Étiquette : Emmanuel Macron

  • La France intensifie ses contacts avec l’Algérie

    La France intensifie ses contacts avec l’Algérie

    Algérie, Espagne, France, Emmanuel Macron, Italie, Pedro Sanchez,


    Macron convient avec l’Algérie d’améliorer les relations « à un niveau d’excellence » en plein blocus commercial espagnol

    Le président français Emmanuel Macron intensifie ses relations avec l’Algérie, surmontant les conflits passés et en pleine crise entre le pays maghrébin et le gouvernement de Pedro Sánchez. Alors que l’Espagnol a demandé le soutien de l’Union européenne contre le gel des exportations vers l’Algérie, Macron a eu une conversation très positive avec son homologue algérien samedi.

    « Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a eu aujourd’hui un entretien téléphonique avec le président de la République française, M. Emmanuel Macron, au cours duquel ils ont évoqué les relations bilatérales et affirmé leur détermination à œuvrer à leur approfondissement », a indiqué l’Algérie dans un communiqué officiel.

    Loin d’évoquer des tensions, Tebboune et Macron ont noté « le rapprochement des points de vue entre les deux présidents et leur grande convergence pour porter ces relations à un niveau d’excellence, notamment après la réélection du président Macron pour un nouveau mandat ». C’est ce que dit le communiqué.

    Entre-temps, le gouvernement espagnol n’a pas encore réussi à obtenir de l’Algérie qu’elle désactive l’ordre donné aux banques algériennes de geler les débits directs nécessaires aux exportations espagnoles. Selon le bureau commercial espagnol en Algérie, cela signifie que les ventes vers l’Algérie sont impossibles.

    Selon l’Algérie, l’appel téléphonique leur a également permis de passer en revue « plusieurs questions, notamment le Sahel et la situation en Libye, ainsi que des questions régionales et internationales d’intérêt commun ». La lutte contre le terrorisme au Sahel est une priorité pour Paris, et le partenariat avec l’Algérie est essentiel.

    Dans leur communiqué, ils ne reconnaissent pas avoir parlé de l’Espagne, comme l’a fait lundi la ministre française Catherine Colonna. Elle a révélé s’être entretenue au téléphone avec le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, en dehors du gouvernement de Sánchez, et avoir adopté une position équidistante. Au lieu de reprocher à l’Algérien la suspension des échanges avec l’Espagne, elle s’est limitée, selon un communiqué officiel, à rappeler son souhait de « bonnes relations entre nos partenaires européens et les pays de la rive sud de la Méditerranée ». Et de montrer « la confiance que le dialogue permettra à l’Espagne et à l’Algérie de faire face aux défis communs ».

    Selon des sources gouvernementales, les efforts de médiation de M. Colonna ont été faits sans que le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, en ait été préalablement informé, ont indiqué à ce journal des sources gouvernementales. Par la suite, l’agence d’État algérienne a accusé Albares de traitement méprisant et vexatoire.

    Avec cette nouvelle ère de relations, Macron surmonte la crise que Tebboune lui a ouverte l’année dernière à propos de déclarations qu’il a jugées offensantes. Macron s’est demandé s’il existait une « nation algérienne » avant la colonisation française et a critiqué le régime « politico-militaire » d’Alger. Tebboune a retiré l’ambassadeur à Paris pendant trois mois et est allé jusqu’à fermer l’espace aérien de la France, sans toutefois bloquer le commerce entre les deux pays ni suspendre les traités d’amitié comme dans le cas de Sánchez, qu’il disqualifie pour ses positions sur le Sahara.

    Les bonnes relations avec la France – après les relations déjà renforcées avec l’Italie – contrastent avec la version de la première vice-présidente Nadia Calviño selon laquelle l’Algérie agit vis-à-vis de ses partenaires européens sous l’influence du président russe Vladimir Poutine.

    El Mundo, 18 juin 2022

    #Algérie #France #Espagne #Italie #Macron #PedroSanchez

  • El Confidencial: Le roi du Maroc n’a pas été reçu par Macron

    El Confidencial: Le roi du Maroc n’a pas été reçu par Macron

    Maroc, Mohammed VI, Emmanuel Macron, espionnage, Pegasus,

    IL N’A PAS ÉTÉ REÇU PAR MACRON
    L’amer voyage de Mohamed VI à Paris : Macron ne le reçoit pas et contracte le covide
    Le monarque alaouite est en vacances dans la capitale française depuis 15 jours. Il profite du palais qu’il a acheté il y a deux ans pour 80 millions d’euros.

