Joe Biden, qui prendra ses fonctions de président des États-Unis la semaine prochaine, a annoncé, lundi, dans un communiqué, qu’il désignera le diplomate William Burns pour prendre les commandes de l’agence de renseignement américaine.
Étiquette : CIA
-
Joe Biden nomme un éminent diplomate à la tête de la CIA
Joe Biden poursuit ses nomminations. Il a choisi l’ancien diplomate de carrière William Burns pour prendre la tête de la CIA, l’agence de renseignement américaine, a annoncé, lundi 11 janvier, l’équipe du président élu dans un communiqué.« Bill Burns est un diplomate exemplaire avec des décennies d’expérience sur la scène mondiale pour garder notre peuple et notre pays sûr », a affirmé Joe Biden dans le communiqué.« Il partage ma conviction profonde que le renseignement doit être apolitique », ajoute le président élu, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier.DiplomateDiplomate pendant 33 ans, notamment comme ambassadeur des États-Unis en Russie de 2005 à 2008, William Burns avait pris sa retraite du corps diplomatique en 2014, avant de diriger la Fondation Carnegie pour la paix internationale, un centre de réflexion de relations internationales.Photo : William BurnsIl succède à Gina Haspel, directrice de la CIA depuis 2018, qui elle-même avait succédé à Mike Pompeo, directeur de 2017 à 2018, avant d’être nommé secrétaire d’État par Donald Trump.Si sa nomination est confirmée par le Sénat, William Burns deviendrait le premier diplomate de carrière à diriger la CIA, souligne le communiqué.La Nation, 11 jan 2021#EtatsUnis #USA #CIA #WilliamBurns -
« Russiagate » : Une invention du bureau de campagne de Hillary Clinton?
Une lettre du Directeur du Renseignement National confirme qu’Hillary Clinton a manigancé le « Russiagate ».
Par Moon of Alabama – Le 30 septembre 2020
Les accusations d’intervention russe dans les élections présidentielles de 2016 ont-elles été inventées par le bureau de campagne de Clinton ?
Une lettre envoyée par le Directeur du Renseignement National, John Ratcliffe, semble le suggérer:
Mardi, Ratcliffe, un loyaliste que Trump a placé à la tête du renseignement américain au printemps, a envoyé au sénateur Lindsey Graham (R-S.C.) une lettre affirmant que, fin juillet 2016, le renseignement américain a pu avoir accès à une analyse du renseignement russe. Cette analyse, résumée par Ratcliffe dans sa lettre, affirmait que Clinton avait un plan pour attaquer Trump en le liant au piratage du Comité national démocrate, exécuté en 2016. …
Ratcliffe a déclaré que la communauté du renseignement « ne connaît pas l’exactitude de cette allégation et la mesure dans laquelle cette analyse du renseignement russe pourrait être une exagération ou un montage. »
La lettre indique que le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan, avait informé le président Obama de ces renseignements. Il l’a informé que les Russes pensaient que Clinton avait approuvé, le 26 juillet 2016, le plan de son bureau de campagne.
Ainsi, l’espionnage des analyses russes par les renseignements américains a révélé que les Russes pensaient que Clinton avait lancé une campagne « Trump est aidé par le piratage russe du DNC [Democratic National Comittee] ». Les Russes avaient sûrement de bonnes raisons de penser cela.
Les courriels du Comité national démocrate ont été publiés par Wikileaks le 22 juillet 2016, peu avant la Convention nationale démocrate. Ceux-ci prouvaient que pendant les primaires présidentielles, le DNC avait activement travaillé contre le candidat Bernie Sanders.
Le 24 juillet, le directeur du bureau de campagne de Clinton, Robby Mook, est allé sur CNN et a lancé, à ma connaissance, les toutes premières allégations (vidéo) disant que la Russie avait « piraté » le DNC pour soutenir Donald Trump.
Il est probable que les analystes russes ont vu cette émission.
L’apparition de Mook à la télévision était probablement un ballon d’essai lancé pour voir si de telles affirmations allaient tenir la route.
Deux jours plus tard, Clinton aurait approuvé les plans de son bureau de campagne visant à mettre l’accent sur de telles affirmations.
Dans le tristement célèbre dossier Steele, préparé pour la campagne de Clinton par un « ancien » espion britannique, la première donnée qui lie la campagne Trump au « piratage russe de la DNC » aurait été écrite le 28 juillet 2016.
Le président de Crowdstrike, la société de cybersécurité qui a enquêté sur la fuite du DNC, a déclaré plus tard que sa société n’avait jamais trouvé de preuve que la Russie avait piraté le DNC.
On soupçonne Seth Rich, une personne s’occupant du système informatique du DNC et partisan de Bernie Sanders, d’avoir divulgué les e-mails du DNC à Wikileaks. Seth Rich a été assassiné le 10 juillet 2016 à Washington DC lors d’un prétendu « vol » au cours duquel rien n’a été volé.
Les affirmations faites dans la lettre de Ratcliffe correspondent à la chronologie du scandale tel qu’il s’est déroulé. Elles confirment les soupçons selon lesquelles le bureau de campagne de Clinton a manigancé le « Russiagate », une affaire qui repose sur du vent. Elle a été soutenue par une myriade de médias et par des douzaines de militants anti-Trump occupant de hautes positions au sein du FBI et de la CIA.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Jj pour le Saker FrancophoneSource : Le Saker Francophone
Tags : Etats-Unis, Russiagate, Hillary Clinton, Russie, FBI, CIA, Donald Trump,