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  • France: Emmanuel Macron défend sa politique de «sécurité du quotidien»

    MONTPELLIER | Hausse des violences du quotidien, de l’agressivité des manifestants ou encore des violences liées au trafic de la drogue: des policiers ont raconté leurs difficultés lundi au président français, Emmanuel Macron, venu défendre à Montpellier sa politique de «sécurité du quotidien».

    «Vous récoltez les drames de la société. C’est pour ça qu’on investit dans l’éducation», a déclaré le président Macron, répétant qu’il tiendrait son objectif de 10 000 policiers supplémentaires d’ici 2022.

    Le président français avait déploré dimanche, dans un entretien au Figaro, «une forte augmentation des violences sur les personnes». Un sujet régalien sur lequel il est fortement critiqué par l’opposition de droite et qui s’annonce comme un enjeu clé de la présidentielle de 2022.

    Le chef de l’État a discuté lundi matin à l’Hôtel de police de Montpellier avec une dizaine de policiers représentant les différents services. Quelques manifestants tenus à distance l’ont hué à son arrivée.

    «Notre travail essentiel est la lutte contre le trafic de drogue. On a affaire à des jeunes plus organisés qu’avant, plus armés, qui se sont plus organisés avec les confinements», a témoigné Ludivine, une policière.

    La «violence s’est développée» durant le mouvement de contestation sociale des «Gilets jaunes», a raconté un autre policier.

    «Avez-vous vu un changement après?», a demandé le président. «Oui, les manifestants sont devenus plus pros. Ils n’hésitent pas à venir au contact. C’est une véritable armée qu’on a en face», a-t-il répondu, en soulignant l’importance des drones et des caméras de surveillance de la ville.

    Narcobanditisme

    Emmanuel Macron devait se rendre dans l’après-midi dans le quartier de la Mosson, à Montpellier, pour y rencontrer des acteurs engagés dans la lutte contre la délinquance.

    Dans ce quartier, 58,4% des 21 650 habitants vivent sous le seuil de la pauvreté et le taux de chômage atteint 47%. Le 1er novembre, une fusillade y avait éclaté en plein jour et une balle perdue s’était logée dans le mur de la chambre d’une petite fille.

    «Le narcobanditisme fait de plus en plus d’émules dans les cités sensibles» des grandes villes du sud de la France, comme Montpellier, Avignon ou Perpignan, avait souligné le directeur de la zone sud de la police judiciaire, Eric Arella, en début d’année.

    Accaparé par la crise de la COVID-19, Emmanuel Macron s’exprime pour la première fois sur le sujet depuis le lancement en février d’une consultation entre le gouvernement et les syndicats de police, qui doit poser les fondements d’une «ambitieuse loi de programmation de la sécurité intérieure à l’horizon 2022», selon le premier ministre Jean Castex.

    Il vient aussi promouvoir la Loi sur «la sécurité globale», adoptée par le Parlement français il y a quelques jours malgré une vive contestation des défenseurs des libertés publiques.

    «Chaque Français verra plus de bleu [couleur des uniformes des policiers] sur le terrain en 2022 qu’en 2017. Ça rassure les gens, ça dissuade les délinquants», a-t-il assuré dans Le Figaro.

    Parmi les candidats déjà lancés pour l’élection présidentielle, l’ancien ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand (droite), a dénoncé l’«échec total» d’Emmanuel Macron sur la question de la sécurité, et la présidente du Rassemblement national (extrême droite), Marine Le Pen, a brocardé «le président du chaos, de la violence partout».

    Au moment de la visite de M. Macron, un homme a été grièvement blessé par balles à Montpellier, et son pronostic vital est engagé, selon une source policière. Le tireur a pris la fuite dans un véhicule léger, et l’arme a été retrouvée sur les lieux.

    Journal de Montréal, 19 avr 2021

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, violences, agressivité des manifestants, trafic de la drogue, policiers,

  • « On vit une époque minable »: la cérémonie des César, Sarkozy, Hollande ou Macron, tout le monde en prend pour son grade avec Gérard Lanvin !

    Invité de l’émission Sept à Huit sur TF1 ce dimanche, l’acteur français, qui se lance dans la musique, en a profité pour exprimer son ras-le-bol.