    Mohammed VI du Maroc « a contracté une forme asymptomatique du coronavirus », a annoncé jeudi dans un communiqué le professeur Lahcen Belyamani, médecin personnel du monarque. Le médecin lui a prescrit une période de repos de quelques jours, selon le professeur Belyamani. « Que Dieu préserve Sa Majesté le Roi, lui accorde un prompt rétablissement et le comble des bienfaits de la santé », conclut le texte, sans préciser où se trouve le souverain marocain. Il est en vacances à Paris depuis le 1er juin, selon les médias marocains. C’est la première fois que la presse marocaine fait état d’un voyage privé du monarque en France.

    Mohamed VI est à Paris depuis plus de deux semaines et n’a pas encore été reçu par le président Emmanuel Macron. Jusqu’à présent, les chefs d’État français avaient l’habitude d’accorder une audience au palais de l’Élysée au roi du Maroc, peu après son arrivée à Paris pour une visite privée. Macron semble traîner les pieds parce qu’il reste fâché depuis un an avec le Maroc et ses services secrets, qui ont implanté le logiciel malveillant Pegasus sur quelque 1 000 téléphones portables français, à commencer par le sien et ceux de 14 de ses ministres, comme l’a révélé en juillet dernier Forbidden Stories, un consortium de 17 médias.

    Le roi s’est rendu à Paris, accompagné de ses amis experts en arts martiaux, les frères Azaitar, pour quelques jours de vacances et aussi pour voir sa mère, Lalla Latifa, 77 ans, qui est hospitalisée. Depuis 2018, le monarque n’était pas revenu à Paris, même si en juillet 2020, au plus fort de la pandémie, il avait acheté un palais près de la Tour Eiffel pour 80 millions d’euros. Il y séjourne désormais ainsi qu’au château de Betz, propriété de la famille royale marocaine, dans l’Oise, à 75 kilomètres au nord-ouest de Paris.

    C’est le deuxième congé que Mohammed VI prend cette année. De fin février à fin mars, juste avant le début du Ramadan (mois de jeûne musulman), le monarque était dans sa résidence de Pointe Denis, sur l’estuaire du Komo (Gabon). C’est là qu’il a donné son approbation au communiqué royal, publié le 18 mars, qui reprend des extraits de la lettre du président Pedro Sánchez, dans laquelle il apporte son soutien à la solution préconisée par le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara occidental.

    Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le monarque alaouite a pris de nombreuses précautions pour tenter de ne pas être infecté. Sa santé est délicate. À deux reprises, en février 2018 et en juin 2020, il a été opéré avec succès pour des arythmies cardiaques. La première opération a été réalisée à Paris, mais la seconde a eu lieu dans le bloc opératoire du palais royal de Rabat, au plus fort de la pandémie. Elle a été réalisée par une équipe de médecins français et marocains.

    El Confidencial, 17 juin 2022

    #Maroc #MohammedVI #Malade

  • Macron refuse de rencontrer le roi du Maroc

    Macron refuse de rencontrer le roi du Maroc

    France, Maroc, Emmanuel Macron, Mohammed VI, Pegasus, espionnage,

    Mohammed VI se trouve à Paris depuis 17 jours. Officiellement, en visite privée. Officieusement, il veut arracher une rencontre avec le président Emmanuel Macron et signer la réconciliation avec la France suite au scandale d’espionnage Pegasus.

    En effet, les relations avec l’Elysée ne sont pas au beau fixe depuis que Forbidden stories et Amnesty International ont dévoilé que le téléphone portable était sous écoute grâce au logiciel espion israélien Pegasus. Le promoteur de cette opération n’est autre que le Maroc, principal allié de la France au Maghreb.

    Les deux ONG internationales ont eu accès aux enregistrements de plus de 50.000 numéros de téléphone sélectionnés par les clients d’ONS Group dans plus de 50 pays depuis 2016. Parmi eux, plusieurs personnalités et journalistes français dont Emmanuel Macron.

