Étiquette : Algérie

  • Algérie/ La feuille de mûrier est tombée

    Près d’un mois après que le Haut conseil de sécurité ait noté des activités et des dépassements sans précédent, portant sur des actions subversives orchestrées par des milieux séparatistes et des mouvements illégaux proches du terrorisme, voilà qu’aujourd’hui la situation paraît plus claire, après qu’un grave complot visant la sécurité et la stabilité de notre pays a été déjoué et dont les auteurs sont des traîtres et des mercenaires affiliés au «mouvement séparatiste MAK». L’un d’eux a décidé enfin de parler et de témoigner sur leurs «activités» et leurs «soutiens» et dénoncer leurs plans qui consistent à terroriser le peuple. L’idée est de permettre à des mercenaires à leur solde d’infiltrer les rassemblements pacifiques et d’exécuter leurs opérations criminelles dans le cadre d’une grande stratégie qui vise à frapper la sécurité et la stabilité de l’Algériedans des tentatives pour déstabiliser la stabilité du pays et démolir l’unité nationale.

    Ces stratégies sont essentiellement connues, elles sont fondées sur l’exploitation des dimensions et aspects identitaires propres au peuple algérien. Partant de là, la concordance et le lien solide entre «le mouvement séparatiste» et le «mouvement rachad» est plus qu’apparent. Il s’agit en faite de deux facettes d’une même devise. La mission d’exploiter la dimension religieuse à des fins politiques a été confiée à rachad. En revanche, le deuxième mouvement, plus idéologique et ethnique, cherche à s’attirer des sympathisants. Les deux mouvements partagent le même discours basé, en somme, sur «la discrimination et la haine». Le plus frappant dans les tenants et aboutissants de ce complot, c’est que les éléments de la cellule criminelle ont bénéficié d’un financement d’Etats et d’entités étrangères et reçu des entraînements de combat pour exécuter le plan prévu. selon une simple règle en criminologie, dans le cas d’une impossibilité d’identifier «le coupable», il suffit de chercher à qui profite le crime.

    La non-adhésion de l’Algérie au grand projet sioniste et son refus de normalisation a suscité la colère et l’ire de «l’entité sioniste». De même que le combat de l’Algérie contre le colonialisme et sa lutte continuelle et inflexible pour déjouer «les nouveaux plans de colonisation» dérange certainement l’ennemi traditionnel et le régime du Makhzen expansionniste qui vit en ces moments l’ivresse de la normalisation avec l’entité sioniste qui le soutient dans son occupation du sahara occidental. D’ailleurs, il n’a jamais défendu ces territoires à l’époque de l’occupation espagnole, simplement parce que le sahara occidental n’a jamais fait partie de son territoire et il ne le sera guère.

    Autrement dit, les intérêts des parties opposées ou contraires aux positions immuables de l’Algérie se croisent, ce qui explique leur soutien aux mouvements, «séparatistes et extrémistes», conformément à des objectifs bien déterminés et partagés. Les tribunes de certains médias sont mises à leur disposition et le financement est loin de s’interrompre car le seul et unique objectif est de prendre pour cible tout ce qui est algérien, notamment après leur échec à entraver le processus démocratique engagé par notre pays, en plus de leurs tentatives désespérées de frapper le lien fort qui unit le peuple algérien à son armée, et ce, à travers de vastes campagnes de «désinformation» menées dans le cadre d’une «guerre électronique», dictées par leurs mercenaires dans le but de produire des crises et tisser des scénarios pour embraser la situation sociale en général.

    Il est question aussi d’ambivalence dans les positions. Ainsi, au nom du droit international et des droits de l’homme, les mouvements de libération et de lutte contre le colonialisme sont inclus dans la case des organisations terroristes, contre le financement des mouvements séparatistes extrémistes pour frapper la sécurité et la stabilité des pays, sous couvert de prétendus droits de l’homme et de démocratie.

    C’est comme si l’histoire se répète. Au début des années 1980, en pleine période de ce qui était appelé «l’éveil» (sahoua), certains de ceux qui ont été induits en erreur ont été entraînés au combat et ont bénéficié d’un soutien pour glorifier le nom d’«Allah» et le «djihad», comme ils croyaient, à raison ou à tort, se transformant ainsi en machine terroriste qui a tout rasé sur son passage, dont l’Algérie a été la plus exposée à ce terrorisme barbare.

