Blog

  • Survivre à Azovstal : les vétérans d’une bataille déterminante racontent leur histoire à Euronews 

    Topics : Ukraine, Russie, Azovstal, Marioupol,

    Un an s’est écoulé depuis le siège de l’aciérie Azovstal à Marioupol, une sombre indication de ce qui allait arriver en Ukraine.

    Cet épisode de Witness, Azovstal: The Defining Battle, est un récit rare de ce qui s’est passé à l’intérieur des tunnels de l’aciérie, ainsi que pendant que les soldats étaient en captivité russe.

    Un symbole de la résistance ukrainienne

    Pendant près de trois mois, des milliers de soldats ukrainiens – et de civils – se sont réfugiés dans le réseau de tunnels et de bunkers de l’usine.

    Ces captifs sont devenus le centre de la résistance de leur pays, tandis qu’Azovstal est apparu comme un symbole à la fois de la brutalité de Moscou et de la capacité de Kiev à y résister.

    « Nous avons compris que plus longtemps nous tiendrions Azovstal et Marioupol, plus longtemps une grande partie de l’armée russe serait concentrée sur nous », m’a dit Oleg Karamov en décembre. Le sergent-chef de 30 ans s’est retiré dans l’usine alors que les Russes cherchaient à capturer la ville.

    Oleg et ses camarades de la 36e brigade de marine étaient stationnés à Marioupol depuis avant la guerre. Quelques jours après l’invasion initiale de l’Ukraine en février, ils ont reçu l’ordre de se retirer dans le village de Volonterivka et plus tard dans l’usine métallurgique d’Ilyicha, toutes deux situées à Marioupol.

    « Nous avons reculé avec tact. Personne n’a fui. […] Nous avons emmené nos blessés, nous avons emmené nos morts dans la mesure du possible », a déclaré Oleg Karamov.

    Soutenu par des bénévoles

    Les marines étaient appuyés par des hommes de nombreuses autres divisions telles que la défense territoriale ou la police.

    Oleg m’a dit que la moitié d’entre eux ont réussi à partir avant que Marioupol ne soit encerclé, tandis que la moitié d’entre eux sont restés pour se battre.

    « Ils l’ont fait volontairement, personne ne les a forcés », a-t-il déclaré.

    Lorsque les Russes se sont rapprochés, la seule issue était de passer. En avril, la brigade a tenté de s’échapper, traversant les lignes russes pour rejoindre le régiment Azov à Azovstal.

    « La première ligne de troupes est passée de nuit », se souvient Oleg. « Cela a été facilité par le fait que les Russes n’avaient aucun équipement. Ils n’avaient pas de caméras thermiques, pas d’appareils de vision nocturne. Le premier convoi est passé sans aucun mort et aucun blessé. Ils ont été arrêtés à un point de contrôle russe et les Russes n’ont même pas réalisé qu’il s’agissait des forces ukrainiennes. Ils n’ont pas réussi à voir qui était assis dans les voitures. Ils ont allumé une torche et ont dit au groupe de s’arrêter. Le Russe demanda : « Qui êtes-vous ? Notre peuple ? » Notre combattant a répondu en russe : « Oui, notre peuple ! Le Russe a dit : ‘Ok, passe !’ Alors le convoi a continué tranquillement.

    Un autre soldat de la 36e brigade de marine, le sergent junior Anton Ivlev, m’a dit que lorsqu’ils sont arrivés à l’usine d’Azovstal, la destruction était colossale. « Le sol était mélangé de métal et de béton. Il n’y avait pas de routes, pas de communications, rien.

    « Les personnes qui n’étaient pas encore blessées étaient engagées dans des tâches de combat. Les blessés aidaient aux tâches quotidiennes : faire la cuisine, apporter de l’eau – pour le thé et le café, mais aussi pour nettoyer les plaies et faire la vaisselle.

    Rustam Babayev, un marin supérieur de la même brigade qu’Oleg et Anton, a déclaré: «Nous étions censés être des renforts pour le régiment Azov. Nous avons pris nos positions sans connaître le terrain ni d’où viendrait l’ennemi. Nous n’avions pas non plus de munitions. Il y a eu beaucoup de morts. »

    L’un des chapitres les plus meurtriers de la guerre

    Anton Ivlev, Oleg Karamov et Rustam Babayev ont survécu à l’un des chapitres les plus meurtriers de la guerre de la Russie contre l’Ukraine jusqu’à présent.

