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  • France-Maroc: La rupture suivie de guerre des services secrets

    France-Maroc: La rupture suivie de guerre des services secrets

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    En 2014, le Maroc a décidé d’interrompre la ccopération judiciaire avec la France suite à l’affaire El Hammouchi. Les français n’ont pas avalé la pillule et ils ont versé sur la toile des milliers de documents confidentiels de la diplomatie et de la DGED marocaines. L’histoire est connue sous le nom de « Marocleaks ». Elle est résumé par Ignacio Cembrero dans un article parue sur El Confidencial le 30 mai 2021.

    LES SOUPÇONS SE PORTENT SUR LE DGSE
    Lorsque le Maroc a rompu avec la France, ses services secrets sont entrés en guerre.
    Rabat a mis fin à la coopération antiterroriste avec Paris et les services de renseignement français se sont vengés en révélant sur Twitter des centaines de documents confidentiels marocains.

    Tout à coup, à partir du 2 octobre 2014, à partir d’un profil Twitter anonyme (@chris_coleman24), tout, des câbles secrets d’Omar Hilale, l’ambassadeur marocain auprès de l’ONU pour le Sahara occidental, à une lettre de recommandation pour sa fille du ministre marocain des Affaires étrangères, Salahedin Mezzouar, a été déversé sur le réseau social. Avec des hauts et des bas, jusqu’aux premiers jours de 2015, des centaines de documents de la diplomatie marocaine et de son service secret des affaires étrangères, la Direction générale des études et de la documentation (DGED), ont été mis au jour, ainsi que quelques lettres ou photos privées, comme celles du mariage de la ministre Mbarka Bouida, toutes sans conséquence. Le tweeter anonyme a montré sa sympathie pour le Front Polisario et a affirmé en français vouloir « déstabiliser le Maroc ».

    Six ans plus tard, les soupçons sur l’identité des auteurs de ce profil, qui utilisait le nom de l’entraîneur de l’équipe nationale de football du Pays de Galles, ne pointent plus vers un jeune hacker sahraoui pro-indépendance ou vers les services secrets algériens, comme l’avaient dénoncé à l’époque plusieurs ministres et journalistes marocains. Ils pointent du doigt la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services secrets français. La colère de Rabat contre Paris a commencé le 20 février 2014 lorsque sept officiers de police judiciaire français ont frappé à la porte de la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris où se trouvait Abdellatif Hammouchi, le chef de la Direction générale de la surveillance du territoire, l’élite de la police marocaine qui assure également des tâches comme la brigade politico-sociale à l’époque de Franco.

    Hammouchi avait été accusé de torture par deux Marocains vivant en France et un Sahraoui emprisonné à Salé. Un juge voulait prendre sa déposition. Il a refusé et s’est rapidement enfui avant que le juge n’ordonne son arrestation. Le même jour, le roi Mohammed VI et son cercle restreint de collaborateurs ont pris la décision de couper la coopération judiciaire avec Paris, ce qu’ils ont annoncé dans un communiqué. Ils ont également suspendu la coopération antiterroriste, bien que Rabat n’ait pas rendu publique cette seconde décision. À l’époque, la France était frappée par le terrorisme et bon nombre des attentats étaient perpétrés par des Européens d’origine marocaine. Les autorités marocaines ont alors infligé à la France une sanction similaire à celle qu’elles viennent d’infliger à l’Allemagne et qu’elles envisagent d’appliquer à l’Espagne, pour la deuxième fois. La première a eu lieu en août 2014. Cherkaoui Habboud, directeur du Bureau central d’investigations judiciaires, a confirmé mercredi, dans une interview au journal en ligne  » Rue 20 « , l’interruption de la collaboration avec Berlin. Il a également averti que l’hospitalisation en Espagne de Brahim Ghali, chef du Front Polisario, « menace de conduire à la suspension de la coopération dans le domaine de la sécurité entre les deux pays ».

