Étiquette : Espagne

  • 9664 Algériens arrivés en Espagne depuis le début de l’année

    9664 Algériens arrivés en Espagne depuis le début de l’année. Soit 20 % de plus qu’il y a un an

    9 664 Algériens sont entrés clandestinement en Espagne depuis le début de l’année, soit 20 % de plus qu’il y a un an, selon un document interne espagnol, consulté par l’Agence France presse (AFP).

    L’agence européenne Frontex, précise quant à elle que la algériens constituent la première nationalité à entrer clandestinement en Espagne, et la troisième en Europe.

    Côté algérien, 4 704 harraga, sur le départ, ont été interceptés en 2021, dont plus de la moitié en septembre, d’après le ministère de la défense.

    Femmes et enfants sont de plus en plus nombreux à risquer leur vie pour traverser. C’est un « phénomène nouveau », avec « des femmes, des bébés, des femmes enceintes et des personnes handicapées », ce qui « nous renseigne sur le degré de désespoir » en Algérie, analyse Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH).

    L’ONG Save The Children affirme avoir pris en charge plus de cent enfants arrivés en septembre sur les côtes d’Andalousie. (avec Le Monde)

    Algérie1, 26/10/2021

  • Gazoduc Maghreb – Europe : le Maroc joue ses dernières cartes

    Gazoduc Maghreb – Europe : le Maroc joue ses dernières cartes dont la visite en Algérie de la ministre espagnole Teresa Ribera.

    Les événements s’accélèrent au niveau de dossier de gazoduc Maghreb-Europe qui alimente l’Espagne en gaz via le Maroc. alors que l’Algérie semble déterminée à mettre fin à ce transit, le Maroc tente de se rattraper en faisant appel à le médiation espagnole.

    Suite aux dernières tensions entre les deux pays voisins, l’Algérie a décidé de cesser de fournir le gaz naturel à l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe. ainsi, le Maroc sera privé de gaz algérien à compter de 1er novembre prochain, selon ce qu’a rapporté l’agence Reuters vendredi dernier.

    « Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel via le gazoduc Medgaz », a-t-il déclaré lors d’une entrevue avec le presse. cependant, les inquiétudes commencent déjà à se ressentir, notamment de côté marocain.

    Les dernières cartes du Maroc

    Selon le quotidien espagnol el pais, cette situation a conduit Rabat à négocier avec Madrid une solution pour sécuriser les alternatives à le résiliation du contrat qui permet la fourniture de gaz à l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) et qui alimente également ce pays.

    Plus loin encore, le Maroc négocie actuellement avec l’Espagne une autre alternative ; il s’agit d’une possibilité de se faire livrer de gaz à partir de l’Espagne. selon une source espagnole citée anonymement par le même journal, « le Maroc pourrait demander à l’Espagne d’envoyer de gaz par le gazoduc Maghreb – Europe (GME) dans le sens inverse ».

    Cela dit, cette même source affirme que l’Espagne redoute le réaction de Paris quant à cette alternative, d’autant qu’il s’agit de gaz qu’expédie l’Algérie vers le péninsule. « nous ne savons pas comment l’Algérie réagira si l’Espagne est d’accord », indique-t-on encore.

    Le ministre de le transition écologique espagnole en visite en Algérie

    En tout cas, l’Espagne est déterminée à garder intact l’approvisionnement en gaz depuis l’Algérie. dans cette optique, le troisième vice-présidente et ministre de le transition écologique et de défi démographique espagnole, Teresa Ribera, devra arriver ce vendredi à paris pour rencontrer les autorités algériennes.

    Ces rencontres devront porter que le recherche d’une solution à le fermeture de gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui traverse le Maroc et que l’Algérie envisage de fermer dès ce premier novembre, date à laquelle prend fin le contrat de 25 ans qui garantit l’approvisionnement et les accords tripartites.

