Blog

  • Au Sahara Occidental, l’autodétermination par référendum s’impose en vertu du droit international

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO,

    « Le peuple sahraoui doit exercer son droit à disposer de sa terre du Sahara occidental »

    L’autodétermination par référendum s’impose en vertu du droit international, soutient l’avocat Gilles Devers.

    Tribune. Qu’est-ce qui fait l’histoire d’un peuple et quelle histoire fait un peuple ? Débat immense que l’ONU a tranché pour le peuple sahraoui en plaçant en 1963 le Sahara occidental sur la liste des territoires à décoloniser et en reconnaissant à son peuple le droit à l’autodétermination et à l’indépendance en 1966. Alors oui, il y a l’histoire, la société, l’économie, la diplomatie, mais aussi le droit international. Le droit seul ne peut rien, rien ne se fera sans le droit.

    La structuration juridique est une deuxième étape, la première étant le peuple. Non pas la population, mais le peuple sahraoui, forgé par l’histoire. Souverain, titulaire du droit à l’autodétermination et à l’indépendance, il est à la base de tout. La Charte de l’ONU vient en appui, avec l’article 1er affirmant « l’égalité des droits des peuples et leur droit à disposer d’eux-mêmes ». Aussi, le droit à l’autodétermination et à l’indépendance est un impérium : le peuple sahraoui, seul maître de son destin, doit exercer son droit à disposer de cette terre du Sahara occidental qui est la sienne.

    L’issue est un référendum d’autodétermination, ce pour quoi l’ONU a instauré la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso). Le peuple choisira l’indépendance ou toute autre solution : ce sera sa parole souveraine, qui s’imposera à tous, comme expression de sa « volonté libre et authentique ».

    #Sahara_Occidental #Maroc #ONU #Front_Polisario #MINURSO #Décolonisation

  • Qatargate : Panzeri a dû jeter l’argent dans la poubelle

    Tags : Parlement Européen, corruption, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi, Qatargate, Marocgate, Maroc, DGED, Mohamed Bellahrach, Yassine Mansouri,

    Qatargate, Antonio Panzeri et le recyclage du papier-monnaie : « J’avais trop d’euros et j’ai jeté les billets à la benne »

    L’ancien député européen du Parti démocrate lâche du lest pour obtenir une réduction significative de sa peine

    Antonio Panzeri a rompu le silence. L’ancien député européen du Parti démocrate a décidé d’avouer pour voir sa peine réduite. Et sa révélation aux juges belges concernant les secrets du Qatargate est vraiment déconcertante. La remise à un an d’emprisonnement, par rapport aux cinq établis précédemment, a conduit Panzeri à tout dire, notamment sur l’utilisation de l’importante somme d’argent qu’il aurait reçue.

    « J’avais trop d’argent – ​​aurait-il dit aux magistrats belges lors des interrogatoires – je ne savais pas quoi en faire. Parfois, il arrivait que je jette l’argent à la poubelle ». Qui sait si dans celui du recyclage du papier.

    Antonio Panzeri, pris en flagrant délit avec une valise pleine d’argent liquide, le résultat des pots-de-vin obtenus du Maroc, du Qatar et de la Mauritanie est désormais un livre ouvert. Panzeri ne savait pas où ranger les billets qu’il recevait et a décidé d’en jeter quelques-uns à la poubelle. La chaîne de télévision allemande Deutsche Welle a révélé le contenu des questions des démocrates. Le flux de billets a commencé à circuler en 2014, mais les camions chargés d’argent ne sont arrivés que l’année dernière. Panzeri et son assistant Francesco Giorgi, compagnon de l’ancienne vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, auraient signé un accord illicite avec le Maroc et la Mauritanie : de l’argent pour obtenir des votes en faveur de l’UE. Le saut qualitatif s’est toutefois produit avec le Qatar.

    Le boom de l’argent

    L’alliance avec le Qatar aurait rapporté à Panzeri et Giorgi un million d’euros chacun pour 2018 et 2019. Beaucoup d’argent, qu’il est également difficile de cacher. Un chaud butin qui a conduit l’ancien député à jeter une partie des billets dans les poubelles. Des aveux qui ont permis à Panzeri de négocier la peine, la réduisant à un an.

