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  • Le Maroc veut négocier avec l’Espagne les eaux des Canaries

    Le Maroc veut négocier avec l’Espagne les eaux des Canaries

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    Au Maroc, le roi Mohammed VI a le dernier mot. Vendredi dernier, dans son discours annuel à l’occasion de la fête de la Révolution du Roi et du Peuple, il a reconnu la crise diplomatique « sans précédent » avec l’Espagne, qui « a fortement ébranlé la confiance mutuelle et suscité de nombreuses interrogations sur son sort ».

    Néanmoins, le monarque du royaume alaouite a délivré un message réconciliateur, qui témoigne de sa volonté de dialoguer avec le gouvernement espagnol.

    Ce dégel du différend entre les deux pays a été annoncé par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, dans son entourage proche ces dernières semaines, et et a été rapporté mardi dernier par EL ESPAÑOL et DIARIO DE AVISOS.

    L’ombre qui couvrait les relations bilatérales a disparu. Il est maintenant temps de commencer à construire ce que le Maroc entend être « une étape sans précédent ». Mais d’abord, on attend le retour de l’ambassadrice Karima Benyaich à Madrid, le feu vert du nouvel ambassadeur espagnol à Rabat, le rétablissement des lignes maritimes dans le détroit de Gibraltar et l’accueil du gouvernement.

    Retour à la case départ, au premier trimestre de l’année, avant que des relations bilatérales tendues ne soient rompues en raison de l’accueil humanitaire de Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario. Un climat de méfiance qui doit être surmonté avec le temps et en acceptant les demandes que le Maroc a mises sur la table il y a des mois.

    Lire la suite depuis la source : El Español.

