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  • France-Maroc: Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine

    France-Maroc: Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine

    France-Maroc: Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine – conseil français du culte musulman, CFCM, espionnage, Mohamed Moussaoui, mosquées,

    Révélations / Les services marocains noyautent la communauté musulmane en France : Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine…
    Le Makhzen n’est absolument pas digne de confiance. Son inconséquence et son inconsistance font qu’il va souvent jusqu’à trahir ceux qui se démènent (dans a plus totale illégalité) pour garantir l’impunité de ses frasques et ses crimes au conseil de sécurité. C’est par exemple le cas de la France, sans laquelle son entreprise coloniale au Sahara Occidental n’aurait jamais duré aussi longtemps. Or, loin de lui en être reconnaissant il en espionne son président de la République Emanuel Macron, à l’aide du logiciel sioniste Pegasus. Pis encore. Ce scandale planétaire n’est même pas éteint dans les mémoires qu’un autre vient d’éclater. Il est donné en exclusivité par le magazine Le Point, dont nous avons pu nous procurer le contenu. Il y est question d’une vile et sournoise infiltration, et même carrément prise de contrôle, du conseil français du culte musulman (CFCM), via son président le franco-marocain Mohamed Moussaoui.

    Cette mission de récupération et d’infiltration ne date pas d’hier. Elle dure depuis au moins 1998. Son objectif est comme de juste de multiplier les crasses et les peaux de banane pour l’Algérie, présente en force au sein de ce CFC. Est-il nécessaire de relever ici qu’un tacite « gentleman-agreement » interdit entre alliés et complices, comme le sont la France et le Maroc, toute action hostile et/ou d’infiltration sans que les deux parties n’en aient été informées.

    Or, le Maroc, adopte des cachoteries et des coups de poignards dans le dos, a omis d’en prévenir la France. Si bien que son principal homme de main, agent de la de Direction générale des études et de la documentation (DGED), l’équivalent marocain de la DGSE française, le fantomatique Mohamed B, a longtemps travaillé sous les ordres du sulfureux Yazid Mansouri sans que le contre-espionnage français n’en ait jamais été informé. Mohamed B, désormais activement recherché par la justice française, est sans doute un officier des services secrets français. Sans doute proche des milieux terroristes et salafistes activant en France, il est désormais en fuite, et demeure toujours insaisissable.

    Entre temps, il avait généreusement arrosé ce milieu de dizaines de milliers sous les prétextes les plus oiseux qui soient. On parle du paiement annuel de la location d’un appartement à l’usage douteux par un individu proche de ce Mohamed B, mais protégé par ‘immunité diplomatique. A cette scabreuse affaire est venue se greffer celle liée à l’infiltration par la DGED des renseignements généraux et police des frontières française.

    Le principal suspect dans ce dossier, est Charles D, officier de la PAF (police aux frontières) française. Il a bénéficié d’importantes sommes d’argent et de nombreux séjours de rêve au Maroc contre la fourniture de fiches de police sur des ressortissants français étrangers, et surtout algériens.

    Cette sordide affaire de corruption et de vénalité incarne au mieux le mode opératoire des services secrets marocains de Yazid Mansouri et Abdellatif Hammouchi. Il est certain que ces scabreuses affaires de l’ombre, particulièrement enchevêtrées entre elles, sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets. Or, pour qui sait que les espions de Mohamed VI n’hésitent pas à traficoter avec la pire engeance terroriste, il ya fort à parier que le ver est déjà dans le fruit français…

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 02/12/2021

    #Maroc #France #Pegasus #CFCM #Conseil_français_culte_musulman #Espionnage #DGED #Mosquées

  • France: Espion marocain au sein du Conseil de culte musulman

    France: Espion marocain au sein du Conseil de culte musulman

    France: Espion marocain au sein du Conseil de culte musulman – Maroc, DGED, Mohamed Moussaoui,

    Le média français Le Point révèle ce mercredi que le Conseil de culte musulman CFCM, dirigé par Mohamed Moussaoui serait infiltré par les services de renseignements du Makhzen.

    L’espion du Makhzen est soupçonné un agent secret marocain serait soupçonné d’avoir tenté à influencer l’islam de France à travers son rôle d’«agent traitant» du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui.
    Il s’agit de Mohamed B, résident en France depuis 2010, fait objet d’un mandat d’arrêt depuis mars 2018 pour «corruption d’agents publics en France». Fiché «S03» , il est soupçonné d’avoir tenté d’infiltrer plusieurs organisations islamiques françaises pour le compte des services de renseignement marocain. L’homme qui a disparu de la circulation, dont les recherches à le retrouver sont vaines,est fiché «S03» et aurait réussi à s’accaparer de dizaines de fiches d’informations confidentielles portant sur des personnes plus ou moins liées à la mouvance islamiste.

    Mohamed B aurait réussi l’opération de la transmission illégale de documents officiels dont certains seraient classés «confidentiel défense» .