    Source

    #Qatargate #Parlement_Européen #Corruption #Antonio_Panzeri #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi

  • Arabie Saoudite: « MBS a choisi son camp » (diplomate français)

    Tags : Iran, Arabie Saoudite, Chine, Israël, Etats-Uns, Union Européenne, Yémen, Liban,

    Selon le journalste Georges Malbrunot, qui cite un diplomate français au Moyen Orient, la reprise des relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et l’Iran annonce des changements structurels. « MBS a choisi son camp et jugé que le développement (infrastructures, villes) passe par la paix avec l’Iran. Les grands perdants: Israël et les Emirats arabes unis », a-t-il dit.

    « Des tensions régionales vont se réduire (Liban, Yémen), mais il y aura des tentatives de déraillement de la part de ceux qui sont hostiles au rapprochement saoudo-iranien », a-t-il ajouté.

    « L’Arabie nouvelle du prince Mohammed Ben Salman se transforme à vue d’œil »: « »MBS a le grand mérite de l’avoir extrait de son archaïsme et de l’avoir sortie de sa voie déclinante », reconnaît un diplomate occidental.»

    Pour d’autres, c’est une mauvais nouvele pour Washington. Son plus grand allié et principal fournisseur de pétrole au Moyen-Orient, l’Arabie Saoudite, rétablit ses relations avec l’Iran, considéré comme le plus grand ennemi des Etats-Unis et d’Israël, et pour couronner le tout, la réconciliation est signée à Pékin. Un message clair et facile à lire.

    Bruxelles semble se réjouir de cet accord. Selon un communiqué publié ce matin, « l’Union européenne se félicite de l’accord annoncé sur la reprise des relations diplomatiques entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République islamique d’Iran, et attend avec intérêt sa mise en œuvre. L’UE reconnaît les efforts diplomatiques qui ont conduit à cette étape importante. L’Arabie saoudite et l’Iran étant tous deux essentiels à la sécurité de la région, la reprise de leurs relations bilatérales peut contribuer à la stabilisation de la région dans son ensemble ».

    « Promouvoir la paix et la stabilité et parvenir à une désescalade des tensions dans l’ensemble du Moyen-Orient sont des priorités essentielles pour l’UE. L’UE reste prête à s’engager avec tous les acteurs de la région dans une approche progressive et inclusive, et en toute transparence », conclue le communiqué.

    #Arabie_Saoudite #Iran #Etats_Unis #Israël

  • Ce qu’il faut savoir sur l’accord irano-saoudien, selon The New York Times

    Tags : Arabie Saoudite, Iran, Yémen, Syrie, Irak, Moyen Orient,

    Les rivaux régionaux ont accepté de rétablir les relations diplomatiques dans un accord négocié par la Chine qui pourrait se répercuter au Moyen-Orient et au-delà.

    Par Ben Hubbard et Shashank Bengali

    L’ annonce par l’Iran et l’Arabie saoudite du rétablissement des relations diplomatiques pourrait conduire à un réalignement majeur au Moyen-Orient. Cela représente également un défi géopolitique pour les États-Unis et une victoire pour la Chine, qui a négocié les pourparlers entre les deux rivaux de longue date.

    En vertu de l’accord annoncé vendredi, l’Iran et l’Arabie saoudite vont rafistoler une scission de sept ans en relançant un pacte de coopération en matière de sécurité, en rouvrant les ambassades dans les pays de l’autre dans les deux mois et en reprenant les accords commerciaux, d’investissement et culturels. Mais la rivalité entre les deux nations du golfe Persique est si profondément enracinée dans des désaccords sur la religion et la politique qu’un simple engagement diplomatique ne pourra peut-être pas les surmonter.

    Voici un aperçu de certaines des questions clés entourant l’accord.

    Pourquoi est-ce important?
    Le nouvel engagement diplomatique pourrait brouiller la géopolitique au Moyen-Orient et au-delà en réunissant l’Arabie saoudite, un partenaire proche des États-Unis, avec l’Iran, un ennemi de longue date que Washington et ses alliés considèrent comme une menace pour la sécurité et une source d’instabilité mondiale.

    L’Arabie saoudite et l’Iran se disputent l’influence depuis des décennies, chacun se considérant non seulement comme une puissance régionale, mais aussi comme une référence pour les 1,9 milliard de musulmans du monde. Les tensions entre les deux nations se sont transformées en une rupture totale en 2016 lorsque des manifestants en Iran ont pris d’assaut les missions diplomatiques saoudiennes après l’exécution par le royaume d’ un religieux chiite dissident .