    Diario de avisos, 23/08/2021

  • Les incessantes contre-vérités du roi marocain

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    Par Mohamed K.
    Que veut le Roi du Maroc ? Dans un dernier discours, Mohamed VI multiplie d’une manière hypocrite les insinuations, les accusations, les contradictions et les mensonges contre tous ceux qui lui assènent les vérités diplomatiques, politiques et économiques.
    Depuis quelques semaines, comme sortant de sa léthargie, il semble maintenant vouloir donner l’impression de gouverner, de diriger et surtout d’imposer ses options à son régime, acculé par tant de scandales, de belligérances et d’échecs notoires. 
    Ainsi, le monarque complètement piégé par son influent entourage pro-sioniste, a accusé, sans les nommer, certains pays européens de «porter atteinte à la respectabilité des institutions nationales». Mohammed VI faisait essentiellement référence à deux pays l’Espagne et l’Allemagne, notamment ce dernier considéré par le Makhzen comme ayant une position «hostile» envers le Maroc.
    Dans un discours prononcé vendredi soir, adressé à ses sujets à l’occasion de 68e anniversaire de la Révolution, Mohammed VI est resté toutefois énigmatique, pour ne pas dire évasif, en se contentant de critiquer ces «pays européens» qui comptaient parmi les «partenaires» du Maroc.
    Il souligna que «quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine.
    Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps (…) Ainsi, ils nous voudraient façonnés à leur image et, pour porter atteinte à la respectabilité de nos institutions nationales, pour saper leur autorité, ils les accusent de bafouer les droits et les libertés et déploient, à cet effet, des arguments fallacieux contre elles».
    Sans désigner ces pays, les observateurs savent que le Makhzen est en pleine crise avec au moins deux pays européens, l’Espagne et l’Allemagne. Les rapports avec ces pays membres de l’Union européenne se sont dégradés depuis quelques mois, depuis que Berlin a clairement dénoncé la décision de l’ex président américain Donald Trump de reconnaitre “la marocanité” du Sahara Occidental. 
    Berlin a même demandé la convocation d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, en rappelant surtout la responsabilité US dans la gestion du dossier sahraoui: «Être porte-plume vient avec de la responsabilité. Cela s’accompagne d’un engagement fort pour résoudre un problème, il faut être juste, il faut être impartial, il faut avoir à l’esprit l’intérêt légitime de toutes les parties et il faut agir dans le cadre du droit international.»
    C’est cette position de respect de droit international qui poussa Rabat à rappeler son ambassadeur de Berlin en mai dernier. Le département de Nacer Bourita est allé plus loin en dénonçant «l’acharnement continu de l’Allemagne à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen».
    S’agissant de l’Espagne, c’est encore la crise migratoire provoquée par les autorités marocaines dans l’enclave de Ceuta, afin de faire pression sur l’Espagne qui avait accueilli le Président sahraoui Ibrahim Ghali, qui a été dénoncé par l’UE. Le chantage du Makhzen, en abusant des milliers de mineurs, a provoqué un choc dans toute l’Europe.
    Dans un entretien au journal El Pais, le ministre d’État allemand chargé de l’Europe, Michael Roth, avait déclaré : «L’UE aide des pays comme le Maroc à donner une perspective à leurs jeunes, à créer des emplois. Mais j’ai l’impression que les jeunes sans perspectives deviennent une monnaie d’échange politique pour les dirigeants».
    Pire que cela, l’affaire du scandale d’espionnage à grande échelle, dite du Pegasus, en référence au logiciel israélien, a complètement terni l’image de ce régime et dévoilé au grand jour ses pratiques et ses accointances avec des entités politiques sionistes. 
    Un électrochoc médiatique qui poussa plusieurs personnalités politiques, des hommes d’affaires, des journalistes et des activistes et militants des droits de l’Homme à déposer des plaintes et à dénoncer ce système d’atteinte à la vie privée, et surtout ces pratiques d’espionnage et d’écoute de citoyens étrangers.
    Sur ce point, le monarque ne dit rien, n’en fait aucune allusion, se contentant de marmonner des phrases incompréhensibles, comme ce «déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence». Il usa de formules hypocrites pour détourner toute la vraie réalité des agissements de son régime en déclarant candidement: «Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les États maghrébins.»
    Evitant cette fois de répondre directement aux derniers communiqués des autorités algériennes qui s’apprêtent à réviser ses relations et à faire prochainement des annonces dans ce sens, le monarque a pour la première fois voulu donner des justifications sur son alliance avec Israël, devenu un partenaire stratégique de premier plan.
    «D’aucuns prétendent que le Maroc est ainsi assailli parce qu’il aurait changé son orientation politique et stratégique, ainsi que son modus operandi dans le traitement de certaines questions diplomatiques.
    Il n’en est rien. Le Maroc a effectivement changé mais pas dans le sens souhaité par ses détracteurs. Il a changé parce qu’il n’accepte pas que ses intérêts supérieurs soient malmenés.» Des intérêts supérieurs qui permettent à un Etat sioniste belliqueux de critiquer à partir de son sol un voisin et de le menacer même.
    En attendant d’autres discours hypocrites, M6 demeure cloitré dans ses mirages, embourbé par les pratiques de son entourage, marmonnant des allocutions écrites par des mains invisibles, laissant ainsi le soin à son agressif Bourita, devenu agent spécial invétéré de faire le sale boulot de concessionnaire diplomatique de l’entité sioniste en Afrique, mais surtout en Afrique du nord et dans le Sahel.
  • Algérie: Sur les traces de 90 millions de dollars

    Algérie: Sur les traces de 90 millions de dollars

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    Représentations juridiques de l’Algérie auprès de l’Espagne et de la Turquie, sur les traves de 90 millions de dollars

    – Le Ministère Public du Conseil Judiciaire d’Oran a initié des procédures de représentation judiciaire dans 3 affaires, pour demander aux tribunaux espagnols et turcs d’obtenir l’assistance judiciaire concernant des informations officielles et précises sur des sociétés étrangères exportant des équipements qui sont entrés en Algérie sous le nom de sociétés fictives, plus précisément par le port d’Oran (ouest de l’Algérie), comme couverture pour la contrebande de devises vers l’étranger, plus précisément dans les pays où ces institutions étrangères sont situées.

    – Une source informée a confié à « Echorouk » que les mesures de représentation judiciaire ont été officiellement notifiées aux tribunaux des deux pays mentionnés, dans l’intention de bénéficier de preuves suffisantes dans les affaires de corruption sur lesquelles l’Office central pour la répression de la corruption et le Conseil judiciaire d’Oran ont travaillé depuis septembre 2018 jusqu’à présent.