    Dans le même cadre, les enquêteurs sont persuadés que Mohamed B est un agent de la Direction générale des études et de la documentation (DGED). sa mission consistait à renforcer le contrôle du Makhzen sur la pratique de l’islam en Europe.

    L’espion fait partie du réseau marocain visant à asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises ,à l’instar de ce qu’a été révélé il y a quelques semaines par les médias neerlandais sur le même subterfuge mis en place par le Makhzen, pour espionner les fidèles des mosquées en terre néerlandaise dont des ressortissants marocains Dans le cadre de cette enquête , le Point souligne que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui seraient directement adressées à un certain Samir X., attaché à l’ambassade du Maroc en France, mais qui en réalité serait le numéro 3 de la DGED à Paris. Après Pegasus, le Maroc est de nouveau éclabousse par un scandale d’espionnage. Que fera Macron, pour mettre hors d’état de nuire les agissement du Makhzen?

    Algérie54, 02/12/2021

  • Manifestations au Maroc: le silence assourdissant des médias

    Manifestations au Maroc: le silence assourdissant des médias

    Manifestations au Maroc: le silence assourdissant des médias – Israël, Algérie, France, presse, sionisme

    La rue gronde au Maroc. Des manifestations anti-régime et anti-normalisation mettant en avant des revendications tous azimuts se déroulent quasi-quotidiennement dans plusieurs villes du royaume, et curieusement la presse internationale n’en fait pas le moindre écho. Ni Al jazzera, Ni France 24, ni Al Arabiyya habituées pourtant à braquer leurs caméras sur les pays du Maghreb n’ont soufflé mot de cette colère des Marocains réprimée à huis clos.

    Ce silence complice dénude encore une fois tous ces médias qui ne sont en fait que des caisses de résonance de lobbies dont les mouvements sont entièrement dictés par la baguette d’orchestre des Américains et des sionistes. Une honte qui s’ajoutera au volumineux « catalogue d’indignités »de ces médias qui ont une conception estropiée du devoir d’informer et de la liberté de la presse.

    Pour ces médias dont la partialité n’est plus à démontrer, puisque le Makhzen marocain est un ami des Amerloques et des sionistes, pas question de l’égratigner et de l’indisposer. Le mot est dit : tout ce qui peut nuire au Makhzen ne doit pas s’étaler sur les colonnes des médias.

    L’on s’étonne d’ailleurs comment l’affaire Pégassus ait pu être médiatisée avec tous « les chiens de garde »mondiaux qui filtrent toutes les informations concernant le royaume. Le Maroc est quand même le pays qui a tissé depuis les années soixante des relations avec l’Etat hébreux ; c’est le pays qui a aidé Israël en 1965 lors de la guerre dite des six jours ; c’est le pays qui a reçu tous les chefs qui se sont succédés à la tête du Mossad; c’est le pays qui vient de signer un accord de collaboration militaire avec l’entité sioniste et qui permet ainsi à Tsahal de s’implanter sur son sol…Il est de ce fait intouchable ! Il est sous la protection de tous les impérialistes occidentaux et de tous les roitelets orientaux qui ont fini sous la pression américaine par normaliser leurs relations avec Israël.

    Ainsi la liberté de la presse, d’expression et toutes les salades galvaudées par ces médias internationaux prétendûment libres ne sont que des attrape-nigauds utilisés dans des buts bien déterminés. Quand il est question de l’Algérie, même s’il s’agit d’un fait divers les médias du monde le couvrent au microscope pour le grossir, lui donner des dimensions qu’il n’a pas, rameutent leurs spécialistes, leurs analystes pour étudier le sujet et donner du grain à moudre aux ennemis du pays.

    Les masques sont tombés ! L’Algérie dérange et on fait tout pour la casser, par ces voisins et par des traîtres intérieurs qui font tout pour empêcher toute stabilité dans le pays. Ramtane Lamamra en dénonçant la poursuite des complots contre l’Algérie ne parlait pas dans le vide ! Les jours qui viennent lèveront davantage le voile sur les complots qui ciblent l’Algérie!

    L’Express, 02/12/2021

    #Maroc #Algérie #Médias #Lobby_sioniste #France24 #Aljazeera #Alarabiya #Normalisation #Manifestations_au_maroc

  • La laïcité en France, un cadre ou une contrainte?

    La laïcité en France, un cadre ou une contrainte?

