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  • Le fait du prince

    Le fait du prince

    Etiquettes : Ligue Arabe, Arabie Saoudite, Syrie, Volodymyr Zelensky, Mohamed Ben Salman, MBS, Russie, Ukraine, Sahara Occidental, Front Polisario,

    Le sommet de la Ligue Arabe qui s’ouvrira demain vendredi, 19 mai à Riyad, en Arabie Saoudite s’annonce d’ores et déjà hautement inflammable avec cette liaison dangereuse établie par le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) avec le très controversé président ukrainien Volodymyr Zelensky.  

    Quelle mouche a donc piqué Mohamed Ben Salman pour se permettre l’outrecuidance d’inviter ce personnage, forcément encombrant, à un sommet de la Ligue Arabe dont il n’a absolument rien à faire ?

    C’est en effet une première dans les annales- pas très glorieuses du reste- de la Ligue qu’un président d’un pays étranger à ce cartel politique, se voit honoré d’une invitation à assister aux travaux de son sommet.

    Facteur aggravant Volodymyr Zelensky, est président d’un pays en plein guerre contre la Russie qui entretient d’excellentes relations avec la majorité des Etats composant la Ligue Arabe !

    C’est dire qu‘au-delà du caractère inédit de cette sulfureuse invitation, il y a lieu de s’interroger pourquoi Mohamed Ben Salman à déroulé le tapis rouge au fantasque président ukrainien et «oublié» son adversaire le président russe Vladimir Poutine ? Mystère…

    Il serait naïf de croire qu’il n y a aucun calcul derrière ce fait du prince- au propre comme au figuré- de Ben Salman.

    Le royaume des Al-Saoud est rompu à ce genre de coups tordus et autres manœuvres diplomatiques qui peuvent paraitre déroutantes à priori mais qui sont tout à fait conformes à son agenda diplomatique calé sur ses intérêts géopolitiques et géostratégiques mais surtout ceux de ses sponsors majeurs américains.

    En l’occurrence, il n y a absolument rien qui puisse justifier la présence du président ukrainien au sommet de la Ligue Arabe de Ryad. Kiev n’est ni un pays arabe, ni un pays musulman ni apparenté…

    « Saint » Zelensky, malsain MBS !

    A quoi diantre joue le prince héritier d’Arabie Saoudite ? De quel droit décide-t-il seul d’inviter Zelensky sans prendre les soins de consulter ses pairs arabes ? Pourquoi se permet-il de fouler aux pieds les statuts de la Ligue Arabe en zappant allégrement son secrétariat général censé valider toutes les résolutions ?

    On a beau essayer de comprendre le pourquoi du comment de cette décision unilatérale, on se rend compte inévitablement qu’elle résulte tout simplement d’une arrogance de ce royaume qui se croit tout permis sous le parapluie protecteur US.

    Pourtant, l’on pensait que le principe Ben Salman échaudé par l’affaire Khashoggi, avait pris ses distances avec les américains et a commencé à filer le parfait amour avec les russes.

    Précisément, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, Ben Salman à plus au moins arrimé le royaume de son déclinant père au camp des russes.

    Du moins n’était-il pas sur la même longueur d’ondes que les occidentaux voire même de certains de ses voisins du Golfe à l’image du Qatar qui a choisi Kiev contre Moscou.

    Mieux encore, le royaume dirigé en sous-main par MBS s’était allié avec la Russie sur la question des cours du pétrole dans le cadre de l’Opep+ suscitant même l’ire des américains. Et pour boucler la boucle, il a introduit une demande officielle pour que son pays rejoigne les Brics !

    A moins que ce ne soit finalement qu’une simple illusion d’optique de la part du sulfureux royaume qui revient désormais à «Dar al-Tâa» (maison de l’allégeance) après une cure de (fausse) dissidence aux américains.

    En accueillant en Guest-star le poulain des américains, Volodymyr Zelensky au Sommet de la ligue Arabe dans un scénario, tout droit sorti des studios hollywoodiens, le prince Ben Salman laisse supposer qu’il reste au service et en service de ses amis étatsuniens. Et aux yeux des américain Zelensky est saint.

    Cela étant dit, en invitant Zelenski à un sommet censé consacrer le retour à l’unité des rangs des «frères arabes» entamée lors du sommet d’Alger, MBS va au contraire faire voler en éclat le laborieux et fragile consensus au sein d’une Ligue qui a lâché depuis des années.

    Quand le roi se plie devant les « financiers du Polisario » !

    Du coup, des questions aussi fumantes que les crises en Libye, au Yémen, au Liban, et bien sûr en Palestine qui agitent le monde arabe, risquent d’être balayées par la guerre en Ukraine et les enjeux stratégiques qui la sous-tendent.

    Le prince Ben Salman avait sciemment zappé le sommet d’Alger de la Ligue Arabe pour jouer demain le maître de cérémonie du retour de la Syrie. En coulisse, il multiplie les tractations et les conciliabules avec ses amis «intimes» (Egypte, Jordanie, Maroc, Bahreïn) pour sceller une sainte alliance avec l’Iran.

    Jadis diabolisé, Téhéran sera à coup sûr anobli au terme de ce Sommet et le Maroc de «notre ami» le roi sera forcé de se réconcilier avec l’Iran. Rabat avait rompu en mai 2018, ses relations diplomatiques avec Téhéran au prétexte qu’il disposait de «preuves irréfutables» que les iraniens livraient des armes au Polisario via le Hezbollah !

    Oubliée désormais cette blague de mauvais gout, et le makhzen doit urgemment se mettre au service de la nouvelle feuille de route américaine et, accessoirement saoudienne pour être dans leurs bonnes grâces.

    Quid de l’avenir et de la crédibilité de la Ligue Arabe ? Le sommet de Ryad et la présence grotesque de Volodymyr Zelensky confirme qu’elle n’est plus qu’un «machin» pour reprendre la formule proverbiale du général de Gaulle à propos de l’ONU.  Question à un dinar symboloique : Que fait déjà l’Algérie dans ce «truc» diplomatiquement incolore et économiquement inodore ? That’ Is the question.