    Au cours des années qui ont suivi, l’Arabie saoudite a encouragé une réponse sévère de l’Occident au programme nucléaire iranien et a même établi des canaux diplomatiques vers Israël, la force anti-iranienne la plus puissante du Moyen-Orient, visant en partie à coordonner les moyens de faire face à la menace de Téhéran.

    La manière dont la percée annoncée vendredi affecterait la participation de l’Arabie saoudite aux efforts israéliens et américains pour contrer l’Iran n’était pas immédiatement claire. Mais la reprise des relations diplomatiques entre les deux puissances régionales a marqué au moins un dégel partiel dans une guerre froide qui a longtemps façonné le Moyen-Orient.

    Quel pourrait être l’impact au Moyen-Orient ?
    Depuis qu’ils ont rompu leurs relations diplomatiques en 2016, les dirigeants iranien et saoudien se dénoncent régulièrement. Téhéran a accusé les Saoudiens de soutenir des groupes terroristes tels que l’État islamique, et l’Arabie saoudite a fustigé le soutien de l’Iran à un réseau de milices armées à travers le Moyen-Orient.

    La rivalité saoudo-iranienne a alimenté les conflits au Moyen-Orient, notamment en Irak, au Liban, en Syrie et au Yémen.

    Cela s’est peut-être produit de la manière la plus catastrophique au Yémen , où les bombes saoudiennes visant à inverser les gains des rebelles soutenus par l’Iran ont tué un grand nombre de civils. Ces rebelles ont réagi en lançant des missiles de plus en plus sophistiqués et des drones armés sur des villes et des installations pétrolières saoudiennes.

    Alors que la percée annoncée vendredi a pris de nombreux observateurs par surprise, les chefs des renseignements saoudiens et iraniens se sont rencontrés en Irak ces dernières années pour discuter de la sécurité régionale. Un engagement diplomatique plus formel pourrait offrir aux deux puissances régionales des moyens de progresser davantage dans le refroidissement des points chauds régionaux.

    Quel était le rôle de la Chine ?
    L’Iran et l’Arabie saoudite ont annoncé l’accord après des pourparlers organisés par la Chine. Pékin entretient des liens avec les deux pays du Moyen-Orient, et cette percée met en évidence son poids politique et économique croissant dans la région , qui a longtemps été façonnée par l’influence des États-Unis.

    Xi Jinping, le dirigeant chinois, s’est rendu en décembre à Riyad, la capitale saoudienne, une visite d’Etat qui a été célébrée par des responsables saoudiens, qui se plaignent souvent que leurs alliés américains se retirent.

    « La Chine veut la stabilité dans la région, car elle tire plus de 40% de son énergie du Golfe, et la tension entre les deux menace leurs intérêts », a déclaré Jonathan Fulton, chercheur principal non résident pour les programmes du Moyen-Orient au Conseil de l’Atlantique à Washington. .

    Les dirigeants régionaux ont également noté leur appréciation du fait que la Chine, qui maintient une politique de « non-ingérence » dans les affaires des autres pays, évite de critiquer leur politique intérieure et n’a pas l’habitude d’envoyer son armée pour renverser des dictateurs hostiles.

    L’annonce reflète également le désir de la Chine de jouer un rôle diplomatique plus important sur la scène mondiale. Pékin a présenté ce qu’il appelle une « Initiative de sécurité mondiale » et, le mois dernier, a présenté un plan de paix pour l’Ukraine . L’initiative de sécurité et la proposition de l’Ukraine ont toutes deux été critiquées en Occident pour leur manque d’idées concrètes et pour, en fin de compte, la promotion des intérêts chinois.

    Qu’est-ce que cela pourrait signifier pour les États-Unis?
    La nouvelle de l’accord, et en particulier le rôle de Pékin dans sa négociation, a alarmé les faucons de la politique étrangère à Washington.

    « Le renouvellement des relations irano-saoudiennes à la suite de la médiation chinoise est un perdant, perdant, perdant pour les intérêts américains », a déclaré Mark Dubowitz, directeur général de la Fondation pour la défense des démocraties, un groupe de réflexion basé à Washington qui soutient des politiques dures envers Iran et Chine.