    Gérard Lanvin est connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, et il l’a encore démontré ce dimanche. Dans un entretien long de 10 minutes accordé à la journaliste Audrey Crespo-Mara, l’acteur – également chanteur depuis peu – est venu faire la promotion de son album, intitulé « Ici-Bas » dont la sortie est prévue le 21 mai prochain. Mais pas que.
    Après avoir répondu à plusieurs questions liées à son album, Gérard Lanvin est interpellé par Audrey Crespo-Mara : « Il y a vos coups de gueule sur l’époque actuelle aussi, très rock. Vous la trouvez comment ? » Ce à quoi l’acteur de 70 ans répond. « L’époque est déconcertante, affligeante. Pour moi, la technologie a pourri le monde. Les sans-co****** parlent derrière leurs écrans. C’est de la dénonciation, de la délation. C’est une époque minable. C’est très difficile aujourd’hui d’imaginer un monde heureux dans les années qui vont venir », souffle-t-il.

    L’acteur français poursuit en pointant du doigt la manière dont la crise sanitaire a permis de mettre en lumière plusieurs années de décisions politiques qui, à ses yeux, vont à l’encontre de ce qu’il aurait fallu mettre en œuvre. « Je suis un citoyen angoissé ! Aujourd’hui, on s’aperçoit que rien ne fonctionne. Les hôpitaux, les flics et les pompiers manquent de tout. Ça fait 30 ans que j’entends les infirmières se plaindre, mais ce n’est pas d’aujourd’hui, lâche Gérard Lanvin. Mais, où va tout l’argent qu’on nous demande de donner ? Tous ces impôts qu’on paye ? Tout… Merde. On s’en aperçoit aujourd’hui ! Avec ce problème de Covid, tout a été révélé. C’est une honte. »

    Dans un extrait de son album  » Entre le dire et le faire » , Gérard Lanvin s’emporte contre les présidents français (Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron). « Ces présidences-là sont des présidences people. On ne retient rien politiquement d’eux, rien ! », s’explique-t-il.

    Dernier coup de gueule de Gérard Lanvin, sur les César. Lui qui n’a jamais voulu aller chercher ses deux statuettes remportées n’apprécie pas la cérémonie des César, et le clame haut et fort. « Tout le monde s’emmerde et trouve cela lamentable, mais personne n’ose le dire. C’est une cérémonie un peu prétentieuse, affirme-t-il, avant d’évoquer l’édition de cette année, marquée par la crise sanitaire. « Lamentable. Mais ce n’est pas étonnant, les circonstances ont fait que c’était à plat ! Il y a le Covid, vous avez une réunion de gens avec des masques. Déjà que ce n’est pas drôle sans, mais alors avec… »

    DH Les sports, 19 avr 2021

    Etiquettes : France, Gérard Lanvin, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron,

  • Immigration: Marine Le Pen est un disque rayé, pour Gérald Darmanin

    Pour le ministre de l’Intérieur, la présidente du Rassemblement national tient, sur “l’immigration” et “la délinquance”, le même discours que son père, Jean-Marie Le Pen, avant elle.

    Pour le ministre de l’Intérieur, invité de RTL ce mardi 20 avril, “Madame Le Pen est comme un disque rayé, qui répète sans cesse des choses”. “Depuis que je suis la, depuis que je suis petit, je regarde la télévision, monsieur Le Pen, madame Le Pen, la nièce Le Pen disent ça :’ l’immigration est partout, la délinquance est partout’, assure-t-il. “Ça fait 40 ans qu’ils (le Front national puis le Rassemblement national) le disent”.

    Pour autant, la présidente du RN “ne vote jamais ce qu’on lui propose”, rappelle-t-il avant d’ajouter : “elle n’a pas voté la Loi sur le séparatisme alors qu’elle condamne tous les jours l’islamisme, et que nous faisons des choses extrêmement fortes contre l’islamisme.

    Elle n’a pas voté la création des 10.000 policiers et des gendarmes. Elle n’a pas voté l’augmentation du budget de la justice pour être plus ferme. Elle n’a pas voté la loi Renseignement. Elle n’a pas voté la loi contre le terrorisme.

