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  • Dissocier définitivement l’économie de Melilla et Ceuta du Maroc

    Dissocier définitivement l’économie de Melilla et Ceuta du Maroc

    Dissocier définitivement l’économie de Melilla et Ceuta du Maroc – Espagne, Manuel Garcia Margallo,

    L’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Manuel Garcia Margallo, a appelé à dissocier définitivement l’économie de Melilla et Ceuta (sous souveraineté espagnole) du Maroc.

    S’exprimant lors d’une conférence sur «l’économie de Melilla et son avenir», l’ancien chef de la diplomatie espagnole a fait remarquer que l’avenir de l’économie de Melilla était tributaire du développement de ses relations avec le reste des villes d’Espagne, et principalement avec l’Union européenne. Il a mis en avant, à cet égard, la nécessité d’accorder davantage d’intérêt à cet aspect et réduire la dépendance économique de Melilla envers le Maroc.
    Contrairement à Ceuta (extrême nord) qui a réussi à s’intégrer économiquement dans l’espace espagnol, la ville de Melilla, géographiquement éloignée de l’Espagne, trouve des difficultés à intégrer pleinement l’économie espagnole.
    APS

    Le Soir d’Algérie, 05/12/2021

    #Maroc #Espagne #Ceuta #Melilla

  • « Le Maroc ne pense même pas à libérer Ceuta et Melilla »

    « Le Maroc ne pense même pas à libérer Ceuta et Melilla » – Algérie, Espagne, Amiral Teodoro Lopez Calderon, Sahara Occidental

    L’amiral Teodoro Lopez Calderon : « tous les plans du Maroc sont liés à l’Algérie, il ne pense même pas à libérer Ceuta et Melilla ».
    Le chef d’état-major de l’armée espagnole, l’amiral Teodoro Lopez Calderon, a déclaré que le principal adversaire du Maroc à l’heure actuelle est l’Algérie.

    Le responsable espagnol a ajouté, selon ce qui a été rapporté par « Russia Today », que « le grave problème auquel le Royaume du Maroc est confronté est le Sahara occidental ».

    Bien que les villes de Ceuta et Melilla soient toujours sous occupation espagnole, l’amiral Theodoro Lopez Calderon a nié que Rabat constitue une menace pour la sécurité des deux villes, soulignant que cette dernière n’a manifesté aucune volonté de restituer ses terres militairement.

    L’amiral Calderon a clairement indiqué que les armements du Maroc ces dernières années n’avaient rien à voir avec la reconquête de Ceuta et Melilla.

    Le porte-parole a souligné que les services de renseignement espagnols avaient tiré la sonnette d’alarme et averti le chef du gouvernement du pays du danger d’un rapprochement maroco-israélien sur la « nation espagnole ».

    Le même responsable a révélé le point culminant des accords sionistes-marocains en construisant une base militaire dans la région, que le commandant militaire considérait comme une menace pour les intérêts de Madrid dans la région.

    L-I

    Le Réveil d’Algérie, 03/12/2021

    #Maroc #Algérie #Espagne #Ceuta #Melilla #Sahara_Occidental

  • Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat

    Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat

    Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat – terrorisme, Espagne, Maroc,

    Plusieurs experts ont présenté jeudi un rapport dans lequel ils plaident contre la prescription des crimes le 11 mars 2024.
    Le 11 mars 2004, le plus grand attentat à la bombe de l’histoire de l’Espagne a eu lieu, le deuxième en Europe, lorsque quelques minutes avant huit heures du matin, trois bombes ont explosé dans un train arrivant à Atocha. Le résultat ? 191 morts et plus de 2 000 victimes qui souffrent encore de cicatrices physiques et/ou psychologiques.

    Près de deux décennies plus tard, les victimes ne savent toujours pas qui sont les cerveaux de l’attaque djihadiste qui a tenté de mettre fin à leur vie. Et si rien ne change, le 11 mars 2024, jour du vingtième anniversaire de la catastrophe, il y aura prescription et les responsables seront libres de toute forme de sanction.

    C’est ce qu’affirme l’Asociación de Ayuda a las Víctimas del 11-M, engagée depuis des mois dans une campagne visant à empêcher l’expiration du délai de prescription. Dans le cadre de cette campagne, le groupe a commandé une étude universitaire afin de déterminer, d’un point de vue juridique, si les événements qui se sont déroulés ce jour tragique auraient pu être qualifiés de crime contre l’humanité, et non de terrorisme, comme ils ont été catalogués.