    La source a souligné que les affaires dont sont saisies les instances du Conseil judiciaire, notamment le Pôle pénal spécialisé, ont toutes été transférées par la Cellule de traitement de l’information financière à travers son antenne d’Oran, il y a deux ans, concernant trois dossiers liés à des soupçons de blanchiment d’argent, après que des soupçons aient été divulgués à des banques publiques et privées, à la Direction des douanes, et à la Banque d’Algérie. Il s’agit de trois dossiers relatifs à des règlements suspects avec des banques publiques et étrangères opérant en Algérie, et il a été confirmé que des cas ont été transmis à la justice, et que des demandes officielles ont été déposées auprès de tribunaux étrangers pour obtenir des informations précises sur les règlements, dont la plupart concernent des importations d’équipements qui ont eu lieu par l’intermédiaire d’agences bancaires.

    – Les données pertinentes en possession d’ »Echorouk » confirment que la plupart des personnes soupçonnées d’être impliquées dans des affaires de corruption sont installées hors du pays, et très probablement sur les terres espagnoles et turques, où au moins 14 personnes, dont des importateurs algériens et étrangers, sont poursuivies en justice dans le même dossier. Il s’agit d’anciens fournisseurs et agents de transit, avant qu’ils ne soient dépouillés de la même qualité, ainsi que d’agents et d’employés d’institutions publiques, et il a été constaté que les délégations judiciaires envoyées par les autorités judiciaires dans les deux pays mentionnés s’inscrivent dans le cadre d’une vaste opération de l’État visant à récupérer l’argent et les biens de la contrebande sous le nom de « commerce extérieur ».

    – La source a également souligné que les dossiers sur lesquels la justice enquête sont considérés comme « doute certain », et qu’ils viennent en continuité d’une liste de pas moins de 10 dossiers précédents, remis en 2017 à la justice d’Oran concernant la contrebande de fonds à l’étranger, et qui ont été traités par les tribunaux correctionnels du Pôle, et leur ont infligé des peines presque lourdes dont 5 ans de prison ferme à l’encontre de plus de 85 prévenus, dont des importateurs de « Taïwan », des douaniers, des agents de transit, des responsables de banques publiques et privées, certains cadres de l’agence « Andi », des trafiquants de drogue de la catégorie des « barons », et des hommes de sécurité à la retraite qui étaient impliqués dans la contrebande d’argent.

    – Les chiffres obtenus par Echorouk confirment que les rapports confidentiels complétés par la Direction régionale des douanes d’Oran, joints aux rapports de la Direction générale des impôts et de la Banque d’Algérie, révèlent que l’argent passé en contrebande à l’étranger et vers les banques étrangères durant la période entre 2016/2019 dépasse environ 90 millions de dollars.

    L’obtention de cette somme d’argent qui a pris le chemin de l’étranger de manière tordue, est due à des protocoles d’accord et à l’échange d’informations par les autorités algériennes avec des pays étrangers tels que l’Espagne, la Turquie, Dubaï et certains pays du Moyen-Orient et d’Asie.

    – Des sources proches de l’enquête sur les affaires en possession de la justice d’Oran ont indiqué que la plupart des charges qui pèsent sur des dizaines d’accusés, dont la plupart sont des propriétaires de faux établissements d’importation, des agents de transit et des cadres dans diverses institutions publiques, se limitent à la non-déclaration de soupçon de transfert de fonds à l’étranger, à l’instar des banques publiques.

    – Les informations dont nous disposons montrent que les mesures de représentation judiciaire dans ces affaires, dont les bureaux d’enquête du Conseil judiciaire d’Oran continuent d’approfondir les recherches, nous permettront d’obtenir des données suffisantes sur les entreprises espagnoles, turques et même émiraties qui exportent des équipements de qualité inférieure et gonflés avec des factures très imaginaires qui ne reflètent pas la réalité des opérations commerciales.

    – Plusieurs institutions bancaires à l’étranger ayant des soldes suspects de clients recherchés par la justice algérienne ont été mentionnées dans des rapports officiels faisant l’objet d’une enquête, notamment le pôle pénal spécialisé d’Oran, dont « Seville Asturias » et « La Caisca Bank » à Barcelone, qui pratique une activité financière indirecte, selon des documents divulgués à la justice algérienne, en plus du groupe espagnol « Santander », qui comprend un réseau d’institutions financières marocaines et algériennes et divers pays d’Afrique du Nord, et la banque française « Crédit Agricole », ainsi que des banques en Turquie, qui ont reçu auparavant près de 5 démarches judiciaires de la part de la justice algérienne pour lui fournir des informations sur les entreprises étrangères qui ont une présence en Algérie, en coopération avec des concessionnaires algériens recherchés au niveau du pouvoir judiciaire.

