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  • Pour l’abolition de la loi glorifiant l’impérialisme Français

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    Là est le nerf de la guerre, la bataille de toutes les batailles : Si les algériens, maghrébins et africains du « sahel » regagnent leur souveraineté et leurs droits légitimes, l’empire « France-Afrique » disparaîtra quasiment instantanément, faute de la base solide sur laquelle s’appuyer : le territoire et ses ressources, source de toutes les convoitises.

    Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui n’est que la résultante de la domination et de l’oppression exercées par l’occident de la chrétienté et vues par son oligarchie dirigeante comme « porteuses de lumière ». Cette doctrine date des empires grecs et romains, Rome ayant passé le relais à l’église de Rome qui devint le Vatican au IVème siècle après que l’empereur Constantin eût cédé l’empire romain à l’église romaine.
    Depuis lors, la France s’est livrée au pillage, à la rapine, au meurtre organisé, au vol, à l’occupation et au génocide d’abord sur le continent européen, puis dès le XIème siècle en Afrique du nord, Moyen-Orient avec les croisades, puis durant « l’ère de la découverte » et de la prise de possession des continents africain et américain au XVème siècle jusqu’à aujourd’hui, sans discontinuer.

    Vouloir lutter efficacement aujourd’hui contre l’empire colonial, c’est lutter contre le fondement même de l’impérialisme qui repose sur le pilier de la « glorification » de la colonisation et un pilier de pouvoir idéologique étroitement impliqué l’un avec l’autre.

    Attaquer ces deux piliers porteurs aura pour résultat à terme, d’effondrer la glorification coloniale française notamment. Pour se faire, couper en cela l’herbe sous les pieds de l’empire français et œuvrer ensemble pour un changement radical de paradigme politique et économique.

    L’empire français est entré dans sa dernière phase, celle du capitalisme monopoliste hideux, qui ne peut, pour sa survie, qu’implanter une dictature sur toute l’Afrique. Jacques Chirac ne confiait-il pas lui-même, hors micro, en 1999 : « Il faut bien que les dictateurs gagnent les élections » ?

    Comment ? Par la prise de conscience et le boycott physique et idéologique tout en amenant des solutions efficaces de remplacement aux dogmes ploutocratiques unipartite, vieux de plusieurs siècles qui nous ont été imposées depuis plus de cinquante années.

    La France Afrique « Un univers pourri jusqu’à la moelle »

    La politique franco-africaine, autrement appelée Françafrique, est extrêmement nocive. Après la proclamation de l’indépendance des anciennes colonies françaises d’Afrique, des réseaux politiciens ont assuré la continuité du pillage du continent noir au profit notamment des hommes de pouvoir en France en plaçant des dictateurs corrompus à la tête des États nouvellement indépendants.

    Depuis plus de quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. La corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C’est le plus long scandale de la France, soi-disant patrie des droits de l’homme, soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.

    La France Afrique, c’est autre chose, le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l’impunité est assurée aux puissants.

    En 1994, et en moins de trois mois, 800 000 Tutsis sont massacrés au Rwanda sous les yeux impassibles de la France. Dans le même temps, de véritables armées privées sont recrutées et entraînées dans l’hexagone par le biais d’organismes tels que le DPS « Département protection sécurité » du Front national. Ainsi, alors que l’on croyait en avoir fini avec le paternalisme français et ses rapports incestueux avec un certain nombre d’autocrates africains.

    Des années durant après le drame, le président du Rwanda Paul Kagamé, les médias, les associations « humanitaires », une grande partie de la classe politique et les réseaux sociaux continuent d’accuser la France d’avoir participé au génocide rwandais.

    Pour la pensée unique, les « Tutsis » sont les victimes de crimes contre l’humanité commis par les Hutus pro-français, jamais leur part de culpabilité n’est mise en évidence, jamais on n’explique les raisons sordides qui se cachent derrière ce massacre !

    Jamais n’est mentionné le rôle néfaste de la présence française en Afrique ayant eu intérêt à provoquer la catastrophe. Il est temps de reprendre l’affaire à zéro et oser dire, preuves à l’appui, que votre histoire officielle a été truquée.

    Les années quatre-vingt-dix demeurèrent celles d’une collusion entre intérêts français et pratiques illégales sur le continent Africain.

    Rappelons, c’est important, que le niveau de vie du peuple français doit beaucoup à la rapine et à la vampirisation de l’Afrique : pétrole, gaz, or, diamants, uranium, cacao… Rappelons également que ces crimes sont de la responsabilité totale de la franc-maçonnerie criminelle qui dirige l’Afrique depuis la colonisation de ses mains ensanglantées.

    Des dizaines, voire centaines, de livres existent sur ces affaires, rien de secret, rien d’occulte, juste des archives déclassifiées. Du coup, quand on entend Macron, Sarkozy, Hollande, Valls, Eric Zemmour ou Marine nous parler de « valeurs occidentales », on se demande bien lesquelles ?

    L’éternelle histoire de ces assistants criminels ? Sauf les noms et les appellations qui changent le mode opératoire demeure le même ! Juste pour mieux comprendre ce processus mafieux d’hier et d’aujourd’hui !
    D’où il est nécessaire, de jeter la lumière sur cette affaire de corruption de la France en Afrique, au Maghreb et au Sahel et la relier directement avec Le terrorisme manipulé et les guerres secrètes à des fins géopolitiques des organismes de financement.

