouite a souligné la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole du Sahara.
« Le roi du pays occupant a répété dans le discours prononcé hier soir à l’occasion de l’anniversaire de l’invasion militaire contre le peuple sahraoui le chapelet habituel de sophismes, de canulars et d’illusions pour justifier l’intransigeance et la bêtise ». Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée, qui est dominée par le Front Polisario, a déclaré dans un communiqué publié dimanche et rapporté par l’agence de presse sahraouie SPS.
Pour le Polisario, « ce déni de réalité est la raison du retour à la guerre, dont les conséquences ne pèsent que sur le régime alaouite marocain ».
Rabat considère que le cessez-le-feu reste en vigueur.
Le cessez-le-feu signé entre les parties en 1991 pour faciliter la tenue d’un référendum d’indépendance au Sahara occidental a été rompu en novembre 2020 après que le Polisario a dénoncé une action militaire marocaine contre des militants sahraouis dans la zone démilitarisée. Cependant, Rabat considère que le cessez-le-feu est toujours en vigueur.
« Le peuple sahraoui (…) ne cessera pas sa lutte jusqu’à ce que le Maroc mette fin à son agression et à son occupation », a réitéré le gouvernement sahraoui dans son communiqué.
Dans la même veine, le président de la RASD et chef du Front Polisario, Brahim Ghali, a promis samedi d’infliger des « défaites cuisantes » à l’armée marocaine et a condamné l’attaque attribuée au Maroc dans laquelle trois camionneurs algériens ont été tués la semaine dernière sur la route entre Nouakchott et Ouargla, dans la partie du Sahara occidental sous le contrôle des milices du Polisario.
https://rtvc.es/mohamed-vi-pide-a-sus-socios-que-se-postulen-sobre-el-sahara-occidental/ -
Rupture du contrat du GME : à quel niveau le Maroc est-il impacté ?
La décision annoncée par l’Algérie, de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME), a suscité des réactions à plusieurs niveaux, par les autorités marocaines, cherchant ainsi une sortie honorable de la crise.
Au lendemain de la da fermeture du robinet par la Sonatrach du gaz algérien, qui traversait le territoire marocain pour arriver à l’Europe, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines marocain (ONHYM) et l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), ont tous deux publié un communiqué, dans lequel ont essayé de rassurer leurs citoyens.
Selon les deux entités marocaines, cette décision « n’aura dans l’immédiat qu’un impact insignifiant sur la performance du système électrique national ». Selon la même source, « les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité, et d’autres options sont en cours d’étude pour des alternatives durables, à moyen et long termes ».
Le royaume chérifien pourrait se tourner notamment vers l’Espagne pour son approvisionnement en gaz, selon des médias marocains. Une source marocaine proche de ce dossier assure que le Maroc est prêt à faire face à tous les scénarios. Les autorités marocaines comptent ne pas « laisser pourrir le gazoduc», selon des médias de ce pays. Selon cette même source, « le Maroc ne tardera pas à l’utiliser en inversant le sens des flux de gaz qui, le cas échéant, seront acheminés depuis l’Espagne ».
Les experts énergétiques marocains estiment de leur part, que l’arrêt du gazoduc « n’aura aucun impact à court terme sur l’approvisionnement en électricité au Maroc». Selon eux, le Maroc se trouve actuellement « en surcapacité de production d’électricité » et en cas de besoin, le pays peut toujours « importer l’électricité ».
Des solutions à cours terme !
Ainsi, face à l’assèchement du gazoduc, plusieurs scénarios sont sur la table du gouvernement marocain, dont l’un porte sur l’inversement des flux du GME, de sorte à pouvoir importer du gaz à partir des ports espagnols, avant de l’acheminer via le même gazoduc jusqu’aux centrales marocaines.
Dans ce contexte, le Maroc a annoncé avoir prolongé de dix jours la durée de l’appel d’offres qui avait été lancé en Octobre, pour la construction d’une station de transformation de gaz liquéfié en gaz naturel, au large des eaux territoriales marocaines.
