Étiquette : cannabis

  • Ils importaient du cannabis à Lyon en le cachant dans des bus en provenance du Maroc

    Six trafiquants de drogue ont été condamnés mercredi à de la prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône). Le cannabis était caché dans des cars de voyage en provenance du Maroc et à destination de la région lyonnaise.

    Six personnes comparaissaient mercredi devant le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône). Il leur était reproché d’avoir participé à un trafic de stupéfiants. Le cannabis était acheminé depuis le Maroc jusqu’à la région lyonnaise via des cars de voyage.

    Les investigations avaient été confiées à la brigade des stupéfiants de la DIPJ de Lyon. Grâce à des écoutes téléphoniques et des filatures, les enquêteurs sont parvenus à intercepter un premier bus en juin 2018 à Lançon-de-Provence. 436 kg de cannabis, d’une valeur marchande de 900 000 euros, étaient cachés dans le véhicule. 135 kg de cannabis avaient été découverts dans un autre bus à Tanger, au Maroc, trois mois plus tard.

    Huit ans de prison pour le principal prévenu

    Les cars auraient été affrétés par une société localisée au Portugal. L’homme désigné par la procureure comme « l’organisateur des transports » a été condamné à 8 ans de prison ferme, 80 000 euros d’amende avec confiscation de ses biens et une interdiction définitive du territoire français. Le grossiste, domicilié à Vaulx-en-Velin, a quant à lui écopé de sept ans de prison.

    Deux chauffeurs marocains ont été condamnés à trois ans de prison ferme et ne pourront pas se rendre en France pendant dix ans. Enfin, deux autres personnes ont écopé de trois ans ferme et de 8000 euros d’amende pour avoir été impliquées dans une filière passant par Toulouse (Haute-Garonne)

    Le Dauphiné, 8 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, France, Lyon, cannabis, haschich, trafic de drogue,

  • « Canna-bus » entre le Maroc et Lyon : Six membres du réseau condamnés à de la prison

    Ils ont écopé mercredi de peines allant de trois à huit ans d’emprisonnement pour leur participation à un trafic de drogue par l’intermédiaire de cars de voyage.
    Six membres d’un réseau impliqué dans un réseau de trafic de stupéfiants utilisant des bus pour importer du cannabis en France depuis le Maroc ont été condamnés mercredi à des peines de trois à huit ans de prison ferme à Lyon.

    « Cette affaire a mis au jour une structure entière d’importation et de distribution, avec des professionnels du transport qui ont utilisé leurs véhicules pour acheminer les stupéfiants », a résumé dans son réquisitoire la procureure Anne-Sophie Huet devant le tribunal correctionnel de Lyon.

    Après des écoutes téléphoniques et des filatures, les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la DIPJ de Lyon ont intercepté une première fois un bus sur l’aire de Lançon-de-Provence, le 23 juin 2018. Ils ont découvert un stock de 436 kilos de cannabis en blocs d’une vingtaine de kilos. La drogue, d’une valeur marchande évaluée à près de 900.000 euros, était dissimulée sous trois trappes dans le couloir central du bus et sous un faux plancher de la soute à bagages.

    L’ »organisateur » interpellé en Espagne

    Selon l’accusation, les bus affrétés par une société immatriculée au Portugal ont été utilisés dans deux autres trajets de bus transportant voyageurs et drogue entre le Maroc et Lyon. Un de ces véhicules a été intercepté à Tanger au Maroc, le 3 août 2018, avec 135 kilos de cannabis à son bord.

    Mohamed B., alias « Moussa », a été décrit par la procureure comme « l’organisateur des transports en lien direct avec les fournisseurs au Maroc, en contact avec un grossiste à Lyon ».

    Interpellé en Espagne et extradé à Lyon, l’homme a utilisé son portable personnel pour gérer la progression des chauffeurs et « a continué depuis sa cellule après son extradition », a révélé Anne-Sophie Huet.

