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  • Législatives: les listes indépendantes en passe de dessiner les contours de la prochaine APN

    Législatives: les listes indépendantes en passe de dessiner les contours de la prochaine APN

    ALGER – Le nombre plus au moins élevé des listes indépendantes en lice pour les législatives du 12 juin, constituant une tendance inédite de cette consultation populaire, est en passe de déterminer la composante et les contours de la prochaine Assemblée populaire nationale (APN), traditionnellement dominée par les partis politiques.

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi a, lors d’un point de presse tenu dimanche soir à l’issue d’une rencontre avec des leaders de 18 partis politiques, fait état de 837 listes indépendantes et de 646 listes de partis politiques, sur l’ensemble de 1483 listes qui ont été acceptées « sans réserve » pour prendre part aux élections législatives prévues le 12 juin prochain.

    Ces nouvelles données marquent ainsi un nouveau tournant dans la vie politique nationale où les partis politiques étaient, quasiment les seuls acteurs potentiels.

    Le nombre élevé des listes indépendantes dans la course pour les législatives du 12 juin qui ont été validées par l’Anie, aux dépens des listes présentées par les partis politiques, renverse la tendance partisane, un changement d’ailleurs conforté par un nouveau phénomène consistant en le recours par nombre de formations politiques traditionnelles à des candidats non militants pour figurer sur leurs listes.

    Le Mouvement El-Bina fait partie des partis politiques ayant opté pour cette stratégie, dont le premier responsable, Abdelkader Bengrina, avait déclaré que plus de 65% des candidats sur les listes du Mouvement pour les prochaines élections législatives, ne sont pas des militants de son parti.

    Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a lui aussi, fait état de la participation de son parti avec 584 candidats, dont 330 non militants. Même approche pour le président du Parti du renouveau et du développement (PRD), Taibi Assyr, qui estime que l’ouverture de la voie à des candidats non militants constitue « un plus et un appui pour les rangs de ses militants ».

    Cette nouvelle tendance est expliquée par des analystes politiques par le fait que les partis politiques traditionnels ne sont plus « crédibles » aux yeux de l’électeur, et sont surtout synonyme de « faillite politique ».

    L’engouement des candidats indépendants pour les prochaines législatives a été surtout motivé par l’appel du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux jeunes de participer à la vie politique pour l’édification de nouvelles institutions « crédibles ».

    Le président de la République avait, lors d’un Conseil des ministres, donné des instructions afin de prendre toutes les dispositions relatives à l’appui et à l’encouragement des jeunes à participer aux législatives du 12 juin pour parvenir à des élections « démocratiques qui traduisent le véritable changement ».
    Le chef de l’Etat avait même ordonné de mettre à la disposition des jeunes candidats, gratuitement, des salles et les affiches publicitaires, afin de prendre part aux législatives du 12 juin.

    Pour rappel, L’ANIE a réceptionné 4900 listes ayant exprimé leur intention de prendre part aux législatives du 12 juin prochain et ayant retiré les formulaires de candidature. Ses services ont enregistré 2490 listes ayant déposé les formulaires de candidature, dont 1237 présentées au titre d’un parti politique et 1253 listes indépendantes. Un total de 1483 listes ont été acceptées « sans réserve », dont 646 listes présentées au titre d’un parti politique et 837 listes indépendantes.

    L’ANIE a indiqué que le nombre des listes acceptées, mais qui comptent un candidat rejeté, a atteint 898 listes dont 462 listes présentées au titre d’un parti politique et 436 listes indépendantes.

    En prévision des législatives du 12 juin prochain, les listes des candidats présentées au titre d’un parti politique doivent être appuyées par, au moins, vingt-cinq mille (25.000) signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales, qui doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-trois (23) wilayas dont le nombre de signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à trois cent (300) signatures.

    Pour les listes indépendantes, chaque liste doit être appuyée, pour chaque siège à pourvoir, par, au moins, 100 signatures des électeurs de la circonscription électorale.

    Concernant les circonscriptions électorales à l’étranger, la liste de candidats est présentée soit au titre d’un ou de plusieurs partis politiques, soit au titre d’une liste indépendante appuyée d’au moins 200 signatures pour chaque siège à pourvoir parmi les électeurs de la circonscription électorale concernée.

    APS

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  • Algérie/ Législatives: Tombés en disgrâce, les partis politiques optent pour de nouvelles têtes.