Selon les médias marocains, le gaz algérien alimentait les deux centrales électriques du royaume chérifien d’Ain Beni Mathar et de Tahaddart. Les deux centrales fonctionnent en semi-base et sont occasionnellement utilisées comme centrales d’appoint lorsque les besoins du réseau se font sentir. Elles contribuent à hauteur d’environ 10% à la production électrique nationale.
Selon des spécialistes interrogés par ces mêmes médias, le Maroc pourrait dans un premier temps se contenter d’alimenter la centrale de Tahaddart à partir de l’Espagne, avant d’enchaîner dans un second temps avec celle de Ain Beni Mathar. Rappelons qu’à quelques heures de l’expiration du contrat gazoduc entre le Maroc et l’Algérie, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin à cet accord en vigueur depuis 25 ans.
Maghreb Emergent, 09/11/2021
https://maghrebemergent.net/rupture-du-contrat-du-gme-a-quel-niveau-le-maroc-est-il-impacte/ -
MAKHZEN WIKILEAKS : HACKER CONNECTION
Un hacker Marocain vient de dévoiler sur le net plusieurs documents officiels (dont des copies numérisées sont à notre niveau) adressés à différentes personnalités Marocaines et interceptés par ses soins.
Il s’agit d’un premier document envoyé le 6 Janvier 2014 par l’ambassadeur permanent du royaume Chérifien auprès des nations unis à sa hiérarchie (Affaires étrangères) relatif à la “question nationale” en prévision de l’échéance d’avril 2014. Dans ce document adressé aussi au directeur général d’études et documentation, il dresse un constat et propose des actions . Le document commence par :
L’examen par le Conseil de Sécurité de la question du Sahara en avril prochain se situe dans un contexte particulièrement difficile marqué par une attente de nos partenaires de mesures concrètes en matière des Droits de l’Homme. Pour la préparation de cette échéance, quelques action sont soumise à l’appréciation de Monsieur le Ministre.Dans le deuxième document , il s’agit d’une lettre envoyée par le directeur US, division Afrique II du département des affaires politiques à l’ambassadeur permanent du royaume aux nations unis en lui joignant la lettre de Christopher Ross. Dans la lettre de l’envoyé spécial du secrétaire général pour la sahara, M. Christopher remercie l’ambassadeur pour “l’accueil chaleureux” qu’on lui a réservé “lors de mes derniers voyages dans la région en janvier et février 2014. Comme vous le savez, ces visites ont inauguré la nouvelle approche du processus de médiation agréée par les parties en Octobre 2013, une approche qui est fondée sur des besoins d’aller et retours entre mes interlocuteurs” .. plus loin, il dit “J’ai présenté des questions confidentielles aux parties en janvier et recueilli leurs réponses”. A la fin de la lettre , M. Christopher demande à être reçu par le “plus haut niveau du gouvernement Marocain à chaque étape” et de “confirmer les dates qui y conviendraient”.
Dans un troisième document , il s’agit d’un long compte rendu établi par le directeur des affaires Américaines et adressé au ministre des AE Marocain concernant “la réunion avec M. Dwight Bush, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Rabat”.
Dans ce document, on peut lire en préambule: “des principaux points abordés lors de la rencontre tenue entre Monsieur le Ministre et l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, M. Dwight Bush, à la demande de ce dernier, le 31 juillet 2014, au siège du Département :” Plus loin , on cite le point “- Concernant la mission de M. Christopher Ross : L’Ambassadeur américain s’est interrogé sur la « capacité » de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Christopher Ross à effectuer une nouvelle visite au Maroc et faire en sorte qu’il puisse jouer son rôle….. Monsieur le Ministre a ainsi exprimé la surprise du Maroc quant au fait que les déclarations de même que le rapport de M. Ross ne reflètent pas les conclusions telles qu’exposées aux responsables marocains lors de sa visite dans le Royaume, en faisant part du souhait que son action soit conforme à son mandat et à la mission qui lui a été dévolue et en signalant qu’il est de la responsabilité du Maroc d’attirer son attention dans le cas contraire….L’Ambassadeur américain a aussitôt tenu à préciser, sur indication de son Conseiller, M. Lassenhop, qu’il « n’est pas ici en représentation de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies mais des Etats-Unis d’Amérique » en rappelant que le rôle de M. Christopher Ross est d’une importance particulière pour toutes les parties……- S’agissant de la nomination de Mme Kim Bolduc en tant que Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINURSO, l’Ambassadeur s’est interrogé sur les préoccupations du Maroc à cet égard.
