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  • L’Algérie serre la vis aux mandataires espagnols

    L’Algérie serre la vis aux mandataires espagnols

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc,

    Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, ne cesse de surprendre les siens et ceux qui ne sont pas les siens. Si devant les membres du Congrès, il n’a cessé de parler de la prétendue réconciliation avec le Maroc et de la nouvelle relation amicale qui les unit, il n’a pas mentionné une seule fois l’Algérie dans son long discours. Ce faisant, il a battu tous les records de manque de diplomatie et de tact envers le plus grand fournissuer de gaz à l’Espagne.

    Le détail n’est pas passé inaperçu, tout comme n’est pas passée inaperçue l’argumentation fallacieuse pour justifier l’injustifiable : la trahison des Sahraouis et du devoir de l’Espagne en tant que puissance administrante de son ancienne colonie. « Une violation de ses obligations légales, morales et politiques », selon les termes utilisés par le communiqué de la présidence algérienne dans lequel elle annonce la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération en représailles à l’intervention de Sánchez devant le Congrès.

    De cette manière, l’Algérie resserre davantage l’étau sur l’Espagne et ne cache pas que ce n’est que le début des représailles visant à punir le chef de la Moncloa. En plus de cesser d’être amis, Alger a décrété le gel de tout commerce extérieur avec l’Espagne après avoir renoncé en avril à l’achat de viande bovine espagnole. On peut se demander quand ce sera le tour de l’approvisionnement en gaz. L’hiver en Espagne s’annonce ténébreux.

    Pour l’opinion publique sahraouie, le chemin suivi par la diplomatie algérienne remettra le conflit du Sahara Occidental sur les rails d’une solution définitive dans l’intérêt des sahraouis.

    #Espagne #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #PedroSanchez

  • Laya : « Sanchez et ses ministres étaient mis sur écoute »

    Laya : « Sanchez et ses ministres étaient mis sur écoute »

    Arancha Gonzalez Laya, Espagne, Pedro Sanchez, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, espionnage, Pegasus,

    Malgré les preuves de l’implication du Maroc via le logiciel espion Pegasus dans le piratage des téléphones de responsables espagnols, le gouvernement de Pedro Sanchez, tente d’absoudre le Maroc auquel il a offert le soutien à son plan d’autonomie des territoires espagnols, abandonnant la position de neutralité défendue par l’Espagne depuis son retrait du Sahara occidental. Les faits sont têtus et les révélations de membres de l’ancien gouvernement versent toutes dans l’implication du Maroc dans le piratage des téléphones de certains responsables espagnols durant le pic de la tension entre Madrid et Rabat et le séjour du président sahraoui dans un hôpital ibérique pour des soins.

    Dans sa dernière livraison, le quotidien espagnol « El Périodico de Espana » a repris des révélations de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzales Laya, qui avait accusé le Maroc d’espionner son téléphone via le logiciel espion Pegasus. Dans ses déclarations au journal elle a affirmé : « c’est au moment de la crise entre Rabat et Madrid qu’on a découvert qu’un agent extérieur avait volé des informations à Sánchez et à ses ministres. Les dates coïncident avec l’offensive marocaine contre l’Espagne pour les soins de santé du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, et la vague migratoire vers la côte de Ceuta, parrainée par Rabat ».

    L’ancienne ministre a assuré qu’elle a fait l’objet d’espionnage, chose que l’actuel gouvernement espagnol n’a toujours pas voulu admettre. Plus explicite, elle affirmera que des ministres de l’actuel gouvernement avaient fait part de l’intrusion de leurs téléphones par un agent extérieur qui ne pouvait être que le logiciel espion Pegasus, mais par calcul politicien le chef du gouvernement refuse de reconnaître.

    Malgré toutes les preuves qu’elle avait apportées, la porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez, a justifié mardi le refus du gouvernement de poursuivre les enquêtes sur ces ingérences estimant qu’il n’était pas établi qu’elles soient l’oeuvre du logiciel espion Pegasus. Par ailleurs, selon le quotidien « El Pais », la cheffe de la diplomatie espagnole de l’époque a été informée par les services secrets que son portable avait été attaqué, les techniciens ont confirmé l’intrusion, mais ils n’avaient pas déterminé quel était le programme qui avait provoqué la contamination. Le fait qu’à l’époque il n’a pas été déterminé que c’était avec « Pegasus », n’est pas une preuve de l’innocence du Maroc qui dispose de cette technologie acquise auprès d’Israël.