    Depuis, tout contact entre Macron et le roi du Maroc a été coupé. Dans le but de mettre fin à cette brouille, Mohammed VI s’est installé dans son palais à Betz d’où il attend que son lobby français résussisse à convaincre le président Macron de la nécessité d’accueillir le souverain marocain.
    Il semble que le locataire de l’Elysée est toujours fâché. Deux semaines après son arrivée à Paris, Mohammed VI vient d’annoncer avoir contraté le virus covid 19 sans symptomes. Est-ce pour justifier le fait qu’il a été ignoré par le président français?

    #France #Maroc #Macron #MohammedVI #Pegasus #Espionnage

  • « Vous mettez a la tête de l’Etat des hommes accusés de viol »

    Emmanuel Macron, Damien Abad, Gérald Darmanin, Jean-Luc Mélenchon,

    C’est un début de quinquennat chahuté. Emmanuel Macron a été interpellé ce jeudi, en marge d’un déplacement dans le Tarn pour parler de la sécurité dans le monde rural, a propos de la présence de Damien Abad et de Gérald Darmanin dans son gouvernement, tout deux accusés par des femmes de violences sexuelles.

    “Vous mettez a la tête de l’Etat des hommes qui sont accusés de viol et de violences contre les femmes, pourquoi?”, lui a lancé Laura, une lycéenne de 18 ans.

    Macron défend la présomption d’innocence

    A la sortie de la gendarmerie de Gaillac où il s’est rendu ce jeudi matin pour échanger sur le déploiement de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, Emmanuel Macron a décidé d’aller saluer les personnes qui l’attendaient sur place.

    C’est au milieu de ce bain de foule, entre selfies et poignées de main, que Laura, scolarisée au lycée a côté de la gendarmerie, a interpellé le chef de l’Etat. La jeune femme a expliqué par la suite a BFMTV qu’elle était elle-même également victime de violence sexiste et sexuelle mais qu’elle n’a jamais osé porter plainte car, selon elle “ça n’aboutit jamais mais aussi car il y a des hommes comme ça a la tête de l’Etat”.

    Le président Macron a répondu qu’il venait de parler de ces questions avec les gendarmes, déclarant qu’il était “pour la libération de la parole”. “Je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger”, a-t-il expliqué.

    “En même temps pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence”, a-t-il ensuite ajouté.

    “Pour moi c’est du baratin”

    Les cris de “menteur” et un “vous êtes abominable” ont alors retenti. “Je ne comprends pas comment on peut parler de présomption d’innocence quand des milliers de femmes se font violer chaque année et qu’on les laisse être gouvernées par des hommes qui sont accusés de ce genre de choses”, a déclaré Laura à notre micro après son échange avec le chef de l’Etat.

    “Pour moi c’est du baratin, je trouve ça hypocrite”, ajoute-t-elle.

    “Il n’arrête pas de répéter que la grande cause du quinquennat c’est la lutte contre les violences faites aux femmes mais il nomme des hommes qui en sont accusés”, conclut-elle.

    Deux ministres accusés

    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait été visé par une plainte pour viol, d’abord classée sans suite, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022.

    Fraîchement nommé ministre des Solidarités en mai, Damien Abad est quant a lui accusé de violences sexuelles. Dans ce dossier, le parquet de Paris n’a pas ouvert d’enquête préliminaire “en l’état”, faute “d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés”.

    Mélenchon Premier ministre? ”Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, assure Macron

    Le président français Emmanuel Macron lors d’une cérémonie d’hommage a Françoise Rudetzki, ancienne dirigeante d’une association de victimes d’attentats, a l’Hôtel des Invalides, a Paris, le 1er juin 2022.

    Dans un entretien avec la presse régionale diffusé dès vendredi soir, Emmanuel Macron a répondu aux velléités de Jean-Luc Mélenchon de devenir Premier ministre a l’issue des élections législatives de juin. Le chef de l’Etat français assure qu’”aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, a rapporté France 24.

    Jean-Luc Mélenchon, futur Premier ministre? “Il est rare de gagner une élection a laquelle on ne se présente pas”, assène Emmanuel Macron dans un entretien avec plusieurs titres de la presse quotidienne régionale diffusé dès vendredi 3 juin dans la soirée. “Le président choisit la personne qu’il nomme Premier ministre en regardant le Parlement. Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, prévient le chef de l’Etat, réagissant a l’éventualité où la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) obtiendrait la majorité aux législatives des 12 et 19 juin.

