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  • Le Drian, réussira-t-il à relancer la relation France-Algérie?

    Le Drian, réussira-t-il à relancer la relation France-Algérie?

    Le Drian, réussira-t-il à relancer la relation France-Algérie? Emmanuel Macron, mémoire, colonialisme,

    Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian est en visite mercredi à Alger afin de « relancer la relation franco-algérienne », extrêmement complexe et tendue depuis des mois. Il s’agit d’une « visite de travail, d’évaluation et de relance des relations », a précisé le Quai d’Orsay. Le voyage, tenu secret jusqu’au dernier moment, verra Jean-Yves Le Drian rencontrer son homologue algérien Ramtane Lamamra ainsi que le président algérien Abdelmadjid Tebboune, selon cette source.

    Cette visite intervient alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis des mois. Le président Emmanuel Macron a déclenché l’ire d’Alger en octobre en accusant, selon des déclarations rapportées par le quotidien français Le Monde, le système « politico-militaire » algérien de maintenir une « rente mémorielle » autour de la guerre d’indépendance et de la France, ancienne pouvoir, et alors que Paris s’est engagé dans des travaux pour tenter d’apaiser cette question mémorielle en France.

    LE NOMBRE DE VISAS SUR LA TABLE ?
    Selon le quotidien, il s’est également interrogé sur l’existence d’une « nation algérienne » avant la colonisation française, provoquant de vives réactions dans la société algérienne. L’Algérie a alors rappelé son ambassadeur à Paris et interdit le survol de son territoire aux avions militaires français ralliant le Sahel. Le président français a depuis fait part de ses « regrets » face à la polémique générée et s’est dit « fortement attaché au développement » de la relation bilatérale.

    Paris et Alger se sont également opposés après l’annonce par la France début octobre de la réduction du nombre de visas accordés à ses ressortissants, pour faire pression sur le gouvernement algérien, jugé peu coopératif sur la réadmission des Algériens expulsés de France. Alger a alors déploré une décision prise « sans concertation préalable », qui « comprend l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un battage médiatique », avant de convoquer l’ambassadeur de France en Algérie. Mi-novembre, Jean-Yves Le Drian a appelé à une relation « de confiance » et à un « partenariat ambitieux » avec l’Algérie, au-delà des « blessures » mémorielles qui peuvent « parfois » réapparaître. Mais rien ne dit que la question des visas ne sera pas mise sur la table.

    Paris-Beacon, 08/12/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron #Mémoire #Colonialisme #JeanYvesLeDrian #Visa

  • ARTE.TV: Le Maroc, chantier personnel du maréchal Lyautey

    ARTE.TV: Le Maroc, chantier personnel du maréchal Lyautey

    ARTE.TV: Le Maroc, chantier personnel du maréchal Lyautey – Protectorat, colonialisme, Hubert Lyautey, France

    Si le maréchal Lyautey est une figure historique complexe, force est de constater que le Maroc n’aurait pas le même visage sans lui. À travers de grands projets architecturaux conduits entre 1912 et 1925, il marqua à jamais les grandes villes du pays. Considéré comme l’un des grands artisans de l’histoire de la colonisation française, il a tenté de préserver le Maroc traditionnel, tout en le faisant entrer dans la modernité.

    Le Maroc n’aurait pas le même visage sans celui qu’on décrit « né avec les yeux ouverts ». Comme pour parler de ces hommes qui voient les choses telles qu’elles sont et en souffrent toute leur vie.

    Figure historique complexe, le Maréchale Lyautey apparaît comme l’un des grands artisans de l’histoire colonisatrice brutale et tragique mais empreinte, sous son influence, d’un humanisme sincère et d’un réel souci du peuple marocain de ses traditions et de sa religion.

    Après l’Indochine, Madagascar et l’Algérie, Hubert Lyautey arrive au Maroc à l’âge de 57 ans en soldat expérimenté avec la vision éclairée d’un homme qui ne veut pas reproduire les erreurs du passé.

    Continuer avec la vidéo :

    ARTE.TV, 07/12/2021

    #Maroc #France #Protectorat #Marécha_Lyautey #Hubert_Lyautey #Colonialisme

  • La France refuse de reconnaître ses crimes en Algérie

    La France refuse de reconnaître ses crimes en Algérie – colonialisme, crimes, mémoire, guerre d’Algérie,

    Messages répétés de la France pour ne pas s’excuser pour les crimes odieux commis en Algérie
    Il n’y avait aucun souvenir lié à la mémoire tragique entre l’Algérie et la France, mais c’était une station de débat politique et médiatique entre les « deux grands rivaux », et entre les Français eux-mêmes, qui ont utilisé les tragédies indicibles et les souffrances profondes des Algériens comme une substance riche dans leurs batailles politiques et électorales.

    Le 5 décembre de chaque année coïncide avec ce qu’on appelle dans l’ancienne colonie la « Journée nationale de commémoration des morts de la France pendant la guerre d’Algérie et les combats au Maroc et en France », une occasion à laquelle la présidence française avait l’habitude de prononcer une déclaration dans laquelle il exposait les sacrifices de tous ceux qui se sont battus pour la poursuite du colonialisme par la France en Algérie et chez ses voisins orientaux et occidentaux.

    Dans un communiqué diffusé par l’Elysée dans la nuit de dimanche à lundi, le président français Emmanuel Macron a défendu ce qu’il a qualifié d’ »histoire complexe » et de « mémoire combinée », près de 60 ans après la fin de la « guerre d’Algérie », comme l’appelle la littérature historique et politique en France, et la révolution de libération victorieuse, comme l’appelle la partie algérienne.

