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  • Maroc: Inauguration de la 1ère usine d’exploitation du cannabis

    Maroc: Inauguration de la 1ère usine d’exploitation du cannabis

    Tags : Maroc, cannabis, haschich, marijuana, kif, drogue, trafic de drogue,

    – C’est la première unité nationale en cours d’exploitation du cannabis

    AA / Rabat / Khalid Mejdoub

    La Coopérative Bio Cannat au Maroc (non gouvernementale) a annoncé, lundi, l’inauguration de la première usine de transformation de cannabis et d’extraction de matériaux destinés aux industries alimentaires et médicales.

    C’est ce qu’a déclaré la coopérative dans une publication sur Facebook.

    Elle a indiqué que cette unité de production avait obtenu le permis national pour la transformation du cannabis en octobre dernier et qu’elle est située dans la région de Bab Bard, dans la région de Chefchaouen (nord).

    Elle est considérée comme la première unité au niveau national pour l’exploitation du cannabis à des fins d’industries alimentaires et pharmaceutiques.

    La Coopérative a annoncé avoir construit, en partenariat avec ses membres et avec ses partenaires publics et privés, la première unité de production pour la transformation du cannabis et d’extraction de cannabidiol (CBD), Cannabigérol (CBG), cannabinol (CBN) et autres.

    Selon le communiqué, ces substances sont utilisées dans de nombreuses industries alimentaires, industrielles, médicales et paramédicales en raison de leurs nombreux avantages scientifiquement prouvés pour soulager la douleur et aider à traiter de nombreuses pathologies.

    « Il y aura des expérimentations agricoles avec certains agriculteurs de la région de Chefchaouen, afin de fournir la matière première après avoir fourni les semences destinées à cet effet », indique la même source.

    n novembre dernier, le ministère marocain de l’Intérieur a déclaré que ses efforts pour lutter contre la culture illégale de cannabis avaient conduit à une réduction d’environ 80% de la superficie cultivée avec du cannabis.

    Le 3 juin 2022, le Maroc a annoncé un « plan d’action » pour l’exploitation médicale et industrielle du cannabis, et au mois de juillet de la même année, une loi visant à légaliser ses usages était entrée en vigueur.

    Ceux qui rejettent la loi légalisant la culture du cannabis mettent en garde contre son impact sur l’augmentation des surfaces de culture de la drogue et l’aggravation du phénomène du trafic de drogue au sein du Royaume.

    Source

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Trafic_de_drogue

  • La Tunisie et la parabole des lexiques

    Tags : Tunisie, migrants africains, Kaïs Saïed, racisme,

    par Abdou BENABBOU


    La Tunisie n’a jamais été aussi proche d’un cyclone aussi énorme que celui qui la menace aujourd’hui. Les espoirs entrevus à travers le passage d’un printemps révolutionnaire furtif n’ont été qu’un mirage évanescent à telle enseigne qu’une partie de la population tunisienne se surprend aujourd’hui à regretter l’ère de Zine El Abidine Ben Ali. La centaine de victimes mortes hier au nom d’une imprécise démocratie n’aura laissé finalement derrière elle que la gravure d’une réclamation simple de moyens pour obtenir du pain. Le marchand ambulant qui s’était immolé par le feu, et érigé depuis en héros, n’a jamais exigé la liberté de parler et était loin de vouloir s’embarquer dans des réflexions philosophiques politiciennes, mais par son geste désespéré, il ne réclamait que la liberté de gagner son pain. Ce dont il était certain est que le sens que l’on accordait à la démocratie était trop vague pour calmer sa misère et le temps lui a donné raison. Sa fin tragique n’a laissé derrière elle qu’une ribambelle de baroudeurs du verbe, emportés par les paraboles des lexiques trop légers pour satisfaire les attentes des peuples.

    On connaît de mieux en mieux le côté jardin et le côté cour des démocraties et les sociétés humaines ont fini par appréhender leurs autres retombées néfastes sur leurs existences. Ainsi et de fait, les remous sociaux et politiques auxquels fait face la Tunisie actuellement tout en résumant en surface des revendications pour une légitime conformité existentielle ne peuvent être détachés de la situation d’une sous-région mondiale en pleine ébullition.