    Il a déclaré que cela montrait que l’Arabie saoudite manquait de confiance à Washington, que l’Iran pouvait se débarrasser de ses alliés américains pour atténuer son isolement et que la Chine « devenait le majordome de la politique de puissance au Moyen-Orient ».

    Mais si l’accord réduit les tensions dans la région, cela pourrait finalement être bon pour une administration Biden qui a les mains pleines avec la guerre en Ukraine et une rivalité de superpuissance croissante avec la Chine.

    Trita Parsi, vice-présidente exécutive du Quincy Institute, un groupe de Washington qui soutient la retenue américaine à l’étranger, a déclaré : « Alors que beaucoup à Washington considéreront le rôle émergent de la Chine en tant que médiateur au Moyen-Orient comme une menace, la réalité est qu’un plus Un Moyen-Orient stable où les Iraniens et les Saoudiens ne s’engueulent pas profite également aux États-Unis.

    La Maison Blanche a rejeté l’idée que la Chine comblait un vide laissé par les États-Unis au Moyen-Orient. « Nous soutenons tout effort là-bas pour désamorcer les tensions dans la région », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

    Il a cependant remis en cause l’engagement de l’Iran à un véritable rapprochement avec un adversaire de longue date.

    « Il reste vraiment à voir si les Iraniens vont honorer leur part de l’accord », a déclaré M. Kirby. « Ce n’est pas un régime qui honore généralement sa parole. Nous espérons donc qu’ils le feront.

    Qu’est-ce que cela pourrait signifier pour Israël ?
    La nouvelle a suscité la surprise et l’anxiété en Israël, qui n’a aucun lien officiel avec l’Iran ou l’Arabie saoudite. Mais alors que les dirigeants israéliens voient l’Iran comme un ennemi et une menace existentielle, ils considèrent l’Arabie saoudite comme un partenaire potentiel. Et ils avaient espéré que les craintes partagées de Téhéran pourraient aider Israël à forger des liens avec Riyad.

    Pourtant, les analystes israéliens des affaires iraniennes et du Golfe ont déclaré que l’accord n’était pas entièrement désastreux pour les intérêts israéliens. Bien que cela sape les espoirs israéliens de former une alliance régionale contre l’Iran, cela pourrait, peut-être de manière contre-intuitive, permettre une plus grande coopération entre l’Arabie saoudite et Israël.

    Malgré la normalisation des relations, l’Arabie saoudite pourrait continuer à considérer l’Iran comme un adversaire et pourrait encore envisager un partenariat plus étroit avec Israël, en particulier sur les questions militaires et de cybersécurité, comme un autre moyen d’atténuer cette menace.

    Parmi certains politiciens israéliens, l’annonce a provoqué une introspection sur les divisions internes de leur pays . Certains ont déclaré que le rétablissement des relations saoudo-iraniennes montrait à quel point les troubles intérieurs risquaient de détourner le gouvernement de préoccupations plus urgentes, telles que l’Iran.

    Quels sont les obstacles à un véritable dégel des relations ?
    L’Arabie saoudite et l’Iran sont les leaders mondiaux des deux plus grandes sectes de l’islam, l’Arabie saoudite se considérant comme le gardien des sunnites et l’Iran assumant un rôle similaire pour les chiites.

    Les dirigeants de Téhéran critiquent régulièrement les liens étroits de l’Arabie saoudite avec les États-Unis, accusant le royaume de faire les enchères de l’Occident au Moyen-Orient. Et l’Iran, dans un effort pour renforcer sa propre sécurité et l’influence de ses projets, a fortement investi dans la construction d’un réseau de milices armées dans toute la région. L’Arabie saoudite considère ce réseau comme une menace non seulement pour sa propre sécurité, mais aussi pour l’ordre régional au sens large.

    D’autres domaines de désaccord profond incluent le rôle des milices chiites en Irak et au Liban, que l’Iran soutient pour renforcer son influence régionale et que l’Arabie saoudite, selon l’Arabie saoudite, affaiblit ces pays.

    L’avenir du président Bachar al-Assad de Syrie, que les Saoudiens voulaient aider à renverser et que l’Iran a aidé à rester au pouvoir, est une autre ligne de démarcation.