    Nous sommes tous des colonisés aux yeux de la France !

    Le seul moyen d’en sortir est pour nous, les Hommes politiques, parlementaires, historiens des deux côtés (colonisateurs – colonisés) doivent s’organiser et s’impliquer davantage autour des thèmes fondés sur les principes de réciprocités et d’universalité, de démocratisation des processus décisionnels et de politiques gouvernementales. Il s’agirait notamment de mieux préciser les rôles, responsabilités/obligations, attentes et réciprocités entre l’Algérie et ses partenaires, ainsi que d’un pays à l’autre, en vue de reconnaître ouvertement le mal perpétré, œuvrer pour une véritable restitution des droits volées et ressources usurpées ainsi que pour une réconciliation réelle avec les peuples colonisés d’hier et d’aujourd’hui, car nous avons besoin les uns des autres pour bâtir une véritable société juste qui soit toujours plus à la hauteur de la dignité humaine, émancipée et libre.

    Il n’y a pas d’autre alternative, ni aucune solution au sein du système oligarchique coercitif, oppressif et totalement mortifère qu’on nous a imposé en nous bourrant le crâne avec la pseudo-inéluctabilité de l’affaire par une science tronquée, biaisée et falsifiée à bien des niveaux.

    Tout cela est bien au-delà de toute rédemption et nous devons définitivement lâcher-prise d’avec cette ignominie colonialiste à la française, qui est le pire fléau que la terre ait porté depuis des milliers d’années.
    Ainsi nous voyons pour la mission actuelle l’unique issue de ce dilemme est : L’abolition des lois, glorifiant l’impérialisme Français !

    Véritable pilier de soutien entre les peuples, qui verra la libération des peuples des deux rives, de la doctrine colonialiste euro-centrique et l’ensemble des peuples s’auto-déterminés en adoptant et adaptant les modes de gouvernance de sociétés libres et indépendants à pouvoir non coercitif ; ceci rendant les conflits impossibles par concept.

    Ceci ne pourra s’effectuer après qu’une véritable reconnaissance des droits légitimes du peuple algériens volés ait été faite durant la colonisation soit au total 132 ans.

    Pour tous ceux qui désirent lutter efficacement contre le colonialisme français qui est le cœur même de l’impérialisme d’hier, d’aujourd’hui et de demain si rien ne change, il faut œuvrer à détruire les piliers porteurs de l’empire, qui aujourd’hui se situe plus que jamais en Afrique du Nord.

    Là est l’enjeu, là est le talon d’Achille de l’oligarchie coloniale impérialiste et c’est là qu’il faut frapper, à la réconciliation sinon, frapper là où cela fait mal, aux portefeuilles et aux ressources, c’est la seule solution réaliste et viable.

    La méthode doit consister à condamner et à rejeter la glorification de la « doctrine visant à légitimer l’occupation, la domination politique et l’exploitation économique de territoires par certains États » et par la même en forcer les entités de droit international à reconnaître la nullité de cette loi, forcer une rétractation de laquelle dépend l’effondrement du système juridique soutenant cette escroquerie.

    Le système colonial français est fait pour se protéger lui-même, par des lois oligarchiques de protection vous avez pour ça la Loi française du 23 février « glorifiant le rôle positif de la présence française en Afrique du Nord »
    C’est pourquoi il faut une énorme pression populaire pour forcer l’abolition définitive de cette ignominie devenue dogme fondateur de la société coloniale occidentale d’aujourd’hui ? Nous devons à cet égard, agir de concert avec nos frères maghrébins, des pays du Sahel et surtout les occidentaux débarrassés de l’idéologie colonialiste, avec les peuples colonisés des continents qu’ils ont colonisés. Cette union verra la chute inéluctable de tout empire et de toute hégémonie idéologique, économique et politique, car la base raciste sur laquelle repose tout le système n’existera simplement plus.

    Les oligarques colonisateurs ont peur, très peur, car ils savent que leur paradigme ne tient qu’à la division et qu’au contraire, l’union des peuples est leur angoisse existentielle. Comment mieux diviser les peuples que par la guerre ? Ce qui en plus leur fait gagner des sommes fabuleuses qui renforcent leur monopole capitaliste.
    Voilà pourquoi, nous insistons de plus en plus sur cet aspect de la lutte, qui à notre sens est devenu vital et offre une solution lumineuse pour se débarrasser avant toute chose de l’empire oppresseur français, condition sine qua non d’un changement de paradigme pour le bien–être de tous…

    Cela peut ne pas paraître évident mais néanmoins, il me semble pertinent de mettre en avant un fait. En effet La conquête de l’Algérie est-elle justifiée seulement par le désir de venger l’affront fait à un diplomate ? Non, répond Pierre Péan, auteur de du livre « Main basse sur Alger », un livre qui retrace les dessous de l’entreprise française.

    Cette conquête avait été menée dans le but de faire main basse sur les immenses trésors de la régence d’Alger (plus de 500 millions de francs de l’époque, soit 4 milliards d’euros) afin de constituer les fonds secrets du « Roi Charles X » pour corrompre et retourner le corps électoral français ?!

    Qu’est-il advenu de cette immense fortune ?