    Echourouk online, 22/08/2021

  • Reuters : Le Maroc veut des liens forts avec l’Espagne

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    Le Maroc veut des liens forts avec l’Espagne après la rupture diplomatique – le roi dit

    RABAT, 20 août (Reuters) – Le Maroc souhaite renforcer ses liens avec l’Espagne après la crise diplomatique qui a opposé les deux pays au printemps dernier, a déclaré vendredi le roi Mohammed, tout en ajoutant que cette crise avait ébranlé la confiance mutuelle.

    « Nous sommes désireux aujourd’hui de renforcer (les liens) en gardant à l’esprit la nécessité d’une compréhension commune des intérêts des deux nations », a-t-il déclaré dans un discours.

    Il a toutefois ajouté que le Maroc n’accepterait pas « que ses meilleurs intérêts soient bafoués ».

    En avril, le Maroc a été irrité après que l’Espagne ait admis un leader indépendantiste du Sahara Occidental pour un traitement médical en utilisant des documents algériens, disant qu’il n’avait pas été informé. Le Maroc considère ce territoire comme le sien.

    Rabat a ensuite semblé relâcher les contrôles frontaliers avec Ceuta, une enclave espagnole dans le nord du Maroc, le 17 mai, ce qui a entraîné un afflux d’au moins 8 000 migrants, dont la plupart ont été renvoyés.

    Cette « crise sans précédent … a ébranlé la confiance mutuelle et soulevé de nombreuses questions quant à leur avenir », a déclaré le roi, notant que les deux pays ont discuté des liens bilatéraux depuis la crise.

    Le Maroc souhaite « ouvrir une nouvelle phase, sans précédent, dans les relations entre les deux pays, sur la base de la confiance, de la transparence, du respect mutuel et de l’accomplissement des obligations », a-t-il déclaré.

    L’Espagne est le premier partenaire commercial du Maroc et les deux pays ont coopéré étroitement pour endiguer la migration illégale.

    Le roi a également déclaré que les relations du Maroc avec la France sont « solides ».

    Le monarque a également défendu les services de sécurité marocains et d’autres institutions nationales contre ce qu’il a appelé une « campagne à part entière » visant à ternir leur image.

  • Maroc : Mohammed VI sur la défensive

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    Etrange. Contrairement à ses habitudes, le Roi du Maroc Mohamed VI, a préféré (pour une raison ou pour une autre) ne pas citer nommément l’Algérie dans son discours à la Nation, à l’occasion du 68e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple, dénonçant juste vendredi 20 août « des attaques méthodiques » contre le royaume.
    « Le Maroc est visé du fait qu’il est un État pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple », a-t-il en effet déclaré.
    A Qui s’adressait Mohamed VI ? A l’Algérie ?
    Il ne le dit pas clairement. Sauf qu’à lire entre les lignes, l’on saura tout de suite qu’il s’agit bel et bien de son voisin de l’Est d’autant que la position « inchangée » de l’Algérie vis-à-vis de la question sahraouie a été réaffirmée à maintes occasions.
    « Agrippés à […] des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été», a-t-il dit.
    Ce discours royal intervient dans un contexte de fortes tensions autour du Maroc. D’abord avec son voisin direct, l’Algérie. Plus tôt cette semaine, le 18 août, Alger a annoncé « revoir » ses relations avec le Maroc, accusé d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays.
    Le 31 juillet, à l’occasion de la fête du Trône, Mohammed VI avait invité, dans un discours direct, le président algérien « à faire prévaloir la sagesse » et « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le monarque avait également réitéré son appel à rouvrir les frontières entre les deux pays, fermées depuis l’été 1994 à l’initiative de l’Algérie
    Sur le plan international, récemment, le royaume a été accusé d’avoir utilisé le logiciel d’espionnage Pegasus, conçu par la société israélienne NSO, dans le cadre d’une vaste enquête menée par un consortium de 17 médias internationaux sur la base de données obtenues par l’organisation Forbidden Stories et par Amnesty International.
    Rabat a catégoriquement démenti « ces allégations mensongères et infondées » et enclenché plusieurs procédures judiciaires en France, en Espagne et en Allemagne.
    Des journalistes de différents pays ont eux aussi déposé des plaintes après l’enquête publiée en juillet par ce consortium, démontrant que le logiciel Pegasus aurait permis à plusieurs pays, dont le Maroc, d’espionner des journalistes, des hommes et des femmes politiques, des militants des droits humains ou encore des chefs d’entreprise.
    Le souverain y a vu « une vaste campagne de dénigrement à l’encontre de [leurs] institutions sécuritaires », a-t-il défendu. « Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples. »
    Mohammed VI a néanmoins ensuite souhaité «fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins », en citant l’Espagne, mais aussi la France et l’Allemagne, dans ce discours. Pour le monarque, la sortie de crise ne peut se faire que par le haut, que ce soit dans la récente crise avec l’Espagne ou dans les rapports avec les organisations internationales.
    Et d’expliquer que certains des dirigeants de ces pays « ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps ».
    « Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les États maghrébins », a par ailleurs dénoncé le roi dans son discours.
    R.N/Agences
  • Le Maroc « optimiste » sur les futures relations avec l’Espagne

