Étiquette : Espagne

  • Rumeurs infondées : « les musulmans du Maroc vivent à 80 % de l’aide sociale »

    Non, il n’y a aucune preuve que « les musulmans du Maroc vivent à 80 % de l’aide sociale ». C’est une figure inventée

    Il s’agit d’un audio où une voix masculine assure qu’ »en Catalogne, les musulmans du Maroc vivent avec 80% des prestations sociales et sept mille d’entre eux ne résident même pas en Espagne ». Ce contenu nous est également parvenu par le biais des sites web d’Alerta Digital (2017) et de La Gaceta (2017).

    Une figure inventée : nous avons retracé l’origine de cette affirmation et il n’existe aucune donnée, document ou étude pour la soutenir.

    Il n’y a pas d’aide par religion ou par nationalité. Il n’y a aucune preuve de ce chiffre car il n’existe aucune trace d’aide basée sur la religion. Cela nous a été confirmé par le département du travail, des affaires sociales et de la famille de la Generalitat de Catalunya, qui est chargé de la gestion des prestations sociales.

    Les prestations sont accordées à toutes les personnes « qui remplissent une série de conditions, elles bénéficient de l’aide comme les autres personnes, d’une autre religion ou sans religion », nous dit le ministère du travail.

    Ni l’Institut national de la statistique (INE) ni la Direction générale des affaires religieuses du département de la justice de la Generalitat de Catalunya ne disposent de données démographiques sur le nombre de musulmans en Espagne et, par conséquent, il n’est pas possible de savoir si 7 000 personnes vivent ou non en dehors du pays.

    Pour recevoir la Renta Garantizada de Ciudadanía en Catalogne (équivalent de la Renta Mínima de Inserción), vous devez être inscrit en Catalogne et suivre les cours de formation qu’ils proposent, car cette aide est liée à une demande d’emploi.

    Si vous quittez l’Espagne, pouvez-vous continuer à recevoir l’aide ? Non, elle est liée à une formation et vous devez assister [physiquement] à cette formation, l’idée étant de trouver un emploi », nous assure-t-on au ministère du travail.

    Maldita.es, 27 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, migration, rumeurs, xénophobie, aide sociale,

  • Un candidat noir conteste le statu quo politique en Espagne

    MADRID (AP) – Deux jeunes hommes sénégalais se sont rencontrés sur un bateau de migrants à destination de l’Europe en 2006, une année qui a vu un afflux record d’Africains vers les îles Canaries en Espagne.

    Depuis lors, l’un est mort d’une crise cardiaque en fuyant la police espagnole et l’autre se présente mardi à une élection polarisée pour un siège à l’assemblée régionale de Madrid.

    Serigne Mbaye veut non seulement lutter contre ce qu’il considère comme un «racisme structurel» contre les migrants africains, mais aussi défier une histoire de sous-représentation de la communauté noire et des autres personnes de couleur dans la politique espagnole.

    «C’est là que commence toute discrimination», a déclaré le jeune homme de 45 ans à l’Associated Press.

    En 2018, n’ayant pas réussi à obtenir un travail légal et un permis de séjour, l’homme qu’il a rencontré sur le bateau – Mame Mbaye, aucun parent – est décédé d’une crise cardiaque échappant à la répression policière des vendeurs de rue.

    Après cela, Serigne Mbaye, qui représentait à l’époque un groupe de colporteurs principalement noirs africains, est devenu l’une des voix les plus vives contre la loi espagnole sur les étrangers, affirmant qu’elle lie les migrants arrivant illégalement à l’économie souterraine. Le règlement les punit également de prison pour avoir commis des infractions mineures, leur laissant un casier judiciaire qui pèse sur leurs chances d’obtenir un permis de séjour.

    «Son image de nuit quand nous étions sur le bateau me hante toujours», a déclaré Serigne Mbaye, aujourd’hui citoyen espagnol. «Le seul fait qu’il soit mort et que je sois en vie est dû à une loi injuste qui nous condamne et nous punit. Certains d’entre nous y parviennent. Certains peuvent passer 20 ans dans un cercle vicieux sans papiers. »

    Mbaye court sur un ticket avec le parti anti-austérité United We Can, le partenaire junior de la coalition dirigée par les socialistes au pouvoir.

    Seule une poignée de Noirs ont réussi au plus haut niveau de la politique espagnole. Née en Guinée équatoriale, Rita Bosaho, aujourd’hui directrice de la diversité raciale et ethnique au ministère espagnol de l’Égalité, est devenue en 2015 la première législatrice nationale noire en quatre décennies de régime démocratique. Luc André Diouf, qui a également émigré du Sénégal, a également remporté un siège à la Chambre basse d’Espagne en 2019.

    À un niveau régional inférieur, Mbaye veut montrer que «Madrid est diversifiée».

    «Qu’une personne noire soit inscrite sur les listes en a surpris beaucoup. De cette façon, cela fait réfléchir beaucoup de gens », a-t-il déclaré.