    L’Algérien ne croyant plus aux promesses généralement non tenues lors des échéances électorales, ne fait plus confiance aux partis politiques. La solution ?

    Les partis politiques en lice pour les législatives du 12 juin prochain ont fait le choix de recourir à des candidats non militants en affirmant faire prévaloir l’intérêt suprême du pays et vouloir s’ouvrir à de nouvelles compétences, nonobstant l’appartenance politique, résume l’APS.

    A cet effet, ces formations politiques n’ont pas hésité à s’engager dans la compétition électorale avec des candidats qui n’ont jamais fait partie de leurs militants, justifiant ce choix par la conjoncture que traverse le pays, qui implique, soutiennent-elles, la mobilisation de toutes les énergies nationales, et en premier lieu les jeunes compétences.

    Cette tendance est, néanmoins, motivée par un objectif de taille pour ces partis, à savoir augmenter leurs chances de succès lors de cette échéance importante en présentant de nouveaux visages, acceptés par les électeurs et possédant des aptitudes les habilitant à mieux les représenter.
    Une démarche à même de donner un nouveau souffle à ces formations politiques, notamment avec la rude concurrence des listes indépendantes qui ont arraché, pour la première fois, la part du lion dans l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Pour de nombreux analystes politiques, la capacité des indépendants à déposer 1220 listes de candidature auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), contre 1180 listes de partis, témoigne de l’avènement de nouvelles règles régissant la vie politique nationale. Un état de faits imposé par de nouveaux acteurs qui ont préféré entrer dans l’arène politique loin des partis «en perte de vitesse», même si certains l’ont compris et ont décidé de renverser l’équation pour «transformer l’échec».

    Parmi les partis politiques à avoir adopté cette stratégie, le Mouvement El-Bina qui y voit «une assurance» à toutes les catégories de la société et une confirmation de son caractère de «mouvement populaire» et non le monopole de ceux qui l’ont fondé, a expliqué son responsable de la communication, Hussein Salah.

    Le président du Mouvement, Abdelkader Bengrina avait déclaré auparavant que «plus de 65% des candidats sur les listes du Mouvement pour les prochaines élections législatives, ne sont pas des militants».

    Il en est de même pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP) dont le président Abderrazak Makri avait fait état de la participation du parti avec 584 candidats, dont 330 non militants.
    Pour le militant du MSP Nacer Hamdadouche, ce choix se justifie par «le caractère populaire» des élections législatives.
    «Il est tout a fait normal, dans de telles échéances, que la dimension populaire prévale sur l’organisationnel», a-t-ille affirmé en admettant «la volonté du MSP d’augmenter ses chances de réussite en adoptant cette décision, qui répond au réalisme politique défendu par le parti, à travers des listes comprenant des militants de formation politique et organisationnelle et des candidats indépendants remplissant les conditions de compétence.

    Dans le même sillage, le président du Parti du renouveau et du développement (PRD), Taibi Assyr, a estimé que l’ouverture de la voie à des candidats non militants de sa formation politique, qui a eu son agrément en 2013, constitue «un plus et un appui pour les rangs de ses militants».
    «Nous avons répondu à des jeunes qui ont souhaité sortir du carcan dans lequel ils étaient confinés pour participer à la vie politique en tant qu’acteurs, en leur ouvrant la porte de la candidature et en leur donnant la possibilité de rejoindre les rangs du parti», a-t-il affirmé dans ce sens.

    Soulignant que cette démarche «réaliste» visait à mettre fin à la marginalisation des jeunes, «en particulier ceux avec des compétents, qui ont souffert durant des années du discours populiste dominant l’action politique», M. Taïb a indiqué que le PRD «aspire, aujourd’hui, à bâtir un projet de société en ouvrant la voie aux jeunes compétences à la candidature, que ce soit sous sa bannière ou en dehors du cadre partisan».

    Une « réalité politique » .

    Pour, le doyen de la Faculté des sciences politiques et relations internationales Alger 3, Dr Slimane Aradj, le recours à des cadres et compétences en dehors des rangs «traduit une réalité politique à laquelle sont confrontés les paris politiques qui tentent de remédier à une crise de défiance des électeurs à leur égard».
    Evoquant cette tendance emboitée par de nombreux partis politiques, à la différence de leur poids et obédiences, Dr Aradj considère que ce choix dénote une nouvelle hiérarchisation des priorités et un penchant à faire prévaloir la patrie au détriment des idéologies, au vu de l’importance de ces élections dans la constitution d’une élite capable d’atteindre une représentation politique réelle et de réhabiliter la représentation politique, qui nécessite le renouvellement des élites.