    Trois mois après que Rabat a coupé ses relations avec Paris, le 24 mai 2014,  » Le 360 « , un journal en ligne marocain, a révélé le nom du chef des services secrets français au Maroc, accrédité à Rabat en tant que deuxième secrétaire de l’ambassade de France. La femme, un lieutenant-colonel surnommé « lionne » par ses collègues, a dû quitter le pays en toute hâte. Le 360 est, selon Le Monde, un média « très proche de Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi Mohammed VI ».

    Un mois après cet épisode, le 25 juin 2014, Mustafa Adib, l’un des plus farouches opposants à la monarchie alaouite, est interviewé pour la première fois par la chaîne de télévision arabophone France 24, qui a une large audience au Maghreb et lui consacre beaucoup de temps d’antenne. Adib, un ancien capitaine de l’armée de l’air qui a dénoncé la corruption dans l’armée et s’est exilé à Paris, est depuis lors apparu fréquemment devant les caméras de cette chaîne publique française. Trois mois plus tard, le faux profil de Chris Coleman a commencé à inonder Twitter de documents et d’e-mails confidentiels marocains.

    Le joyau de ce Wikileaks version marocaine était peut-être la révélation de l’accord verbal conclu en novembre 2013 par le président Barack Obama avec Mohammed VI, qu’il a reçu à la Maison Blanche.


    Le joyau de ce Wikileaks dans sa version marocaine était peut-être la révélation de l’accord verbal passé par Barack Obama avec Mohammed VI : Obama a dit à son invité qu’il renonçait à son droit de demander, au Conseil de sécurité, une modification du mandat de la Minurso, le contingent de l’ONU déployé au Sahara occidental, afin qu’il soit compétent en matière de droits de l’homme. En contrepartie, le monarque s’est engagé à établir un programme de visites au Sahara du Haut Commissaire aux droits de l’homme, à mettre fin aux procès de civils par les tribunaux militaires et à légaliser les associations indépendantistes sahraouies. Il n’a que partiellement rempli ses promesses.

    Dans la masse de documents postés sur Twitter, plusieurs centaines concernent l’Espagne. Nadia Jalfi, épouse de Gustavo Arístegui, qui fut porte-parole du Groupe populaire au Congrès et ambassadeur en Inde, a échangé 150 courriels entre 2008 et 2011 avec Mourad el Ghoul, chef de cabinet du directeur de la DGED. Il a reçu des commissions de sa part et a également fait des propositions concernant la presse italienne et française et un cinéaste espagnol désireux de « saisir la souveraineté historique du Maroc sur le Sahara ». Par l’intermédiaire d’un de ses proches collaborateurs, Jalfi a expliqué à ce journaliste qu’elle travaillait à l’époque pour une agence de communication et ne connaissait pas El Ghoul.

    Ahmed Charai, un homme d’affaires de la presse marocaine, a également été en contact permanent avec El Ghoul pendant des années, selon les e-mails publiés par le faux profil. Les commandes qu’il a reçues étaient plus importantes que celles de Jalfi et comprenaient des paiements à plusieurs journalistes français connus et à un Américain. Il a été arrêté en 2011 à l’aéroport de Dulles (Washington) pour avoir introduit aux États-Unis plus d’argent liquide que ce qui était autorisé.

    La même année, Charai a été condamné par l’Audience provinciale de Madrid à verser 90 000 euros pour « préjudice moral » à l’ancien président José María Aznar et à publier la sentence dans trois journaux espagnols et trois journaux marocains, ce qu’il n’a pas fait. « Rachida Dati enceinte d’Aznar », tel était le titre de la première page de « L’Observateur du Maroc », l’hebdomadaire dont il était propriétaire, qui a incité l’ancien président espagnol à le poursuivre en justice. Charai a affirmé qu’Aznar était le père de la fille que la ministre française de la Justice attendait à l’époque. Parallèlement à cette fausse information de l’hebdomadaire marocain, le magazine espagnol « Interviú » a reçu un lot de photos d’Aznar avec Dati à Paris, prises devant un restaurant. « Les photos les plus embarrassantes d’Aznar », tel était le titre de la première page d’ »Interviú », qui a tenté de donner du crédit à ce que Charai avait publié. Des années plus tard, on a appris que le père de la petite fille est l’homme d’affaires français Dominique Desseigne. Des sources du renseignement espagnol estiment que cet épisode est une tentative de la DGED de ternir l’image d’Aznar, le chef du gouvernement espagnol qui a eu les pires relations avec Mohammed VI. Interrogé sur l’authenticité de ces emails portant sa signature, Charai n’a jamais répondu à ce journaliste. Un troisième épisode révélé par le tweeteur laisse la diplomatie espagnole sous un très mauvais jour. Le 27 octobre 2013, deux jeunes de Melilla ont été abattus par la marine royale marocaine. Le gouvernement marocain a promis en décembre de transmettre au gouvernement espagnol les résultats de ses enquêtes, mais aucune information n’est jamais parvenue à Madrid.