    Vox, le parti d’extrême droite de plus en plus influent du pays, a répondu à la candidature de Mbaye avec un post Instagram promettant de l’expulser, même si cela est impossible car le candidat d’extrême gauche est un citoyen espagnol. Avec son mélange de patriotisme et de provocation populiste, Vox est devenu la troisième force du parlement national et pourrait devenir le faiseur de roi lors des élections du 4 mai à Madrid.

    «Ils disent essentiellement que parce que je suis noir, il n’y a pas de place pour moi ici», a déclaré Mbaye. «Ce sont les types de messages qui nous criminalisent et que nous continuons de recevoir.»

    Vox a également fait des vagues avec de grandes annonces dans le métro citant des chiffres inexacts comparant les dépenses publiques alléguées de Madrid pour les mineurs étrangers non accompagnés à l’allocation moyenne présumée d’un retraité. Le parti blâme les mineurs – un total de 269 personnes dans la région de 6,7 millions d’habitants – pour une insécurité accrue.

    Les juges ont statué que les panneaux d’affichage relèvent de la liberté d’expression. Mais lorsque Vox est accusé par des opposants d’être raciste, le parti affirme que sa croisade est uniquement contre la migration illégale et qu’un parti raciste n’aurait pas de porte-parole métis au parlement régional du nord-est de la Catalogne. C’est Rafael Garriga, un dentiste d’origine belge et équato-guinéenne.

    «En s’entourant de ce qu’ils considèrent comme une sorte de respectabilité, ils essaient de légitimer un discours clairement raciste sans franchir certaines limites légales», a déclaré Antumi Toasijé, un historien qui dirige le Conseil national contre la discrimination ethnique et raciale.

    L’ascension de l’extrême droite et la polarisation des médias sociaux ont normalisé le discours de haine en Espagne, a-t-il déclaré.

    Le mouvement Black Lives Matter a mené l’année dernière à certaines des plus grandes manifestations contre le racisme en Espagne. Mais si beaucoup ont condamné le meurtre de citoyens noirs par la police aux États-Unis, peu ont réfléchi au racisme domestique ou à l’histoire du colonialisme, de l’esclavage en Espagne et, selon Toasijé, à «une longue tradition de tentatives de nettoyage ethnique».

    Dans un pays où le recensement ne pose aucune question sur la race ou l’appartenance ethnique, comme dans une grande partie de l’Europe, une étude gouvernementale récente a estimé le nombre de Noirs en Espagne à un peu plus de 700 000.

    La propre estimation de Toasijé élève ce chiffre à au moins 1,3 million de Noirs «visiblement», y compris des Africains subsahariens, des Latino-américains noirs et des Afro-descendants nés en Espagne. Ce serait 2,7% de la population, ou au moins neuf législateurs noirs si le Congrès des députés de 350 sièges reflétait la diversité du pays. Il y a actuellement un législateur noir.

    Pourtant, les quotas ou autres mesures qui aideraient à lutter contre les inégalités raciales ne font même pas partie du débat, a déclaré Toasijé.

    Cette sous-représentation affecte également les Roms espagnols, une communauté de 700000 personnes qui a remporté une victoire historique en 2019 en s’emparant de quatre sièges parlementaires, soit près de la part de 1,5% qu’elle représente dans la population totale. Mais l’un d’eux n’a pas réussi à conserver son siège lors d’une élection répétée.

    La situation n’est pas meilleure pour les descendants d’Amérique latine ou de Marocains, qui représentent certains des plus grands groupes d’Espagnols non blancs, ou pour plus de 11% de résidents nés à l’étranger qui ne peuvent même pas se présenter aux élections régionales ou nationales.

    Moha Gerehou, journaliste espagnol et militant contre le racisme, a déclaré que le «racisme structurel» était inhérent à la vie espagnole.

    «Cela a beaucoup à voir avec l’éducation, car le principal goulot d’étranglement est l’accès aux universités, laissant des emplois mal payés et précaires comme le travail domestique ou la récolte, là où il y a une exploitation endémique», a-t-il déclaré.

    À l’exception des personnalités du sport et de certains artistes, les personnes de couleur sont à peu près invisibles dans les cercles espagnols de haut niveau, des universités aux grandes entreprises, a déclaré Gerehou, qui vient de publier un livre sur le fait de grandir en tant que personne noire dans une capitale provinciale du nord de l’Espagne.

    Sa description est celle d’un pays largement blanc qui se considère non raciste et accueillant pour les migrants, même lorsque de nombreuses études ont capturé une discrimination endémique contre les personnes de couleur, en particulier dans les emplois ou le logement.

    «Le problème est que le débat sur la représentation raciale est toujours marginal», a déclaré Gerehou. «Nous devons aller beaucoup plus vite.»

    Associated Press, 02 mai 2021

    Etiquettes : Espagne, Europe, discrimination, racisme, ségrégation, Serigne Mbaye, migration,

  • Vidéo : Le Maroc exporte du cannabis dans des boîtes censées contenir de l’huile d’olive

    La sophistication des techniques d’interception oblige les trafiquants à trouver des moyens de continuer à introduire clandestinement des drogues dans les pays où elles sont vendues.