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    Le Maroc envisage avec « optimisme » les futures relations avec l’Espagne
    Certaines nations européennes « ne veulent pas reconnaître que les règles du jeu ont changé », a déclaré le roi Mohammed VI.

    FES, Maroc –

    Le roi du Maroc Mohammed VI a exprimé vendredi son « optimisme » quant à la possibilité pour son pays d’établir une nouvelle relation avec l’Espagne basée sur la « confiance » et le « respect mutuel » après la crise à laquelle les deux pays ont été confrontés ces derniers mois.

    Madrid a déclenché une importante dispute diplomatique avec le royaume en avril dernier après avoir admis sur son territoire le chef du Polisario Brahim Ghali pour un traitement médical. Ghali, qui est entré en Espagne sous une fausse identité, est ensuite retourné en Algérie.

    « C’est un fait que ces relations se sont récemment heurtées à une crise sans précédent, qui a ébranlé la confiance mutuelle et suscité de nombreuses interrogations quant à leur avenir », a déclaré le roi marocain lors d’un discours à la nation à l’occasion du 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

    « Cependant, nous avons travaillé avec la partie espagnole de manière posée, claire et responsable », a-t-il ajouté tout en révélant qu’il avait personnellement et directement suivi l’avancement du dialogue et des discussions entre les deux pays.

    Il a ajouté qu’il attendait « avec un sentiment d’optimisme » de continuer à travailler avec le gouvernement espagnol et avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, « pour inaugurer une nouvelle phase sans précédent dans les relations entre les deux pays, sur la base de confiance, de transparence, de respect mutuel et de respect des obligations.

    « En plus des valeurs traditionnelles immuables sur lesquelles reposent ces relations, nous tenons aujourd’hui à les renforcer, en gardant à l’esprit la nécessité d’une compréhension commune des intérêts des deux nations », a-t-il déclaré.

    Parlant largement des principes de la politique étrangère de son pays, il a déclaré : « Le Maroc n’accepte pas que ses meilleurs intérêts soient bafoués. Dans le même temps, mon pays souhaite entretenir des relations fortes, constructives et équilibrées, notamment avec nos voisins.

    Le roi Mohammed VI a toutefois déploré « les attaques soigneusement planifiées montées récemment contre le Maroc par certains pays et organisations connus pour leur hostilité envers notre pays ».

    Il a expliqué que « le Maroc est une cible parce que c’est un pays chargé d’histoire – il existe depuis plus de douze siècles, sans parler de la longue histoire amazighe de la nation – et il est gouverné par une monarchie citoyenne qui existe depuis plus de quatre siècles, et qui s’enracine dans un lien solide entre le trône et le peuple.

    « Le Maroc est également une cible en raison de la sécurité et de la stabilité dont il bénéficie ; ce sont des atouts inestimables, surtout au regard des bouleversements qui caractérisent le monde d’aujourd’hui.

    Il a ajouté que « les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume construisent leurs positions sur des prémisses toutes faites, mais obsolètes. Ils ne veulent tout simplement pas que le Maroc reste libre, fort et influent.

    Le roi a estimé que quelques pays, notamment parmi les partenaires européens traditionnels du Maroc, « craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région du Maghreb ».