    Le 28 mai 2014, Gonzalo de Benito, secrétaire d’État adjoint au ministère des Affaires étrangères, a rencontré Badreddine Abdelmoummi, le « numéro deux » de l’ambassade du Maroc à Madrid, dans les couloirs d’une conférence sur l’Afrique. « Il m’a indiqué que son gouvernement [espagnol] serait satisfait de toute explication que le Maroc pourrait fournir pour régler cette affaire », a écrit Abdelmoummi à ses patrons à Rabat. Le Maroc est resté silencieux. Le faux profil, fermé à plusieurs reprises par Twitter sur ordre des autorités marocaines, mais réapparaissant sous un autre nom, a disparu début janvier 2015. A la fin du même mois, Mohamed VI entame un séjour à Paris qu’il n’avait pas visité depuis plus d’un an. Bien que son séjour soit privé, il a été reçu par le président de l’époque, François Hollande. Les deux hommes ont souligné leur détermination « à lutter ensemble contre le terrorisme et à coopérer pleinement dans le domaine de la sécurité ». La France a encore des devoirs à faire pour se réconcilier avec le Maroc. En juillet 2015, l’Assemblée nationale française a approuvé un amendement au protocole sur la coopération judiciaire en matière pénale entre les deux pays. Les juges français étaient menottés si les faits reprochés – la pratique de la torture – étaient commis au Maroc. Plusieurs ONG de défense des droits de l’homme ont mis en doute la constitutionnalité du nouveau protocole.

    La DGSE, les services secrets français, n’a pas reconnu avoir inspiré les tweets qui ont tant nui aux espions et diplomates marocains. De nombreux indices suggèrent cependant que ce sont eux qui les ont mis en circulation. Mustafa Adib, l’ancien capitaine, si populaire à la télévision à l’époque, s’est confessé sur sa page Facebook en février 2019. « Mes apparitions sur France 24 faisaient partie d’une transaction avec les services secrets français au plus haut niveau (…) », a-t-il révélé. Adib s’est prêté au jeu de la vengeance de la DGSE française contre la DGED marocaine. L’autre, plus puissante, a très probablement été le « piratage » des courriels et des ordinateurs des services de renseignement et de la diplomatie marocains, puis la diffusion d’une petite partie de ce qui a été volé sur Internet.

    El Confidencial, 30 mai 2021

    #Maroc #Espagne #SaharaOccidental #France #Marocleaks #NadiaElJalfi #Mustafa_Adib #Ahmed_Charaï

  • Les Marocains espions du Mossad: combien seront-ils à Oran ?

    Les Marocains espions du Mossad: combien seront-ils à Oran ?

    Maroc, Algérie, Israël, Mossad, France, espions, DGSI, DGED,

    Par Kamel M. – La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), contre-espionnage français dirigé par Nicolas Lerner, a dans son collimateur les sujets de Mohammed VI travaillant en catimini pour le compte de Tel-Aviv, rapporte Georges Malbrunot. «Quelques tensions actuellement entre les services de renseignement français et marocains. La DGSI est remontée, confie un agent français. Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas, explique la source», écrit le journaliste français spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien. «Le Mossad a déjà une activité importante sur le sol français», avait-il déjà mis en garde, en se référant au succédané de la DST.