    Mais les faits ont prouvé par la suite que les services marocains ont bel et bien espionné des responsables étrangers, espagnols, français (même Emmanuel Macron) et de plusieurs autres pays d’Europe et d’Afrique. Cette affaire et malgré toutes les tentatives de l’actuel gouvernement de Madrid de la passer sous silence est revenue aux devants de la scène puisqu’on vient d’apprendre que mardi, le juge du tribunal national José Luis Calama a levé le secret du résumé dans l’affaire d’espionnage et a convoqué le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, pour une déposition comme témoin le 5 juillet prochain. C’est dire que malgré les tentatives de Madrid et Rabat de passer outre des révélations qui pourraient assombrir leur lune de miel, les révélations du quotidien, El Périodico de Espana » sont venus rappeler à Pedro Sanchez le chef du gouvernement espagnol qu’il risque de payer très cher l’abandon de la traditionnelle position de neutralité dans le dossier du conflit du Sahara. Affaibli par le refus de certaines formations politiques parmi lesquelles celles qui l’ont porté au pouvoir, il risque de payer sa trahison de position de son pays, par le faite de son nouvel allié le Maroc le son Makhzen.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 09/06/2022

    #Espagne #PedroSanchez #Arancha_Gonzalez_Laya #Maroc #SaharaOccidental #Algérie

  • Belani : »Le Maroc mène une sale guerre aux pays du voisinage »

    Belani : »Le Maroc mène une sale guerre aux pays du voisinage »

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Espagne, Espionnage, Pegasus, terrorisme,

    L’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a indiqué mercredi que le Maroc, qui n’a cure des conventions internationales et des relations interétatiques, souffrait « gravement d’un complexe d’infériorité ».

    « Les rapports confidentiels +classifiés+ du Centre national espagnol des renseignements (CNI) confirment ce que l’on a toujours affirmé », à savoir que le Maroc « n’a cure des conventions internationales et des pratiques vertueuses qui régissent les relations interétatiques », a affirmé le diplomate au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans une déclaration à l’APS. M. Belani souligne que toutes les méthodes immondes utilisées « sans état d’âme » par le régime marocain dans la « sale guerre » qu’il mène aux pays du voisinage, comme l’espionnage avéré à l’aide du logiciel sioniste Pegasus, l’utilisation de la migration massive comme moyen de pression sur l’Espagne, ainsi que les menaces et le soutien politique, financier et logistique aux groupes terroristes, sont des moyens « amoraux ».

    « Les écoutes avérées des communications de dignitaires étrangers par le biais du logiciel espion Pegasus (en Algérie, France, Espagne…), les harcèlements médiatique et judiciaire orchestrés par des officines occultes, rattachées aux services marocains, l’utilisation de la migration massive comme levier de pression politique, les circuits invasifs de trafic de drogue sur une échelle industrielle et les menaces indirectes liées à la possible réactivation de cellules terroristes dormantes dans certains pays européens ainsi que le soutien politique, financier et logistique aux groupes terroristes algériens sont autant de moyens amoraux qu’utilisent, sans état d’âme et avec cynisme, les autorités de ce pays dans la sale guerre qu’elles mènent aux pays du voisinage », a soutenu l’envoyé spécial. « Les dernières déclarations de l’ex-ministre des Affaires étrangères de l’Espagne sont accablantes, à cet égard », a-t-il ajouté.

    Evoquant tous les sévices insupportables infligés aux militants sahraouis, dont Sultana Khaya, qui ont fait l’objet de violences physiques et sexuelles documentées, et pour lesquels il a été épinglé par des ONG internationales, M. Belani a expliqué que le Maroc « se réfugie dans la fuite en avant et dans le déni en accusant ces mêmes ONG de partialité flagrante et en faisant circuler, par son représentant à New York, un véritable torchon fait d’arguties bêtement ressassées qui constituent une insulte à l’intelligence des membres de la communauté internationale ».

    « Ce dernier poussant le ridicule jusqu’à reprocher à la militante sahraouie son refus de coopérer avec le +Conseil national des droits de l’Homme+ qui est, comme chacun le sait, un organe alibi et une feuille de vigne aux mains du colonisateur marocain pour dissimuler ses graves méfaits en matière de violations systématiques des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés », a-t-il dit. Et de poursuivre : « En effet, les derniers rapports internationaux mettent à nu les tentatives désespérées du Makhzen institutionnel de masquer les différentes formes de répression aveugle qui accablent les militants sahraouis innocents ».