    Source

    #LigueArabe #Ukraine #Russie #Zelensky #ArabieSaoudite #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Maroc

  • Juges, pas de persécution contre Cozzolino

    Juges, pas de persécution contre Cozzolino

    Etiquettes : Parlement Européen, Qatargate, corruption, Andrea Cozzolino, Marocgate,

    « Aucun élément ne permet de croire que la reconstitution des faits contenus dans le mandat d’arrêt européen (Mae) et la contestation des faits y afférente soient complètement déconnectées de la réalité, ou répondent à des motifs de persécution ou en tout état de cause étranger au motif juridictionnel qui doit fonder la procédure MAE ».

    C’est ce qu’ont écrit les juges de la Cour d’appel de Naples qui ont accepté hier la demande de remise (extradition) de l’eurodéputé Andrea Cozzolino aux autorités belges chargées de l’enquête qui lui reprochent des délits de corruption publique et de blanchiment d’argent.

    Par ailleurs, pour les juges napolitains, « il n’y a aucune raison de croire que les enquêtes ont été menées par les services secrets et non par l’autorité judiciaire à travers la police judiciaire », contestation soulevée par les avocats de l’eurodéputé, et il n’est même pas possible considérer comme plausible que les litiges soient « le résultat d’une persécution ou d’une invention » et que, par conséquent, des droits fondamentaux aient été violés. En substance, selon la Cour, la question de la légitimité constitutionnelle « est manifestement infondée ».

    Selon l’autorité judiciaire bruxelloise, Cozzolino, du 1er janvier 2018 au 15 juillet 2022, en tant que membre du Parlement européen, président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb depuis 2019 et co-président de l’Euro- en tant que membre de la commission spéciale Pegasus, en concurrence et en association avec Panzeri, Giorgi, Kaili, Tarabella et Arena, auraient « reçu indûment, de la part du gouvernement marocain, probablement d’un certain Atomun, de l’argent pour exercer ses fonctions parlementaires européennes afin de favoriser les intérêts du Maroc au sein du Parlement européen ». Panzeri et Giorgi ont indiqué le suspect « comme l’un des députés corrompus » lors des interrogatoires.

    L’eurodéputé italien, lit-on dans les motivations des juges qui rapportent des éclaircissements du magistrat Malagnini datant du 28 avril dernier, « aurait agi à la fois au nom du Qatar et au nom du Maroc » et les interrogatoires « ont confirmé les éléments matériels déjà en possession des enquêteurs ».

    Par ailleurs, selon la Cour, « l’adéquation de la protection de la santé du détenu garantie par la justice belge ne saurait être remise en cause ». Enfin, les juges italiens subordonnent la remise de Cozzolino aux autorités belges « à la condition que l’intéressé, après avoir été jugé, soit renvoyé en Italie pour y purger la peine éventuellement prononcée contre lui par l’Etat requérant ».

    Contre la décision de la Cour d’appel, Cozzolino fera appel en cassation et jusqu’à la décision de la Cour suprême, la situation restera gelée.

    #Qatargate #Marocgate #Andrea_Cozzolino #Parlement_européen #Corruption

  • La France va indemniser des milliers de proches de combattants harki algériens

    La France va indemniser des milliers de proches de combattants harki algériens

    Etiquettes : France, Harkis, Guerre d’Algérie, indémnisation,

    Augmentation du nombre de personnes pouvant réclamer une indemnisation pour le traitement de ceux qui ont combattu pour les Français dans la guerre d’indépendance

    Le gouvernement français doit verser des réparations à des milliers d’autres Algériens et à leurs familles détenus dans des camps d’internement en France après la guerre d’indépendance de ce pays d’Afrique du Nord.

    Agissant sur un rapport d’une commission indépendante, le gouvernement a accepté d’augmenter le nombre de Harkis et de leurs proches éligibles pour réclamer une indemnisation pour avoir été contraints de vivre dans des conditions de vie déplorables et sordides il y a plusieurs décennies.

    Jusqu’à 200 000 Algériens ont été recrutés pour combattre aux côtés des forces coloniales françaises ou comme « auxiliaires » dans la guerre d’indépendance entre 1954 et 1962. Le mot Harki vient de l’arabe pour « mouvement » et fait référence aux unités mobiles dans lesquelles de nombreux Algériens servi.

    Paris avait promis de s’occuper d’eux à la fin du conflit, mais les a ensuite laissés à eux-mêmes après la signature de l’indépendance le 18 mars 1962. Beaucoup de ceux qui sont piégés en Algérie et des traîtres de marque ont été massacrés pour se venger d’avoir soutenu les anciens maîtres coloniaux du pays. .

    On estime que 42 000 Harkis et environ le même nombre de parents qui ont fui vers la France ont été détenus dans des camps qui ont entraîné la mort de dizaines d’enfants entre 1962 et 1975.

    Le gouvernement français a d’abord refusé de reconnaître leur droit au séjour, les forçant à rester dans des camps sordides.

    La France a organisé sa première fête nationale en l’honneur des Harkis en 2001, mais ce n’est qu’en 2016 que le président socialiste, François Hollande, a officiellement reconnu le rôle de l’État dans leur abandon.

    « Je reconnais la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des Harkis , les massacres de ceux qui sont restés en Algérie et les conditions inhumaines de ceux qui ont été transférés dans des camps en France », avait alors déclaré Hollande.

    En 2021, Emmanuel Macron a demandé « pardon » au nom de la France pour avoir laissé les Harkis et leurs familles à leur sort après l’indépendance.

    En février 2022, le gouvernement français a reconnu la responsabilité du pays dans « l’indignité des conditions d’accueil et de vie sur son territoire » et « l’exclusion, la souffrance et les traumatismes durables » qui s’en sont suivis. Il a adopté une loi accordant des réparations à ceux qui avaient vécu dans 89 camps d’internement jusqu’à 3 000 € (2 600 £) pour ceux détenus pendant un an et 1 000 € supplémentaires pour chaque année suivante.