    Les politiciens tunisiens en herbe qui rasaient les murs hier et qui brandissent les slogans des démocraties n’ayant pas prouvé partout dans le monde leur efficacité feignent d’ignorer qu’ils creusent aussi un tombeau pour le peuple tunisien. Ils se prêtent en même temps à une stratégie fomentée ailleurs pour que la Tunisie soit isolée et soit contrainte d’adhérer à un rang planifié et tracé pour que le Maghreb change de forme et de visage.

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    #Tunisie #Migration #Kais_Saied

  • Odeur de pétrole

    Tags : The Wall Street Journal, pétrole, Arabie Saoudite, OPEP, OPEC, EAU, prix, bourse, intox,

    par Abdelkrim Zerzouri


    A qui a-t-elle profité cette fausse information livrée, la semaine dernière, par le très sérieux ‘Wall Street Journal’, selon lequel les Emirats Arabes Unis (EAU) songeraient à quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) du fait de dissensions avec l’Arabie Saoudite ? Premier effet direct, les cours du pétrole ont commencé à reculer, confirmant que le marché obéit à l’homogénéité au sein de l’OPEP, et que ses membres ont tout intérêt à rester unis. Dans ce même ordre d’idée, les cours ont repris leur hausse dès vendredi dernier (+1,27%), suite au démenti catégorique apporté par les EAU à cette information.

    Les milieux qui ont induit en erreur le ‘Wall Street Journal’ ont donné du sérieux à leur intox en se basant sur les dissensions publiquement assumées, en 2021, entre les EAU et l’Arabie Saoudite, voire entre les EAU et tous les membres de l’OPEP, si l’on se fie au principe de l’unanimité des décisions prises au sein du cartel énergétique, qui ont refusé d’augmenter les quotas de production de pétrole comme le souhaite l’un des membres, en l’occurrence les EAU. Non, les EAU n’ont aucune intention de provoquer un clash au sein de l’OPEP, et les points qui réunissent sont plus importants et plus nombreux que ceux qui divisent au sein de l’OPEP et l’OPEP+. Mais cela n’empêche pas de chercher à comprendre qui a glissé cette fausse information au ‘Wall Street Journal’ et dans quel but ? Et si le ‘Wall Street Journal’ a sciemment véhiculé une information infondée ou a-t-il été induit en erreur ?

    De toute évidence, il s’agit d’une manipulation à travers laquelle on cherche à créer des tensions entre les membres de l’OPEP, et plus, peut-être. L’alliance entre les deux pays du Golfe est très solide, même s’ils sont en désaccord sur le plan de la réduction des volumes de production de pétrole. Les EAU cherchent à augmenter les volumes de production pour financer de grands projets en chantier, alors que l’Arabie Saoudite est en accord avec la majorité absolue des membres de l’OPEP qui refusent d’ouvrir les vannes afin d’assurer un équilibre entre l’approvisionnement du marché et les prix du baril. Un point faible, en quelque sorte, que certains tenteraient d’exploiter pour créer la zizanie.

    Le Wall Street Journal doit bien avoir des explications à ce sujet, il lui suffit de bien sonder les sources qui ont divulgué cette fausse information pour mesurer l’étendue de la manipulation dont il a été victime et du tort qu’il a causé à d’autres parties. Au-delà du clash véhiculé au sein de l’OPEP, l’information peut faire gagner gros certains et causer des pertes importantes à d’autres en une seule journée en bourse. Car, après tout, il s’agit d’actions boursières soumises à la vente et à l’achat. Et, quand on sait que telle action a chuté suite à une fausse information, et qu’elle va sûrement reprendre sa hausse après le démenti de la partie concernée, on peut gagner gros en quelques heures, en achetant à prix réduit et revendant avec des bénéfices les actions à la hausse. Un jeu d’enfants quand on se fait aider par le Wall Street Journal.

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    #OPEP #Pétrole #Wall_street_journal #Arabie_Saoudite #EAU

  • Migrants: le gouvernement tunisien fait marche arrière

    Tags : Tunisie, migrants africains, subsahariens, racisme,

    La présidence tunisienne est revenue sur une série de mesures strictes annoncées par le président Kais Saied concernant la présence de migrants africains dans le pays, sous la pression intérieur et africaine, contre ce que les pays africains ont considéré comme « un discours anti-africain ».