    Par ailleurs, il convient de noter que l’arrêt de gazoduc Maghreb-Europe peut causer d’énormes dommages au Maroc. en effet, rabat obtient entre 50 et 200 millions d’euros par an de « droits de passage », un chiffre qui varie en fonction de montant expédié.

    Et, en plus, il garde 800 millions de mètres cubes par an de gaz d’Algérie à un prix stable. ce gaz est utilisé pour alimenter les centrales à cycle combiné de Tahaddart (dans le région de Tanger) et d’Ain Beni Mathar (à Oujda, dans l’est de pays). ces centrales couvrent environ 10 % de le production électrique marocaine.

  • L’Algérie peut fournir davantage de gaz à l’Espagne

    L’Algérie peut fournir davantage de gaz à l’Espagne. Des travaux d’expansion sont en cours pour la porter à 10,5 milliards de mètres cubes par an. Ces travaux devraient être achevés à la fin novembre.

    Francis Perrin est directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) à Paris, mais aussi expert international en énergie et chercheur associé au Policy Center for the New South (PCNS, Rabat-Maroc). Dans cet entretien, il nous livre une analyse objective sur les implications commerciales et énergétiques de la décision annoncée récemment par les pouvoirs publics de ne pas renouveler le contrat portant sur le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc. Francis Perrin aborde également la question de l’envolée des prix du gaz, observés actuellement sur le marché international, ainsi que les possibilités qui pourraient s’offrir à l’Algérie pour ouvrir d’éventuelles renégociations autour de ses contrats gaziers engagés avec ses partenaires européens.

    L’Algérie a officiellement fait part de son intention de ne pas renouveler le contrat portant sur le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui expire à la fin du mois en cours. Cette décision pourra-t-elle être réellement mise en œuvre dès le début du mois prochain ?

    Ce n’est pas impossible juridiquement puisque le contrat de vente de gaz algérien au Maroc expire le 31 octobre 2021 et que le contrat de transit de gaz algérien via le Maroc et à destination de la péninsule ibérique expire exactement à la même date. Il en est de même pour les contrats de vente de gaz algérien à l’Espagne et au Portugal via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), qui était entré en fonctionnement en 1996, soit il y a 25 ans. À partir du 1er novembre 2021, il n’y a donc plus d’obligations juridiques pour la partie algérienne.

    Que perdra au juste le Maroc avec l’arrêt du GME et sera-t-il le seul perdant… ? 

    Le Maroc perdra les volumes de gaz qu’il achète à l’Algérie et les volumes de gaz auxquels il a droit du fait du transit du gaz algérien sur son territoire. Cela représentait un peu plus d’un milliard de mètres cubes par an, il y a deux ans. Il faudra donc trouver d’autres approvisionnements pour les deux centrales thermiques qui sont actuellement alimentées en gaz algérien. Cela implique soit d’alimenter ces centrales en produits pétroliers, soit de consommer plus de charbon dans certaines centrales, soit d’importer plus d’électricité, soit un mélange de deux ou trois des options précédentes. Cela pour le court terme.

    À moyen et long terme, il y aura d’autres options, dont l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL). Si l’on reste au court terme, ce n’est pas mission impossible, mais le coût de ces nouveaux approvisionnements sera évidemment supérieur à ce qu’il est à présent en raison de la flambée des prix de l’énergie. Le Maroc ne sera certainement pas le seul perdant. L’Espagne et le Portugal, surtout l’Espagne, n’ont pas dissimulé leurs inquiétudes sur l’avenir de leurs approvisionnements même si l’Algérie leur a donné des assurances sur ce sujet. Mais de mon point de vue, le principal perdant, celui dont on ne parle pas beaucoup, c’est la coopération énergétique entre les pays du Maghreb. Cette coopération, qui, déjà, n’est malheureusement pas très importante, subit un nouveau coup d’arrêt avec l’abandon d’un projet emblématique.

    L’Algérie pourra-t-elle continuer à être un fournisseur de gaz fiable pour l’Espagne, même sans le GME ?