    Deux appartements et quatre voitures en Espagne
    L’homme a contesté ce rôle central, se disant ouvrier agricole. Mais pour la procureure, « l’acquisition de deux appartements et quatre voitures en Espagne, ainsi qu’un immeuble de quatre appartements au Maroc » démontrent au contraire son haut niveau d’implication.

    Selon les retranscriptions d’écoutes lues au cours de deux journées de procès, le suspect s’est vanté au téléphone de pouvoir corrompre un policier et un magistrat au Maroc pour faciliter les transports, tout en se plaignant des « nouveaux scanners » mis en place au port de Tanger pour détecter la drogue dans les véhicules. Il a été condamné à 8 ans de prison ferme, 80.000 euros d’amende avec confiscation de ses biens et une interdiction définitive du territoire français.

    Deux chauffeurs marocains ont été condamnés à trois ans ferme, assortis de dix ans d’interdiction du territoire français. Et le tribunal a condamné à sept ans de prison un autre suspect considéré comme le grossiste basé à Vaulx-en-Velin, et ordonné son arrestation.

    Une filière passant par Toulouse a également été démantelée dans la même affaire. Dans ce cadre, deux fournisseurs/convoyeurs ont été condamnés à trois ans ferme et 8000 euros d’amende.

    F.B. avec AFP

    BFMTV, 8 avr 2021

    Etiquettes : France, Lyon, Maroc, cannabis, canna-bus, trafic de drogue,

  • Le commerce lucratif de l’exportation de haschisch vers l’Europe à partir de villas de luxe à la Costa del Sol.

    La Guardia Civil arrête un gang dont le chef est un Suédois à Marbella et le lieutenant un Français à Mijas, qui a acheté la drogue au Campo de Gibraltar.

    Dans une luxueuse villa de plus de 400 mètres bâtie, avec des terrasses surplombant la mer et un accès direct à la plage, vivait l’un des derniers trafiquants de drogue arrêtés sur la Costa del Sol mercredi. De là, il a géré un commerce illicite d’exportation de haschisch vers d’autres pays européens. C’était la maison du lieutenant de cette organisation franco-suédoise. Un Gaulois d’origine maghrébine qui était le bras droit d’un dangereux trafiquant de drogue suédois. Le nordique, chef du gang, a été arrêté à Marbella dans une autre maison luxueuse. Ils vivaient sur la Costa del Sol avec leur famille, en tant que citoyens commerçants, jusqu’à ce que la Garde civile entre chez eux tôt ce matin.

    Dans l’une de ces maisons, celle du trafiquant au passeport français, les agents ont été surpris par la discrétion des lieux, ainsi que par le luxe de cette demeure dans une urbanisation privée de Calahonda (Mijas). Les agents ont commenté, pour illustrer le niveau de vie, comment la chambre de la fille du narco, âgée de seulement deux ans, avait sa propre salle de bain, deux terrasses pour jouer et même un imposant dressing.

    Détail qui montre le commerce lucratif démantelé par la Garde civile, qui a arrêté, à ce jour, dix personnes dans le cadre de l’opération « Bacalá ». Les arrestations ont été effectuées à Benalmadena, Mijas et Marbella à Malaga, à Tarifa et Algeciras à Cadix, ainsi qu’à Itrabo à Grenade. Parallèlement, une dizaine de perquisitions ont été effectuées en collaboration avec l’Office français de lutte contre les stupéfiants (OFAST) et les polices des pays nordiques. Toutes ces enquêtes ont été coordonnées par Europol.

    Des sources de l’enquête expliquent qu’il s’agit d’une organisation qui n’avait pas pour vocation de faire venir du haschisch du Maroc. Le commerce est très échelonné et chaque gang a son propre rôle. Ce type de mafia est un simple exportateur du produit vers différents pays européens, sans avoir de contact avec les fournisseurs d’origine au Maroc. Ce sont eux qui placent la drogue en Europe, mais pas ceux qui la font parvenir en Espagne.

    « Des gens très durs ».