    Le facteur temps a également imposé le recours à cette solution, estime encore Dr Aradj qui explique que «la courte durée qui nous sépare de la tenue des élections législatives a obligé certains partis à recourir à des candidats non militants pour se renouveler et regagner la confiance perdue du citoyen».

    Qualifiant ce phénomène de «positif», il a rappelé qu’il s’agit après tout de citoyens algériens ayant le droit de participer à la vie politique et se présenter aux élections, surtout s’ils ont des capacités à même de permettre d’atteindre l’objectif escompté.

    Algérie Breve News, 8 mai 2021

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  • Algérie/ Engouement

    Les élections législatives du 12 juin 2021 suscitent l’adhésion de la majorité des partis et des candidats indépendants. L’heure est à la mobilisation pour être fin prêts le jour «J». Cet intérêt n’est pas le fait du hasard. Des raisons objectives le corroborent. En dépit des difficultés dues à la propagation de la Covid-19, l’Algérie a pu organiser deux scrutins électoraux qui se sont soldés par l’élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et le référendum sur l’amendement de la Constitution. La transparence qui a prévalu dans leur préparation et leur déroulement est un message fort envoyé aux électeurs et à l’ensemble de la classe politique, attestant de la réhabilitation de l’acte de voter et d’un respect scrupuleux du libre choix des Algériens.

    C’est une rupture fondamentale avec les pratiques du passé, marquées par un autoritarisme présidentiel exacerbé qui a fini par provoquer un rejet inquiétant du devoir électoral. Une avancée qualitative dans la vie constitutionnelle et institutionnelle du pays se concrétise, en lieu et place d’un ordre politique obsolète fondé sur des oukases et sur le recours inconsidéré au fait accompli. Vues sous cet angle, les prochaines législatives augurent d’une saine compétition, où les programmes, les affrontements d’idées et les propositions des candidats sont le seul moyen de gagner les suffrages, en conférant une réelle crédibilité aux institutions qui sont effectivement l’émanation de la volonté du peuple et l’exacte réponse à ses aspirations. Des garde-fous juridiques sont mis en place pour dissuader toute tentative de fraude ou de malversation et faire échec à toute manœuvre occulte ou intervention délictueuse susceptible d’inverser le cours des élections et d’en altérer la portée.

    Il restera aux prétendants à la chambre basse du Parlement de compter sur la pertinence de leur programme de campagne et la qualité de leurs propositions, pour convaincre un électorat exigeant. Ce dernier ne peut nullement s’accommoder de promesses lénifiantes, de discours pompeux ni des sempiternelles surenchères.

    «Nous exhortons les candidats sur les listes de partis et indépendants à faire montre d’une compétition loyale et de respect de l’éthique de l’exercice politique, et appelons le peuple algérien à choisir ses représentants, hommes et femmes, au sein de l’Assemblée populaire nationale parmi ceux qui sont dignes de confiance, compétents et parfaitement au fait des affaires publiques, et de porter haut la voix de la démocratie et de la citoyenneté pour le changement avec la volonté souveraine du peuple algérien», a déclaré le Président Tebboune. L’époque encore récente où de nombreux Algériens furent, à des degrés divers, des victimes expiatoires de commis de l’État peu portés sur la notion de service public, n’a plus aucune raison d’exister. Même chose pour ces élus qui, aussitôt parvenus à leur fin, trahissent leurs électeurs, leur tournent le dos, demeurant sourds à leurs revendications, quand ils ne changent pas de chapelle politique au gré de leurs intérêts étriqués et de leurs ambitions.

    El Moudjahid, 09 mai 2021

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  • Algérie/Abou Djerra Soltani défend la candidature de son fils aux législatives

    Abou Djerra Soltani a défendu mercredi la candidature de son fils, Mohamed Ikbal Amine, aux législatives du 12 juin, qui s’est présenté sur une liste indépendante de la wilaya d’Alger.

    « Mon fils est un citoyen Algérien, le Constitution lui donne le droit de briguer un mandat électoral, c’est son droit le plus absolu, à partir du moment où il répond aux conditions fixées par la loi électorale », défend l’ancien chef du MSP et ancien ministre.

