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  • En 2021, l’Algérie a produit des quantités record de gaz naturel

    En 2021, l’Algérie a produit des quantités record de gaz naturel

    Etiquettes : Algérie, gaz naturel, production, GNL, énergie,

    En 2021, plus de gaz naturel a été produit en Algérie qu’au cours de n’importe quelle année depuis le début de la tenue des registres en 1980, selon les données de notre synthèse d’analyse par pays récemment mise à jour : Algérie. L’Algérie a produit 9,9 milliards de pieds cubes par jour (Gpi3/j) de gaz naturel sec en 2021, soit une augmentation de 23,4 % par rapport aux 8,0 Gpi3/j produits par le pays en 2011. Sur le gaz naturel produit en 2021, 53 % ont été exportés. Bien que le volume global des exportations ait été supérieur en 2021 par rapport à 2011, le pourcentage exporté en 2021 était inférieur à celui de 2011, lorsque 60 % du gaz naturel algérien était exporté. La consommation intérieure a augmenté au cours de la dernière décennie, mais les récentes mises à niveau de la capacité des infrastructures d’exportation donnent à l’Algérie la possibilité d’exporter davantage de son gaz naturel.

    production annuelle de gaz naturel sec par disposition

    L’Algérie est un important producteur de pétrole brut et de gaz naturel en Afrique. Début 2023, l’Algérie détenait environ 159 000 milliards de pieds cubes de réserves prouvées de gaz naturel. L’Algérie exporte du gaz naturel à la fois par gazoduc et sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL). La plupart des exportations de gaz naturel du pays sont destinées à l’Europe.

    L’Algérie possède et exploite actuellement ses quatre terminaux GNL par l’intermédiaire de la société énergétique nationale, Sonatrach. Le terminal de Skikda LNG a rouvert en juillet 2021, près d’un an après l’arrêt du terminal en raison d’une défaillance du mécanisme de commande de la turbine. En février 2022, Sonatrach a annoncé son intention de moderniser les installations du terminal GNL de Skikda en ajoutant une nouvelle capacité de stockage de GNL et en modernisant ses installations de chargement à l’exportation pour accueillir des navires plus grands.

    Exportations de gaz naturel liquéfié de l'Algérie par pays de destination

    La Turquie était le plus grand destinataire du GNL algérien en 2021, recevant plus de 38% des exportations algériennes, selon l’examen statistique 2022 de BP sur l’énergie mondiale. Collectivement, les pays de l’Union européenne (UE) ont reçu plus de la moitié des exportations de GNL de l’Algérie.

    L’Algérie dispose également de trois grands gazoducs intercontinentaux qui exportent du gaz naturel vers l’Europe :

    Le gazoduc Enrico Mattei (Transmed) (de l’Algérie à l’Italie continentale via la Tunisie)
    Le gazoduc Medgaz (de l’Algérie à Almeria, en Espagne, via un gazoduc sous-marin sous la mer Méditerranée)
    Le gazoduc Maghreb-Europe (MEG) (de l’Algérie à Cordoue en passant par le Maroc) , Espagne)
    La capacité du gazoduc Medgaz, qui achemine du gaz naturel vers l’Espagne, est passée de 283 milliards de pieds cubes par an (Gpi3/an) à 378 Gpi3/an fin 2021 après la mise en service d’un troisième turbocompresseur. Les tensions politiques ont affecté le commerce du gaz naturel de l’Algérie avec l’Europe. L’Algérie a suspendu la livraison des exportations de gaz naturel via le gazoduc MEG, qui traverse le Maroc, vers l’Espagne en octobre 2021 en raison des tensions politiques accrues entre l’Algérie et le Maroc.
    Source : EIE

    #Algérie #Gaz_naturel #

  • L’Algérie pour approvisionner l’Europe en électricité via l’Italie

    Tags : Algérie, Union Européenne, Italie, électricité, Sonatrach, ENI, énergie, gaz,

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est entretenu, en marge de sa participation à la conférence sur l’énergie “CERAWeek 2023” à Houston aux Etats-Unis, avec le PDG de la compagnie italienne ENI, Claudio Descalzi, et la Directrice générale de l’énergie à la Commission européenne, Ditte Juul-Jorgensen, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.