    Les progrès réalisés dans les techniques d’interception des drogues par les forces de l’ordre ont contraint les trafiquants à recourir à toutes sortes d’astuces pour faire circuler la drogue. Les trafiquants marocains ont développé des structures commerciales et logistiques typiques des grandes entreprises qui mettent souvent en échec les forces de sécurité.

     » Les mafias sont des entreprises qui investissent dans les dernières technologies. Ils se sont occupés du GPS avant nous », affirme un hautr responsable des services de sécurité espagnol.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=i1kS6o571jE&w=560&h=315]

    Etiquettes : Maroc, Espagne, trafic de drogues, cannabis, boîtes de l’huile d’olive, haschich,

  • Le Maroc maintient la pression sur l’Espagne suite à l’hospitalisation de Brahim Ghali

    Javier Otazu

    Rabat, 1er mai (EFE) – Le Maroc se demande si l’Espagne « veut sacrifier sa relation bilatérale » à cause de l’affaire Brahim Ghali, et attend toujours « une réponse satisfaisante et convaincante » du gouvernement espagnol à ce sujet, a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Burita, dans une interview accordée à EFE.

    Le ministre marocain a souligné que son pays n’a pas encore reçu de Madrid les réponses aux questions qu’il a soulevées le week-end dernier dans une déclaration publique en référence à l’hospitalisation du leader du Polisario, malade du covid, en Espagne, une admission que le ministre espagnol des Affaires étrangères a justifiée « pour des raisons humanitaires ».

    « Pourquoi les autorités espagnoles ont-elles considéré que le Maroc ne devait pas être informé (de l’arrivée de Ghali en Espagne), pourquoi ont-elles préféré se coordonner avec les adversaires du Maroc (allusion à l’Algérie), est-il normal que nous l’apprenions par la presse ? », a insisté Burita.

    Il a considéré cet épisode comme « un test de la fiabilité de nos relations et de leur sincérité, et de la question de savoir si elles sont plus qu’un simple slogan », et l’a comparé au traitement que Rabat a réservé par le passé aux dirigeants indépendantistes catalans.

    « Lorsque l’Espagne était confrontée au séparatisme (catalan), le Maroc a été très clair, et au plus haut niveau : rejeter tout contact et toute interaction avec eux et en informer nos partenaires (espagnols). Lorsque (les Catalans) nous ont demandé de les recevoir au ministère, nous avons exigé qu’un membre de l’ambassade d’Espagne soit présent », a-t-il déclaré.

    « Avec des partenaires, on ne manœuvre pas dans le dos sur une question (le Sahara) qui est fondamentale pour le Maroc », a-t-il souligné.

    Interrogé sur le fait de savoir si cet incident pourrait affecter la tenue de la réunion de haut niveau entre les deux gouvernements, prévue en décembre et désormais reportée sine die, M. Burita s’est limité à rappeler ce que son gouvernement demande à l’Espagne : « La clarté, il faut d’abord clarifier les choses ».

    EFE

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Brahim Ghali, hospitalisation,

  • Canaries : Arrivée de 70 migrants à bord de deux bateau provenant d’Agadir et Safi, Maroc

    Salvamento Maritimo (SALVAMAR) et toutes les opérations habituelles ont dû travailler intensément dans la nuit de vendredi à samedi et tôt dans la matinée pour faire face à l’arrivée de deux bateaux en provenance du Maroc dans lesquels se trouvaient 70 personnes au total.

    Comme le rapporte le Consortium pour la sécurité et les urgences, le premier des bateaux localisés par Salvamar a été amené au quai de La Cebolla, à Arrecife, vers neuf heures du soir. Il transportait 38 immigrants, dont 3 femmes et 6 mineurs. Tous étaient en bonne santé générale et n’avaient pas de fièvre, ils n’étaient donc en principe pas porteurs possibles du coronavirus. Dans leur déclaration initiale, ils ont assuré qu’ils étaient à bord depuis 5 jours et qu’ils avaient quitté le port de Safi.

    Par la suite, le Consortium lui-même a signalé l’arrivée d’un deuxième bateau vers huit heures ce samedi matin, également débarqué au même quai de la capitale de l’île. Dans celui-ci, un total de 32 personnes ont voyagé, dont 4 femmes et 6 mineurs éventuels. Comme le précédent, tous les occupants étaient en bonne santé générale et ont déclaré aux personnes qui les ont pris en charge à leur arrivée qu’ils avaient quitté le port d’Agadir 4 jours avant leur arrivée à Lanzarote.

    Cronica de Lanzarote, 01 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, migration, Lanzarote, Canaries, Safi, Agadir, pateras,

  • Espagne, Croatie, Grèce… ces pays accessibles dès le 3 mai

    Les voyages touristiques seront bientôt autorisés pour les Français, mais toutes les destinations ne seront pas envisageables.

    Où pourra-t-on voyager à partir du 3 mai ? Depuis que l’on connaît la date de fin des restrictions de déplacement, la question est dans la tête de tous les touristes qui préparent leurs prochaines vacances. Mais attention : la levée des interdictions ne signifie pas un retour à la situation d’avant la pandémie pour autant. Même s’il sera bien possible de voyager en Europe dès le début de la semaine prochaine, tous les pays n’accepteront pas d’accueillir des touristes français.