    Le contact avec les champs de culture est assuré par les mafias marocaines qui vendent généralement le produit aux clans du Campo de Gibraltar, qui sont à leur tour chargés de l’introduire dans des hors-bords le long des plages. Le type d’organisation démantelé mercredi est celui qui achète la drogue à ces clans, pour la préparer dans leurs propres « pépinières » et la transporter vers les pays européens. Ce sont eux qui ont les contacts dans les différentes villes du Vieux Continent, où la drogue continue d’être réévaluée à chaque intermédiaire.

    « Dans ce cas, il s’agissait de personnes très dures », déclare l’un des gardes civils à propos de la dangerosité des détenus. Pour cette raison, dans l’opération, qui reste ouverte, ont été déployés 200 agents du commandement de la Garde civile à Algeciras (Cadix), Malaga et Grenade, sous la coordination de la zone sud du Centre de coordination contre le trafic de drogue (OCON-SUR) et le Centre régional d’analyse et de renseignement contre le trafic de drogue (CRAIN), qui ont l’intervention du Groupe d’action rapide (GAR) déplacé à l’Andalousie de son siège à Logroño.

    Lors des perquisitions, ordonnées par le tribunal de première instance et l’instruction 3 de Marbella, ont été saisis une demi-douzaine de véhicules, parmi lesquels figurent certains véhicules haut de gamme exclusifs. Dans le même temps, plus de 30 000 euros en espèces, de la drogue et des armes ont été saisis. L’abondante documentation trouvée est en cours d’étude pour voir de nouvelles lignes d’action sur les connexions du gang avec d’autres organisations.

    ABC Andalucía, 7 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, cannabis, haschich, Costa del Sol, Andaousie,

  • Trafic de drogue depuis le Maroc : Prison ferme pour six suspects à Lyon

    Six membres d’un réseau impliqué dans un réseau de trafic de stupéfiants utilisant des bus pour importer du cannabis en France depuis le Maroc ont été condamnés mercredi à des peines de trois à huit ans de prison ferme à Lyon.

    « Cette affaire a mis au jour une structure entière d’importation et de distribution, avec des professionnels du transport qui ont utilisé leurs véhicules pour acheminer les stupéfiants », a résumé dans son réquisitoire la procureure Anne-Sophie Huet devant le tribunal correctionnel de Lyon.

    Après des écoutes téléphoniques et des filatures, les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la DIPJ de Lyon ont intercepté une première fois un bus sur l’aire de Lançon-de-Provence, le 23 juin 2018. Ils ont découvert un stock de 436 kilos de cannabis en blocs d’une vingtaine de kilos. La drogue, d’une valeur marchande évaluée à près de 900.000 euros, était dissimulée sous trois trappes dans le couloir central du bus et sous un faux plancher de la soute à bagages.

    Corruption de policier et de magistrat ?

    Selon l’accusation, les bus affrétés par une société immatriculée au Portugal ont été utilisés dans deux autres trajets de bus transportant voyageurs et drogue entre le Maroc et Lyon. Un de ces véhicules a été intercepté à Tanger au Maroc, le 3 août 2018, avec 135 kilos de cannabis à son bord.

    Mohamed B., alias « Moussa », a été décrit par la procureure comme « l’organisateur des transports en lien direct avec les fournisseurs au Maroc, en contact avec un grossiste à Lyon ».

    Interpellé en Espagne et extradé à Lyon, l’homme a utilisé son portable personnel pour gérer la progression des chauffeurs et « a continué depuis sa cellule après son extradition », a révélé Anne-Sophie Huet.

    L’homme a contesté ce rôle central, se disant ouvrier agricole. Mais pour la procureure, « l’acquisition de deux appartements et quatre voitures en Espagne, ainsi qu’un immeuble de quatre appartements au Maroc » démontrent au contraire son haut niveau d’implication.

    Selon les retranscriptions d’écoutes lues au cours de deux journées de procès, le suspect s’est vanté au téléphone de pouvoir corrompre un policier et un magistrat au Maroc pour faciliter les transports, tout en se plaignant des « nouveaux scanners » mis en place au port de Tanger pour détecter la drogue dans les véhicules. Il a été condamné à 8 ans de prison ferme, 80 000 euros d’amende avec confiscation de ses biens et une interdiction définitive du territoire français.

