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  • Un mutisme révélateur

    Un mutisme révélateur – Algérie, Banque Mondiale, FMI, raport sur la situation économique,

    Le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie surprend par sa partialité et son manque flagrant d’objectivité et de discernement. Un rapport tronqué jusqu’à l’excès, truffé de contrevérités et de conclusions absurdes, donnant la preuve d’une animosité sur commande et traduisant une volonté franche et avouée de faire délibérément l’impasse sur tous les satisfécits que l’Algérie a recueillis de la part d’autres institutions internationales reconnues pour leur crédibilité.
    Que la BM brode sur le déni, le manque de rigueur, le népotisme et les affaires scabreuses, c’est un secret de Polichinelle.
    De sulfureuses révélations de media ont mis à nu ses manigances et autres coups tordus, prouvant qu’elle est loin d’être au dessus de tout soupçon.


    Difficile de ne pas se demander si les classements des pays sont véritablement frappés du sceau de l’impartialité, la BM n’étant pas à sa première violation des règles d’éthique qui ont suscité un tollé général.
    Ses excès finiront par ternir définitivement sa réputation et par mettre à mal sa prétendue capacité à convaincre les contributeurs à lui faire confiance.
    Signe des temps. L’institution financière fait face à la concurrence croissante des nations émergentes qui ont donné naissance à leur propre banque de développement.


    Voulant confondre l’Algérie sur le dossier sensible de la pauvreté, la Banque a totalement fait fausse route.
    L’Algérie s’est, rappelons-le, engagée à poursuivre ses efforts pour atteindre les 17 Objectifs du Développement Durable et s’associer à l’effort de la communauté internationale pour mener à son terme l’Agenda 2030.
    Elle a réalisé des avancées considérables, notamment dans les secteurs répondant aux besoins vitaux des citoyens, comme l’avait souligné le Coordonnateur résident des Nations unies en Algérie.


    Par ailleurs, le Plan d’action du gouvernement place les aspirations des citoyens au premier plan, sans aucune discrimination, qu’il s’agisse d’emploi, de logement, de santé, d’éducation… Dans son rapport, le Système des Nations- unies a évoqué également une coopération solide, croissante et de confiance.

    La préservation du caractère et de l’orientation sociaux, ainsi que les principes d’équité consignés dans les textes fondateurs de la Nation algérienne, sont un gage en parfaite symbiose avec la portée et les finalités de l’Agenda 2030.
    L’Algérie a été félicitée par des instances internationales pour ses efforts visant à éradiquer la pauvreté sous le seuil de 0.8%, pour la scolarisation de tous les enfants, la représentation féminine au Parlement, ainsi que la réduction de la mortalité mère/enfant. L’Algérie a été classée par le Programme d’alimentation mondial des Nations unies première en Afrique en matière de sécurité alimentaire.

    Dans sa dernière cartographie de la pauvreté, le PAM a classé notre pays dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale, durant la période 2018-2020. Elle est le seul pays en Afrique à ne pas dépasser ce seuil. Assurément, pour la BM et ses «doctes» experts, c’est mutisme et bouche cousue.
    EL MOUDJAHID, 30/12/2021

    L’un des vice-présidents de la BM a déjà travaillé pour le Maroc

    Se transformant en un outil de manipulation et de propagande, la Banque mondiale s’en est prise à l’Algérie. Son dernier rapport sur la situation économique en Algérie suscite surprise et étonnement. Même si l’on n’a pas à applaudir ou faire la fine bouche quand les chiffres sont bons ou mauvais, le document de la BM pèche manifestement par un déficit d’objectivité. Prêtant la voix à l’agenda du chaos que des parties historiquement hostiles à l’Algérie développent dans leurs rêves éveillés, l’institution de Bretton Woods a poussé le bouchon jusqu’à prédire un séisme qui dévasterait la capitale, Alger.

    L’Algérie n’a pas tort de faire une lecture politique du rapport de la BM, le qualifiant de « tentative de déstabilisation à la soft power d’un pays qui avance mais qui dérange ». Même s’il est vrai que des experts redoutent un glissement inflationniste en raison d’un système de subventions publiques trop lourd, l’Algérie reste l’un des pays de la région MENA qui a fait montre de plus de résilience pendant ces deux années de pandémie de Covid-19. Deux arguments de taille juste pour souligner le caractère tendancieux du document de la BM, la réduction du déficit de la balance des paiements de plus de huit milliards de dollars et un taux de croissance de 6% au deuxième trimestre de cette année finissante.