    Ce grand reporter au Figaro n’en est pas à sa première alerte, puisqu’il a clairement indiqué qu’en France il est impossible de critiquer Israël. Dans un Tweet, il reprend les propos de l’ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, qui, dans une interview «lucide» à un média américain, affirmait que l’entité sioniste «est déjà un Etat d’apartheid». «Comme les anciens chefs du Mossad en quittant leur poste, GA [Gérard Araud, ndlr] balance», a-t-il ironisé.

    Dans un entretien au politologue Pascal Boniface, Georges Malbrunot est revenu sur son livre intitulé Le Déclassement français, dans lequel il explique que le décrochage de la France au Maghreb et au Moyen-Orient «a commencé à la fin du mandat de Jacques Chirac dans les années 2005-2007, lorsque, obsédé par la crainte d’une fracture de la communauté internationale dans la foulée du non français à l’invasion américaine de l’Irak, il a entrepris un lent rapprochement avec les Etats-Unis, mais aussi au Moyen-Orient avec Israël». «Le recul s’est accentué sous Nicolas Sarkozy et prolongé sous François Hollande. La France perdit alors sa voix originale dans cette région du monde. En 2017, élu, Emmanuel Macron a cherché à enrayer ce déclassement. Il s’est fortement impliqué en Algérie, au Liban, notamment, mais aussi dans le Golfe, multipliant les voyages, et marquant son début de mandat par un volontarisme, un pragmatisme qui pouvait augurer un retour de la France au Moyen-Orient et au Maghreb», a encore indiqué l’ancien otage de Daech en Irak.

    «Hélas, le volontarisme de Macron ne s’est pas traduit par des résultats très probants. Il y a eu, certes, le Covid qui n’a pas facilité les échanges. Mais, plus fondamentalement, ses tentatives d’en finir, comme il l’avait dit en juillet 2017, avec la pensée néoconservatrice ont échoué. Que ce soit en Algérie ou au Liban, son diagnostic était bon, mais la forme a laissé à désirer. Sa méthode fut probablement trop brutale. Nous dévoilons [dans le livre, ndlr] ses injonctions aux dirigeants libanais, et ses reproches extrêmement virulents au président Bouteflika et au chef d’état-major [de l’armée algérienne], par exemple», a encore affirmé Georges Malbrunot.

    De nombreuses voix se sont interrogées sur la présence d’une forte délégation marocaine aux Jeux méditerranéens qui s’ouvrent bientôt à Oran, en exprimant des craintes sérieuses sur la présence d’éléments infiltrés de la DGED de Yassine Mansouri dont on apprend, sans étonnement, qu’ils roulent également pour le Mossad israélien. Nos services secrets et nos Renseignements généraux auront du pain sur la planche, cet été. C’est le moins qu’on puisse dire.

    K. M.

    Algérie patriotique, 31 mai 2022

    #Algérie #Maroc #France #Immigrés #Israël #Mossad #DGED

  • Avec son nouveau tube Disco Maghreb: DJ Snake fait un tabac

    Avec son nouveau tube Disco Maghreb: DJ Snake fait un tabac

    France, Algérie, DJ Snake, Disco Maghreb,

    Depuis son lancement mardi 31 mai, le nouveau clip rendant hommage à l’Algérie et à la musique rai sous le titre «Disco Maghreb», la fameuse maison de production qui a produit les plus grandes stars du raï algérien, a été visionné près de 2 millions de fois sur la page Youtube officielle de DJ Snake. Une sortie qui a été vivement saluée et suscité un vif engouement sur la toile bleue entre témoignages de félicitation et de nostalgie. Mais si beaucoup ont salué le clip, d’autres ont également émis des critiques… extra artistiques.

    De son côté, DJ Snake affirme sur son compte Twitter avoir imaginé «Disco Maghreb» comme un «pont entre différentes générations et origines, reliant l’Afrique du Nord, le monde arabe et au-delà… C’est une lettre d’amour à mon peuple.»