    La laïcité en France, un cadre ou une contrainte? – Islamophobie, loi contre le séparatisme islamiste

    – Alors que la laïcité est d’abord un garant du vivre ensemble et de la cohésion sociale, c’est paradoxalement une fracture sociale qui est constatée dans la société française
    Depuis la loi contre le séparatisme islamiste, à défaut de fournir un cadre adéquat au culte musulman, le gouvernement s’est engagé dans la voie d’une inflation législative. La création de la charte des principes de l’islam ancienne charte de la laïcité en est un exemple. Les organisations qui ont refusé de la signer ont rencontré quelques difficultés par la suite. La CIMG (confédération islamique des Milli Görus) par exemple, qui a inauguré la Mosquée Eyyup Sultan à Strasbourg en 2021 a refusé de signer la charte. D ‘après son président Fatih Sarikir, cette charte, qui avait d’abord pour but de « labelliser les imams », a par la suite été modifiée, la veille de sa présentation, pour contrer toute forme de discours allant à l’encontre des « valeurs de la République ». L’association a été accusée de sympathiser avec la mouvance des frères musulmans et de permettre à la Turquie de s’ingérer dans la politique française . Ces agissements du gouvernements inquiètent la communauté musulmane qui voit ses organisations se fermer petit à petit sans réelle justification.

    Il suffit désormais d’invoquer un motif lié à l’islam politique ou un rapprochement aux frères musulmans pour fermer une association, une école ou une mosquée. Cette année en quelques mois, plusieurs associations telles que l’association humanitaire musulmane Baraka City, le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) ou le CRI ont été fermés. D’après le Premier ministre Gérald Darmanin, le CRI « appelait à la haine, à la violence et à la discrimination », les autres ont été fermées pour les mêmes raisons.

    Il y a quelques jours, la fermeture des comptes bancaires de plusieurs mosquées dans le Rhône inquiète. Kamel Kabtane, président du Conseil des mosquées du Rhône et recteur de la Grande Mosquée de Lyon considère ces opérations comme « soudaines » et prises « sans aucune justification ».

    Le ministère de l’Intérieur s’est armé d’un arsenal législatif pour faire pression sur les lieux de culte musulmans et les associations. L’article 82 est le plus controversé de cette loi contre le séparatisme. Il sanctionne tout « discours prononcé ou écrit affiché (…) dans les lieux où s’exerce le culte, contenant une provocation directe à résister à l’exécution des lois et aux actes légaux de l’autorité publique ». Mais à côté de cela, les autres cultes ne sont pas inquiétés alors que dans de nombreuses églises les prêches et discours religieux sont très proches des discours des imams. Selon la déclaration de Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques, en direct sur France info, en octobre 2021, « le secret de la confession est «plus fort que les lois de la République». Pourtant, aucune action sérieuse n’a été prise après cette déclaration qui fait suite à un rapport sur la pédocriminalité dans l’Église catholique.

    – Le rôle des médias dans la montée de l’islamophobie

    Dans cette chasse à l’islamisme où les discours sont de plus en plus virulents, c’est désormais toute la classe politico-médiatique qui crée l’amalgame dans les esprits. L’utilisation de certains termes proches du terme « islam » prête à confusion, ce qui rend la distinction entre islam et islamisme très difficile.

    Ces dernières années, le rôle des médias dans la montée des réactions identitaires a largement contribué à la montée d’un racisme structurel au sein de la société française qui existe en réalité depuis l’époque coloniale.

    Le polémiste et chroniqueur de la chaîne Cnews et candidat à la présidentielle 2022 , Eric Zemmour, n’a pas hésité à désigner les immigrés musulmans vivants en France « comme des criminels auteurs des attentats de 2015 » et « comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs ». Il a été condamné pour cela, en septembre 2020, à 10 000 euros d’amende pour « incitation à la haine ». Ses discours islamophobes et xénophobes ont été condamnés à de nombreuses reprises ,ce qui ne l’a pas empêché de continuer à paraître de manière régulière dans le paysage médiatique français.

    Pourtant, la présence musulmane en France n’est pas récente, mais la régression économique du pays qui fait ressurgir les inégalités sociales, notamment avec les problèmes dans des banlieues, où vit une forte population d’origine immigrée, a conduit le gouvernement à se focaliser sur des problèmes moindres , pour en réalité, couvrir ses propres échecs.

    Tout ce tapage médiatique conduit des groupuscules identitaires à s’en prendre à des lieux de culte musulmans. Le 20 novembre courant, la mosquée Sounna de Besançon, dans le Doubs, a été découverte taguée de croix de Lorraine. Ce symbole de la résistance sous-entend la libération du territoire des musulmans. La ministre déléguée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa , souligne « un climat de haine et de violence ».

    Paradoxalement, deux jours plus tard, la ministre s’est dite « choquée » par la présence à Bruxelles, au sein de la Commission européenne, de l’association musulmane FEMYSO, une association musulmane que certains croient proche de l’idéologie des Frères musulmans . D’après elle, cette association fait du prosélytisme islamiste. « Un petit tour sur les réseaux sociaux de cette organisation permet de voir à quel point ils tiennent des propos agressifs vis-à-vis de la France et de la culture française en la blâmant et l’accablant de tous les maux » justifie-t-elle, tandis qu’une note datant du 9 mars 2019 sur le site même de l’association nie tout lien avec les frères musulmans : « FEMYSO nie catégoriquement ces allégations calomnieuses qui n’ont pour volonté que miner notre organisation ».