    Il est clair que l’institution de Betton Woods fait un procès d’intention à l’Algérie, résolument engagée dans des réformes institutionnelles et économiques de fond. Faut-il rappeler les irrégularités dans les données de l’édition 2020 du rapport «Doing Business», ce qui a poussé la direction de la BM à suspendre l’édition suivante ? Pis encore, la BM évoque la « pauvreté en Algérie», au moment où le nouveau classement du Programme d’alimentation mondial (PAM) relevant des Nations unies pour l’année 2021 a placé l’Algérie à la première place en Afrique en matière d’autosuffisance alimentaire. Quid de la situation de précarité alarmante voire dangereuse et suicidaire sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie ? Le rapport de la BM est d’autant plus fallacieux que l’un de ses vice-présidents a déjà travaillé comme conseiller juridique pour le compte… du Maroc. CQFD.

    par El-Houari Dilmi

    Le Quotidien d’Oran, 30/12/2021

    #Algérie #Banque_Mondiale #BM #FMI #PAM #Maroc

  • Situation économique en Algérie: à quoi joue la Banque Mondiale

    Situation économique en Algérie: à quoi joue la Banque Mondiale

    Situation économique en Algérie: à quoi joue la Banque Mondiale – agenda au service des lobbies, campagne hostile, indicateurs et arguments non sourcés,

    La Banque mondiale est sortie de son cadre d’institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande, en distillant des informations tendancieuses et sournoises sur la situation économique en Algérie, allant toute honte bue jusqu’à même à prédire « un séisme » dévastateur et des perspectives obscures pour le pays.

    Dans son dernier rapport, la Banque mondiale qui est supposée être une institution internationale chargée entre autres d’élaborer des rapports financiers et économiques ainsi que des analyses objectives sur la base d’indicateurs fiables et crédibles, s’en est pris de manière maladroite et gratuite à l’Algérie où elle prédit un « séisme économique », compte tenu, croit-elle savoir, de la « vulnérabilité » du pays en termes d’exportations.

    Pis encore, la BM évoque la « pauvreté en Algérie », au moment où elle passe sous silence la situation de précarité alarmante voire dangereuse et suicidaire sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie.

    Du coup, cette institution perd tout ce qu’il lui reste de crédibilité. Et pour cause, elle pond des rapports fallacieux qui obéissent à un agenda au service des lobbies qui n’ont jamais cessé d’instrumentaliser des campagnes hostiles à l’Algérie, dont l’objectif est d’attenter à un Etat stable qui veille à sa souveraineté politique et économique.

    Manifestement, il y a un complot visant à nuire à la stabilité du pays à travers ce genre de rapports négatifs et nuisibles, fondés sur des indicateurs et des arguments non sourcés, publiés par des influenceurs et des anonymes sur les réseaux sociaux, sachant que ces derniers sont financés et parrainés par des parties n’hésitant pas à déverser toute leur haine sur l’Algérie, l’objectif étant de fausser l’opinion publique.

    Il s’agit aussi de ternir l’image de l’Algérie et de semer le doute parmi les Algériens, notamment après les images d’union et de communion que le pays a vécu récemment après la consécration de l’équipe nationale de football en coupe arabe-FIFA.

    Les pratiques insidieuses de la Banque mondiale, contrastent avec le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) qui a relevé des progrès et des avancées dans l’économie du pays. Cela contraste aussi avec les acquis enregistrés par l’Algérie sur les plans politique, social et économique, notamment à la faveur du parachèvement des institutions de l’Etat, entamées par l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019 et couronnées par les dernières élections locales.

    A cet effet, la Banque mondiale a omis d’évoquer les défis relevés par l’Algérie dans une conjoncture économique délicate, marquée par la pandémie du Coronavirus, mieux encore l’Algérie a réussi à dégager un excédent, pour la première fois, de plus d’un (1) milliard de dollar dans sa balance commerciale et reste le seul pays sur tout le continent qui n’a aucune dette. Alors que plusieurs pays ont vu leurs économies s’effondrer, l’Algérie a réussi à résister à cette situation et à rester debout, n’en déplaise à la Banque mondiale et à de nombreux détracteurs, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.

    Aussi, il est important de préciser que l’Algérie qui est étonnée des prétendus chiffres avancés par la BM, n’arrivera jamais et en aucun cas au volume d’importation de 50 milliards de dollar.

    L’Evénement, 28/12/2021

    #Algérie #Banque_Mondiale #BM #Rapport_situation_économique #FMI

  • Algérie. Dérapage dangereux de la Banque mondiale

    Algérie. Dérapage dangereux de la Banque mondiale – BM, FMI, rapport de conjoncture sur la situation économique de l’Algérie, lobbies anti-algériens,

    Censé rester à équidistance de tout avis ou analyse subjectifs pouvant jeter le discrédit sur sa vocation, la Banque mondiale, et pourtant, a fait exactement ce qu’elle ne devait jamais faire. À savoir, le parti pris flagrant dont elle s’est rendue coupable dans son dernier rapport de conjoncture sur la situation économique de l’Algérie.