    « Certains de leurs dirigeants ne parviennent pas à comprendre que le problème ne réside pas dans les systèmes des pays du Maghreb, mais dans les leurs. Ce sont des systèmes qui continuent de se nourrir du passé et ne peuvent pas rester au courant des nouveaux développements. »

    « Ils ne veulent pas reconnaître que les règles du jeu ont changé – que nos pays sont capables de gérer leurs propres affaires et d’utiliser leurs énergies et leurs ressources au profit de leurs peuples », a déclaré Mohammed VI.

    The Arab Weekly, 21/08/2021

  • El Mundo : Mohammed VI montre la voie de l’entente

    El Mundo : Mohammed VI montre la voie de l’entente

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    Mohamed VI dit à Sanchez comment se comprendre

    Le roi alaouite demande à Moncloa l’engagement qu’il a avec Macron, une allusion voilée au Sahara.

    Il est de la plus haute importance que ce soit le roi du Maroc lui-même qui, dans un discours à la nation, ait déclaré que la plus grande crise entre son pays et l’Espagne de ces derniers temps avait été surmontée.

    Le retour à une normalité bilatérale est plus que souhaitable, étant donné que la coopération est essentielle dans de trop nombreux domaines stratégiques, tels que la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue ou le contrôle des flux migratoires irréguliers.

    Mais l’intervention de Mohammed VI ne dissipe pas les doutes qui entourent les graves tensions de ces derniers mois et ne rassure pas sur sa volonté de tourner la page avec le respect que l’Espagne mérite, tant en ce qui concerne notre intégrité territoriale – qui inclut, bien sûr, Ceuta et Melilla – que nos engagements internationaux – en particulier, notre soutien à un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.

    Au contraire, elle donne l’impression que nous sommes face à un Mohammed VI qui a grandi après les démonstrations d’obéissance du gouvernement Sánchez, qui a agi comme s’il devait se faire ménager par Rabat après la gaffe de l’accueil opaque du leader du Polisario.

    Le roi du Maroc dit vouloir « inaugurer une étape nouvelle et sans précédent dans les relations entre les deux pays ». Mais il a directement interpellé Sánchez et exigé le même « engagement » que celui qui existe entre le Maroc et la France de Macron, si proche de la thèse alaouite sur le Sahara.

    Le message qu’il envoie à notre gouvernement ne pourrait être plus clair.

    Le Maroc a répondu à la bévue du chef du Polisario d’une manière inacceptable qui l’a exposé devant toute la communauté internationale, jetant des milliers de personnes désespérées dans les eaux de Ceuta.

    Depuis la Moncloa, pour apaiser le roi alaouite, on lui a confié la tête de Laya, le maladroit ministre des affaires étrangères, on a continué à arroser Rabat de millions d’aides pour gérer l’immigration et l’achat de matériel de sécurité, et on a procédé sans respecter nos lois au renvoi des mineurs que le roi lui-même nous a envoyés hostilement à Ceuta.

    Bien sûr, il doit y avoir une harmonie entre deux « alliés stratégiques », comme l’a dit Sánchez hier – son exagération selon laquelle nous sommes « frères » était superflue au vu de ce qui s’est passé. Mais sur la base d’une réelle confiance et non sur le chantage permanent auquel nous sommes soumis par un régime autoritaire encore plus dominateur aujourd’hui.

    El Mundo, 22/08/2021

  • Maroc : Le roi Mohammed VI accuse l’Espagne et la France

    Maroc : Le roi Mohammed VI accuse l’Espagne et la France

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    Détérioration des relations avec l’Algérie: Mohamed VI accuse l’Espagne et la France

    Le monarque marocain Mohamed VI sort une nouvelle carte pour justifier la détérioration des relations algéro-marocaines.Cette fois-ci, le souverain marocain accuse l’Espagne et la France d’être à l’origine du blocage pour la construction de l’ensemble marocain.

    Dans un discours annoncé à l’occasion de l’anniversaire de la révolution du roi et du peuple coïncidant avec la date du 20 août, Mohamed VI, confectionnant à merveille la langue de la désinformation a tenu à épargner l’Algérie, jetant la responsabilité de l’escalade et des tensions de ces derniers mois entre Alger et Rabat, par le comportement de certains pays, qui visent selon lui à ternir l’image du Maroc vis à vis de ses voisins, allusion faite à l’Algérie sans la citer.

