Par Abdelkrim Ghezali
La Tribune d’Algérie, 20/11/2010
Cet élan de solidarité a été organisé par l’Union de la jeunesse de Saguia El Hamra et El Rio Oro (Ujsario) en coordination avec le bureau franco-allemand du développement des potentialités des jeunes dans le cadre de l’accord de coopération conclu entre les deux organisations pour la solidarité avec le peuple sahraoui, ont indiqué les organisateurs.
« Nous exprimons, à travers notre halte devant le mur marocain de la honte, notre solidarité avec le peuple sahraoui », a affirmé la responsable allemande de l’Ujsario qui a déploré l’inertie des pays européens, plus particulièrement la France, lorsqu’il s’agit de soutenir les citoyens sahraouis à El Aaiun après le massacre perpétré récemment par les forces marocaines contre les citoyens sahraouis sans défense.
Elle a lancé un appel pour faire cesser les violations marocaines des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.(SPS)
Abuja 21/11/2010 (SPS) « L’arrêt de la violence dans le Sahara occidental passe par l’organisation du référendum sur l’autodétermination », a indiqué le quotidien nigérian, This day , dans un article intitulé « Sahara occidental: la violence et l’ambiguïté dans la dernière colonie en Afrique ».
Le rédacteur du quotidien, Kayode Komolafe a appelé dans cet article, « l’Organisation des Nations Unies à accélérer l’organisation du référendum d’autodétermination, le seul moyen d’éviter de nouvelles violences et effusions de sang au Sahara occidental ».
« Les événements récents dans la ville d’El Aaiun, les victimes, les arrestations et les disparitions ont porté de nouveau, la question de décolonisation du Sahara occidental sur la scène internationale », a estimé le rédacteur, appelant l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités dans ce territoire dans l’attente de sa décolonisation.
S’agissant de la position de l’Union africaine en faveur de la lutte du peuple sahraoui et la République sahraouie, M. Komolafe a salué la position indéfectible de la République fédérale du Nigeria de soutien à la cause sahraouie.
Dans ce contexte, il a appelé le Nigeria, « à user de tout son poids diplomatique, afin de trouver une solution rapide au conflit du Sahara occidental qui garantisse e respect de la volonté du peuple sahraoui ».
M. Komolafe a enfin rappelé la nécessité d’élargir les pouvoirs de la mission des Nations Unies (MINURSO) à la surveillance et la protection des droits de l’homme et la mise en œuvre de sa mission, qu’est l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. (SPS)
L’arrestation des docteurs Marie-Jeanne Wuidar et An Collier est survenue lors de leur contact avec le militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi, qui devait les conduire auprès d’un civil blessé lors de l’attaque, le 8 novembre dernier, contre le camp de Gdeim Izik par les forces marocaines d’occupation, a indiqué un communiqué du comité.
« Le Conseil de l’Europe doit d’urgence exiger l’accès aux territoires occupés pour les observateurs internationaux et les médias et rappeler au Maroc ses obligations en matière de droit humanitaire, conformément aux accords qui lient le Maroc et l’UE », a-t-il souligné.
Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui demande également aux Nations unies d’envoyer au Sahara occidental une commission d’enquête « afin que toute lumière soit faite sur les conditions de l’assaut du 8 novembre et les responsabilités dénoncées ».
Le comité regrette, par ailleurs, que la mission « strictement humanitaire » des deux médecins, expulsés dimanche vers la Belgique, n’ait pu être menée à bien et condamne « avec force » l’arrestation du militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi.
La même source réitère la nécessité urgente d’obtenir des informations sur la situation sanitaire et humanitaire, à El Aaiun occupée, « totalement isolée par le Maroc ».
« Depuis le 8 novembre, les élus français, espagnols, allemands ou européens, désirant se rendre sur place, ont été refoulés. Les médias internationaux sont interdits d’accès et la seule ONG autorisée sur place est Human Rights Watch. Une déclaration de leur représentant fait clairement état de répression à l’encontre de la population sahraouie, de blessés privés de soin, et de torture », ajoute le comité belge. (SPS)
Bruxelles, 21/11/2010 (SPS) Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui a dénoncé dimanche l’arrestation à El Aaiun occupée de deux médecins belges en mission humanitaire dans la région qui ont été, par la suite, expulsé vers leur pays.