    À l’époque, environ 50 000 harkis devaient être éligibles à des réparations pour un coût total de 310 millions d’euros.

    Cependant, un rapport de la Commission nationale indépendante pour la reconnaissance et la réparation des préjudices subis par les Harkis (CNIH) a recensé 45 nouveaux sites, dont des « camps militaires, des bidonvilles, des cabanes de transit », où jusqu’à 14 000 Harkis et leurs familles ont été contraints de en direct.

    La décision d’élargir la possibilité pour les Harkis et leurs proches de demander une indemnisation est intervenue après la remise du rapport de la CNIH au Premier ministre français, Élisabeth Borne, lundi soir.

    Patricia Mirallès, secrétaire d’État aux anciens combattants et à la mémoire, a déclaré que cette décision contribuerait en quelque sorte à « réparer une nouvelle injustice, y compris dans des régions où jusqu’à présent la souffrance des Harkis qui y vivent n’était pas reconnue «  .

    Le comportement de la France pendant et après la guerre d’indépendance de l’Algérie n’est qu’un des héritages de l’héritage colonial du pays qui reste non résolu. Il s’agit notamment des essais nucléaires dans la zone Pacifique de la Polynésie française et de son rôle dans le génocide rwandais .

    The Guardian, 16 mai 2023

    #France #Harkis #Algérie #Guerre_Algérie #Indémnisation

  • Un fossile de mosasaure avec d’étranges « dents de tournevis » découvert au Maroc

    Un fossile de mosasaure avec d’étranges « dents de tournevis » découvert au Maroc

    Etiquettes : Maroc, fossile, mosasaure, lézard marin, dinosaures,

    Les scientifiques ont découvert une nouvelle espèce de mosasaure, un lézard marin de l’âge des dinosaures, avec d’étranges dents striées contrairement à celles de tous les reptiles connus. Avec d’autres découvertes récentes en Afrique, cela suggère que les mosasaures et autres reptiles marins évoluaient rapidement jusqu’à il y a 66 millions d’années, lorsqu’ils ont été anéantis par un astéroïde avec les dinosaures et environ 90% de toutes les espèces sur Terre.

    La nouvelle espèce, Stelladens mysteriosus, vient du Crétacé supérieur du Maroc et faisait environ deux fois la taille d’un dauphin.

    Il avait un arrangement de dents unique avec des arêtes en forme de lame descendant les dents, disposées en forme d’étoile, rappelant un tournevis cruciforme.

    La plupart des mosasaures avaient deux crêtes dentelées en forme de lame à l’avant et à l’arrière de la dent pour aider à couper les proies, mais Stelladens avait entre quatre et six de ces lames descendant la dent.

    « C’est une surprise », a déclaré le Dr Nick Longrich du Milner Center for Evolution de l’Université de Bath, qui a dirigé l’étude. « Ce n’est pas comme n’importe quel mosasaure , ou n’importe quel reptile, même n’importe quel vertébré que nous avons vu auparavant. »

    Le Dr Nathalie Bardet, spécialiste des reptiles marins au Muséum d’histoire naturelle de Paris, a déclaré : « J’ai travaillé sur les mosasaures du Maroc pendant plus de 20 ans, et je n’avais jamais rien vu de tel auparavant – j’étais à la fois perplexe et étonné. »

    Que plusieurs dents aient été trouvées avec la même forme suggère que leur forme étrange n’était pas le résultat d’une pathologie ou d’une mutation.

    Les dents uniques suggèrent une stratégie d’alimentation spécialisée ou un régime spécialisé, mais on ne sait pas exactement ce que Stelladens a mangé.

    Le Dr Longrich a déclaré: « Nous n’avons aucune idée de ce que cet animal mangeait, car nous ne connaissons rien de similaire vivant aujourd’hui ou d’après les archives fossiles.

    « Il est possible qu’il ait trouvé une façon unique de se nourrir, ou peut-être qu’il remplissait une niche écologique qui n’existe tout simplement pas aujourd’hui. Les dents ressemblent à la pointe d’un tournevis cruciforme, ou peut-être à une clé hexagonale.

    « Alors, qu’est-ce qu’il mange ? Des vis cruciformes ? Des meubles IKEA ? Qui sait ? »

    Les dents étaient petites, mais robustes et avec une usure sur les pointes, ce qui semblait exclure les proies au corps mou. Cependant, les dents n’étaient pas assez solides pour écraser des animaux lourdement blindés comme les palourdes ou les oursins.

    « Cela pourrait sembler suggérer qu’il mange quelque chose de petit et légèrement blindé – des ammonites à coquille mince, des crustacés ou des poissons osseux – mais c’est difficile à savoir », a déclaré Longrich. « Il y avait des animaux étranges vivant dans le Crétacé – ammonites, bélemnites, baculites – qui n’existent plus. Il est possible que ce mosasaure ait mangé quelque chose et occupé une niche, qui n’existe tout simplement plus, et cela pourrait expliquer pourquoi rien de tel n’est jamais revu.

    « L’évolution n’est pas toujours prévisible. Parfois, elle part dans une direction unique, et quelque chose évolue qui n’a jamais été vu auparavant, puis cela n’évolue plus jamais. »

    Les mosasaures vivaient aux côtés des dinosaures mais n’étaient pas des dinosaures. Au lieu de cela, ils étaient des lézards géants, parents des dragons de Komodo, des serpents et des iguanes, spécialisés pour une vie en mer.

    Les mosasaures ont évolué il y a environ 100 millions d’années et se sont diversifiés jusqu’à il y a 66 millions d’années, lorsqu’un astéroïde géant a frappé la péninsule du Yucatan au Mexique, plongeant le monde dans l’obscurité.

    Bien que les scientifiques aient débattu du rôle des changements environnementaux vers la fin du Crétacé dans l’extinction, Stelladens, ainsi que des découvertes récentes du Maroc, suggèrent que les mosasaures ont évolué rapidement jusqu’à la toute fin – ils sont sortis à leur apogée, plutôt que Disparaissant.