    La présidence tunisienne a annoncé dimanche soir une série de décisions pour corriger la situation et résoudre la crise liée à ce dossier, et a décidé de faciliter les procédures pour les étrangers qui y résident et de protéger les différentes communautés. « La délivrance d’un permis de séjour d’un an pour les étudiants des pays africains frères afin de faciliter leur séjour en territoire tunisien et leur permettre de renouveler périodiquement leurs documents en temps opportun, et de prolonger le séjour de trois à six mois. »

    Dans le même contexte, les autorités tunisiennes ont décidé de « faciliter les départs volontaires pour ceux qui le souhaitent de manière ordonnée, en coordination préalable avec les ambassades et les missions diplomatiques des pays africains en Tunisie, et d’exonérer les frères africains du paiement des pénalités de retard imposées aux expatriés ayant dépassé la durée de séjour autorisée, dans le cadre du retour volontaire ».

    La Présidence tunisienne a annoncé » renforcer l’encadrement et intensifier l’assistance sociale, sanitaire et psychologique à tous les migrants et réfugiés des pays africains à travers l’Organisation du Croissant-Rouge tunisien et ses différents partenaires. », ainsi que la mise en place d’un  » numéro vert pour les résidents de divers pays africains frères pour signaler tout abus de leurs droits, tous les types de traite des personnes et la réduction du phénomène de l’exploitation des migrants irréguliers par des campagnes de surveillance intensifiées ».

    La Tunisie a remercié les États africains frères « qui ont renforcé leurs mesures pour protéger la communauté tunisienne qui y réside », en raison de craintes de réactions inappropriées contre les Tunisiens en réponse à la récente campagne tunisienne contre les migrants africains, puisqu’un certain nombre de Sénégalais, y compris des parlementaires, avaient tenté de se rendre à l’ambassade de Tunisie à Dakar pour livrer un message de protestation.

    Ces nouvelles mesures sont un brusque revirement après la position exprimée par le président Kais Saied il y a deux semaines lorsqu’il a qualifié l’afflux de migrants africains en Tunisie de complot afin de changer la composition démographique du pays, suivi d’une campagne d’arrestation d’africains, incitant les pays africains à commencer à évacuer leurs ressortissants de Tunisie, alors que l’Union africaine avait exprimé son rejet de la campagne contre les migrants.

    #Tunisie #Kais_Saied #Subsahariens #Migration #Migrants_africains

  • Qatargate : Enquête pour blanchiment d’argent en Italie

    Tags : Parlement Européen, Groupe S&D, Corruption, Maroc, AntonioPanzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi, Monica Rossana Bellini, Luciano Panzeri, Stefano Panzeri, Equality Consultancy,

    Deux hommes font l’objet d’une enquête à Milan pour avoir prétendument aidé Pier Antonio Panzeri à dissimuler des paiements illicites


    Les procureurs italiens ont ouvert une enquête pour blanchiment d’argent liée à l’affaire du « Qatargate » du Parlement européen, alors qu’un nouveau front s’ouvre dans le plus grand scandale qui ait frappé les institutions européennes depuis des décennies.

    Le bureau du procureur de Milan enquête sur deux suspects anonymes liés à Pier Antonio Panzeri, la cheville ouvrière autoproclamée au cœur du scandale de corruption entourant le Parlement européen.

    Alors que les autorités belges ont inculpé Panzeri dans une affaire impliquant des paiements en provenance du Qatar et du Maroc, la nouvelle enquête est la première fois que les autorités italiennes ouvrent une enquête connexe dans ce qui est largement considéré comme le plus grand scandale de l’UE depuis que les allégations de corruption ont contribué à faire tomber le président de la Commission européenne Jacques Sainter dans les années 1990.

    Les deux suspects faisant l’objet d’une enquête en Italie étaient actionnaires d’un cabinet de conseil mis en place par le comptable de Panzeri pour dissimuler les pots-de-vin qu’il recevait de gouvernements étrangers.

    Les procureurs italiens pensent que les deux hommes ont servi de façades à Panzeri et à son ancien assistant, Francesco Giorgi, en tant qu’actionnaires de la société entre 2019 et 2021.