    Le responsable a également cité « l’autre élément distinctif du comportement condamnable de ce pays qui est la tendance systématique à dénaturer, falsifier et décontextualiser, de manière biaisée et malhonnête, les propos prêtés aux responsables politiques étrangers sur la question du Sahara occidental comme ce fut le cas lors du +Souk de Marrakech+ ».

    « Les représentants de ces mêmes pays (Turquie, Italie, Roumanie, Pays-Bas, Allemagne…) ont tous tenu à recadrer officiellement la teneur des dépêches mensongères colportées par l’agence de presse officielle marocaine qui a retrouvé sa véritable nature de méga-incubateur de média-mensonges », a-t-il fustigé.

    « Outre le pillage systématique de notre riche patrimoine historique et culturel, ce travail prémédité et planifié de désinformation et de manipulation est orienté dans le cadre d’une division du travail, en mettant à contribution un grand nombre de serfs médiatiques, grassement payés par le gouvernement marocain, pour ternir et souiller l’image de l’Algérie et tenter de porter préjudice à son action internationale, comme c’est présentement le cas à travers la campagne enragée de dénigrement de l’organisation par notre pays des Jeux méditerranéens dans la ville d’Oran », a-t-il constaté. M. Belani a salué à cette occasion « la réaction patriotique des Algériens, à travers les réseaux sociaux » qui « vient démontrer, une nouvelle fois, que l’Algérie et son peuple feront échec à toutes les conspirations haineuses ».

    Horizons, 08/06/2022

    #Maroc #Algérie #Espagne #Espionnage #Pegasus #Terrorisme

  • Espagne-Algérie: 1ère arrivée de pateras aux Îles Baléares

    Espagne-Algérie: 1ère arrivée de pateras aux Îles Baléares

    Espagne, Algérie, Sahara Occidental, Maroc, migration, pateras, Îles Baléares,

    Les premières petites embarcations arrivent aux Baléares : inquiétude de la police et de la garde civile face au changement en Algérie

    Plus d’une centaine d’Algériens sont arrivés dans de petits bateaux aux îles Baléares dans les dernières heures après la décision de l’Algérie de suspendre le traité d’amitié avec l’Espagne

    Les forces et organes de sécurité de l’Etat attendent les conséquences qui pourraient découler de la décision de l’Algérie de suspendre le traité d’amitié avec l’ Espagne . L’Algérie est, avec le Maroc, l’un des partenaires stratégiques du franc sud. Désormais, l’incertitude règne quant aux répercussions sur les deux principaux dossiers sur lesquels elle collabore avec notre pays : le contrôle des flux migratoires et la lutte contre le terrorisme.

    Les autorités algériennes ont suspendu ce mercredi le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne, signé le 8 octobre 2002, en raison de sa position « injustifiable » sur le Sahara occidental , comme annoncé par la présidence de la République . Une mesure annoncée par Alger qui a un effet « immédiat ».

    Un avenir incertain »

    En principe, cette décision a laissé l’Espagne sans le soutien de l’un de ses principaux alliés les plus fiables. Le Maroc est un partenaire plus instable mais l’Algérie a toujours offert une ligne de continuité dans ses actions. Leur collaboration a été essentielle dans le contrôle des flux migratoires et dans les affaires anti-terroristes.

    Le Maroc et l’Algérie se sont toujours battus pour être le pays le plus dominant en Afrique du Nord, tandis que l’Espagne a agi comme un équilibre pour égaliser les forces des deux par la diplomatie.

    Le contrôle des traversées du Sahel a été l’un des points sur lesquels le plus de travail a été fait. L’abandon des fonctions dans ce domaine peut conduire à une augmentation des bateaux et des immigrants qui tentent d’accéder à l’Espagne , selon des sources policières a déclaré Vozpópuli . « Nous avons un avenir incertain devant nous », disent-ils.

    Pateras à Majorque et Formentera

    Depuis plusieurs semaines, on observe une légère augmentation des bateaux détectés qui ont pu atteindre les côtes espagnoles, mais de manière isolée vers des zones comme Almería ou la côte de Levante. « Maintenant, s’ils changent de politique, ils pourraient venir de manière excessive », préviennent ces sources. Ces mêmes sources regrettent que ce changement puisse conduire à la création de nouvelles routes migratoires profitant de la situation actuelle.