    La nouvelle étude montre que même après des années de travail dans le Crétacé du Maroc, de nouvelles espèces continuent d’être découvertes. La raison peut être que la plupart des espèces sont rares.

    Les auteurs de l’étude prédisent que dans un écosystème très diversifié, il faudra peut-être des décennies pour trouver toutes les espèces rares.

    « Nous ne sommes même pas près de tout trouver dans ces lits », a déclaré Longrich, « C’est la troisième nouvelle espèce à apparaître, rien que cette année. La quantité de diversité à la fin du Crétacé est tout simplement stupéfiante. »

    Nour-Eddine Jalil, professeur au Muséum d’histoire naturelle et chercheur à l’Univers Cadi Ayyad au Maroc, a déclaré : « La faune a produit un nombre incroyable de surprises : des mosasaures avec des dents disposées en scie, une tortue avec un museau dans la forme de tuba, une multitude de vertébrés de formes et de tailles diverses, et maintenant un mosasaure aux dents en forme d’étoile .

    « On dirait les oeuvres d’un artiste à l’imagination débordante.

    « Les sites du Maroc offrent une image sans pareille de l’étonnante biodiversité juste avant la grande crise de la fin du Crétacé. »

    #Maroc #Fossil #Mosasaure

  • Le réveil des Arabes ?

    Le réveil des Arabes ?

    Etiquettes : Ligue Arabe, Arabie Saoudite, Syrie, Yémen, Iran, Russie, Chine,

    Le monde arabe qui tiendra son 32e Sommet, demain à Djeddah, n’est pas absent des profondes transformations que vit le monde, ces derniers mois. La paix avec l’Iran, la fin de la guerre au Yémen et le retour de la Syrie dans le giron de la Ligue arabe constituent autant de conséquences directes des changements géopolitiques qui s’opèrent depuis l’éclatement de la guerre au cœur de l’Europe. La Chine et la Russie qui jouent ostensiblement le rôle du contre-pouvoir face à l’occident, de moins en moins dominateur, ont aussi misé sur un rapprochement avec le monde arabe. Ce dernier a on ne peut mieux réagi.

    La posture constante de l’Algérie et son intention d’adhérer aux Brics a donné le premier signal fort de la volonté des Arabes de prendre partie dans l’arène géopolitique mondiale. L’Arabie Saoudite n’est pas en reste dans cette dynamique, puisqu’elle renforce son partenariat avec la Chine et a accepté la médiation de ce pays dans le conflit larvé qui l’opposait à l’Iran. Avec l’Algérie à l’ouest et l’Arabie Saoudite à l’est, le monde arabe a trouvé une sorte de boussole qui lui a rappelé l’importance de la cause palestinienne et l’urgence de panser les blessures provoquées par les «révolutions» arabes.

    La Chine n’est pas le seul acteur déterminant dans l’accompagnement de certains pays arabes à échapper à la pression de l’occident. La Russie a, à ce propos, agi avec une grande intelligence en rapprochant la Syrie et la Turquie. Un acte tout aussi déterminant dans la réapposition du monde arabe d’une paix, si longtemps absente dans l’espace stratégique de la région MENA. Lequel est en passe, disons-le, d’être redessiné politiquement. L’Otan qui a détruit la Libye ne fait plus peur. Son commandement, actuellement empêtré dans la guerre qu’il a fait déclarer en Ukraine, n’est plus en mesure de dicter sa loi aux reste de l’humanité, dont les Arabes. La «fiole» de Colin Powell n’est plus de mise. L’humanité a ouvert les yeux et sait parfaitement ce qui se trame en Europe de l’est. Les pays arabes ont compris les injustices qu’ont subi les Irakiens, les Syriens, les Yéménite et les Libyens, qu’il va falloir aider pour les libérer des chaînes de l’Otan.

    Aussi, le prochain Sommet de la Ligue des Etats arabew est-il un rendez-vous important pour poursuivre l’œuvre du Sommet d’Alger. Les dirigeants arabes doivent impérativement trouver le moyen d’établir une connexion avec l’opinion publique arabe. Celle-ci existe bel et bien et s’exprime sur les réseaux sociaux. La connexion en question doit amener les uns et les autres à ne pas se lamenter sur leur sort et d’admettre que le combat pour la souveraineté sera long. Aux peuples de la région de réaliser leur propre révolution démocratique, loin des standards imposés par l’occident.

    Nabil G.

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  • Un plan africain pour l’Ukraine

    Un plan africain pour l’Ukraine

    Etiquettes : Ukraine, Russie, Afrique, Afrique du Sud, Cyrile Ramaphosa,

    par Abdelkrim Zerzouri

    Alors qu’on attendait des pays africains de condamner «l’invasion de l’Ukraine par la Russie », c’est un plan de paix potentiel pour mettre fin au conflit qu’on propose du continent noir aux deux présidents Poutine et Zelensky. Une initiative inattendue quand on sait que la moitié des pays africains ne condamne pas l’invasion de l’Ukraine, gardant une neutralité qui fait grincer des dents aux Etats-Unis et en Europe. Depuis, les pays européens et les Etats-Unis, notamment, n’ont jamais cessé de jouer de leur influence pour ramener les pays africains dans le camp de ceux qui condamnent la Russie, sans y arriver. Comment voient-ils cette initiative de paix soutenue par des dirigeants africains de l’Afrique du Sud, du Sénégal, de l’Ouganda, de l’Egypte, de la République du Congo et de la Zambie ?

    S’exprimant lors d’une brève conférence de presse avec le Premier ministre singapourien, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a affirmé mardi dernier que le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, avaient accepté de rencontrer une délégation de dirigeants africains en vue de discuter d’un plan de paix potentiel pour mettre fin au conflit. Il a indiqué également que les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient exprimé leur soutien «prudent» au plan de paix et que le secrétaire général de l’Onu avait également été mis au courant de l’initiative.