    Après avoir été arrêtés à Bruxelles en décembre, Giorgi et Panzeri ont été inculpés de corruption, de blanchiment d’argent et de participation à un groupe criminel. Ils coopèrent tous les deux avec les enquêteurs. Panzeri est actuellement en détention tandis que Giorgi a été libéré avec une étiquette électronique.

    La police belge a saisi plus de 1,5 million d’euros en espèces au domicile des deux hommes et dans une valise dont la compagne de Giorgi, Eva Kaili, elle-même députée européenne, avait cherché à se débarrasser avec l’aide de son père.

    Panzeri a déclaré aux procureurs belges qu’il avait reçu un total de 2,6 millions d’euros du Qatar, du Maroc et de la Mauritanie en échange de ses efforts de lobbying sur quatre ans à compter de 2018, selon une personne proche de l’enquête.

    Monica Rossana Bellini, comptable de Panzeri, a créé en 2018 Equality Consultancy Srl, basée à Milan, avec le père de Giorgi, Luciano, et son frère Stefano en 2018. Les deux membres de la famille Giorgi ont quitté l’entreprise un an plus tard et ne font actuellement pas l’objet d’une enquête en Italie .

    Equality Consultancy était enregistrée à la même adresse que le cabinet de conseil fiscal de Bellini dans la ville d’Opera, au sud de Milan.

    L’avocat de Bellini à Milan n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Elle a précédemment nié tout acte répréhensible.

    Lors de la création de l’entreprise en décembre 2018, Panzeri était encore membre du Parlement européen. La société a été mise en liquidation fin 2020 et fermée en 2021.

    La fille de Panzeri, Silvia, et son épouse Maria Dolores Colleoni ont été brièvement arrêtées en Italie en décembre et les autorités belges ont cherché à les faire transférer pour être poursuivies. Mais une fois que Panzeri a conclu un accord de plaidoyer en janvier, ces demandes de transfert ont été abandonnées.

    Bellini, qui a été arrêtée le lendemain après l’accord de Panzeri avec les procureurs et libérée le mois dernier, attend une décision cette semaine sur son transfert en Belgique.

    Source

    #Parlement_européen #corruption #Antonio_Panzeri #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi #S&D #Maroc

  • Algérie. 4000 Fiat sur le marché algérien ce mois de mars

    Tags : Algérie, Fiat, voitures, véhicules,

    Après des années de gel, le dossier automobile en Algérie ne cesse d’avancer et de connaître des avancées, depuis le mois d’octobre passé, ou le président de la République a donné un grand coup de fouet, en annonçant le feu vert pour l’importation des véhicules de moins de 3 ans.

    Quelques jours plus tard, le ministère de l’Industrie annonce à son tour la signature d’un accord avec la marque italienne Fiat, pour l’ouverture d’une usine de montage automobile à Oran. Et le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé en janvier dernier le démarrage de la fabrication des voitures de la marque italienne Fiat, affiliée au groupe Stellantis, en Algérie en mars de l’année en cours, lors d’un communiqué de presse conjoint avec le Premier ministre italien, Georgia Meloni.

    Aujourd’hui, le dimanche 5 mars 2023, Mustapha Zebdi, le responsable de l’Organisation algérienne pour la protection des consommateurs (APOCE) a livré de nouvelles informations concernant le dossier des véhicules en Algérie, par le biais de son compte Facebook officiel.

    #Algérie #Fiat #Voitures #Véhicules

  • Fin des élucubrations du projet de gazoduc Maroc-Nigéria

    Tags : Nigeria, Maroc, Algérie, Niger, Sahara Occidental, gazoduc, pipeline,

    Le projet de gazoduc Maroc-Nigéria connait les derniers soupirs du mort, suite à l’élection du nouveau président nigérian Paula Ahmed Tinubu, dont le principal défi est de faire sortir le pays des dettes extérieures.

    Depuis l’arrêt des travaux du gazoduc euro-maghrébin par l’Algérie, le projet maroco-nigérian a été encensé en long et en large par les médias marocains pour « parasiter » le gazoduc Nigeria-Niger-Algérie, qui est sur le point de terminer ses pipelines.

    Porté haut par la batterie médiatique marocaine pour faire du bruit, le projet était impensable, car traversant 14 pays, dont le Sahara occidental, un pays en état de guerre pour recouvrer son indépendance.