    Pis, lorsqu’elle ne se contente pas encore d’augurer d’un avenir sombre sur le plan économique et social, elle joue le jeu des lobbies qui vouent une haine viscérale pour l’Algérie. Un rapport insidieux et tendancieux à plus d’un titre qui a suscité la colère des Hautes autorités algériennes, d’autant plus que la B.M a ignoré royalement les efforts multiformes, et salutaires d’ailleurs, engagés depuis la mise en branle du processus d’édification de l’Algérie nouvelle.
    Ainsi, en lieu et place de dresser en toute art d’objectivité un rapport basé sur des statistiques officielles en bonne et due forme, l’institution de Bretton Woods est déraillée de son cadre d’institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande. Sinon comment expliquer le fait qu’elle a distillé des informations tendancieuses et insidieuses sur la situation économique en Algérie. Celle-ci est allée jusqu’à prédire « un séisme » dévastateur et des perspectives obscures pour l’Algérie, rien que ça !

    Instrument entre les mains des lobbies anti-Algérie

    En effet, la BM, au lieu d’élaborer des rapports financiers et économiques ainsi que des analyses objectives sur la base d’indicateurs fiables et crédibles, et d’en conclure avec des conclusions de même titre, elle s’en est prise de manière maladroite et gratuite à l’Algérie où elle prédit un « séisme économique ». Pour preuve, croit-elle faire gober à l’opinion nationale et internationale, de la « vulnérabilité » du pays en termes d’exportations hors-hydrocarbures. Le comble, c’est lorsqu’encore la BM évoque la « pauvreté en Algérie », au moment où elle passe sous silence la situation de précarité alarmante, voire dangereuse et suicidaire, sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie.

    Un rapport suite à quoi, cette institution ne fait que perdre davantage de crédibilité. Car, elle a rendu une copie, comme tous les précédentes contre l’Algérie, fallacieuse et qui, de surcroît, obéissent au doigt et à l’œil des agendas douteux des lobbies anti-algériens. Ces mêmes cercles hostiles qui ont la vicieuse habitude d’employer des campagnes hostiles à l’Algérie, dont l’objectif, une évidence, est de porter atteinte à l’Algérie et ses Institutions.
    Manifestement, il y a un complôt visant à nuire à la stabilité du pays à travers ce genre de rapports négatifs et nuisibles, fondés sur des indicateurs et des arguments non sourcés, publiés par des influenceurs et des anonymes sur les réseaux sociaux, sachant que ces derniers sont financés et parrainés par des parties n’hésitant pas à déverser toute leur haine sur l’Algérie, l’objectif étant de fausser l’opinion publique.
    Il s’agit aussi de ternir l’image de l’Algérie et de semer le doute parmi les Algériens, notamment après les images d’union et de communion que le pays a vécu récemment après la consécration de l’équipe nationale de football en coupe arabe-FIFA.

    Le rapport du FMI dit le contraire

    Ces pratiques insidieuses de la BM, contrastent avec le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) qui a relevé des progrès et des avancées dans l’économie du pays. Cela contraste aussi avec les acquis enregistrés par l’Algérie sur les plans politique, social et économique, notamment à la faveur du parachèvement des Institutions de l’État, entamées par l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019 et couronnées par les dernières élections locales.

    À cet effet, la Banque mondiale a omis d’évoquer les défis relevés par l’Algérie dans une conjoncture économique délicate, marquée par la pandémie du Coronavirus. Mieux encore, l’Algérie a réussi à dégager un excédent, pour la première fois, de plus d’un (1) milliard de dollar dans sa balance commerciale et reste le seul pays sur tout le continent qui n’a aucune dette. Alors que plusieurs pays ont vu leurs économies s’effondrer, l’Algérie a réussi à résister à cette situation et à rester debout, n’en déplaise à la Banque mondiale et à de nombreux détracteurs, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Aussi, il est important de préciser que l’Algérie qui est étonnée des prétendus chiffres avancés par la BM, n’arrivera jamais et en aucun cas au volume d’importation de 50 milliards de dollars.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 28/12/2021

    #Algérie #Banque_Mondiale #Rapport_situation_économique #FMI #Lobby_antialgérien

  • Le Maroc ne veut pas de flexibilité du dirham

    Le Maroc ne veut pas de flexibilité du dirham

    Le Maroc ne veut pas de flexibilité du dirham – taux de change, Banque Almaghrib, FMI,

    Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, continue de s’opposer à l’assouplissement du taux de change. Il n’est pas d’accord sur le fait que les marges de fluctuation devraient être à nouveau élargies, malgré les récentes recommandations du Fonds monétaire international.