    L’étude a été présentée ce jeudi à la bibliothèque historique Marqués de Valdecilla (Calle Noviciado 3, Madrid). Elle conclut que, dans le cas du 11-M, même s’il est vrai qu’il serait très compliqué de changer la classification des « crimes de terrorisme » en « crimes contre l’humanité », les crimes auraient pu être classés à l’époque dans cette dernière catégorie.

    Dori Majali, président de l’Asociación de Ayuda a las Víctimas del 11-M, assure que le rapport « répond au désir des victimes de lever les incertitudes » : « Nos partenaires nous ont toujours demandé pourquoi cela n’avait pas été le cas [pourquoi les attentats n’avaient pas été qualifiés de crimes contre l’humanité], mais nous ne sommes pas des experts, alors nous nous sommes tournés vers eux pour qu’ils réalisent une étude rigoureuse et objective ».

    Le rapport a été financé par le ministère de l’Intérieur et la Communauté de Madrid, et a été rédigé par des professionnels et des universitaires de l’Université de Valence, experts en classification des crimes, tels que Cristina Fernández-Pacheco Estrada et Eliseu Frígols i Brines.

    « Un redressement ».
    Les crimes contre l’humanité et le génocide sont imprescriptibles en raison de l’adhésion de l’Espagne à différentes conventions internationales. Quant aux attaques terroristes, leur caractère imprescriptible remonte à 2010. Cette année-là, une réforme a été introduite dans le code pénal sans effet rétroactif, de sorte qu’elle ne s’applique pas au 11-M ni à d’autres attaques terroristes antérieures.

    C’est pourquoi Dori Majali a annoncé il y a plusieurs mois à ce journal qu’ils allaient lancer « une étude juridique et objective » afin d’étudier la possibilité que le 11-M soit décrété crime contre l’humanité. De cette façon, il n’y aurait pas de prescription. Et ils semblent l’avoir trouvé.

    « Si le délai de prescription venait à expirer, nous nous sentirions impuissants, démunis, sans réponses et avec le sentiment que ceux qui n’ont pas à gagner gagnent », déplore Dori Majali, une victime de ce jour funeste qui a dû subir 23 opérations au fil des ans pour se rétablir.

    « Après-demain, une personne pourrait apparaître qui revendique le crime et il n’y aurait aucun moyen de faire quoi que ce soit », dénonce Majali, qui estime que puisque « ce type de crime est imprescriptible depuis 2010 », il faudrait trouver un moyen pour qu’il « ne reste pas impuni ». L’étude pourrait être le premier pas vers une « indemnisation » des victimes.

    El Español, 02/12/2021

    #Espagne #Terrorisme #Attentats_madrid #11M #Victimes

  • Maroc: L’Espagne mobilise des navires de guerre dans les côtes

    Maroc: L’Espagne mobilise des navires de guerre dans les côtes – Iles Chafarines, Sahara Occidental, UE, accord de pêche

    L’Espagne a mobilisé des navires de guerre pour patrouiller et mener une surveillance accrue dans les eaux des Îles Chafarinas, au large des côtes de l’enclave Melilla, après avoir protesté officiellement auprès du Maroc contre la mise en place dêune ferme piscicole « illégale » près de ces îles, ont rapporté lundi des médias espagnols

    Selon le site « Info Defensa », le patrouilleur « Infanta Cristina » de la Marine espagnole a mené la semaine dernière une surveillance près des Îles Chafarinas dans les eaux que l’Espagne considère comme les siennes, mais que le régime marocain ne reconnaît pas et tente vainement de les occuper. Le média espagnol a précisé que la visite de ce navire, qui s’inscrit dans le cadre des opérations dites « permanentes », intervient après la protestation officielle du gouvernement espagnol contre le régime du Makhzen, suite à l’installation « illégale » de cette ferme piscicole près des eaux territoriales de l’enclave de Melilla. La ferme marocaine a été placée, il y a deux mois, selon la presse espagnole, à environ 700 mètres de l’île de Congrès (Chafarinas) dans les eaux de souveraineté espagnole . De son côté, le journal « El Confidencial », a évoqué la patrouille de la Marine espagnole près des îles Chafarinas sous le titre: » la tension entre l’Espagne et le Maroc se réactive 6 mois après l’invasion migratoire de Ceuta ». Ce média a relevé que l’envoi du patrouilleur « Infanta Cristina » est un « message subliminal » au régime marocain après la protestation officielle du ministère espagnol des Affaires étrangères contre « l’occupation illégale des eaux territoriales espagnoles ».