    D’ailleurs les pays européens qui disaient être mobilisés pour le financer ont fait machine arrière. La guerre en Ukraine les a mis tous à terre, et financer un projet pareil serait la dernière chose à laquelle ils penseraient aujourd’hui.

    Face à cette crise énergétique, le haut-commissaire aux affaires étrangères et à la politique de sécurité de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré récemment, que la priorité pour les Européens était de « privilégier l’investissement dans les énergies renouvelables et le soutien de projets viables ». Il a également précisé que la réalisation du projet de gazoduc maroco-nigérian ne se fera pas avant l’année 2046, ce qui rend son financement actuellement inutile.

    La chaîne Al-Hurra, qui en a fait un compte-rendu sérieux demeure sceptique quant à sa faisabilité, avant même les déclarations du nouveau président du Nigeria.

    Deux indicateurs ont été relevés dans le rapport préparé par la chaîne américaine « Al-Hurra ». Tout d’abord, le projet de gazoduc dépend de l’approbation de tous les 14 pays par lesquels il doit passer.

    Ensuite, la question du Sahara Occidental constitue un obstacle majeur à la réussite du projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc, car les Nations unies considèrent cette région comme une zone contestée.

    Le Nigeria marchera-t-il dans deux projets antinomiques, l’un déjà en cours de réalisation, l’autre dessiné grossièrement sur des feuilles ? La réponse est non. D’autant que le gazoduc algéro-nigérien, passant par l’Etat du Niger, a déjà entamé sa dernière étape avant d’atteindre le continent européen, en passant par le sol algérien, ce qui en fait un projet sérieux et concret.

    De plus, l’Union européenne a exprimé sa réticence à financer le projet marocain, qui coûte environ 25 milliards de dollars, alors que les ressources financières du système d’entrepôt marocain sont insuffisantes pour couvrir les besoins énergétiques du pays.

    En fin de compte, la décision du nouveau président nigérian Paula Ahmed Tinubu a mis un terme à un projet de gazoduc maroco-nigérian préférant donner la priorité aux projets énergétiques confirmés et stables, plutôt qu’à des projets onéreux et aléatoires.

    Source

    #Algérie #Maroc #Nigeria #Sahara_Occidental #Gazoduc #Pipeline

  • Espagne : Scandale de corruption au sein du PSOE

    Tags : Espagne, Maroc, Pedro Sanchez, PSOE, Sahara Occidental, Algérie,

    L’empressement de beaucoup d’eurodéputés espagnols à venir en aide à un Maroc en difficulté pris en difficulté par un Marocgate n’était finalement pas du tout innocent. En revanche, il était particulièrement intéressé. Le site européen EURACTIV, spécialisé dans les politiques européennes, vient en effet de révéler un autre scandale financier impliquant une vingtaine de députés espangols au PE appartenant au PSOE dirigé par le Premier Ministre Pedro Sanchez accusé d’exploiter les fonds alloués par l’Union au gouvernement de Madrid pour la revitalisation de l’économie espagnole en obtenant des projets financés par les enveloppes financières européennes d’un commun accord. Le parti en question est le PSOE, Parti Socialiste Ouvrier espagnol.

    Au pouvoir dans le royaume ibérique, il s’est totalement placé sous la babouche du Makhen en dépit de la protestation du Parlement, de la classe politique et de la société civile espagnole. Il est apparu, par la suite, que la femme de Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol, mène de juteuses affaires au Maroc. A cela s’ajoute l’infection de son téléphone portable par le logiciel espion Pegasus à l’aide duquel les services secrets marocains que dirige Yassine Mansouri ont dû récolter pas mal d’éléments compromettants afin de faire chanter Pedro Sanchez. Yassine Mansouri, chef de la DGED, fait déjà l’objet dun mandat d’arrêt international délivré contre lui par la justice belge.

    Derrière le scandale financier qui a secoué l’arène politique en Espagne, selon de sources, se cache un réseau criminel composé de membres du PSOE, d’hommes d’affaires locaux et d’anciens membres de la police militaire. Le journal européen a déclaré que le scandale de corruption était le théâtre des îles Canaries et qu’il survient 3 mois avant la tenue d’élections régionales. Ce qui a fait l’affaire « Médiador », comme on l’appelle suscite au sein du PSOE.