Monsieur le Ministre a signalé, à ce propos, que le Maroc avait fait part de sa demande légitime d’être consulté à l’avance sur cette nomination, en précisant que, d’ailleurs, il avait été consulté, en amont, sur les dix nominations précédentes, et qu’il est anormal qu’il n’est pu s’en enquérir qu’à travers la presse et dans les couloirs des Nations Unies, alors que l’Algérie et les soit disant « représentants » de la pseudo « rasd » en avaient été en revanche informés auparavant.A la fin de ce compte rendu, il est stipulé de faire bénéficier le C12 avion américain utilisé par l’ambassadeur Américain de statut diplomatique au même titre que ses pilotes.
Dans le quatrième document, il s’agit d’une étude ou analyse pour l’exercice 2014-2015 qui n’est pas signée mais parle d’”ÉLÉMENTS D’UNE STRATÉGIE POUR LA GESTION DE L’EXERCICE AVRIL 2014-AVRIL 2015 CONCERNANT LA QUESTION DU SAHARA MAROCAIN”. Dans son dernier paragraphe, il est question d’une “Mise en place d’une politique claire concernant les visites des délégations étrangères dans les provinces du sud.” En effet, on cite les points suivants: – Établir une liste d’acteurs hostiles et en informer, au préalable, leurs pays et organisations. Il s’agit de démontrer, ainsi, que le territoire n’est pas fermé aux visites de délégations étrangères, mais que les personnes dont l’hostilité et le parti pris sont connus, ne sont pas les bienvenus au Maroc. – Imposer un passage obligé par les Institutions nationales (Parlement, CNDH).
Le cinquième document traite d’une correspondance entre le représentant Marocain Abderazak Laasal et son ministre des affaires étrangères dans laquelle, ce dernier dit en début : “J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joint, le fax émanant de M. Edmont Mulet, Sous-Secrétaire général pour les opérations de maintien de la Paix, rappelant la disponibilité de Madame Kim Bolduc, nommée récemment Représentant Spécial du Secrétaire général et Chef de la MINURSO à Rencontrer Monsieur l’Ambassadeur Omar Hilale et réitérant la disposition du DPKO à faciliter cette rencontre.” . Une copie de fax est aussi joint.
Dans un autre document non signé donc non considéré comme officiel ,intitulé le Sahara Occidental: La diplomatie des phosphates, il est fait part d’une transaction de vente de phosphate au Panama et son blanchiment d’argent.
Dans le document suivant intitulé : “Projet de Dossier Visite au Maroc de la Haut-commissaire aux droits de l’homme, Mme Navy Pillay” daté du Du 26 au 29 mai 2014, Rabat , il s’agit de préparer cette visite avec détails. Elle est articulée en 8 points. Le dernier étant le CV de la Haut-commissaire aux droits de l’homme.
Le 9ème document intercepté par le soi-disant hacker porte le titre la “Question nationale/consultations du Conseil de Sécurité sur la MINURSO” et débute par “J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-après, un compte rendu détaillé des briefings du Représentant Spécial W. Wolfgang Weber et de l’Envoyé personnel Christopher Ross ainsi que des interventions des membres du Conseil lors des consultations privées, tenues ce matin, au sujet de la question nationale.” Il est daté du 17 avril 2014 et adressé à plusieurs structures: CAB/1- CAB/2- SG/4- DG/8/1- DG/8/3
Le 10ème document est un rapport de 2013 de 38 pages établi par le consulat du Maroc à Strasbourg intitulé : “Relations avec les Institutions Européennes”.
