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  • Le Maroc face à l’impasse énergétique

    Tags: Maroc, Algérie, Gazoduc, gaz, Espagne, Medgaz – Le Maroc face à l’impasse énergétique

    Le royaume chérifien est face à une véritable impasse. Pour rassurer ses citoyens et prévenir la colère des consommateurs, le Maroc a indiqué que l’impact immédiat de la fin de l’approvisionnement en gaz de l’Algérie via le gazoduc GME est « insignifiant », mais ces annonces sont en contradiction avec la réalité du terrain.

    Avancé comme des alternatives pour combler le manque à gagner et trouver d’autres ressources au gaz algérien, le makhzen ne pourra pas compter dans l’immédiat sur son programme d’énergies renouvelables pour générer l’électricité, étant donné que ce programme ne sera effectif qu’à long terme, et l’Espagne n’a pas accepté d’approvisionner le Maroc en gaz via le gazoduc liant les deux pays, a révélé Reuters.

    Selon l’agence de presse britannique, le Maroc n’a toujours pas précisé comment il compte combler les approvisionnements en gaz algérien, alors qu’il adopte des plans à long terme pour stimuler les énergies renouvelables et l’importation de Gaz naturel liquéfié (GNL).

    Face aux agissements du Maroc et ses atteintes aux règles de bon voisinage, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné à la Sonatrach de rompre ses relations commerciales avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (Onee), mettant fin au contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui alimentait l’Espagne en passant par le Maroc.

    Le gazoduc GME, long de 1 300 km et dont la création remonte à 1996, pour transporter le gaz d’Algérie à l’Espagne via le Maroc, permet à ce dernier de bénéficier de 7 % du gaz traversant sur son territoire en tant que redevance, soit une moyenne d’environ 700 millions de mètres cubes par an.

    Environ un dixième de la production d’électricité du Maroc de 38 700 gigawatts/heures (GWH) dépendait du gaz algérien, utilisé pour deux centrales électriques dans son Nord, a souligné l’agence Reuters.

    Après qu’il a été un pays exportateur d’électricité, la privation de gaz algérien laissera le gouvernement marocain dans une impasse du fait d’une énorme demande à combler, et les industriels marocains sont les premiers à s’inquiéter de cette situation.

    Le charbon, le fioul et les énergies renouvelables, ne pourront pas faire face à la forte demande en électricité et alimenter, à eux seuls, les centrales électriques marocaines, ce qui fait craindre des spectres de pénuries et de coupures d’électricité en plein hiver.

    La Compagnie d’électricité marocaine et l’Agence nationale marocaine des hydrocarbures exercent une politique de fuite en avant pour l’instant, a relevé Reuters, qui précise aussi que ces deux compagnies étatiques marocaines n’ont pas précisé « les mesures nécessaires » qu’elles ont promises pour assurer un approvisionnement stable en électricité.

    Les deux compagnies sont même incapables de donner des détails sur « les alternatives durables à moyen et long termes » qu’ils prétendent détenir, a noté Reuters, citant des sources familières de ce dossier auprès de ces deux compagnies.

    Un haut responsable marocain a déclaré à l’agence britannique que Rabat discutait toujours avec l’Espagne de la possibilité qu’elle puisse approvisionner le Maroc en gaz via le gazoduc existant, mais l’Espagne, qui dépend de l’Algérie pour une grande partie de son approvisionnement énergétique, n’accepterait pas cela pour l’instant.

    Le Maroc a également accordé des permis d’importation à certaines sociétés gazières privées, mais n’a pas précisé s’il était en pourparlers avec l’une d’entre elles pour fournir du carburant aux centrales électriques, a mentionné encore Reuters.

    Selon la même source, le Maroc en est au stade de l’appel d’offres pour un terminal GNL flottant d’une capacité finale pouvant atteindre 5 milliards de mètres cubes par an. Cependant, a fait observer Reuters, même après l’attribution des principaux contrats, ces projets prennent généralement deux ou trois ans.

    Le Maroc a lancé des plans pour augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 52% d’ici 2025 et 64% d’ici 2030, contre 36% en 2020.

    Or, a estimé Reuters, le Maroc est en retard sur ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, et, signe de cette impasse, les autorités marocaines concernées peinent à donner la moindre mesure rassurante.

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    Inverser le flux du GME reviendra plus cher au Maroc

    L’option d’inverser le flux du gaz exporté vers l’Espagne via le GME (Gazoduc Maghreb Europe), coûterait plus cher au Maroc, selon des experts algériens.

    Au regard de la «clause de destination» contenue dans les contrats gaziers à long terme, du moins pour ce qui est des contrats de Sonatrach avec ses clients, exige de ces derniers d’avoir l’accord préalable du fournisseur pour réexporter le gaz qu’il leur fournit.