    Le hasard a voulu que les parties dont les territoires servaient de «base arrière» pour le terrorisme dans les années 1990, sont celles-là mêmes qui ont mené une campagne tout azimut contre l’Algérie, propageant des mensonges de «Qui tue qui ?» et tenté d’imposer «un blocus diplomatique» à notre pays. Cependant, l’Algérie a pu, grâce à son peuple et la sagesse de son armée, avorter le projet terroriste, seule, sans l’aide de quiconque pour devenir une référence pour les Etats touchés par ce fléau désirant ainsi s’inspirer de son expérience.

    La scène se répète aujourd’hui, ces mêmes parties ne cachent pas leur mécontentement vis-à-vis du processus d’édification de la nouvelle Algérie. Ceci conduira forcément à l’avènement d’un Etat puissant dans la région qui menacerait leurs intérêts et mettrait à nu leur stratégie malsaine fondée sur l’exploitation des richesses et des ressources des peuples de la région, contre de simples illusions, au nom des libertés et des droits de l’homme, comme ce fut le cas dans certains pays auxquels on a exporté une démocratie «amputée» qui les aura transformés en lieu de prédilection de l’extrémisme, du terrorisme et de l’instabilité, afin de continuer à piller les richesses de ces pays et s’assurer des ressources précieuses à bas prix.

    La tentative de mettre à genoux le peuple algérien et de le faire basculer dans le chaos, à travers des complots ourdis et des manigances abjectes, est vouée à l’échec car le peule algérien est très conscient des faits et peut ressentir la dangerosité que représentent ces agendas et ces manigances tissés dans des «laboratoires», financés par «des mouvements» au nom des droits de l’homme et qui, malheureusement, sont exécutés par des «mercenaires» et ceux qui ont vendu leur conscience aux ennemis de la nation, n’hésitant pas à trahir leur Patrie pour le plus offrant. L’Algérie avec son Armée nationale populaire et ses institutions sécuritaires, sur les pas de ses aïeux, se dresse face à tous les ennemis afin de préserver le sacrifice des Chouhada.

    El Djeïch n°694

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  • Algérie/ Maroc-Israël : Khaoua-khaoua… à nos frontières !

    par Maâmar Farah

    Même si vous ne savez pas que les sionistes sont arrivés en grande pompe au Maroc (ils y étaient déjà, mais là, c’est officiel), même si vous n’avez pas vu cette photo face à la frontière algérienne où les emblèmes d’Israël et du Makhzen font «khaoua-khaoua», il suffit de suivre l’actualité en Palestine et au Sahara Occidental occupés pour savoir que les méthodes de là-bas sont déjà arrivées au Maghreb : la maison d’une militante sahraouie a été détruite et les drones commencent à viser les chefs militaires de la RASD !

    Question tueries et répression, le Makhzen, malgré sa longue pratique des deux, a beaucoup à apprendre de son amour de toujours : Israël.

    M. F.

    Le Soir d’Algérie, 12 mai 2021

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  • Algérie/ Législatives: Charfi rencontre les représentants des listes indépendantes

    ALGER – Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a rencontré mercredi les représentants des listes électorales indépendantes dans le cadre des préparatifs de l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), prévue le 12 juin prochain.

    Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion à huis clos tenue au siège de l’ANIE, M. Charfi a précisé que sa rencontre avec les représentants des listes électorales indépendantes dans 9 wilayas « intervient à leur demande pour exposer leurs préoccupations et propositions relatives aux préparatifs des législatives du 12 juin prochain ».

    Il a fait savoir que les principales préoccupations soulevées par ces représentants étaient « communes avec celles exposées par les représentants des partis politiques rencontrés dimanche dernier », précisant qu’elles portent essentiellement sur la surveillance du déroulement de l’opération électoral afin de garantir sa transparence par l’ANIE.

    « Les représentants des listes électorales indépendantes ont été informés des dispositions prises à cet égard », a-t-il assuré.

    La réunion a été l’occasion de discuter de la revendication des candidats des listes indépendantes relative à la possibilité pour le candidat de contrôler le centre et le bureau de vote en vue de s’assurer personnellement du bon déroulement de l’opération électorale ».

    Soulignant que « le financement de la campagne électorale, dont le lancement est prévu le 17 mai, est régi par la loi », le président de l’ANIE a rappelé, à ce propos, le décret exécutif qui en définit les modalités et qui clarifie le rôle de la Commission en charge du contrôle des comptes des campagnes.