    Dans un communiqué de l’Elysée, le président français a imploré « pardon » au nom de l’Etat français, annonçant la loi de « reconnaissance et compensation » envers cette catégorie d’Algériens qui ont préféré combattre aux côtés de l’armée d’occupation française pendant la guerre de libération. .

    Macron a décrit ce qui est arrivé au « harki » pendant la guerre de libération et l’étape qui l’a suivi comme « l’histoire complexe, cette mémoire complexe, est la nôtre, à connaître et à reconnaître dans toutes ses composantes », comme il l’a dit.

    La présidence française a confirmé dans son communiqué que Macron, depuis son arrivée à l’Elysée il y a près de cinq ans, n’a pas failli, depuis le début de son mandat, à « promouvoir des œuvres liées à l’histoire et à la mémoire autour de cette période et de ses acteurs (… ), à condition qu’il soit transmis aux jeunes générations ».

    Il a ajouté à ce propos : « Depuis 2003, la France consacre le 5 décembre à ceux qui sont morts pour la France dans ces guerres de décolonisation, à ceux qui en sont revenus, à ceux qui y ont souffert et à ceux qui en souffrent encore en plus de les disparus, ainsi que les personnes qui ont dû abandonner le pays dans lequel elles sont nées », en référence aux centenaires et aux pieds noirs qui ont dû quitter l’Algérie après l’indépendance ».

    L’Elysée s’est longuement penché sur la mémoire française en Algérie, et a salué les sacrifices et les souffrances des Harkis, et les drames des pieds noirs et des centenaires dus à leur départ de leur ville natale, selon le communiqué, mais il n’a pas osé pour répondre aux demandes algériennes répétées, représentées par des excuses pour les crimes horribles de la France coloniale, qu’il a admis comme candidat aux élections présidentielles de 2017 lors de sa visite en Algérie, avant de rechuter à son retour à Paris.

    Macron, à cause des comptes électoraux, a vendu sa position, est devenu identifiable même avec les propositions de l’extrême droite, dont la dirigeante Marine Le Pen a tweeté hier à l’occasion de cet anniversaire, en écrivant sur son compte Twitter : « Ne laissons pas la France l’honneur soit bafoué à cause de la lâcheté de nos dirigeants envers les autorités algériennes ».

    Eric Ciotty, l’autre candidat de droite qui a récemment perdu la course, a profité de l’occasion pour écrire de façon provocatrice : « Non, la France n’est pas coupable de crime contre l’humanité en Algérie. Non, la France n’est pas coupable de vouloir partager le progrès du monde ».

    Mohamed Meslem

    Craintes françaises d’une responsabilité pénale pour le crime du 17 octobre 1961
    Un grand débat fait rage entre les députés français au niveau du Sénat sur la « Proposition de loi de commémoration de la répression des Algériens le 17 octobre 1961 et les jours suivants à Paris », proposition faite par des représentants du Parti socialiste et leurs alliés écologistes (gauche).

    La proposition appelle à reconnaître la responsabilité de la France dans la répression des manifestations pacifiques d’Algériens qui ont réclamé l’indépendance de leur pays à Paris le 17 octobre 1961, et à protester contre le fait de les empêcher (sans appliquer les mêmes mesures aux autres ressortissants en France) de itinérance de nuit en France. il propose également dans son deuxième article une commémoration annuelle en l’honneur des victimes de cette répression.

    Le projet, selon ce qui a été indiqué dans le texte au niveau de la commission spécialisée du Parlement français, est une « invitation symbolique et mémorielle, et non criminelle, depuis les événements survenus il y a plus de soixante ans », qui affirme que les personnes accusées de ces faits (crimes) ont été incluses dans l’amnistie instituée en 1962.

    Le projet parle de « la dissimulation de faits par tous les acteurs politiques (français), pour diverses raisons ». Cependant, au début de 1986, des travaux historiques ont commencé à exposer le caché, similaires à ceux menés par les historiens britanniques, Jim House et Neil McMaster, et les historiens français également. En plus des initiatives parlementaires et autres attribuées à l’ancien président français, François Hollande.

    Partant de ce qui précède, le projet de loi soumis à examen va à la proposition d’aller à la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans ces événements (crimes), compte tenu des violences de l’autre côté, qui ont visé la police française à propos de la responsabilité présumée du Front de libération nationale, polémique que soulèvent les Français à chaque fois que revient le débat sur les crimes de l’occupation en Algérie.

    Le projet de loi parle de « la commission d’actes illégaux de violence lors de la répression des manifestations du 17 octobre 1961 et des jours suivants », mais insiste pour éviter d’approfondir la nature et la qualification de cette répression, qui peut conduire à des poursuites pénales. et pas seulement la responsabilité politique de l’État français.

    L’obsession de ceux qui rejettent cette proposition de loi ou ont des réserves à son sujet est évoquée dans ce document, dont la copie a été vérifiée par Echorouk, avec ce qu’il a appelé « les difficultés qui l’accompagnent, qui conduiraient à de nouvelles revendications ou à l’émergence d’un course de souvenirs que nous (les Français) souhaitons tous éviter.

    Ceux qui sont hantés par ces peurs se réfèrent à des événements qui se sont déroulés en Algérie, dont les Européens (pieds noirs) ont été victimes, alors que l’accusé était l’armée française, à propos des événements qui ont eu lieu rue Larbi Ben M’hidi (anciennement la rue d’Isly) après le 19 mars 1962, et ce qui s’est passé le 5 juillet de la même année à Oran.