    Un premier député socialiste a déjà été sacrifié, mais il est certain que c’est le PP, Parti Populaire, qui va bientôt tirer les marrons du feu. La trahison par Pedro Sanchez de la cause sahraouie ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Pour lui, c’est déjà le chant des cignes. En attendant, les entreprises espagnoles ont déjà accumulé 600 millions d’euros de manques à gagner à cause des mesures de rétemption prises contre lui par Alger.

    Texte intégral de l’article publié par Euractiv

    Le scandale de la corruption secoue la politique espagnole avant les élections

    Un scandale de corruption sur l’île des Canaries impliquant des membres du Parti socialiste, des hommes d’affaires locaux et d’anciens membres de la police militaire a secoué l’arène politique espagnole, trois mois avant la tenue d’une élection régionale et municipale clé.

    La dénommée « affaire Mediador » (caso Mediador) suscite l’émoi et l’inquiétude au sein du Parti socialiste espagnol (PSOE — S&D). Ce dernier évalue actuellement la réponse formelle de sa formation à l’implication dans l’affaire d’un député socialiste, qui a été démis de ses fonctions cette semaine, selon EFE, partenaire d’EURACTIV.

    L’objectif du réseau criminel était de décrocher de meilleurs contrats dans les appels d’offres et les marchés publics espagnols, de bénéficier des régimes financiers de l’UE et de contourner les sanctions.

    Des sources du PSOE sur l’île des Canaries ont parlé mercredi (1er mars) de « honte », de « douleur » et d’« indignation » face à ces événements. Toutefois, certaines sources au sein du PSOE doutent que la destitution de l’eurodéputé puisse suffire à empêcher un impact négatif sur le parti lors des élections régionales et municipales du 28 mai.

    Le Parti populaire exhorte le Parlement espagnol à faire la lumière

    Borja Sémper, porte-parole de campagne du Parti populaire (Partido Popular, PP) de centre droit, a exhorté le PSOE à faire la lumière sur cette affaire et à préciser s’il est vrai que, selon certaines sources, « environ 15 à 20 députés européens du PSOE pourraient être impliqués » dans cette affaire.

    Entre-temps, la branche locale du PP aux îles Canaries a annoncé qu’elle se présentera sous la forme d’une procédure d’accusation privée (acusación popular).

    En outre, le PP a demandé mercredi au PSOE de créer une commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’affaire, rapporte EFE.

    Le PP a également demandé que la ministre de l’Économie Nadia Calviño (PSOE/S&D) comparaisse devant le Sénat en sa qualité de présidente d’une fondation qui aurait approuvé des contrats de plus de 2 millions d’euros aux personnes impliquées.

    La justice espagnole enquêtait sur l’« affaire Mediador » depuis plus d’un an.

    Cette affaire de corruption porte le nom de l’homme d’affaires Marco Antonio Navarro, qui servait de lien entre les membres du PSOE à la tête de l’organisation et d’autres hommes d’affaires espagnols.

    Le 14 février, plusieurs des personnes impliquées ont été arrêtées, parmi lesquelles le général de la Garde civile à la retraite Francisco Espinosa Navas.

    Le mode opératoire du réseau

    Le Tribunal supérieur de justice des Canaries (TSJC) les a inculpés de corruption, trafic d’influence, blanchiment d’argent, falsification de documents et appartenance à une organisation criminelle. Le service des affaires intérieures de la Garde civile (Guardia Civil) avait désigné M. Espinosa Navas comme l’un des bénéficiaires de pots-de-vin versés par des hommes d’affaires locaux, rapporte le journal Canarias 7.

    Juan Bernardo Fuentes Curbelo, ancien député européen socialiste, a été accusé de diriger le complot.

    M. Fuentes Curbelo aurait exigé un premier paiement de 5 000 euros de la part des hommes d’affaires afin d’entamer des négociations en leur nom.

    Afin d’introduire les hommes d’affaires dans le réseau criminel, il aurait profité de son statut de député européen pour organiser des visites au Parlement espagnol et au bureau de M. Espinosa Navas au siège de la Garde civile à Madrid.