    Abdellatif Jouahri estime qu’il n’est pas opportun d’élargir davantage la marge de fluctuation du dirham, même si le FMI insiste. « Nous avons défendu notre position et dit que c’est à nous de décider du bon moment. Nous ne nous sentons pas encore prêts, même si techniquement tout est en ordre », a-t-il déclaré mardi lors d’une conférence de presse à l’issue du dernier conseil d’administration de la Banque. Al-Maghrib.

    L’accélération des réformes recommandées par le Fonds monétaire international en cette période dominée par la crise sanitaire, fait peser des incertitudes et des risques sur le budget de l’État, a déclaré le gouverneur de la Banque centrale. « Si nous passons à la deuxième phase, nous nous dirigeons vers l’inflation », a-t-il déclaré. Il a souligné que « les conséquences sont plus dommageables que nous ne pouvons l’imaginer et inverser cela est difficile ».

    Abdellatif Jouahri a également souligné que les partenaires économiques à l’importation et à l’exportation, notamment les petites et moyennes entreprises, ne sont pas prêts à mettre en œuvre la réforme. « Nous avons fait une tournée régionale et nous pensons qu’il faut une politique de formation pour qu’ils soient mieux équipés », a-t-il déclaré.

    Le premier élargissement de la bande de fluctuation du dirham a eu lieu en septembre 2018, permettant à la monnaie nationale de gagner de ±0,3% à ±2,5%. Le deuxième assouplissement a eu lieu en mars 2020, avec des fluctuations allant jusqu’à ± 5 %. Depuis le début de la réforme, le dirham est resté relativement stable face à l’euro et au dollar, malgré les inquiétudes initiales.

    Bladna, 26/12/2021

    #Maroc #Dirham #Change #Devise #dévaluation

  • Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc – pandémie, covid19, crise sociale, pauvreté, FMI, PIB, tourisme,

    Les sommes colossales que le Maroc dépense pour soigner son image et se vendre auprès de l’opinion internationale comme destination de rêve ne pouvaient pas occulter indéfiniment la réalité socio-économique et politique de ce pays. Force est de souligner que le Maroc va mal sur tous les plans.

    C’est l’un des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui a le plus souffert des conséquences de la pandémie. Et ce n’est pas l’Algérie qui le dit. Ce constat est celui des experts en la matière. Ainsi, selon le FMI, «en 2020, le PIB s’est contracté de 7% en raison du confinement sanitaire qui s’est superposé à la mauvaise campagne céréalière due à une sècheresse récurrente». Mais l’agriculture n’est pas le seul secteur touché. L’économie a été affectée par l’effondrement de l’activité du secteur touristique et la baisse de la demande européenne (environ 70% des exportations). Preuve aussi que ce n’est pas de la propagande anti-marocaine, le Haut-Commissariat marocain au plan a indiqué, dans une étude sur l’impact immédiat de la crise sanitaire, que près de 142.000 entreprises, soit 57 % du tissu économique, ont arrêté définitivement ou temporairement leurs activités. Résultat des courses, le Maroc a connu sa plus importante récession en 25 ans. Les agences S&P et Fitch ont enfoncé le clou en reléguant le pays en catégorie «spéculative ». Le pays fait face aussi à une fronde sociale qui a pris de l’ampleur ces dernières années. L’incapacité du Royaume à répondre aux besoins de sa population, en termes d’emploi notamment, exacerbe la fracture sociale. La photo d’Achref, un jeune migrant tentant de traverser à la nage et à l’aide de bouteilles en plastique, la distance qui sépare les côtes marocaines de Sebta est révélatrice du marasme.

    Sélectionnée par l’agence Reuters comme photo de l’année 2021, elle illustre la situation des Marocains dans un pays qui produit 80% de la résine de cannabis consommée à travers le monde.

    Le taux de chômage est estimé à près de 12%. Au plan politique, la normalisation par le Makhzen de sa relation avec l’entité sioniste et les visites officielles qui s‘en sont suivies, dont celle du ministre de la Défense israélien, conclue par la signature d’accords militaires et de renseignement, n’ont pas manqué de susciter auprès de la population un sentiment de rejet de la politique considérée comme une haute trahison à l’égard de la cause palestinienne.