    Oui, c’est possible. Il y a un autre gazoduc, le Medgaz, qui relie l’Algérie à l’Espagne. La capacité de transport de ce gazoduc est de 8 milliards de mètres cubes par an et des travaux d’expansion sont en cours pour la porter à 10,5 milliards de mètres cubes par an. Ces travaux devraient être achevés à la fin novembre. Par ailleurs, l’Algérie dispose de quatre complexes de liquéfaction du gaz : trois à Arzew et un à Skikda, et Sonatrach serait donc en capacité de fournir des volumes supplémentaires de gaz à l’Espagne sous forme de GNL transporté par voie maritime.

    Comment et à quels coûts s’effectuerait un éventuel approvisionnement additionnel de l’Espagne, dans le cas où les volumes prévus via le Medgaz s’avéreraient insuffisants avec la forte demande de gaz attendue cet hiver ?

    Ces volumes seraient livrés sous forme de GNL. À quel coût ? On ne le sait pas à ce jour. En théorie, les prix pourraient être beaucoup plus élevés puisque les prix du gaz naturel sont actuellement sur une forte tendance haussière. Mais, c’est la théorie. On imagine mal l’Algérie et Sonatrach vendant des volumes de gaz à l’Espagne à des prix très élevés après l’arrêt des exportations via le GME. Ce ne serait pas une bonne façon de traiter un très bon client et partenaire de l’Algérie. En revanche, nous n’avons pas actuellement d’informations précises sur le prix de ces futures livraisons. Les négociations algéro-espagnoles porteront, bien sûr, largement sur ce point-clé.

    Le resserrement de l’offre et l’envolée actuelle des prix internationaux du gaz sont-ils appelés à s’inscrire dans la durée ?

    Les causes principales de la forte hausse des prix du gaz naturel sont bien connues : une demande en augmentation du fait de la reprise économique mondiale en 2021 ; une offre qui a de la peine à suivre la demande ; l’ouragan Ida  qui a frappé le golfe du Mexique à la fin août ; des stocks gaziers assez faibles en Europe ; des arbitrages entre l’Europe et l’Asie en faveur de celle-ci pour des livraisons de GNL ; des vents plutôt faibles dans la période récente, ce qui a handicapé la production d’énergie éolienne en Europe et entraîné un report sur les centrales thermiques ; l’attitude de la Russie qui, bien que respectant ses engagements contractuels, pourrait livrer plus de gaz à l’Europe et qui ne le fait pas – en tout cas, pas pour l’instant ; et l’accroissement des prix du carbone sur le marché européen (50-60 euros par tonne), qui a un impact sur les énergies fossiles, dont le gaz naturel.

    La plupart de ces facteurs haussiers sont conjoncturels, mais cela ne signifie pas qu’ils vont disparaître rapidement comme par enchantement. La demande va rester forte pendant encore plusieurs mois, l’offre ne peut pas s’adapter rapidement à la demande, il faut un peu de temps pour reconstituer les stocks, la négociation de nouveaux contrats d’importation de gaz russe ne peut pas être instantanée et le marché européen des émissions de CO2 est là pour durer.

    L’Algérie pourrait-elle renégocier ses contrats gaziers déjà engagés avec ses partenaires européens pour réclamer un éventuel ajustement des prix en les adaptant au nouveau contexte de cherté de l’énergie ?   

    Les contrats d’achat et de vente de gaz contiennent des clauses d’indexation, ce qui permet à l’exportateur de profiter, dans une certaine mesure, de la hausse des prix de l’énergie – ou à l’importateur de bénéficier de prix plus bas lorsque la tendance inverse est à l’œuvre, ce qui n’est pas le cas actuellement.

    Ces contrats permettent également de réviser cette question-clé des prix après quelques années. Et il est possible de vendre des cargaisons de gaz hors contrats pour profiter des prix actuels, qui sont très élevés, si on dispose des volumes nécessaires. Cela dit, il ne faut pas oublier que l’on ne peut pas gagner à tous les coups. Si un exportateur cherche à imposer des prix très élevés, il peut mécontenter ses clients et ceux-ci vont alors regarder ailleurs et, parfois, pour longtemps.