    Reporters, 02 juin 2022

    #Algérie #DJSnake #DiscoLMaghreb

  • L’Occident pour le retour de la machine de guerre au Nord-Mali

    L’Occident pour le retour de la machine de guerre au Nord-Mali

    Mali, Sahel, Barkhane, France, Takuba, G5-Sahel, Wagner, Russie, Algérie,

    Depuis l’éviction de Barkhane du Mali, la machine de guerre occidentale mise sur rails dans le Sahel se détraque pièce par pièce. Fin de Barkhane, fin de Tabuka et fin du G5-Sahel. A l’inverse, le Mali gagne des points, même si la machine de guerre de propagande occidentale fait des dégâts sur le plan médiatique.

    C’est la France qui mène la locomotive médiatique contre les Russes au Mali, point de fixation de l’Elysée. La société Wagner est diabolisée à l’outrance, jusqu’à la faire passer pour un autre groupe terroriste, non affilié à l’Etat islamique mais située dans la proche périphérie. De toute évidence, les pays de l’Europe, solidaires, suivent la politique africaine de la France, quoi qu’il leur en coûte. Cependant, « face à Moscou qui déploie ses mercenaires sur le terrain et qui mène une campagne de propagande efficace sur les réseaux sociaux, la France semble pour le moment enregistré des revers dans la bataille de l’opinion », s’afflige « Le Monde » dans son édition d’hier.

    L’image de ces jeunes maliens se prenant en photo devant une affiche du président russe Vladimir Poutine, lors de la manifestation portée par le mouvement Yerewolo contre la présence militaire française au Mali, place de la Tour de l’Afrique, à Bamako, le 4 février 2022, a fait le tour des salles de rédaction des quotidiens français et semble avoir fait mal. De même que les drapeaux russes brandis pendant que ceux de la France flambent dans les manifestations de l’opposition au Tchad.

    L’Algérie est directement intéressée par ce qui se passe à ses portes sud : les accords d’Alger, leur application, après la dernière réunion du groupe international menée par l’Algérie, l’agitation saharo-sahélienne contre la présence française, etc.

    En réalité, la France perd pied au Sahel ; cela leur fait mal et le ressenti se répercute sur tous les articles de la presse occidentale spécialisée. Comme pour la guerre Russie-Ukraine, vous ne lirez sur la presse internationale mainstream que ce qui va dans le sens souhaité par ces capitales occidentales.

    A décrypter avec le maximum de précautions…

    L’Express, 30 mai 2022

    Lire aussi : Mali: L’UE mise sur le rôle central de l’Algérie

    Lire aussi : Frontière Mali-Niger: Un nouveau sanctuaire pour Daech

    Lire aussi : Mali: La Russie dénonce la mentalité « coloniale » des Européens

    #Algérie #Mali #Sahel #G5Sahel #Barkhane #Takuba #France #Occident

  • Le roi du Maroc en France. Réconciliation en vue?

    Le roi du Maroc en France. Réconciliation en vue?

    Maroc, France, Mohammed VI, Emmanuel Macron, Espionnage, Pegasus,

    L’information a été filtrée par un média français connu pour sa proximité avec les autorités marocaines. le roi Mohammed VI se trouve en France depuis mercredi dans le cadre d’une « visite privée ». « C’est la première fois que le monarque se rend dans un pays européen depuis la fin de la crise du Covid-19 », indique la même source. Mais aussi, la première visite après le scandale de l’espionnage, via Pegasus, de plusieurs journalistes et personnalités françaises dont le président français en personne. Depuis, les relations entre les deux pays traversent une période glaciale. Une période similaire à la brouille de 2014 générée par la décision de la justice française de convoquer Abdellatif El Hammouchi, le premier sécuritaire marocain.

    En vue de « sceller la réconciliation franco-marocaine », le souverain marocain s’est rendu dans son château de Betz pour être accueilli le 9 février 2015 par le président François Hollande. Selon certaines sources, le même scénario pourrait se reproduire avec l’arrivée en France du roi du Maroc dans une tentative d’apaiser les tensions originées par l’information relative au hameçonnage du téléphone portable du mandataire de l’Elysée.

    Selon plusieurs sources, le roi du Maroc se trouve en visite à Paris dans une tentative d’apaiser les tensions entre Paris et Rabat suite au scandale d’espionnage dont le président Emmanuel Macron était parmi les victimes ainsi que d’autres hauts responsables français via le logiciel espion israélien Pegasus.