    « Il n’y a aucune raison de priver un citoyen de son droit d’être candidat, parce que son père est un ancien responsable, c’est illogique et injuste, c’est une pratique qui existe dans tous les pays », insiste t-il.

    Algérie1, 5 mai 2021

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  • Algérie/ Le koursi en héritage

    Par Madjid Khelassi

    On se bouscule au portillon du siège de l’Autorité nationale indépendante des élection (ANIE) et on joue presque des coudes, pour retirer les formulaires de candidature pour les prochaines législatives.

    Plus d’un million deux cent mille formulaires de souscription individuelle ont été retirés, en sus des 4882 dossiers retirés par les partis politiques et les candidats libres, a annoncé le président de la l’ANIE Mohamed Charfi, ajoutant que 1813 dossiers ont été retirés par 53 partis politiques agréés et 86000 à l’étranger.

    Politicmania ou amour du Koursi dispensateur de privilèges? En tous cas, on rue dans les brancards des législatives prochaines.

    1 200 000 formulaire retirés…La conquête de l’espace…politique fait tourner la tête à plus d’un !

    Et fait nouveau dans ces prochaines joutes, les fils des apparatchiks sont de la partie. C’est presque le jeu des 7 familles version politique.

    Hérédité politique? Pathologie congénitale? Le koursi en héritage? Tu seras politicien mon fils…semblent dire les papas has been, toujours camés à l’attrait du pouvoir, à leurs rejetons.

    Mais qu’est ce qui fait courir l’homo algérianus vers le koursi parlementaire ?

    La réponse est aussi tourmentée, que peut l’être la cervelle d’un fils à papa politique, devant le fait de devenir important et succéder au Pater dans l’exercice du pouvoir législatif.

    Exercice zen, presque Yogatique, et dont l’activité principale se limite à lever le bras pour gagner sa vie, le métier de député fait de son féru, un acteur de premier ordre dans le théâtre des chœurs beni- oui oui.

    Qu’a cela ne tienne ! La fascination époustouflée pour les privilèges (salaire, limousine allemande , chalet princier à Club des Pins) compense tout. Y’en a qui vendraient leur âme pour juste accéder au graal du gyrophare laboureur de routes.

    Juin 2021…Les pérégrins des textes de loi post-Issaba sont en route vers le palais Zirout.

    La chorégraphie du bras levé défiera cette fois-ci les lois de la gravitation.

    Les fils succédant aux pères…L’indivision politique sera le nouvel art de vivre politique…dans l’Algérie de l’après – 12 juin 2021.

    La Nation, 05 mai 2021

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  • Ennahda: les élections « moyen idéal et unique » pour satisfaire les revendications du Hirak

    ORAN – Le secrétaire général du mouvement Ennahda, Yazid Benaïcha a estimé samedi à Oran que les élections sont le « moyen idéal et unique pour satisfaire les revendications du Hirak ».

    « Nous participons à ces élections que nous considérons comme moyen idéal et unique, pour le peuple algérien, d’exprimer son opinion, de choisir ses responsables et concrétiser tout ce qui est soulevé comme mot d’ordre au sein du Hirak populaire authentique », a déclaré Yazid Benaïcha à l’ouverture d’une rencontre d’orientation des candidats de sa formation politique pour les prochaines élections dans l’Ouest du pays.

    « La participation de notre parti aux élections législatives émane d’une nette conviction pour contribuer à la consécration d’une volonté politique et au changement radical des pratiques du passé », a-t-il souligné.

    Le secrétaire général du mouvement Ennahda est revenu à la charge, à l’occasion de la journée nationale de la mémoire, pour rappeler les massacres perpétrés par le colonialisme français contre le peuple algérien le 8 mai 1945, de même que les explosions nucléaires à Reggane et les sinistres lignes Challe et Maurice qui continuent aujourd’hui de faire des victimes.

    Par ailleurs, Yazid Benaicha a dénoncé l’incursion des forces d’occupation sioniste dans la Mosquée Al Aqsa et les agressions contre les fidèles.