    Dans le cas où le fournisseur accepte, le client devra partager le bénéfice réalisé sur cette transaction (exportation du gaz importé) avec l’exportateur initial, en l’occurrence Sonatrach.

    Donc, l’Espagne, dans ce cas précis, préfèrera vendre le gaz algérien sur le marché spot où les prix se sont multipliés par 6 depuis le début de l’année 2021. De plus, l’option par voie de gazoduc demande de l’investissement et du temps, selon les experts algériens.

    «Techniquement, cette inversion est faisable. Mais cette opération a un coût et nécessite plusieurs modifications sur les installations. Il faudrait aussi du temps pour la réaliser. Le coût du gaz serait très cher pour le Maroc», souligne à l’APS l’expert énergétique Mahmah Bouziane.Une telle alternative ne peut se faire, selon lui, « qu’avec le GNL importé à des prix plus chers que le GN (gaz naturel), sans oublier les frais de transport. Il faudrait aussi installer des unités en Espagne pour pouvoir reconvertir le GNL en gaz naturel pour l’acheminer via le GME ».

    Pour Mourad Preure, l’expert en énergie, «il est normal que dans une situation de crise grave qu’il a provoquée, le Maroc déploie une communication tous azimuts, pas toujours éthique, pour amoindrir le choc, rassurer sa population et soigner un tant soit peu son image sérieusement affectée», répondant ainsi aux médias marocains.

    Le contrat GME, reliant l’Algérie à l’Espagne et au Portugal depuis 25 ans et l’Algérie au Maroc depuis 10 ans, n’a pas été renouvelé après son arrivée à échéance fin octobre dernier. Preure ne doute pas des capacités de l’Algérie à respecter ses engagements contractuels avec l’Espagne pour la livraison de gaz via le Medgaz (GN) ou par méthaniers (GNL). Le pays est un partenaire « fiable » même dans des périodes critiques de son Histoire, affirme-t-on de même source. A ce propos, Preure argumentera : «Même durant la décennie noire, et avec les risques terroristes, les clients de l’Algérie ont été rassurés et ont investi avec elle dans le secteur des hydrocarbures ».Et d’ajouter : « Il n’y a jamais eu de rupture d’approvisionnement de nos clients gaziers. Ils nous reconnaissent d’ailleurs cette performance ».

    Toutefois, l’expert en énergie a posé la problématique de pays de transit sur le marché gazier ou autres. Il dira : «La vérité est que les pays de transit sont toujours une incertitude forte pour les producteurs de gaz qui déploient tous les moyens pour s’en affranchir. Nous vivons le cas présentement ».

    Le 31 octobre dernier, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (Omee), mettant ainsi fin au contrat du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui alimentait l’Espagne via le Maroc.

    Cette décision n’a pas manqué de susciter des inquiétudes du côté des Européens. C’est pourquoi l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles et chef de mission auprès de l’Union européenne (UE), Mohammed Haneche, s’est empressé de rassurer les Européens quant à l’alimentation du vieux continent en gaz.

    Andrea Cozzolino, président de la Délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb (Dmag), a affirmé, mercredi dernier, que «le non-renouvellement de l’accord d’approvisionnement en gaz qui a expiré le 31 octobre, est une source de grave préoccupation ». Mieux, l’UE se considère comme la victime collatérale de la décision unilatérale de l’Algérie de ne pas reconduire le contrat de GME.

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    Le Président Tebboune reste ferme dans sa décision«L’Algérie interdit à l’Espagne de revendre son gaz au Maroc»

    Après la fermeture de gazoduc Maghreb – Europe (GME), le 31 octobre dernier, suite aux pratiques à caractère hostile du royaume marocain à l’égard de l’Algérie, portant atteinte à son unité nationale, Alger est ferme et déterminé dans l’application de ses décisions face à la poursuite des agissements de Rabat.

    En effet, Alger aurait « interdit à l’Espagne de revendre son gaz à Rabat », a rapporté hier le quotidien espagnol à large diffusion El Mundo citant des sources provenant de gouvernement de Pedro Sánchez.

    « Nous ne pouvons pas vendre de gaz algérien au Maroc, le gouvernement algérien l’a clairement fait savoir », a confié à El Mundo une source anonyme affiliée à l’une des principales compagnies d’électricité espagnoles.

    En clair, ont expliqué les mêmes sources au quotidien ibérique, si Endesa, Naturgy ou Iberdrola, les trois compagnies qui contrôlent la production, la distribution et la commercialisation d’électricité et de gaz en Espagne, souhaitent vendre de gaz au Maroc, celui-ci « ne devrait pas provenir de l’Algérie ».