    En outre, il aurait également organisé des repas et des soirées dans les restaurants et boîtes de nuit luxueux de Madrid, ainsi qu’à l’hôtel Victoria de la capitale espagnole, où il séjournait chaque semaine pour assister aux séances de la Chambre basse.

    Ces dépenses étaient prises en charge par les hommes d’affaires qui, dans le cadre de ces relations, effectuaient des versements en espèces au député européen des îles Canaries, selon les responsables de l’enquête policière, rapporte EFE.

    En Espagne, les élections municipales auront lieu le 28 mai, et les élections générales sont prévues pour décembre.

    #Algérie #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental #Pedro_Sanchez

  • L’Algérie lance un appel d’offres pour des projets solaires de 2000 MWc

    Tags : Algérie, Sonelgaz, énergie solaire, électricité, énergie verte, énergie durable,

    Entreprise publique en charge de la distribution d’électricité et de gaz naturel en Algérie, Sonelgaz a lancé un appel d’offres pour le développement et la construction de 15 centrales solaires photovoltaïques dans plusieurs régions du pays.

    La production énergétique globale visée par les projets est de 2000MWc. Les centrales solaires d’une capacité comprise entre 80 et 220 MWc seront installées dans 11 wilayas. Dans la région de Béchar, 200 MWc seront développés dans deux communes, 220 MWc dans la wilaya de M’Sila, 280 MWc à El Oued et 430 MWc à Biskra.

    Diversifier les sources d’énergie

    Cette initiative intervient quelques mois seulement après le lancement d’un premier appel d’offres dans le cadre du projet « Solar 1 000 MW ». Les IPP sélectionnés devront construire des centrales solaires photovoltaïques d’une capacité comprise entre 30 et 300 MWc. Ces IPP injecteront leur production dans le réseau électrique national algérien dans le cadre de contrats d’achat d’électricité (PPA) d’une durée de 25 ans.

    Le lancement de ces appels d’offres pour le développement d’une capacité solaire installée de 3 000 MWc en l’espace d’un an confirme la politique du gouvernement algérien de diversification des sources de production d’électricité. En 2021, Sonelgaz dispose d’une capacité installée de 22 000 MW. Selon le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE), en 2021, la capacité de production des énergies renouvelables était de 567,1 MW, dont 438,2 MW hors hydroélectricité. Les entreprises intéressées par l’appel d’offres de Sonelgaz ont jusqu’au 29 mai 2023 pour postuler

    Source

    #Algérie #Sonelgaz #Energie_solaire #électricité

  • Algérie: Un responsable US discute de la prolifération des armes au Sahel

    Tags : Algérie, Etats-Unis, Bénin, armes, Sahel, Libye,

    Alger – Asharq Al-Awsat
    Bonnie Jenkins, la sous-secrétaire d’État américaine au contrôle des armements, discuterait avec de hauts responsables algériens de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme et de la prolifération des armes au Sahel et en Libye.


    Jenkins a également les menaces russes « Wagner » à son ordre du jour.


    « Jenkins rencontrera de hauts responsables du gouvernement pour discuter de questions d’intérêt commun, y compris les efforts visant à approfondir la coopération bilatérale en matière de sécurité pour relever les défis communs en matière de sécurité régionale », lit-on dimanche dans un communiqué du bureau du porte-parole du département d’État américain.

    « Le sous-secrétaire rencontrera également des ambassadeurs de missions diplomatiques partageant les mêmes idées à Alger pour discuter des questions de sécurité régionale. »


    Cela indique qu’elle rencontrerait les ambassadeurs des pays du Sahel, de la Tunisie, de la Libye et de la Mauritanie.


    Cette visite intervient au milieu des tensions algéro-marocaines persistantes et de la présence des milices « wagneriennes » dans certains pays africains, notamment au Mali, ce qui inquiète Washington.

    Les observateurs s’attendent à ce que la responsable américaine transmette aux responsables algériens la volonté de son gouvernement de coopérer afin de freiner l’infiltration des groupes armés pro-russes sur le continent africain.


    Jenkins rencontrerait le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, le chef d’état-major de l’armée Said Chengriha et des officiers supérieurs.

    La visite diplomatique de Jenkins intervient un mois après la visite de Michael Langley, commandant de l’US Africa Command, et trois mois après la visite de Brett McGurk, le coordinateur du Conseil de sécurité nationale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Yael Lempert, principale adjointe adjointe secrétaire, et Jeremy Brandt, responsable de l’Afrique du Nord au Conseil de sécurité nationale des États-Unis.