    L’un des numéros du président de la République, qu’il utilise, selon nos informations, régulièrement depuis au moins 2017 et jusqu’à ces derniers jours, figure dans la liste des numéros sélectionnés par un service de sécurité de l’Etat marocain, utilisateur du logiciel espion Pegasus, pour un potentiel piratage, indique Le Monde dans un article paru en juillet dernier. « Des numéros de téléphone appartenant à Edouard Philippe, alors premier ministre, ainsi qu’à quatorze autres membres du gouvernement ont également été visés », ajoute-t-il.

    #Maroc #France #MohammedVI #Macron #Espionnage #Pegasus

  • France: Des immigrés marocains pour travailler pour le Mossad

    France: Des immigrés marocains pour travailler pour le Mossad

    France, Israël, Mossad, inmigrés marocains, Maroc, Georges Malbrunot,

    Georges Malbrunot (Le Figaro) : « Les services secrets marocains recrutent des immigrés marocains en France pour travailler pour le Mossad »

    Les services secrets marocains recrutent des immigrés marocains en France pour travailler pour le Mossad sioniste, ce qui a aggravé les relations entre Rabat et les services secrets français, selon ce qu’a révélé un journaliste français, Georges Malbrunot.

    Le journaliste du « Figaro » spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient, George Malbrunot, a déclaré dans un tweet sur Twitter qu’il y a des tensions dans les relations entre les services de renseignement des deux pays.

    France pour travailler pour le Mossad sioniste, ce qui a aggravé les relations entre Rabat et les services secrets parisiens, selon ce qu’a révélé un journaliste français.

    Malbrunot a attribué cela au recrutement de membres de la communauté marocaine résidant en France, pour travailler comme informateurs pour le Mossad israélien.

    Malbrunot a fait savoir que « le rapprochement marqué entre le Maroc et Israël fait craindre à Paris une intensification de la coopération entre les services des deux pays, sur le dos de la France. »

    Et le journaliste a cité une source anonyme du renseignement français, que Paris ne tolérera pas ces pratiques.

    L’Evénement, 31 mai 2022

    #France #Maroc #Israël #Mossad #DGSI #Espionnage #Immigrés_marocains

  • Aggravation

    Aggravation

    France, Russie, Ukraine, embargo, Union Européenne, Marine Le Pen, Bruno Le Maire,

    La guerre d’Ukraine a débuté il y a plus de trois mois et les mesures punitives de l’Europe vis-à-vis de la Russie sont toujours plus sévères, alors que Moscou reste fermement ancré sur ses positions. Pourtant, les décisions de l’Union européenne regardant la situation en Europe de l’Est ne sont pas soutenues par tous. Marine Le Pen a ainsi mis en garde, hier, contre les «conséquences cataclysmiques sur le pouvoir d’achat des Français» du sixième paquet de sanctions contre la Russie décidé en début de semaine par Bruxelles, accusant le gouvernement de «mentir» sur la situation économique du pays. «Cette décision va avoir des conséquences cataclysmiques sur le pouvoir d’achat des Français, ça va contribuer à aggraver le prix évidemment du pétrole et, accessoirement, du gaz et donc de l’électricité», s’est inquiétée la finaliste de la dernière présidentielle.

    Les dirigeants des 27 pays de l’UE ont en effet trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90 % leurs importations de pétrole russe d’ici la fin de l’année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. «Si on n’achète plus le pétrole à Vladimir Poutine, d’autres l’achèteront, c’est aussi simple que cela. En réalité, donc, il y avait d’autres mesures qu’on pouvait mettre en œuvre avec l’effort des pays producteurs dans le monde», a dénoncé la députée du Pas-de-Calais. «C’est le choix du sacrifice du pouvoir d’achat des Français», a-t-elle jugé, soulignant, comme elle l’a martelé pendant la présidentielle, que des familles «n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois».