    En novembre 2022, les responsables ukrainiens ont estimé qu’au moins 25 000 personnes avaient été tuées dans les combats à Marioupol.

    Quand on nous a dit qu’il y avait un ordre de déposer les armes, de se rendre, nous n’y avons pas cru. Puis on nous a montré ce document : […] pour sauver la vie des personnels, nous devions déposer les armes.

    Roustam Babaïev Marin supérieur, 36e brigade de marines

    Un nombre indéterminé de soldats restent enterrés sous les décombres et des milliers sont devenus des prisonniers de guerre lorsque Kiev a accepté de déposer les armes.

    « Quand on nous a dit qu’il y avait un ordre de déposer les armes, de se rendre, nous n’y avons pas cru », a expliqué Rustam. « Puis on nous a montré ce document : […] pour sauver la vie du personnel, nous devions déposer les armes. »

    Le 17 mai 2022, les premiers soldats ukrainiens d’Azovstal ont été emmenés dans des installations en territoire séparatiste pro-russe, y compris le tristement célèbre centre de détention d’Olenivka – où 50 prisonniers de guerre ont ensuite été tués dans une mystérieuse explosion.

    Regardez le reportage d’Anelise Borges dans le lecteur vidéo

    #Ukraine #Russie #Azovstal #Marioupol

  • Burkina Faso : l’armée neutralise des terroristes en fuite, une importante quantité d’explosifs saisie (actualisée)

    Topics : Burkina Faso, armée, terroristes, djihadistes, Sahel, Mali,

    L’armée burkinabè a fait feu sur des terroristes en fuite vers la frontière malienne, décimant les assaillants et leur importante logistique.

    Des terroristes, face à la pression des FDS et des VDP, ont décidé de se replier des frontières du Burkina.

    C’est le cas d’un groupe sur plusieurs motos et de pickups dans la région du Sahel (zone de Kenou), en partance en territoire malien.

    Fort heureusement, les vecteurs aériens de l’armée burkinabè a repéré les fuyards avant de les décimer dans des frappes précises, avec leurs matériels.

    Notons aussi que l’opération a permis de saisir une grande quantité d’explosifs.

    Selon nos sources, de grandes opérations se poursuivent dans plusieurs localités du Burkina.

    Les égarés qui ont rejoint les groupes armés terroristes, ont le choix de déposer immédiatement les armes ou de périr.

    Agence d’information du Burkina

    #BurkinaFaso #Mali #Terrorisme #Djihadistes

  • Alcobendas : El IES La Cabrera inaugura la exposición «Luz y color para dignificar nuestro espacio«.

    “Luz y Color para Dignificar Nuestro Espacio”

    11/09/2019

    El IES La Cabrera inaugura la exposición «Luz y color para dignificar nuestro espacio«.

    Será en el Centro de Humanidades de La Cabrera, del 14 de septiembre al 8 de octubre.

    “Luz y Color para Dignificar Nuestro Espacio” es un proyecto del IES La Cabrera que se inicia en 2016. Su objetivo principal es influir a través del entorno en las emociones de todas las personas, aunando la emoción, la motivación y el aprendizaje; que sean los/as mismos/as adolescentes, dentro de sus clases y fuera de ellas, quienes cambien y modifiquen los espacios: el aula, el centro y el entorno con el objetivo de provocar una gran influencia emocional al transitar los nuevos.

    Los alumnos/as con la profesora Beatriz Moraga Molina realizan tres intervenciones: en el instituto, en el entorno (el túnel de paso bajo la carretera principal de La Cabrera) y en los campos de refugiados saharauis de Tindouf.

    El proyecto cuenta con la colaboración del Ayuntamiento de La Cabrera y la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Alcobendas y San Sebastián de los Reyes.

    En el Ayuntamiento de La Cabrera, la coordinación se ha llevado a cabo con el Alcalde y el Concejal de Educación. Su colaboración ha consistido en la compra de los materiales utilizados para la imprimación y pintura en el túnel y los medios necesarios para proteger a los alumnos/as en los días en los que se ha salido para las distintas intervenciones.