    Les discussions avec Descalzi ont porté sur les projets en cours entre Sonatrach et ENI en matière d’hydrocarbures, ainsi que les opportunités d’investissement quant à l’augmentation de la production du gaz naturel et au raccordement en électricité de l’Europe via l’Italie, outre les perspectives de coopération dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, ajoute le communiqué.

    Lors de sa rencontre avec Mme Jorgensen, les deux parties ont évoqué l’état des relations entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) concernant l’énergie et les énergies renouvelables, en sus des opportunités d’investissement notamment en hydrocarbures et le raccordement électrique et gazier avec l’Europe ainsi que le renforcement de la coopération en vue de réduire les émissions, capter le carbone et développer et exporter l’hydrogène.

    Mardi, Arkab avait pris part à la rencontre sur les “Discussions non officielles des partenaires énergétiques” (Energy Partner Informal Conversations-EPIC), avec la participation de plusieurs représentant de compagnies mondiales et gouvernementales activant dans le domaine.

    A cette occasion Arkab a mis en avant les opportunités d’investissement et de partenariat proposées par le secteur de l’énergie en Algérie notamment la prospection des hydrocarbures dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures offrant plusieurs facilitations et avantages aux investisseurs, selon la même source.

    Arkab a mis en exergue les efforts de l’Algérie pour mettre sur pied des plans visant la réduction de ses émissions de carbone issues du pétrole et du gaz, ainsi que la stratégie du secteur pour satisfaire aux besoins nationaux en gaz naturel et honorer ses engagements envers ses clients en termes d’exportation, rappelant les projets de développement des énergies renouvelables en Algérie à l’image du programme de réalisation de 15.000 mégawatts d’énergie solaire en Algérie.

    Le ministre avait pris part également, mardi, aux travaux du forum de l’énergie et de l’économie en Afrique avec la participation de plusieurs ministres et hauts responsables tels que le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières, Tarek El-Molla, la secrétaire à l’Energie des Etats-Unis, Jennifer Granholm et la Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine, Amani Abou-Zeid.

    Intervenant à cette occasion, Arkab a rappelé les grands efforts déployés par l’Algérie dans le cadre de la sécurité énergétique au niveau national. Ainsi, le taux de couverture nationale en électricité a atteint 99 % et 65 % pour le gaz, a fait savoir le ministre qui a également mis en avant le rôle de l’Algérie dans le développement du raccordement électrique avec les pays africains tels que la Libye et la Tunisie, ainsi que la possibilité de raccorder l’électricité aux pays du sud de l’Algérie.

    Le rôle de l’Algérie dans le développement des échanges énergétiques et le soutien aux sociétés énergétiques et de la formation au sein de la Commission africaine de l’énergie (AFREC) et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) a été souligné par le ministre.

    Le ministre a, également, pris part aux travaux d’une conférence ministérielle consacrée aux questions géopolitiques et géoéconomiques, lors de laquelle il a évoqué le rôle de l’Algérie dans la sécurisation des approvisionnements énergétiques mondiaux, comme un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz en Afrique, soulignant que l’Algérie poursuivra l’intensification de l’investissement et l’augmentation de la production d’hydrocarbures en investissant 40 milliards de DA à moyen terme, notamment en amont, et ce à travers l’utilisation des technologies modernes en la matière.

    Arkab a, en outre, évoqué les risques pesant sur la sécurité énergétique mondiale à moyen et long termes en raison de la baisse des investissements dans le domaine des hydrocarbures, notamment par les grandes compagnies mondiales et les institutions financières.