    « Dès le lancement de la campagne électorale, toutes les choses seront claires et tous les moyens disponibles pour permettre à tous les candidats d’entrer en lice dans de meilleures conditions possibles, à la faveur de la réunion de tous les moyens matériels, logistiques et organisationnels nécessaires pour une campagne moderne aux normes démocratiques », a-t-il affirmé.

    Par ailleurs, le président de l’ANIE a estimé que « les listes présentées témoignent de la prise conscience de tout un chacun de la nécessité du changement, qui ne saurait être opéré sans de nouvelles idées », affirmant que « cela est perceptible à travers le niveau des candidats aux prochaines échéances ».

    Sur un autre registre, M. Charfi a fait état de la mise en place, avec le lancement de la campagne électorale, d’un dispositif sanitaire mobilisant 58 médecins à travers le territoire national dans le cadre d’une cellule de gestion accompagnant l’ANIE dans l’organisation du processus électoral, notamment en ce qui concerne le respect du protocole sanitaire de prévention contre le Coronavirus.

    Toutes les dispositions garantissant la probité et la transparence de la campagne électorale et du vote, d’une part et le respect des mesures de prévention contre le Coronavirus, d’autre part « ont été prises et bien ficelés », a-t-il assuré.

    En réponse à une question sur les recours relatifs au rejet de certaines listes, il a rappelé qu’il était tenu d’appliquer la loi et que le Tribunal administratif et le Conseil d’Etat étaient « les seules juridictions à se prononcer sur les recours ».

    Le président de l’ANIE avait rencontré, dimanche dernier, les représentants de 18 partis politiques, à la demande de leurs chefs pour contester l’exclusion des listes de leurs candidats dans nombre de wilayas.

    Le nombre de listes acceptées sans réserve pour prendre part aux élections législatives prévues le 12 juin prochain s’élève à 1483, dont 646 listes présentées au titre d’un parti politique et 837 listes indépendantes.

    Le nombre de listes ayant déposé les formulaires de candidature a atteint 2490, dont 1237 présentées au titre d’un parti politique et 1253 listes indépendantes.

    APS, 12 mai 2021

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  • Aïd El-Fitr: allocution du Président Tebboune au peuple algérien

    ALGER – Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé mercredi une allocution au peuple algérien à l’occasion de l’avènement de l’Aïd El-Fitr. En voici la traduction APS:

    « Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux,

    Que le Salut d’Allah soit sur notre prophète et guide Mohammad,

    Chères concitoyennes,

    Chers concitoyens,

    Il y a peu, nous guettions l’apparition du croissant annonçant le début du mois de Ramadhan et voilà qu’aujourd’hui nous sommes au dernier jour de ce mois béni, puisse Dieu Le Tout-puissant agréer notre jeûne, nos bonnes actions et nos prières. Je vous adresse mes meilleurs vœux.

    Cette heureuse occasion m’offre l’opportunité de m’adresser à vous, concitoyennes et concitoyens, pour vous inviter à davantage de vigilance, d’engagement et de respect des mesures préventives contre la pandémie de Covid-19 qui continue de faucher des vies et détruire les économies du monde, nonobstant les moyens colossaux mobilisés pour lutter contre ses incidences graves dans divers domaines.

    Les valeurs de solidarité dont a fait montre notre vaillant peuple ont triomphé durant ce mois sacré, nous sommes appelés aujourd’hui au moment où nous vivons la joie de l’Aïd à maintenir cet esprit et ces mêmes valeurs.

    Je ne manquerais pas, en cette grande occasion, de me remémorer les sacrifices du peuple palestinien frère qui mène une résistance héroïque face à l’occupation et à l’agression contre la Mosquée d’Al Aqsa, première qibla à El Qods. Malgré leurs souffrances, nous leur souhaitons un heureux Aïd à Ghaza et en Cisjordanie ».

    Chères concitoyennes,

    Chers concitoyens,

    Je vous renouvelle mes meilleurs vœux pour que durent les valeurs d’entraide et de fraternité. Je souhaite prompt rétablissement à nos patients et prie Dieu le Tout-Puissant d’entourer ceux qui nous ont quittés en ce mois béni, de Sa Sainte miséricorde.

    Je vous souhaite une heureuse fête de Aïd El Fitr, puisse Allah nous gratifier de ses bienfaits et préserver notre pays de tout malheur

    Vive l’Algérie libre, souveraine, sereine et prospère.