    Depuis la fermeture de gazoduc GME, l’Espagne s’approvisionne en gaz algérien uniquement via le nouveau gazoduc Medgaz, qui relie directement l’Algérie à Almería, avec un volume de 8 milliards de mètres cubes, capacité toutefois inférieure aux 13,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel qu’acheminait chaque année le gazoduc GME.

    Mais le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné son feu vert pour augmenter la capacité de Medgaz de 8 à 10,5 milliards de mètres cubes grâce au contrat signé entre Naturgy et Sonatrach pour une durée jusqu’à 2031.

    La 4e unité de pression de gaz serait opérationnelle ce mois-ci

    Le P-dg de Sonatrach, Toufik Hakkar, a effectué en septembre dernier en compagnie de hauts cadres de la compagnie, une visite d’inspection au projet de la quatrième unité de pression de gaz afin de hisser les capacités de production du gaz naturel vers la Péninsule ibérique via Medgaz à Béni Saf (Aïn Témouchent) de 8 à 10,5 milliards de mètres cubes. Le rythme des travaux « avance considérablement », et l’unité devra entrer en vigueur en novembre, a estimé un communiqué de la société nationale des hydrocarbures.

    Le 27 octobre dernier, Teresa Ribera, la troisième vice-présidente et ministre espagnol de la Transition écologique, s’était rendue en Algérie quatre jours avant l’expiration de contrat de gazoduc GME, pour tenter de trouver une solution à la fermeture annoncée de celui-ci, a fait savoir El Mundo.

    L’Algérie avait officiellement décidé le 31 octobre dernier de ne pas renouveler le contrat de gazoduc GME. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné à la Sonatrach de rompre ses relations commerciales avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (Onee), au « regard des pratiques à caractère hostile du royaume marocain à l’égard de l’Algérie, des pratiques qui portent atteinte à l’unité nationale ».

    L’arrêt de l’exploitation du GME, qui acheminait autour de 10 milliards de m3 par an de gaz produit à Hassi R’mel vers l’Espagne, n’aura pas d’incidence sur les volumes destinés à la Péninsule ibérique grâce à l’augmentation des capacités de production du Medgaz reliant Béni Saf à Almeria en Espagne, qui passeront de 8 à 10,5 milliards m3 par an avant la fin de l’année.

    « Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel exclusivement via le gazoduc Medgaz », avait récemment déclaré le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, précisant qu’en cas d’imprévus, «l’approvisionnement se fera à bord de méthaniers».

    La décision annoncée alors par le Président de la République a été transmise aux partenaires ibériques qui se sont montrés rassurés par les garanties fournies par l’Etat algérien.

    Fin septembre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno, en visite de travail à Alger, avait indiqué avoir reçu « des garanties » de la part des autorités algériennes sur l’approvisionnement de l’Espagne en gaz.

    E-Bourse.dz

    #Algérie #Maroc #Gazoduc #Gaz #Espagne

  • Le Maroc sauve 117 immigrants dans l’Atlantique

    Tags : Maroc, migration, Espagne – Le Maroc sauve 117 immigrants dans l’Atlantique

    RABAT, 10 novembre (Xinhua) — La marine marocaine a secouru 117 immigrants à destination de l’Espagne en Méditerranée et dans l’Atlantique au cours des dernières 24 heures, a rapporté mercredi l’agence de presse marocaine (MAP).

    Les immigrants illégaux, pour la plupart subsahariens, ont rencontré des difficultés dans de nombreux bateaux et kayaks de fortune en route vers la côte espagnole, a indiqué la MAP.

    Ils ont reçu les premiers soins nécessaires avant d’être transférés vers les ports marocains les plus proches et remis aux autorités de sécurité.

    Le Maroc est devenu un pays de transit pour les immigrants africains cherchant à rejoindre l’Europe.

    #Maroc #Migration

  • Le Maroc pourra-t-il importer le gaz algérien via l’Espagne?

    Tags : Algérie, Maroc, Espagne, gaz, gazoduc – Le Maroc pourra-t-il importer le gaz algérien via l’Espagne?

    Les répercussions de la guerre diplomatique entre Alger et Rabat commencent à se faire ressentir. Outre l’aspect politique, historique et social de la crise, le secteur économique est visiblement le plus touché cette fois-ci.

    Il s’agit évidemment de l’affaire du gazoduc Maghreb-Europe dont l’Algérie a refusé de renouveler le contrat. Une telle décision semble apparemment impacter négativement l’économie du royaume chérifien. Selon certains spécialistes, l’inversement du flux gazier, pour acheminer du gaz algérien exporté vers l’Espagne via le GME marocain, est loin d’être une bonne solution sur le plan juridique, mais aussi technique. En effet, les contrats gaziers à long terme notamment ceux de Sonatrach comportent certaines clauses qui interdisent la réexportation du gazier par le client sans avoir l’accord préalable du fournisseur.