    Une partie a été versé dans les caisses de l’état, d’autres millions sont revenus au corps expéditionnaire. Le reste ? La plus grande partie du trésor et des pillages opérés dans la Casbah, dans la ville et dans les environs d’Alger a abouti dans les poches des militaires ,de fonctionnaires des finances , de négociants et d’ aventuriers mais aussi dans celles du roi des français , indique Pierre Péan.

    En résumer l’expédition militaire contre l’Algérie fut donc un « Grand hold-up financier » jamais admis. A cela s’ajoute les génocides jamais révélés !

    D’après des historiens la période d’occupation a fait plus de 5 millions de morts, dont un million et demi, seulement lors de la révolution de libération entre 1954 et 1962.

    La colonisation française a aussi fait des milliers de disparus et de blessés, des villages entiers ont été détruits, sans parler des ravages des rayonnements causés par les essais nucléaires français menés dans le désert algérien.

    La colonisation française de l’Algérie a duré entre 1830 et 1962, les autorités et les historiens algériens affirment que cette période a été marquée par des meurtres de près de cinq millions de personnes, ainsi que des campagnes de déplacement et de pillage des richesses, et du vol de milliers de documents et de pièces archéologiques, dont certaines dateraient de l’époque ottomane (1515-1830).

    Les responsables français ont répété à plusieurs reprises la nécessité pour l’Algérie de tourner la page de son passé colonial, mais l’Algérie n’a cessé de réclamer à plusieurs occasions la reconnaissance officielle de Paris de ses crimes coloniaux.

    Ce qui est évident et sûr, c’est que nos martyrs morts pour une juste cause demeureront immortels, pour l’éternité.

    La moindre défaite, pour eux était une victoire gagnée sur l’ennemi.

    Que Faut-il ajouter d’autre. Hommage à tous les morts pour l’Algérie indépendante.

    Tarek Benaldjia

    L’Espoir libéré, 04/10/2021

  • Rahabi : Macron fait de l'Algérie un sujet de politique intérieure

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    Pour l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi, « il est regrettable que Macron adapte son discours à une échéance électorale et fait de l’Algérie un sujet de politique intérieure ».
    Dans un post sur son profile twitter, Rahabi a affirmé que, « perçue comme client et partenaire sécuritaire l’Algérie prend le relais de l’islamisation et de la radicalité dans le débat des élites politiques et médiatiques ».
    « La démocratisation de l’Algerie doit rester une revendication strictement interne car les ingérences des puissances étrangères sont, ici comme ailleurs, plus un facteur de ralentissement et de déviation que d’accélération des expériences de transformation démocratique », a-t-il ajouté.
    « La Nation algérienne n’est pas un produit du fait colonial mais celui d’un héritage historique fécond de la Grande Numidie au mouvement national. Nous savons être unis sans être uniformes dans l’immensité de l’Algérie. Ce sont des marqueurs d’une grande Nation », conclue-t-il.
  • Exclusif: La nouvelle route des avions militaires français vers le Mali

    Algérie, France, Macron, Mali, Sahel, avions militaires français, #Algérie, #Macron, #Mali, #Sahel,

    Selon Moha Siha, pour contourner l’Algérie, pour éviter l’espace aérien algérien, les avions militaires français empruntent désormais la route atlantique puis survolent la Mauritanie pour se rendre au Mali, au Niger…Bref, en Afrique de l’Ouest…

    Air Support and Projection Brigade 1047
    F-UJCK ARMÉE DE L’AIR (FRENCH AIR FORCE) AIRBUS A330-200MRTT
    ICAO : 3B756A
    Reg.:F-UJCK
    France
    DB flags:military
    Type:A332


    AIRBUS A-330-200
    LFMI
    ISTRES, FRANCE
    LUNDI 04-10-2021
    08h22 CEST
    Call:CTM1047

    Pour rappel, l’Algérie a décidé, ce dimanche 3 octobre, d’interdire le survol de son territoire aux avions militaires français. Selon le porte-parole de l’état-major français Alger «a interdit le survol de son territoire aux avions militaires français, qui empruntent d’habitude son espace aérien pour rejoindre ou quitter la bande sahélo-saharienne où sont déployées les troupes de l’opération anti-djihadiste Barkhane».

    « L’interdiction de l’espace aérien algérien aux avions militaires français intervient dans une phase logistique «délicate» pour l’état-major, qui a entamé depuis quelques semaines une réorganisation de son dispositif dans la bande sahélo-saharienne, rappellent, pourtant des voix françaises. La France est en train de quitter les bases militaires les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et va réduire le nombre de troupes au Sahel, d’ici à 2023, à 2 500 ou 3 000 hommes, contre plus de 5 000 aujourd’hui », indique le journal algérien Reporters.

    Les relations algéro-françaises ont ainsi pris cette tournure suite aux déclarations de Macron, repris par le quotidien le Monde, au cours d’un déjeuner avec des jeunes entre Français d’origine algérienne, binationaux et Algériens, à l’occasion duquel il a soutenu que l’Algérie s’est construite sur «une rente mémorielle», entretenue par «le système politico-militaire».

    Le Président français a aussi parlé de ce qu’il a considéré comme «une histoire officielle totalement réécrite» qui «ne s’appuie pas sur des vérités mais sur «un discours qui repose sur une haine de la France».