    Dans le contexte actuel, on peut, certes, obtenir des prix plus élevés avec des livraisons spot ou à court terme, mais avec des contrats à long terme, on sécurise des marchés pendant un grand nombre d’années, ce que l’on ne peut évidemment pas faire avec des ventes à court terme.

    Depuis longtemps, l’Algérie a fait le choix de privilégier des relations à long terme avec ses clients, notamment en Europe, pour ses exportations de gaz naturel. On ne peut pas se contenter de regretter que le pays ne puisse pas actuellement profiter de prix plus élevés en oubliant les avantages des contrats à long terme. Comme on le dit souvent, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

    Liberté, 26/10/2021

  • L’Espagne veut se rassurer après la fermeture du GME

    L’Espagne veut se rassurer après la fermeture du GME. Le voyage de Ribera intervient après que le MAE a réitéré ce lundi avoir reçu des garanties de l’Algérie

    La troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera, se rend ce mercredi en Algérie pour s’assurer que l’approvisionnement en gaz de l’Espagne sera satisfait. Selon des sources du secteur, malgré la crise diplomatique entre ce pays et le Maroc voisin, où transitait jusqu’à présent une partie du gaz algérien destiné à la péninsule.

    Après avoir rempli son emploi du temps dans le pays du Maghreb, dont aucun autre détail n’a été dévoilé, Ribera se présentera aux médias à 18h00.

    Ce voyage intervient après que le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a réitéré ce lundi avoir reçu des garanties de l’Algérie que la fourniture de gaz à l’Espagne sera assurée malgré la rupture des relations avec Rabat.

    En outre, a souligné que lors de sa visite à Alger le 30 septembre, ses interlocuteurs algériensCeux-ci, dont le président Abdelmayid Tebune, le lui ont transmis et son homologue, Ramtane Lamamra, le lui a réitéré la semaine dernière lorsqu’ils se sont rencontrés lors d’une conférence internationale à Tripoli.

    L’Algérie est le principal fournisseur de gaz naturel de l’Espagne, dont une bonne partie était acheminée jusqu’à présent via le Maroc, via le gazoduc Maghreb-Europe. Cependant, à la suite de la rupture des relations entre les deux pays voisins annoncée par Alger le 24 août, le gouvernement algérien a révélé que l’approvisionnement se ferait désormais via le gazoduc Medgaz, qui relie le pays d’Afrique du Nord à l’Espagne.

    Naturgy et l’Algérienne Sonatrach ont convenu en juillet de démarrer l’exploitation de l’extension Medgaz au quatrième trimestre de cette année, qui permettra de transporter 25 % du gaz naturel consommé en Espagne et renforcera la relation stratégique entre les deux entreprises.

    Quant à Gazoduc Maghreb-Europe, qui canalise le gaz algérien à travers le Maroc et que le pays africain envisage de fermer dimanche prochain 31 octobre, est devenu opérationnel en novembre 1996, ainsi cette année marque le 25e anniversaire de l’inauguration de cet ouvrage, dont il est devenu l’une des principales entrées points pour le gaz en Espagne.

    L’Algérie a annoncé qu’elle augmenterait la capacité du gazoduc Medgaz, mais les experts préviennent que s’il rencontre des problèmes techniques, cela pourrait mettre l’Espagne en difficulté à la veille de l’hiver et avec le prix du gaz qui grimpe en flèche, selon les experts. du secteur.

    ENEGÁS ATTRIBUE PLUS DE CRÉNEAUX
    Dans ce sens, Albares a souligné à plusieurs reprises qu’ »il existe de nombreuses façons de transporter du gaz » vers l’Espagne sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL). Plus précisément, Enagás, en tant que directeur technique du système de gaz (GTS), a attribué 23 créneaux supplémentaires pour les 12 prochains mois lors de la deuxième vente aux enchères extraordinaire de créneaux pour le déchargement de pétroliers de gaz naturel liquéfié (GNL) aux terminaux de regazéification de la système de gaz.