    “Madame Le Pen, c’est le coq de Chanteclerc. Elle voit le soleil se lever parce qu’il le fait lever”, assène enfin le ministre de l’Intérieur.

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    Echourouk online, 21 avr 2021

    Etiquettes : Migration, France, Marine Le Pen, Gérald Darmanin,

  • Les enfants musulmans isolés aux écoles françaises: Une femme voilée interpelle Macron

    Lors d’un échange avec des habitants a Montpellier, le Président a été interpellé sur le manque de mixité dans un quartier difficile.

    Tournée des «points chauds» en voiture banalisée, visite sur un ancien «point de deal», rencontre avec des policiers, bain de foule improvisé… Dans une visite a tiroirs digne des débuts du quinquennat, Emmanuel Macron est venu a Montpellier montrer son engagement pour une «sécurité du quotidien» mais a été aussi interpellé sur le manque de mixité dans un quartier difficile.

    Au-dela de la question des trafics, les résidents l’ont alerté sur le manque de mixité de ce «quartier de reconquête républicaine» (QRR), qui a accueilli de nombreux immigrés depuis sa création et dont 58% des 22.000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Le 1er novembre, une fusillade y a éclaté en plein jour.

    «Mon fils m’a demandé si le prénom de Pierre existait vraiment. Cela m’a vraiment choquée. Il faut davantage de mixité dans le collège de ce quartier. C’est vraiment grave», a déploré une habitante voilée, membre du conseil de quartier, un témoignage frappant qui a surpris Emmanuel Macron.

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    «On veut changer l’image de La Mosson. Que tout le monde retrouve la dignité», a renchéri une déléguée de parents d’élèves.

    Visite dans un centre social

    Emmanuel Macron, qui était accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du maire socialiste de Montpellier Michael Delafosse, a conclu sa visite par une table ronde dans le centre social de la Caisse d’allocations familiales de la Mosson, avec des acteurs de terrain qui luttent contre la délinquance.

    «Quand on habite des quartiers comme celui-ci, le premier droit c’est de vivre dans le calme et la quiétude», «dès qu’on abandonne ce combat, la mixité n’est plus possible», a-t-il dit. Mais «on n’aide pas les gens en leur donnant un chèque. On les aide en donnant une dignité pleine et entière.»

    Le Premier ministre doit prolonger mardi cette séquence sécuritaire en inaugurant le nouveau centre pénitentiaire de Lutterbach, dans le Haut-Rhin, où il annoncera les sites retenus pour la construction de nouvelles prisons, alors que M.Macron a promis 15.000 nouvelles places d’ici 2027.

    Echourouk online, 20 avr 2021

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, Montpellier, Islam, mixité,

  • Séparatisme : La droite sur le terrain de l’extrémisme

    Face aux manifestations de l’extrémisme islamiste, la droite sénatoriale joue la carte de la dureté extrême. A tel point que pour le sénateur Guillaume Gontard : «On ne distingue plus tellement ici ce qui distingue une droite radicalisée d’un Rassemblement national banalisé.»

    C’est son commentaire acerbe, alors que le Sénat a adopté le projet de loi confortant le respect des principes de la République, dit «loi Séparatisme» par 208 voix contre 109.

    Les élus de gauche se sont opposés aux amendements de la droite qui a frisé avec les thèses d’extrême droite. «La laïcité ne saurait justifier la stigmatisation de tant de musulmans, qui n’ont rien à voir avec l’islamisme radical», a ainsi estimé la sénatrice Ecologie-Les Verts Esther Benbassa. Pour elle, le ministre de l’Intérieur a créé «une brèche» avec son texte de loi, dans laquelle le Sénat s’est «engouffré». «Le texte stigmatise à un tel point qu’il sépare.

    C’est un texte qui sépare nos concitoyens», ajoute la présidente du groupe communiste, Eliane Assassi. Le sénateur communiste, Pierre Laurent, a reproché à la droite (majoritaire au Sénat) «toutes les surenchères sécuritaires, racistes, tous les amalgames qu’on a entendus tout au long du débat, et les amendements discriminatoires». Pour le sénateur écologiste Thomas Dossus, «la boîte à surenchère identitaire (…) a fait sauter un certain nombre de digues entre la droite et l’extrême-droite».