    Comme Vozpópuli a pu l’apprendre , au cours des dernières heures, plus d’une centaine d’immigrants sont arrivés dans notre pays dans de petits bateaux. Jusqu’à Majorque, 86 migrants ont débarqué dans cinq bateaux. La plupart des Algériens. Dans le même ordre d’idées, 27 Algériens ont touché terre à Formentera.

    Autre facteur à ne pas négliger dans ces relations diplomatiques, les 15 000 millions de mètres cubes de gaz par an que l’Algérie vend à l’Espagne. Ce chiffre représente près de la moitié du total de ce produit consommé dans notre pays.

    Opérations anti-terroristes

    L’un des points clés de la relation entre l’Algérie et l’Espagne est le contrôle en matière anti-terroriste. Depuis plus d’une décennie, les forces de sécurité des deux pays travaillent ensemble pour relier les informations sur ces questions. Beaucoup de ces opérations sont menées dans notre pays grâce aux enquêtes qui commencent sur le continent africain. Il y a aussi un flux de confiance entre les deux parties.

    La vérité est que ces derniers mois, les démarches du gouvernement de Pedro Sánchez ont provoqué la colère de l’Algérie et du Maroc. La venue en Espagne du secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, pour y recevoir des soins médicaux était un clin d’œil aux exigences algériennes.

    Cette décision a été un revers pour les partenaires marocains qui ont accusé l’Espagne d’avoir « la volonté de créer des problèmes ». Tout cela dans des relations qui ont toujours été marquées par la tension. Dans un tournant historique de la position espagnole, Sánchez a signé une nouvelle « feuille de route » avec le roi Mohamed VI sur le plan d’autonomie du Sahara occidental.

    Juste avant le sommet de l’OTAN

    Cette décision a été la dernière goutte pour la patience de l’Algérie. Le gouvernement de Pedro Sánchez a regretté la décision algérienne mais a réaffirmé son « plein engagement » sur le contenu du pacte, notamment en ce qui concerne le respect des principes de la Charte des Nations unies et du droit international.

    Toutes ces incertitudes interviennent à un moment « clé » du fait du sommet de l’Otan qui se tient à Madrid. Le grand engagement de l’Espagne était de défendre ses intérêts à la frontière du sud de l’Europe, précisément sur les questions liées au terrorisme et aux flux migratoires . Désormais, ils vont trouver cette initiative plus difficile avec le rejet d’un de leurs principaux partenaires en la matière.

    Voz populi, 09/06/2022

    #Espagne #SaharaOccidental #Algérie #PedroSanchez #Maroc #Migration #Pateras

  • L’Algérie punit l’Espagne – Edito d’ABC-

    L’Algérie punit l’Espagne – Edito d’ABC-

    Espagne, Pedro Sanchez, Algérie, Maroc, Sahara Occidental,

    L’Algérie punit l’Espagne pour la trahison du Sahara – Editorial d’ABC

    Jusqu’à présent, l’Algérie était un partenaire essentiel sur le plan diplomatique, mais surtout sur le plan économique, compte tenu de notre dépendance au gaz de ce pays.

    La décision de l’Algérie de considérer comme rompu le traité d’amitié et de coopération avec l’Espagne —signé en 2002— et d’interdire les reprises commerciales entre les deux pays, le jour même où Pedro Sánchez s’est expliqué au Congrès sur le virage du gouvernement avec le Maroc, n’est ni fortuite ni anecdotique, mais grave pour les intérêts espagnols.

    Jusqu’à présent, l’Algérie était un partenaire essentiel sur le plan diplomatique, mais surtout sur le plan économique, compte tenu de notre dépendance au gaz de ce pays. Les relations nulles entre ces pays et la pirouette de Sánchez concernant le Sahara près d’un demi-siècle après le maintien d’un statut raisonnable avec les deux ont provoqué une réaction de colère d’Alger aux effets incertains, qui en tout cas ne sont pas de bon augure.

    Le gouvernement a négocié dans le noir avec Rabat, a commis une erreur en traitant incognito le chef du Front Polisario en Espagne et a fini par hérisser le régime marocain. Pour le résoudre, il s’est soumis au chantage de Rabat et les conséquences pour le moment sont celles-ci : moins de gaz, plus cher et une diplomatie sans profondeur.