    DES PARTIS POLITIQUES ESPAGNOLS RECLAMENT UNE REPONSE « FERME » CONTRE LE MAROC

    Des partis politiques espagnols demandent au gouvernement de donner une réponse « ferme » à ce qu’ils qualifient comme étant une « hostilité permanente » du régime marocain envers Madrid. Le Parti populaire de Melilla (PP) a demandé au gouvernement espagnol de « donner une réponse ferme à l’hostilité permanente du Maroc avec l’Espagne », dans le cadre de l’affaire des fermes piscicoles du Makhzen près des îles Chafarinas, ont rapporté dimanche des médias espagnoles. La sénatrice du PP, Sofia Acedo a estimé que l’absence de réactions « peut être interprétée comme une faiblesse ou un manque d’intérêt » pour « la défense de l’intégrité territoriale de l’Espagne », selon les mêmes médias. « L’Espagne ne doit pas et ne peut pas consentir à la contestation permanente du Maroc contre notre pays. Après plusieurs épisodes hostiles, le Maroc revient avec deux fermes piscicoles, désormais sur la route Almeria-Melilla et dans les eaux territoriales espagnoles », a-t-elle fustigé.

    Pour la sénatrice, l’Espagne serait « confrontée à un chantage permanent » de la part du Maroc. De son côté, le parti de l’extrême droite VOX a annoncé, samedi, travailler sur une « demande d’information » qu’il adressera au gouvernement espagnol afin de connaître « la manière dont il entend réagir si le Maroc ne se conforme pas aux exigences espagnoles » d’abandonner les fermes piscicoles près des îles Chafarinas. Mercredi dernier, des sources diplomatiques espagnoles ont confié que le ministère espagnol des Affaires étrangères a remis, une semaine auparavant, « une note de protestation » à l’ambassade du Maroc en Espagne, contre une ferme piscicole marocaine dans les eaux proches des îles Chafarinas.

    Selon la presse espagnole, le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares Bueno, considère le projet marocain, comme « une occupation illégale des eaux territoriales espagnoles » et représente « un risque pour la sécurité de la navigation maritime et une menace pour l’environnement ». Le ministère espagnol des Transports avait donné un délai de 20 jours à la société espagnole spécialisée dans la pisciculture « Morenot », pour retirer les cages marines qu’elle a fournies et installées pour la société marocaine « Mediterranean Aquafarm », concessionnaire de ladite ferme, au risque de sanctions pour « installation en violation des lois sur l’environnement et de la sécurité maritime ».

    ACCORDS D’ASSOCIATION MAROC-UE: La Suède s’oppose à l’appel interjeté contre le verdict du Tribunal européen

    La Suède s’est opposée à la décision du Conseil de l’Union européenne (UE) de faire appel du verdict du Tribunal européen invalidant deux accords sur la pêche et l’agriculture liant le Maroc à l’UE et étendus au Sahara occidental occupé pour non-respect du consentement du peuple sahraoui, a affirmé l’Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW). « Dans un geste qui n’a surpris personne, le Conseil de l’UE a fait appel auprès de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) (…) mais le Conseil n’a pas été unanime », indique WSRW sur son site internet.

    L’observatoire chargé du suivi de l’exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental occupé assure que « la Suède a voté contre la décision du Conseil de l’UE de faire appel de la décision du 29 septembre du Tribunal de l’Union européenne, qui a annulé à la fois l’accord agricole UE-Maroc et l’accord de pêche dans la mesure o˘ ils étaient appliqués aux territoires sahraouis occupés ». « L’objection suédoise à l’appel est conforme à la position déclarée du pays selon laquelle les accords bilatéraux UE-Maroc ne devraient pas être étendus au Sahara occidental », ajoute la même source. WSRW rappelle « qu’en 2018 la Suède a été le seul Etat membre de l’UE à s’opposer à la pratique que l’UE avait adoptée en réponse aux précédents arrêts de la Cour de justice de l’UE qui avaient déjà invalidé l’application des accords UE-Maroc à la dernière colonie en Afrique : l’approche consistant à insérer un amendement dans les accords contestés afin d’inclure explicitement le Sahara occidental dans leur champ d’application géographique, sans le consentement » du peuple sahraoui.