    Chez les centristes (alliés au parti présidentiel La République en marche) le compte n’y est pas : «Il y a eu quinze jours de séance où sont apparues tout un tas d’horreurs juridiques, de musées des horreurs. On nous a sorti tout ce qu’il y a de pire, et de médiatiquement pire» a ainsi estimé Loïc Hervé, sénateur UDI. «Nous avons assisté à une forme de législation par surenchère, une surenchère sécuritaire», s’est insurgé le sénateur centriste, Philippe Bonnecarrère, qui estime que certains mesures votées sont «clairement inconstitutionnelles».

    MOSQUÉES : LES SUBVENTIONS MUNICIPALES SOUS CONTRÔLE

    Le site internet de la chambre haute Public Sénat résume les dispositions dont leurs opposants estiment qu’elles «stigmatisent» les musulmans : «Les mesures adoptées au Sénat sont nombreuses. Les sénateurs ont notamment voté l’interdiction des signes religieux pour les accompagnateurs de sorties scolaires, l’interdiction du port du voile par les mineures dans l’espace public. Ils ont aussi interdit les drapeaux étrangers dans les mariages, ils ont adopté un amendement facilitant l’interdiction du burkini dans les piscines publiques. Autre mesure remarquée : le Sénat a voté l’interdiction des prières dans l’enceinte des universités.» Par ailleurs, «les sénateurs ont aussi voté un amendement interdisant le port du voile dans les compétitions organisées par les fédérations sportives.

    Pour lutter contre l’absentéisme scolaire, le Sénat a aussi voté la possibilité de suspendre les allocations familiales». Enfin, un amendement oblige les mairies à informer le préfet avant qu’une subvention ne soit versée à un lieu de culte, suite à l’affaire de Strasbourg où la mairie avait voté une subvention à la confédération islamique turque Millî Görüs jugée extrémiste (tout en étant légale). Pour les titres de séjour, ils pourraient être refusés au nom des valeurs de la République. Les sénateurs ont voté l’interdiction des listes «communautaristes» aux élections municipales. Pour en juger, les intitulés des listes électorales seront scrutés pour vérifier qu’ils ne remettent pas en cause «la laïcité».

    RETOUR SUR LES BANCS DES DÉPUTÉS

    Le ministre de l’Intérieur, qui défend le projet qu’il porte pour contrer les effets de l’islam radical sur la société, s’est pourtant montré circonspect : «Il faut être ni naïf ni excessif. C’est la position du gouvernement. Il y a eu des excès, et je les regrette, comme certaines dispositions contraires à la Constitution, contraires à l’expression religieuse. Et beaucoup de naïveté, considérant qu’avec des bons mots, cela permet de combattre l’hydre que nous combattons.» La loi adoptée par le Sénat va prochainement revenir sur les bancs de l’Assemblée nationale qui va certainement raboter quelques décisions avant la commission paritaire avec le Sénat qui produira le texte définitif. Entre-temps, la droite aura réussi à être plus jusqu’au-boutiste que l’extrémiste Rassemblement national. Lequel parti a d’ailleurs aidé au vote définitif par les députés de la tant décriée loi «Sécurité globale». La vie politique française penche de plus en plus vers les thèses droitières, face à une gauche dont les derniers retranchements humanistes sont pulvérisés, dans une ambiance portée par des médias plus ultra que jamais.

    LE VOILE ISLAMIQUE SUR LA SELLETTE

    Si la loi est votée par l’Assemblée nationale, dans l’espace public «le port de signes ou tenues par lesquels des mineurs manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Il y est également interdit le port par les mineurs de tout habit ou vêtement qui signifierait l’infériorisation de la femme sur l’homme». Pour le sénateur de l’Hérault Christian Bilhac, cet amendement se justifie : «Dans quelle mesure une République laïque peut-elle tolérer que des enfants manifestent des signes religieux au su et au vu de tout le monde ? Ce n’est pas aux parents d’imposer des dogmes aux enfants. Il est essentiel qu’il existe des espaces protecteurs pour ces derniers, vecteurs d’émancipation.»