    Ces 23 emplacements s’ajoutent aux 22 attribués lors de la vente aux enchères extraordinaire qui s’est tenue en septembre. Ainsi, avec ces deux enchères, un total de 45 créneaux supplémentaires ont été attribués à ceux initialement prévus pour les 12 prochains mois.

    Les créneaux sont des créneaux de capacité pour le déchargement des navires de gaz naturel liquéfié (GNL) dans les usines de regazéification.

    Ces enchères extraordinaires s’inscrivent dans le cadre des mesures prises « par prudence et prévention » dans le contexte de la volatilité des marchés mondiaux du gaz naturel dans le but de mettre le maximum à disposition des entreprises qui apportent du gaz naturel en Espagne la capacité de favoriser les rejets de GNL dans le usines de regazéification du pays.

    L’objectif de cette stratégie est contribuer par toutes les mesures possibles à la garantie de l’approvisionnement énergétique, comme l’explique la société présidée par Antonio Llardén.

    Marseille News, 26/10/2021

  • L'Algérie va fermer le robinet de gaz au Maroc

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    Selon des sources algériennes, l’Algérie cessera de fournir du gaz naturel au Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe à partir du 1er novembre et approvisionnera directement l’Espagne en utilisant le gazoduc sous-marin Medgaz, ce qui pourrait aggraver la crise énergétique en Espagne.
    LONDRES – L’Algérie, qui a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, cessera de fournir du gaz naturel à ce pays via le gazoduc Maghreb-Europe à partir du 1er novembre, ont déclaré à Reuters trois sources ayant une connaissance directe du dossier.
    Le gazoduc Maghreb-Europe, d’une capacité de 13,5 milliards de mètres cubes (mmc), relie l’Algérie à l’Espagne. L’Algérie continuera à approvisionner l’Espagne en utilisant le gazoduc sous-marin Medgaz, d’une capacité annuelle de 8 milliards de m3, qui ne passe pas par le Maroc, ont précisé les sources.
    Selon les analystes, les problèmes techniques liés aux projets de l’Algérie d’augmenter la capacité du gazoduc Medgaz pourraient aggraver la crise énergétique en Espagne à un moment où les factures de gaz s’envolent en Europe.
    En août, l’Algérie a laissé entendre qu’elle pourrait mettre fin en octobre à ses exportations de gaz naturel vers le Maroc, soit 1 milliard de mètres cubes (mmc), utilisés pour produire environ 10 % de l’électricité du royaume.
    Une source de la société publique pétrolière et gazière Sonatrach et deux sources gouvernementales algériennes ont déclaré que l’accord d’approvisionnement avec le Maroc ne serait pas renouvelé.
    Les ministères algérien et marocain de l’énergie n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters.
    Au début du mois, un haut fonctionnaire marocain a déclaré que son pays discutait avec l’Espagne de la possibilité d’inverser le flux d’un gazoduc au cas où l’Algérie ne renouvellerait pas l’accord d’approvisionnement.
    L’Algérie est le plus grand fournisseur de gaz de l’Espagne, couvrant près de la moitié de sa demande de gaz par le biais du gazoduc Maghreb-Europe.
    Une quatrième source, un haut fonctionnaire du gouvernement algérien, a déclaré à Reuters qu’en cas de perturbations, le pays d’Afrique du Nord utiliserait des navires pour transporter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Espagne.
    Selon les analystes, cela signifierait que Sonatrach devrait affréter davantage de navires, ce qui entraînerait une nouvelle hausse des prix du GNL, les tarifs de transport ayant plus que doublé depuis le début du mois.
    Les prix du GNL se sont envolés ces derniers mois en raison des pénuries structurelles en Europe et des prévisions d’un hiver froid et d’une forte demande.
    Le mois dernier, Sonatrach a déclaré qu’elle allait porter la capacité du gazoduc Medgaz vers l’Espagne à 10,5 milliards de mètres cubes par an d’ici la fin novembre.
    L’approvisionnement de l’Algérie en Espagne augmentera après l’achèvement d’une quatrième unité de pression de gaz dans les installations Medgaz de Sonatrach dans la ville de Beni Saf, dans l’ouest du pays, a déclaré Sonatrach au début de l’année.
    Sonatrach a déclaré que le processus pourrait être achevé d’ici la fin du mois de novembre.
    L’opérateur du système gazier espagnol, Enagas, a vendu de l’espace supplémentaire pour les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) cet hiver afin de stabiliser l’offre, alors que la demande mondiale vorace fait grimper les prix de l’énergie.
    Middle East Online, 26/10/2021
  • L’Algérie arrêtera ses livraisons de gaz au Maroc (Reuters)