    La Suède a expliqué son refus d’approuver ces amendements en déclarant que « les exigences légales de la Cour européenne de justice n’ont pas été remplies » car « les organisations vitales représentant le peuple du Sahara occidental n’ont pas donné leur consentement », explique l’ONG. L’observatoire international déplore, en outre, le fait que le Conseil de l’UE ait cédé au chantage du Maroc en faisant appel du verdict du Tribunal de l’Union européenne après une réunion des ministres du Développement des 27.

    « L’appel avait déjà été approuvé provisoirement au niveau des ambassadeurs des Etats membres de l’UE (COREPER), le 10 novembre, mais devait encore être approuvé au niveau ministériel », a fait observer WSRW. L’approbation du COREPER, poursuit l’observatoire, « est intervenue quelques jours seulement après que le roi du Maroc a émis une menace claire vis-à-vis de l’Union » européenne lors de son discours tenu le 6 novembre à l’occasion de l’anniversaire de l’invasion militaire contre le peuple sahraoui.

    Lemaghreb.dz, 02/12/2021

    #Maroc #Espagne #UE #accord_pêche #Iles_Chafarines #ferme_piscicole

  • L’Espagne interdit les vols en provenance d’Afrique

    L’Espagne interdit les vols en provenance d’Afrique – Covid 19, Omicron, fermeture des frontières, Maroc

    L’Espagne a annoncé une interdiction des vols en provenance des pays d’Afrique australe pour contenir l’arrivée de plus d’infections avec le nouveau mutant du virus Corona, « Omicron ».

    La porte-parole du gouvernement et ministre de la Politique régionale, Isabel Rodriguez, a déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil des ministres, que le gouvernement s’était engagé à imposer cette « mesure de précaution » du 2 au 15 décembre du même mois.

    Elle a expliqué que cela n’affectera pas les vols qui ramènent des citoyens espagnols dans leur pays, notant dans ce contexte que cela ne s’appliquera pas également aux passagers qui traversent le territoire espagnol vers d’autres pays en dehors de l’espace « Schengen », tout en confirmant qu’ils ne pourront pas quitter l’aéroport.

    Cela intervient après que le gouvernement espagnol a imposé, samedi dernier, une quarantaine de 10 jours aux passagers en provenance du Botswana, d’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe, avec la nécessité de soumettre un résultat négatif au test PCR, et avoir reçu deux doses du vaccin contre le coronavirus.

    #Espagne #Maroc #Afrique #Vols #Omicron #Pandémie #Covid19 #Coronavirus

  • Maroc: L’Algérie rejette une nouvelle tentative de médiation

    Maroc: L’Algérie rejette une nouvelle tentative de médiation

    Maroc: L’Algérie rejette une nouvelle tentative de médiation – Union pour la Méditerranée, UpM, Espagne, Barcelone

    L’Algérie a de nouveau refusé une tentative de médiation initiée par l’Espagne en vue d’une réconciliation avec le Maroc. Madrid aurait souhaité organiser une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et celui du royaume chérifien Nasser Bourita à l’occasion d’une réunion de l’Union pour la Méditerranée (UpM) dont les travaux ont débuté dimanche à Barcelone.

    Le chef de la diplomatie algérienne a préféré, lui, se rendre à Dakar (Sénégal) pour prendre part a la 8e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Chine-Afrique). Le journal espagnol “El Pais” a rapporté que Ramtane Lamamra “s’était excusé à la dernière minute auprès de son homologue espagnol de ne pouvoir participer à la réunion”, la réunion de l’UpM « intervenant parallèlement à la tenue du Forum de coopération sino-africaine les lundi et mardi ».

    L’Express, 01/12/2021

    Lamamra a décliné une invitation a une réunion au Barcelone

    L’Algérie “rejette” une nouvelle tentative de médiation avec le Maroc

    L’Algérie a de nouveau refusé une tentative de médiation initiée par l’Espagne en vue d’une réconciliation avec le Maroc.