    Le projet de loi est toujours en discussion au niveau de la commission compétente du Sénat, et il est noté dans le document que les législateurs français, et bien que cette proposition ne réalise pas grand-chose de ce que les Algériens attendent, les législateurs français ont montré une beaucoup de prudence dans le traitement de ce dossier de peur d’être employé par l’Algérie dans la guerre de la mémoire qui fait rage entre les deux pays depuis des décennies.

    L’un des enjeux sur lequel les législateurs français se sont concentrés est d’éviter tout ce qui ouvrirait la voie à la responsabilité politique et pénale de l’État français pour les crimes commis par le colonialisme français en Algérie pour éviter la responsabilité légale exigée par les Algériens, ce qui entraîne d’autres des demandes telles que l’indemnisation des crimes et des pillages, qui ont affecté les capacités du pays pendant plus d’un siècle.

    Mohamed Meslem

    Echourouk online, 05/12/2021

    #Algérie #France #Crimes #Colonialisme #Mémoire #Génocide #Guerredalgerie #Guerredeliberation

  • Air Algérie : Nouvelles conditions de voyage

    Air Algérie : Nouvelles conditions de voyage – Destination France, Test PCR, vols,

    La compagnie aérienne nationale Air Algérie a annoncé, ce lundi, une mise a jour des conditions de voyage a destination de la France.

    En effet, les passages vaccinés ou non vaccinés de plus de 12 ans, a destination de la France, doivent présenter un test PCR négatif ou un test antigénique négatif de 48h, et ce, a compter du 4 décembre 2021.

    Tandis que les dernières mises a jour des conditions d’entrée au Royaume Uni sont ainsi :

    (résultat de test PCR négatif dans les 48 Heures et non pas 72h avant le départ pour les passager de plus de 12 ans, applicable a compter du 07/12/2021).

    Echourouk online, 06/12/2021

    #Algérie #Air_Algérie #Vols #Voyage #France

  • France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert… – CFCM, Conseil français du culte musulman, DGED, espionnage, Islam en France,

    Dans l’enquête en cours en France sur les relations de l’agent traitant de la DGED marocaine, l’intriguant Mohamled B., il y a eu, à la source, une mise sous surveillance de la part de la sécurité intérieure française de ce monsieur, ensuite une série de faits liés à la « corruption d’agents publics ». Ce qui est intéressant dans cette récente affaire, c’est la propension marocaine à débourser des caisses d’or pour faire aboutir un projet insaisissable.

    L’information a été donnée par « Le Point », qui n’a donné qu’une tranche de la partition marocaine qui se joue sur le sol français, l’enquête étant toujours en cours. Mais ne nous réjouissons pas, car il est dit qu’elle n’aboutira pas, tout comme l’enquête d’État sur les écoutes Pegasus.

    Les seules bribes disponibles, ou qui ont fuité, concernent les activités d’infiltration au sein d’institutions françaises menées par les services de renseignement marocains en France, avec un appui israélien confirmé, sont loin de dévoiler toute la réalité du « drame marocain » totalement obnubilé par le Sahara occidental, non pas en tant que fondamental de la politique d’Etat marocain, mais en tant que carte maitresse pour maintenir le peuple sous des objectifs communs. Ne perdez pas de vue que le roi Hassan II a programmé la « Marche verte » sur le Sahara occidental, en 1975, au moment où la situation interne tournait à l’anarchie, avec des complots pour l’assassiner et un soulèvement populaire qui prenait de la consistance. La Marche verte du roi a été qualifiée en son temps par les experts de « coup de poker » de Hassan II pour établir la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, dans un contexte de plus en plus défavorable. Aujourd’hui, le contexte, à des nuances près, est le même.

    L’agent secret du Makhzen à travers son rôle présumé d’ «agent traitant » du président du CFCM est un certain Mohamed B, fiché « S03 » (c’est à dire mis sous surveillance discrète par les renseignements français), a agi par le biais de l’argent. Et tous les réseaux marocains dans l’Hexagone agissent de même. Il n’est que vérifier la quantité de politiciens, comédiens, journalistes et eurodéputés qui passent leurs vacances à Fez, Marrakech ou Rabat pour se rendre à l’évidence : il existe un budget spécial pour corrompre les médias et soudoyer les responsables. « Le Point », à la source de l’information, a été lui-même, il y a quelques années, épinglé pour des faits de conflit d’intérêts : sa corédactrice en chef, Mireille Duteil, a été mise en accusation par WikiLeaks pour avoir rédigé des papiers « sur mesure » au bénéfice du Maroc et au préjudice du Polisario et de l’Algérie moyennant 6 000 euros.

    Le sujet est abondamment sourcé et appelle, de ce fait, à revenir dessus avec des indications précises et des anecdotes à faire tomber de haut.

    L’Express, 06/12/2021

    #France #Maroc #Pegasus #Conseil_français_du-culte_musulman #CFCM #Mohamed_B #Mohamed_Moussaoui #Espionnage #DGED #Islam_en_France

  • Fanon-Macron : le juste et le négationniste

    Fanon-Macron : le juste et le négationniste

    Fanon-Macron : le juste et le négationniste – Algérie, France, colonialisme, mémoire, histoire,

    Encore une fois, le journal Le Monde revient à la charge sur la question de la colonisation française en Algérie. Toujours sous la plume du spécialiste maison, cette fois, ce sont certains éléments de langage qui sont avancés dans le but évident de préparer le terrain au candidat Macron pour les prochaines élections présidentielles.