    El proyecto “IlustraSahara” de La Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Alcobendas y San Sebastián se ha vinculado al de “Luz y Color para Dignificar Nuestro Espacio” del IES La Cabrera. En el trabajo conjunto, la asociación ha coordinado y gestionado todo lo relativo al viaje a los campamentos Saharauis en Tindouf, ha subvencionado la mitad de los billetes de avión a los alumnos/as, ha coordinado todo lo relativo a los materiales necesarios para poder desarrollar el proyecto en los hospitales de Auserd y Bojador, también ha gestionado la estancia de los grupos con las tres familias saharauis que han alojado a los participantes. Además ha llevado a cabo actuaciones de formación y difusión de información relativas a las peculiaridades del viaje y la situación en los campamentos de refugiados.

    Fuente : Amistad Saharaui, 11 sept 2019

  • Le Maroc, Mounir el Majidi et les Panama Papers

    Désolé Panama Papers mais vous avez choisi la mauvaise personne et le mauvais pays.

    Les Panama Papers sont un cauchemar pour tout politicien ou homme d’affaires sale, mais pas au Maroc, quand le monde entier s’est chambardé. et les pays ont ouvert des enquêtes, les informations sont partout, toutes les chaînes locales, les journaux en parlent, sauf un pays «Maroc», Les fuites des Panama Papers ont montré que «Mounir El Majidi» le secrétaire personnel du roi «Mohammed VI »Est impliqué dans« des transactions suspectes, l’évasion fiscale et la contrebande d’argent vers l’Europe et le Panama »- Les dernières statistiques montrent que le nombre total à ce jour est de« 600 millions de dollars »,

    Oui c’est vrai 600 millions de dollars d’argent des gens, des contribuables, qui luttent pour moins de 300 dollars par mois, mais 600 millions de dollars c’est un chiffre effrayant et ce n’est que ce que nous avons maintenant, Dieu sait ce qu’est «Mounir El Majidi» cache! mais le plus effrayant, c’est que personne n’en parle, pas de chaînes locales ni de journaux, une semaine à ce jour et pas de réaction non seulement des médias «lâches» jaunes mais aussi des gens, des ONG, de la société civile, pas d’en parler , si vous avez de la chance, vous ne pouviez entendre que des chuchotements, même le ministre de la justice, le gouvernement en lui-même n’est pas dans ce monde, pourquoi parce qu’il est le secrétaire du roi «Mohammed VI» et ils doivent attendre une décision de l’intérieur le palais,

    Mais qui est ce gars de toute façon?

    Eh bien, Mounir El Majidi est né le 19 janvier 1965 à Rabat, c’est un homme d’affaires marocain. Il est secrétaire personnel du roi Mohammed VI depuis 2000 et président de la holding royale SIGER depuis 2002. Il est également président de Maroc Culture, l’organisation à l’origine du festival Mawazine, du Fath Union Sport (FUS) Rabat, de l’académie de football Mohammed VI et de la fondation de l’hôpital Cheikh Zaid.

    Mounir Majidi était un camarade de classe du défunt cousin de Mohammed VI «Nawfal Osman», le fils d’Ahmed Osman et de la princesse Lalla Nuzha (une sœur de Hassan II).

    Mais ce n’est pas la première fois que son nom apparaît dans Evasion fiscale et vol d’argent public, en juin 2012 Majidi a été accusé de corruption de plusieurs millions de dollars par le journal français «Le Monde» et par des journaux indépendants marocains. Aucune action en justice n’a été intentée au Maroc. Cependant, Majidi a poursuivi le journaliste marocain Ahmed Benchemsi, auteur de l’article du Monde et fondateur de TelQuel, pour diffamation en France. Majidi a également revendiqué un chantage. Le 12 juin 2015, le tribunal de grande instance de Paris a acquitté Benchemsi et aucun dédommagement n’a été accordé.

    Il semble qu’il n’y ait aucune action en justice maintenant contre Mounir El Majidi, le plus drôle est qu’il peut vous poursuivre parce que c’est une terre de contradictions, je vole votre argent et je vous poursuit aussi. Je pense que la société Marvel devrait faire un nouveau film de héros sur ce gars parce qu’il est le seul à avoir cloué « Panama Papers ».

    Désolé Panama Papers mais vos 2 années de dur labeur se sont estompées.