    La députée du Pas-de-Calais, qui a rencontré le Premier ministre hongrois Viktor Orban à Paris vendredi, partage avec lui l’idée de taxer les pétroliers. «Je vous conseille de ne pas croire un mot de ce que dit Bruno Le Maire et d’ailleurs l’ensemble du gouvernement sur la situation économique du pays, car ils ont par le passé déjà menti». Le ministre de l’Économie a affirmé, hier, sur France Inter, qu’il ne croyait pas à un risque de récession.

    Selon Marine Le Pen, «lorsque le gouvernement dit que le bouclier tarifaire fera que les prix de l’électricité ne font pas l’objet de rattrapage, il ment, il y aura un rattrapage de cela probablement en 2023». «Ils mentent jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus faire autrement que de dire la terrible vérité qui est la conséquence de leur incompétence : on va probablement rentrer en récession», a-t-elle insisté.

    La position de Marine Le Pen se rapproche ainsi plus de celle d’une partie de l’extrême-gauche, notamment La France Insoumise, qui a exprimé à de nombreuses reprises ses objections vis-à-vis de la stratégie de la France et de l’Occident en général face à la Russie de Vladimir Poutine. Toutefois, les Français qui étaient appelés aux urnes il y a un peu plus d’un mois ont choisi d’élire Emmanuel Macron et avec lui sa politique vis-à-vis de la situation en Ukraine et ils devront donc en assumer les conséquences politiques comme financières.

    Fouzia Mahmoudi

    Le Jour d’Algérie, 01 juin 2022

    #France #Sanctions #Russie #Electricité #MarineLePen

  • France-Maroc : La crainte de nouveaux assassinats politiques

    France-Maroc : La crainte de nouveaux assassinats politiques

    France, Maroc, Israël, Mossad, Ben Barka, diaspora marocaine, services secrets, Georges Malbrunot,

    Même si la France a toujours su dominer et faire marcher à la baguette le Maroc, ses relations avec son ancien protectorat n’a jamais été un long fleuve tranquille. Ce qui ajoute aux troubles et tempêtes dans ces relation tumultueuses et évoluant en dents de scie sous leurs dehors calmes et sereins, c’est cette propension qu’a adopté le Maroc à corrompre pas mal de hauts responsables hexagonaux, à défaut de carrément les faire chanter quand il n’arrive pas à en déterminer le prix. Georges Malbrunot, journaliste français, spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien, grand Reporter au Figaro, lève dans un Tweet un lièvre à la consistance loin d’être négligeable. Il y évoque carrément de possibles réminescence de l’affaire Ben Barka, dont les (mé)faits remontent carrément à la fin de la décennie 1960.

    Selon Georges Malbrunot, qui cite « un agent français, « quelques tensions sont apparues actuellement entre les services de renseignements français et marocains. La DGSI (direction générale de la sécurité extérieure) est remontée ». et pour cause, explique-til encore : « Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas », détaille Malbrunot, citant encore sa source. Ce genre de tensions ne sont pas choses nouvelles dans les rapports sulfureux entre Paris et Rabat.

    Lors de son enlèvement à Paris, Mehdi Ben Barka préparait la conférence tricontinentale, qui s’est tenue à La Havane en janvier 1966. C’est cette dimension moins connue de l’activité du dirigeant socialiste marocain que des intervenants tâcheront de mettre en lumière. C’est pour mettre en convergence les mouvements de libération du tiers-monde que Mehdi Ben Barka, au moment de son assassinat, en octobre 1965, préparait la conférence tricontinentale. Eliminer Ben Barka était devenu une exigence majeure dans la répression internationale des insurrections du tiers-monde. Nous consacrerons cette semaine à mettre en lumière la vie de Mehdi Ben Barka et ses combats pour la solidarité entre les peuples opprimés. Les sulfuruses, délictueuses et incestueuses relations entre Paris et Rabat ne sont d’ailleurs pas sans rappeler et invoquer le spectre de l’opposant Mehdi Ben Barka, enlevé et assassiné par des éléments de la DGSI française, non sans la précieuse aide d’agents du Mossad.

    Ben Barka, dont l’aura rayonnait sur la planète entière, était devenu un sérieuse menace pour la monarchie corrompue et prédatrice du défunt Hassan II. C’est le colonel Laânigri, sorte de double d’Abdellatif Hammouchi, qui s’est occupé de torturer Ben Barka dans une villa située en banlieue parisienne, avant que son corps ne soit dissout dans une baignoire remplie d’acide.