    Comment résoudre la guerre au Yémen est un autre point de discorde majeur, l’Iran soutenant les rebelles houthis, dont les avancées ont incité l’Arabie saoudite à lancer une vaste intervention militaire dans le conflit pour tenter de les repousser.

    Qu’est-ce qui pourrait être derrière la décision saoudienne?
    Pendant des décennies, la politique étrangère de l’Arabie saoudite était relativement prévisible. Mais le prince héritier Mohammed ben Salmane a bouleversé ces attentes lorsqu’il a commencé à prendre le pouvoir en 2015, intervenant dans la guerre civile au Yémen, coupant les liens avec le Qatar voisin et enlevant de fait le Premier ministre libanais et le poussant à démissionner.

    Il a récemment fait preuve d’une approche plus pragmatique, réparant le fossé avec le Qatar, apaisant les tensions avec la Turquie et poursuivant les pourparlers de paix au Yémen. L’évolution du prince vers la réconciliation régionale est en partie motivée par les défis auxquels il est confronté chez lui alors qu’il tente de remanier presque tous les aspects de la vie en Arabie saoudite.

    Son plan  » Vision 2030  » appelle à diversifier l’économie dépendante du pétrole en attirant le tourisme et les investissements étrangers, en attirant des millions d’expatriés dans le royaume et en en faisant une plaque tournante mondiale des affaires et de la culture. L’apaisement des tensions régionales est au cœur de cette vision, mais il est également motivé par son désir de faire de l’Arabie saoudite une puissance mondiale et de la rendre moins dépendante des États-Unis.

    Cela ne signifie pas remplacer les États-Unis, qui fournissent toujours la grande majorité des armes et des systèmes défensifs de l’Arabie saoudite – du moins pas de si tôt. Mais le prince a cherché des moyens de nouer des liens plus étroits avec d’autres puissances mondiales, telles que la Chine, l’Inde et la Russie.

    Source

    #Iran #Arabie_Saoudite #Yemen #Syrie #Irak

  • Controversial agreements between EU and Morocco

    Tags : Morocco European Union, Western Sahara, Fishing agreement, agricultural agreement,

    Despite several court decisions, the European institutions cling to strategic trade agreements with Morocco.

    By Pauline Hofmann and Benoît Collombat (Radio France)

    They are at the heart of relations between the European Union and Morocco. Two trade agreements (one on agriculture and the other on fishing) grant Moroccan products customs preferences. Problem: on several occasions since 2016, European justice has pointed out their illegality. And Western Sahara is at the heart of the problem.

    This territory, eight times the size of Belgium, is in the middle of a territorial dispute. Morocco, which has occupied it since the end of Spanish colonization in 1975, claims sovereignty over what it calls « the southern provinces », rich in fish and phosphate. Facing Rabat, we find the Polisario Front, a Sahrawi independence movement supported by neighboring Algeria.

    So where is the problem with this customs deal? The European Union has decided to apply it to all products coming from Western Sahara. An illegal decision as it stands, according to the justice which reaffirms the “separate and distinct status” of the region.

    A conflict of interest

    In 2018, after a first legal setback, the European Parliament relaunched these agreements. “From the start of our work, it was obvious that the Commission and the Council were putting significant pressure on us to approve the agreements as they stand,” recalls Heidi Hautala, currently MEP (Greens) and co-president of Parliament European. She recounts with bitterness a working trip to Western Sahara in 2018: “The Moroccan position dominated 100% of the presentations made during the mission. Only two other MEPs, including the rapporteur, the Frenchwoman Patricia Lalonde (ALDE), are part of the trip. “We tell him to look both ways. She replied: “Oh no, no, I will only go to the area under Moroccan control”, assures Gilles Devers, lawyer for the Polisario Front. Sahrawi activist, the Belgian Mahjoub Maliha had offered his help to the services of the Parliament to meet Sahrawis. But in an exchange of emails, the latter invoked “security reasons” preventing the meeting.

    Patricia Lalonde had to withdraw from the file due to a conflict of interest. She was part of EuroMedA, alongside Gilles Pargneaux. Without being registered in the transparency register, the organization had co-organized an event in the European Parliament with the OCP, the Office Cherifien des Phosphates, a Moroccan company active in Western Sahara. Patricia Lalonde did not respond to our questions.