    Mohammed Taoufik.

  • Nicolas Sarkozy condamné à trois ans de prison, dont un ferme, dans l’affaire des écoutes

    L’ancien président est condamné pour corruption, comme son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert.

    JUSTICE – Coupable. Sept ans après le début de l’affaire dite des ”écoutes” en 2014, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour corruption et trafic d’influence, ce lundi 1er mars.

    Christine Mée, la présidente de la 32e chambre du Tribunal correctionnel de Paris a expliqué qu’un “faisceau d’indices” mettait en lumière un “pacte de corruption” entre l’ancien président de la République, l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert et l’avocat Thierry Herzog dans le but d’obtenir une décision favorable à Nicolas Sarkozy.

    Début décembre, le parquet national financier (PNF) avait requis quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme contre l’ex-chef de l’État estimant que l’image présidentielle avait été “abîmée” par cette affaire aux “effets dévastateurs”.


    “Ce dévoiement exige une réponse pénale ferme”
    Les deux autres prévenus écopent également de trois ans de prison dont un ferme. L’avocat Thierry Herzog a, en plus, été reconnu coupable de violation du secret professionnel. L’ancien haut magistrat Gilbert Azibert de recel de violation du secret professionnel. Le premier voit sa peine assortie d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans.

    “Les délits ont porté gravement atteinte à la confiance publique. En laissant entendre que les décisions de la cour de cassation peuvent faire l’objet d’agissements occultes en faveur d’intérêts privés. Ce dévoiement exige une réponse pénale ferme”, a notamment expliqué la présidente du Tribunal correctionnel, selon des propos rapportés par un journaliste de 20 Minutes présent à l’audience, pour justifier le poids des peines finalement prononcées.

    Nicolas Sarkozy, qui a toujours affirmé n’avoir jamais commis “le moindre acte de corruption”, a écouté le prononcé de sa peine debout face au tribunal, semblant impassible, selon le récit de l’AFP. L’ancien président et ses avocats n’ont fait aucune déclaration à la sortie de la salle.

    Ce jugement est lourd de conséquences pour l’ancien président de la République, même si la partie ferme (un an) est aménageable avec un bracelet électronique. Sa défense s’est échinée, tout au long du procès, à dénoncer “l’enquête poubelle” du Parquet national financier, plaidant la relaxe, à l’unisson de l’entourage politique de Nicolas Sarkozy qui pointait, lui, un ”acharnement judiciaire.”

    Le printemps judiciaire de Nicolas Sarkozy
    Cette première condamnation intervient alors que l’ex-chef de l’État, âgé de 66 ans, doit faire face à nouveau à des juges, dès le 17 mars, au procès de l’affaire “Bygmalion”, portant sur les frais de sa campagne présidentielle de 2012. Retiré de la politique depuis 2016 mais toujours très populaire à droite, un an avant le prochain scrutin présidentiel, l’ancien chef de l’État est sous forte pression judiciaire. Il est mis en cause dans plusieurs dossiers, dont celui des soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007.

    C’est dans le cadre de cette dernière affaire qu’il avait été placé sur écoute en 2013. Les juges découvraient alors que Nicolas Sarkozy utilisait une ligne téléphonique secrète, ouverte sous l’alias de “Paul Bismuth”, pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog. Une dizaine de leurs conversations ont été retranscrites.

    Les juges ont estimé que l’ex-président s’était rendu coupable de corruption, en promettant d’appuyer la candidature de Gilbert Azibert pour un poste de prestige à Monaco, en échange d’informations privilégiées, voire d’une influence sur un pourvoi en cassation qu’il a formé.

    L’ancien locataire de l’Elysée voulait alors faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels après avoir obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. Gilbert Azibert, avocat général dans une chambre civile, n’intervenait pas directement dans ce dossier mais il a selon le tribunal joué de ses relations.

    Le Huffington Post, 1 mars 2021

    Tags : Nicolas Sarkozy, corruption, écoutes téléphoniques,

  • LE MAROC ? CE MAUVAIS VOISIN

    SA DROGUE CONSTITUE UN ELEMENT DESTABILISATEUR DE LA REGION.
    Avec plus de 700 tonnes de production de cannabis, le royaume chérifien est contraint de les écouler vaille que vaille. Tel un narcotrafiquant, tous les moyens sont bon pour faire du chiffre d’affaires pour assouvir ses désirs fastidieux et démesurés.