    Par ailleurs, l’interdiction de signes religieux pour le personnel public «s’applique aux personnes qui participent, y compris lors des sorties scolaires, aux activités liées à l’enseignement dans ou en dehors des établissements, organisées par ces écoles et établissements publics locaux d’enseignement». Ceci concerne surtout les mamans voilées. «L’école est un lieu privilégié où dans la République laïque se joue le sens qu’on veut donner au commun», a justifié Bruno Retaillau, président du groupe Les Républicains (LR). Enfin, parmi les autres dispositions, un amendement «permet au règlement intérieur des piscines et espaces de baignade publique d’interdire le port du burkini».

    LA QUESTION DES DRAPEAUX ÉTRANGERS

    Les maires pourraient interdire les drapeaux étrangers dans la salle de mariage et aux abords de l’Hôtel de Ville. Pour la rapporteure LR du projet de loi, Jacqueline Eustache-Brinio, «la question de fond, c’est qu’est-ce que viennent faire des drapeaux dans un mariage ? On n’est pas au match de foot […] Les drapeaux, on ne les voyait pas il y a quelques années.

    Posons-nous la question : pourquoi ces drapeaux envahissent l’espace public ?» L’écologiste Esther Benbassa a ironisé : «On va interdire aux Algériens, aux Marocains… de se marier aussi ? […] Vous rejetez complètement des personnes qui font partie de notre Nation […] ».

    El Watan, 20 avr 2021

    Etiquettes : France, voile, Islam, séparatisme, droite extrême droite, Emmanuel Macron,

  • Londres : des musulmans prient devant l’ambassade de France pour protester contre l’islamophobie – VIDEO

    Des musulmans britanniques ont accompli la prière du vendredi devant l’ambassade de France à Londres afin de protester contre la politique islamophobe qui se répand en France.

    Cette action fait partie de la réaction mondiale contre le président français Emmanuel Macron qui a défendu les caricatures comme une expression de la liberté d’expression qualifiant l’islam de religion «en crise».

    Les manifestants ont brandi des banderoles disant « ne divisez pas l’humanité » et « l’insulte n’est pas la liberté d’expression ».

    Projet de loi séparatisme
    Le projet de loi dit « séparatisme » débattu au Sénat a conduit à une campagne sur les réseaux sociaux.

    Au milieu de la répression en cours par la France contre le prétendu «séparatisme» musulman dans le pays, le Sénat français a voté en faveur de l’ajout d’un amendement au soi-disant «projet de loi sur le séparatisme» qui interdirait aux filles de moins de 18 ans de porter le hijab dans les espaces publics, indique le Middle East Eye.

    Le 30 mars, le Sénat a voté en faveur de l’inclusion de «l’interdiction dans l’espace public de tout signe religieux ostentatoire par les mineurs et de toute tenue vestimentaire qui signifierait une infériorisation des femmes sur les hommes» dans un projet de loi officiellement intitulé «Renforcer le respect des principes de la République »– qui a été critiquée par les critiques comme ciblant massivement les citoyens musulmans.
    Bien qu’il soit illégal pour les élèves de porter un hijab dans les écoles publiques françaises depuis 2004, l’amendement étendrait l’interdiction aux mineurs dans tous les espaces publics.

    Le projet de loi sur les «principes de la République» doit d’abord être approuvé par l’Assemblée nationale du pays avant de devenir loi.

    S’il était adopté, cela signifierait également que les mères portant un hijab ne seraient pas autorisées à accompagner les voyages scolaires – tandis que les burkinis, les maillots de bain modestes et complets, seraient interdits dans les piscines publiques.

    La nouvelle du dernier amendement au projet de loi a déclenché une réaction violente sur les réseaux sociaux, un certain nombre d’utilisateurs utilisant le hashtag «hands off my hijab» pour exprimer leur désapprobation.

    Certains ont fait valoir que le fait de priver les filles de leur droit de choisir quoi porter ne constituait pas une défense des droits des femmes, comme l’ont fait valoir certains politiciens français.

    Alnas, 19 avr 2021

    Etiquettes : Islam, islamophobie, France,

  • Présidentielle 2022 : « Je serai un artisan de la victoire de la droite », assure Dati

    INVITÉE RTL – La maire LR du VIIe arrondissement de Paris refuse pour l’instant d’apporter son soutien à Xavier Bertrand pour la présidentielle de 2022.