    Les manifestations organisées à l’appel de partis politiques et de la société civile, dont celles de demain 22 décembre à travers l’ensemble du pays, prouvent si besoin est que le Makhzen est sur une rive et que la majorité du peuple marocain est sur une autre, le Royaume ne peut plus dicter sa loi. Les nombreux camouflets diplomatiques s’agissant, entre autres, de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, le démontrent.

    Le soutien international à la lutte du peuple sahraoui est un revers incontestable pour le Maroc en dépit de son large activisme, de son lobbying et de l’appui inconditionnel de son allié français au Conseil de sécurité.

    L’annulation d’accords commerciaux avec l’UE par le Tribunal de l’Union européenne, la nomination de l’émissaire onusien Stafan de Mistura, sont autant de défaites que le Maroc a encore du mal à digérer et qui sonnent le glas d’une puissance occupante.

    El MOUDJAHID, 21/12/2021

    #Maroc #Pandémie #Covid19 #Tourisme #crise_sociale #Sahara_Occidental #UE

  • FMI : L’Algérie à la croisée des chemins

    FMI : L’Algérie à la croisée des chemins – Economie, croissance, développement, hydrocarbures, pandémie,

    L’économie algérienne se remet progressivement de l’impact initial de la pandémie et du choc pétrolier de l’année dernière. La crise sanitaire s’est atténuée, la plupart des mesures de confinement ont été levées et la production nationale de vaccins soutient les efforts de vaccination. Avec le rebond de la production et des prix des hydrocarbures, la croissance a repris, mais les perspectives sont très incertaines.

    La réponse politique du gouvernement a contribué à amortir l’économie. Cependant, les chocs de 2020 ont exacerbé les déséquilibres de longue date de l’économie, accélérant la hausse de la dette publique et la baisse des réserves internationales. Par conséquent, un recalibrage des politiques est nécessaire pour préserver la stabilité macroéconomique. Le plan d’action du gouvernement qui a été dévoilé en septembre intègre des réformes de grande envergure pour soutenir la reprise, libérer de nouveaux moteurs de croissance et renforcer la gouvernance et la cohésion sociale. La progression de ces réformes est également cruciale pour la transition vers un modèle de croissance plus stable, diversifié et inclusif.

    L’Algérie possède de nombreuses sources de croissance et d’emplois inexploitées. Leur développement nécessite une transformation profonde de l’économie et une diversification loin des hydrocarbures. La reprise après la pandémie offre une occasion unique à l’Algérie de reconstruire sa résilience et d’exploiter le potentiel de sa jeunesse dynamique.

    Par Mahmoud Harb
    FMI Département Moyen-Orient et Asie centrale

    FMI, 02/12/2021

    #Algérie #FMI #Economie #Croissance #Développement

  • FMI: « Les mesures de l’Etat ont sauvé l’économie algérienne »

    FMI: « Les mesures de l’Etat ont sauvé l’économie algérienne »

    Algérie, FMI, économie – FMI: « Les mesures de l’Etat ont sauvé l’économie algérienne »

    /Le conseil d’administration du FMI a examiné le rapport de la mission de consultation conduite sur l’Algérie du 14 septembre au 3 octobre 2021. A ce titre, le Fonds monétaire a reconnu dans son rapport que les mesures prises au cours de cette année par l’Etat algérien ont sauvé l’économie du pays.

    Le conseil d’administration du FMI «a salué les réformes envisagées par l’Algérie, visant à renforcer les attributions de la Banque d’Algérie et a félicité les autorités algériennes pour leur stratégie de relance de la croissance et de réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis des hydrocarbures». Le CA du FMI a également «salué le nouveau plan d’action du Gouvernement, tout en partageant les priorités de réformes identifiées pour aider à la transition de l’Algérie vers un modèle de croissance plus inclusif et durable», indique un communiqué du ministère du Commerce, qui rappelle que la reprise graduelle est toujours en cours, avec une croissance économique projetée à plus de 3% cette année.

    L’économie protégée, mais les vulnérabilités persistent

    Le conseil d’administration du FMI a cependant relevé des vulnérabilités persistantes, qui s’expliquent par la Covid-19 et la prépondérance des hydrocarbures dans la structure de l’économie algérienne, mais «pas que», souligne Geneviève Verdier, cheffe de mission du FMI en Algérie. «Les déséquilibres macroéconomiques de longue date causés par la politique budgétaire expansionniste menée depuis plusieurs années a contribué à porter les déficits extérieurs courants à des niveaux élevés», écrit-elle dans son rapport du 4 octobre dernier. Le FMI met le doigt sur les conséquences de cette situation, qui a «réduit», selon elle, «considérablement la marge de manœuvre des décideurs actuels, obligés de compresser les importations, contrôler les dépenses internes et booster la production locale», l’endettement extérieur étant exclu de manière formelle par le président Tebboune. «Ces mesures ont permis de protéger l’économie», reconnaît le FMI.