    Il faut savoir que durant la colonisation et même après le Maroc avait une société, dénommée « société de tabacs et de kif », ce qui explique, on ne peut mieux la culture et la culture de la drogue de cette région de l’Afrique du Nord.

    A ce titre, l’Algérie qui partage des kilomètres de frontière avec le royaume chérifien se devait de subir de plein fouet les effets dévastateurs de cette production macabre qui allait connaître un virage dangereux au début des années mille neuf cent quatre vingt. En effet, on s’en souvient de la venue en Algérie des chefs d’Etat qui allait constituer le noyau de l’union du Maghreb, un conglomérat qui promettait beaucoup mais en réalité, tout se faisait au dépend de l’Algérie, simplement parce que le défunt Chadli Bendjedid, novice en politique et mal conseillé par ses proches collaborateurs, a ouvert grand les frontières du pays au monarque marocain, feu Hassan II. C’était le début d’un rush des algériens au Maroc pour ramener tout et n’importe quoi pendant que le gouvernement marocain s’attelait en collaboration avec des puissances occultes à faire de l’Algérie un pays de transit de drogue à une grande échelle. Dans les milieux maffieux, on se frottait les mains avec l’arrivée du cannabis marocain dont la réputation a concerné toute la planète. Chez des trafiquants algériens, on proposait même du cannabis en pain avec des sceaux qui assuraient une qualité hors pairs, un peu comme les griffes de certains couturiers et autres parfumeurs. La société algérienne et particulièrement la jeunesse n’en demandait pas tant et le kif qui était l’exclusivité des « hachaïchia » est devenu le quotidien d’une grande partie de notre jeunesse. Une situation qui allait s’envenimer du fait que la consommation de cette drogue a pris des proportions alarmantes sauf que durant les quatre mandats de l’ancien président aucune mesure concrète n’a été décidée dans ce sens, à part de la répression mais les frontières étaient grandes ouvertes pour permettre l’introduction de cette substance. Les quantités saisies en milliers de tonnes avaient suscité beaucoup d’interrogation chez la population et notamment chez les professionnels de la lutte contre ce phénomène, car rien ne pouvait justifier toutes ces saisies.

    Bien plus que cela, la société algérienne découvrait à son grand étonnement l’introduction de drogues dures à l’image de la cocaïne et la saisie record des sept cent un kilogrammes de cette substance mortelle, restera à jamais gravée dans la mémoire collective. Selon des spécialistes et quelques observateurs avertis, ces saisies ne sont pas anodines, loin s’en faut, mais bel et bien d’une stratégie bien étudiée pour faire de l’Algérie un pays de grande consommation de drogue avec toutes les conséquences désastreuses qui en découlent. Parmi ces conséquences immédiates, c’est le grand banditisme qui a fait une entrée fracassante dans notre société à l’instar de l’augmentation significative des actes de violence, en particulier tous ces meurtres, presque gratuit commis par des drogués. Mais ce qui est davantage plus dangereux, reste les armes et par ricochet tout ce terrorisme qui trouve dans ce trafic, une manne financière à nulle autre pareille. D’ailleurs la CIA et les autres services d’intelligence des puissances occidentales ont averti plusieurs fois sur le trafic de drogue qui alimente tous ces réseaux terroristes à travers toute la planète. Les deux exemples les plus frappants restent l’Afghanistan avec son pavot et le Maroc avec son cannabis.