    Ces réactions sans sanctions créent le sentiment d’un deux poids deux mesures dans le rapport de l’État avec les différents cultes et le sentiment que l’État fait preuve d’un manque d’univocité dans son rapport avec le culte musulman en France.

    En janvier 2021, 36 ONG, à travers 13 pays ont saisi le Conseil des droits de l’homme de l’ONU contre la France et lui reprochent d’avoir enraciné l’islamophobie et la discrimination contre les musulmans . Une démarche inédite contre la France mais qui donne une idée de l’image renvoyée à l’international.

    Alors que la laïcité est d’abord un garant du vivre ensemble et de la cohésion sociale, c’est paradoxalement une fracture sociale qui est constatée dans la société toute entière et qui pousse les musulmans à devoir se justifier constamment sur leur manière de vivre leur culte.

    * Les opinions exprimées dans cette analyse n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas forcément la ligne éditoriale de l’Agence Anadolu.

    **Selma Bahous, activiste au sein de la société civile, militante contre l’islamophobie.

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    France : le Conseil d’Etat confirme la fermeture de la mosquée d’Allonnes
    – Le Conseil d’État a rejeté la demande de l’association Al Qalam qui contestait cette fermeture administrative.

    AA / Paris / Fatih KARAKAYA

    Le Conseil d’Etat français a confirmé, par une décision du 29 novembre, la fermeture pour 6 mois de la mosquée d’Allonnes dans le département de la Sarthe (ouest).

    En effet, suite à la fermeture de la mosquée, le 27 octobre dernier par la préfecture, l’association gestionnaire du lieu de culte avait déposé un recours devant la plus haute juridiction.

    Finalement le Conseil d’État a rejeté la demande de l’association Al Qalam qui contestait cette fermeture administrative.

    Les autorités françaises reprochaient à cette dernière « de promouvoir une pratique radicale de l’islam ».

    Ainsi, dans sa décision, le Conseil d’Etat estime « qu’il n’y a pas d’atteinte à la liberté de culte ».

    Contacté par Anadolu, Vincent Brengarth, un des avocats de la mosquée estime que « Le Conseil d’Etat a totalement fait l’impasse sur les éléments que nous produisions et donne tout crédit à une note blanche, pourtant largement contestée, si ce n’est discréditée. De tels méthodes ne peuvent que mettre à mal l’équilibre entre les parties et nourrir une potentialité d’arbitraire ».

    Il affirme également réfléchir à « un éventuel recours devant la CEDH après avoir épuisé les voies de recours internes dont un recours en annulation contre la mesure ».

    L’association avait déjà été déboutée par le tribunal administratif de Nantes qui avait déjà rejeté une requête en référé demandant la suspension de l’arrêté du préfet de la Sarthe.

    AA

    #France #Laïcité #Islamophobie #Mosquée #Macron #Religion

  • Réconciliation algéro-française : des propositions a Macron

    Réconciliation algéro-française : des propositions a Macron – Algérie, mémoire, colonialisme, Harkis,

    Les Les descendants de harkis, de rapatriés et combattants du FLN font des propositions a Macron
    C’est l’histoire d’un voyage intérieur. Celle d’un trajet qui mène vers des mémoires encore embrasées et des souffrances familiales restées le plus souvent silencieuses. C’est l’histoire d’un voyage dans le temps.

    Celle d’une quête personnelle de dix-huit jeunes venue épouser la longue destinée de deux pays qui s’attirent et se déchirent depuis près de soixante ans. Onze femmes et sept hommes qui ne se connaissaient pas ont accepté de faire ensemble cette traversée avec un objectif : apaiser « cette blessure mémorielle » qui froisse la France et l’Algérie, comme l’a décrit Emmanuel Macron.

    C’est ce que révèle le quotidien « Le Monde » .

    L’enjeu est lourd. Lourd de sens pour ces jeunes gens, qu’ils soient français, binationaux ou pour certains algériens. Car, même si la guerre est finie depuis 1962, Linda, Yoann, Alma, Nabil, ou encore Lina (ils ne souhaitent pas que leur nom de famille soit rendu public), qui ont entre 18 et 35 ans, portent malgré eux l’héritage de ce conflit : ils sont les petits-enfants de ces souvenirs tourmentés entre les deux pays de la Méditerranée. Leurs grands-parents ont été combattants du Front de libération nationale (FLN), militaires français, appelés, harkis ou rapatriés (pieds-noirs et juifs).

    « Enormément de bienveillance »

    Depuis juin, ce groupe – qui s’est nommé « Regards de la jeune génération sur les mémoires franco-algériennes » – échange librement et réfléchit à la manière de rapprocher toutes ces « blessures » pour le compte de l’Elysée. « Il y a eu énormément de bienveillance entre nous », assure Gautier, arrière-petit-fils d’un général putschiste, ancien chef de l’Organisation de l’armée secrète (OAS).