    Le premier responsable du secteur a, dans le même sillage, mis en avant les efforts de l’Algérie visant à réduire les émissions de méthane et de gaz à effet de serre, faisant savoir que 500 millions USD ont été mobilisés par Sonatrach pour réduire l’empreinte carbone et développer les énergies nouvelles et renouvelables.

    Entretiens bilatéraux avec de hauts responsables américains et chefs d’entreprises

    Par ailleurs, le ministre de l’Energie et des Mines s’est entretenu, mardi, avec le Sous-secrétaire d’Etat américain aux ressources énergétiques, Jeffrey Pyatt, et la secrétaire adjoint du Bureau de l’énergie fossile et de la gestion du carbone, Brad Crabtree, selon le ministère.

    Ces entretiens bilatéraux ont constitué l’occasion pour évoquer les voies et moyens de renforcer la coopération et le partenariat en matière de production de pétrole et de gaz naturel, favoriser les investissements dans ce domaine et assurer la coordination qui permet à l’Algérie de bénéficier des expériences mondiales et des technologies soutenant la transition énergétique et la réduction des émissions de carbone.

    Arkab s’est également entretenu avec le vice-président exécutif de la compagnie norvégienne Equinor, Philippe Mathieu avec qui il a évoqué les relations de partenariat établies et les projets en cours avec Sonatrach, notamment à In Salah et In Amenas.

    Les deux parties ont passé en revue les voies et les perspectives de coopération dans différents domaines relatifs à l’atténuation de l’impact de l’industrie des hydrocarbures sur l’environnement, le développement des hydrogènes bleu et vert et la réduction de l’empreinte carbone, mais aussi en matière de développement de l’électricité des énergies renouvelables.

    Le ministre de l’Energie et des Mines a aussi rencontré le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), avec lequel il a évoqué l’évolution du marché pétrolier, mais aussi les perspectives de son développement à court et moyen termes.

    Les défis majeurs auxquels fait face l’industrie mondiale du pétrole ont été évoqués, précise le ministère, indiquant que la participation de l’Algérie dans la célébration du soixantenaire de la création de l’OPEP prévue à Bagdad (Irak), a été abordée.

    Il convient de noter que Arkab prend part à la 41e édition de la Conférence “CERAWeek 2023”, organisée du 6 au 10 mars à Houston (Etats-Unis), à la tête d’une délégation de haut niveau composée de cadres du ministère, de Sonatrach, de Sonelgaz et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).

    Source

    #Algérie #UE #Gaz #Italie #Electricité #Energie

  • Le Maroc vise l’opportunité de l’hydrogène en Méditerranée

    Le Maroc vise l’opportunité de l’hydrogène en Méditerranée

    Tags : Maroc, hydrogène, énergie, Europe, Espagne, Algérie,

    Par Arnes Biogradlija

    Avec ses ambitions ambitieuses de transporter l’hydrogène de l’Afrique du Nord vers l’Europe, le Maroc a une grande opportunité de rejoindre le projet méditerranéen de l’hydrogène via son voisin, l’Espagne.
    Les précédents plans européens visant à utiliser des infrastructures gazières sous-utilisées au Maroc et en Algérie pour expédier de l’hydrogène d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vers l’Europe ont augmenté les chances du Maroc de participer à ce projet massif.

    Selon Hydrogen Central, Katharina Reich, présidente du Conseil national allemand de l’hydrogène, a préconisé d’utiliser 85 % des lignes de transport de gaz actuellement en service au Maroc et en Algérie et de les reconfigurer pour transporter l’hydrogène à l’avenir.

    Reich a également suggéré de construire un nouveau pipeline d’hydrogène qui irait de l’Italie à la Grèce, puis à travers la Méditerranée jusqu’à l’Égypte, et enfin aux pays du Moyen-Orient via Le Caire.

    En réponse à une requête de la plateforme spécialisée dans l’énergie demandant des commentaires sur le projet de ligne européenne hydrogène entre l’Espagne, la France et le Portugal et si Rabat pourrait y participer ou non, le site mondial du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable au Maroc N’a pas répondu.