    Madrid aurait souhaité organiser une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et celui du royaume chérifien Nasser Bourita a l’occasion d’une réunion de l’Union pour la Méditerranée (UpM) dont les travaux ont débuté dimanche a Barcelone.

    Le chef de la diplomatie algérienne a préféré, lui, se rendre a Dakar (Sénégal) pour prendre part a la 8e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Chine-Afrique).

    Le journal espagnol “El Pais” a rapporté que Ramtane Lamamra “s’était excusé a la dernière minute auprès de son homologue espagnol de ne pouvoir participer a la réunion”.

    Le même titre –citant de sources diplomatiques- a précisé que le MAE algérien ait décidé de ne pas se rendre en Espagne car la réunion de l’UpM intervenait parallèlement a la tenue du Forum de coopération sino-africaine les lundi et mardi.

    Sur Twitter, Lamamra a soutenu que ce Forum constitue “une occasion d’évaluer l’exécution des programmes de coopération avec la République de Chine et les adapter de manière a dépasser l’impact du Coronavirus et a renouveler notre engagement commun de protéger les intérêts de l’Afrique”.

    En effet, le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares Bueno a voulu jouer la médiation entre Alger et Rabat en déclarant que “l’Algérie et le Maroc sont de principaux partenaires de l’Espagne et de l’Union européenne avec lesquels nous construisons une relation en Méditerranée…”, “Nous allons aborder ces questions a l’occasion de la réunion de Barcelone”, “Nous en Espagne, on œuvre souvent a trouver des solutions et pour un bon voisinage ainsi que pour la coopération en mer méditerranée. Le dialogue est indispensable a ce sujet”.

    Selon El Pais, a cause de l’absence des deux ministres algérien et marocain, la réunion s’achèvera sans le règlement de la crise opposant les deux pays depuis l’annonce par les autorités algériennes de la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc.

    La tension est, faut-il le rappeler, montée d’un cran après la mort de trois ressortissants algériens dans un raid marocain.

    Mohamed Meslem

    Echourouk Online, 30/11/2021

    #Algérie #Maroc #Espagne #Union_Méditerranée #UpM

  • Le Maroc et Israël main dans la main contre l’Algérie

    Le Maroc et Israël main dans la main contre l’Algérie – Sahara Occidental, Espagne, Ceuta, Melilla

    Le Maroc a accueilli le 24 novembre dernier le ministre israélien de la défense Benny Gantz pour sceller un accord militaire et sécuritaire sans précédent entre les deux pays et inédit dans le monde arabe.

    Le mémorandum d’entente Israël-Maroc couvre un spectre large de coopération : « Echange d’expériences et d’expertise, transferts technologiques, formation, coopération dans le domaine de l’industrie de défense. » Il a été question à Rabat, entre autres, d’entraînements et de manœuvres conjoints entre les deux armées, de drones sophistiqués, de radars Elta, missiles, systèmes antidrones ainsi que de la modernisation de la flotte des avions F5. Le point saillant de l’accord-cadre est cependant l’acquisition par les FAR du système de défense aérienne Lightning 8 installé sur les avions, et qui se décline également dans une version terrestre. Mais les FAR auraient déjà acquis le Skylock Dome israélien. Transaction annoncée par le journal israélien Globes dans un article soulignant l’intérêt pour les solutions de défense israéliennes au dernier salon aéronautique de Dubaï. Le Skylock est présenté comme offrant une large protection contre la menace croissante des drones d’attaque. Cette acquisition est destinée essentiellement à faire face à la menace stratégique représentée par l’arsenal de drones d’attaque et de drones chasseurs de tanks et de surveillance algérien.

    Grâce donc à l’ennemi stratégique israélien, le Makhzen, voisin géographique et historique belliqueux, va donc s’équiper massivement de technologies militaires israéliennes. Cette coopération militaire étendue permettra à Israël de développer une industrie locale de production de drones, ce qui renforcerait évidemment les capacités aériennes des FAR qui disposent déjà de drones turcs, israéliens et américains. Elle permettrait aussi aux Israéliens de produire des drones en grande quantité et à un prix inférieur au Maroc, afin de bien se positionner sur les marchés d’exportation, notamment en Afrique.