    Pour le Larousse, le négationnisme est une doctrine qui nie la réalité du génocide des Juifs par les nazis, et par extension le terme s’emploie, à propos d’autres génocides ou de certains massacres à grande échelle. S’agissant du fait colonial de la France en Algérie, Macron Emmanuel, le président de la France, peut-il être qualifié d’une telle épithète. ? Rappel des faits. En février 2017, le jeune candidat à la présidentielle, encore «vierge» politiquement, sans doute par honnêteté intellectuelle qualifiait la colonisation de «crime contre l’humanité». Sans aucune ambigüité, le candidat d’En Marche estimera que la France doit présenter ses «excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels (elle a) commis ces gestes» de «barbarie» selon ses dires. Aujourd’hui au moment où il entame sa deuxième campagne électorale pour la présidentielle, le discours de Macron a changé. Le président français parle plutôt de «blessure mémorielle» qui, selon le journal Le Monde, «froisse la France et l’Algérie.»

    Cet organe de presse, qui a décidé de confier le traitement de la question mémorielle à son spécialiste maison de la question algérienne, Mustapha Kessous (auteur du film documentaire sur le hirak algérien), est revenu au devant de la scène cette semaine en publiant un nouvel épisode de la nouvelle série concoctée par les services de communication de l’Elysée. Le journaliste du Monde nous livre quelques détails sur les profils des acteurs. Il nous apprend également que sur les 18 jeunes acteurs engagés au départ, trois ont été virés des plateaux de tournage car ils ne voulaient pas débiter bêtement leur texte contenu dans le synopsis validé par la tête d’affiche.

    Après cinq mois de tournage, Cette œuvre qui se veut «historique» pour la Macronie, verra son couronnement autour d’un futur grand show à l’occasion de la campagne électorale, où la tête d’affiche abordera un grand discours sur la colonisation en général et l’équation algérienne en particulier. Que dira-t-il ? Quelle attitude adoptera-t-il ? Inutile de multiplier les questionnements puisque la réponse finale a été balancée tel un spoil par un autre acteur (ou plutôt lofteur) de la Macronie, Karim Amellal. Pompeusement désigné par le très sérieux journal Le Monde, d’ambassadeur et délégué interministériel à la Méditerranée, ce dernier annoncera qu’au final, le résultat de l’équation de la guerre d’Algérie pour Macron est «un point d’équilibre en reconnaissant la singularité de chaque mémoire sans hiérarchiser les souffrances».

    «Sans hiérarchiser les souffrances»

    Le mot (ou plus le gros mot) est lâché. Au final, la Macronie suggère de mettre sur le même pied d’égalité l’ensemble des protagonistes de la longue et douloureuse période coloniale. Macron va assumer et annoncer, ou plutôt enseigner aux jeunes français que les crimes du général Bugeaud (tiens, il aurait dû faire appel à un de ses descendants) seront comparables à la révolution menée par l’Emir Abdelkader. «L’inventeur des chambres à gaz», selon Jean Michel Aphatie et idolâtré par Zemmour pour sa stratégie génocidaire contre la population algérienne au milieu du 19e siècle, Bugeaud, tout comme Clauzel ou de Lamoricière, tous mèneront la conquête sanguinaire de la France coloniale.

    Une colonisation qui anéantira par des méthodes barbares des villages entiers ne saurait en aucun cas être comparable à une résistance face à l’oppresseur, qui n’hésite pas à avoir recours «aux enfumades, aux razzias, aux regroupements de populations», selon les propres dires de Benjamin Stora. En intégrant dans son casting un descendant de l’OAS, Macron ne trouvera aucune difficulté pour justifier le bombardement au napalm, les tortures et les exactions de l’armée française. Il va oser les comparer à la lutte politique et armée d’une population qui a pris conscience que le «fait colonial» n’était pas un fait accompli. Ironie de l’histoire, au même moment, l’Algérie et les humanistes du monde entier se remémoraient Frantz Fanon à l’occasion des soixante ans de sa disparition.

    L’auteur des Damnés de la Terre écrivait que «L’homme colonisé se libère dans et par la violence». Seul moyen selon ce Martiniquais de naissance de se libérer du joug colonial. Si le colonialisme, explique Fanon, est une pure violence, la réponse du colonisé doit être tout aussi violente. Un auteur que le président français pourrait consulter ces jours-ci. Même si sa notion de «hiérarchiser les souffrances», restera inchangée, il pourrait sans doute mieux comprendre les souffrances de ses propres citoyens français martiniquais et guadeloupéens qui ont décidé, ces jours-ci de revendiquer leur droit à une citoyenneté française pleine et entière.

    C. S.

    L’Algérie d’aujourd’hui, 05/12/2021

    #Algérie #France #Macron #Colonialisme #Mémoire

  • Le Point: La DGED agit pour le contrôle de l’islam de France

    Le Point: La DGED agit pour le contrôle de l’islam de France

    Le Point : Le Maroc veut contrôler l’Islam de France – services secrets, DGED, Mohamed Moussaoui,

    Dans un dossier consacré aux agissements de services secrets étrangers en France, le magazine français Le point a révélé dans son dernier numéro que les « barbouzes » marocains étaient impliqués depuis des années pour que le Maroc parvienne à contrôler les mosquées et autres lieux de culte musulman dans l’Hexagone et ainsi, ravir la palme aux autres pays musulmans, dont l’Algérie qui possède une forte communauté dans ce pays.

    Voici, l’intégralité du papier du magazine sur cette affaire scabreuse, qui fait suite à l’autre scandale Pegasus révélée récemment.