    Entre le détroit de Gibraltar et la mer d’Alboran, le Maroc et l’Espagne partagent une frontière maritime aux îles Canaries. Au milieu des conflits sur l’intention de Madrid d’étendre son plateau continental à l’ouest des îles Canaries de 220 kilomètres carrés, les parties marocaine et espagnole négocient la démarcation de la frontière maritime depuis des années (qui sont toujours en cours).

    En collaboration avec l’Université polytechnique Mohammed VI, les sociétés britanniques Chariott et Oort, ainsi que le Maroc, mettent en place des projets pilotes de production d’hydrogène vert.

    Une stratégie de mise en place de réseaux intégrés capables d’exporter de l’hydrogène vers l’Europe a été dévoilée par le ministre marocain de la Transition énergétique en avril 2022.

    Avec des modifications techniques du cadre de l’infrastructure gazière, l’idée s’appuie sur des expériences européennes antérieures de transfert d’hydrogène via des gazoducs déjà en place.

    Energy News, 22 février 2023

    #Maroc #Energie #Hydrogène #Europe

  • L’Algérie et l’Italie signent un accord sur l’hydrogène

    Tags : Energie, ENI, Sonatrach,

    En réponse au projet H2Med, qui implique la France, l’Espagne et le Portugal (et éventuellement l’Allemagne), l’Italie a signé un accord avec l’Algérie. Un pays à fort potentiel et qui intéresse aussi… l’Allemagne.

    Le 23 janvier, le groupe pétrolier ENI a signé un accord avec Sonatrach à Alger. Un deal conclu en présence du Premier ministre italien, Giorgia Meloni. Elle a déclaré que « l’Algérie peut devenir un leader en Afrique et dans le monde, et l’Italie est la porte d’entrée pour fournir cette énergie à l’Europe ».

    L’accord prévoit la production et l’exportation vers l’Europe d’hydrogène vert ou bleu. Un nouveau gazoduc sera construit entre les deux pays, d’une capacité de 8 à 10 milliards de mètres cubes/an pour transporter du gaz, de l’ammoniac et de l’hydrogène. Le projet Galsi couvrira 837 km, dont 565 km en mer à travers la mer Méditerranée et 272 km à terre. Il coûtera 2,5 milliards de dollars.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que le nouveau projet de gazoduc entre l’Algérie et l’Italie était d’une « importance primordiale » et « sera achevé dans peu de temps ».

    C’est une belle opportunité pour l’Algérie qui, comme d’autres pays arabes, cherche à devenir un producteur d’énergies alternatives, notamment d’hydrogène vert grâce à un ensoleillement abondant. Le pays a déjà conclu un partenariat avec l’Allemagne, qui cherche à diversifier ses sources d’énergie depuis la guerre en Ukraine. Un accord a été signé le 22 décembre entre Sonatrach et la société allemande VNG, pour livrer de l’hydrogène à partir de 2030. Les deux parties négocient également la construction d’une usine d’hydrogène vert en Algérie, d’une capacité de production allant jusqu’à 20 MW, qui devrait être opérationnel d’ici 2024.

    Hydrogen Today, 09/02/2023

    #Algérie #Italie

  • Marché énergétique: Une opportunité à saisir pour l’Algérie

    Tags : Algérie, gaz, énergie, Union Européenne,

    Pour l’expert et consultant international dans les questions énergétiques, Mourad Preure, «l’Algérie a aujourd’hui une opportunité qui ne se représentera jamais», notamment dans ce contexte de reconfiguration mondiale et de crises économique et énergétique, estime-t-il, appelant à la nécessité d’adopter une stratégie permettant de s’imposer sur le marché mondial de l’énergie et de capter les investissements en quête de stabilité et de ressources.