  • Extrême droite pour droite extrême, autant prendre l’originale!

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    – Dis ! Marine Le Pen, elle se situe où ?
    – À l’extrême droite !
    – Et Zemmour ?
    – Il est à la droite de Marine. Mais tout de même encore un peu à gauche de… Macron !
    – ???

    Bon ! Je note ! Il n’y a jamais eu de sous-marin israélien dans nos eaux territoriales et nos forces navales n’ont jamais pourchassé un sous-marin israélien. Logique, puisque le communiqué du MDN est clair comme une signature sonar au large de Mers-el-Kébir : il n’y a jamais eu de sous-marin de Tonton David dans nos 18 mètres. En revanche, il y a eu un tir de missile français. Ah ! Si ! J’ai un témoin ! Éric ! Éric Zemmour.

    Encore sous le coup d’un fou rire, « Zitouna » de l’extrême droite française n’en revient toujours pas devant cette contrefaçon éhontée dont s’est rendu coupable Manu. Copier l’extrême droite ! Et quelle piètre copie, mes amis ! Un « Duplicate » qui ferait bondir aux faux-plafonds les maîtres de la contrefaçon à Shenzhen, en Chine. D’ailleurs, depuis quelques heures, se pose aux Français une question cruciale. Une question d’éthique : doit-on avoir recours à la contrefaçon grossière de l’extrême droite sous prétexte que le contrefacteur est Président-trader en poste au CAC-40 ? Ah, ben oui ! Opter pour l’extrême droite, autant le faire et voter pour la vraie, par pour la copie, hein ? Pour prendre un exemple tout bête, quand t’as envie d’une bière, une vraie, tu ne vas tout de même pas tremper tes lèvres dans la mousse fade d’une Tourtel sans alcool, n’est-ce pas ? Même chose pour la contrefaçon. Extrême droite pour droite extrême, autant y aller franco et signer pour Marine. Ou pour Éric, vu le rétrécissement des écarts. Une bonne extrême droite avec le poinçon dessus, bien en évidence pour certifier que l’on n’a pas affaire à une copie. Et surtout l’assurance que la gestion des affaires de la cité française, si elle se fascise, revient malgré tout à un adulte. Pas à un gosse gâté-pourri par les bonus, les cadeaux de ses amis de la Défense et soudain apeuré à la perspective terrible de se voir privé de son mandat-jouet ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

    par Hakim Laâlam

  • La France et ses crimes coloniaux

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    Depuis la fameuse déclaration d’Emmanuel Macron en 2017, sur la colonisation française en Algérie, qualifiée de crime contre l’humanité, les opinions publiques sincères des deux côtés de la Méditerranée attendaient une nouvelle page de l’Histoire que se partagent l’Algérie et la France. Des pas dans le bon sens ont été enregistrés, certes, mais des reculades aussi. Les Algériens et les Français qui rêvaient de rapports réellement apaisés entre les deux pays et les deux sociétés, prirent cela pour des soubresauts «naturels».

    La bête colonialiste française, tapis dans les arcanes du pouvoir, se débattait. Mais il a suffi qu’un loup de la meute haineuse sorte de sa tanière et commence à hurler que le même Macron se sente l’obligation d’hurler plus fort pour être entendu de ce que conserve la France de plus bestial dans son existence. Macron a cédé aux cris des collabos du nazisme, aux barbares qui ont enfumé des populations entières, aux tortionnaires, aux violeurs et autres criminels sans âme qu’acomptée la France dans son histoire.

    Ce sont les descendants de cette minorité raciste et xénophobe qui ont tordu le bras du président français pour l’amener à prononcer des contre-vérités historiques et charger l’Algérie et son armée de tous les maux. Son rôle de premier magistrat d’un pays qui compte plus de 67 millions d’habitants est d’écouter son peuple.

    Dans son écrasante majorité, le peuple français n’est pas haineux. Or, dans son propos truffé d’insanité historique, Macron a fait montre d’une haine colonial caractérisée. Il a tout fait pour couper le peuple français de son aspiration légitime à voir son histoire en face à se réconcilier une bonne fois pour toute avec le peuple algérien. Il a colporté le discours des haineux, des diviseurs et des nostalgiques d’une époque où le crime payait bien en Algérie. L’actuel président de la France qui croit sans doute convaincre ce petit électorat à lui accorder ses voix, en cédant sur un principe intangible des droits de l’homme et la vérité historique, n’a fait, en définitif que s’aplatir devant un ramassis de racistes, sans honneur. En s’attaquant à l’Algérie, il y laisse, lui aussi, son honneur.


    Cinquante neuf ans après l’indépendance, il semble qu’en France, les acteurs de l’horreur coloniale ont fait des petits qui continuent l’œuvre de leurs parents et organisent un véritable travail de sape de l’Histoire. Mais qu’ils sachent donc qu’ils peuvent retourner tous les présidents français, ils ne vaincront pas.