    Après cinq mois d’intimes discussions – que Le Monde a pu suivre –, ces jeunes devaient remettre, mardi 30 novembre, plusieurs propositions, sous forme de messages, à Emmanuel Macron, censés nourrir la réflexion du président de la République autour de « la réconciliation entre les peuples français et algérien ».

    Echourouk online, 01/12/2021

    #Algérie #France « Colonialisme #Mémoire #Réconciliation #Harkis #Macron

  • France: Des traces de la DGED marocaine dans les mosquées

    France: Des traces de la DGED marocaine dans les mosquées- services secrets, Conseil Français du Culte Musulman, Mohammed Moussaoui

    Les services secrets marocains soupçonnés d’influencer le Conseil Français du Culte Musulman
    Le Point révèle mercredi 1er décembre qu’un proche collaborateur du président du CFCM est un agent secret marocain, chargé d’asseoir l’influence de son pays sur l’Islam de France.

    L’Islam de France subirait l’influence de régimes étrangers, et même les espions marocains s’en mêleraient, selon une enquête du Point publiée mercredi 1er décembre. L’hebdomadaire pointe le rôle d’un certain Mohamed B. « rouage essentiel » de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), les renseignements extérieurs marocains. L’homme est mis en cause par la justice française pour avoir obtenu d’un membre de la Police aux frontières des « Fiche S » confidentielles ou des passe-droits pour pénétrer en France. Cela contre de l’argent ou des séjours au Maroc. Mais il a disparu des radars au point qu’un procès-verbal de « recherches infructueuses » a été délivré. L’affaire a poussé les enquêteurs à s’intéresser aux liens de Mohamed B. avec le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM).

    Le président du CFCM hébergé par l’ambassade du Maroc
    Alors que l’influence des régimes étrangers est un enjeu important dans l’organisation de l’islam de France, l’homme aurait été en contact direct avec le président du CFCM le Franco-Marocain Mohammed Moussaoui, révèle Le Point. Avant sa fuite, il en aurait été « l’agent traitant » pendant des années. Son rôle aurait été de faire pression sur les mosquées et représentants du culte afin de renforcer l’autorité de Mohammed Moussaoui, et par la même celle du régime marocain sur l’islam de France. L’hebdomadaire affirme également que c’est à un membre éminent de cette même DGED que sont adressées…les quittances de loyer du président du CFCM.

    Mohammed Moussaoui confirme au Point être hébergé à titre gracieux par l’ambassade du Maroc en échange de la gestion bénévole des imams français et marocains exerçant dans l’autre pays et des « aides aux mosquées françaises » venues du Maroc. Il assure ne connaître Mohamed B. que comme chargé de mission au ministère marocain des Affaires étrangères et de Coopération.

    Valeurs actuelles, 01/12/2021

    #Maroc #France #Islam #Mosquées #Mohamed_Moussaoui #Conseil_Culte_musulman #CFCM #DGED #Service_secrets

  • Lamamra : Voilà pourquoi l’Algérie est ciblée

    Lamamra : Voilà pourquoi l’Algérie est ciblée

    Israël, Maroc, Sahara Occidental, lobbies, France, Etats-Unis – Lamamra : Voilà pourquoi l’Algérie est ciblée

    Dans un entretien accordé au quotidien El-Qods El Arabi, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté algérienne à l’étranger, Ramtane Lamamra, a rappelé les principes qui sont à la base du soutien de l’Algérie aux luttes des peuples palestinien et sahraoui.

    Ce soutien, a-t-il expliqué, découle d’une composante essentielle de la conscience du peuple algérien qui est son engagement réel envers les peuples qui luttent pour se débarrasser du colonialisme et de l’occupation étrangère. Il faut revenir, a-t-il dit, au rôle joué par l’Algérie après son indépendance, dans la victoire des mouvements de libération en Afrique et en Asie. Le ministre fait observer que la série de conspirations contre l’Algérie pour la dévier de ce rôle historique en lui créant des problèmes de l’extérieur de la frontière ou de l’intérieur n’a jamais cessé.

    L’entité sioniste aux frontières
    Lamamra a fait remarquer que l’Algérie s’est éloignée de la scène arabe et internationale en particulier durant la décennie noire. Mais après le hirak populaire et l’émergence de dirigeants issus d’élections propres, a-t-il expliqué, le pays a renoué avec son efficacité et son influence aux plans régional et international. Les conspirations ne se sont pas arrêtées. L’Algérie estime qu’elle est maintenant en état de confrontation avec l’entité sioniste, déclare Lamamra. Il rappelle que notre pays avait envoyé ses forces pour se battre aux côtés des frères arabes contre l’entité sioniste. Et voilà qu’elle se trouve à nos frontières et signe des accords militaires, de sécurité et de renseignement avec un «voisin, frère et ami».