    Invité, hier, à la radio nationale Chaîne 3, Mourad Preure affirme que «toutes les étoiles sont alignées en faveur de l’Algérie et son pouvoir de négociation n’a jamais été aussi fort». Décrivant la situation en Europe, un des principaux clients de l’Algérie, en matière de gaz naturel, l’intervenant estime que cette région est dans «une situation extrêmement délicate, avec une inflation de près de 10% en moyenne, et de 22% pour les pays du nord de l’Europe». A cela s’ajoute «l’inflation sur les coûts de production, qui annonce l’inflation future, autour de 60%, ce qui est exceptionnel» et une «croissance ralentie». «On annonce une récession en Allemagne. La Banque de France s’attend entre 0% et 0,5% de croissance, avec un endettement de 3.000 milliards d’euros, soit 120% du PIB. Donc c’est une situation extrême», dit-il. En fait, selon M. Preure, «la crise ukrainienne est un choc exogène pour l’économie européenne qui était convalescente depuis la crise du Covid-19. En fait, depuis 2008, on est sur les mêmes lignes de fonctionnement ; c’est-à dire le recours à la planche à billets, et la baisse des taux d’intérêt. L’inflation a surpris tout le monde, s’en suit une hausse des taux d’intérêts à 2,5%. Tout cela renchérit la dette européenne (5%, contre 7% en Italie)».

    Par ailleurs, M. Preure estime que le plafonnement des prix du gaz naturel russe par les pays de l’Union européenne «est une illusion». Selon lui, la Russie «est déjà sur un autre modèle d’exportation». «Le Barycentre pour la Russie, entre ses gisements sibériens, que ce soit l’Europe ou l’Asie, c’est quasiment la même chose. Elle est justement en train de se réorienter vers l’Asie.

    En plus, la Turquie qui saisit l’occasion pour se proposer comme hub gazier, donc le fameux gazoduc South Stream, qui devait rejoindre la Bulgarie, ayant été refusé par l’UE, s’est tourné vers la Turquie. Selon lui, l’Europe «agit dans le désordre» alors qu’en face «la Russie a une capacité de résilience qui a été sous-estimée».

    Pour toutes ces raisons, Mourad Preure recommande aux dirigeants de l’Algérie de saisir cette opportunité en adoptant une «démarche agressive» non pas en tant que simple exportateur, mais en qualité de pays transformateur des produits énergétiques et de terre attractive pour les investissements étrangers, particulièrement européens.

    «Le gaz est un levier sur la base duquel on peut avoir des ambitions stratégiques. Il faut saisir cette opportunité pour renforcer sa position concurrentielle», insiste-t-il.

    L’expert note également que tous les pays ont compris que l’Algérie a honoré ses contrats gaziers même en temps de la guerre civile, ce qui fait d’elle un partenaire fiable, crédible et incontournable.

    Le Quotidien d’Oran, 22/12/2022

    #Algérie #Energie #Gaz #Pétrole #UE

  • Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Topics : Algérie, Gouvernement, justice, travail, énergie, pêche,

    Le Premier Ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé, ce mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen et la présentation de dossiers relatifs aux secteurs de la Justice, du Travail, de l’Énergie et de la Pêche.

    Tenue au Palais du Gouvernement, la réunion a d’abord examiné trois avant-projets de lois relatives à la protection et à la préservation des terres de l’État, aux organisations syndicales et à l’exercice du droit syndical et à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail. Ces avant-projets de lois feront l’objet d’un examen lors d’un prochain Conseil des Ministres.

    En outre, le Gouvernement a entendu deux communications relatives à la feuille de route pour développement de la filière hydrogène en Algérie et à la feuille de route du secteur de la pêche et des productions halieutiques.

    Se déclinant en plusieurs axes constituant la stratégie nationale du développement de l’hydrogène, la feuille présentée par le ministre de l’Énergie et des Mines vise notamment la diversification de l’approvisionnement énergétique, le renforcement de la sécurité énergétique, l’accélération de la transition énergétique et la réduction de l’empreinte carbone du pays.