    Mohamed B. est un fantôme. L’orthographe de son véritable nom est incertaine et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a eu toutes les peines du monde à trouver une photographie de lui. Tout juste a-telle appris qu’il était né en juin 1964 au Maroc et qu’il était considéré par la préfecture du Bas-Rhin comme célibataire, détenteur d’une carte de résident français depuis octobre 2010. Sa véritable adresse n’a jamais été trouvée. Les investigations menées à son seul domicile connu, à Bischheim, en Alsace, n’ont rien donné, contraignant les enquêteurs à dresser un procès-verbal de «recherches infructueuses». Depuis le 13 février 2018, date à laquelle un mandat d’arrêt a été émis à son encontre, l’homme s’est tout bonnement évaporé. Poursuivi pour corruption d’agents publics en France, il n’est connu dans le petit cercle du renseignement que par sa fiche «S03» (recherche de renseignements sans attirer l’attention), laquelle le désigne comme un agent des services secrets marocains. Il est aussi soupçonné, selon nos informations, d’avoir cherché à exercer une emprise sur l’islam de France en «tamponnant».

    Après l’affaire Pegasus, c’est le nouveau scandale qui guette: comment un espion du royaume chérifien a été chargé d’infiltrer le Conseil français du culte musulman. Tout commence, comme le révèle à l’époque Libération, par un renseignement anonyme parvenu à l’IGPN le 11juillet 2016, selon lequel deux membres de la police aux frontières (PAF) fournissent des fichiers de police à une force étrangère, en contrepartie d’espèces et de voyages tous frais payés. Une enquête est ouverte à Creil (Oise), qui s’attache à éclaircir les fonctions exactes de Charles D., fonctionnaire de police à l’aéroport d’Orly. Le sexagénaire y vérifie l’identité de toutes les personnes qui passent les aubettes des douanes et enregistre les allées et venues des fichés «S» ou ceux inscrits, pour une raison ou une autre, au Fichier des personnes recherchées (FPR).

    Les informations qu’il manipule sont donc éminemment sensibles. Certaines sont classées confidentiel défense. Très rapidement, les investigations vont confirmer que Charles D. est en relation téléphonique nourrie avec un certain Driss A., à qui il fournit des renseignements et des badges dits «verts», sortes de passe-droits qui permettent aux contacts de Driss de faciliter leur passage à la frontière… Et d’éviter certaines mesures de contrôle.

    Charles D. reçoit en échange un peu d’argent, réalise des voyages au Maroc et en Angola et y rencontre un mystérieux commanditaire désigné, à la manière d’un 007, sous son seul nom de code : M118. Il s’agit de Mohamed B. C’est à lui que le fonctionnaire a pris l’habitude de remettre les fiches S par l’intermédiaire de Driss A.

    Fantôme. Recherché depuis le 18 février 2018, cet agent des services secrets marocains (nom de code : M118) reste introuvable depuis le 13 février 2018.

    Des dizaines de fiches d’informations confidentielles de personnes liées à la mouvance islamiste ont, en toute illégalité, changé de main.

    Nous sommes alors en 2016. Entendu par la police, Charles D. assume tout: «Je sais que cette façon de procéder est illégale. Toutefois, je le fais dans l’intérêt supérieur de la nation afin de prévenir tout acte terroriste sur notre territoire. » Et tant pis si les renseignements fournis concernent parfois des dignitaires étrangers ou un ex-ministre algérien… « Vive sa Majesté ! »

    Au fil des mois, M118 se fait de plus en plus présent et parvient à rencontrer le directeur de la PAF d’Orly, par ailleurs conjoint de la patronne de l’IGPN. Il invite aussi personnellement Charles D. au Maroc, lui proposant au téléphone de venir avec sa famille. Ce dernier se dit enchanté. «Vive sa Majesté!» s’écrie-t-il.

    Après trois ans de procédure, Charles D., Driss A. et Mohamed B ont tous été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour un procès qui n’a pas encore été audiencé. Selon Blandine Russo, l’avocate de Charles D.: «Ce sont les fragilités de mon client, sa volonté d’agir contre le terrorisme et son état psychologique au moment des faits qui ont pu en faire une cible de choix» pour un agent du Renseignement. «Il a toujours affirmé ne pas avoir été payé pour ses services.»

    Dans son ordonnance de renvoi, révélée par Le Parisien, le juge d’instruction a quant à lui souligné qu’il était «rarissime qu’un dossier relevant du secret étatique soit ainsi judiciarisé, surtout par le biais d’un renseignement anonyme. […] Aucune hypothèse ne peut être, à ce jour, émise quant aux motivations de cette dénonciation, alors qu’il a été démontré qu’un membre du renseignement marocain était en contact avec des fonctionnaires de la PAF d’Orly».

    Selon plusieurs sources, cette affaire a attiré l’attention sur les actions de Mohamed B. dans l’Hexagone. Plus qu’un simple agent, l’homme est en réalité un rouage essentiel de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), l’équivalent marocain de la DGSE française. Sa mission? Accroître le contrôle du royaume chérifien sur la pratique de l’islam en Europe.

    Si l’espion compte de nombreux faits d’armes, notamment en Espagne, il est aujourd’hui soupçonné d’avoir été, des années durant et avant sa fuite, l’agent traitant du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le Franco-Marocain Mohammed Moussaoui. Mohamed B. serait ainsi derrière tous les grands projets de ces dernières années pour asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises et contrer ainsi les intérêts du rival algérien, n’hésitant pas à faire pression sur tel ou tel représentant du culte local pour permettre l’ascension de son poulain, Mohammed Moussaoui.