    Chengriha a informé Langley le 8 février que son pays tenait à l’impartialité et traitait avec plusieurs pays amis pour servir ses intérêts.

    Le sous-secrétaire Jenkins se rend en Algérie et au Bénin pour des réunions vitales sur la sécurité !

    Si vous vous intéressez aux questions de sécurité internationale et de non-prolifération, vous allez vous régaler ! La sous-secrétaire au contrôle des armements et à la sécurité internationale, l’ambassadrice Bonnie D. Jenkins se rendra en Algérie et au Bénin du 4 au 9 mars pour des réunions sur diverses questions de sécurité, de non-prolifération et de contrôle des armements.

    Rencontre avec des hauts fonctionnaires à Alger, Algérie

    Du 5 au 7 mars, la sous-secrétaire Jenkins sera à Alger, en Algérie, où elle rencontrera de hauts responsables gouvernementaux pour discuter de questions d’intérêt commun. Plus précisément, ils discuteront des efforts visant à approfondir la coopération bilatérale en matière de sécurité afin de relever les défis communs en matière de sécurité régionale. En outre, le sous-secrétaire rencontrera des ambassadeurs de missions diplomatiques partageant les mêmes idées à Alger pour discuter des questions de sécurité régionale.

    Il s’agit d’une opportunité passionnante pour les États-Unis et l’Algérie de renforcer leurs relations et de trouver de nouvelles façons de travailler ensemble pour un avenir plus sûr.

    Assistance à la professionnalisation et au renforcement des capacités à Cotonou, Bénin

    Du 7 au 9 mars, la sous-secrétaire Jenkins sera à Cotonou, au Bénin, où elle rencontrera de hauts responsables gouvernementaux et militaires pour discuter de l’élargissement de la professionnalisation et de l’assistance au renforcement des capacités des forces militaires et de sécurité béninoises. L’objectif de cette assistance est de promouvoir la sécurité et la stabilité nationales et régionales.

    Le sous-secrétaire recevra également un exposé sur le soutien des États-Unis à la sauvegarde des stocks d’armes conventionnelles. Il s’agit d’une question importante pour les deux pays, car elle garantit que les armes ne tombent pas entre de mauvaises mains et ne créent pas le chaos et l’instabilité.

    En outre, le sous-secrétaire Jenkins présentera l’engagement commun des États-Unis et du Bénin à élargir le rôle des femmes dans tous les aspects de la consolidation de la paix grâce aux efforts internationaux sur les femmes, la paix et la sécurité. Il s’agit d’un élément crucial de la construction d’un monde plus pacifique et plus stable.

    Pourquoi ce voyage est important

    Ce voyage est important pour plusieurs raisons.

    • Cela démontre l’engagement des États-Unis à promouvoir la sécurité internationale et la non-prolifération. En s’engageant avec des pays comme l’Algérie et le Bénin, les États-Unis peuvent aider à établir des partenariats plus solides et à trouver de nouvelles façons de relever les défis communs.
    • Ce voyage souligne l’importance du renforcement des capacités et de la professionnalisation dans la promotion de la sécurité et de la stabilité. En fournissant une assistance et une formation aux forces militaires et de sécurité, les États-Unis peuvent contribuer à faire en sorte que ces forces soient mieux équipées pour faire face à une série de problèmes de sécurité.
    • Ce voyage souligne l’importance de promouvoir le rôle des femmes dans la consolidation de la paix. Les femmes ont un rôle important à jouer dans la promotion de la stabilité et de la sécurité, et il est crucial que nous travaillions pour faire en sorte que leurs voix soient entendues.

    Conclusion

    En conclusion, le prochain voyage de la sous-secrétaire au contrôle des armements et à la sécurité internationale, l’ambassadrice Bonnie D. Jenkins en Algérie et au Bénin, est une occasion importante pour les États-Unis de s’engager avec ces pays sur une série de questions de sécurité, de non-prolifération et de contrôle des armements. En établissant des partenariats plus solides et en promouvant le renforcement des capacités, nous pouvons travailler ensemble vers un avenir plus sûr et pacifique.

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