    Gloire à nos martyrs ».

    APS, 12 mai 2021

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  • Algérie/ Rachid Nekkaz dépose une demande d’autorisation pour une manifestation devant la présidence

    Rachid Nekkaz s’est rendu aujourd’hui 11 mai à la wilaya d’Alger afin de déposer une demande d’autorisation pour une manifestation jeudi prochain avons–nous appris auprès de son entourage.

    Selon la même source, Nekkaz “souhaite organiser une manifestation le jour de l’Aid, soit jeudi13 mai entre 14 heures et 16 heures, devant le siège de la présidence de la république à El Mouradia dans le but de demander la libération des détenus d’opinion”.

    Pour l’heure, “la wilaya d’Alger n’a pas réagi à la demande, et elle n’a donné aucune suite” précise un des membres de son mouvement qui précise que “les délais et démarches annoncées par le ministère de l’intérieure sont respectées”.

    Pour rappel, le 9 mai dernier, le département de Kamel Beldjoud a annoncé dans un communiqué rendu public , que désormais,« il est important de déclarer la tenue d’une marche par les organisateurs avec leurs noms, l’heure du début et de la fin, l’itinéraire ainsi que les slogans scandés » et ce auprès des autorités compétente

    Quelle sera la réaction de la wilaya d’Alger ?

    Interlignes, 11 mai 2021

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  • Bourses d’études en Allemagne pour les Algériens, Marocains et Tunisiens

    Allemagne – De nouvelles bourses d’études destinées aux Africains, dont les Algériens, les Marocains et Tunisiens, qui concerneraient les domaines de la politique publique et de la gouvernance.
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    Il s’agit en fait du programme Helmut-Schmidt. C’est une initiative mise en place par la coordination de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD). L’objectif consiste à soutenir les pays en développement dans leurs efforts de croissance. L’Allemagne propose donc aux Africains, parmi lesquels les Algériens, Marocains et Tunisiens, des bourses d’études en Allemagne pour 2022.

    Il est question de formations de Master et Doctorat. Elles sont disponibles dans des programmes spécialisés des universités allemandes. C’est ce que rapporte Algérie Eco, ce 12 mai 2021.Les domaines d’études concernerait les filières de la politique publique et de gouvernance. On parle ainsi des politiques publiques, développement et gouvernance, management à but non lucratif (gouvernance démocratique).

    On a aussi société civile, gouvernance et politique publiques. Puis encore, gestion publique et économie publique. Enfin, on clôture avec droit et politique. Les candidats doivent justifier une année d’expérience acquise durant leur parcours professionnel. Par ailleurs, la bourse est dédiée aux étudiants titulaires déjà d’une licence dans l’une des filières ciblées (déjà abordées plus haut).

    Étudier en Allemagne : Quelles sont les exigences pour ces bourses ?
    L’âge pour pouvoir prétendre à ces bourses n’est pas défini. Toutes les différentes tranches d’âge peuvent alors postuler. Il est à noter, néanmoins, que le diplôme obtenu antérieurement en licence ne devrait pas dépasser les six (6) ans. C’est ce qu’a précisé la même source.

    Aussi, il est obligatoire pour les étudiants, qui souhaiteraient intégrer ce type de bourses, de bien maitriser la langue anglaise. La maitrise de la langue allemande est un atout pour ces mêmes candidats qui s’ajoute à leur dossier. Il est aussi demandé aux postulants de prouver leurs motivations dans leurs candidatures.

    Les bourses couvrent les frais de couvertures d’assurance maladie, d’accident, les frais de logement une fois en Allemagne et une allocation mensuelle. Le dernier délai pour postuler sa candidature est fixé pour le 31 juillet prochain.

    Dzair Daily, 12 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Tunisie, bourse d’études, Allemagne,

  • Maroc : Le Makhzen dérouté par la décision de l’Algérie d’exclure les firmes marocaines

    Par Kamel M. – Les Marocains ne s’y attendaient pas. L’instruction du président Tebboune est tombée comme un couperet. Pourtant, de nombreuses sources informées avaient prédit une montée en puissance des mesures que l’Algérie a décidé de prendre à l’encontre du régime de Rabat en représailles à sa politique hostile à l’Algérie et à la menace qu’il représente pour la sécurité du pays depuis qu’il a normalisé ses relations avec l’entité sioniste.