    Parmi les destinations les plus prisées, l’Espagne, la Grèce et la Croatie sont les plus facilement accessibles. Pour ces trois pays, un simple test PCR négatif permettra de vous rendre sur place, sans avoir à observer une période de quarantaine. C’est également le cas pour l’Albanie – où aucune formalité n’est exigée – mais également en Bulgarie, en Suède et en Bosnie-Herzégovine. En Grèce, la date du 3 mai coïncide d’ailleurs avec l’ouverture des terrasses des restaurants et des bars.

    A l’inverse, plusieurs destinations exigent toujours l’observation d’une période de quarantaine à l’arrivée. C’est le cas notamment pour l’Italie (5 jours), la Suisse (10 jours), le Royaume-Uni (10 jours) et l’Irlande (14 jours). Il faudra donc éviter ces pays si vous ne souhaitez pas passer une partie de votre séjour confiné. Plus radical, certains pays d’Europe seront carrément fermés aux voyageurs internationaux, dont les Français. Il s’agit du Portugal, de l’Allemagne, de la Finlande et de la Norvège. De la même façon, la plupart des destinations touristiques populaires comme les Etats-Unis, le Canada, le Japon, l’Australie ou l’Inde n’accueillent pas de visiteurs internationaux.

    Quid des Dom-Tom ?

    Hors de l’Union européenne, la situation est plus compliquée, car de nombreux pays n’acceptent pas les Français ou imposent des mesures de quarantaine dissuasives. Par ailleurs, le gouvernement exige jusqu’à présent un motif impérieux – professionnel ou familial – pour voyager hors de l’Union européenne. Aucune précision n’a encore été donné sur une éventuelle levée de cette exigence, mais les Etats membres planchent sur un « pass sanitaire » qui devrait permettre progressivement le retour des voyages long-courriers.

    Si vous envisagiez de partir dans les îles dès le 3 mai, c’est également raté ! Malgré la levée de certaines restrictions, les territoires d’Outre-mer restent pour l’instant sous le régime du “motif impérieux”. Sans justificatif professionnel ou familial, vous ne pourrez pas vous rendre à La Réunion, en Guadeloupe, en Martinique ou en Guyane pour faire du tourisme.

    Enfin, il ne sera pas non plus possible de se rendre dans les pays du Maghreb comme le Maroc et l’Algérie qui ont également fermé leurs frontières aux voyageurs internationaux. Seule la Tunisie continue d’accueillir des touristes, avec une quarantaine de 7 jours, dont il est possible d’être exempté dans le cadre d’un voyage à forfait, type club de vacances. Mais là encore, un motif impérieux est en principe nécessaire.

    Capital, 30 avr 2021

    Etiquettes : France, Tourisme, ouverture des frontières, destinations, vacances, Tunisie, Espagne, Croatie, Grèce,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 29 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Aujourd’hui, à Genève, le Secrétaire général a conclu les discussions informelles 5+1 sur la question chypriote.

    Lors d’un point de presse, le Secrétaire général a déclaré qu’il avait mené de vastes consultations dans le cadre d’une succession de réunions bilatérales et de réunions plénières afin d’essayer de parvenir à un terrain d’entente. Il a déclaré aux journalistes qu’ils n’avaient pas encore trouvé suffisamment de terrain d’entente pour permettre la reprise des négociations formelles, tout en soulignant qu’il n’avait pas abandonné.

    Mon programme est très simple, a déclaré António Guterres: lutter pour la sécurité et le bien-être des Chypriotes, des Chypriotes grecs et des Chypriotes turcs, qui méritent de vivre ensemble dans la paix et la prospérité. La prochaine étape pour le Secrétaire général est de convoquer, dans un proche avenir, une autre réunion des 5+1 avec l’objectif d’aller dans le sens d’un terrain d’entente pour permettre le début des négociations formelles.

    Outre les réunions sur Chypre, le Secrétaire général a également rencontré des représentants du personnel à Genève.

    Russie

    Le Secrétaire général se rendra à Moscou le mois prochain, le 12 mai, à l’invitation du Gouvernement de la Fédération de Russie.

    Libye

    L’envoyé spécial pour la Libye, Ján Kubiš, est de retour en Libye, depuis lundi. Aujourd’hui, M. Kubiš informe les membres du Conseil de sécurité lors d’une session informelle.

    Ces derniers jours, il a rencontré des interlocuteurs et des responsables libyens en vue de faire avancer la mise en œuvre de l’Accord de cessez-le-feu et de la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen (LPDF), qui a conduit à la tenue d’élections nationales le 24 décembre 2021. Il a ainsi rencontré le Premier Ministre du pays, le Vice-Premier Ministre et le Ministre des affaires étrangères.

    Mardi, M. Kubiš a été reçu par la Commission militaire mixte à son quartier général à Syrte. L’Envoyé spécial a eu un échange fructueux avec les membres de la Commission sur un large éventail de questions, notamment sur la manière de faire progresser la pleine mise en œuvre de l’Accord de cessez-le-feu signé à Genève le 23 octobre 2020.