    En somme, pas de soutien à l’international en faveur de ce plan de paix dont les contours restent pour le moment flous. Les présidents russe et ukrainien n’ont jamais mis de barrières devant les initiateurs de plans de paix, nombreux depuis quelque temps, mais aucun plan n’a fonctionné. Sur le terrain, on ne parle que d’offensive et de contre-offensive.

    L’opération militaire russe en Ukraine se poursuivant sans aucune solution en vue, comment l’Afrique compte-t-elle s’y prendre pour réussir là où les échecs semblent une issue inévitable en l’état actuel des événements ? Ce n’est vraiment pas le moment pour discuter de la paix, les deux parties étant convaincues de gagner la guerre, comme l’a estimé le SG de l’ONU, pourquoi alors dépenser tant d’énergie pour rien ?

    Une action pour la paix n’est jamais de trop, et les initiateurs africains de ce plan présentent une approche très soucieuse des discussions préliminaires qui auront lieu avant d’aller vers des pourparlers de paix. On sait pertinemment que la paix n’est pas facile à obtenir dans ce conflit, qui s’inscrit dans la durée, mais l’Afrique, si elle arrive à convaincre les deux parties de sa neutralité sincère, pourrait réussir là où de précédentes initiatives ont échoué, et une autre en cours, celle engagée par la Chine.

    Les chances de la paix sont minces, certes, mais les efforts diplomatiques dans ce sens ne sont pas inutiles. Et le président sud-africain en est conscient quand il a dit que le succès ou l’échec de l’initiative «dépend des pourparlers qui auront lieu». Le succès ou l’échec, on ne sait pas où mèneront ces premiers pas tendant vers la paix, sans aucune prétention.

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    #Ukraine #Russie #Afrique #Chine

  • 76è Festival de Cannes: De Maïwen l’Aurasienne à Jeanne du Barry la Versaillaise

    76è Festival de Cannes: De Maïwen l’Aurasienne à Jeanne du Barry la Versaillaise

    Etiquettes : Cinéma, Festival de Cannes, Maïwen, Jeanne du Barry,

    Le festival de Cannes a toujours été aimanté par des polémiques. Avant même sa projection en ouverture de la 76è édition, le film de Maïwen « Jeanne du Barry » (hors compétition) avait fait déjà couler beaucoup d’encre. Qu’en est-il exactement ?

    Jeanne Du Barry, la suppléante

    Jeanne du Barry est ce qu’on pourrait qualifier aujourd’hui d’escort girl, une roturière – de surcroit bâtarde, née d’une mère cuisinière et d’un père moine – mais de bonne instruction, que son homme de compagnie propose, sans ciller, au plus intéressant parti. Or qui d’autre de plus nanti qu’un monarque, pour ce faire ? Et c’est là que l’intrigant Richelieu (un descendant du fameux Cardinal) entre en scène pour jouer le rôle d’intercesseur espérant pour lui aussi un « retour sur placement ». Mais pour capter le regard de Louis XV, encore faut-il avoir un statut respectable, c’est-à-dire, être mariée afin d’être acceptée par la Cour, en favorite du roi. C’est Versailles !

    Ni une, ni deux, elle épousera le comte Guillaume du Barry et sera ainsi présentée à la noblesse de la cour de France. Tout roulera comme dans un carrosse mais très vite. Jeanne du Barry enfreindra le protocole en regardant le souverain droit dans les yeux, le séduisant et devenant sa compagne attitrée, malgré un veuvage récent du roi.

    Cette femme libre, indépendante, audacieuse ne pouvait que séduire la réalisatrice de « Mon Roi » (déjà !) présenté à Cannes en 2015.

    C’est d’ailleurs au Festival, en 2006, que Maïwenn avait su l’existence de cette dame Du Barry. « J’ai découvert Jeanne du Barry dans « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola. L’idée a mûri dans ma tête pendant des années. J’avais même parlé du projet à une autre actrice. J’ai ensuite longtemps pensé que le film ne se ferait pas avec moi tant cela traînait et puis je me suis rendu compte que si j’avais tant envie de le réaliser, c’est que j’avais aussi envie d’incarner Jeanne. »

    Comme Jeanne, Maïwen (père vietnamien vite disparu et mère algérienne peu maternante), s’est affranchie d’une famille dysfonctionnelle en épousant à 16 ans, le réalisateur du « Grand Bleu » Luc Besson, 32 ans, père de sa fille. Comme Jeanne, la cinéaste chaouie d’extraction fut souvent vilipendée. Qui donc mieux que Maïwen pouvait interpréter cette femme intelligente et cultivée, transfuge de classe, racée et aussi entêtée qu’une aurasienne. Rayonnante, resplendissante, on sent son plaisir à être cette comtesse iconoclaste. Un vrai pied de nez à tous ses détracteurs.

    Johnny Depp, un pirate à Versailles

    Il fallait donc un comédien à sa taille pour incarner ce roi mal connu, éclipsé par son père le Roi Soleil, Louis XIV. Après le refus d’un comédien français, c’est sur Johnny Depp qu’elle jeta son dévolu.

    « J’ai eu envie de lui dans ce rôle d’abord parce que je suis depuis longtemps une grande admiratrice de son travail, tout simplement. (…) Il me paraissait le comédien idéal pour ce genre de composition qui passe plus par les regards et les silences que par les mots. Il y a du Buster Keaton chez Johnny. Je sentais en lui le côté romantique et romanesque du rôle, que son côté écorché vif correspondait pile au Louis XV de mon film » explique-t-elle.

    Même si elle a engagé l’acteur avant ses démêlés judiciaires ultra médiatisés, « Le pirate des Caraïbes » a dû répondre de violences conjugales envers son ex-femme, la comédienne Amber Heard. Même blanchi par les tribunaux américains, cela fait mauvais genre en cette période post “me-too“. Banni des plateaux américains, Johnny Depp a-t-il cherché à se refaire une santé pour un retour en grâce aux USA ?