    Il s’agit de ce qui est appelé la « clause de destination » contenue dans les contrats de Sonatrach avec ses clients, et qui impose à « ces derniers d’avoir l’accord préalable du fournisseur pour réexporter le gaz qu’il leur fournit ». Cependant, si Sonatrach accepte une telle démarche, elle bénéficierait d’un pourcentage de cette transaction. Selon des spécialistes, l’Espagne jugerait plus judicieux de revendre le gaz algérien sur le marché SPOT que par le biais d’un gazoduc. « Techniquement, cette inversion est faisable. Mais cette opération a un cout et nécessite plusieurs modifications sur les installations. Il faudrait aussi du temps pour la réaliser. Le coût du gaz serait très cher pour le Maroc », estime l’expert énergétique Mahmah Bouziane dans une déclaration accordée à l’APS. Ainsi, l’intervenant précise que cette démarche requiert « l’installation d’unités en Espagne pour pouvoir reconvertir le GNL en gaz naturel pour l’acheminer via le GME », sachant que le GNL est importé à des prix plus chers que le GN. Rabat dans l’embarra Il convient d’indiquer par ailleurs que la question relative à l’éventuel inversement du flux gazier constitue ces derniers temps un des thèmes les plus traités par la presse marocaine qui a affirmé que Rabat compte opter pour cette alternative.

    À ce sujet, l’expert pétrolier, Mourad Preure considère qu’« il est normal que dans une situation de crise grave qu’il a provoquée, le Maroc déploie une communication tous azimuts, pas toujours éthique, pour amoindrir le choc, rassurer sa population et soigner tant soit peu son image sérieusement affectée ». Après avoir expliqué d’un point de vue technique et juridique, mais aussi économique l’inversion du flux gazier, de l’Espagne vers le Maroc, l’expert n’a pas manqué à rassurer quant à la capacité e les engagements de l’Algérie envers l’Europe, plus précisément l’Espagne. « Même durant la décennie noire, et avec les risques terroristes, les clients de l’Algérie ont été rassurés et ont investi avec elle dans le secteur des hydrocarbures », fait-il savoir, tout en affirmant que l’Algérie est un partenaire fiable dont la performance a été longtemps reconnu.

    Par : RAHIMA RAHMOUNI

    Le Midi Libre, 10/11/2021

    #Algérie #Maroc #Gazoduc #Gaz #Espagne

  • Le gaz algérien arrive à Huelva par bateau

    Tags : Espagne, gaz, gazoduc, Maroc, Algérie, électricité – Le gaz algérien arrive à Huelva par bateau

    Aujourd’hui, l’électricité a repris sa tendance à la hausse. Après trois jours consécutifs de baisse, elle remonte ce lundi de 28%, s’établissant aux alentours de 167 euros le mégawatt par heure.

    On n’a pas encore atteint les 200, mais la tendance de la semaine est à la hausse. Demain, il fera l’objet d’un débat à Bruxelles. Ce lundi, pour l’instant, un méthanier chargé de gaz est arrivé au port de Huelva.

    Cela va devenir un fait plus courant qu’il ne l’était déjà. Des méthaniers chargés de gaz naturel liquéfié en provenance d’Algérie, la grande alternative depuis que le gazoduc maghrébin traversant le Maroc a été fermé.

    De l’usine de regazéification du port de Huelva, la deuxième d’Espagne et la troisième la plus proche de l’Algérie, il sera distribué dans la péninsule.

    Ce n’est pas une nouvelle modalité, l’année dernière 65 navires ont déchargé 3 millions de tonnes de gaz dans le port de Huelva. Maintenant, environ 8 navires pouvaient entrer par mois.

    Mais cela n’empêche pas le prix de l’électricité, après trois jours de baisse, de reprendre sa trajectoire ascendante. Et ce sera la tendance dans les prochains jours. Cela ne favorise en rien la reprise économique dont on prend le pouls à Bruxelles.

    Ainsi ce mardi, Ecofin ne discutera pas en principe des mesures à adopter pour stopper la hausse du prix de l’énergie que les analystes s’accordent à considérer comme transitoire.

    Canal Sur, 09/11/2021

    #Espagne #Algérie #Maroc #Gaz #Gazoduc #Electricité #Prix

  • Madrid évite de répondre sur la « marocanité » du Sahara

    Tags : Espagne, Maroc, Sahara Occidental – Madrid évite de répondre sur la « marocanité » du Sahara

    La porte-parole a souligné que l’Espagne considère le Maroc comme un « voisin et ami » et qu’il « travaille avec diligence » sur les relations diplomatiques.

    Le gouvernement de Pedro Sánchez a évité lundi de répondre aux questions sur le refus du Maroc de négocier avec quiconque ne reconnaîtrait pas la « marocaine » du Sahara et s’est limité à souligner que l’Espagne considère le Maroc comme un « voisin et ami » et qu’ »il travaille avec diligence « relations diplomatiques.