    L’Algérie est indépendante et sa voix porte. Dans dix, vingt ou cent ans, la vérité sur les crimes contre l’humanité commis par la France en Algérie finiront par être connus du monde entier.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 04/10/202

  • France-Algérie : Effet Zemmour

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    Les déclarations d’Emmanuel Macron, rapportées par le journal «Le Monde» notamment, sur la guerre d’Algérie, l’Algérie et son régime, à l’en croire affaibli par le hirak, ne brillent pas par leur originalité, c’est même tout le contraire. Elles pourraient être faites dans les mêmes termes aujourd’hui par bien des gens et des bords en France. Il faut d’ailleurs s’attendre à ce que leur nombre augmente dans la perspective de la présidentielle prochaine, compte tenu de l’influence grandissante de l’extrême droite.

    La conception négationniste qu’elles véhiculent du passé de la France en Algérie était jusqu’à ces dernières années considérée comme une spécialité de ce courant de pensée. On les retrouve à présent sous des formes plus ou moins marquées dans de larges franges de l’opinion, à la droite de l’échiquier politique français. D’ici à ce qu’elles gagnent le centre, il n’y a peut-être pas loin. Tout dépend à cet égard de la progression dans les sondages d’Eric Zemmour. Plus il monte, plus ses idées anti-immigration et anti-algériennes sont influentes, et plus il donne le ton à ses adversaires les plus proches de lui. Ceux-ci se mettent alors à dire au style près les mêmes choses que lui, par crainte de décrochage, de largage en rase campagne. Ce processus s’appelait, il y a encore peu, la lepénisation des esprits.

    Maintenant que Zemmour est à un point seulement de Marine Le Pen, il n’est pas à exclure qu’il change bientôt de nom, pour devenir la zemmourisation des consciences. S’il la dépasse, comme cela ne serait pas pour étonner, Macron dira encore pire sur l’Algérie, son histoire et son régime. Déjà qu’il fait dans le révisionnisme, en disant que l’histoire de la guerre d’Algérie a été complètement réécrite par le régime algérien. Si en plus il voit s’approcher dangereusement de lui Zemmour, ce qui n’est pas non plus à exclure, le risque n’est pas négligeable qu’il se mette à parler carrément de la mission civilisatrice du colonialisme français. Lui qui au début de son mandat parlait de crime contre l’humanité commis par la France en Algérie.

    Comment peut-on passer de ce point de vue à l’autre, diamétralement opposé ? Cela peut sembler la conséquence d’un dédoublement de la personnalité. Ce ne serait pas exactement la même personne celle qui avait qualifié de crime contre l’humanité l’œuvre de la France en Algérie et celle qui maintenant soutient que le régime algérien a complètement revu et corrigé cette même histoire. En fait, il n’est pas besoin de supposer un ressort aussi obscur pour comprendre le revirement en question.

    Le Macron d’aujourd’hui voit avec horreur monter vers lui un nouveau visage de l’extrême droite, sous l’effet d’une dynamique dont rien ne dit encore qu’elle n’est pas à même de le placer plus haut que lui dans les intentions de vote. Si cela devait arriver, sans doute deviendrait-il à la fois plus anti-immigration, plus favorable au hirak et plus révisionniste qu’il ne l’est déjà.

    Sur l’Algérie et les sujets s’y rattachant, on le sait maintenant, il n’a pas une position fixe, mais une posture changeante. Il ne serait même pas à écarter qu’il en vienne à suggérer que les crimes en Algérie, en réalité ce n’est pas la France qui les a commis, mais le FLN. Or il n’y a pas que l’effet Zemmour qui le travaille, qui le pousse plus loin dans le révisionnisme, il y aussi le fait que c’est sous sa présidence que la France a subi le pire affront de son histoire récente.

    La vérité, c’est que les Américains, les Britanniques et les Australiens n’ont respecté aucune forme pour lui arracher le «contrat du siècle». Leur comportement n’est pas sans rappeler celui des Américains, des Russes et des Britanniques à la fin de la Deuxième Guerre du monde, pour qui la France ne comptait plus, ayant choisi préalablement la collaboration avec les nazis.