    Le locataire de l’Elysée appelle en outre les Français a faire le choix d’une “majorité stable et sérieuse pour les protéger face aux crises et pour agir pour l’avenir”. “Je vois dans le projet de Jean-Luc Mélenchon ou de Madame Le Pen un projet de désordre et de soumission. Ils expliquent qu’il faut sortir de nos alliances, de l’Europe, et batir des alliances stratégiques avec la Russie. C’est la soumission a la Russie”, assure-t-il.

    Selon le chef de l’Etat, le programme de la Nupes forgée par Jean-Luc Mélenchon utilise “20 fois le mot taxation et 30 fois le mot interdiction”. “C’est un projet de liberté sans doute ? Cela ne va pas rendre les gens fous, ça ?”, se demande-t-il.

    Echoroukonline

    #Macron #Mélenchon #Viol #Violences_sexuelles

  • Macron va-t-il pardonner à Mohamed VI le scandale Pegasus ?

    Macron va-t-il pardonner à Mohamed VI le scandale Pegasus ?

    France, Emmanuel Macron, Maroc, Mohammed VI, Pegasus, espionnage,

    Les relations entre la France et le Maroc se sont refroidies depuis que Forbidden Stories a révélé en 2021 qu’un millier de téléphones portables français, dont celui de Macron, avaient été infiltrés par Pegasus par les services secrets marocains.

    Le roi Mohammed VI du Maroc est un habitué de Paris, où il a passé de nombreuses vacances dans des hôtels ou dans son château de Betz, à 75 kilomètres au nord-est de la capitale. Pourtant, il n’était pas revenu depuis 2018. Lorsque la pandémie s’est calmée et que le monarque a pu à nouveau voyager, il s’est d’abord rendu à sa résidence de Pointe Denis, dans l’estuaire paradisiaque du Kuomo (Gabon). Il y est resté plus d’un mois, de la fin du mois de février jusqu’à la veille du début du Ramadan. Et c’est là qu’il a rédigé le communiqué royal avec lequel, le 18 mars, il a révélé le changement drastique de position du président espagnol, Pedro Sánchez, sur le Sahara occidental : l’Espagne soutient la solution préconisée par le Maroc pour résoudre le conflit. Rabat avait gagné le pouls diplomatique de l’Espagne. Aujourd’hui, le roi du Maroc est de retour à Paris. Il devait attendre ce voyage avec impatience pour, entre autres, voir le palais qu’il a acheté le 28 juillet 2020, à côté de la Tour Eiffel, pour 80 millions d’euros. Le lendemain, il a prononcé son traditionnel discours du Trône, dans lequel il a souligné devant les Marocains « l’ensemble des effets négatifs de cette crise sanitaire, non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi sur le plan économique et social ».

    Mais avant de se rendre dans la capitale française, il a voulu s’assurer qu’il serait reçu à l’Élysée par le président Emmanuel Macron. A chaque fois qu’il s’est rendu dans la ville pour une visite privée, les portes de l’Elysée lui ont été ouvertes. Cette fois, il y a des doutes, non encore résolus, que ce sera le cas. Le 18 juillet 2021, le consortium journalistique Forbidden Stories a révélé que quelque 1 000 téléphones mobiles français avaient été espionnés par les services secrets marocains à l’aide du « malware » israélien Pegasus. Parmi elles, celle de Macron, celle de son Premier ministre et celles de 14 ministres actifs. La véracité de cette information a été confirmée par de hauts responsables français, selon la presse nationale. La France n’a pas protesté publiquement auprès du Maroc, mais les relations se sont refroidies. D’où les doutes concernant l’audience présidentielle avec le monarque alaouite.

    Mohammed VI s’est néanmoins rendu à Paris parce que sa mère, Lalla Latifa, âgée de 77 ans, est hospitalisée et qu’il souhaitait lui rendre visite. Veuve du roi Hassan II, elle a épousé dans la capitale française Mohamed Mediouri, 84 ans, qui a été pendant des années le garde du corps du défunt monarque. Le roi actuel a montré son mécontentement à l’égard du mariage en refusant d’assister à la cérémonie et à la fête. Le couple a vécu entre Marrakech et Paris. Pour la première fois, la presse officielle marocaine a fait état d’un voyage privé de Mohammed VI dans la capitale française. Il est arrivé dans la soirée du 1er juin et, selon  » Hespress « , était accompagné des quatre inséparables frères Azaitar : Abubakr, Omar, Ottman et Khaled, l’aîné et le dernier né de la nouvelle famille que le monarque a formée depuis avril 2018. Dès qu’elle a posé le pied à Paris, la famille a commencé à télécharger des photos d’elle sur les médias sociaux, mais aucune ne montre le souverain. Dans l’une d’elles, Khaled a écrit le mot « Gratitude », une façon de remercier son hôte dans la capitale française.