    D’autant que sont parvenues des échos sur une mésentente avec l’acteur pendant le tournage : « C’était intense, parfois tumultueux, mais je suis rodée. Comme avec toutes les stars de ce calibre, qui plus est habitées comme lui, il y a de formidables avantages et des inconvénients. Tu prends le package, ça fait partie du pacte”, a-t-elle précisé lors d’une interview au magazine Harper’s Bazaar. 

    Il faut bien le reconnaître, Johnny Depp, n’a pas du tout été un mauvais choix.  Sous la direction de la réalisatrice de « Polisse », Il campe son rôle avec une certaine justesse, donnant de surcroit, une humanité bien réelle, à ce roi surnommé « Le bien aimé ». Un monarque bravache, qui, malgré une étiquette pesante à la Cour de Versailles, imposa sa favorite, Jeanne du Barry, après la mort de sa femme

    Une belle surprise

    C’est donc une très agréable surprise, au regard d’une campagne critique à charge, de découvrir cette histoire d’amour passionnée entre un Roi et une déclassée, mais qui ont un point commun, celui d’aimer déjouer les codes établis. Le film, très enlevé, a été tourné entièrement au château de Versailles, qui offre un écrin magnifique. Un lieu somptueux, centre de toutes les intrigues menées par la famille royale et des courtisans avides de faveurs royales.

    Parme tous ceux qui gravitent autour du roi, son médecin, son conseiller machiavélique, (Pierre Richard excellent) et son premier valet, La Borde (magistral Benjamin Lavernhe de la Comédie française) qui lui apprend avec bienveillance et humour les us et coutumes d’un monde qui pourtant n’aura de cesse de la rejeter. Il sera son seul ami.

    Pas de temps mort deux heures durant, une photographie élégante et une mise en scène au cordeau. Bref un bon film. Une sorte de déclinaison chromatique de « Barry Lyndon » de Kubrick. Bravo donc Maïwen d’avoir osé cette aventure.

    Un financement saoudien

    Autre singularité et c’est une première, « Jeanne du Barry », film français, est soutenu par le Red Sea International Film Festival (Festival international du film de la Mer Rouge).

    Le Saoudien Mohammed Al Turki, boss de ce guichet arabe, s’était déclaré « ravi de soutenir le long-métrage de Maïwenn », y voyant « un engagement » en faveur des « nouveaux talents » et une façon de « collaborer avec des scénaristes, réalisateurs et producteurs de classe mondiale », espérant par la même « renforcer les liens entre le cinéma saoudien et français ». Ce projet sera, indiquait-t-il « le premier des nombreux films internationaux que nous pouvons soutenir et qui défendent les femmes cinéastes ». (…) Cette première coproduction avec la France  permet de défendre les talents féminins visionnaires à la fois devant et derrière la caméra du monde ».

    Depuis 2019, la Red Sea Film Foundation a déjà apporté son soutien financier – 14 millions de dollars (12,9 millions d’euros) – au développement, à la production et à la postproduction de 170 longs-métrages de pays africains ou du monde arabe. Et désormais à l’Europe.

    Six autres films font partie de la sélection cannoise : « Les Filles d’Olfa » documentaire-fiction de la Tunisienne Kaouther Ben Hania (Compétition), « Les Meutes » du Marocain Kamal Lazraq, « La Mère de tous les mensonges » de sa compatriote Asmae El Mourdir, et Goodbye Julia, premier film du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani (Un Certain Regard)  et enfin « Inshallah un fils » premier film du Jordanien Amjad El Rasheed ( Semaine de la Critique).

    Enfin clin d’œil à son Algérie des origines, « Jeanne du Barry » est aussi co-produit par Maïwen via sa société “Films de Batna“…

    Source

    #Cinéma #Cannes #Festival_de_Cannes

  • L’ex-président français Nicolas Sarkozy également condamné à trois ans de prison pour corruption

    L’ex-président français Nicolas Sarkozy également condamné à trois ans de prison pour corruption

    Etiquettes : Nicolas Sarkozy, corruption, écoutes, Thierry Herzog, Gilbert Azibert,

    L’ex-président français Nicolas Sarkozy a été condamné aujourd’hui à Paris à trois ans de prison, dont un an effectif, pour corruption et influence dans une affaire d’écoutes clandestines. Sarkozy a été condamné à trois ans de prison en 2021, mais il a fait appel. Aujourd’hui, la cour d’appel a confirmé la condamnation. Le tribunal a également imposé une interdiction de trois ans des droits civils de Sarkozy, l’empêchant de se présenter aux élections.

    La cour d’appel de Paris s’est à nouveau prononcée aujourd’hui sur le sort de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, accusé de corruption et d’influence dans ce que les Français appellent « l’affaire des écoutes ». Les deux coaccusés dans l’affaire, son avocat Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, ont été condamnés aux mêmes peines.

    Bande de cheville?

    Sarkozy, 67 ans, et les deux autres suspects ont déjà été condamnés à trois ans de prison le 1er mars 2021, dont un an effectif, car ils avaient conclu un « pacte de corruption ». La cour d’appel a confirmé le verdict aujourd’hui. Il est douteux que Sarkozy doive vraiment aller en prison : selon les médias français, il recevra un bracelet à la cheville. L’avocate de Sarkozy, Jacqueline Laffont, a annoncé immédiatement après le jugement qu’elle ferait appel.

    De quoi s’agit-il?

    L’affaire a éclaté en 2014 , deux ans après le départ de Sarkozy de l’Elysée. Grâce à des conversations téléphoniques sur écoute, les enquêteurs ont découvert que Sarkozy utilisait un autre téléphone portable avec une carte prépayée. Il communiquait avec son avocat Thierry Herzog sous le pseudonyme « Paul Bismuth ». Les conversations ont montré que Sarkozy avait tenté par l’intermédiaire de son avocat d’extorquer des informations classifiées au haut magistrat Azibert. En échange, « Sarko » le récompenserait par un siège au Conseil d’Etat de Monaco.