    Le duel au second tour de l’élection présidentielle en 2022 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen « n’existera pas », selon Rachida Dati. L’ancienne ministre de la Justice, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, estime que « les Français n’en veulent pas ».

    Alors que le président de la République muscle son jeu sur le domaine de la sécurité avec un entretien au Figaro, la droite, elle, prépare le scrutin. L’ancien membre des Républicains Xavier Bertrand est soutenu par le numéro 2 du parti Guillaume Peltier. Mais cela ne suffit pas à faire l’unanimité au sein de la droite.

    Interrogée à l’antenne de RTL ce lundi 19 avril sur un éventuel soutien au président de la région des Hauts-de-France, Rachida Dati botte en touche. « Les ambitions sont saines et le temps du choix du candidat sera à l’automne », explique-t-elle.

    Les candidats à droite se multiplient, sans pour autant franchir la ligne de l’officialisation. A l’image de Valérie Pécresse. Sans oublier l’ombre de l’ancien premier ministre Édouard Philippe, envisagé par certains membres des Républicains comme un choix possible.

    De son côté, Rachida Dati s’attèle à rappeler les fondements de son engagement politique. « Je me suis engagée en politique pour changer et améliorer la vie des Français, pour réduire les inégalités et lutter contre les injustices », insiste-t-elle. Une ébauche de programme ? « Je serai un artisan de la victoire de la droite en 2022 », répond Rachida Dati.

    RTL, 19 avr 2021

    Etiquettes: France, élections présidentielles, Rachida Dati, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, LREM, droite, LR, extrême droite,

  • Nouvelle-Calédonie : vers un troisième référendum sur l’indépendance

    La consultation citoyenne organisée par l’État sur les enjeux de l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie a pris fin vendredi 16 avril alors qu’un troisième référendum sur l’indépendance se tiendra avant octobre 2022 dans l’archipel.

    D’ici à la mi-mai, une synthèse de toutes les données recueillies sera remise aux responsables politiques calédoniens. Cette restitution interviendra juste avant le déplacement à Paris de plusieurs d’entre eux, du 25 mai au 3 juin à l’invitation du Premier ministre Jean Castex, « pour parler de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ». La consultation avait été souhaitée par Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, à l’occasion de sa visite à Nouméa en octobre dernier, afin que la société civile apporte sa contribution à la préparation de l’après-accord de Nouméa (1998). Selon cet accord, deux référendums d’autodétermination ont déjà eu lieu les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020, remportés avec 56,7 % des suffrages puis 53,3 % par les partisans du maintien dans la France. Un troisième et dernier scrutin aura lieu avant d’ici à octobre 2022. Indépendance et souveraineté Entamée mi-janvier, cette consultation a invité population et corps intermédiaires à exprimer leur vision de…

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    Réforme, 18 avr 2021

    Etiquettes : France, Nouvelle Calédonie, référendum, indépendance, colonialisme, colonisation,

  • Popularité à un an de la présidentielle : Macron fait mieux que Hollande et Sarkozy, moins bien que les autres

    ParChristine Ollivier

    A un an de la fin de son mandat, Emmanuel Macron compte plus de satisfaits que Sarkozy et Hollande à la même époque, mais nettement moins que Chirac, Mitterrand ou Giscard d’Estaing.

    Avec 37% de Français satisfaits un an avant le terme de son mandat, Emmanuel Macron fait bien mieux que ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy (28%) et François Hollande (14%) à la même époque, mais moins bien que les présidents réélus Jacques Chirac (56% en 2001), François Mitterrand (56% en 1987) et le général de Gaulle (54% en décembre 1964), ou battu comme Valéry Giscard d’Estaing (45% en avril 1980). Malgré la succession de crises, le chef de l’Etat conserve un socle de soutien solide : 75% de ses électeurs de 2017 se disent satisfaits de son action.

    Baromètre JDD

    18 points perdus à droite depuis décembre
    La stabilité de la cote présidentielle en avril dissimule toutefois un nouveau recul chez les plus de 65 ans (-4 points) et les sympathisants LR (-4). Macron a perdu 18 points dans l’électorat de droite depuis décembre dernier. Alors que la droite compte désormais un candidat officiellement déclaré, Xavier Bertrand, « une partie du socle électoral d’Emmanuel Macron est en train de s’éroder », souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. A tel point qu’il compte désormais plus de satisfaits chez les sympathisants PS (39%, +3 points) et EELV (40%, +7 points) que chez Les Républicains (30%).