    Ignacio Cembrero

    El Confidencial, 07/06/2022

    #Maroc #France #Macron #MohammedVI #Pegasus #Espionnage #Scandale

  • Coup de froid entre Alger et Paris?

    Coup de froid entre Alger et Paris?

    Algérie, France, MEDEF, Georges Malbrunot, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune,

    Selon le journaliste Georges Malbrunot, les autorités françaises n’ont pas vu d’un bon oeil la visite effectuée en Algérie par le MEDEF au mois de mai dernier.

    “En visite fin mai, « le Medef et son patron Geoffroy Roux de Bézieux ont été fraichement accueillis à Alger », déplorent deux sources françaises”, a écrit Malbrunot dans un twit posté mardi. Pour lui, c’est un “nouveau signe du coup de froid entre Alger et Paris, alors que les positions économiques françaises reculent, face à l’Italie notamment”.

    Pour rappel, le MEDEF, conduit par M. Geoffroy Roux de Bézieux, a réalisé une visite d’affaires de deux jours en Algérie, au cours de laquelle, un forum d’affaires Algéro-français a eu lieu à Alger, organisé conjointement avec la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC).

    Geoffroy Roux de Bézieux a fait le déplacement accompagné  de représentants des compagnies Airbus-Hélicoptère, Alstom, EGIS, Natexis, Renault, Société Générale et Total Energie.

    Après des discussions avec le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, les deux parties ont évoqué durant cette rencontre à laquelle a pris part l’ambassadeur français à Alger, François Gouyette, les relations algéro-françaises dans le domaine de l’industrie et les moyens de leur renforcement.

    Le partenariat entre les hommes d’affaires des deux pays dans le cadre du nouveau système juridique encadrant l’investissement en Algérie, a été notamment évoqué.

    A l’ouverture du forum, M. Sami Agli, en sa qualité de représentant du CAPC mais aussi de la toute nouvelle coordination du patronat , a lancé un appel aux entreprises françaises pour venir investir en Algérie.

    «En mon nom et au nom de mes confrères chefs d’entreprises, publiques et privés, nous réitérons notre disponibilité et affirmons notre intérêt à accueillir et à accompagner toutes les entreprises françaises qui souhaitent investir en Algérie», a-t-il déclaré.

    Pour le président du mouvement des entreprises de France, Geoffroy Roux de Bézieux «l’Algérie représente un marché potentiel, franchement méconnu en réaffirmant lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue, la volonté des chefs d’entreprises françaises d’investir en Algérie. Néanmoins, Geoffroy Roux de Bézieux soulève quelques réserves . « Nous avons besoin de stabilité fiscale et juridique pour investir ».

    « Les entreprises françaises souhaitent et sont prêtes à co-localiser…Le seul bémol, c’est que nous avons besoin de nous inscrire dans la durée et cette durée a besoin d’un cadre législatif clair. Nous avons besoin d’avoir la certitude que quand une loi dit une chose, la loi suivante de l’année d’après ne la changera pas…Je dis cela à la fois pour l’Algérie et la France où n’importe quel autre pays. Nous avons besoin de stabilité législative et fiscale », a-t-il lancé.

    Le Forum d’affaires a permis à la partie française de prendre connaissance des nouvelles facilitations introduites  par  les changements apportés récemment au code des investissements. Il y est fait mention de facilitations et surtout de garanties, au sens plein.

    #Algérie #France #MEDEF #CAPC #Macron #Tebboune

  • Le roi du Maroc en France. Réconciliation en vue?

    Le roi du Maroc en France. Réconciliation en vue?

    Maroc, France, Mohammed VI, Emmanuel Macron, Espionnage, Pegasus,

    L’information a été filtrée par un média français connu pour sa proximité avec les autorités marocaines. le roi Mohammed VI se trouve en France depuis mercredi dans le cadre d’une « visite privée ». « C’est la première fois que le monarque se rend dans un pays européen depuis la fin de la crise du Covid-19 », indique la même source. Mais aussi, la première visite après le scandale de l’espionnage, via Pegasus, de plusieurs journalistes et personnalités françaises dont le président français en personne. Depuis, les relations entre les deux pays traversent une période glaciale. Une période similaire à la brouille de 2014 générée par la décision de la justice française de convoquer Abdellatif El Hammouchi, le premier sécuritaire marocain.