    ABC, 09/06/2022

    #Espagne #PedroSanchez #SaharaOccidental #Maroc #Algérie

  • Bal critique la politique étrangère « négligente » Sanchez

    Bal critique la politique étrangère « négligente » Sanchez

    Espagne, Maroc, Algérie, Pedro Sanchez, Parlement, Sahara Occidental,

    Cs critique la politique étrangère « négligente » du gouvernement après que l’Algérie a suspendu le traité d’amitié avec l’Espagne

    Le porte-parole adjoint des citoyens au Congrès des députés, Edmundo Bal, a assuré ce mercredi que la conduite suivie par le gouvernement espagnol en matière de politique étrangère est « négligente », après que l’Algérie a annoncé la suspension de son traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec Espagne.

    MADRID, 08 (SERVICE MÉDIA)

    Le porte-parole adjoint des citoyens au Congrès des députés, Edmundo Bal, a assuré ce mercredi que la conduite suivie par le gouvernement espagnol en matière de politique étrangère est « négligente », après que l’Algérie a annoncé la suspension de son traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec Espagne.

    Cela a été indiqué par Bal dans des déclarations aux médias de la Chambre basse, où il a regretté que cela ait eu lieu juste après que le Premier ministre, Pedro Sánchez, « ait sorti sa poitrine » sur « à quel point il fait tout bien » lors de son apparition à la Plénière du Congrès sur les nouvelles relations avec le Maroc.

    De même, il a exprimé sa préoccupation face à ce fait et a souligné qu’il ne se souvient pas d’un autre cas « dans l’histoire récente » de l’Espagne dans lequel une puissance étrangère a suspendu un traité de bon voisinage, qui sont des traités de « coopération » et sont « très importants « . pour réglementer les relations entre les pays qui entretiennent une série de relations.

    Face à cette situation, Bal a annoncé que son parti avait demandé la comparution du ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares ; et la vice-présidente et ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, dans leurs commissions respectives pour expliquer quelles conséquences cette suspension unilatérale aura sur l’économie.

    Selon Bal, ce fait est une « tache » sur la « bonne réputation internationale de l’Espagne », mais surtout il aura « des conséquences économiques importantes », d’abord pour les hommes d’affaires qui entretiennent des relations commerciales avec des entreprises algériennes et ensuite pour la facture de gaz, puisque cela peut mettre votre importation en danger.

    En outre, il a averti qu’il existe une « crise importante » concernant l’exportation de céramiques de la Communauté valencienne qui pourrait être affectée par cet événement, et a également averti que ce fait pourrait avoir un impact sur le contrôle des flux migratoires qui transitent par l’Algérie. et qui peuvent atteindre principalement Malaga et Grenade.

    « En ce sens, quel accord le gouvernement espagnol a fait en échangeant le bon voisinage d’un pays contre le bon voisinage de l’autre », a souligné Bal, faisant allusion à l’Algérie et au Maroc.

    La Vanguardia, 08/06/2022

    #Espagne #PedroSanchez #Congreso #SaharaOccidental #Maroc #Algérie

  • Pedro Sanchez au Congrès : Pum, Pum, Pum

    Pedro Sanchez au Congrès : Pum, Pum, Pum

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    La session plénière du Congrès au cours de laquelle le président du gouvernement a expliqué (?) le changement de position de l’Espagne concernant le conflit dans l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental, et au cours de laquelle il a rendu compte du dernier sommet de l’Union européenne sur les sanctions contre la Russie pour la guerre de Poutine, où des questions telles que le prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra à Madrid ont également été abordées, ainsi que la demande de fonds supplémentaires par le ministre de la Défense, sont devenues un nouveau pim, pam, pum, contre Pedro Sánchez, qui une fois de plus a été laissé tranquille parce que ni l’opposition de droite, ni ses partenaires de gouvernement et d’investiture ne lui ont donné de l’arnica, alors que tout le monde considère qu’il a trahi le peuple sahraoui, et d’autres que sa politique favorise le complexe industriel-militaire.

    Sánchez a réitéré les arguments connus depuis que l’accord avec le Maroc était connu, mais n’a pas expliqué les raisons pour lesquelles il a changé sa position politique tenue pendant plus de quarante ans, qui avait le soutien de la majorité des forces parlementaires et du peuple espagnol qui a soutenu la cause sahraouie.

    Trois mois après l’accord entre le gouvernement et le Maroc, qui a été précédé d’actions unilatérales du Maroc, de la pression migratoire, de l’ invasion de Ceuta et de l’espionnage présumé des services secrets marocains via Pegasus, les causes profondes restent inconnues qui ont conduit Sánchez à plaire au pays alaouite, dont certains porte-parole ont exprimé leur méfiance quant au respect des engagements pris, dont aucun résultat n’a encore été constaté, en plus d’avoir empoisonné les relations avec l’Algérie.