    Toutefois pour le cas de l’Algérie, cet aspect des choses reste assez particulier, car le but étant de fragiliser le pays et sa société par l’injection de ces substances avec des quantités astronomiques et qui ne reflètent nullement la vraie consommation de drogue, puisque ce sont des milliers de tonnes qui sont saisies annuellement et la seule explication qui reste plausible se trouve dans l’esprit de notre voisin, le Maroc en l’occurrence qui s’emploie depuis des années à injecter son poison dans le territoire nationale à l’effet de constituer des failles pour une meilleure déstabilisation. L’entité sioniste n’est pas en reste dans cette affaire au même titre que d’autres pays, soucieux d’apporter leur aide dans ce trafic, car l’Algérie est bien ciblée pour qu’elle ne doive à aucun moment constituer une force dans la région. C’était le cas avec le président déchu qui a fait dans un laxisme criminel, car beaucoup de ses collaborateurs ont versé dans ce trafic en permettant l’introduction de cette drogue à grande échelle, d’abord en faisant des bénéfices exorbitants, mais surtout en créant des liens étroits avec leurs commanditaires qui les assuré de lé es protéger en cas de besoin. Il se trouve que la révolte populaire du 22 février à stopper cet élan et le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, bien au fait de la situation, a mis cette lutte dans son agenda en lui accordant un intérêt tout particulier. Maintenir la fermeture des frontières avec le Maroc était pour lui une nécessité et à l’instar de la diplomatie, le volet de la drogue était pour lui le plus important pour justifier cette fermeture et démanteler un maximum de réseaux qui activaient en toute impunité depuis des lustres.

    Il va sans dire que les effets de la gestion de nos affaires durant les deux dernières décennies restent encore mal connues de la population et le phénomène de la drogue, notamment le cannabis est l’un des plus dangereux qui a terni une bonne partie de notre jeunesse et les saisies opérées chaque jour par les services de sécurité en interne et l’armée populaire en externe, sont là pour dire que la drogue, venant du Maroc est bel et bien une stratégie qui a été élaborée pour déstabiliser le pays.

    Le National

  • Soudan: Les évacuations de diplomates devraient commencer -armée-

    Topics : Soudan, diplomates, armée, évacuations, Khartoum, Abdel Fattah Al Bourhane,

    L’armée soudanaise a déclaré qu’elle coordonnait les efforts pour évacuer les citoyens et diplomates américains, britanniques, chinois et français du Soudan par avion militaire, alors que les combats sanglants qui ont englouti la nation africaine entamaient leur deuxième semaine.

    L’armée a déclaré que son chef, le général Abdel Fattah Burhan, avait parlé aux dirigeants de plusieurs pays qui ont demandé l’évacuation en toute sécurité de leurs citoyens et diplomates du Soudan.

    Cette perspective a contrarié les responsables car la plupart des grands aéroports sont devenus des champs de bataille et les déplacements hors de la capitale, Khartoum, se sont révélés extrêmement dangereux.

    Le général Burhan « a accepté de fournir l’assistance nécessaire pour sécuriser ces évacuations pour divers pays », a déclaré l’armée.

    Des questions ont tourbillonné sur la manière dont les sauvetages massifs de citoyens étrangers se dérouleraient, le principal aéroport international du Soudan étant fermé et des millions de personnes s’abritant à l’intérieur.

    Alors que les combats entre l’armée soudanaise dirigée par le général Burhan et un puissant groupe paramilitaire rival font rage à Khartoum et dans les environs, y compris dans les zones résidentielles, les pays étrangers ont du mal à rapatrier leurs citoyens, dont certains manquent de nourriture et de fournitures de base.

    Le Pentagone a déclaré plus tôt cette semaine qu’il déplaçait des troupes et du matériel supplémentaires vers une base navale dans la petite nation du golfe d’Aden à Djibouti pour préparer l’évacuation du personnel de l’ambassade américaine, mais la Maison Blanche a déclaré vendredi qu’elle n’avait aucun plan pour une évacuation coordonnée par le gouvernement d’environ 16 000 citoyens américains piégés au Soudan.

    Alors même que les parties belligérantes ont déclaré vendredi qu’elles avaient convenu d’un cessez-le-feu pour la fête musulmane de trois jours de l’Aïd al-Fitr, des explosions et des coups de feu ont retenti samedi à Khartoum. Deux tentatives de cessez-le-feu plus tôt cette semaine se sont également rapidement effondrées.

    « Les gens doivent se rendre compte que la guerre est continue depuis le premier jour. Cela ne s’est pas arrêté un seul instant », a déclaré Atiya Abdalla Atiya, secrétaire du Syndicat des médecins soudanais, qui surveille les victimes.

    Les affrontements ont fait jusqu’à présent plus de 400 morts, selon l’Organisation mondiale de la santé.

    L’aéroport international près du centre de la capitale a subi de violents bombardements alors que le groupe paramilitaire – connu sous le nom de Forces de soutien rapide, ou RSF – a tenté de prendre le contrôle de l’enceinte.