    En apprenant la nouvelle de cet odieux assassinat, le général De Gaulle serait entré dans une colère folle. Or, jusqu’à ce jour ce crime d’Etat n’a toujours pas été élucidé. Pis encore, le risque est grand que de pareils assassinats politiques ne soient commis de nouveau en France contre des opposants marocains et sahraouis en vue activant en Hexagone.

    Hassan II, on s’en souvient, avait obtenu l’aide directe des agents du Mossad dans l’assassinat de Ben Barka en échange de la vente-émigration de près de 10.000 juifs marocains. Si bien que cette dernière est désormais la plus importante en Palestine, et est carrément majoritaire dans la ville d’Ashdod.

    Mehdi Ghayeb

    La patrie news, 01 juin 2022

    #Maroc #France #Services_secrets #BenBarka #Mossad



  • Darmanin qualifié « d’imposteur » par les supporters britanniques

    Darmanin qualifié « d’imposteur » par les supporters britanniques

    France, Gérald Darmani, finale UEFA, supporters britanniques, faux billets,

    Réagissant aux déclarations du ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin, les supporters britanniques qualifient ce dernier de « menteur » et « d’imposteur ».

    Gérald Darmanin avait accusé ce lundi 30 mai, les supporters britanniques d’avoir utilisé massivement des faux billets pour tenter d’accéder à la finale du 28 mai, jouée au Stade de France, défendant au passage le dispositif policier mis en place.

    «Gérald Darmanin est un imposteur», a taclé Jamie Carragher, ancien défenseur central de Liverpool, ajoutant que «les mensonges et la manipulation de la part des autorités sont une honte». Très remonté, Jamie Carragher a qualifié la ministre des Sports française et l’UEFA de «menteurs» et vilipendé le comportement des forces de l’ordre, relayant plusieurs vidéos sur son compte appuyant les accusations de violences envers les supporters.

    Pour sa part, le latéral gauche de Liverpool Andy Robertson avait violemment critiqué sur les ondes de la BBC, la gestion des supporters britanniques qui se présentaient à l’entrée du Stade de France. «Un de mes amis s’est fait dire qu’il s’agissait d’un faux billet, alors que je vous assure qu’il ne l’était pas. C’était vraiment la pagaille», a-t-il raconté, contestant la version officielle selon laquelle les supporters de Liverpool seraient arrivés en retard et auraient provoqué le report du match.

    Selon lui, l’organisation française a été une véritable «pagaille», avec des jets de gaz lacrymogènes sur la foule qu’il a qualifiés d’«inacceptables». «C’était horrible pour nos fans et pour toutes les familles qui ont vécu ça», s’est-il indigné, comptant sur une enquête pour éclaircir ces incidents. «La Ligue des champions devrait être une fête, mais ce n’était pas le cas», a-t-il regretté, estimant qu’il aurait peut-être été préférable que la finale se joue ailleurs qu’en France.

    Algérie54, 31 mai 2022

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  • Karim Amellal: Les relations algéro-françaises sont « bonnes »

    Karim Amellal: Les relations algéro-françaises sont « bonnes »

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    Relations algéro-françaises : Le Président Macron veut qu’elles soient les meilleurs possibles, selon Karim Amellal, ambassadeur français pour la méditerranée.

    Ambassadeur pour la Méditerranée, l’écrivain franco-algérien Karim Amellal effectue depuis quelques jours une visite à Alger qui rentre dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions du Forum des mondes méditerranéens, tenu à Marseille en février dernier. Il explique ici l’objectif des décisions prises lors de ce rendez-vous par le président français, Emmanuel Macron.

    Ami et proche du chef de l’Etat français, Karim Amellal est revenu aussi sur la situation des relations politiques entre l’Algérie et la France, qu’il qualifie de « bonnes », comme il exprime son avis sur la question de la mémoire, qui a tant miné les rapports entre les deux pays.

    Réveil D’Algérie, 01 juin 2022