    Deux chauffeurs marocains ont été condamnés à trois ans ferme, assortis de dix ans d’interdiction du territoire français. Et le tribunal a condamné à sept ans de prison un autre suspect considéré comme le grossiste basé à Vaulx-en-Velin, et ordonné son arrestation.

    Radio Scoop, 8 avr 2021

    Etiquettes : France, Lyon, Maroc, trafi de drogue, cannabis, haschich, bus, Portugal, Corruption de policier, corruption de magistrat, canna-bus,  

  • « Canna-bus » depuis le Maroc: prison ferme pour six suspects en France

    Six membres d’un réseau impliqué dans un réseau de trafic de stupéfiants utilisant des bus pour importer du cannabis en France depuis le Maroc ont été condamnés mercredi à des peines de trois à huit ans de prison ferme.

    « Cette affaire a mis au jour une structure entière d’importation et de distribution, avec des professionnels du transport qui ont utilisé leurs véhicules pour acheminer les stupéfiants », a résumé dans son réquisitoire la procureure Anne-Sophie Huet devant le tribunal correctionnel de Lyon (centre-est).

    Après des écoutes téléphoniques et des filatures, les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de Lyon ont intercepté une première fois un bus le 23 juin 2018. Ils ont découvert un stock de 436 kilos de cannabis en blocs d’une vingtaine de kilos. La drogue, d’une valeur marchande évaluée à près de 900.000 euros, était dissimulée sous trois trappes dans le couloir central du bus et sous un faux plancher de la soute à bagages.

    Selon l’accusation, les bus affrétés par une société immatriculée au Portugal ont été utilisés dans deux autres trajets de bus transportant voyageurs et drogue entre le Maroc et Lyon. Un de ces véhicules a été intercepté à Tanger au Maroc, le 3 août 2018, avec 135 kilos de cannabis à son bord. Mohamed B., alias « Moussa », a été décrit par la procureure comme « l’organisateur des transports en lien direct avec les fournisseurs au Maroc, en contact avec un grossiste à Lyon ».

    Interpellé en Espagne et extradé vers la France, l’homme a utilisé son portable personnel pour gérer la progression des chauffeurs et « a continué depuis sa cellule après son extradition », a révélé la procureure. L’homme a contesté ce rôle central, se disant ouvrier agricole. Mais pour la procureure, « l’acquisition de deux appartements et quatre voitures en Espagne, ainsi qu’un immeuble de quatre appartements au Maroc » démontrent au contraire son haut niveau d’implication.

    Selon les retranscriptions d’écoutes lues au cours de deux journées de procès, le suspect s’est vanté au téléphone de pouvoir corrompre un policier et un magistrat au Maroc pour faciliter les transports, tout en se plaignant des « nouveaux scanners » mis en place au port de Tanger pour détecter la drogue dans les véhicules. Il a été condamné à 8 ans de prison ferme, 80 000 euros d’amende avec confiscation de ses biens et une interdiction définitive du territoire français.

    Deux chauffeurs marocains ont été condamnés à trois ans ferme, assortis de dix ans d’interdiction du territoire français. Et le tribunal a condamné à sept ans de prison un autre suspect considéré comme le grossiste et ordonné son arrestation. Une filière passant par Toulouse (sud-ouest) a également été démantelée dans la même affaire. Dans ce cadre, deux fournisseurs/convoyeurs ont été condamnés à trois ans ferme et 8.000 euros d’amende.

    Africa Radio, 7 avr 2021

    Etiquettes : France, Maroc, trafic de drogue, cannabis, haschich,

  • Ceuta : capture d’un drone provenant du Maroc avec du haschich

    Interpellation d’un drone chargé de haschisch dans la région de Tarajal

    Le drone est tombé au sol et transportait une charge d’un kilo de cette drogue qui était entrée à Ceuta depuis le Maroc.

    Le business des narco-drones ne s’arrête pas. La fermeture de la frontière qui sépare Ceuta du Maroc a alimenté le trafic de haschisch des deux côtés, et malgré la récente opération menée par la Garde civile et la Police nationale qui a démantelé un groupe organisé destiné à faire passer la drogue par cette voie aérienne, les tentatives de commettre ce crime continuent.