    Politique monétaire et flexibilité du taux de change

    Les déficits budgétaires et extérieurs se sont creusés en 2020, passant de 62,8 milliards de dollars en 2019 à 48,2 milliards de dollars à la fin de 2020. «Ça aurait pu être pire estiment plusieurs spécialistes», mais «ça aurait pu être mieux», pense le FMI. «Il faut soutenir la stabilité macroéconomique et promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive», indique le CA du FMI qui met l’accent «sur la nécessité de poursuivre les efforts de la consolidation budgétaire en adaptant son rythme et sa composition à l’évolution de la pandémie et aux conditions économiques nationales afin de protéger les populations les plus vulnérables». Le Fonds monétaire préconise aussi l’amélioration de l’efficacité du secteur public et la diversification des sources de financement du budget. A la fin, le conseil d’administration du FMI a recommandé le «calibrage de la politique monétaire tout en l’associant à une plus grande flexibilité du taux de change».

    L’endettement extérieur exclu par le président

    Le FMI avait prévu en début octobre dernier l’essoufflement à moyen terme de la croissance que connait l’Algérie ces derniers temps. Elle avait justifié sa prévision par «l’érosion probable de la capacité de production dans le secteur des hydrocarbures dans un contexte de réduction des projets d’investissements décidée en 2020». «De l’avis de l’équipe de la mission, la persistance de déficits budgétaires élevés à moyen terme engendrerait des besoins de financement sans précédent, qui épuiseraient les réserves de change, et présenteraient des risques pour l’inflation, la stabilité financière et le bilan de la banque centrale. Globalement, la capacité des banques à prêter au reste de l’économie serait fortement entravée, ce qui aurait des conséquences négatives pour la croissance», avait constaté le FMI. Pour éviter d’en arriver là, le Fonds Monétaire International recommandait «un ajustement budgétaire général qui devrait être entamé en 2022 et s’échelonner sur plusieurs années pour maintenir la viabilité de la dette. Cet ajustement devrait être étayé par des politiques visant à améliorer le recouvrement des recettes, à réduire les dépenses et à accroître leur efficacité». Le rapport du FMI préconisait aussi «une interdiction de tout financement monétaire afin dit-il d’endiguer l’augmentation de l’inflation et l’épuisement rapide des réserves de change, tout en diversifiant les sources de financement budgétaire y compris à travers le recours à l’emprunt extérieur», une recommandation (l’endettement extérieur) que Abdelmadjid Tebboune a exclue lors de sa dernière rencontre avec la presse nationale. «Ils veulent absolument voir l’Algérie contracter des prêts auprès du FMI et des organismes financiers internationaux ! On ne le fera pas ! On est souverains, on fera ce qu’on jugera bien pour nous.»

    Y. C.

    L’Algérie d’aujourd’hui, 22/11/2021

    #Algérie #FMI #Economie

  • DSK : De l’affaire du viol, au FMI au conseil via l’offshore

    DSK, Dominique Strauss-Kahn, Maroc, FMI, offshore, paradis fiscaux, Pandora Papers, #PandoraPapers, #DSK, #Maroc,

    La vie de Dominique Strauss-Kahn après avoir été accusé de viol : d’avoir dirigé le FMI vers le conseil privé via des sociétés offshore
    L’ancien ministre français de l’économie s’est précipité au Maroc après le scandale judiciaire qui l’a contraint à quitter l’organisation internationale. Les allégements fiscaux de cinq ans l’ont attiré dans son entreprise, mais dès qu’ils ont pris fin, il a déménagé aux Émirats arabes unis.

    La vie de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Khan a basculé depuis qu’il a été accusé de viol par une femme de ménage d’hôtel new-yorkais en 2011. Loin de la vie politique et des grandes organisations internationales, l’ancien ministre français a mis en place un service de conseil privé pour les entreprises et a profité de plusieurs sociétés offshore au Maroc et aux Emirats Arabes Unis pour percevoir ses honoraires. C’est ce qu’indiquent les Pandora Papers, une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle laSexta et El País ont participé.

    L’homme connu sous le nom de DSK, qui était le favori pour diriger le Parti socialiste aux élections présidentielles de 2012, est tombé en disgrâce après avoir été accusé de viol par une femme de ménage d’ un hôtel new-yorkais quelques mois avant la fin de son mandat à la tête de la financière et que les élections françaises ont eu lieu. S’il est parvenu à un accord juridique avec la femme qui l’accuse en échange d’une somme inconnue, son rêve d’être la plus haute autorité française lui échappe.