    C’est ainsi que la porte-parole du ministre, Isabel Rodríguez, a répondu lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres lorsqu’elle a été interrogée sur la déclaration du roi Mohamed VI le week-end dernier, dans un discours à l’occasion du 46e anniversaire de la Marche verte, selon laquelle la marocanité du Sahara occidental est non négociable et que le Maroc « ne prendra aucune mesure économique ou commerciale excluant le Sahara ».

    Interrogée sur la question, la ministre porte-parole s’est bornée à répondre que le Maroc « est un pays, un voisin, un ami et qu’il est stratégique pour l’Espagne ». Et pour cette raison, « nous travaillons avec diligence sur les relations diplomatiques, car c’est positif pour la défense des intérêts nationaux », a conclu Rodríguez.

    Le 6 novembre, le roi Mohamed VI a averti que « pour le Maroc, le Sahara ne peut faire l’objet de négociations. De plus, la marocanité du Sahara n’a jamais été soulevée et ne sera jamais soulevée à la table des négociations. »

    Par conséquent, dans son discours à l’occasion du 46e anniversaire de la Marche verte, le monarque a averti que son pays ne signerait d’accords avec aucun pays ou bloc régional n’incluant pas le territoire du Sahara occidental. « Le Maroc ne prendra avec lui aucune démarche économique ou commerciale excluant le Sahara », a déclaré Mohamed VI à propos des pays ou blocs qui maintiennent « des positions diffuses ou ambivalentes » sur ce territoire.

    Ses propos interviennent après que le 29 septembre dernier le Tribunal de l’Union européenne (TGUE) a annulé les accords d’association et de pêche entre l’UE et le Maroc en se mettant d’accord avec le Polisario, qui les avait mis en cause pour exploitation des ressources du Sahara.

    El Faro de Ceuta, 08/11/2021

    #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental #TGUE #UE #Accords_commerciaux

  • Un inversement du gaz serait très désavantageux pour le Maroc

    Tags : Algérie, Maroc, Gazoduc, GME, Espagne -Un inversement du gaz serait très désavantageux pour le Maroc

    Un inversement du flux gazier, pour acheminer du gaz algérien exporté vers l’Espage via le GME marocain, serait une option très désavantageuse pour le Maroc, estiment des experts.
    Une telle démarche, au regard de la « clause de destination » contenue dans les contrats gaziers à long terme, du moins pour ce qui est des contrats de SONATRACH avec ses clients, exige de ces derniers d’avoir l’accord préalable du fournisseur pour réexporter le gaz qu’il leur fournit. En cas où le fournisseur accepte, le client sera alors appelé à partager le bénéfice réalisé sur cette transaction (exportation du gaz importé) avec l’exportateur initial. Un pays comme l’Espagne, par exemple, préfèrerait sans doute, en cas où il opterait pour un tel choix, revendre le gaz importé, non pas par gazoduc, avec un contrat à terme, mais sur le marché SPOT dont les prix se sont multipliés par 6 depuis le début de l’année.

    Ainsi, outre la complication et le manque de profitabilité d’une telle option pour ledit client, inverser le flux gazier d’un gazoduc demande de l’investissement et du temps. « Techniquement, cette inversion est faisable. Mais cette opération a un coût et nécessite plusieurs modifications sur les installations. Il faudrait aussi du temps pour la réaliser. Le coût du gaz serait très cher pour le Maroc », souligne à l’APS l’expert énergétique Mahmah Bouziane. Une telle alternative ne peut se faire, selon lui, « qu’avec le GNL importé à des prix plus chers que le GN, sans oublier les frais de transport. Il faudrait aussi installer des unités en Espagne pour pouvoir reconvertir le GNL en gaz naturel pour l’acheminer via le GME ».

    Les éléments de langage déployés autour de l’inversion du flux gazier, de l’Espagne vers le Maroc, « étonnent un spécialiste! », dira à son tour l’expert pétrolier, Mourad Preure, en réponse à des médias marocains rapportant que leur pays allait inverser le flux des exportations algériennes vers l’Espagne en utilisant le GME qui acheminait, jusqu’au 31 octobre dernier, du gaz algérien vers l’Espagne, en transitant par le Maroc. Le contrat GME, reliant l’Algérie à l’Espagne et au Portugal depuis 25 ans et l’Algérie au Maroc depuis 10 ans, n’a pas été renouvelé après son arrivée à échéance fin octobre. Pour M. Preure, « il est normal que dans une situation de crise grave qu’il a provoquée, le Maroc déploie une communication tous azimuts, pas toujours éthique, pour amoindrir le choc, rassurer sa population et soigner un tant soit peu son image sérieusement affectée ».