    L’objectif du Sommet arabe
    Le chef de la diplomatie nationale expose l’objectif de l’Algérie au prochain Sommet arabe: réunir les pays arabes pour arriver à une position commune sur le soutien des droits du peuple palestinien et ré-adhérer à l’Initiative de paix arabe lancée en 2002. Il tient à souligner qu’il ne s’agit pas de se mêler des affaires intérieures des pays qui ont choisi que la «normalisation» précède l’établissement de l’État palestinien indépendant avec El-Qods comme capitale. Lamamra annonce que l’Algérie recevra le président palestinien Mahmoud Abbas avant la fin de l’année.

    Avant et après 1975
    Concernant le Sahara occidental, Ramtane Lamamra revient au contexte du milieu des années 1970, époque où l’Algérie avait d’excellentes relations avec ses voisins, jusqu’en 1975. Il rappelle que le défunt président Houari Boumediène avait présenté sa vision du nouveau système économique au cours d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974. C’était une reformulation des relations entre les pays du Nord et les pays du Sud. L’Algérie a pris ainsi le leadership incontesté du tiers monde, fait observer Lamamra.

    Le complot de Giscard d’Estaing et Kissinger
    Lamamra souligne que l’Algérie est restée attachée à ses principes, auxquels elle ne déroge pas, en soutenant les mouvements des peuples pour leur indépendance, même si le prix à payer est élevé. Il révèle qu’en 1975, le président français, Giscard d’Estaing -qui détestait l’Algérie, fait savoir Lamamra- et le secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, ont voulu punir Boumediène, surtout après la nationalisation du pétrole.
    C’est ainsi que le dossier du Sahara occidental a été ouvert, dans le but d’en faire un bourbier pour l’Algérie et ainsi l’affaiblir. En même temps, intervint le renforcement des relations de la France et des Etats –Unis avec le Maroc pour en faire un partenaire obéissant. Lamamra cite des faits: le Maroc a envoyé des soldats au Zaïre (actuelle République démocratique du Congo) pour protéger le régime de Mobutu, avec le soutien des États-Unis et de la France, a contribué aux négociations de Camp David, et il a reçu plusieurs fois des dirigeants sionistes.

    « Le Maroc se sait incapable d’imposer sa vision au Sahara »
    À propos du Sahara occidental, Lamamra estime que le plan de James Baker en 2003 était la plus grande opportunité pour tout le monde de parvenir à un règlement global et juste. Mais les États-Unis n’ont pas soutenu Baker, alors il a démissionné. Le Maroc sait qu’il est incapable d’imposer sa vision au Sahara, tant que l’Algérie soutient le droit des Sahraouis à l’autodétermination. Et il n’est pas dans l’intention de l’Algérie, ni maintenant ni à l’avenir, d’abandonner ce principe, insiste Lamamra. D’où, explique-t-il, la normalisation avec l’entité sioniste qui en est la seule bénéficiaire.
    Le ministre algérien est convaincu que les Nations unies ont succombé aux diktats de la France et des Etats-Unis, en renonçant à la thèse de la décolonisation, pour celle du conflit localisé qui peut être résolu en accordant l’autonomie aux Sahraouis. C’est un recul dangereux par rapport au principe de l’autodétermination stipulé dans la résolution 1514 de 1960.

    Les lobbies anti-Algérie
    Lamamra a dénoncé les lobbies en France et aux États-Unis qui cherchent à déformer l’image de l’Algérie et blanchir l’image du Maroc, affirmant que l’Algérie n’accepte pas d’être utilisée pour d’autres intérêts. Il a rappelé les mesures prises par l’Algérie à l’égard du Maroc, qui ont le soutien du peuple algérien qui sait que l’Algérie est ciblée et qui est pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en particulier les Palestiniens et les Sahraouis.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 30/11/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Sahara_Occidental #France #Etats_Unis

  • Barkhane: La fermeture du ciel algérien a coûté des millions

    Barkhane: La fermeture du ciel algérien a coûté des millions

    France, Mali, Niger, Burkina Faso, Algérie – Barkhane: La fermeture du ciel algérien a coûté des millions

    Barkhane : L’interdiction de survol de l’Algérie par les avions militaires français a déjà coûté « plusieurs millions d’euros »

    Ces dernières semaines, six unités de la force française Barkhane ont été relevées dans le cadre de la réorganisation du dispostif de cette dernière, lequel repose sur cinq Groupements tactiques désert [GTD] et un groupement commando. Selon le détail livré par l’État-major des armées [EMA] dans son dernier compte-rendu des opérations, le GTD n°1 « Korrigan » est désormais armé par le 3e Régiment d’infanterie de marine [RIMa] avec des véhicules Griffon, renforcé par des éléments du 5e Régiment de Dragons, du 1er RIMa, du 11e Régiment d’artillerie de Marine [RAMa] et du 6e Régiment du génie [RG]. Installé à Gao, sa mission est de mener des actions de combat dans la région dite des « trois frontières ». À Gossi [Mali], le GTD n°2 « intervention et partenariat de combat » [IPC] « Auvergne » accompagne les Forces armées maliennes [FAMa] dans la région du Gourma. Il est armé par le 92e Régiment d’Infanterie [RI], avec des renforts provenant du 501e Régiment de chars de combat [RCC], le 40e Régiment d’artillerie [40e RA] et le 13e RG.