    L’Algérie arrêtera ses livraisons de gaz au Maroc (Reuters). L’Algérie continuera à approvisionner l’Espagne en utilisant le gazoduc sous-marin Medgaz qui ne passe pas par le Maroc.

    LONDRES/ALGER, 25 octobre (Reuters) – L’Algérie, qui a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, cessera de fournir du gaz naturel à ce pays par le biais du gazoduc Maghreb-Europe à partir du 1er novembre, ont déclaré à Reuters trois sources ayant une connaissance directe de la question.

    Le gazoduc Maghreb-Europe, d’une capacité de 13,5 milliards de mètres cubes (mmc), relie l’Algérie à l’Espagne. L’Algérie continuera à approvisionner l’Espagne en utilisant le gazoduc sous-marin Medgaz d’une capacité annuelle de 8 milliards de mètres cubes, qui ne passe pas par le Maroc, ont précisé les sources.

    Selon les analystes, les problèmes techniques liés aux projets de l’Algérie d’augmenter la capacité du gazoduc Medgaz pourraient aggraver la crise énergétique en Espagne à un moment où les factures de gaz s’envolent en Europe. en savoir plus

    En août, l’Algérie a laissé entendre qu’elle pourrait mettre fin en octobre à ses exportations de gaz naturel vers le Maroc, soit 1 milliard de mètres cubes (mmc), utilisés pour produire environ 10 % de l’électricité du royaume.

    Une source de l’entreprise publique pétrolière et gazière Sonatrach et deux sources gouvernementales algériennes ont déclaré que l’accord d’approvisionnement avec le Maroc ne serait pas renouvelé.

    Les ministères algérien et marocain de l’énergie n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters.

    Au début du mois, un haut fonctionnaire marocain a déclaré que son pays discutait avec l’Espagne de la possibilité d’inverser le flux d’un gazoduc au cas où l’Algérie ne renouvellerait pas l’accord d’approvisionnement.

    L’Algérie est le plus grand fournisseur de gaz de l’Espagne, couvrant près de la moitié de sa demande de gaz par le biais du gazoduc Maghreb-Europe.

    Une quatrième source, un haut fonctionnaire du gouvernement algérien, a déclaré à Reuters qu’en cas de perturbations, le pays d’Afrique du Nord utiliserait des navires pour transporter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Espagne.

    Selon les analystes, cela signifierait que Sonatrach devrait affréter davantage de navires, ce qui entraînerait une nouvelle hausse des prix du GNL, les tarifs de transport ayant plus que doublé depuis le début du mois.

    Les prix du GNL se sont envolés ces derniers mois en raison des pénuries structurelles en Europe et des prévisions d’un hiver froid et d’une forte demande.

    Le mois dernier, Sonatrach a déclaré qu’elle allait porter la capacité du gazoduc Medgaz vers l’Espagne à 10,5 milliards de mètres cubes par an d’ici la fin novembre.

    L’approvisionnement de l’Algérie en Espagne augmentera après l’achèvement d’une quatrième unité de pression de gaz dans les installations Medgaz de Sonatrach dans la ville de Beni Saf, dans l’ouest du pays, a déclaré Sonatrach au début de l’année.