    D’après les informations du Point, les liens entre le président du CFCM et le Maroc sont aujourd’hui si forts que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui sont directement adressées à un certain Samir X., numéro 3 de la DGED à Paris. Ce dernier, qui agit sous couvert diplomatique – il est officiellement considéré comme attaché à l’ambassade du royaume du Maroc en France –, règle ainsi une note de plusieurs milliers d’euros par an. Une pratique en cours depuis des années sous l’impulsion de Mohamed B.

    Ces relations et cette tentative d’ingérence du Maroc sont susceptibles d’inquiéter fortement au sommet de l’État, alors que le ministre de l’Intérieur ambitionne de réformer en profondeur la gouvernance du culte musulman en France. Une réforme doit émerger en début d’année prochaine après une phase de consultation commencée cette année.

    Coopération culturelle.

    Contacté, Mohammed Moussaoui se défend de toute ingérence. «La personne que vous présentez comme membre de la DGED [Mohamed B.], je l’ai toujours connue comme chargé de mission au ministère marocain des Affaires étrangères et de Coopération, affirme-t-il. Il a été membre du comité bilatéral franco-marocain, formalisé par la déclaration commune franco-marocaine de septembre 2015, sur la coopération en matière cultuelle.» Et de préciser: «Cette déclaration a été signée, en présence des deux chefs d’État, par le ministre français des Affaires étrangères et le ministre marocain des Habous et des Affaires islamiques. J’ai assisté à cette signature en ma qualité de [représentant de] l’Union des mosquées de France (UMF) et membre de la délégation française qui accompagnait le président de la République, M. François Hollande. Ce comité est chargé de suivre trois dossiers: les imams et psalmodieurs marocains détachés en France, la formation des imams français au Maroc et les aides aux mosquées françaises.»

    Selon Mohammed Moussaoui, ses fonctions à l’UMF l’ont conduit à rester «régulièrement en contact avec les membres marocains et français de ce comité. C’est dans ce cadre-là et en toute transparence que j’ai pu avoir des contacts avec M. B.».«S’agissant du logement que j’occupe à Paris, il appartient à l’ambassade du Maroc. Cette dernière le met à ma disposition pour pouvoir assurer ma mission bénévole de gestion des trois dossiers cités plus haut […] Une fois que ma mission sera terminée, notamment avec la fin des imams détachés en 2024 et la mise en place de formations d’imams en France, je ne disposerai plus de ce logement, dont d’ailleurs je n’aurai plus besoin.» La mission de Mohamed B. ? Accroître le contrôle du royaume chérifien sur la pratique de l’islam en Europe ».

    L’Evénement, 04/12/2021

    #Maroc #Services_secrets #DGED #CFCM #Mohamed_Moussaoui

  • L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale

    L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale

    L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale – Abdelmadjid Tebboune, Makhzen,

    La dernière rencontre de Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec les médias nationaux a suscité l’intérêt des milieux régionaux et internationaux, non parce qu’elle est porteuse d’importants messages mais en raison de la clarté et de la rigueur par lesquelles les positions de l’Etat algérien ont été exprimées, notamment à l’adresse des intrigants et des comploteurs.

    Les réponses du Président de la République aux questions des journalistes ont été marquées par la précision et la transparence, dans un cadre répondant à l’ampleur des défis internes et des menaces extérieures, tout comme elles ont dévoilé une vision anticipée et prospective face à l’évolution des événements.

    A l’issue de cette rencontre, les observateur auront relevé l’impact incontestable qu’elle a laissé auprès de nos ennemis et la panique qui s’est emparée de leurs mercenaires parmi les traîtres, conscients de la teneur de chaque mot prononcé et pesé par le président de la République, à travers lesquels il a voulu lever le voile sur les orientations stratégiques de l’Algérie, en réponse à l’évolution de la situation.

    Ces nouvelles orientations ont reflété les aspirations et les ambitions du peuple algérien, loin des slogans et de la langue de bois. Le Président de la République a réaffirmé les positions de l’Etat avec le langage d’un pur Algérien, au point que chaque citoyen s’est senti concerné, contrairement à certaines personnes aux vues étroites, qui ont critiqué le langage du discours, dans une tentative de maquiller les faits et de falsifier le sens et la profondeur des messages forts adressés à l’opinion publique interne ou à certaines parties étrangères.

    Pour comprendre la portée et les objectifs de ces orientations, nous nous arrêterons sur trois axes parmi l’ensemble des questions traitées par le président de la République, et qui ont fait sensation, car intimement liés aux orientations stratégiques de l’Etat. Le premier axe concerne la crise qui marque les relations algéro-françaises, le deuxième, les répercussions des plans hostiles du régime du Makhzen et le troisième, l’avenir de la région et la nature des relations unissant les différents acteurs.

    S’agissant du premier axe, Monsieur le Président a souligné que «nous devons fidélité au serment de nos 5 630 000 Martyrs dont nous tenons à exalter la mémoire». S’il est vrai que les pages de l’Histoire sont tournées, il n’en demeure pas moins qu’elles ne sont pas déchirées et les crimes de la France coloniale à l’encontre du peuple algérien ne peuvent être effacés ou tus. C’est un héritage colonial sensible qui pèse sur la mémoire collective de la Nation algérienne et constituent une partie de la crise qui caractérise les relations algéro-françaises, qui sont entrées dans une nouvelle ère et une étape de reconstruction.

    L’Algérie, de son côté, a fixé clairement sa position quant à la nature de cette reconstruction ainsi que les conditions objectives pour tout dialogue conduisant à tisser des relations pérennes et solides, selon les exigences que dicte toute relation de bon voisinage. Il est possible de résumer ces points par un total respect de la souveraineté nationale.