    L’exposé présenté par le ministre de la pêche et des productions halieutiques a énuméré les principales actions réalisées depuis 2020 et a présenté une prospective par rapport aux objectifs de 2023 et 2024, en mettant en exergue les actions stratégiques à atteindre.

    Ces actions concernent les différents domaines d’activités du secteur de la pêche, notamment des productions halieutiques, de la construction et la réparation navales et de l’amélioration des conditions socioéconomiques des professionnels de la pêche et de l’aquaculture.

    #Algérie

  • NewMed Energy va investir au Maroc

    Topics : Maroc, Israël, énergie, Sahara Occidental, gaz,

    Selon Yossi Abu, PDG de NewMed Energy, le Maroc est idéalement positionné pour devenir une plaque tournante mondiale de l’énergie, en raison de sa stabilité, de sa géographie et de son accès à l’Europe.

    A l’occasion de sa participation au Forum mondial sur l’investissement du Jerusalem Post à Marrakech, Abu a noté que NewMed Energy possède une vaste expérience dans la région, comme en témoigne le fait que la société a connecté les réseaux de gaz naturel entre Israël, la Jordanie et l’Égypte et le Maroc pourrait bénéficier de ses investissements. « Nous pensons que le Maroc a un vaste potentiel de découvertes de gaz naturel, principalement dans le Sahara marocain », a-t-il déclaré.

    NewMed a récemment signé un accord avec Enline, le leader israélien des énergies renouvelables, et travaillera avec eux dans les pays MENA, dont le Maroc. L’entreprise est également impliquée dans le vaste développement de l’hydrogène vert et bleu dans la région. « Nous fournissons énormément d’énergie à notre région, nous voulons être un acteur important au Maroc et nous venons pour investir », a-t-il déclaré.

    #Maroc #Energie #NewMed_Energy #Israël #Sahara_Occidental


  • L’Algérie va aider Cuba face à la pénurie d’énergie

    L’Algérie va aider Cuba face à la pénurie d’énergie

    Tags : Algérie, Cuba, énergie,

    L’annonce a été faite alors que le président cubain Miguel Diaz-Canel visitait le plus grand exportateur de gaz d’Afrique, la première étape d’une tournée qui comprendra également la Russie, la Turquie et la Chine.

    Alger, Algérie : L’Algérie a annoncé jeudi qu’elle relancerait l’approvisionnement en énergie de Cuba et ferait don d’une centrale solaire pour aider l’île à faire face aux coupures de courant chroniques.

    L’annonce a été faite alors que le président cubain Miguel Diaz-Canel visitait le plus grand exportateur de gaz d’Afrique, la première étape d’une tournée qui comprendra également la Russie, la Turquie et la Chine.

    L’Algérie « accordera à Cuba une centrale solaire et reprendra l’approvisionnement en carburant pour permettre à Cuba de redémarrer les centrales électriques et d’arrêter les coupures de courant », a déclaré à la presse le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    Il a également promis d’annuler les paiements d’intérêts sur la dette cubaine, sans préciser de chiffres.

    Diaz-Canel a déclaré qu’il s’agissait d’une manifestation « importante » de soutien.

    Depuis mai, Cuba fait face à la fois à de fréquentes coupures d’électricité et à des pénuries de carburant.

    L’Algérie et Cuba entretiennent des relations amicales depuis des décennies, les premiers médecins cubains ayant été envoyés dans ce pays d’Afrique du Nord en 1963, un an seulement après son indépendance de la France.

    Diaz-Canel a déclaré que lui et Tebboune avaient une « convergence de vues sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun ».

    Zawya, 18/11/2022

    #Algérie #Cuba

  • Chariot augmente son argumentaire sur l’hydrogène vert avec un projet au Maroc

    Tags : Maroc, Chariot, énergie, hydrogène,

    La société testera la mise à l’échelle des technologies d’électrolyseurs brevetées pour produire de l’hydrogène et de l’ammoniac verts.