    Mohamed Habili

    Le Jour d’Algérie, 04/10/2021

  • Grave dérapage de Macron: La réplique ferme d’Alger

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    Les relations algéro-françaises semblent déjà entrées dans une phase critique, vingt-quatre heures après la diffusion de graves propos tenus par Emmanuel Macron ce jeudi à l’Élysée. Des mesures ont déjà été prises, d’autres pourraient survenir incessamment. Entre Alger et Paris règne désormais une tension inédite.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Nous sommes bien loin de l’incident qui avait fait tant de bruit en 1995, lorsque Liamine Zeroual annonçait son refus de se prêter à un tête-à-tête avec Jacques Chirac en marge des célébrations du cinquantenaire de l’ONU à New York. Le geste crée un événement historique, met à mal les relations entre deux pays qui viennent à peine de tourner la page d’un mauvais feuilleton qui se jouait à Paris à l’apogée du FIS (Front islamique du salut), mais ses retombées n’égalent en rien celles que l’on observe depuis ce samedi 2 octobre.
    Les propos de Macron face à un groupe de binationaux ne sont pas passés inaperçus, même s’ils n’ont pas été tenus dans un cadre plus officiel. Ils n’ont pas été démentis non plus ni même nuancés. L’absence de démentis est une confirmation des propos tenus par le chef de l’État français, estime Alger, très remontée. La colère gronde en fait depuis la décision de réduire de moitié les visas à trois pays du Maghreb dont l’Algérie.
    Convoqué par le ministère algérien des Affaires étrangères, l’ambassadeur de France en Algérie s’est vu transmettre les vives protestations du gouvernement. Au lendemain de ce geste, Macron reçoit de jeunes Franco-algériens et les informe devant les journalistes du Monde que cette mesure concerne principalement les milieux dirigeants qu’il veut secouer afin qu’ils acceptent de rapatrier des immigrés en situation irrégulière. Les sujets qu’il aborde et les propos qu’il tient durant cette même rencontre confirment que le problème va bien au-delà du dossier de la migration.
    Il accuse l’Algérie d’avoir « réécrit son histoire », de vivre sur une « rente mémorielle basée sur la haine », critique le « système usé et fragilisé par le Hirak ». Le journal Le Monde reprend ses déclarations. Le soir même, la présidence de la République algérienne publie deux communiqués. Dans le premier, elle annonce le rappel de son ambassadeur à Paris pour consultations. Dans le second, elle rejette le contenu du discours de Macron et dénonce l’ingérence dans ses affaires internes. Le contexte dans lequel se déroule cette affaire laisse cependant prévoir d’autres incidences, d’autres mesures à venir. Alger démontre jour après jour qu’elle n’est plus ce qu’elle était vingt ans auparavant, ne supporte plus les provocations marocaines au point de rompre ses relations avec ce pays et se défend avec vigueur contre tous ceux qui en font de même. Hier, de différentes sources françaises ont fait savoir que l’Algérie ne s’était pas suffi du rappel de son ambassadeur à Paris, elle interdit désormais le survol de son espace aérien aux avions militaires français se dirigeant vers le Sahel, annonce d’abord le quotidien Le Figaro. L’AFP (agence gouvernementale française) publie, de son côté, une dépêche dans laquelle elle rapporte les propos du porte-parole de l’état-major français. Ce dernier affirme que Paris a appris la nouvelle hier matin en déposant « les plans de vol de deux avions qui empruntent habituellement l’espace aérien algérien pour rejoindre le Sahel, où sont déployés 5 000 militaires français ».
    La même source tend à minimiser l’impact de cette mesure en soutenant qu’elle sera sans incidence, mais l’AFP commente en faisant remarquer que « cette interdiction de survol intervient toutefois dans une phase logistique délicate pour l’état-major français, qui a entamé ces dernières semaines une réorganisation de son dispositif dans la bande sahélo-saharienne, et en particulier dans le nord du Mali, frontalier de l’Algérie ».
    L’autorisation du survol de l’espace aérien algérien par les avions militaires français (d’appoint), servant dans le cadre de l’opération Barkhane, aurait été, quant à elle, accordée durant l’époque de Abdelaziz Bouteflika. Elle n’a jamais fait l’objet de communication officielle de l’Algérie, ce qui expliquerait la raison pour laquelle Alger n’a pas annoncé hier sa décision de fermer son espace aérien. Doit-on s’attendre à d’autres mesures ? Si oui, elles pourraient être cette fois en lien avec les échanges économiques. Paris, qui figure parmi les principaux partenaires d’Alger sur ce plan, pourrait en pâtir.
    A. C.

  • Algérie: Macron se découvre un nostalgique du passé colonial

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    IL SE DÉCOUVRE UN NOSTALGIQUE DU PASSÉ COLONIAL DE LA FRANCE : Les élucubrations dangereuses de Macron