    La porte-parole du PP, Cuca Gamarra, a critiqué Sánchez que son changement de position concernant le Sahara n’avait pas le soutien du Congrès. Mais il n’a pas précisé non plus si, lorsqu’ils atteindront le gouvernement, ils reviendront au statu quo précédent. Le président du PP, Alberto Núñez Feijóo, n’a rien dit au Premier ministre marocain, Aziz Ajanuch, lorsqu’il l’a rencontré à Rotterdam, si ce n’est qu’il entretiendra une relation de loyauté avec son pays.

    Les partis d’opposition de droite ont insisté sur la contradiction que la moitié du gouvernement, celle correspondant à Unidas Podemos, maintienne des positions anti-atlantistes face à l’engagement du PSOE auprès de l’OTAN en tant que garant de la sécurité et de la défense européennes, et les conséquences que ces écarts peuvent avoir pour le prestige du pays et le succès du sommet de Madrid.

    Les membres et partenaires de la coalition n’ont ménagé aucun reproche à Pedro Sánchez pour la rupture de la neutralité de l’Espagne vis-à-vis du Sahara, et pour l’augmentation prévue des dépenses militaires qui devraient être soustraites des dépenses sociales. Hormis chez le porte-parole parlementaire socialiste, le Premier ministre n’a pas trouvé un mot d’encouragement ou de soutien à sa politique de sécurité et de défense. Pas économiquement.

    El Correo gallego, 09/06/2022

    #Espagne #PedroSanchez #SaharaOccidental #Maroc #Algérie

  • Sánchez et le Sahara: de mal en pis-Edito de Libertad dig.-

    Sánchez et le Sahara: de mal en pis-Edito de Libertad dig.-

    Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc, Algérie,

    Il est difficile de trouver un dossier sur lequel un gouvernement espagnol ait autant menti en si peu de temps que celui de Pedro Sánchez à la suite de son changement de position embarrassant à l’égard du Sahara occidental , qui a poussé Alger à suspendre le traité d’amitié hispano-Algérien.

    Tout d’abord, il a eu l’audace d’affirmer que sa décision d’abandonner l’engagement espagnol traditionnel en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui pour continuer à défendre la souveraineté marocaine sur l’ancien territoire espagnol était conforme aux résolutions des Nations unies et impliquait la résignation du Marocain à ses revendications sur Ceuta et Melilla, deux mensonges facilement démontables. Sánchez a même osé dire qu’il avait auparavant informé l’ Algérie de son changement de position, alors qu’en vérité il ne l’a même pas communiqué à ses partenaires communistes au gouvernement, et encore moins au régime algérien, qui a protesté lorsque la nouvelle a été annoncée. requêtes rendues publiques et appeléesà son ambassadeur à Madrid.

    La Moncloa a affirmé que cette affaire n’affecterait pas l’approvisionnement en gaz algérien, ce qui a été démenti dès qu’Alger a assuré qu’elle maintiendrait les prix pour tous ses clients « sauf l’Espagne » et a réduit notre approvisionnement de 25 % .

    Sans vergogne, Sánchez est allé à l’extrême en essayant d’ impliquer Felipe VI dans sa dérive pro-marocaine, qui n’avait eu connaissance ni de l’opposition ni de la moitié de son propre gouvernement.

    Ce mercredi, Sánchez a perdu une occasion en or de reprendre les bougies et de réaligner sa position sur ce que demandent l’opposition et le reste de son gouvernement, ainsi que sur les résolutions des Nations unies. Au lieu de cela, il a réaffirmé sa soumission au Maroc , ce qui a de nouveau divisé le gouvernement et provoqué à la fois la protestation unanime de l’opposition et la rupture du traité d’amitié hispano-algérien par l’Algérie, notre premier fournisseur de gaz (43 % du le total).

    Que Sánchez persiste dans son entêtement, et pour couronner le tout en pleine crise énergétique, est hautement suspect, au point qu’on se demande si derrière cette apparente bêtise ou maladresse il n’y a pas un inavouable secret. La vérité est que l’excuse informelle qui a toujours été donnée pour justifier la servilité envers Rabat–la nécessité de compter sur leur collaboration pour lutter contre l’immigration clandestine du Maroc même–, en plus de représenter l’hypothèse d’un chantage et une reconnaissance tacite de notre incompétence à faire respecter nos frontières, constitue un affront au peuple sahraoui et un danger à nos réseaux d’approvisionnement en énergie. Cela, sans compter que l’Algérie peut aussi jouer la carte de l’immigration clandestine, comme l’a montré la myriade de petites embarcations récemment arrivées aux Baléares depuis ses côtes.