    Chariot, coté à Londres, s’est davantage concentré sur l’Afrique en concluant un accord de collaboration pour développer un projet d’hydrogène vert au Maroc.

    En partenariat avec l’Université polytechnique Mohammed VI du Maroc et la startup britannique Oort Energy, Chariot évaluera la faisabilité de projets de preuve de concept et leur mise en œuvre potentielle dans la production à grande échelle d’hydrogène vert et d’ammoniac.

    Les projets utiliseront le système breveté d’électrolyseur à membrane électrolyte polymère d’Oort, qui divise l’eau pour produire de l’hydrogène et de l’oxygène à l’aide d’énergies renouvelables. L’un des projets pilotes sera basé dans un centre de recherche à l’OCP Jorf Lasfar, au Maroc.

    Le directeur général d’Oort, Nick van Dijk, a déclaré que les travaux se concentreraient sur « la réduction du coût de la production d’hydrogène vert ».

    Le directeur général de Chariot, Adonis Pouroulis, a déclaré que le partenariat permet à l’entreprise « d’étendre notre empreinte au-delà de notre travail en Mauritanie jusqu’au Maroc ».

    En septembre, Chariot s’est associé à Total Eren, acteur des énergies renouvelables détenu en partie par TotalEnergies, pour développer le projet Nour, un projet d’hydrogène vert de 10 gigawatts en Mauritanie.

    Actif dans le gaz, l’électricité et l’hydrogène, Chariot a récemment obtenu l’accès au gazoduc Maghreb Europe qui va de l’est du Maroc à Tanger au nord et jusqu’en Espagne.

    Le point d’entrée pour acheminer le gaz vers l’Europe est un catalyseur crucial pour le développement du projet gazier offshore Anchois de la société, qui devrait commencer à fonctionner en 2024 ou 2025.

    Upstreammonile, 04/11/2022

    #Maroc #Energie_verte #Hydrogène #Chariot

  • L’Algérie nomme un nouveau ministre de l’Énergie dans le remaniement gouvernemental

    Source : Arab News, 21 fév 2021 (Traduit de l’anglais)

    Mohamed Arkab, ancien ministre des Mines, a remplacé Abdelmadjid Attar
    Le gouvernement a approuvé l’année dernière une nouvelle loi sur l’énergie offrant des conditions attractives aux investisseurs
    ALGER: L’Algérie a nommé dimanche un nouveau ministre de l’Energie lors d’un remaniement gouvernemental, a annoncé dimanche la présidence. Mohamed Arkab, un ancien ministre des Mines, a remplacé Abdelmadjid Attar, a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Arkab avait été ministre de l’Énergie d’avril 2019 à juin 2020 lorsqu’il a été remplacé par Attar lors d’un remaniement par le président Abdelmadjid Tebboune.

    L’Algérie, membre de l’OPEP, a cherché à attirer plus d’investisseurs étrangers après une baisse de la production de pétrole et de gaz, provoquant une baisse des recettes d’exportation d’énergie qui représentent 60 pour cent du budget de l’État et 94 pour cent du total des recettes d’exportation.

    Au début de l’année dernière, le gouvernement a approuvé une nouvelle loi sur l’énergie offrant des conditions intéressantes aux investisseurs, y compris des incitations fiscales.

    Le coronavirus a également eu un impact négatif sur les finances de l’État, la baisse des prix mondiaux du pétrole obligeant le gouvernement à réduire les dépenses et à retarder certains projets d’investissement prévus.

    L’entreprise énergétique d’État a réduit de moitié les dépenses d’investissement prévues à 7 milliards de dollars en 2020, le gouvernement cherchant à limiter les effets économiques d’un verrouillage.

    La plupart des ministres ont conservé leur poste lors du remaniement de dimanche, y compris ceux en charge des finances, du commerce et de l’agriculture.

    Tags : Algérie, énergie, remaniement, gouvernement,