    Pris de panique par les résultats des sondages qui donnent, dans les intentions de vote, une large avance au duo de l’extrême droite Le Pen-Zemmour, le président français, Emmanuel Macron, commet l’impair d’inviter l’essence coloniale de son pays pour tenter de séduire l’électorat de droite. 
    Macron, pur produit d’un clonage du responsable adoubé par la finance internationale et par les milieux affairistes, verse dans la provocation en s’attaquant à l’Algérie, pour chercher des voix dans l’électorat de l’extrême droite. 
    Conscient que le taux de l’abstention lors des prochaines élections favorisera l’extrême droite, il veut rogner dans son vivier électoral que constitue la jeunesse issue de parents originaires des anciennes colonies françaises. 
    Le président français qui a bénéficié du bras de la finance internationale pour marcher vers l’Elysée, use de duplicité quand il évoque le passé colonial de la France. Il avait affirmé vouloir une nouvelle page dans les relations de son pays avec ses anciennes colonies, avant de dérouler le tapis rouge devant les harkis et leurs descendants. 
    Aujourd’hui et alors que la jeunesse française a montré sa désaffection pour la chose politique et qui use de l’abstention comme moyen pour exprimer son rejet de la classe politique en France, notamment ses acteurs de droite et d’extrême droite, qui jouent depuis longtemps la partition de la présidentielle en France, le locataire de l’Elysée verse dans la provocation pour se présenter comme le porte étendard de la droite. 
    Il faut reconnaître que l’irruption du trublion Zemmour sur la scène politique n’est que pour favoriser, les thématiques de la présidentielle autour exclusivement du sécuritaire et l’immigration, alors que la majorité des français attendent des solutions à la dégradation vertigineuse de leur vie socio-économique, notamment pour les plus fragiles, dont la contestation n’a pas désemplie durant le règne d’Emmanuel Macron. 
    Macron sait qu’il n’a pas réussi son mandat et qu’il a attisé toutes les tensions dans une société française qui a découvert, à travers lui, les affres de la paupérisation de larges couches sociales. Les Gilets jaunes n’ont pas encore désarmé, les jeunes poursuivent leur mobilisation et le pass sanitaire a fini par faire grossir les rangs des laissés pour compte de la gouvernance Macron. 
    Ses propos à l’égard de l’Algérie traduisent sa pensée viscéralement coloniale. Chassez le naturel, il revient au galop et le président français a vite revêtu la tenue du barbouze, le treillis du para tortionnaire pour rappeler aux aigris et aux partisans de l’Algérie de papa qu’il est le défenseur de leur pensée rétrograde qui dénient aux peuples des anciennes colonies leur droit à une totale souveraineté, après tant de souffrances et de luttes pour leur liberté et Indépendance. 
    Le prochain sommet de la francophonie, prévu au mois de novembre prochain, sur fond des lignes directrices de Françafrique promet de dénuder encore plus la France officielle qui peine à se détacher et faire le deuil sur l’Empire colonial Français, lequel a rendu l’âme , il y a bien longtemps, au Vietnam et, juste après, en Algérie. 
    En ces temps de mutations dans les rapports mondiaux, la France perd du poids, même auprès de ses alliés traditionnels, notamment au sein de l’Otan. L’exemple le plus édifiant, en est la dernière crise des sous-marins, que les États-unis et la Nouvelle Zélande ont tiré le tapis sous les pied de Paris, en occasionnant à la France des pertes financières colossales en plus d’avoir porté atteinte à son image et son égo. 
    Paris, sait baisser la tête devant le plus fort et qu’elle ne peut, sous aucune forme que ce soit, mécontenter les États-Unis, affirmé lors du tête à tête de Biden et Macron, en se contentant d’attendre que le temps guérisse cette plaie, sans plus. Et ceux des candidats à la présidentielle française, dont celle de Macron qui l’a bien commencé bien avant qu’il annonce officiellement qu’il en est un des coureurs de la course vers l’Elysée, en s’acharnant à vouloir puiser leur argumentaire électoral dans le passé colonial montrent ainsi qu’ils sont en déphasage de la société française et de l’opinion française. 
    Les français de souche ou d’origines diverses, ne sont pas dupes, notamment les jeunes d’aujourd’hui, qui semblent convaincus que leur avenir et celui de leurs enfants, ne peut être assuré par un jeu politique fermé et hermétique à ce qui remue la société française en général et non une partie de la société. 
    Les jeunes, les salariés, les retraités, les chômeurs, les fonctionnaires, les agriculteurs, les artistes, ne veulent ni des extrêmes ni des discours qui sèment la haine et le racisme, car les conditions socio-économiques difficiles frappent le simple citoyen français de souche comme celui d’autres origines. Leur souci est d’ordre social eux qui voient, chaque jour un peu plus, des pans entiers de la société française, paupérisés. 
    Et pour le locataire de l’Elysée et ses partenaires de la droite comme de l’extrême droite, dans l’incapacité de faire face et déterminé à poursuivre les choix ultra-libéraux, chercher à pêcher des voix en s’attaquant au peuple algérien et l’histoire de son Algérie, ne peut ne pas avoir d’impacts, non seulement en France, mais en premier lieu en Algérie. Pays qui, faut-il le rappeler, a payé un lourd tribut pour assurer son indépendance. 
    Les gesticulations électorales de Macron, Zemmour ou encore Le Pen, ne peuvent pas remettre en cause la grandeur de l’Algérie ou celle de son peuple, que l’humanité entière la reconnaît. Les élections françaises sont une affaire franco-française, que ces dirigeants et candidats persistent à animer, à chaque fois, en tenant des propos contre l’Algérie et son peuple. 
    Alors que ceux qui briguent le palais de l’Elysée, se mettent une fois pour toutes que le passé colonial de la France et d’autrui d’ailleurs est rempli de crimes de guerre que l’ancienne puissance coloniale en Algérie devra un jour ou l’autre assumer et rendre des comptes. 
    Le colonialisme n’a jamais été une bénédiction pour les peuples et encore moins pour les Algériens qui tout au long de leur histoire millénaire, ont repoussé et chassé les envahisseurs, même après un siècle de leur présence sur le sol algérien. 
    Macron a perdu une belle occasion de se taire mais il a préféré marcher sur les pas de celui qui l’a conseillé longtemps, durant son mandat présidentiel, l’ex-président, Nicolas Sarkosy. Les masques sont tombés.
    Slimane B.
  • Ferme réaction de l’Algérie aux propos malveillants de Macron

    Ferme réaction de l’Algérie aux propos malveillants de Macron

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    La ferme réaction de l’Algérie atteste bien que les propos du Président français, Emmanue Macron, étaient vraiment désobligeants. Macron s’est rendu coupable de déclarations agressives à l’égard de l’Algérie en violation flagrante, qui plus est, avec les us diplomatiques d’où, sans doute, cette réaction d’Alger.