    Le Makhzen a, comme à son habitude, délégué la réaction enragée à la décision algérienne d’exclure les entreprises marocaines des contrats signés par les sociétés publiques et privées algérienne à ses médias qui voient dans ce coup de massue «un nouvel accès de haine» de la part du voisin de l’Est, après l’expulsion manu militari des exploitants marocains de la palmeraie d’El-Arja, à l’extrême-ouest de l’Algérie.

    Le régime monarchique de Rabat reprend son oraison coutumière : «Les menaces de la Présidence algérienne relèvent d’une campagne férocement haineuse, menée par le régime militaire algérien contre le royaume du Maroc.» Malade de l’Armée algérienne, Rabat voit dans la décision de Tebboune une volonté de «concurrencer les généraux dans l’escalade contre le Maroc». «Mais il ne se rend pas compte qu’il risque de plomber une économie algérienne, digne de la Corée du Nord, et que chaque jour rapproche davantage du scénario vénézuélien», pérore-t-il, conscient, pourtant, qu’il prêche dans le vide car la mesure est irrévocable.

    Le Makhzen s’inquiète, ensuite, des conséquences de l’instruction présidentielle algérienne, non pas sur le Maroc, mais sur l’Algérie. «Quel regard vont poser les entreprises étrangères sur cette décision, prise par un chef d’Etat, au mépris de toutes les règles de l’économie moderne et au mépris des intérêts des entreprises algériennes ?» Et de surenchérir : «La mesure est emblématique de la haine que voue le régime algérien au Maroc. Une haine si féroce qu’elle passe avant toute chose, y compris le suicide économique pour nombre d’entreprises publiques et privées algériennes.» «Suicide économique» donc, puisque l’économie algérienne ne tient qu’à ces contrats avec le Maroc. Des contrats pour des prestations banales mais dont le but est de permettre des sorties de devises, comme l’a expliqué le chef de l’Etat.

    Dans la directive d’Abdelmadjid Tebboune sont cités deux établissements financiers publics spécialisés dans les assurances (SAA et CAAR) et un opérateur de téléphonie mobile privé (Djezzy) qui ont engagé des relations contractuelles qui, par ailleurs, «se traduisent par la mise à la disposition d’entités étrangères de données et d’informations sensibles qui peuvent porter atteinte aux intérêts vitaux de notre pays et à sa sécurité».

    Algérie Patriotique, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, SAA, CAAR, Djezzy,

  • Algérie/Il confirme son caractère irréversible: Le hirak , et sa ténacité incomprise…

    Que dire de ce peuple ?

    il est tout simplement extraordinaire. Il est solide, solidaire, persévérant. Il reste surtout uni horizontalement malgré les tentatives de récupérations et les multiples dissuasions aux fins de démobilisation.

    En ce qui concerne les tentatives de récupérations, elles sont nombreuses mais sans effet. La dernière en date émane d’un certain ronronneur de YouTube qui a annoncé que six figures vont s’autoproclamer représentants du mouvement populaire juste après le ramadhan et annonceront des mesures dans l’intérêt du Hirak, a-t-il affirmé.

    Il a même comparé ces six prétendus représentants aux six valeureux combattants qui ont déclenché la glorieuse révolution de 1er novembre 1954.

    Que dire de c’est gens,qui ne veulent pas comprendre que ce mouvement pacifique qui dure depuis maintenant plus de deux ans,n’est autre qu’un mouvement populaire pacifique et horizontal qui n’a besoin d’aucune forme de verticalité.

    Que dire aussi de cette comparaison mal placée qui a mis sur un même pied d’égalité six hommes avec un grand H, qui ont déclenché une révolution au sein d’un peuple qui les a adoptés et suivis à ces six opportunistes qui veulent s’imposer de force à un peuple qui a déjà déclenché horizontalement son mouvement de protestation pacifique d’une manière spontanée il y a plus de deux ans ? le moins que l’on puisse dire, c’est vraiment comparer l’incomparable.

    Pour ce qui est des tentatives de dissuasions aux fins de démobilisations, elles sont aussi nombreuses, la dernière en date est cette pretendue déclaration du ministère de l’intérieur publiée dans les réseaux sociaux, ainsi que dans bon nombre d’organe de presse, qui demande a tout un peuple de déposer une demande d’autorisation pour manifester dans les rues.