    Concernant le deuxième axe, l’Algérie est un solide rempart contre toutes les tentatives désespérées du projet de «sionisation de la région» et elle est prête à faire face à tous les complots sionistes et du Makhzen, y compris aux violations des valeurs et des principes continentaux. Notre pays est prêt à répondre avec force et fermeté à toute menace, en tenant compte de toutes les éventualités et plans, y compris ceux qui cherchent à entraîner la région dans «guerre globale». Le président de la République a été clair en déclarant : «Celui qui nous cherche nous trouve…et si nous commençons, nous n’arrêterons pas» et ce, en réponse à une question posée par l’un des journalistes sur la coopération militaire maroco-sioniste. Si le régime corrompu du Makhzen pense pouvoir compter sur l’aide des sionistes, il se trompe infiniment, sachant que les Algériens n’ont pas peur des alliances de «carton» et, comme dit le vieux adage «L’heure de la colère n’a pas d’aiguilles». L’Algérie dira son mot lorsque l’heure de vérité sonnera et lorsqu’on tentera de lui imposer une autre «logique» qu’elle aurait suivie.

    Le troisième axe est mis en exergue à travers trois indicateurs. Le premier porte sur le refus de l’Algérie d’abriter une quelconque «base militaire» sur son territoire, rejetant ainsi tout chantage ou marchandage sur ce principe. Et s’il s’agit de la lutte contre le terrorisme, notre pays possède une expérience qui lui permettra de vaincre toute activité terroriste. A ce propos, Monsieur le chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire, le général du corps d’armée Saïd Chanegriha, avait affirmé que «l’Algérie a vaincu le terrorisme seule et sans l’aide de personne». Abordant le deuxième indicateur, le Président de la République a tenu à mettre en exergue l’attachement de l’Algérie envers les pays du voisinage, allant jusqu’à affirmer que notre pays est totalement prêt à faire face à quiconque tentera deporter atteinte à la sécurité du pays voisin, la Tunisie. Pour le troisième indicateur, le Président de la République affirme que des relations d’amitié unissent l’Algérie au reste des pays du monde et que notre pays aspire à construire des relations diversifiées et ouvertes avec tous nos partenaires, à l’Est comme à l’Ouest.

    Les trois indicateurs montrent que l’Algérie, en tant que pays pivot, milite pour que la région efface définitivement les séquelles de la colonisation et s’affranchisse des visées hégémoniques. Ceci est possible, et l’occasion est plus que jamais propice, en ce sens que la plupart des théoriciens en relations internationales à travers le monde annoncent l’avènement d’«un nouvel ordre mondial». Sachant que l’objectif principal de la vision de l’Algérie est de sortir notre région de sa triste réalité à travers la fédération des efforts et une action coordonnée avec l’ensemble des partenaires, et ce, pour assurer le développement de la région. Dans ce contexte, l’Algérie œuvre à édifier un modèle économique qui puisse répondre à la nature de ses richesses, et ce, suivant des priorités dont la plus importante est d’assurer la sécurité alimentaire, comme première étape, pour barrer la route à toutes les tentatives visant à mener le pays vers l’endettement. Concernant le commerce extérieur, il est à noter que le pays se dirige vers l’établissement de relations diversifiées et ouvertes avec tous nos partenaires, à l’Est comme à l’Ouest. Il est inconcevable, selon les spécialistes, que depuis l’Indépendance à nos jours, la France continue de dominer dans les échanges commerciaux avec l’Algérie, d’autant plus que ses investissements ne sont pas orientés vers les secteurs producteurs de richesses, une situation qui ne peut en aucun cas durer.

    Il paraît que les ennemis du pays appréhendent ces orientations car elles mettraient fin définitivement à leurs «viles pratiques» et à «leurs plans» visant à semer le désordre et le chaos dans notre pays, ce qui expliquerait leur union, malgré leurs différences, dans une tentative de faire taire la voix de l’Algérie et de souiller l’image de ses institutions, à leur tête, l’Armée nationale populaire, utilisant à cette fin tous les moyens les plus bas. Ils ont mobilisé leurs laquais, parmi ceux qui ont vendu leur conscience et leur Patrie, et révélé au grand jour leur soutien multiforme aux organisations terroristes. Les preuves sont accablantes concernant ces plans. Outre la confirmation de l’acte criminel concernant les derniers incendies, notre pays a déjoué dernièrement un complot dont les auteurs sont des agents et des traîtres à la solde d’une partie connue et dont l’objectif était de saper l’unité du peuple et du pays.

    Enfin, en dépit des menaces qui la guettent, l’Algérie nouvelle va de l’avant vers l’édification de solides piliers d’un Etat puissant, qui aspire à jouer pleinement son rôle pivot dans la région. Et ce, conformément aux impératifs du bon voisinage et de la coopération avec les pays et les peuples de la région, qui souffrent aujourd’hui des effets négatifs de la politique des «deux poids, deux mesures», dans le cadre d’un conflit stratégique opposant certaines puissances pour des intérêts dans la région

  • France: Volotea ouvre 3 nouveaux vols vers l’Algérie

    France: Volotea ouvre 3 nouveaux vols vers l’Algérie

    France: Volotea ouvre 3 nouveaux vols vers l’Algérie – Marseille-Oran, Marseille-Alger et Bordeaux-Alger.

    Volotea lancera une nouvelle ligne le 16 décembre, reliant l’aéroport de Marseille à Oran en Algérie et offrant un total de 70 000 sièges par an. Et la compagnie commencera à opérer des vols vers l’Algérie le 23 décembre depuis ses bases de Marseille et Bordeaux avec environ 100 000 sièges, consolidant ainsi sa croissance en France.