    Tôt ce matin, un drone a été saisi avec une cargaison de haschisch d’environ un kilo. Il a été déposé dans les entrepôts de Tarajal, où l’ascenseur contenant la substance narcotique a été trouvé. Les agents de sécurité ont signalé la découverte à la police nationale. Maintenant va commencer la deuxième partie de cet événement, en essayant de récupérer des informations pour connaître quelques données valables pour les chercheurs responsables d’aller au-delà de la simple saisie. Il n’y a pas eu d’arrestation.

    Précisément ce vendredi saint passé, la Garde civile a récupéré un autre drone précipité dans l’environnement d’Arcos Quebrados, procédant à l’arrestation d’une personne pour le délit de désobéissance et de résistance qui n’a pas pu être liée à l’ascenseur mais qui était sur les lieux avec un téléphone portable avec GPS qui a été responsable de la destruction en le jetant au sol.

    Le trafic de haschisch entre les frontières est canalisé par la mer, avec l’utilisation de ce que l’on appelle les moteurs humains ou en utilisant des bateaux et en exploitant des techniques comme l’ancrage, mais aussi avec ce passage alternatif qui utilise des drones qui, dans de nombreuses occasions, sont si spécialisés qu’ils peuvent transporter d’importantes charges de drogue. Ces liens opèrent des deux côtés de la frontière pour faire entrer du haschisch à Ceuta et faire sortir des pilules au Maroc.

    En plus des interventions réalisées dans notre ville, de l’autre côté, au Maroc, nous avons également procédé à la saisie de matériel et à la saisie de haschisch. L’entreprise, malgré les coups, continue à fonctionner.

    El Faro de Ceuta, 5 avr 2021

    Etiquettes : Ceuta, Espagne, Maroc, drones, haschich, cannabis, drogue, El Tarajal, Fnideq, M’diq, frontière,

  • Il jetait du haschich de Melilla au Maroc par-dessus la clôture métallique

    Arrêté un mineur sous tutelle qui jetait de la drogue de Melilla au Maroc par la double clôture

    La Garde civile a arrêté à Melilla un mineur sous tutelle dans le centre d’accueil alors qu’il aurait jeté des paquets de drogue de la ville espagnole vers le Maroc à travers la double clôture de six mètres de haut chacune, une pratique qui s’est répandue après la fermeture de la frontière depuis mars 2020 par la crise du coronavirus.

    La Garde civile a arrêté à Melilla un mineur sous tutelle dans le centre d’accueil alors qu’il aurait jeté des paquets de drogue de la ville espagnole vers le Maroc à travers la double clôture de six mètres de haut chacune, une pratique qui s’est répandue après la fermeture de la frontière depuis mars 2020 par la crise du coronavirus.

    Selon un porte-parole du commandement de Melilla, l’intervention a eu lieu après que le contrôle frontalier qui surveille les neuf kilomètres de distance de la double clôture « a noté le lancement de paquets dans la zone de Chinatown, attirant l’attention de l’une des patrouilles agissant, un jeune homme qui errait dans les environs du poste frontière ».

    La source susmentionnée a expliqué que « le jeune homme, alors qu’il quittait les lieux, a fait le geste de cacher quelque chose avec une veste qu’il portait et après son identification, un paquet contenant trois comprimés de haschisch pesant environ 300 grammes a été trouvé à l’intérieur du vêtement ».

    Le détenu est un mineur de 17 ans, de nationalité marocaine et résidant dans le centre d’accueil de ‘La Purisima’, qui a été mis à la disposition du Bureau du Procureur pour les mineurs pour la commission présumée d’un crime de trafic de drogue.

    Enfin, il a souligné que les dispositifs déployés au cours du week-end le long de la clôture frontalière dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue ont donné lieu à cinq autres actions, procédant à la saisie d’un total de 9 400 grammes de haschisch.