    APS, 08 mai 2021

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  • Algérie/ Mise en garde

    Algérie/ Mise en garde

    par Abdelkrim Zerzouri

    L’élection des membres de la prochaine Assemblée populaire nationale (APN), prévue le 12 juin prochain, constitue une étape d’une importance cruciale. Tout est ainsi mis en œuvre pour que ce rendez-vous se déroule dans les meilleures conditions. La maîtrise de l’organisation matérielle du scrutin ne pose aucun problème, mais l’aspect sécuritaire reste un sujet sensible, à évaluer et à parfaire sur la base des expériences vécues par le passé récent.

    Dans ce sens, le gouvernement a pris les devants en mettant en place un dispositif des plus répressifs à l’encontre des perturbateurs de l’opération de vote, prévoyant des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans, notamment pour les actes de destruction ou d’enlèvement d’urnes, d’atteinte au déroulement du scrutin et troubles aux opérations de vote.

    Le tout répressif pour dissuader les actes de nature à porter atteinte au bon déroulement du scrutin du 12 juin prochain ?

    Les autorités ont mis en œuvre cette sévère sanction pénale, qui n’a d’égal que les verdicts rendus dans des affaires criminelles qualifiées de complots contre l’autorité de l’Etat, dans le but évident de dissuader les partisans de la perturbation du scrutin. C’est aussi une autre manière d’affirmer ou d’asseoir l’autorité de l’Etat et de laisser entendre que le vote du 12 juin aura lieu dans le délai, et quiconque aurait la mauvaise intention de bloquer ce processus devrait se préparer en conséquence à faire les frais de ses actes, sévèrement. La loi ne protège pas les ignorants, mais là, il ne peut y avoir aucun ignorant. Personne ne pourrait dire je ne savais pas après la médiatisation des sanctions pénales énoncées par les articles de lois (de 294 à 313) de la loi organique portant régime électoral. Tout semble aller pour que le scénario vécu lors du dernier référendum constitutionnel, où l’on a assisté à des troubles qui ont conduit à l’annulation pure et simple à travers de nombreuses communes dans les wilayas de Bouira, Bejaïa et Tizi-Ouzou, ne se reproduise plus. Et, s’il venait à se reproduire, cela ne se passerait pas de la même façon, pas sans impunité ou des condamnations à des peines légères à l’encontre des fauteurs de troubles aux opérations de vote. Cet esprit de la mise en avant de l’aspect répressif expliquerait, donc, des craintes des autorités, fondées sur des données expérimentées et des prévisions nettes versant dans le même sens, quant à des débordements sécuritaires lors du prochain scrutin du 12 juin. Rien n’aurait été meilleur que de vivre un scrutin où tout un chacun a loisir d’exprimer sa position de rejet de l’élection sans attenter à la liberté de voter de l’autre. Un mirage ? Dans le présent, la physionomie prêterait effectivement à l’illusion. Mais ce n’est pas une raison de ne pas croire à ce fondement démocratique.

    Le Quotidien d’Oran, 8 mai 2021

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  • Algérie / Une compétition loyale et intègre (Edito de Horizons)

    Le rendez-vous décisif du 12 juin approche à grand pas. Il suscite un intérêt grandissant des compétiteurs, parmi la classe politique et les représentants indépendants. Les derniers chiffres révélés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) l’attestent amplement. En course, 19 partis qui remplissent les conditions légales se préparent activement au coup d’envoi de la campagne électorale, prévue le 17 mai. La mobilisation électorale se décline également dans le dépôt des 2.400 listes de candidature (1.180 pour les partis politiques et 1.220 pour les indépendants).

    A l’étranger, le même engouement caractérise l’attachement de la communauté nationale présente avec 65 listes (61 pour les partis politiques et 4 pour les indépendants). Cette tendance lourde signifie indéniablement la débandade des prêcheurs de la fitna et du chaos embusqués dans le néo-hirak des dérives sectaires et, en signe d’impuissance caractérisée, versés dans une instrumentalisation éhontée de la contestation sociale. Toutes les tentatives qui visent, en réalité, à saborder le processus électoral sont vouées à l’échec.

    Face à une minorité dont il est désormais prouvé son allégeance au projet de déstabilisation à visée néocoloniale, la majorité électorale a dicté le choix du changement qui inquiète tant, en revanchards invétérés, les résidus du régime pourri, les dépositaires du terrorisme destructeur et les séparatistes.

    A la faveur de la légitimité constitutionnelle acquise par la présidentielle et l’adoption, le jour du 1er novembre, de la Constitution, la nouvelle Algérie est suffisamment armée pour réussir en toute confiance la bataille de la légitimité institutionnelle portée par le renouveau démocratique aux mains de la nouvelle génération compétente.