    L’ancien président souhaitait notamment avoir des éclaircissements sur une autre affaire dans laquelle il avait été discrédité, à savoir l’affaire Bettencourt. Liliane Bettencourt, la richissime héritière du groupe L’Oréal et décédée en septembre 2017, aurait soutenu Sarkozy et son parti Les Républicains à coups de millions d’euros lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2007. « Sarko » aurait aussi abusé de la mauvais état de santé de Bettencourt.

    Cette affaire a finalement été abandonnée, mais Sarkozy a tenté de faire restituer aux juges de la Cour de cassation ses agendas présidentiels confisqués dans l’affaire Bettencourt. C’est dans ce contexte que Thierry Herzog a lancé une ligne à Azibert. En fin de compte, l’accord avec le haut magistrat a échoué.

    En novembre, l’ affaire Bygmalion sera également entendue en appel. Avant cela, l’ancien président avait été condamné en première instance à un an d’assignation à résidence pour financement illégal de campagne pour sa tentative de réélection ratée en 2012.

    « Jusqu’au dernier souffle »

    Sarkozy a toujours soutenu qu’il n’avait « jamais commis la moindre forme de corruption », bien qu’il ait été condamné. Il a donc, comme les deux autres, fait appel. Auparavant, l’ancien chef de l’Etat avait promis de « se battre jusqu’à son dernier souffle pour son innocence ».

    #Nicolas_Sarkozy #Corruption #Ecoutes

  • Hard attack of Medvedev against France president Macron

    Hard attack of Medvedev against France president Macron

    Tags : Russia, France, Ukraine, Macron, Medevedev, China,

    A certain person calling himself the president of France said that Russia had already lost geopolitically, and was transforming into the other countries’ vassal. The president of the Republic was obviously harmed by socializing with the Kiev junkie. He inhaled too much of the warm Paris air mixed with Ukrainian cocaine waste, that his guest was emitting. A geopolitical loss?

    It was back in 2022 that NATO was lazily shooing us away when the matter concerned the security guarantees. Like, leave us alone, no time for you. And now, all of the NATO member states go to bed at night, and wake up in the morning thinking of Russia. Moreover, some of the especially cowardly and suffering from phantom pains, like temporarily occupied Poland and our Baltic provinces, have well soiled themselves.

    So, if there has indeed been a loss, it is that of the primitive NATO politics, with its underlying ambition to play the exceptional role in the 21st century. Speaking of vassal dependence… Look who’s talking! Europe the beauty, including France, has turned into an elderly wench who is especially thoroughly satisfying all of the most perverted whims of Americans.

    And in the process, it is hurting its own economy and ordinary Europeans with masochistic lust.

    As they put it, tel maître, tel valet.

    #Russia #Ukraine #France #Macron #Medvedev

  • La mission de l’ONU au Sahara occidental fait l’objet d’accusations sauvages

    La mission de l’ONU au Sahara occidental fait l’objet d’accusations sauvages

    Etiquettes : Sahara Occidental, ONU, MINURSO, Alexander Ivanko,

    Par Anna Gawel // 09 mai 2023

    De la fête acharnée aux accusations personnelles sérieuses, la mission de l’ONU au Sahara occidental semble un peu chaotique. Que ce soit vrai ou non, elle est devenue emblématique du dysfonctionnement que l’on pense être en train d’imprégner les Nations Unies.

    Également dans l’édition d’aujourd’hui : L’Organisation mondiale de la santé tente de se préparer à la prochaine pandémie, et une agence d’aide américaine (pas celle à laquelle vous pensez) pourrait être en mesure d’aider beaucoup plus de pays.

    Désert de responsabilité
    Des allégations de diplomates faisant la fête dans le désert, un patron qui boit beaucoup, un mariage politiquement sensible, du racisme et même des accusations d’agression sexuelle. On dirait l’intrigue d’une série Netflix, mais ce sont des allégations réelles qui tournent autour de la mission de l’ONU au Sahara occidental, qui, d’une certaine manière, peut être considérée comme un microcosme de problèmes plus larges au sein de l’ONU.

    Dans un article exclusif, mon collègue Colum Lynch écrit sur la perception largement inexprimée de la vie au sein du personnel de l’ONU – que ceux qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire, principalement ceux qui sont soutenus par des gouvernements puissants, sont souvent à l’abri de la responsabilité pour avoir enfreint les normes qui régissent le reste de la communauté de l’ONU.

    Colum décrit le drame qui a englouti la mission, officiellement connue sous le nom de Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, située au cœur du territoire contesté entre le Maroc et le mouvement indépendantiste du Front Polisario, depuis les guerres de territoire bureaucratiques toxiques jusqu’à une supposée maison de fête avec des néons violets clignotants sur une piste de danse.

    « L’ensemble de la mission est conscient et cela rend tout le monde frustré et démotivé », explique à Colum un membre du personnel de l’ONU au Sahara occidental. « Il n’y a pas de règles, pas de justice, et certaines personnes peuvent faire ou dire n’importe quoi, et rien ne se passera. Tout le monde au siège de l’ONU à New York sait ce qui se passe, dit le fonctionnaire, « mais personne ne lèvera le petit doigt » parce que le chef de la mission est un ressortissant russe.

    Ce ressortissant russe, Alexander Ivanko, a été accusé par certains de boire excessivement, mais défendu par d’autres qui affirment que le moral des troupes s’est amélioré sous sa direction.

    « Les membres de cette mission sont là depuis tellement d’années et tant de mauvais comportements sont devenus endémiques. Il est facile de faire tomber la personne la plus haut placée du perchoir », déclare un haut fonctionnaire de l’ONU de la mission d’Ivanko. « On ne peut pas lui imputer tous les mauvais comportements.

    C’est peut-être vrai, car il semble y en avoir beaucoup.

    Ce ressortissant russe, Alexander Ivanko, a été accusé par certains de boire excessivement, mais défendu par d’autres qui affirment que le moral des troupes s’est amélioré sous sa direction.

    « Les membres de cette mission sont là depuis tellement d’années et tant de mauvais comportements sont devenus endémiques. Il est facile de faire tomber la personne la plus haut placée du perchoir », déclare un haut fonctionnaire de l’ONU de la mission d’Ivanko. « On ne peut pas lui imputer tous les mauvais comportements.