    In January 2019, the European Parliament ended up voting in favor of these agreements, including, despite the previous court decision, Western Sahara. The head of European diplomacy Federica Mogherini then welcomed a “new stage in the strategic partnership” between the EU and Morocco. European Commissioner Pierre Moscovici welcomed an agreement which puts an « end to legal uncertainty harmful to all, in particular to businesses and inhabitants of Western Sahara ».

    « Rejoicing at the good relations with Morocco is not a scandal when you are in the European Union », defends today Pierre Moscovici, head of the Court of Auditors in France. « When relations with Morocco are bad, it’s bad for Morocco and for the European Union », two strategic partners. He recalls having wanted to place the country on the blacklist of tax havens. “We did not ignore the judgment of the Court of Justice, we thought that European law made it possible to provide this solution. In 2021, European justice once again canceled the agreements, as voted by the European Parliament. The Council and the Commission appealed. A new decision is expected this year.

    Source

    #Qatargate #Morocco #Western_Sahara #Fishing_agreement #Agriculture_agreement

  • Algérie: Pourquoi le manque de certains produits alimentaires

    Tags : Algérie, produits alimentaires, huile, lait, semoule, Ramadan,

    Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, a reconnu l’existence de perturbations qui affectent la chaîne d’approvisionnement de certains produits alimentaires.

    Dans une déclaration à Ennahar, le président de l’ANCA a notamment évoqué l’huile alimentaire, le lait et la semoule. En somme, des produits subventionnés qui deviennent de plus en plus demandés à quelques semaines du début du mois de Ramadan.

    Hadj Tahar Boulenouar s’est voulu rassurant : en débit des perturbations, le stock de ces produits est suffisant pour satisfaire la demande nationale durant le Ramadan et même après.

    Selon lui, ces perturbations sont causées par la demande excessive provoquée, à l’origine, par les rumeurs sur les réseaux sociaux. « Le stock des produits alimentaires de large consommation suffira des mois après le Ramadan », a-t-il affirmé.

    #Algérie #Produits_alimentaires

  • Air Algérie : des vols de et vers la France annulés à partir de jeudi 9 mars

    Tags : Algérie, Air Algérie, vols, France,

    La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé, jeudi, l’annulation de certains vols de et vers la France, et ce en raison de la grève de la fonction publique française entamé dès ce jeudi 09 mars et s’étend jusqu’au 11 du mois en cours.

    « En raison du préavis de grève les journées 09, 10 et 11 mars 2023 de la fonction publique, relayé par les syndicats de la DGCA française, Air Algérie est contrainte de procéder à l’annulation de certains vols prévus ces jours en provenance et à destination de la France ». Lit-on, ainsi, dans le communiqué de la compagnie aérienne.

    #Algérie #Air_Algérie #Vols #France

  • France. Le nœud gordien

    Tags : France, retraites, pensions, Emmanuel Macron,

    par Abdou BENABBOU


    Le dilemme dans lequel est empêtrée la société française, à l’instar d’une pléthore de sociétés humaines, tout en étant clair n’est pas simple. Le feu mis à la poudre du projet de réforme des retraites imposé par le gouvernement français contre lequel se sont soulevés des millions de travailleurs ne fait que souligner cette complexité avec une acuité tonitruante.

    Augmenter les impôts et aller à la tétée de subsides financiers dans la bourse des consortiums ou rogner sur les retraites pour réguler son économie n’est pas un choix simple pour les dirigeants français. Le problème incontournable est ainsi posé. L’inadéquation des salaires, l’enfer du coût de la vie, l’inflation, la crise ne sont que des effets d’une situation compliquée qui est à placer au haut niveau d’une véritable guerre économique mondiale. Les conflits armés et l’indocilité de la nature se joignent aux pires agrégats sciemment fabriqués pour que la terre soit empêchée de se garantir une normalité.

    Le gouvernement ne tient pas à contrarier les magnats du CAC 40 par crainte d’affaiblir des acteurs engagés dans un bras de fer économique planétaire où tous les coups sont permis. Dans sa stratégie, décrié et accusé de ménager les riches, il est convaincu que se rabattre sur ce qu’il considère comme des fers de lance de la production française affaiblira la consommation, amoindrira l’investissement et multipliera la délocalisation. De fait, le calcul des autorités françaises se plie aux règles implacables de l’économie libérale desquelles surviennent toutes les tares et les profondes déconvenues sociales que vit aujourd’hui le monde entier.