    Sonatrach a déclaré que le processus pourrait être achevé d’ici la fin du mois de novembre.

    L’opérateur du système gazier espagnol, Enagas (ENAG.MC), a vendu de l’espace supplémentaire pour les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) cet hiver afin de tenter de stabiliser l’offre alors que la demande mondiale vorace fait grimper les prix de l’énergie.

    Reportage de Marwa Rashad à Londres ; Hamid Ould Ahmed et Lamine Chikhi en Algérie ; Reportage supplémentaire d’Ahmed El Jechtimi au Maroc ; Édition de Pratima Desai et Matthew Lewis.

  • Vidéo: Spectaculaire arrestation de deux marocains à Malaga

    Vidéo: Spectaculaire arrestation de deux marocains à Malaga. Ils envisageaient de commettre des attentats en Espagne.

    Une arrestation spectaculaire par la Garde civil vendredi dernier, le quartier de Malaga a été secoué par une intervention anti-terroriste, leur objectif était deux individus, soupçonnés d’appartenance à des groupes terroriste.

    C’était rapide, les agents ont descendu le flanc d’un véhicule blanc en fuite, ils ont traversé la place encapuchonnés avec des masques de ski, devant les regards incrédules de certains voisins. Ils se rendirent au bout de la place, où se trouvaient les deux individus, qui reçurent l’ordre de tomber à terre.

    L’un des détenus est marocain et l’autre originaire de Melilla. Ils faisaient l’objet d’une enquête par la Cour centrale d’instruction de la Haute Cour nationale. Suite aux arrestations, plusieurs rues ont été fermées. Le quartier a été investi par les Benemérita pendant des heures avec des véhicules blindés et ils ont procédé à la perquisition du domicile, qu’ils occupaient dans cette partie de Malaga depuis quelques mois .

    Vidéo: Arrestation de deux terroristes marocains à Malaga: Ils envisageaient de commettre des attentats en Espagne.

    Crésus, 24/10/2021

  • L’Algérie ferme le robinet au Maroc

    L’Algérie ferme le robinet au Maroc. Selon S&P Global, les acheteurs espagnols ont enregistré zéro importation de gaz algérien via ce gazoduc pour le mois de novembre.

    La fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, se confirme. Citant l’agence S&P Global, dont la source sont les récentes données publiées par l’opérateur de réseau de gaz Enagas, des médias ont rapporté vendredi que les acheteurs espagnols ont enregistré zéro importation de gaz algérien via ce gazoduc pour le mois de novembre.

    Autrement dit, Alger ne va plus fournir à l’Espagne du gaz via le Maroc dès le mois prochain. Le président algérien en avait, d’ailleurs, annoncé la couleur. «Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel via le gazoduc Medgaz», a affirmé le président Abdelmadjid Tebboune dans un récent entretien accordé aux médias locaux.

  • Du gaz algérien réexporté depuis l’Espagne vers le Maroc

    Du gaz algérien réexporté depuis l’Espagne vers le Maroc. si Madrid doit fournir au Maroc le gaz dont il a besoin, il faut renverser les systèmes, ce qui demandera du temps et de l’argent.

    La réalité des besoins des peuples semble reprendre le dessus sur les aspirations des dirigeants dans la région. En effet, c’est à travers un tour de passe-passe de gazoducs que du gaz algérien terminerait sa course, malgré la rupture du GME, chez le voisin de l’ouest.

    Selon des sources médiatiques locales, l’Espagne pourrait acquérir des quantités plus importantes de gaz algérien afin d’en réexporter une partie pour répondre aux demandes du marché marocain. Cependant, une telle stratégie nécessiterait des dépenses financières importantes dans les canalisations nécessaires à l’acheminement du gaz.

    L’Algérie, qui approvisionnait jusqu’à présent le marché espagnol via le Maroc, a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’elle commencerait à transférer ses approvisionnements en gaz à ses clients européens via le réseau Medgaz, plutôt que le gazoduc conventionnel Maghreb Europe.