    Interrogés par l’Ifop, les 50-64 ans et les plus âgés expriment selon Frédéric Dabi de fortes critiques sur l’organisation de la campagne de vaccination, qui les concerne pour l’heure au premier chef, et pointent retards ou dysfonctionnements. Un mécontentement que le Premier ministre Jean Castex « paie cash » selon Dabi. Avec seulement 34% de satisfaits (-2 points), il atteint son score le plus bas depuis son arrivée à Matignon en juillet dernier.

    Le JDD, 17 avr 2021

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jacques Chirac, François Mitterand, Giscard d’Estaing,

  • France : Endettés, les partis traditionnels épargent avec leurs sièges sociaux

    Paris, 16 avr. (EFE) – Après le Parti socialiste français (PS) et les Républicains conservateurs (LR), en proie à des problèmes économiques, le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, parti d’extrême droite, cherche lui aussi à économiser sur son immobilier avec l’annonce vendredi de son changement de siège.

    Mme Le Pen elle-même a annoncé en grande pompe le futur déménagement de Nanterre (banlieue ouest de Paris) au 114 bis rue Michel-Ange, dans le 16e arrondissement de Paris.

    « Le RN ouvre un nouveau chapitre de son histoire », s’est félicitée sur les réseaux sociaux Mme Le Pen, l’une des favorites pour remporter la présidence française en 2022.

    Bien que la direction du RN ait souligné que le déménagement sert à être plus central, le choix d’un local quatre fois plus petit vise également à économiser sur le loyer, environ un tiers de ce qu’ils paient aujourd’hui, selon la presse locale.

    La formation devra accueillir 510 mètres carrés, contre 2 000 à Nanterre.

    Les chiffres rouges du RN (ex-Front national) ne sont pas nouveaux et, en 2018, la dette s’est élevée à près de 25 millions d’euros. Une partie (9 millions) a dû être renégociée avec un créancier russe, avec lequel elle est parvenue à un règlement judiciaire en 2020.

    En parallèle, le parti a dû licencier une partie de ses près de 50 employés permanents pour réduire les coûts, les quatre derniers, en janvier 2021.

    LES PARTIS QUI ONT ALTERNÉ LE POUVOIR DANS LE PASSÉ EN DIFFICULTÉ

    Le RN de Marine Le Pen n’est pas la seule formation politique française historique à avoir connu des difficultés financières.

    Le PS et les Républicains, les deux partis qui ont alterné au pouvoir en France ces dernières décennies jusqu’à l’émergence du centriste Emmanuel Macron en 2017, ont pris des mesures similaires affectées par la baisse des subventions publiques en raison de leurs mauvais résultats électoraux.

    Les socialistes, dont le candidat à la présidentielle de 2017, Benoît Hamon, n’a obtenu que 6 % des voix au premier tour, ont vendu cette année-là pour 45 millions d’euros son hôtel particulier de la rue Solférino, que le parti occupait depuis 1980, un an avant que le socialiste François Mitterrand ne devienne président.

    Le majestueux bâtiment de 3 700 mètres carrés sera occupé par un groupe de parfumerie, qui l’a racheté pour 125 millions d’euros à une société immobilière, selon la presse locale.

    De son côté, Les Républicains a conclu en 2018 un accord avec ses créanciers qui comprenait la vente de son siège de la rue de Vaugirard, acquis en 2011 par l’UMP (ancienne marque du parti) avec une surface de 10 000 mètres carrés répartis sur 10 étages.

    La propriété a été achetée pour 46 millions d’euros par une filiale française appartenant à un fonds d’épargne allemand, qui, pour l’instant, garde comme locataire le parti des anciens présidents Nicolas Sarkozy (2007-2012) et Jacques Chirac (1995-2007). EFE

    Swissinfo, 16 avr 2021

    Etiquettes : France, partis politiques, Les Républicains, Rassemblement National, Parti socialiste,