    Dans un effort apparent pour évincer les combattants de la RSF, l’armée soudanaise a pilonné l’aéroport avec des frappes aériennes, détruisant au moins une piste et laissant des avions détruits éparpillés sur le tarmac.

    L’ampleur des dégâts sur l’aérodrome reste incertaine.

    Le général Burhan a déclaré que certains diplomates saoudiens avaient déjà été emmenés hors de Port-Soudan, le principal port maritime du pays sur la mer Rouge, et ramenés par avion dans le royaume. Il a déclaré que les diplomates jordaniens seraient bientôt évacués de la même manière.

    Samedi, l’Arabie saoudite et la Jordanie ont toutes deux annoncé qu’elles avaient commencé à organiser le rapatriement de leurs citoyens bloqués au Soudan. Les responsables n’ont pas précisé comment les plans se dérouleraient.

    La Jordanie a déclaré qu’elle « tenait compte des conditions de sécurité sur le terrain » et coordonnait ses efforts avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

  • Maroc: Mohammed Berrid nommé inspecteur général de l’armée

    Topics : Maroc, Mohammed VI, Mohammed Berrid, Belkhir El Farouk, FAR, armée, Sahara Occidental,

    Le Roi Mohammed VI a décerné au Lieutenant El Farouk le Grand Cordon de l’Ordre du Trône en reconnaissance de sa carrière remarquable.

    Rabat – Le Roi Mohammed VI a nommé le Lieutenant Général Mohammed Berrid comme nouvel Inspecteur Général des Forces Armées Royales Marocaines (FAR) et Commandant de la Zone Sud. Le général de corps d’armée Berrid remplacera l’inspecteur général Belkhir El Farouk au sommet de la hiérarchie militaire marocaine, seulement devancé par le monarque qui en est le commandant en chef.

    A cette occasion, le Roi Mohammed VI a décoré le Lieutenant El Farouk du Grand Cordon de l’ Ordre du Trône , en reconnaissance de sa carrière et de ses services distingués dans la défense de la nation et du trône, selon un communiqué du ministère des Palais royaux, Honneurs et Décorations.

    El Farouk était auparavant général de l’armée en charge du rôle de l’armée marocaine dans la région du Sahara occidental.

    Le monarque a rendu hommage aux Forces armées royales du pays à plusieurs reprises, reconnaissant leur contribution à la préservation de la paix et de la sécurité dans le pays.

    A l’occasion du 66e anniversaire de la création des FAR, qui a eu lieu en mai 2022, le Roi Mohammed VI a souligné la grande contribution des troupes au maintien de la paix et à la sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays.

    « Notre profonde conviction dans l’importance des nobles missions que vous accomplissez sur le plan sécuritaire et militaire, et les expériences et réalisations que vous avez accumulées dans le domaine de la gestion des risques et des crises nous font prendre conscience de la justesse de l’approche que nous avons adopté pour le développement de nos Forces armées royales en termes de structure et d’organisation », a déclaré le monarque dans son discours.

    #Maroc #Armée #Sahara_Occidental #FAR

  • ENI prend de l’avance en tant que premier producteur étranger d’Algérie

    Topics : Algérie, Italie, gaz, ENI,

    La société italienne ENIi attribue une augmentation des dépenses aux développements accélérés en champ proche pour sa production croissante en Algérie. Mais, pour l’instant du moins, les principales impulsions proviennent des achats d’actifs de BHP pour 2022 et de BP plus tôt cette année.

    L’ENI se concentre de plus en plus sur la stimulation des investissements sur la rive sud de la Méditerranée pour répondre à la sécurité énergétique de l’Italie et de l’Europe. Ici, l’Égypte, avec une production 2022 de 346 000 bep/j (dont 1,41 milliard de cfd de gaz), constitue la plus grande base de production de l’entreprise (MEES, le 21 avril), tandis que la Libye pourrait enfin connaître une augmentation des investissements (MEES, 3 février). Mais c’est l’Algérie qui a reçu le plus d’attention au cours de l’année écoulée en tant que source potentielle de gaz pour remplacer les approvisionnements russes.