    Saura-t-on bientôt si derrière tant de mensonges sanchistas se cache autre chose qu’une simple et irresponsable maladresse ?

    Libertad digital, 09/06/2022

    #Espagne #PedroSanchez #SaharaOccidental #Maroc #Algérie

  • Sánchez: La volte-face sur le Sahara pour protéger Ceuta et Melilla

    Sánchez: La volte-face sur le Sahara pour protéger Ceuta et Melilla

    Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc, Ceuta, Melilla,

    Le premier ministre Pedro Sánchez, a assuré que le déplacement sur le Sahara Occidental a pour objectif de maintenir l’intégrité territoriale des villes autonomes de Ceuta et Melilla et d’améliorer les relations de voisinage avec le Maroc. Le leader socialiste a assuré que cette mesure favorise le peuple sahraoui et les intérêts espagnols et a demandé à l’opposition « sens de l’Etat » de soutenir cette mesure.

    Le Premier Ministre a rappelé le voyage d’avril au Maroc qui a jeté les bases de la déclaration commune qui régit depuis lors les relations entre les deux États et qui comprend la communication permanente, l’intégrité de tous les accords frontaliers et de coopération, le respect mutuel entre les deux partenaires. C’est alors qu’il a assuré que parmi les accords figure le respect de l’intégrité des deux territoires nationaux, revendiqué par Rabat à plusieurs reprises.

    M. Sánchez a déclaré que le gouvernement n’accepterait pas que Ceuta et Melilla soient traitées comme des  » villes occupées « , mais a demandé de la compréhension sur les questions qui peuvent  » déranger  » les voisins. Le PM a fait l’éloge du rétablissement des passages frontaliers et de l’augmentation de la sécurité aux frontières (même si, comme le dit The Objective, l’immigration irrégulière n’a pas été réduite après le pacte malgré l’engagement du gouvernement).

    En ce qui concerne la crise du Sahara Occidental, le PM a fait référence à la déclaration publiée par les médias marocains, qui ont affirmé que la proposition de Rabat était la plus sérieuse et la plus fiable. Cependant, M. Sánchez a assuré que ce plan passe par le soutien des deux parties et par l’intermédiaire de l’ONU, un cadre dont il assure que sa proposition ne s’est séparée à aucun moment en restant en accord avec la position de plusieurs États alliés.

    Un parcours pour résoudre le conflit

    Tout en minimisant le changement d’importance (qu’il a assuré avoir été effectué pour éviter une aggravation du conflit au Sahara Occidental et mettre fin à ce qu’il a décrit comme des années d’attente), le président s’est félicité du fait que l’Espagne continue d’être le premier pays à apporter une aide humanitaire bilatérale au peuple sahraoui.

    Pour toutes ces raisons, le président a assuré que cette mesure implique la recherche d’un bon voisinage avec le Maroc et l’abandon de la position de « spectateur » qu’il a assuré que le pays a maintenu avec les exécutifs précédents pour construire des relations internationales « utiles ».

    La séance plénière a abordé d’autres sujets qui n’étaient pas prévus, comme l’examen de la guerre en Ukraine, l’appel du président aux partis pour qu’ils soutiennent le plan anticrise ou les mesures prises par les gouvernements espagnol et portugais pour réduire les prix de l’énergie (comme la baisse temporaire des prix à l’importation).

    Le socialiste a glissé une soirée critique contre l’opposition, à qui il a demandé de ne pas donner un  » non  » aux projets de l’exécutif de prolonger le décret qui contient, entre autres mesures, la subvention de 20 centimes sur le prix de l’essence.

    En outre, le président a réitéré l’intention du cabinet actuel de faire de l’Espagne la principale source d’hydrogène vert du continent et de lutter pour une « électricité abordable » lors du débat sur l’énergie.

    The Objective, 08 juin 2022

    #Espagne #PedroSanchez #Congreso #Maroc #SaharaOccidental


  • Le Maroc souffre « gravement d’un complexe d’infériorité »

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Espagne, Centre national espagnol des renseignements, CNI, espionnage, Pegasus, chantage à la migration,

    ALGER – L’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a indiqué mercredi que le Maroc, qui n’a cure des conventions internationales et des relations interétatiques, souffrait « gravement d’un complexe d’infériorité ».