    Des éléments de ces mêmes unités, renforcés par le 16e Bataillon de chasseurs à pieds [BCP] constituent le GTD n°3 « Salamandre », qui opère, depuis Niamey, dans la région du Liptako aux côtés des Forces armées nigériennes, dans le cadre d’un Partenariat militaire opérationnel [PMO].

    S’agissant de l’aéromobilité, le GTD aérocombat [GTD-A] est désormais armé par le 5e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC], avec le renfort « d’éléments des autres unités du pilier aérocombat ». Pour rappel, il met en oeuvre 6 NH-90 Caïman TTH, 1 Cougar, 5 Tigre et 4 Gazelle. Trois hélicoptères de transport lourd [HTL] CH-47 Chinook de la Royal Air Force complètent ce dispositif.

    Quant au GTD Logistique, il s’appuie sur le 516e Régiment du train [516e RT] et le 8e Régiment du matériel [8e RMat]. Enfin, la 6e Brigade légère blindée [BLB] et la 11e Brigade parachutiste [BP] arment le groupement commando.

    Ces relèves ont sans doute commencé au plus mauvais moment… En effet, le 3 octobre, l’Algérie a décidé d’interdire l’accès de son espace aérien aux avions militaires français se rendant au Sahel, en réaction à des propos tenus par le président Macron.

    Selon le quotidien Le Monde, celui-ci aurait affirmé que, depuis son indépendance, obtenue il y a près de 60 ans, l’Algérie s’est « construite sur une rente mémorielle », entretenue par le « système politico-militaire » algérien. Et de dénoncer une « histoire officielle […] totalement réécrite » qui « ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ».

    Cela étant, la décision algérienne a évidemment impact sur les opérations françaises au Sahel, les avions de transport de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] étant bien obligé de contourner l’Algérie. Ce qui allonge le temps de vol… et accroît la consommation de kerosène.

    « Aujourd’hui, la durée de chaque rotation vers la bande sahélo-saharienne est rallongée de 2 heures à 2 heures 30. Pour conserver la charge utile offerte par les A400M, nous procédons à une escale à Dakar », a en effet expliqué le général Stéphane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAAE], en réponse à une question posée par le Christian Cambon, le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense.

    « À ce jour, j’évalue à plusieurs millions d’euros le surcoût de ces adaptations de trajectoire », a ensuite indiqué le général Mille, sans préciser le montant exact de la facture…

    L’an passé, les surcoûts de l’opération Barkhane avaient été évalués à 911 millions d’euros, en raison notamment des renforts envoyés au Sahel après le sommet de Pau [13 janvier 2020]. Cette année, aucune estimation n’a été communiquée à la faveur des auditions parlementaires de la ministre des Armées, Florence Parly, et du général Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA].

    Quoi qu’il en soit, cette interdiction du survol de l’Algérie faite aux avions militaires français va-t-elle durer? Le 26 novembre, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a laissé entendre que la situation pourrait s’arranger bientôt. « Il faut bien que ces relations reviennent à la normale, à condition que l’autre partie [la France] les conçoive sur une base d’égal à égal, sans provocation », a-t-il dit, à la télévision publique. « Nous sommes d’accord pour qu’on traite l’un avec l’autre pour ne pas nuire aux intérêts de chaque partie, mais nous n’accepterons pas qu’on nous impose quoi que ce soit », a-t-il ajouté.

    Zone militaire, 28/11/2021

    #France #Barkhane #Mali #Sahel #Tchad #Niger #BurkinaFaso #Algérie

  • Zemmour sera remis a sa juste place, c’est-a-dire assez bas

    Zemmour sera remis a sa juste place, c’est-a-dire assez bas

    Eric Zemmour, extrême droite – Zemmour sera remis a sa juste place, c’est-a-dire assez bas

    Invité de BFM Politique ce dimanche, l’ancien ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner a estimé que le doigt d’honneur du polémiste n’était que le “révélateur” d’un comportement habituel.

    “J’ai le sentiment que depuis plusieurs semaines, sur les plateaux télé, dans ses expressions, Eric Zemmour nous insulte quotidiennement”, a déclaré Christophe Castaner dans BFM Politique ce dimanche.

    Interrogé sur le doigt d’honneur qu’Eric Zemmour a adressé en réponse au même geste d’une femme lors d’un déplacement a Marseille, l’ancien ministre de l’Intérieur a estimé que cette insulte n’était “que le révélateur” du comportement du polémiste.