    Éthiopie

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré aujourd’hui que la situation sécuritaire complexe et imprévisible continue d’entraver la liberté de mouvement de l’aide humanitaire qui doit atteindre les personnes dans le besoin en Éthiopie, dans la région du Tigré.

    Près de six mois après le début du conflit, la plupart des zones rurales restent coupées des communications et de l’électricité, ce qui a une incidence sur l’accès aux services de santé et à l’approvisionnement en eau, entre autres. L’insécurité alimentaire reste désastreuse, avec environ 4,5 millions de personnes ayant besoin d’aide alimentaire à travers le Tigré.

    L’ONU, avec ses partenaires humanitaires, continuent d’intensifier la réponse, y compris l’identification et le soutien aux victimes de violence sexiste. Depuis la fin du mois de mars, le Programme alimentaire mondial (PAM) a distribué près de 9 000 tonnes métriques de nourriture, touchant près de 529 000 personnes dans les zones nord-ouest et sud. Le PAM a également distribué de la nourriture à près de 34 000 personnes dans les villes d’Edgahamus et d’Atsibi. Et la semaine dernière, plus de 700 000 personnes ont reçu de l’eau grâce à l’arrivée de camions citernes.

    Jusqu’à présent, les partenaires de l’ONU ont pu aider 285 000 personnes déplacées en fournissant des abris et des articles non alimentaires, mais cela ne représente que 10% de la population ciblée. Parallèlement, les préparatifs sont en cours pour un site de déplacement à Mekelle d’une capacité de plus de 19 000 personnes, avec notamment la construction d’abris, de routes d’accès et de latrines.

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires avertit que la réponse reste insuffisante par rapport aux besoins. Pour que la réponse soit à la hauteur des besoins dans tout le Tigré, il faut une capacité supplémentaire, des fonds, ainsi qu’un accès libre et sûr.

    Burundi

    À l’issue d’une visite de deux jours au Burundi, le Haut-Commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi, s’est dit encouragé à mettre davantage l’accent sur la recherche de solutions pour les réfugiés, en particulier pour les Burundais.

    Depuis 2017, au moins 145 000 réfugiés burundais ont reçu de l’aide pour rentrer chez eux. En moyenne, 2 000 personnes chaque semaine sont aidées à rentrer volontairement du Rwanda, de la République démocratique du Congo et de la République-Unie de Tanzanie.

    Le Haut-Commissaire a réitéré l’engagement du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à continuer de faciliter le retour des réfugiés burundais. En février, le HCR, en collaboration avec le Gouvernement burundais et 19 partenaires, a lancé le Plan conjoint de retour et de réintégration des réfugiés. Le plan, qui a besoin de 104,3 millions de dollars pour aider les rapatriés et les collectivités des lieux où ils reviennent, n’est cependant financé qu’à hauteur de moins de 10%.

    Madagascar

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti aujourd’hui que la sécheresse incessante dans le sud de Madagascar pousse des centaines de milliers de personnes au bord de la famine. Au moins 1,35 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence. La malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans a presque doublé au cours des quatre derniers mois.

    Une évaluation récente menée par le Ministère de la santé indique que 16,5% des enfants du Sud souffrent de malnutrition. Dans un district, les taux de malnutrition ont dépassé les 27%. Actuellement, jusqu’à 80% de la population de certaines régions du Sud ont recours à des mesures de survie désespérées telles que la consommation de criquets, de cactus rouges crus ou de feuilles sauvages.

    Les perspectives de récolte pour 2021 sont mauvaises. Cette année, la production alimentaire devrait être inférieure à 40% de la moyenne des cinq dernières années. Chaque mois, le PAM aide progressivement jusqu’à 750 000 personnes par le biais de distributions de vivres et d’espèces. L’agence a besoin de 74 millions de dollars pour financer les opérations au cours des six prochains mois.

    COVAX/Albanie

    L’Albanie a reçu sa deuxième livraison de vaccins via le Mécanisme COVAX au début du mois. Plus de 430 000 personnes ont été vaccinées dans le pays depuis janvier.

    L’Albanie recevra suffisamment de doses par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX pour vacciner 20% de sa population d’ici à la fin de cette année.

    L’équipe de l’ONU a contribué aux campagnes de communication visant à promouvoir la vaccination et empêcher la propagation de la COVID-19. L’Organisation internationale du Travail (OIT) soutient les femmes qui ont été touchées par la pandémie, notamment en fournissant des espèces aux femmes qui ont perdu leur emploi dans l’industrie textile.

    L’UNICEF appuie l’éducation par le biais d’une plateforme en ligne destinée aux enfants les plus vulnérables, tandis que le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) distribue de la nourriture et dispense des conseils aux réfugiés et à d’autres.

    COVID-19 /Bhoutan

    L’équipe de l’ONU au Bhoutan, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Gerald Daly, a aidé le Gouvernement à vacciner toutes les personnes éligibles dans le pays en une semaine, 30% des personnes ayant été vaccinées dans les deux premiers jours.

    L’ONU soutient pleinement l’approche équitable du Bhoutan en matière de vaccination, avec des doses mises à la disposition de chaque résident éligible – citoyens et non-citoyens.