    Le souverain marocain estime que les pays du Maghreb font face à une agression délibérée de la part de certains pays européens, soulignant que ces pays ont bloqué la construction de l’ensemble maghrébin. Il notera que le problème n’est pas les régimes maghrébins, mais la mentalité de certains pays européens qui veulent préserver leurs intérêts. Le souverain marocain fera un lien de la détérioration des relations de son pays avec l’Espagne , la coopération gazière entre Alger et Madrid et le rapprochement économique algéro-espagnol.

    Mohamed VI accusera implicitement la France de procéder à ternir l’image des services de sécurité marocain, allusion faite au scandale du logiciel espion sioniste Pegasus et l’espionnage des téléphones du président français Emmanuel Macron et certains responsables français.

    A première vue, l’intervention de sa Majesté n’a rien apporté de concret pour apaiser les tensions avec Alger, notamment en ce qui concerne le soutien de Rabat au mouvement terroriste du MAK responsable des feux de forêts ayant ravagé plusieurs wilayas du pays, les déclarations scandaleuses de son représentant à l’ONU, Omar Hilale, concernant l’intégrité territoriale de l’Algérie et le scandale des téléphones d’algériens espionnés par le Makhzen.

    Le monarque marocain est convaincu que l’Algérie n’acceptera jamais de voir l’ennemi sioniste à ses frontières, idem pour le soutien de Rabat aux organisations terroristes du MAK et Rachad, et le maintien de cette guerre de désinformation menée contre l’Algérie, accompagnée par cette guerre de la drogue que le Makhzen mène contre le peuple algérien depuis des années.

    Il est clair, que Mohamed VI craint qu’Alger ferme sa vanne gazière du gazoduc Maghreb -Europe avec l’expiration du contrat gazier le 31 octobre prochain et cela aura son impact socioéconomique sur le royaume qui devra faire face à d’autres difficultés, qui s’ajouteront à l’impact négatif de la crise sanitaire du Covid-19 et ses répercussions sur l’économie marocain.

    Mohamed VI est conscient aussi que la France utilisera le scandale de l’espionnage pour exercer davantage de surenchère et de chantage sur le régime marocain, en raflant davantage de contrats juteux au détriment de l’indépendance du Maroc, dont la décision politique sera davantage confisquée par l’establishement français.

    La présence de l’entité sioniste au Maroc ne fera que réduire à néant les aspirations du peuple marocain. Mohamed VI n’aura comme contrepartie que le souci de sauver le trône de son prince héritier et fils Moulay Hassan, bien pris en charge par le très influent conseiller du roi, en la personne du sioniste André Azoulay.

    Algérie54, 20/08/2021

  • Le gendarme Mohamed Abdallah sera extradé vers l’Algérie

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    L’Espagne décide d’extrader le gendarme déserteur Mohamed Abdallah

    Les autorités espagnoles ont décidé d’extrader le gendarme déserteur Mohamed Abdallah, qui faisant l’objet de mandat d’arrêt international émis par l’Algérie à son encontre pour “appartenance à une organisation terroriste”, a fait savoir la Guardia espagnole ce samedi.

    Il s’agit du deuxième militaire en fuite qui est extradé d’un pays européen après Bounouira Guermit, remis par la Turquie à l’Algérie en août 2020.

    Un décret du ministère de l’intérieur espagnole a été signé en fin de soirée de vendredi ordonnant l’expulsion du sergent chef qui a rejoint l’Espagne en 2018 en tant que réfugié politique. Il s’est installé dans la province de Gijon dans la région basque espagnole.

    Arrêté, il y a cinq jours alors qu’il tentait de renouveler son titre de séjour (renouvelable chaque six mois) il a été transfèré dans un centre de rétention administrative pour immigrés en situation irrégulière à Barcelone avant son expulsion en Algérie. Trente-sept algériens, en situation irrégulière, sont également en détention dans ce centre, a indiqué la Guardia espagnole.

    Son expulsion serait imminente selon la même source qui précise qu’aucun recours n’est possible pour le gendarme déserteur.

    Avant qu’il ne déserte, Mohamed Abdallah faisait partie des patrouilles de surveillance aérienne de la gendarmerie dans la région de Tebessa.

    En mars dernier, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais avait requis l’émission d’un mandat d’arrêt international contre les accusés Mohamed Abdellah, Zitout Mohamed Larbi , Aboud Hichem et Boukhors Amir dit Amir DZ , poursuivis dans “une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’Etat”.