    Par ailleurs, et selon des sources médiatiques espagnoles, la coopération maroco-israélienne accrue comprendra de même la construction d’une base militaire près de l’enclave espagnole de Melilla, distante d’Alger, à vol d’oiseau, d’environ 560 kilomètres. La coopération entre le Maroc et Israël pourrait aller au-delà de la sécurité et de la défense pour parvenir à un accord de renseignement, en bonne et due forme, qui scellerait 60 ans de coopération en matière d’espionnage et de contre-espionnage dans le monde arabe et en Europe.

    Cet accord de coopération militaire et sécuritaire tous azimuts a déjà, d’autre part, une traduction sur le plan économique, Rabat devant accorder prochainement des licences à une entreprise israélienne pour explorer le pétrole et le gaz en zone offshore dans le sud du Maroc et au Sahara Occidental occupé.

    Cet accord stratégique n’est en rien surprenant. Il était parfaitement prévisible depuis la reprise officielle des relations diplomatiques, dans le cadre des Accords d’Abraham, et concrétisée par l’ouverture d’ambassades dans les capitales respectives. Le discours diplomatique provocateur de Rabat, les menaces israéliennes contre l’Algérie, proférées à partir de la capitale du Maroc, avec l’assentiment du palais royal, l’assassinat à l’aide d’un drone de trois camionneurs algériens en zones libérées du Sahara Occidental, et l’agression numérique caractérisée des services de renseignement marocains, via le système de vaste intrusion cybernétique Pegasus, laissaient entrevoir une rapide conclusion d’un accord militaire et sécuritaire stratégique.

    Rien d’étonnant donc. Reste à savoir si cette attitude ultraoffensive et guerrière du Makhzen à l’égard de l’Algérie, pensant prendre part à sa prise en tenaille géostratégique via ses vastes frontières, déboucherait ou non sur une guerre totale, une guerre de drones ou une guerre indirecte à travers l’embrasement du front militaire sahraoui ? Si une revivification du champ de bataille sahraoui est possible, une guerre totale ou un conflit armé par drones interposés qui aurait pour théâtre d’opérations l’Algérie et le Maroc, paraissent à ce stade assez improbables. Une guerre aux portes de l’Europe entre deux armées dotées des ressources militaires nécessaires aurait des conséquences très lourdes en matière de flux migratoires et de garantie des approvisionnements énergétiques du sud de l’Europe. Elle opposerait en outre deux pays qui sont dans des alliances stratégiques avec l’OTAN, les USA, la France et Israël pour le Maroc, et la Russie et la Chine s’agissant de l’Algérie. Ces puissances ne pourraient pas accepter, in fine, que l’allié stratégique en question puisse subir des dommages à grande échelle.

    Tout porte à croire que le Maroc et Israël, désormais alliés stratégiques au grand jour, marcheront main dans la main pour affaiblir systématiquement l’Algérie, et sur tous les plans. Faire en sorte à ce que ses capacités immunitaires soient sans cesse diminuées. Favoriser alors le rôle du ver dans la pomme en encourageant tout mouvement d’opposition et de sédition internes, affaiblir ses positions diplomatiques partout où l’Algérie aurait une quelconque influence, porter atteinte à ses intérêts diplomatiques et mener contre elle une guerre d’intox noire et une guerre de déstabilisation psychologique sur tous les fronts du monde numérique !

    Noureddine Khelassi

    Le Soir d’Algérie, 01/12/2021

    #Maroc #Israël #Algérie #Sahara_Occidental #Front_POlisario #Makhzen

  • Maroc: Madrid envoie deux navires de guerre aux Îles Zaffarines

    Maroc: Madrid envoie deux navires de guerre aux Îles Zaffarines

    Espagne, ferme piscicole – Maroc: Madrid envoie deux navires de guerre aux Îles Zaffarines

    Deux navires de la marine espagnole, les chasseurs de mines ‘Duero’ et ‘Tambre’, ont effectué ce vendredi des opérations contre les mines (MCM) dans le chenal de sortie et d’entrée du port de Melilla, une intervention qui a lieu après le conflit créé entre l’Espagne et le Maroc pour l’installation de fermes piscicoles marocaines dans les eaux espagnoles.

    Comme l’a rapporté le 2e commandant du commandement naval de Melilla, Lorenzo Rubí Herrero, le groupe MCM exécute sa tâche depuis le 24 et s’est terminé le 26 à 15h00, heure locale.