    L’UNICEF a aidé les autorités à se préparer et à faire une demande auprès du Mécanisme COVAX, ainsi qu’à se procurer du matériel pour la chaîne du froid et à former des agents de santé. L’équipe de l’ONU a également contribué à l’élaboration du plan national de vaccination et d’un portail en ligne pour l’enregistrement des vaccins.

    Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a contribué à sensibiliser à l’importance de la vaccination.

    Timor Leste/Inondations

    À la suite des fortes inondations au Timor-Leste, l’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Roy Trivedy, continue d’appuyer la réponse du Gouvernement tout en s’efforçant de lutter contre les effets de la pandémie de COVID-19.

    L’ONU et ses partenaires ont fourni plus de 10 millions de dollars pour la réponse aux crues. Plus de 30 000 ménages ont été touchés par les inondations à travers le pays, ainsi que plus de 2 000 hectares de terres agricoles produisant de la nourriture.

    Près de 4 000 personnes restent temporairement déplacées dans la seule capitale, Dili. La santé, l’eau et l’assainissement demeurent une priorité.

    Réfugiés et migrants

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont tiré la sonnette d’alarme, aujourd’hui, face à l’augmentation continue des décès de réfugiés et de migrants en mer, suite aux dernières informations indiquant qu’au moins 17 personnes seraient décédées dans l’Atlantique Nord alors qu’elles tentaient de rejoindre les îles Canaries.

    Le HCR et l’OIM ont noté que, selon les premières informations, des équipes espagnoles de recherche et de sauvetage sont venues en aide à un bateau en détresse détecté à quelque 500 kilomètres au sud de l’île canarienne d’El Hierro le 27 avril, dans l’après-midi. Un hélicoptère de l’Armée de l’air espagnole n’a trouvé que trois survivants à bord de l’embarcation, deux hommes et une femme, et 17 corps sur le pont du bateau.

    Les agences de l’ONU ont noté qu’environ 200 personnes auraient perdu la vie en mer cette année le long de la route vers les îles Canaries et de la route de la Méditerranée occidentale vers l’Espagne. Parmi elles, près de 90 ont péri en mer en route vers les îles Canaries, dont au moins 8 enfants et 6 femmes.

    FNUAP

    Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a été informé que le Gouvernement du Royaume-Uni avait l’intention de procéder, cette année, à une réduction d’environ 85% de UNFPA Supplies, le programme phare du FNUAP pour la planification familiale.

    La Directrice exécutive du FNUAP, Mme Natalia Kanem, a déclaré que ces coupes seraient dévastatrices pour les femmes et les filles et leurs familles à travers le monde.

    Le FNUAP reconnaît la situation difficile à laquelle sont confrontés de nombreux gouvernements donateurs, mais regrette profondément la décision de son partenaire et partisan de longue date de renoncer à ses engagements à une époque où les inégalités se creusent et où la solidarité internationale est plus que jamais nécessaire.

    Le FNUAP appelle tous ses partenaires et alliés à se rassembler et à assurer la vitalité de UNFPA Supplies et de tous ses programmes.

    Contributions financières

    Le Bangladesh, l’Ouzbékistan et le Qatar ont versé la totalité de leurs contributions au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 97 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Etiquettes : ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, POPULATION, RÉFUGIÉS, ALBANIE, BHOUTAN, BURUNDI, CHYPRE, ÉTHIOPIE, LIBYE, MADAGASCAR, FÉDÉRATION DE RUSSIE, ESPAGNE, TIMOR-LESTE, ROYAUME-UNI,

  • La fille d’une célébrité espagnole conditionne son mariage à l’ouverture des frontières au Maroc

    Isa Pantoja : « Si le Maroc n’ouvre pas les frontières, je ne me marierai pas ».

    Ce mardi, la nouvelle a sauté. En raison de la fermeture des frontières du Maroc, Isa Pantoja et Asraf Beno ont décidé de suspendre leur mariage, prévu le 26 juin.

    La liste des invités confirmés reste un mystère à ce jour. Et bien que Kiko Rivera ait assuré qu’il ne la manquerait pour rien au monde, on ne sait toujours pas si Isabel Pantoja – qui n’a plus de relation avec sa fille depuis début mars – sera présente le jour J de sa petite fille.

    En réponse à ces rumeurs, Isa a confirmé à nos caméras que le mariage « n’a pas été annulé ». « La fête sera reportée s’ils n’ouvrent pas les frontières, car je ne peux pas donner aux gens un préavis de deux semaines. Jusqu’à la fin du mois de mai ne nous disent rien, et si le mariage est le 26 Juin … « , explique attristé, précisant que « le mariage en Espagne oui » va de l’avant, puisque comme elle dit « il est effectivement à un moment dans les tribunaux et oui il sera fait ».

    Pas de nouvelles d’Isabel Pantoja

    Sans nouvelles de sa mère depuis l’anniversaire de son fils Alberto le 7 mars, Isa fait un rappel à l’ordre à la Tonadillera, avouant que « quand elle peut, je suis là ». « Je n’ai aucun problème, ce qui se passe c’est qu’elle enregistre et que je reste deux jours rien de plus à Madrid », dit-il.