L’arrestation des docteurs Marie-Jeanne Wuidar et An Collier est survenue lors de leur contact avec le militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi, qui devait les conduire auprès d’un civil blessé lors de l’attaque, le 8 novembre dernier, contre le camp de Gdeim Izik par les forces marocaines d’occupation, a indiqué un communiqué du comité.
« Le Conseil de l’Europe doit d’urgence exiger l’accès aux territoires occupés pour les observateurs internationaux et les médias et rappeler au Maroc ses obligations en matière de droit humanitaire, conformément aux accords qui lient le Maroc et l’UE », a-t-il souligné.
Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui demande également aux Nations unies d’envoyer au Sahara occidental une commission d’enquête « afin que toute lumière soit faite sur les conditions de l’assaut du 8 novembre et les responsabilités dénoncées ».
Le comité regrette, par ailleurs, que la mission « strictement humanitaire » des deux médecins, expulsés dimanche vers la Belgique, n’ait pu être menée à bien et condamne « avec force » l’arrestation du militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi.
La même source réitère la nécessité urgente d’obtenir des informations sur la situation sanitaire et humanitaire, à El Aaiun occupée, « totalement isolée par le Maroc ».
« Depuis le 8 novembre, les élus français, espagnols, allemands ou européens, désirant se rendre sur place, ont été refoulés. Les médias internationaux sont interdits d’accès et la seule ONG autorisée sur place est Human Rights Watch. Une déclaration de leur représentant fait clairement état de répression à l’encontre de la population sahraouie, de blessés privés de soin, et de torture », ajoute le comité belge. (SPS)
« Le Gouvernement sahraoui exprimer sa profonde condamnation et dénonciation pour l’empêchement du parlementaire suédois, Jonas Schustid, de s’enquérir de la réalité de la détérioration de la situation dans la ville de territoire sahraouie, El Aaiun », a souligné un communiqué du ministère sahraoui des Territoires occupés et de la diaspora.
Une mesure qui prouve, selon le communiqué, « l’intention préméditée du Gouvernement marocain de maintenir le blocus, pour occulter les traces du crime odieux commis contre les civils sahraouis » et donner le change sur « sa politique systématique d’épuration éthique contre eux », sachant que cette mesure « arbitraire » a touché également « plusieurs autres observateurs internationaux et les médias indépendants ».
A cet égard, le Gouvernement sahraoui a lancé un « appel pressant » en direction de la communauté internationale afin d’envoyer « une mission d’enquête internationale » pour « clarifier ces crimes, lever le blocus imposé au territoire sahraoui occupé et permettre aux observateurs internationaux et autres médias indépendants d’y accéder », sachant que cela permettra de « sauver les citoyens sahraouis de l’oppression des autorités d’occupation marocaine, des violations flagrantes de leurs droits fondamentaux, et permettra de comptabiliser les victimes, de soigner les blessés et de connaître le sort des détenus et des personnes disparues ». (SPS)
M. Taieb Fassi Fihri,le ministre marocain des Affaires étrangères, s’est de nouveau attaqué à notre pays l’accusant de déformer la réalité et de recourir à « la désinformation et à l’instrumentalisation » à propos de l’assaut meurtrier de Gdeim Izik et la sanglante répression d’El-Ayoun. Comme qui dirait « le voleur qui crie au voleur ». Fihri attaque l’Algérie alors qu’elle a fait la carpe et s’est abstenue de dire un seul mot sur une situation que son homologue français Kouchner qualifiait lui-même de « très grave ». Rabat s’est même vanté d’avoir démantelé le camp de Gdeim Izik « en moins d’une heure ». Ce qui laisse imaginer la violence de la charge des militaires marocains quand on sait que le camp était composé de quelque 8 000 tentes abritant 20 000 personnes environ.