    C’est peut-être vrai, car il semble qu’il y en ait beaucoup.

    La carotte s’éloigne
    L’OMS tire les leçons de la pandémie de COVID-19 pour éviter de répéter ses erreurs, mais malgré certains appels à une application plus stricte, elle envisage une approche de la carotte plutôt que du bâton, qui s’appuierait sur des incitations et non sur des sanctions.

    Ce débat s’inscrit dans le cadre de deux processus en cours à l’OMS, dans lesquels les pays discutent de la manière dont le monde peut mieux se préparer à l’inévitable prochaine urgence sanitaire mondiale.

    Les États-Unis et l’Afrique semblent être sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le contrôle du respect du règlement sanitaire international, un traité contraignant qui définit les obligations de l’OMS et de ses États membres en cas d’urgence sanitaire.

    « Ces gouvernements sont souvent opposés lorsqu’il s’agit de santé mondiale et d’équité. Mais dans les négociations actuelles sur le RSI, ils coopèrent fortement sur les mécanismes de conformité », explique Lawrence Gostin, membre du comité de révision du RSI, à ma collègue Jenny Lei Ravelo.

    Mais aux États-Unis, certains républicains et des personnalités telles qu’Elon Musk, PDG de Twitter, ont hurlé que les négociations de l’OMS allaient empiéter sur la souveraineté des nations, ce que de nombreux experts rejettent.

    « Je pense que nous devons continuellement mettre fin à cette désinformation – et parfois il s’agit franchement de désinformation – parce qu’il est impossible que ces processus ou même l’OMS puissent piétiner la souveraineté des nations individuelles », déclare le Dr Ashley Bloomfield, coprésident du groupe de travail sur les amendements au RSI.

    Maintenant, c’est à vous de jouer
    L’agence américaine d’aide au développement Millennium Challenge Corporation est connue pour n’accorder des subventions qu’aux pays ayant de solides antécédents en matière de bonne gouvernance – à tel point que la perspective d’en obtenir une suffit parfois à inciter un pays à mettre de l’ordre dans ses affaires, un phénomène connu sous le nom d’ »effet MCC ».

    Aujourd’hui, l’agence est peut-être en train d’élargir le groupe de pays qu’elle peut aider. Ma collègue Adva Saldinger rapporte que la commission des affaires étrangères du Sénat américain a approuvé un projet de loi qui permettrait à la MCC de travailler dans tous les pays éligibles aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) de la Banque mondiale.

    Il s’agirait d’une étape importante pour une agence qui a déjà travaillé avec la plupart des pays répondant à ses critères stricts, d’autant plus que le recul de la pauvreté dans le monde a permis à un certain nombre d’économies nationales de devenir trop riches pour pouvoir bénéficier d’un soutien.

    Le projet de loi étendrait l’assistance aux pays à revenu intermédiaire, voire à revenu intermédiaire supérieur, ce qui permettrait d’ajouter environ 31 pays à la liste actuelle de 81 pays de la MCC. Cette extension inclut des pays d’Europe de l’Est tels que la Moldavie, qui n’est plus éligible, ainsi que certains pays d’Amérique latine qui ont dépassé les seuils de revenus actuels.

    « Nous voyons le visage de la pauvreté changer », explique à Adva un haut responsable de la MCC, et l’agence conçue au début des années 2000 « doit évoluer pour répondre aux nouveaux besoins ».

    Jeu de pouvoir
    L’administratrice de l’USAID, Samantha Power, a récemment admis qu’il serait difficile d’atteindre son objectif de donner 25 % des fonds de l’agence à des organisations locales d’ici 2025.

    Ce n’est pas une blague.

    Mon collègue Miguel Antonio Tamonan a découvert qu’au cours de l’exercice fiscal se terminant en septembre 2022, l’USAID a consacré environ 5,6 % de son aide à des partenaires locaux. Ce chiffre diffère de celui de 10,5 % que Power a récemment communiqué au Congrès, un écart qui pourrait être en partie dû au fait que l’USAID utilise une définition plus souple de ce qui constitue un partenaire local.

    Dans l’ensemble, 48 pays ont connu une augmentation du financement de l’aide aux exécutants locaux, le Kenya arrivant en tête. En revanche, 27 pays ont connu une baisse. Vous voulez savoir qui a connu la plus forte baisse ? Les membres Pro de Devex peuvent consulter l’analyse de Miguel. Vous n’êtes pas encore membre Pro ? Commencez dès aujourd’hui votre essai gratuit de 15 jours pour accéder à tous nos rapports et analyses exclusifs.

    Le passage du flambeau

    Le président sortant de la Banque mondiale, David Malpass, a promis une « transition en douceur » – ce que nous aimerions proposer comme nom pour son groupe de jazz expérimental après la Banque mondiale. Nous plaisantons, bien sûr. Mais il tient sa promesse et a rencontré lundi le nouveau chef de la Banque, Ajay Banga, pour une poignée de main et une discussion sur la passation des pouvoirs. Banga a un peu plus de trois semaines pour se familiariser avec les lieux avant que Malpass ne fasse ses adieux le 1er juin.

    Autres nouvelles
    Les envoyés des parties belligérantes du Soudan se sont rencontrés lundi en Arabie Saoudite pour le troisième jour de négociations visant à coordonner l’ouverture de corridors humanitaires, mais aucun progrès n’a été réalisé. [VOA]

    Un nouveau rapport d’évaluation de l’ONU a révélé que la Syrie a besoin de près de 15 milliards de dollars pour se remettre des tremblements de terre dévastateurs du 6 février. [UN News]

    La Chine et le Pakistan ont appelé les donateurs à combler les déficits de financement humanitaire pour l’Afghanistan et ont souligné que le soutien au pays doit rester séparé de toute « considération politique ». [Reuters]

    Source

    #ONU #MINURSO #Sahara_Occidental #Maroc #Alexander_Ivanko