    Au pire moment de la relation entre l’artiste et son fils Kiko, Isa avoue que « bien sûr je ferais la médiation » pour un rapprochement « parce que je veux que tout aille bien » mais, très franchement, elle voit « compliqué de résoudre les choses, qui en ce moment sont mauvaises, comment tout s’est passé ».

    Enfin, nous avons demandé à Isa sur le procès pour fraude que Kiko a mis son oncle Agustin Pantoja, mais très discrètement souligne que « Je n’ai aucune idée », mais c’est quelque chose que « étant donné où ils ont atteint, je ne suis pas surpris, mais je ne sais pas ».

    Crush News, 28 avr 2021

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  • Exercices navales Maroc-USA : L’Espagne proteste

    Les Affaires étrangères protestent auprès des Etats-Unis pour un exercice militaire près des îles Canaries avec des avions marocains.

    La marine américaine a déployé un porte-avions nucléaire, deux autres navires et des avions. L’ambassade des États-Unis à Madrid a répondu qu’elle n’avait aucune obligation de communiquer avec les contrôleurs aériens espagnols.

    Friction diplomatique entre l’Espagne et les États-Unis, au début du mandat de Joe Biden, avec un sujet sensible : les îles Canaries, le Maroc et la défense militaire. Tout part d’un exercice militaire conjoint effectué par des navires et des avions de la marine américaine et de la marine et de l’aviation marocaines dans l’Atlantique, non loin des îles Canaries.

    Les États-Unis et le Maroc renforcent leurs liens militaires. Il y a quelques mois, ils ont signé un accord de coopération militaire et ont organisé plusieurs exercices et manœuvres conjoints.

    Début mars, ils ont effectué un exercice, « Lightning Handshake », pour s’entraîner aux missions de guerre de surface, de lutte anti-sous-marine, de guerre aérienne et de frappe, de soutien logistique combiné et d’opérations d’interdiction maritime.

    Les États-Unis ont déployé le porte-avions à propulsion nucléaire « USS Dwight D. Eisenhower » et deux destroyers à missiles guidés de la classe « Arleigh Burke » : le « USS Mitscher » et le « USS Porter ». Ce dernier est basé à Rota. Des avions et des hélicoptères de l’US Navy ont participé avec le porte-avions.

    Le Maroc a envoyé une frégate de classe SIGMA, le « Tarik Ben Ziyad », un hélicoptère et deux avions de chasse, un F-16 et un F-5, à ces manœuvres.

    Le quotidien El País a rapporté le 16 mars que les autorités militaires américaines n’avaient pas informé l’Espagne de l’exercice, de sorte que lorsque les manœuvres ont commencé et que les avions militaires américains et marocains ont commencé à voler à 80 km au nord de l’île de La Palma, les contrôleurs aériens de Gran Canaria ont eu une surprise.

    Soudain, de nombreuses traces de vols non identifiés sont apparues sur leurs écrans. Il n’y a pas eu de risque pour la navigation aérienne et aucun avion civil n’a été détourné, mais les contrôleurs espèrent avoir été prévenus de ces manœuvres, afin qu’ils en soient conscients et ne soient pas surpris lorsque les radars ont détecté autant d’avions inconnus près des îles Canaries.

    Avant la publication de la nouvelle dans El País, deux députés du Parti Populaire au Congrès, le général à la retraite Fernando Gutiérrez Díaz de Otazu (porte-parole de la Défense) et Valentina Martínez Fierro (porte-parole des Affaires étrangères) ont enregistré une question avec sept questions sur cet exercice du Maroc et des États-Unis près des îles Canaries :

    — « Le gouvernement espagnol était-il au courant de la conduite des exercices susmentionnés avant ceux-ci ? ».

    — Le gouvernement a-t-il été informé de la conduite de ces exercices par les États-Unis d’Amérique, par le Maroc, par les deux, ou par aucun des deux ?

    — Dans l’affirmative, le gouvernement a-t-il transmis la notification de ces exercices aux autorités autonomes ou à la délégation du gouvernement dans les îles ou aux services de contrôle aérien et maritime correspondants dans les îles ?

    — Quelles ont été les conséquences sur le déroulement normal du trafic aérien et maritime dans l’environnement immédiat ou proche des îles Canaries suite aux exercices susmentionnés ?

    — Dans l’hypothèse où aucune notification préalable n’aurait été reçue et où des incidents seraient survenus dans le déroulement normal du contrôle du trafic aérien et maritime dans le voisinage immédiat des îles Canaries, des demandes d’explications ont-elles été adressées aux autorités américaines ou marocaines concernant l’absence de notification de ces exercices avant leur réalisation ?

    — Si des explications ont été demandées, quelle a été la réponse reçue ?

    — Comment le gouvernement évalue-t-il les actions des États-Unis et du Maroc par rapport à ces exercices militaires effectués près des îles Canaries ?

    Les Affaires étrangères expriment leur préoccupation

    Confidencial Digital a consulté la réponse que le gouvernement espagnol a donnée à cette question du Groupe Populaire. À cette occasion, l’exécutif n’évite pas de reconnaître que l’événement a suscité une réaction diplomatique aux États-Unis.