    En alliées irréductibles, la société civile et les jeunes universitaires sont les piliers du changement bannissant toute forme de discrimination, de marginalisation et de dévoiement du scrutin aux conditions de transparence, de crédibilité et de neutralité pleinement assurées.

    La constitutionnalisation de l’ANIE, aux missions de surveillance et de contrôle des sources de financement renforcées, l’exigence d’impartialité du gouvernement, appelé à suspendre les activités sur le terrain dès le lancement de la campagne électorale, et l’appel de l’Anie à la participation des citoyens à l’encadrement de l’opération électorale préfigurent d’une compétition loyale, intègre et sans exclusive.

    Horizons, 06 mai 2021

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  • Algérie / Les candidats retiennent leur souffle – Examen des listes par l‘ANIE

    Algérie / Les candidats retiennent leur souffle – Examen des listes par l‘ANIE

    L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) planche depuis quelques jours déjà sur l’examen des dossiers de candidature aux élections législatives du 12 juin.

    Entamée après la clôture de l’opération de dépôt de candidature le mardi dernier à minuit, cet examen des listes électorales n’est pas sans donner des frissons aux partis politiques et associations. En effet, les candidats à ces élections législatives anticipées craignent par dessus tout de voir leur dossier rejeté par l’Anie. En ce sens des milliers de candidats retiennent leur souffle. Et cela sera encore le cas jusqu’à ce que l’institution que préside Mohamed Charfi rende son verdict final à propos de la conformité ou non des dossiers de candidature. Il est prévu que l’Anie termine son travail dans quelques jours puisque, selon les dispositions de la loi, cette institution dispose de12 jours à partir de la date de dépôt de candidature pour trancher sur la conformité des dossiers. En vérité si ce sentiment de peur s’est saisi des candidats cela est surtout dû aux informations selon lesquelles l’Anie est en train de faire preuve de vigilance
    s’agissant du respect de la loi.

    À ce titre des informations non confirmées font état du rejet de la candidature du secrétaire général du parti du FLN. Une information surprenante quelque peu puisqu’Abou El Fadl Baadji a lui-même annoncé avoir renoncé à la candidature pour cette élection. Mais qu’à cela ne tienne des informations concordantes font globalement état du rejet de dizaines de candidature. L’Anie n’a eu de cesse de mettre en garde contre l’argent sale et les pratiques occultes durant la campagne électorale. Mohaamed Chorfi dira, à maintes reprises, que « l’Anie est dotée de suffisamment de prérogatives ». Il dira que celle-ci reste apte à « mener des enquêtes, à l’issue de la proclamation des résultats du vote, sur l’origine du financement de la campagne électorale », ajoutant que « ce travail qui pourrait prendre jusqu’à six mois, amènerait la disqualification si les investigations prouvaient son usage de l’argent sale », a-t-il mis en garde. D’ailleurs l’Anie a mis en place une commission en son sein. Cette commission est composée de représentants de différentes instances, à l’instar du Conseil de l’État, la cour des comptes et la Cour suprême.

    « Elle a pourmission le contrôle du financement de la campagne électorale », a-t-il affirmé. Autant dire que ce ne sera pas facile pour les tenants de l’argent sale de passer cette fois-ci, eux qui étaient les maîtres du jeu dans un passé encore très récent. Nul besoin de rappeler que l’APN dissoute était truffé d’hommes d’affaires dont l’origine de la fortune était plus que douteuse.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 06 mai 2021

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  • Algérie / Les listes des partis de l’ex-alliance présidentielle laminées

    ÉLECTIONS LÉGISLATIVES À DJELFA

    Les informations contenues dans le radar publié dans notre édition d’hier et relatives aux listes de candidatures dans la wilaya de Djelfa se sont confirmées avec le rejet par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) des dossiers de plusieurs postulants qui se recrutent dans les rangs des partis de l’ancienne alliance présidentielle sous Bouteflika.

    Selon nos sources, tous les postulants ayant siégé dans les différentes assemblées locales et nationales ont été écartés de la course. Ainsi, plusieurs candidats du FLN, du RND et du TAJ faisant l’objet d’enquêtes des services de sécurité et de la justice ont vu leurs dossiers rejetés.

    Liberté, 3 mai 202

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