Enfin, les deux derniers documents parlent du problème crucial du sahara occidental, le premier établi par la “Direction des Nations Unies et des Organisations Internationales HD” porte le titre de “l’Evolution de la position de la Russie sur la question du Sahara marocain.” retrace la position de la russie “De 1975 à 1998 : Appui idéologique à l’autodétermination” à sa neutralité “De 2007 à 2014 : Neutralité positive et soutien au processus politique de négociations”.
Le deuxième établi par le représentant permanent aux nations unis Abderazzak Laasal et adressé à son ministre des AE en date du 1er Aout 2014 parle de “la question nationale” notamment de l’entretien téléphonique avec l’Ambassadeur Rosemary Dicarlo”. Il débute par l’introduction : “J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai reçu, ce matin, un appel téléphonique de l’Ambassadeur Rosemary Dicarlo, Représentant Permanent Adjoint des Etats Unis à New York en charge de la question Nationale, qui a voulu m’informer que ses autorités « ont les inquiétudes » suivantes au sujet de la question du Sahara :
• La limitation par les autorités marocaines du mouvement du personnel des Nations Unies et de la MINURSO au Sahara,
• Au sujet du processus politique, Christopher Ross a programmé de visiter le Maroc et souhaite que sa visite ait lieu le plus rapidement possible,
• Les Etats Unis attendent que le Maroc accorde, rapidement son plein soutien à Madame Kim Bulduc, nouveau Représentant Spécial du Secrétaire Général,
• Durant la dernière visite de Sa Majesté le Roi à Washington, un accord a été conclu pour :
– Etablir un programme de visites régulières du Haut-Commissariat pour les Droits de l’Homme au Sahara, L’enregistrement de plus d’ONG originaires du Sahara, Cesser les poursuites judiciaires des civils par le tribunal militaire, mais les progrès sont très lents sur ces trois questions
• Durant le dernier entretien entre Monsieur l’Ambassadeur Omar Hilale et L’Ambassadeur Samantha Power, RP des Etats Unis, cette dernière a été « surprise » par l’affirmation de l’Ambassadeur Hilale qui l’a informée qu’étant celui qui a conclu les termes de référence de la visite des experts du HCDH au Sahara, il n’a jamais été question de visites régulières ou de programme de visites au Sahara.
Enfin l’Ambassadeur Di-Carlo m’a informé que ces « inquiétudes » (concerns) seront également communiquées par l’Ambassade des Etats Unis à Rabat aux autorités marocaines.Salim A.
le 25 octobre 2014Le Snowden Marocain promet beaucoup de documents confidentiels
Dans son dernier tweet , le hacker Marocain qui utilise le pseudonyme de Chris Coleman24, signale qu’il y aurai encore beaucoup de documents classés confidentiel qui attendent d’être mis en ligne sur la toile. En effet, plus de 37 milles documents des quatre dernières années seront mis en ligne ou dispatchés à des organes de presse.Ce Snowden Marocain vient de jeter un pavé dans la mare en dévoilant les stratégies et les méthodes des diplomates marocains à New-York et Genève pour influencer les fonctionnaires et les responsables du Conseil des droits de l’homme. Voir une autre série de documents que vous retrouveriez ici . Bref, il semblerait que quelques hauts responsables marocains se retrouvent dans l’embarras et n’arrivent pas à localiser ce hacker qui a commencé sur Facebook en publiant des câbles entre le Ministre Marocain des AE et son homologue français. Le Ministre Marocain demandait à M. Laurent Fabius un coup de main pour aider sa fille à obtenir un permis de travail pour qu’elle puisse rejoindre l’équipe McKinsey France, un organisme consultant en matière de stratégies et implanté dans plus de 56 pays .Salim A.
le 29 octobre 2014