    L’Algérie a toujours été un partenaire fiable, même pendant la décennie noire
    Revenant, encore une fois, sur les capacités de l’Algérie à assurer les livraisons gazières via Medgaz et via les méthaniers (pour le GNL), l’expert est catégorique:  » il n’y a aucun doute quant à la capacité de l’Algérie d’honorer ses engagements contractuels avec l’Espagne ».

    « Même durant la décennie noire, et avec les risques terroristes, les clients de l’Algérie ont été rassurés et ont investi avec elle dans le secteur des hydrocarbures », a-t-il argumenté.
    Et d’ajouter:  » Il n’y a jamais eu de rupture d’approvisionnement de nos clients gaziers. Ils nous reconnaissent d’ailleurs cette performance ».

    Par contre, et vu la crise grave avec le Maroc, le risque de voir le flux gazier vers l’Espagne s’interrompre aurait été sérieusement posé si le contrat GME, transitant par le voisin hostile, avait été renouvelé, a-t-il soutenu. Il donne comme expert le cas de la Russie qui avait connu le même problème avec un pays de transit, l’Ukraine. « La vérité est que les pays de transit sont toujours une incertitude forte pour les producteurs de gaz qui déploient tous les moyens pour s’en affranchir. Nous vivons le cas présentement », regrette-t-il.

    Mehdi O.

    Lemaghreb.dz, 09/11/2021

    #Algérie #Maroc #Gazoduc #Maghreb #Espagne #Gaz

  • Le Maroc à trois cultures : La zambra andalusi.

    Tags : Maroc, Espagne, Andalousie, culture, musique Suhail Ensemble – Le Maroc à trois cultures : La zambra andalusi. Suhail Ensemble en concert

    Suhail Ensemble est un groupe composé d’artistes notables du Maroc et d’Espagne, dirigé par le musicien et chanteur Suhail Serghini, collaborateur de grands artistes nationaux et internationaux, qui, à cette occasion, nous enchantera avec son projet musical La Zambra Flamenca et Andalouse.

    Dans la musique de Suhail Ensemble, la musique andalouse et le flamenco se fusionnent et établissent un dialogue enrichissant entre les deux cultures. La zambra, qui naît de la rencontre des deux, a déjà été créée et a triomphé dans des endroits où la proposition a été très appréciée pour sa qualité et son originalité, comme le Mexique, l’Italie, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Liban, la France et le Japon, et récemment au Festival international de musique andalouse d’Alger.

    Le dialogue musical est double, car en plus du mélange de mélodies de différentes origines, il y a un dialogue temporel, qui relie la tradition culturelle andalouse à celle de l’actuel flamenco andalou du XXI e siècle, et l’incorporation de rythmes mondiaux avec lesquels il est constamment enrichi et renouvelé. Ce dialogue est personnifié par le mélange d’instruments authentiquement de flamenco, comme la guitare, avec le ud (l’oud arabe) comme instrument mélodique, ou le timbre suggestif du kanun, et par la combinaison des voix de la moaxaja andalouse avec le chant flamenco, qui renforce la profondeur et la spiritualité des deux traditions.

    Fundación Tres Culturas, 08/11/2021

    #Maroc #Espagne #Andalousie #Culture #Musique #Suhail_Ensemble

  • Maroc: Une farce de Facebook derrière le coup de Majorque?

    Tags : Maroc, Espagne, Palma de Majorque, Air Arabie, migration,

    Un groupe marocain sur Facebook, appelé « Brooklyn », pourrait avoir concocté l’atterrissage d’urgence et l’entrée forcée qui s’en est suivie en juillet dernier. Ce ne serait pas leur première action

    L’atterrissage d’urgence d’un avion d’Air Arabia vendredi dernier (5.11.) à l’aéroport de Palma de Majorque et l’entrée illégale subséquente de 21 passagers marocains pourraient avoir été planifiés par un groupe de jeunes sur Facebook. Les publications en ligne analysées par l’agence de presse espagnole Efe le suggèrent. Selon ces dernières, la séquence des événements a déjà été décrite en juillet dans un groupe Internet appelé « Brooklyn », qui est suivi par des milliers de jeunes Marocains. L’entrée a déjà parlé d’un atterrissage d’urgence en Espagne forcé en simulant la maladie.

    « Les gens, écoutez, la plupart d’entre eux veulent émigrer. Suivez ce plan : nous avons besoin de 40 volontaires. Tout le monde réserve un avion pour la Turquie qui survolera l’Espagne », peut-on lire. Il poursuit : « L’un d’entre vous activera le suivi GPS et commencera à crier et à faire allusion à la maladie dès que l’avion approchera de l’Espagne. L’hôtesse de l’air viendra lui demander d’être patient jusqu’à ce que l’avion atterrisse en Turquie. À ce moment-là, les autres se lèvent pour protester contre le fait que le passager pourrait mourir. »

    « Dans les prochains jours, nous allons organiser cela. Toute personne intéressée doit prendre contact avec nous », indique le communiqué, qui est actuellement analysé par la police espagnole.