    Lorenzo Rubí Herrero a précisé que ce type d’opération est effectué de temps en temps “afin de maintenir à jour toutes les informations sur nos eaux territoriales et nos fonds marins”. Il a ajouté que ce groupe de deux navires est basé à Carthagène et est sous le commandement du capitaine José María Liarte Ros (Comandrag-1).

    Le 2e commandant du commandement naval de Melilla a rendu compte de cette opération militaire après que plusieurs citoyens, en voyant la présence des deux navires, ont publié sur les réseaux sociaux qu’il s’agissait de « navires de guerre marocains », ce qui a suscité une certaine inquiétude à la suite des incidents qui ont se déroulent entre l’Espagne et le Maroc en raison de la décision marocaine de construire des fermes piscicoles dans les eaux territoriales espagnoles, d’abord à Chafarinas et maintenant avec l’intention de faire le …

    La présence de ces deux chasseurs de mines a coïncidé avec la récente “arrivée du patrouilleur Infanta Cristina, avec ses 88 mètres de long et ses 90 membres d’équipage, effectuant une présence navale à proximité des îles Chafarinas dans le cadre des opérations permanentes, garantissant ainsi la sécurité dans les eaux. de souveraineté nationale “, tel que publié par l’état-major de la défense de l’armée espagnole sur son profil Twitter officiel.

    Le Royaume du Maroc conforté par la reconnaissance unilatérale de la marocanité du Sahara occidental par l’ex président Trump, continue ses actes de mauvais voisinage. Ainsi, les Américains ont jeté un pavé dans la mare de l’Europe suivi de prêt par les accords d’Abraham qui scellent une nouvelle étape de conflits régionaux.

    Aldjazair, 28/11/2021

    #Maroc #Espagne #Ìles_Chafarines #Ìles Zaffarines

  • Albares échoue dans sa tentative de réunir Lamamra et Bourita

    Espagne, Algérie, Maroc, Union pour la Méditerranée, UpM -Albares échoue dans sa tentative de réunir Lamamra et Bourita

    Albares échoue dans sa tentative de réunir les ministres du Maroc et d’Algérie à Barcelone
    L’absence des principaux dirigeants de la diplomatie marocaine et algérienne sont deux faits très notables lorsqu’on parle des problèmes et défis à relever sur la Méditerranée
    Les ministres des Affaires étrangères du Maroc, Naser Burita, et de l’Algérie, Ramtane Lamamra, ne participeront pas demain au forum de l’Union pour la Méditerranée (UpM), qui réunit à Barcelone les 27 États membres de l’Union européenne avec les 15 des Afrique du Nord, Moyen-Orient et Europe du Sud-Est.

    Selon des sources du ministère des Affaires étrangères, Burita et Lamamra ont contacté le ministre José Manuel Albares pour excuser leur présence à l’UpM pour coïncider avec la rencontre entre l’Union africaine et la Chine d’aujourd’hui et de demain au Sénégal.

    Les victimes des principaux leaders de la diplomatie marocaine et algérienne sont deux absences très notables lorsqu’il s’agit d’évoquer les problèmes et défis à affronter en Méditerranée.

    Aussi pour rendre visible un rapprochement avec le Maroc.

    Alors que les relations entre l’Espagne et son voisin du sud sont plus éloignées que jamais, ce forum aurait servi à rendre visible ce rapprochement qu’Albares affirmait il y a un mois avoir eu avec Burita par le biais d’un appel téléphonique.

    ABC, 29/11/2021

    #Espagne #Maroc #Algérie #UpM #Union_Méditerranée

  • Albares déçu, l’Upm était l’occasion de rencontrer Bourita

    Albares déçu, l’Upm était l’occasion de rencontrer Bourita

    Espagne, Maroc, Union pour la Méditerranée – Albares déçu, l’Upm était l’occasion de rencontrer Bourita

    La crise avec le Maroc est toujours latente six mois après avoir explosé
    Les ministres des Affaires étrangères marocain et algérien donnent un sit-in au sommet de l’Union pour la Méditerranée qui s’est tenu ce lundi à Barcelone
    Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a raté ce lundi une nouvelle occasion de rencontrer en tête à tête son homologue marocain, Nasser Bourita, et ainsi tenter de sortir d’une crise avec Rabat qui dure déjà depuis six mois. Son absence au sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM), qui s’est tenu à Barcelone, a été rejointe par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, pays avec lequel le Maroc a rompu les relations fin août.