    « Les rapports confidentiels +classifiés+ du Centre national espagnol des renseignements (CNI) confirment ce que l’on a toujours affirmé », à savoir que le Maroc « n’a cure des conventions internationales et des pratiques vertueuses qui régissent les relations interétatiques », a affirmé le diplomate au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans une déclaration à l’APS.

    M. Belani souligne que toutes les méthodes immondes utilisées « sans état d’âme » par le régime marocain dans la « sale guerre » qu’il mène aux pays du voisinage, comme l’espionnage avéré à l’aide du logiciel sioniste Pegasus, l’utilisation de la migration massive comme moyen de pression sur l’Espagne, ainsi que les menaces et le soutien politique, financier et logistique aux groupes terroristes, sont des moyens « amoraux ».

    « Les écoutes avérées des communications de dignitaires étrangers par le biais du logiciel espion Pegasus (en Algérie, France, Espagne…), les harcèlements médiatique et judiciaire orchestrés par des officines occultes, rattachées aux services marocains, l’utilisation de la migration massive comme levier de pression politique, les circuits invasifs de trafic de drogue sur une échelle industrielle et les menaces indirectes liées à la possible réactivation de cellules terroristes dormantes dans certains pays européens ainsi que le soutien politique, financier et logistique aux groupes terroristes algériens sont autant de moyens amoraux qu’utilisent, sans état d’âme et avec cynisme, les autorités de ce pays dans la sale guerre qu’elles mènent aux pays du voisinage », a soutenu l’envoyé spécial.

    « Les dernières déclarations de l’ex-ministre des Affaires étrangères de l’Espagne sont accablantes, à cet égard », a-t-il ajouté.

    Evoquant tous les sévices insupportables infligés aux militants sahraouis, dont Sultana Khaya, qui ont fait l’objet de violences physiques et sexuelles documentées, et pour lesquels il a été épinglé par des ONG internationales, M. Belani a expliqué que le Maroc « se réfugie dans la fuite en avant et dans le déni en accusant ces mêmes ONG de partialité flagrante et en faisant circuler, par son représentant à New York, un véritable torchon fait d’arguties bêtement ressassées qui constituent une insulte à l’intelligence des membres de la communauté internationale ».

    « Ce dernier poussant le ridicule jusqu’à reprocher à la militante sahraouie son refus de coopérer avec le ‘Conseil national des droits de l’Homme’ qui est, comme chacun le sait, un organe alibi et une feuille de vigne aux mains du colonisateur marocain pour dissimuler ses graves méfaits en matière de violations systématiques des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés », a-t-il dit.

    Et de poursuivre: « En effet, les derniers rapports internationaux mettent à nu les tentatives désespérées du Makhzen institutionnel de masquer les différentes formes de répression aveugle qui accablent les militants sahraouis innocents ».

    Le responsable a également cité « l’autre élément distinctif du comportement condamnable de ce pays qui est la tendance systématique à dénaturer, falsifier et décontextualiser, de manière biaisée et malhonnête, les propos prêtés aux responsables politiques étrangers sur la question du Sahara occidental comme ce fut le cas lors du ‘Souk de Marrakech’ ».

    « Les représentants de ces mêmes pays (Turquie, Italie, Roumanie, Pays-Bas, Allemagne…) ont tous tenu à recadrer officiellement la teneur des dépêches mensongères colportées par l’agence de presse officielle marocaine qui a retrouvé sa véritable nature de méga-incubateur de média-mensonges », a-t-il fustigé.

    « Outre le pillage systématique de notre riche patrimoine historique et culturel, ce travail prémédité et planifié de désinformation et de manipulation est orienté dans le cadre d’une division du travail, en mettant à contribution un grand nombre de serfs médiatiques, grassement payés par le gouvernement marocain, pour ternir et souiller l’image de l’Algérie et tenter de porter préjudice à son action internationale, comme c’est présentement le cas à travers la campagne enragée de dénigrement de l’organisation par notre pays des Jeux méditerranéens dans la ville d’Oran », a-t-il constaté.

    M. Belani a salué à cette occasion « la réaction patriotique des Algériens, à travers les réseaux sociaux » qui « vient démontrer, une nouvelle fois, que l’Algérie et son peuple feront échec à toutes les conspirations haineuses ».

    APS

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