    Sans quoi leurs protestation serait anti- constitutionnelle.

    Que dire de cela aussi ? Si cette déclaration émane réellement des pouvoir publics, nous disons que c’est plutôt cette manière d’agir qui est anti- constitutionnelle.

    En effet, la constitution donne un droit de réunions, de grèves ou de manifestations à toutes les catégories du peuple moyennant une autorisation, mais ni notre constitution ni aucune constitution du monde entier ne prévoit une disposition qui impose une autorisation pour se manifester à un peuple qui sort spontanément par millions pour revendiquer un droit.

    Pourquoi alors ne lui a-t-on pas demandé cela quand il s’agissait de s’opposer au 5eme mandats de Bouteflika ?

    Pour ceux qui connaissent mal le peuple Algérien, sa décision est sans appel. Elle a été une fois de plus confirmée en ce 116eme vendredi depuis le 22 févier 2019, et ce malgré le ramadan et la chaleur.Ils sont sortis encore une fois par millions dans tout le pays en ce vendredi 7 mai 2021, cassant par cela l’idée d’une démobilisation prédite par certains.

    N’est-il pas temps d’admettre que ces millions dans les rues à travers tout le pays, veut dire en clair qu’il s’agit-là d’un véritable referendum exercé par le peuple à ciel ouvert, où le OUI pour un Etat de droit dans une Algérie libre et démocratique l’a remporté avec 100% du suffrage exprimé ?

    A bon entendeur.

    Docteur Rafik Alloui

    Algérie Breve News, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, Etatd de droit,

  • France: une école portant le nom du sanguinaire Thomas Bugeaud, bientôt débaptisée à Marseille

    « Une école peut porter le nom d’un héros, pas d’un bourreau » annonce ce mardi le maire socialiste de Marseille Benoît Payan.

    Ce dernier a opté pour le retrait du patronyme du conquérant de l’Algérie au profit de celui d’Ahmed Litim, libérateur de Marseille.

    « Chaque matin, des enfants rentrent sous un fronton où sont inscrits à la fois la devise de la République “Liberté, Egalité, Fraternité” et le nom de Bugeaud, ce qui est totalement contradictoire »,note Benoît Payan. Maréchal de France, gouverneur général de l’Algérie dès 1840, Thomas Bugeaud (1784-1849) s’est d’abord illustré dans les campagnes napoléoniennes des massacres perpétrés contre les populations algérienne durant les premières décennies de la colonisation française de l’Algérie. il était l’artisan de la terre brûlée.

    Il est à souligner que la délibération qui doit officialiser cette décision sera présentée au conseil municipal de Marseille, le vendredi 21 mai.

    Algérie54, 12 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, colonisation, Thomas Bugeaud, crimes coloniaux, mémoire,

  • Algérie/ Pourquoi le combat des Palestiniens est pleinement le nôtre

    Par Saïd Djaafer

    De très nombreux Algériens sont naturellement solidaires des Palestiniens dont la situation atroce leur rappelle l’oppression coloniale subie dans leur chair et les entreprises de dépossession préparées par les grands massacres. Ils sont nombreux aussi à constater, impuissants, que la hogra historique subie par les Palestiniens est aggravée par la trahison des Etats, arabes ou non, qui prétendent défendre leur cause ou, du moins, les principes du droit international.

    Les moyens de soutenir effectivement ce peuple otage sont très limités ; lui exprimer sa solidarité par tous les moyens est la moindre des choses. La disproportion des forces dispense – ou devrait dispenser – de porter des jugements sur les moyens de lutte utilisés par les Palestiniens. La fameuse formule de Ben M’hidi «Donnez-nous vos chars et vos avions, et nous vous donnerons nos couffins» définit bien la terrible contrainte qui s’exerce sur ceux qui refusent de continuer à subir l’oppression coloniale et qui décident de se libérer du joug. Elle résume le présent des Palestiniens qui résistent, avec leurs faibles moyens matériels, à l’entreprise de dépossession et de purification ethnique menée par Israël dans le silence complice du monde.

    Ce qui frappe dans la mobilisation pour les familles du quartier Sheikh Jarrah d’Al-Qods menacées d’éviction de leurs maisons, c’est le courage et la détermination dont font preuve les Palestiniens malgré l’obscène disproportion des forces. Même s’ils sont seuls, les Palestiniens ne se résignent pas, ils prouvent que l’esprit de résistance peut permettre de s’opposer à la volonté d’annihilation d’un peuple par la plus grande puissance militaire du Moyen-Orient.