    En conséquence, l’ensemble des données du problème sont alambiquées pour que le lot des lourdes vicissitudes engendrées soit hérité par le bas de l’échelle sociale que constitue le monde du travail. Le nœud gordien est au centre d’une économie mondiale à la limite de la sauvagerie qui fait de l’espèce humaine de simples outils corvéables à merci.

    Source

    #France #Retraite #Pension

  • Côte d’Ivoire: Les EAU vons construire une centrale solaire

    Tags : Côte d’Ivoire, EAU, Emirats Arabes Unis, centrale solaire, électricité, Masdar,

    La Côte d’Ivoire a signé un accord avec la société d’énergie renouvelable des Émirats arabes unis Masdar pour explorer le développement d’une centrale solaire de 50 à 70 mégawatts (MW), a déclaré Masdar vendredi, le dernier d’une série d’accords en Afrique.

    La nation ouest-africaine productrice de cacao s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 32 % et à augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à plus de 40 % d’ici 2030.

    L’accord s’inscrit dans le cadre d’un schéma directeur de développement d’installations de production intégrant solaire, hydroélectricité et biomasse.

    « Masdar et le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie exploreront le développement conjoint de centrales solaires photovoltaïques en Côte d’Ivoire, en commençant par une première centrale de 50 à 70 mégawatts (MW) », a indiqué la société dans un communiqué.

    Masdar vise à fournir 100 gigawatts d’énergie verte dans le monde d’ici 2030 et voit un « énorme potentiel » pour ce secteur en Afrique, a-t-il ajouté.

    En janvier , elle a signé un accord avec l’Éthiopie pour le développement conjoint d’un projet solaire de 500 MW. Elle a également signé des accords avec l’Angola, l’Ouganda et la Zambie pour développer des projets d’énergie renouvelable.

    Reuters

    #Cote_divoire #EAU #Centrale_Solaire #Electricité

  • L’Algérie pour approvisionner l’Europe en électricité via l’Italie

    Tags : Algérie, Union Européenne, Italie, électricité, Sonatrach, ENI, énergie, gaz,

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est entretenu, en marge de sa participation à la conférence sur l’énergie “CERAWeek 2023” à Houston aux Etats-Unis, avec le PDG de la compagnie italienne ENI, Claudio Descalzi, et la Directrice générale de l’énergie à la Commission européenne, Ditte Juul-Jorgensen, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.

    Les discussions avec Descalzi ont porté sur les projets en cours entre Sonatrach et ENI en matière d’hydrocarbures, ainsi que les opportunités d’investissement quant à l’augmentation de la production du gaz naturel et au raccordement en électricité de l’Europe via l’Italie, outre les perspectives de coopération dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, ajoute le communiqué.

    Lors de sa rencontre avec Mme Jorgensen, les deux parties ont évoqué l’état des relations entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) concernant l’énergie et les énergies renouvelables, en sus des opportunités d’investissement notamment en hydrocarbures et le raccordement électrique et gazier avec l’Europe ainsi que le renforcement de la coopération en vue de réduire les émissions, capter le carbone et développer et exporter l’hydrogène.

    Mardi, Arkab avait pris part à la rencontre sur les “Discussions non officielles des partenaires énergétiques” (Energy Partner Informal Conversations-EPIC), avec la participation de plusieurs représentant de compagnies mondiales et gouvernementales activant dans le domaine.

    A cette occasion Arkab a mis en avant les opportunités d’investissement et de partenariat proposées par le secteur de l’énergie en Algérie notamment la prospection des hydrocarbures dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures offrant plusieurs facilitations et avantages aux investisseurs, selon la même source.

    Arkab a mis en exergue les efforts de l’Algérie pour mettre sur pied des plans visant la réduction de ses émissions de carbone issues du pétrole et du gaz, ainsi que la stratégie du secteur pour satisfaire aux besoins nationaux en gaz naturel et honorer ses engagements envers ses clients en termes d’exportation, rappelant les projets de développement des énergies renouvelables en Algérie à l’image du programme de réalisation de 15.000 mégawatts d’énergie solaire en Algérie.