    Teleprensa, 4 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Melilla, Maroc, cannabis, haschich, mineurs, MENA, trafic de drogue, Kif,

  • La police arrête 100 membres de gangs qui faisaient passer de la drogue en Espagne sur des hors-bords

    MADRID (Reuters) – La police espagnole a annoncé samedi qu’elle avait arrêté 100 membres d’un gang qui transportait du haschisch et de la marijuana du Maroc vers l’Espagne sur des bateaux à grande vitesse.

    Le gang remplissait ses bateaux de drogues et se dirigeait vers la Méditerranée pour remonter le fleuve Guadalquivir près de Séville, dans le sud de l’Espagne.

    Au cours d’une série de descentes, la police a saisi plus de cinq tonnes de haschisch et 230 kg de marijuana, a déclaré la Garde civile dans un communiqué.

    Certains membres du vaste gang étaient employés pour s’assurer que les hors-bords, qui consomment une grande quantité de carburant, étaient toujours prêts à être utilisés.

    D’autres membres du gang dissimulaient la drogue dans des camions transportant des fruits qui acheminaient la marchandise illicite du sud de l’Espagne vers la France pour approvisionner des revendeurs dans toute l’Europe, a indiqué la police.

    Les agents ont également saisi un fusil simulé, un pistolet Taser et cinq véhicules dont deux camions.

    Les 100 suspects qui ont été arrêtés comparaîtront devant un tribunal à une date qui sera fixée ultérieurement, a indiqué la police.

    Reuters, 3 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, trafic de drogues, cannabis, cocaïne, haschich,

  • Espagne : Démantèlement d’un réseau de trafiquants de drogue destinée à l’Europe du Nord

    La police espagnole a démantelé un réseau de trafiquants qui faisait passer de grandes quantités de haschisch et de marijuana en Europe du Nord.

    Au total, 100 personnes ont été arrêtées en divers endroits d’Andalousie, dans le sud de l’Espagne, et plus de cinq tonnes de haschisch et 230 kilogrammes de graines de marijuana ont été saisis, a annoncé samedi la Guardia Civil sur son site web.

    Le gang avait amené la drogue, qui avait été transportée en bateau à moteur du Maroc à travers la Méditerranée, en remontant le fleuve Guadalquivir jusqu’à Séville et l’avait cachée dans des entrepôts secrets parmi des cargaisons de fruits. Elle était ensuite envoyée par camion en France et plus au nord. Deux des camions avaient été interceptés en Espagne et un en France.

    L’Espagne est depuis longtemps un important point de transit pour les drogues en provenance d’Afrique du Nord et d’Amérique Latine vers l’Europe du Nord. En 2019, la police a saisi 38 tonnes de cocaïne et 350 tonnes de haschisch, a rapporté le journal El País en janvier. Mais il y a aussi de plus en plus de cultures de drogue dans le pays même – de plus en plus dans les maisons, où elles ne sont pas si faciles à détecter. En 2019, par exemple, 1,5 million de plants de cannabis ont été découverts dans toute l’Espagne.

    Grenzecho, 3 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, cannabis, haschich, cocaïne, Amérique Latine, Europe du Nord,

  • Genas : Saisie de 568 klg de cannabis au bord d’un camion provenant du Maroc

    Genas : un trafic international de drogue démantelé

    Cinq personnes ont été placées en garde à vue cette semaine après la découverte d’un entrepôt de Genas au centre d’un trafic international de cannabis.

    Selon les informations du Progrès, un camion a été intercepté mercredi dans la commune par l’Office anti-stupéfiants (OFAST) de Lyon. Le véhicule transportait pas moins de 568 kilos de résine de cannabis. Près de 100 000 euros ont été saisis après de nombreuses perquisitions.

    Les camions arrivaient du Maroc et passaient ensuite par l’Espagne avant de rejoindre la France. Les centaines de kilos de cannabis étaient ensuite déchargées dans l’entrepôt, avant d’être redistribuées dans la région lyonnaise, mais également en Isère et en Haute-Savoie.

    Tonic Radio, 3 avr 2021

    Etiquettes : France, Lyon, Genas, Maroc, cannabis, trafic de drogue, démantèlement, saisie, haschich,