    C’est pourquoi, sans possibilité de revenir à la politique française, Strauss-Kahn s’est concentré sur le métier de conseil privé pour les entreprises et a créé une société au Maroc , pays où il a passé une partie de son enfance. Selon la documentation à laquelle nous avons accès, l’ancien ministre français de l’économie a utilisé une société basée au Maroc, Parnasse International Sarlau, pour collecter ses millions de dollars d’honoraires .

    L’un de ses premiers emplois fut la création du paradis fiscal, dont il profita : il conseilla aux autorités marocaines de créer un pôle d’affaires à fiscalité réduite. Par l’intermédiaire de la société susmentionnée, il a reçu des millions d’euros de clients tels que Rosneft – une compagnie pétrolière que la Russie détient en partie – ou le conglomérat aéronautique chinois HNA Group. Selon les états financiers divulgués de 2016 et 2017, la plupart de ces revenus n’étaient pas grevés.

    Ainsi, par exemple, Strauss-Kahn a facturé plus de 18 millions d’euros à seulement deux de ses clients. En 2017, il n’a versé que 190 000 euros au Trésor marocain.

    Le problème de cette zone à faible fiscalité, c’est que sa durée était limitée : à peine cinq ans. Et, selon l’enquête de ‘Le Monde’ et ‘Premieres Lignes’ -les partenaires de l’ICIJ en France-, une fois les avantages fiscaux terminés, DSK a cherché une autre juridiction plus avantageuse où créer une autre société offshore pour facturer ses services .

    En mars 2018, Strauss-Kahn s’est envolé pour les Émirats arabes unis, comme l’indique la copie du passeport auquel l’ICIJ a eu accès . Le document apparaît avec le cachet du pays et la date du 28 mars 2018.

    DSK a ouvert une société au nom similaire à celui de la française six jours plus tard aux Emirats Arabes Unis : Parnasse Global Ltd. Elle a été enregistrée avec l’aide du cabinet d’avocats SFM, établi en Suisse et l’un des quatorze cabinets d’avocats à le centre de cette enquête journalistique. L’objectif de ce partenariat était « la technologie de sécurité pour les entreprises privées » dans la région du golfe Persique.

    Malgré le dossier de Strauss-Kahn et son scandale sexuel, les avocats suisses n’ont vu aucun problème ou lien avec une activité criminelle . Cela a permis l’ouverture de cette société dont le nom a été découvert grâce aux Pandora Papers.

    La Sexta, 03/10/2021

  • BCE : La zone euro est à un tournant

    La zone euro est à un tournant mais il est trop tôt pour débattre de la fin de l’aide de la BCE : Lagarde

    L’économie de la zone euro est à un tournant, mais sa reprise doit être ferme et durable avant que la Banque centrale européenne ne puisse débattre de la fin de son aide d’urgence, a déclaré Christine Lagarde, présidente de la BCE, dans une interview à Politico.

    La semaine dernière, la BCE a accepté de maintenir un rythme élevé d’achats d’obligations afin de maintenir les coûts d’emprunt à un niveau très bas et les responsables politiques n’ont même pas envisagé de réduire leur soutien, alors que la croissance rebondit plus rapidement que prévu.

    « Je ne suggère pas que le programme d’achat d’urgence en cas de pandémie (PEPP) va s’arrêter le 31 mars », a déclaré Mme Lagarde, citée lundi. « Nous avons beaucoup de flexibilité, mais en termes de perspectives économiques, nous allons dans la bonne direction.

    « Il est bien trop tôt pour débattre de ces questions », a-t-elle ajouté à propos de la liquidation du PEPP, qui est censé durer au moins jusqu’au 31 mars ou jusqu’à ce que la phase de crise de la pandémie soit terminée.

    Les économistes s’attendent à ce que la BCE commence à discuter de la fin du PEPP lors de sa réunion de septembre et la grande majorité des observateurs de la BCE interrogés par Reuters ne s’attendent pas à ce que le PEPP soit élargi et prolongé à nouveau.

    Au lieu de cela, la BCE est plus susceptible de déplacer le soutien politique vers un programme d’achat d’actifs plus ancien et plus rigide, qui devrait rester en place indéfiniment, car l’inflation devrait être inférieure à l’objectif de la BCE pour les années à venir.

    « Nous sommes à un tournant où, compte tenu des autres variantes (du virus), nous sommes sur la voie de la reprise, nous dirigeant fermement vers un retour au niveau d’avant COVID-19 », a ajouté Mme Lagarde.