    En vue de « sceller la réconciliation franco-marocaine », le souverain marocain s’est rendu dans son château de Betz pour être accueilli le 9 février 2015 par le président François Hollande. Selon certaines sources, le même scénario pourrait se reproduire avec l’arrivée en France du roi du Maroc dans une tentative d’apaiser les tensions originées par l’information relative au hameçonnage du téléphone portable du mandataire de l’Elysée.

    Selon plusieurs sources, le roi du Maroc se trouve en visite à Paris dans une tentative d’apaiser les tensions entre Paris et Rabat suite au scandale d’espionnage dont le président Emmanuel Macron était parmi les victimes ainsi que d’autres hauts responsables français via le logiciel espion israélien Pegasus.

    L’un des numéros du président de la République, qu’il utilise, selon nos informations, régulièrement depuis au moins 2017 et jusqu’à ces derniers jours, figure dans la liste des numéros sélectionnés par un service de sécurité de l’Etat marocain, utilisateur du logiciel espion Pegasus, pour un potentiel piratage, indique Le Monde dans un article paru en juillet dernier. « Des numéros de téléphone appartenant à Edouard Philippe, alors premier ministre, ainsi qu’à quatorze autres membres du gouvernement ont également été visés », ajoute-t-il.

    #Maroc #France #MohammedVI #Macron #Espionnage #Pegasus

  • Karim Amellal: Les relations algéro-françaises sont « bonnes »

    Karim Amellal: Les relations algéro-françaises sont « bonnes »

    Karim Amellal, Algérie, France, Emmanuel Macron, mémoire,

    Relations algéro-françaises : Le Président Macron veut qu’elles soient les meilleurs possibles, selon Karim Amellal, ambassadeur français pour la méditerranée.

    Ambassadeur pour la Méditerranée, l’écrivain franco-algérien Karim Amellal effectue depuis quelques jours une visite à Alger qui rentre dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions du Forum des mondes méditerranéens, tenu à Marseille en février dernier. Il explique ici l’objectif des décisions prises lors de ce rendez-vous par le président français, Emmanuel Macron.

    Ami et proche du chef de l’Etat français, Karim Amellal est revenu aussi sur la situation des relations politiques entre l’Algérie et la France, qu’il qualifie de « bonnes », comme il exprime son avis sur la question de la mémoire, qui a tant miné les rapports entre les deux pays.

    Réveil D’Algérie, 01 juin 2022

  • Les relations franco-algériennes après le départ de Le Drian

    Les relations franco-algériennes après le départ de Le Drian

    France, Algérie, Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron,

    Les relations algéro-françaises se réjouissent du rôle que la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, pourra jouer dans le retour au calme de l’axe Alger-Paris, et dans quelle mesure elle saura supporter ce lourd fardeau, après le départ de ce qu’on a qualifié de « pompier », l’ancien ministre Jean-Yves Le Drian, du Palais du Quai d’Orsay.

    Le Drian est considéré comme le manipulateur et le possesseur d’une personnalité calme, l’officiel français qui a su préserver « l’apaisement » dans les relations algéro-françaises, même dans leurs périodes les plus difficiles, notamment au temps du « Hirak ou mouvement populaire ». », quand les flèches étaient dirigées sur Paris en pratiquant « l’ingérence » dans les affaires intérieures de l’Algérie, et la seconde comme c’était des plus dangereux ; elle a été représentée dans les contrecoups des déclarations « irresponsables » du président français sur la nation algérienne en septembre dernier, qui ont conduit l’Algérie à convoquer son ambassadeur, Mohamed Antar Daoud, de Paris pour des consultations.

    Quant à la nouvelle venue au ministère français des Affaires étrangères, elle est considérée comme l’un des visages les moins en vue de la scène politique française ces dernières années, même si elle a occupé pendant de nombreuses années des responsabilités au niveau de l’appareil diplomatique de son pays. ans, car elle n’a jamais occupé un poste au niveau qu’il est aujourd’hui, et c’est la dernière responsabilité qu’elle a occupée, à savoir celle d’ambassadrice de France dans la capitale britannique, Londres.