    Dans les monarchies arabes qui ont choisi la normalisation avec l’Etat colonial d’Israel, on n’est pas loin de rendre les Palestiniens responsables de la situation insupportable qui leur est faite. En Algérie, un discours, très minoritaire, conteste, avec des arguments frisant parfois le racisme, aux Algériens le droit d’exprimer leur solidarité. Certains ajoutent à la confusion en arguant que les régimes instrumentalisent la question palestinienne à des fins de politique intérieure. C’est l’un des clichés les plus entendus ces derniers temps. Comme si les mauvaises intentions des régimes – elles sont connues – pouvaient disqualifier une cause juste et un combat mené par un peuple. Comme si les errements de l’Autorité palestinienne pouvaient justifier que l’on s’abstienne d’exprimer notre révolte, notre profonde indignation, à ce qui est imposé au peuple palestinien.

    Autre argutie de mauvaise foi, les Algériens n’auraient d’yeux que pour la Palestine et ne se préoccupent pas des combats des autres peuples. Ces dernières heures, on leur aura même fait le reproche de ne pas se soucier des luttes du peuple colombien! C’est aberrant. Et faux de surcroît. Car il y a dans la culture des Algériens, même s’il elle ne s’étale pas tous les jours dans les discours et les médias, la conscience que tout être humain opprimé et emprisonné mérite la solidarité de tous les êtres humains conscients de leur humanité.

    Notre histoire explique notre sensibilité aux malheurs des Palestiniens
    La sensibilité naturelle des Algériens à la question palestinienne n’a pas à se justifier. Les soutiens sont naturellement plus forts à l’égard de ceux qui sont dans une proximité géographique, culturelle ou historique. Dans ces petits milieux on retrouve aussi une tendance à accuser les Algériens d’être animés par une motivation religieuse. Alors qu’il devrait être évident pour tous que les Palestiniens, musulmans, chrétiens, agnostiques ou athées, sont logés à la même enseigne, ils font partie d’un peuple enfermé par une puissance coloniale, entravé dans tous ses mouvements, dans tous les domaines de la vie, humilié à chaque occasion, et dont la terre même est volée chaque jour un peu plus.

    Bien avant que les ONG soulignent qu’Israël pratique le crime d’apartheid, Desmond Tutu avait livré un témoignage édifiant: « J’ai été témoin des routes et des maisons réservées aux Juifs et de l’humiliation infligée de manière systématique par l’armée israélienne aux femmes, aux hommes et aux enfants palestiniens. Leur humiliation nous est familière à nous, Noirs sud-africains, qui avons été réprimés, harcelés et insultés par les forces de sécurité du gouvernement d’apartheid.».

    En 2014, lors de l’agression sur Ghaza, le Dr Mads Gilbert, Professeur et Chef de clinique norvégien, présent à l’hôpital al-Shifa où il a participé à prendre en charge des milliers de victimes palestiniennes, a décrit une situation où “les Palestiniens sont traités comme des animaux. Enfermés, bombardés, affamés, privés des droits humains”. Cet homme qui avait grandi avec le récit dominant en Occident sur Israël, a découvert la réalité en allant sur place. Une des conclusions de son expérience était que “la solidarité est une arme puissante ».

    Notre histoire, celle d’un peuple marqué par la hogra et l’injustice, explique cette solidarité spontanée à l’égard du peuple palestinien. Dans ce combat inégal qu’ils mènent, les Palestiniens n’ont que leur volonté, leur courage, leur patience, leur disponibilité au sacrifice. Nous, à défaut de pouvoir les soutenir de manière plus concrète, nous pouvons, nous devons leur exprimer notre attachement fraternel et notre respect pour leur combat, un combat qui a été, et qui demeure le nôtre.

    Les Palestiniens, hommes, femmes et enfants, sont aujourd’hui en première ligne du combat universel pour la dignité humaine. Aujourd’hui ils incarnent au mieux le propos de Nelson Mandela: “ Un être humain, c’est un être de lumière libre, qui se fait braise quand il tombe, qui se fait incendie quand il se relève”.

    24hDZ, 12 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Palestine, oppression coloniale, guerre de libération, colonisation, résistance, Ghaza, Al Qods, Jérusalem, Israël, sionisme,