    Reuters, 14 juin 2021

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  • Le FMI met alerte sur la gravité de la situation économique en Algérie

    Le FMI met en garde contre la gravité de la situation économique en Algérie

    Le Fonds monétaire international a publié un rapport sur l’économie algérienne pour l’année 2021. L’entité économique présente une situation sombre pour le pays d’Afrique du Nord. Le FMI s’attend à ce que la dette publique totale de l’Algérie atteigne plus de 63%, contre 53% l’année dernière.

    Selon ce rapport, le FMI s’attend à enregistrer une inflation d’environ 6% au cours de l’année 2021 en Algérie. De même, le déficit budgétaire est estimé à plus de 18%, alors qu’il était de 12% l’année dernière. Les réserves de pétrole de l’Algérie, l’un des principaux producteurs et exportateurs de pétrole, ont diminué ces dernières années. Selon le portail économique Bloomberg, l’Algérie connaît une réduction de ses exportations de pétrole. Le pays africain a vendu 290 000 barils par jour à l’étranger en janvier, soit 36 % de moins qu’en décembre 2020. La demande interne de carburant ayant augmenté, Alger commence à envisager des mesures sur la transformation de l’Algérie en un pays non pétrolier. De même, à Alger, on envisage la sortie éventuelle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

    L’Algérie est également l’un des principaux exportateurs de gaz de la région. Par exemple, elle est le principal fournisseur de l’Espagne, bien que cette année les ventes aient diminué de 11,1 %. D’une manière générale, les exportations algériennes à l’étranger ont diminué d’environ 30 % l’année dernière.

    Face à cette grave situation financière, le gouvernement algérien devra élaborer de nouvelles mesures pour relancer son économie, une économie qui ne dépend pas tant du pétrole. Cependant, il devra travailler dur compte tenu des données sombres présentées par le FMI. La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) a également évalué la situation du pays. L’organisme onusien a qualifié le niveau du commerce algérien de « faible » par rapport au reste de la communauté économique de la région. Le pays africain, bien que présentant un paysage essentiellement désertique, possède une partie fertile dans le nord où l’agriculture pourrait être développée. Toutefois, le rapport de la CEA indique que le secteur agricole représente 12,2 % du PNB du pays.

    Malgré la situation géographique et le climat de l’Algérie, le tourisme ne fournit pas non plus beaucoup de revenus. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, les bénéfices de ce secteur ne dépassent pas 10 % du PIB national.

    Ces perspectives économiques critiques affectent le revenu global par habitant des Algériens. Cette situation a suscité des protestations visant à améliorer les conditions de vie. Les citoyens doivent faire face au prix élevé de l’électricité, des biens de consommation et à la dépréciation de la monnaie locale par rapport aux devises étrangères.

    Pour faire face à ces revendications sociales, le gouvernement algérien a proposé d’augmenter le salaire minimum. Cependant, les syndicats du pays ont assuré que cette mesure ne peut apporter de solutions à la situation tendue que connaît le pays. Non seulement il y a un désaccord entre les syndicats et le gouvernement, mais il y a aussi des désaccords entre les associations de travailleurs. L’Union générale des travailleurs algériens, la principale organisation du pays, a assuré que, pour mener une vie digne, le revenu d’une famille algérienne doit être d’environ 350 dollars. D’autre part, d’autres syndicats indépendants ont déclaré que le revenu ne doit pas descendre en dessous de 600 dollars. Dans le cas contraire, ils préviennent que les familles tomberont dans la pauvreté.

    Alors qu’une grande partie de la société frôle la pauvreté, d’autres citoyens qui travaillent dans certains secteurs comme la banque ou l’industrie pétrolière ont un salaire de plus de 10 000 dollars. Ce revenu peut être comparé aux 200 $ gagnés par les employés des secteurs de l’agriculture, de la construction ou de la protection civile.

    Récemment, des membres de la Protection Civile et des pompiers ont manifesté dans la capitale pour demander des améliorations de leur emploi, en plus de réclamer la reconnaissance de l’effort qu’ils fournissent. Ces travailleurs sont ceux qui doivent faire face à la pandémie de coronavirus, qui a déjà infecté plus de 122 000 Algériens.

    Ce fossé économique entraîne la disparition de la classe moyenne, comme le souligne le sociologue Nasser Jabi. « Les déséquilibres dans la répartition des richesses dans le pays ces dernières années vont dans le sens de la dissolution de la classe moyenne », affirme Jabi. Ces différences créent également une classe étroite de riches et une large classe de pauvres. Pour le sociologue, ce problème est « le reflet des politiques économiques et sociales des gouvernements algériens successifs ».

    Market Research Telecast, 30 mai 2021

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