    Les habitués des affaires diplomatiques en France ont lu dans l’affectation de Macron à Catherine Colonna, le portefeuille du ministère des Affaires étrangères, une tentative du premier homme à l’Elysée, de mettre la main sur ce secteur sensible, cinq ans après son premier plein mandat (2017/2022), au cours duquel l’ancien ministre des Affaires étrangères a pu, Le Drian, lui étendre sa vision, d’une manière que les empreintes digitales de Macron, dont la constitution du pays l’autorise à formuler la politique étrangère de son pays, sont absents.

    Le Drian se distingue de son successeur au Palais du Quai d’Orsay, en ce qu’il est un diplomate politisé (appartenant au Parti socialiste), ce qui a fait que sa longue expérience et son sens politique l’ont emporté sur le président de son pays, contrairement aux nouveaux étrangers ministre, qui est un diplomate technique et non partisan, et aidera Macron à étendre son influence sur la politique étrangère de son pays, selon ce qu’a déclaré l’ancien diplomate et expert des affaires de la région du Sahel et du Sahara, Ahmed Laraq. « Echorouk ».

    Et si Le Drian semblait avoir maintenu des ponts de communication entre l’Algérie et Paris dans les moments difficiles à travers ses visites en Algérie, mais il n’était pas populaire du point de vue de la diplomatie algérienne, comme l’a dit le diplomate, en raison des manœuvres qu’il a menées dans le région du Sahel, notamment au Mali et au Tchad, des pratiques néfastes que la partie algérienne n’a pas regardé avec satisfaction, car elles se sont souvent heurtées au point de vue algérien dans la résolution des crises de cette région.

    Quant aux perspectives d’amélioration des relations algéro-françaises sous le nouveau ministre, l’ancien ambassadeur estime que la question est liée à la perception qu’a Macron du cours de ces relations, car le président français va redonner l’initiative dans la politique étrangère de son pays.

    Le Drian, c’est lui qui a influencé le président et non l’inverse.

    Compte tenu de la nature de la formation de la personnalité du nouveau ministre, qui reste diplomatique plus technique que politique, cela aiderait le président Macron, d’une part, à cristalliser une certaine vision pour l’avancement des relations bilatérales, selon Ahmed Kara, qui attend la président français pour réparer ce qu’il a gâché pendant son mandat.

    En revanche, le diplomate ne voit pas de changements radicaux dans les positions françaises sur certains dossiers qui concernent l’Algérie, comme la question palestinienne ainsi que la question du Sahara occidental.

    Mohamed Meslem

    Echouroukonline, 23 mai 2022

  • Nouveau gouvernement français: Macron sacrifie Le Drian et Parly

    Nouveau gouvernement français: Macron sacrifie Le Drian et Parly

    France, Emmanuel Macron, nouveau gouvernement, Jean-Yves Le Drian, Florence Parly, Elizabeth Borne,

    Le secrétaire général de la présidence française Alexis Kohler, vient d’annoncer la composition du nouveau gouvernement, dirigé par Elizabeth Borne, le premier du second mandat d’Emmanuel Macron.

    A cette annonce, on remarque que le locataire de l’Elysée fraîchement réélu pour un second mandat vient de se passer des services de deux costauds de l’ancien gouvernement à savoir le ministre des affaires étrangères et de l’Europe à savoir Jean-Yves Le Drian, remplacé par une femme ( chiracienne) en la personne de Catherine Colonna et de la ministre de la défense Florence Parly remplacée par Sébastien Lecornu. Les ministres de l’intérieur et de la justice en l’occurrence Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti ont été reconduits.

    Voici sa composition :

    Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
    Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères
    Éric Dupond-Moretti, Garde des sceaux, ministre de la Justice
    Amélie de Montchalin, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires
    Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
    Sébastien Lecornu, ministre des Armées
    Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention
    Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’insertion
    Damien Abad, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées
    Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique
    Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation
    Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction Publique
    Rima Abdul Malek, ministre de la Culture
    Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
    Yaël Braun-Pivet, ministre des Outre-mer
    Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
    Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement
    Les ministres délégués
    Olivier Véran, chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie Démocratique
    Isabelle Rome, chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances
    Gabriel Attal, chargé des Comptes publics
    Christophe Béchu, chargé des Collectivités territoriales
    Franck Riester, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité
    Clément Beaune, chargé de l’Europe


    #France #gouvernement #Macron