    La rencontre se voulait une étape pour relancer les relations entre Madrid et Rabat et un lieu de médiation entre Marocains et Algériens, mais elle ne l’a pas été.

    Albares a minimisé l’absence de ses collègues maghrébins à la réunion. « L’Algérie et le Maroc ont été extraordinairement représentés et ont participé très activement à la réunion d’aujourd’hui », a-t-il déclaré. Le ministre a également confirmé que Bourita, avec qui il a insisté sur le fait qu’il a « une relation fluide », l’a appelé dimanche pour l’informer de son absence. Tous deux ont convenu, a-t-il assuré, de « continuer à renforcer encore plus nos relations ». « J’aurais préféré qu’ils soient là », a-t-il fini par admettre, après avoir souligné que le Maroc et l’Algérie sont deux « partenaires stratégiques », mais leur absence « n’a rien amoindri aux contributions que les deux pays ont apportées » à la rencontre. .

    L’Espagne et le Maroc s’apprêtent à célébrer une année enchaînant les désaccords, de l’annulation de la Réunion de haut niveau qui aurait dû se tenir fin 2020, jusqu’au déclenchement de la crise en mai dernier, lorsque plus de 10 000 citoyens marocains ont franchi la frontière avec Ceuta, devant la passivité des autorités du pays voisin. A cette époque, Rabat a retiré son ambassadeur à Madrid (puisqu’il est toujours vacant) et a pointé comme déclencheur des tensions l’arrivée en Espagne de Brahim Ghali, leader du Front Polisario, dans un hôpital de Logroño en raison du covid-19. .. avec en toile de fond la discussion pour la souveraineté du Sahara Occidental.

    La restructuration que Pedro Sánchez a entreprise au sein du Gouvernement à la mi-juillet, et qui a conduit au remplacement du Palais de Santa Cruz de Arancha González Laya par Albares, a semblé calmer les esprits de la presse officielle marocaine et a également conduit le roi Mohamed VI à exprimer en août, dans son discours annuel pour la fête de la Révolution du Roi et du Peuple, sa volonté d’ouvrir une nouvelle étape « sans précédent » dans la relation avec l’Espagne qui doit être fondée « sur la confiance et la considération mutuelle et le respect de la compromis ».

    Tension autour des Zaffarines
    Mais depuis lors, et malgré la distension des communications, la rencontre personnelle entre Albares et Burita n’a pas eu lieu, qui, comme l’expliquait le ministre en septembre dernier, allait avoir lieu « bientôt ». Tout cela en dépit du fait que, comme cela a été la tradition au cours des dernières décennies, Rabat est la première destination des ministres des Affaires étrangères nouvellement nommés d’Espagne.

    Pendant ce temps, les affrontements se sont poursuivis. Le dernier épisode de tension a eu lieu la semaine dernière, après des plaintes espagnoles concernant la construction d’une ferme piscicole devant l’archipel des Chafarinas, que Rabat considère comme territoire « occupé » par l’Espagne (comme Ceuta et Melilla). Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé le déploiement de ces équipes pour la pisciculture, estimant qu’il s’est fait « dans les eaux territoriales espagnoles sans les autorisations nécessaires à cette activité ».

    En parallèle, Madrid a ouvert une procédure qui pourrait aboutir à des sanctions contre la société espagnole spécialisée dans la pisciculture qui a installé les cages pour la firme marocaine propriétaire de la ferme.

    Préférence pour la Chine
    Au milieu de la controverse, le sommet de l’UPM a enregistré un nombre record de participants, avec 20 ministres des Affaires étrangères des 42 pays qui font partie de l’organisation. Bien qu’un seul d’entre eux soit originaire d’Afrique, le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Shoukry, dont le compatriote Nasser Kamel est le secrétaire général de l’organisation.

    De nombreux ministres convoqués, comme Bourita et Lamamra, ont choisi de planter l’UPM pour assister au sommet Chine-Afrique, qui débute aujourd’hui à Dakar (Sénégal) et prend de l’importance grâce aux investissements chinois sur le continent.

    Las Provincias, 29/11/2021

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