    Selon les recherches d’Efe, le message a été publié par un assistant dentaire de 32 ans originaire de Casablanca, qui se présente avec les initiales Y.S. et est l’un des administrateurs du groupe. Le plan était apparemment basé sur le fait que les Marocains n’ont pas besoin de visa pour entrer en Turquie, mais que les exigences pour entrer régulièrement en Espagne sont très élevées.

    Après l’atterrissage de l’Airbus A320 à l’aéroport de Palma, Y.S. a publié l’appel diffusé par « Brooklyn » en juillet sur son profil Facebook, qui compte 15000 followers, en se vantant que « Brooklyn n’est pas n’importe quel groupe, c’est une légende ». Y.S. a depuis supprimé ce message et d’autres et a changé sa photo de profil. Dans une conversation téléphonique avec l’agence de presse Efe, il a maintenant nié avoir publié le plan original. Il s’inquiétait des conséquences pénales, a-t-il dit.

    La publication de juillet était juste une blague, a déclaré à Efe un autre administrateur du groupe. Le groupe Facebook est consacré au divertissement et à l’humour. Le groupe drôle est connu pour avoir convaincu une célèbre danseuse marocaine de se produire lors d’une grande fête en 2018 en faisant déguiser plusieurs membres du groupe en princes saoudiens.

    Dans le même temps, ils ont également fait preuve de solidarité, a déclaré l’administrateur de « Brooklyn ». Le groupe avait déjà organisé diverses manifestations de collecte de fonds pour les personnes démunies au Maroc, qui avaient permis de réunir un demi-million d’euros au total.

    Les autorités espagnoles ont qualifié l’incident, qui a impliqué 24 personnes, d’ »inhabituel » et de « sans précédent ». Vingt-et-un d’entre eux se sont enfuis sur les pistes de l’aéroport de Majorque après que le patient a été transporté dans un hôpital de Palma, où il est sorti peu après. Le malade présumé a alors été arrêté. On a appris lundi matin qu’il avait déjà été arrêté une fois en Espagne en 2020.

    Au total, douze personnes ont été arrêtées jusqu’à présent. Ils sont accusés de troubles de l’ordre public et d’entrée illégale en Espagne. Des inculpations pour d’autres infractions éventuelles sont toujours envisagées. Des recherches sont toujours en cours pour retrouver 12 autres migrants.

    Mallorca Zeitung, 08/11/2021

    #Maroc #Espagne #Palma_de_Majorque #Air_Arabia #Migration #Facebook

  • Faux malaise, atterrissage d’urgence, passagers qui s’enfuient

    Tags : Maroc, Espagne, Palma de Majorque, Air Arabia, migration,

    La police de Palma de Majorque a interpellé samedi 12 personnes et était la recherche de 12 autres qui se sont enfuies d’un avion ayant atterri d’urgence la veille à l’aéroport de cette ville espagnole, un épisode peut-être lié à l’immigration illégale.

    Un rocambolesque incident s’est produit vendredi à 19H00 lorsque l’appareil, qui assurait une liaison entre le Maroc et la Turquie, a dû se poser en raison du malaise supposé d’un passager, selon la police. «Douze personnes ont été arrêtées et 12 autres sont toujours recherchées», a déclaré Aina Calvo, la représentante du gouvernement espagnol dans les Iles Baléares, soulignant que cet évènement était «sans précédent». «De tels évènements ne se sont jamais produits auparavant dans aucun aéroport d’Espagne», a-t-elle à cet égard dit.

    Selon la police, le passager à l’origine de l’incident «a semblé souffrir d’un coma diabétique et a été transporté en ambulance à l’hôpital avec un compagnon». Mais à son arrivée dans cet établissement, il a été déclaré en parfaite santé. L’homme a été arrêté pour «aide à l’immigration illégale et infraction à la loi sur l’immigration», a ajouté la police, relevant que la personne qui l’accompagnait avait pris la fuite dès son arrivée à l’hôpital.

    Au cours de son évacuation, 21 passagers sont sortis de l’avion et se sont enfuis en courant sur la tarmac, a déclaré Mme Calvo. La police a immédiatement entamé des recherches qui ont entraîné la fermeture jusqu’à minuit de l’aéroport, l’un des plus fréquentés d’Espagne. Une autre personne a été arrêtée pour «insultes et agression» à bord de l’avion. Au total, 24 personnes, des Marocains à l’exception d’une d’entre elles qui serait un Palestinien, ont été impliquées dans l’incident, a précisé Mme Calvo.