    Le Maroc n’aurait plus rien à payer, puisqu’il avait précédemment perçu des redevances d’un montant de 0,5 milliard de mètres cubes de gaz, soit la moitié de la consommation totale du pays. Le 31 octobre, le contrat d’utilisation du gazoduc Maghreb Europe expirera.

    Actuellement, de puissantes stations de pompage acheminent le gaz algérien via le Maroc puis vers l’Espagne ; mais, si Madrid doit fournir au Maroc le gaz dont il a besoin, il faut renverser les systèmes, ce qui demandera du temps et de l’argent.

    Il n’est pas clair si l’Algérie sera prête à livrer du gaz supplémentaire à l’Espagne afin de faciliter une telle transaction. Le Maroc, quant à lui, sera tenu d’acheter du gaz au prix du marché international, plutôt qu’au prix réduit préalablement convenu.

    Les prix du gaz et du pétrole sont au plus haut depuis deux ans et le baril est estimé atteindre 150 dollars US fermement durant les 12 mois à venir selon les observateurs. La demande a repris sérieusement et cette manne représente une bouffée d’air frais pour l’Algérie qui a vivait de ses réserves durant la pandémie et a refusé toute aide du FMI.

    Pour rappel, la dette extérieure du Royaume du Maroc atteindra 100 % de son PIB dans un avenir proche compte tenu des facteurs extérieurs, selon les analystes.

    Salima Morsli

    Aldjazair.org, 21/10/2021

  • Crise Maroc-Algérie: Sonatrach rassure l’Espagne et l’Italie

    Crise Maroc-Algérie: Sonatrach rassure l’Espagne et l’Italie – À dix jours de la fin de ce contrat, aucune annonce officielle algérienne n’a été faite pour un renouvellement.

    L’Algérie, à travers sa société nationale d’hydrocarbures Sonatrach, a engagé des discussions avec ses clients traditionnels importateurs de gaz, l’Espagne et l’Italie. Ces pays sont inquiets suite à la crise diplomatique qui s’est aggravée entre Alger et Rabat et qui pourrait conduire à une rupture des importations via le gazoduc « Maghreb-Europe », qui traverse le territoire marocain pour acheminer le gaz algérien vers l’Espagne et le Portugal. L’Algérie multiplie les déclarations et les gestes pour rassurer ses clients en Europe.

    Alger veut garantir à ses clients européens « un approvisionnement sûr et stable », même en cas de non-renouvellement du contrat d’acheminement via le Maroc. À dix jours de la fin de ce contrat, aucune annonce officielle algérienne n’a été faite pour un renouvellement. Mais Alger a donné des garanties pour que les réductions dans la fourniture de gaz à l’Europe, enregistrées l’hiver dernier, ne se reproduisent pas.

    Toufik Hakkar, le PDG de Sonatrach, a voulu aussi rassurer. Il s’est exprimé, lundi 18 octobre, à la télévision nationale algérienne :

    « L’Espagne et l’Italie sont des clients historiques de l’Algérie et de la Sonatrach. Nous sommes liés à eux par des contrats à moyen et long terme. Nous allons livrer à l’Espagne toute la quantité de gaz sur laquelle nous sommes engagés. Nous respecterons nos engagements sur la quantité et les prix, même si les besoins augmentent en interne. »

    Toufik Hakkar a ajouté : « Selon le contrat signé avec l’Espagne, nous devrons transporter 10,5 milliards de m³ par an. La ligne Medgaz pourra transporter facilement cette quantité. Si l’Espagne réclame plus, nous avons des usines capables de liquéfier une quantité importante de gaz en un seul jour afin de le transporter. »

    Sonatrach a inauguré, il y a quelques semaines, une extension du gazoduc Medgaz sur une distance de 200 kilomètres, ce qui renforce ses capacités d’exportation.

    RFI, 20/10/2021