    Le ministre avait pris part également, mardi, aux travaux du forum de l’énergie et de l’économie en Afrique avec la participation de plusieurs ministres et hauts responsables tels que le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières, Tarek El-Molla, la secrétaire à l’Energie des Etats-Unis, Jennifer Granholm et la Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine, Amani Abou-Zeid.

    Intervenant à cette occasion, Arkab a rappelé les grands efforts déployés par l’Algérie dans le cadre de la sécurité énergétique au niveau national. Ainsi, le taux de couverture nationale en électricité a atteint 99 % et 65 % pour le gaz, a fait savoir le ministre qui a également mis en avant le rôle de l’Algérie dans le développement du raccordement électrique avec les pays africains tels que la Libye et la Tunisie, ainsi que la possibilité de raccorder l’électricité aux pays du sud de l’Algérie.

    Le rôle de l’Algérie dans le développement des échanges énergétiques et le soutien aux sociétés énergétiques et de la formation au sein de la Commission africaine de l’énergie (AFREC) et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) a été souligné par le ministre.

    Le ministre a, également, pris part aux travaux d’une conférence ministérielle consacrée aux questions géopolitiques et géoéconomiques, lors de laquelle il a évoqué le rôle de l’Algérie dans la sécurisation des approvisionnements énergétiques mondiaux, comme un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz en Afrique, soulignant que l’Algérie poursuivra l’intensification de l’investissement et l’augmentation de la production d’hydrocarbures en investissant 40 milliards de DA à moyen terme, notamment en amont, et ce à travers l’utilisation des technologies modernes en la matière.

    Arkab a, en outre, évoqué les risques pesant sur la sécurité énergétique mondiale à moyen et long termes en raison de la baisse des investissements dans le domaine des hydrocarbures, notamment par les grandes compagnies mondiales et les institutions financières.

    Le premier responsable du secteur a, dans le même sillage, mis en avant les efforts de l’Algérie visant à réduire les émissions de méthane et de gaz à effet de serre, faisant savoir que 500 millions USD ont été mobilisés par Sonatrach pour réduire l’empreinte carbone et développer les énergies nouvelles et renouvelables.

    Entretiens bilatéraux avec de hauts responsables américains et chefs d’entreprises

    Par ailleurs, le ministre de l’Energie et des Mines s’est entretenu, mardi, avec le Sous-secrétaire d’Etat américain aux ressources énergétiques, Jeffrey Pyatt, et la secrétaire adjoint du Bureau de l’énergie fossile et de la gestion du carbone, Brad Crabtree, selon le ministère.

    Ces entretiens bilatéraux ont constitué l’occasion pour évoquer les voies et moyens de renforcer la coopération et le partenariat en matière de production de pétrole et de gaz naturel, favoriser les investissements dans ce domaine et assurer la coordination qui permet à l’Algérie de bénéficier des expériences mondiales et des technologies soutenant la transition énergétique et la réduction des émissions de carbone.

    Arkab s’est également entretenu avec le vice-président exécutif de la compagnie norvégienne Equinor, Philippe Mathieu avec qui il a évoqué les relations de partenariat établies et les projets en cours avec Sonatrach, notamment à In Salah et In Amenas.

    Les deux parties ont passé en revue les voies et les perspectives de coopération dans différents domaines relatifs à l’atténuation de l’impact de l’industrie des hydrocarbures sur l’environnement, le développement des hydrogènes bleu et vert et la réduction de l’empreinte carbone, mais aussi en matière de développement de l’électricité des énergies renouvelables.

    Le ministre de l’Energie et des Mines a aussi rencontré le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), avec lequel il a évoqué l’évolution du marché pétrolier, mais aussi les perspectives de son développement à court et moyen termes.

    Les défis majeurs auxquels fait face l’industrie mondiale du pétrole ont été évoqués, précise le ministère, indiquant que la participation de l’Algérie dans la célébration du soixantenaire de la création de l’OPEP prévue à Bagdad (Irak), a été abordée.

    Il convient de noter que Arkab prend part à la 41e édition de la Conférence “CERAWeek 2023”, organisée du 6 au 10 mars à Houston (Etats-Unis), à la tête d’une délégation de haut niveau composée de cadres du ministère, de Sonatrach, de Sonelgaz et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).

    Source

    #Algérie #UE #Gaz #Italie #Electricité #Energie