    “Vous savez aujourd’hui, être jeune, être femme, être musulman et écouter Eric Zemmour, c’est se sentir insulté tous les jours. Ce n’est pas parce que son sexisme et son racisme sont assumés qu’il est banal et qu’il n’est pas une insulte”, a réagi le chef du groupe LaREM a l’Assemblée nationale.

    Des “provocations constantes”

    Le candidat putatif a l’élection présidentielle, en déplacement a Marseille dimanche, a accepté de baisser la vitre de son véhicule alors qu’une femme s’approchait.

    Elle lui a fait un doigt d’honneur, avant qu’Eric Zemmour n’en fasse un a son tour en affirmant “et bien profond”, pendant que sa conseillère Sarah Knafo riait, d’après une scène rapportée et immortalisée par un photographe de l’Agence France-Presse.

    La scène a provoqué la polémique et, a son retour sur Paris, le polémiste d’extrême droite a refusé de la commenter. Mais pour Christophe Castaner, le souci s’étend au-delà d’un simple doigt d’honneur. Selon lui, “ses provocations constantes” sont “des insultes aux victimes et aux femmes”.

    “Sang-froid, maîtrise et élégance”

    “Je crois que pour être président, il faut du sang-froid, il faut de la maîtrise et si possible un peu d’élégance parce que le président représente les Français. Manifestement, ce sont trois qualités qui n’appartiennent pas a Eric Zemmour”, a aussi précisé l’homme politique.

    “Je demande a ce candidat, un, de se déclarer, deux, de se confronter plutôt que d’insulter et, trois, d’assumer le suffrage universel et j’ai toute confiance dans les Français pour remettre Monsieur Zemmour a sa juste place: c’est-a-dire assez bas”, a-t-il taclé.

    Echourouk online, 29/11/2021

    #France #Eric_Zemmour #Extreme_droite

  • Visite de Benny Gantz: Tebboune ne ménage pas le Maroc

    Algérie, Maroc, Israël, France, Macron – Visite de Benny Gantz: Tebboune ne ménage pas le Maroc

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé vendredi, sur la visite du ministre de l’entité sioniste au Maroc. Le chef de l’Etat qui qualifie cet acte d »’infâme et déshonorant », pour le voisin de l’ouest, affirme qu’il « était triste qu’un ministre de l’entité sioniste menace un pays arabe (l’Algérie) à partir d’un autre pays arabe (le Maroc) ».

    Lors d’une entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, Abdelmadjid Tebboune a déclaré que « c’est la première fois, depuis 1948 qu’un ministre de cette entité visite un pays arabe et y profère des menaces à l’encontre d’un autre pays arabe. Un tel acte entache d’opprobre le pays hôte ».

    Faisant allusion à un contrat de coopération sécuritaire signé entre le Maroc et l’entité sioniste, Tebboune a dénoncé une visite « de la honte » et parlé d’ »une menace » visant l’Algérie. Le president algérien a par ailleurs critiqué la visite sans précédent effectuée la semaine passée, par le ministre israélien de la Défense Benny Gantz au Maroc.

    Concernant les relations avec la France, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a estimé que « il faut bien que ces relations reviennent à la normale, à condition que l’autre partie (la France) les conçoive sur une base d’égal à égal, sans provocation », a-t-il déclaré vendredi.

    Abdelmadjid Tebboune a prédit « un retour à la normale » des relations entre les deux pays. À condition qu’elles se fassent sur une base d’ »égal à égal ». « Nous sommes d’accord pour qu’on traite l’un avec l’autre pour ne pas nuire aux intérêts de chaque partie, mais nous n’accepterons pas qu’on nous impose quoi que ce soit », a-t-il déclaré.

    Les relations diplomatiques entre l’Algérie et la France connaissent une crise sans précédent qui dure depuis plusieurs semaines. Tout était parti suite à des déclarations controversées contre l’Algérie tenues le 30 septembre dernier par le président français, Emmanuel Macron. Ce jour-là, le président français n’a pas du tout été tendre avec les dirigeants algériens. Pis encore, le locataire de l’Elysée est allé jusqu’à remettre en cause l’existence même de l’Etat algérien avant 1830.

    Cette sortie n’a pas été pour plaire à Alger. Sa réaction a été, le moins que l’on puisse dire, très musclée. Le chef de l’Etat algérien et son gouvernement ont tout de suite rappelé l’ambassadeur de l’Algérie à Paris pour « consultations ». Ils ont également fermé l’espace aérien pour l’aviation française.

    Quelques jours après, l’Elysée a affirmé que « le président de la République (Macron) regrette les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés » et « il est fortement attaché au développement de la relation ». De son coté, Abdelmadjid Tebboune a tenu des propos forts à l’encontre de Macron où il a notamment affirmé qu’il ne fera jamais le premier pas pour remettre les relations entre les deux pays sur rails.

    #Algérie #Maroc #Tebboune #France #Macron #Israël