    Concrètement, ce que le ministère des Affaires étrangères a fait lorsqu’il a appris l’existence de cet exercice aérien et naval près des îles Canaries, sans que l’Espagne en soit informée, a été de transmettre « au chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis d’Amérique (USA) à Madrid la préoccupation suscitée par la situation créée par le survol d’avions militaires américains dans le terminal de contrôle aérien des îles Canaries ».

    Le ministère des Affaires étrangères admet que « bien qu’il n’y avait aucune obligation de le faire » de la part des États-Unis, « il est toujours souhaitable d’assurer la communication et la coordination pour éviter ce type de situation ».

    États-Unis : ni coutume ni obligation

    La réponse du gouvernement comprend également la réponse de l’ambassade des États-Unis à Madrid à cette plainte. La légation diplomatique s’est défendue en rappelant que lorsque des avions militaires survolent les eaux et l’espace aérien internationaux, ils n’ont ni l’habitude ni l’obligation de communiquer avec les contrôleurs aériens civils.

    En outre, elle a fait valoir que les porte-avions, en l’occurrence le « USS Dwight D. Eisenhower », sont dotés de tous les équipements nécessaires pour effectuer le contrôle nécessaire des avions.

    L’ambassade a terminé en assurant le ministère des Affaires étrangères que, « en tout état de cause, si une situation s’était produite qui aurait pu mettre la sécurité en danger, elle ferait certainement l’objet d’une enquête ».

    Le gouvernement ne donne pas plus de détails sur l’affaire et sur ces frictions diplomatiques. Elle se contente d’ajouter que « la conduite des manœuvres de l’aviation navale Lightning Handshake 2021 entre les États-Unis et le Maroc s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales de défense entre deux pays tiers ».

    El Confidencial Digital, 28 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Etats-Unis, exercices navales, Iles Canaries,

  • À partir de juin, l’Espagne accueillera les voyageurs étrangers munis de certificats Covid

    Les certificats sanitaires numériques pourront indiquer si les touristes ont été vaccinés, si le test est négatif ou s’ils se sont rétablis du virus.

    L’Espagne a l’intention de rouvrir ses portes aux vacanciers étrangers à partir de juin dans le cadre du programme de certificats de santé numériques Covid, a déclaré le secrétaire d’État au tourisme du pays.

    Fernando Valdés a déclaré mardi au sommet du Conseil mondial du tourisme et des voyages (World Travel & Tourism Council) au Mexique que le programme – dans le cadre duquel les touristes peuvent prouver qu’ils ont été vaccinés, qu’ils sont négatifs ou qu’ils se sont récemment rétablis du virus – s’avérerait « fondamental pour offrir des certitudes aux voyageurs ».

    M. Valdés a déclaré que l’Espagne participerait à un projet pilote de certificat numérique en mai et serait « prête à recevoir des visiteurs en juin ». Il a déclaré que le nouveau système – et le déploiement du vaccin en Espagne – représentait « un avant et un après » par rapport à la situation de l’année dernière, mais a souligné que les certificats n’étaient « pas une baguette magique ».

    Il a toutefois souligné que les certificats n’étaient pas « une baguette magique ». Ce qu’ils offraient, a-t-il ajouté, dans des commentaires rapportés par l’agence de presse espagnole Europa Press, c’était un certain degré de sécurité car ils permettraient aux touristes de voyager s’ils avaient été vaccinés, s’ils avaient été testés négatifs bien qu’ils n’aient pas été vaccinés, ou s’ils s’étaient déjà remis du Covid.

    L’Espagne, qui dépend du tourisme pour environ 12 % de son PIB, en est à sa quatrième vague de pandémie. À ce jour, le coronavirus a infecté 3 496 134 personnes dans le pays et fait 77 855 victimes.

    Les efforts de vaccination de la population espagnole d’environ 47 millions de personnes s’accélèrent, avec 14 994 667 doses de vaccin administrées et 4 020 945 personnes ayant déjà reçu les deux doses.

    Le gouvernement de coalition dirigé par les socialistes a déclaré qu’il visait à ce que 70 % de la population soit vaccinée d’ici la fin de l’été.

    La nouvelle de la réouverture prévue a été annoncée alors qu’il est apparu que les négociations sur les modalités de la réouverture des routes entre le Royaume-Uni et l’Union européenne pendant les vacances d’été allaient s’ouvrir avec Bruxelles dans les jours à venir.

    Les fonctionnaires de Whitehall travaillent sur une proposition de reconnaissance mutuelle des passeports Covid, qui contiendront des informations sur les vaccins administrés à leur titulaire et les résultats de tests récents.

    Au début du mois, Boris Johnson a déclaré qu’il avait « bon espoir » que les voyages internationaux reprennent le 17 mai. Les pays de l’UE dont le secteur touristique est important font pression pour que la Commission européenne se coordonne avec Londres.

    The Guardian, 28 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, tourisme, coronavirus, covid 19, pandémie, vacances, été, voyages, certificats PCR,