    A partir du 16 décembre 2021, Volotea ajoutera Oran à sa liste de destinations au départ de l’aéroport de Marseille. La compagnie opérera deux vols par semaine sur cette ligne pendant les vacances de Noël jusqu’en janvier, avec environ 70 000 sièges par an.

    Cette nouvelle ligne s’ajoute aux 22 lignes déjà proposées au départ de l’aéroport Marseille-Provence.

    Cette nouvelle ligne fait de Volotea la deuxième compagnie aérienne en termes de destinations desservies à l’aéroport de Marseille Province, qui est devenu la cinquième base de la compagnie en France en 2018.

    À partir du 23 décembre 2021, Volotea ajoutera Alger à la liste de ses destinations au départ de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. La compagnie assurera un vol par semaine avec 30 000 sièges par an sur cette ligne.

    Cette nouvelle ligne entrera en service le 23 décembre 2021 et s’ajoutera aux 21 lignes déjà disponibles au départ de l’aéroport de Bordeaux.

    « Nous sommes ravis d’annoncer ces nouvelles lignes au départ de Marseille et Bordeaux vers Oran et Alger. Il s’agit d’une grande réussite pour nous, qui nous aidera à réaliser une nouvelle croissance et à élargir la gamme de vols que nous proposons en France. Nous sommes impatients de commencer ces vols vers l’Algérie et de célébrer la réouverture des frontières aériennes. Vous pouvez déjà acheter vos billets en France sur le site de Volotea et sur tous les canaux de distribution habituels. En Algérie, les clients pourront réserver leurs vols dans les agences de voyages », a déclaré Carlos Muñoz, fondateur et PDG de Volotea.

    Communiqué de presse, 25 novembre 2021

    Aviation24.be, 03/12/2021

    #Algérie #France #Vol #Volotea #Voyage

  • Le Maroc cherche à infiltrer les institutions françaises

    Le Maroc cherche à infiltrer les institutions françaises

    Le Maroc cherche à infiltrer les institutions françaises – Algérie, CFCM, Conseil français du culte musulman, espionnage,

    Les activités d’infiltration au sein d’institutions françaises menées par les services de renseignement marocains, sont confirmées par l’hebdomadaire Le Point qui cite le cas du Conseil français du culte musulman (CFCM), dirigé par Mohammed Moussaoui. D’après Le Point, un réseau lié aux services de renseignement du Makhzen vise à asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises.

    Un agent secret du Makhzen a été repéré et est soupçonné d’avoir tenté d’influencer la pratique de l’islam en France à travers son rôle présumé d’ »agent traitant » du président du CFCM. Selon le média, il s’agit de Mohamed B, fiché « S03″ (c’est à dire mis sous surveillance discrète par les renseignements français), résidant en France depuis 2010, et qui fait objet d’un mandat d’arrêt depuis mars 2018 pour « corruption d’agents publics en France ». Il a tenté d’infiltrer plusieurs organisations islamiques françaises pour le compte des services de renseignement marocains. Il aurait réussi à transmettre illégalement des documents officiels français dont certains seraient classés «confidentiel défense», indique l’hebdomadaire.

    Mohamed B., qui a disparu de la circulation, est un agent de la Direction générale des études et de la documentation (DGED). Le Point souligne que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui seraient directement adressées à un certain Samir X., attaché à l’ambassade du Maroc en France, mais qui en réalité serait le numéro 3 de la DGED à Paris. Le Point fait observer que « ces relations et cette tentative d’ingérence du Maroc sont susceptibles d’inquiéter fortement au sommet de l’Etat, alors que le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin ambitionne de réformer en profondeur la gouvernance du culte musulman en France ».

    La France, alliée traditionnelle et même pays protecteur du Maroc, est visée pour la deuxième fois, ainsi, en quelques mois, par une activité d’espionnage menée par les services de renseignement du Makhzen. En juillet dernier, l’opération d’espionnage à grande échelle via le logiciel Pegasus, en coopération avec l’entité sioniste, a été révélée par les médias. Une trentaine de journalistes et de patrons de médias français ont été espionnés par les services marocains. Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal avait alors dénoncé des « faits extrêmement choquants ». Des faits choquants, sans doute, mais pas surprenants.

    Les coups tordus menés conjointement par les services de renseignement de l’entité sioniste et ceux du Makhzen datent de bien avant le 24 novembre et la signature de leur accord-cadre de coopération sécuritaire. Le quotidien américain, le New York Times, avait révélé, dans son édition du 11 décembre 2020, que le Maroc et Israël ont collaboré étroitement mais secrètement, durant 60 ans, sur les questions militaires et de renseignements et les assassinats. La preuve avancée par le quotidien américain: en 1965, lorsque les dirigeants arabes et les commandants militaires se sont rencontrés à Casablanca, le Maroc a permis au service de renseignement israélien de mettre sur écoute leurs salles de réunion et suites privées. L’entité sioniste se servira des informations collectées dans la préparation de sa guerre d’agression en juin 1967.

    Il est également maintenant établi que des agents secrets de l’entité sioniste ont participé avec leurs collègues du Makhzen, à Paris, en 1965 déjà, à l’opération d’enlèvement suivi de l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka. Le 24 novembre 2021, l’accord-cadre de coopération sécuritaire entre l’entité sioniste et le Makhzen n’a fait qu’officialiser la coopération entre les deux services qui était un secret de Polichinelle. Les dispositions de cet accord n’ont pas été révélées mais il n’y a aucun doute sur le rôle de sous-traitant confié au Makhzen par l’entité sioniste. Et, aucun doute, également, sur le pays voisin ciblé, l’Algérie.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 04/12/2021

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