    Enquête en cours

    Les enquêteurs cherchent à savoir si «ce qui s’est passé à l’aéroport était un évènement orchestré et planifié ou un incident isolé», a-t-elle encore dit. «Pour l’instant, nous n’avons pas d’informations nous permettant de confirmer qu’il s’agissait d’une opération orchestrée … ou d’une partie d’un plan prédéterminé. Mais l’enquête est en cours». Selon Mme Calvo, l’avion est resté sur le tarmac «pendant un certain temps» avant que les passagers ne décident de s’enfuir de l’appareil. «Pour le moment, nous ne pouvons pas dire avec certitude pourquoi ces 21 personnes ont décidé de se précipiter sur la piste» d’atterrissage, a-t-elle noté.

    Les personnes qui se sont enfuies seront poursuivies pour non respect des règles de sécurité aériennes et entrée illégale sur le territoire espagnol et expulsées vers leur pays d’origine, a déclaré la responsable. Aucune n’a déposé une demande d’asile politique, a-t-elle affirmé.

    D’après l’application FlightRadar24, l’avion était un Airbus A320 de la compagnie Air Arabia Maroc, qui effectuait un vol entre Casablanca et Istanbul.

    Le Soir, 07/11/2021

    #Maroc #Espagne #Migration #AirArabia #PalmaDeMajorque #Turquie #Istanbul

  • Vidéo de la fugue des passagers marocains à Palma de Majorque

    Tags : Maroc, Espagne, Palma de Majorque, Turquie, Air Arabia, migration,

    Il s’agit de la fuite des 21 passagers d’un avion à l’aéroport de Palma
    La police nationale et la garde civile ont jusqu’à présent arrêté 12 personnes qui ont fui l’avion en provenance du Maroc

    Une vidéo, fournie par le président de Vox Baleares Jorge Campos, montre comment les 21 passagers se sont évadés à l’aéroport de Palma. Dans les images, vous pouvez voir le moment où les évadés commencent à courir dans le hall de l’avion puis envahissent la piste de l’aéroport.

    « Les garçons s’enfuient vers l’Espagne », a déclaré l’un des passagers du vol de la compagnie Air Arabia qui couvrait la liaison Casablanca-Istanbul.

    Des agents de la garde civile et de la police nationale ont déjà arrêté 12 des passagers évadés, qui ont été transférés dans des postes de police. Parmi les personnes arrêtées se trouve le passager qui aurait été malade et aurait causé l’atterrissage.

    Comme le rapportent des sources proches de l’opération, l’homme qui aurait été malade et qui a causé l’atterrissage a été détenu à Son Llàtzer en tant qu’auteur présumé d’un crime favorisant l’immigration illégale et d’infraction à la loi sur l’immigration, après avoir été libéré de l’hôpital.

    Le reste des passagers détenus, jusqu’à présent, ont été arrêtés dans la rue Manacor, à Palma ; à Sa Cabaneta et Es Figueral, à Marratxí ; et à proximité de l’aéroport de Son Sant Joan.

    L’opération policière pour tenter de localiser et d’arrêter les 12 hommes restants qui n’ont pas poursuivi le voyage, après l’atterrissage d’urgence d’un avion ce vendredi à l’aéroport de Palma, se poursuit cependant ouverte et de nouvelles arrestations ne sont pas à exclure.

    Les migrants détenus seront inculpés de trouble à l’ordre public

    Les 12 migrants détenus seront accusés d’un délit d’ordre public, en plus d’être entrés irrégulièrement en Espagne, ont confirmé à Efe des sources policières. La possibilité de les inculper d’autres délits après s’être échappés par les pistes de l’aéroport, ce qui a conduit à l’annulation des opérations aériennes pendant trois heures et demie, est également à l’étude.

    S’adressant aux médias, la déléguée du gouvernement, Aina Calvo, a clairement indiqué que, bien qu’ils ne soient pas arrivés par la mer, ils sont arrivés irrégulièrement et un dossier sera ouvert pour qu’ils retournent dans leur pays, lorsque l’autorité judiciaire le déterminera. .

    Les passagers qui ont fui les pistes n’ont pas respecté les règles de sécurité aérienne « sans aucun doute », a déclaré le délégué, qui a commenté que « la raison pour laquelle ils ont décidé de « se lancer dans la course » est « inconnue ».

    Le délégué a soutenu la décision du commandant de l’avion d’atterrir à Palma après avoir été informé qu’un passager ne se sentait pas bien.

    La gare aéroportuaire de Palma, a souligné le délégué du gouvernement, est un « aéroport sanitaire international », donc ce type de demande d’atterrissage pour urgence médicale est « courant ».

    Ce qui « n’est pas habituel » et est « inhabituel », a-t-il souligné, c’est qu’il y a « des gens qui courent sur les pistes d’un aéroport, ce qui met le trafic aérien en danger »

    Ultima Hora, 06/11/2021