    Le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, a déjà rencontré des responsables algériens à plusieurs reprises cette année, notamment aux côtés du Premier ministre italien Giorgia Meloni lors de son premier voyage à l’étranger en tant que Premier ministre italien lorsqu’elle a salué « notre partenaire essentiel, l’Algérie » (MEES, 3 février). Cela s’ajoute à une promesse faite en avril dernier par le producteur public algérien Sonatrach, au plus fort des craintes que l’Europe soit confrontée à une crise aiguë du gaz avec l’arrêt potentiel des approvisionnements russes, qu’elle fournirait à l’Italie (Eni) « jusqu’à 9 milliards de m3/an ». » de gaz algérien supplémentaire via le gazoduc TransMed d’une capacité de 33,7 Gm3/an qui relie les deux pays via la Tunisie (MEES, le 15 avril 2022).

    Pour 2022, les volumes acheminés Algérie-Italie ont atteint un sommet en 12 ans de 23,6 milliards de m3 contre 21,2 milliards de m3 pour 2021, tandis que les volumes globaux (y compris le GNL) ont atteint les 25 milliards de m3 promis par Sonatrach (MEES, le 23 septembre) bien que cela ait été réalisé grâce à un effondrement des livraisons à l’Espagne, les exportations globales de gaz de l’Algérie ayant chuté (MEES, 6 janvier)

    Lire la suite

    #Algérie #Gaz #ENI #Italie

  • 1er novembre 1954 : début d’une guerre qui allait changer deux nations

    Topics : Algérie, 1er novembre 1954, FLN, France, Guerre d’Algérie, colonisation,

    À partir de 1954, la guerre d’Algérie oppose la France au Front de libération nationale algérien. Elle aboutit à l’indépendance de l’Algérie en 1962, mettant fin à plus d’un siècle de colonisation française.

    Quelle est la cause de la guerre d’Algérie ?

    L’invasion française d’Alger en 1830 a marqué le début de plus d’un siècle de domination coloniale par Paris sur le territoire de l’Algérie moderne, qui a été pleinement intégrée à l’État français quatre ans plus tard, jusqu’à son indépendance.

    L’Algérie a longtemps été une destination pour les immigrants européens et leurs descendants, que l’on a appelé les « pieds-noirs ».

    Après la Seconde Guerre mondiale, les promesses d’autonomie en Algérie n’ayant pas été tenues, les Algériens se sont soulevés contre le gouvernement français pour obtenir leur autonomie.

    La guerre s’est déroulée principalement sur le territoire algérien, avec des répercussions en France métropolitaine. Au fur et à mesure que la guerre se poursuivait, l’opinion publique française s’est lentement retournée contre son propre gouvernement et de nombreux alliés de la France, dont les États-Unis, ont cessé de soutenir la France pour s’abstenir lors du débat sur l’Algérie à l’ONU.

    Comment la guerre d’Algérie a-t-elle commencé ?

    Le 1er novembre 1954, le Front de libération nationale algérien (FLN) a lancé une série de 70 attaques contre des cibles françaises dans toute l’Algérie. C’est ce que l’on appelle communément la « Toussaint rouge » ou la « Toussaint sanglante », et qui est considéré comme le début de la guerre d’Algérie.

    Alors que le FLN attaquait les bâtiments gouvernementaux, il a également diffusé un message depuis l’Égypte (où Gamal Abdel Nasser avait récemment mené une révolution), appelant les musulmans d’Algérie à se joindre à la lutte pour l’autonomie et la démocratie, dans le cadre des principes islamiques.

    Qui a gagné la guerre d’Algérie ?

    L’armée française s’est appuyée principalement sur les raids de quartier, les arrestations et la torture, concentrant ses opérations dans le bidonville de la Casbah, bastion de l’opposition. Plus de 100 000 musulmans et 10 000 soldats français ont été tués au cours de la guerre d’Algérie, qui a duré plus de sept ans, ainsi que des milliers de civils musulmans et des centaines de colons européens.

    Le 1er juillet 1962, les Algériens ont massivement approuvé un accord de paix promettant l’indépendance. L’aide française à l’Algérie s’est poursuivie et les Européens ont eu le choix de retourner dans leur pays d’origine, de rester en Algérie en tant qu’étrangers ou de prendre la nationalité algérienne. La plupart du million d’Européens présents en Algérie quittent le pays.