    Mohamed Larbi Zeitout, 57 ans, établi au Royaume Uni a fondé en 2007 le mouvement Rachad, illégal en Algérie. Il en est l’un des principaux dirigeants. Il a été en poste à l’ambassade d’Algérie en Libye en 1991. Puis en 1995 il s’est exilé à Londres après avoir démissionné du service diplomatique.

    Selon les autorités, Rachad regroupe d’anciens militants du Front islamique de salut (FIS, dissous en mars 1992). Ce mouvement est accusé de chercher à infiltrer et entraîner dans la violence au sein du Hirak populaire, né en février 2019 et qui réclame pacifiquement un changement radical de «système».

    L’ancien diplomate algérien est poursuivi pour «gestion et financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, faux et usage de faux et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle», selon le communiqué du parquet.

    Le blogueur Amir Dz (38 ans), le journaliste Hichem Aboud (65 ans) et Mohamed Abdellah sont eux poursuivis pour «adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle», précise le communiqué sans mentionner le nom du groupe incriminé.

    En aout 2020, l’adjudant chef Guermit Bounouira, qui était le secrétaire particulier du feu général de corps d’armée, chef d’Etat-major Ahmed Gaid Salah en fuiet en Turquie a été remis par Ankara à l’Algérie.

    Recherché par la justice militaire, il aurait mis à profit le poste qu’il occupait afin d’acquérir des biens tant en Algérie qu’à l’étranger, avait indiqué alors le ministère de la défense.

    Le mis en cause est également soupçonné d’être entré en contact avec des individus recherchés par la justice et en fuite à l’étranger afin de diffuser des informations et des des documents frappés du sceau du secret.

  • Cembrero: Comment j’ai découvert que le Maroc m’espionnait

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    Ignacio Cembrero révèle le détail avec lequel il a découvert que le Maroc l’espionnait
    Son appareil mobile avait été infecté par Pegasus, un logiciel difficile à détecter.

    L’espionnage de Pegasus fait constamment la une des médias. Le logiciel espion créé par la société israélienne NSO a contaminé plus de 50 000 appareils dans le monde, touchant notamment des journalistes, des hommes politiques, des hommes d’affaires et des militants.

    Ignacio Cembrero, journaliste spécialisé dans le Maghreb et le Moyen-Orient, est l’un de ceux qui ont été touchés par cet espionnage mondial. Dans un article publié par Cembrero lui-même dans El Confidencial, il décrit comment il s’est rendu compte qu’il était espionné.

    Le journaliste explique dans le journal qu’il a reçu d’un ami un lien vers une information publiée dans le média Maroc-Diplomatique. L’article, qui remet en question son indépendance, affirme qu’il a l’habitude « d’opérer dans les coulisses de chaque crise maroco-espagnole » et de recevoir de l’argent de « fonds ministériels espagnols secrets ».

    Bien que le journaliste affirme qu’il pensait qu’il s’agissait d’un énième article écrit sur lui depuis l’éclatement de la crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, à la fin de l’article, « dans l’avant-dernier paragraphe », il a trouvé quelque chose qu’il ne s’attendait pas à voir. Sur ce support, « une idée que je n’avais fait qu’esquisser dans l’une de mes conversations WhatsApp a été reprise », raconte le journaliste, qui dit avoir conclu, après mûre réflexion, qu’il était espionné par les services secrets marocains. « Conclusion : les services secrets marocains avaient lu mes WhatsApp et le journaliste alaouite avait fait une erreur en s’en faisant l’écho », ajoute Cembrero.

    Bien qu’à ce moment-là, l’idée ne soit qu’un soupçon, le journaliste avoue dans son article qu’il y a une semaine, il a reçu quelques appels de Forbidden Stories. L’association de médias qui enquête sur cet espionnage l’a informé lors d’un premier appel que son téléphone portable figurait sur la liste des appareils qui avaient été contaminés par le logiciel Pegasus. Lors d’un second appel, il a été informé que les premiers rapports sur ce qui s’était passé seraient publiés le dimanche après-midi.

    Dans des déclarations à Infolibre, le journaliste ne semble pas surpris par cet espionnage et assure que « le Maroc a une longue tradition d’espionnage des journalistes ». Bien qu’il se considère comme privilégié de vivre dans un État de droit, M. Cembrero affirme : « Notre intégrité n’est pas menacée, seulement notre vie virtuelle. Pendant ce temps, des journalistes continuent d’être condamnés à la prison ».

    El Plural, 20/07/2021