    Par la voix de la présidence de la République, l’Algérie a dénoncé ce dérapage du Président français. Dans un communiqué sans équivoque, rendu public dans la soirée d’avant-hier samedi, l’Algérie a exprimé son rejet de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures » à la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au président de la République française. »

    Les propos en question portent une atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans leur résistance héroïque à l’invasion coloniale française ainsi que dans la Glorieuse Révolution de libération nationale », ajoute la présidence de la République, estimant que « les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables et répondent aux définitions les plus exigeantes du génocide l’humanité. Ces crimes qui ne sont pas prescriptibles, ne sauraient faire l’objet d’une manipulation des faits et d’interprétations atténuantes ».

    Avant ce communiqué de quelques heures l’Algérie a aussi annoncé le rappel de son ambassadeur en France pour « consultations ». C’est dire combien la coupe est pleine et que le Président français a dépassé tout entendement.

    Pour la présidence de la République, « la propension des nostalgiques de l’Algérie française et des milieux qui se résignent difficilement à l’indépendance pleine que les Algériens ont gagnée de haute lutte, s’exprime à travers de vaines tentatives d’occulter les exactions, massacres, enfûmades, destructions de villages, des centaines de Oradour-Sur-Glane, éradications de tribus de résistants, qui sont des génocides en séries que les acrobaties conceptuelles et les raccourcis politiques ne parviendront jamais à occulter ».

    En rappelant les crimes commis par le colonialisme la Présidence entend bien dire que l’Algérie n’est pas du tout prête d’oublie ces génocides encore moins, par conséquent, de tourner la page. « pour leur part, les appréciations superficielles, approximatives et tendancieuses énoncées en ce qui concerne l’édification de l’État national algérien ainsi que sur l’affirmation de l’identité nationale relèvent d’une conception hégémonique éculée des relations entre États et ne sauraient, en aucune façon, être compatibles avec le ferme attachement de l’Algérie à l’égalité souveraine des États », souligne-t-on dans le communiqué.

    « Cette malencontreuse intervention qui heurte fondamentalement les principes devant présider à une éventuelle coopération algéro-française en matière de mémoire, a l’incorrigible défaut de tendre vers la promotion d’une version apologique du colonialisme au détriment de la vision établie par I‘Histoire de la légitimité de luttes de la libération nationale, alors que rien ni personne ne peut absoudre les puissances coloniales de leurs crimes, y compris les massacres du 17 octobre à paris dont l’Algérie et sa communauté établie en France s’apprêtent à commémorer dans la dignité », ajoute la m me source.

    Macron dévoile sa vraie nature

    « Face à la situation particulièrement inadmissible engendrée par ces propos irresponsables, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé le rappel immédiat en consultations de l’ambassadeur d’Algérie auprès de la République française », conclut le communiqué. Il va sans dire que les relations entre les deux pays traversent une forte zone de turbulences à cause de l’attitude française comme le prouve la fermeture par L’Algérie de son espace aérien aux avions militaires français. Une information rapportée par plusieurs medias français et non confirmées par les autorité algériennes. Cette nouvelle crise entre les deux pays a commencé par la réduction de 50% par la France du nombre de visas accordés aux Algériens. L’Algérie réagit en convoquant l’ambassadeur français à Alger. Mais deux jours après et devant un parterre de jeunes, Macron franchit toutes les lignes rouges par des propos malveillants.

    Macron a dénoncé une « histoire officielle, totalement réécrite qui ne s’appuie pas sur des vérités mais sur un discours qui repose sur une haine de la France ». Selon ses dires la nation algérienne post-1962 s’est construite sur « une rente mémorielle » entretenue par « le système politico-militaire ». Macron a exprimé son inquiétude de cette « réécriture » et dit craindre « un renfermement » de la mémoire et « un éloignement » avec le peuple algérien. Il a aussi affirmé souhaiter une production éditoriale portée par la France, en arabe et en berbère, pour contrer ce qu’il qualifie de « désinformation » et « une propagande » portées par les Turcs qui « réécrivent complètement l’histoire ». Autant dire que le Président français, mettant carrément de coté l’obligation de réserve, s’est complètement lâché en déversant sa haine dévoilant ainsi sa vraie nature.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 04/10/2021

  • La France a failli acheter le logiciel espion israélien Pegasus

    La France a failli acheter le logiciel espion israélien Pegasus

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    Selon Europe1, « plusieurs fonctionnaires français ont échangé » avec la société israélienne NSO Group productrive du logiciel espion Pegasus « pour trouver des solutions permettant d’aspirer plus facilement les données cryptées ». Ils étaient même « sur le point de signer un contrat », indique Europe1. « Le sujet étant ultra-sensible », ils ont fini par demander l’avis du président Emmanuel Macron.

    « Un vrai débat s’est suivi entre les spécialistes qui conseillent le chef de l’État en matière de Défense et de renseignement », signale le site français. « Mais le « non » catégorique présidentiel a mis fin aux discussions, six mois avant le scandale Pegasus », a-t-il ajouté.

    « Depuis ces révélations, Laurent Nunez, le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme à l’Élysée, fait le point sur cette affaire Pegasus avec les principaux services chaque semaine. Preuve s’il en fallait que le potentiel de dangerosité de ce type de logiciel est pris très au sérieux, au plus haut niveau de l’État, rapporte la même source.

    Pour rappel, une enquête publiée en juillet par un consortium de 17 médias internationaux, a révélé que le logiciel Pegasus, élaboré par l’entreprise sioniste NSO Group, aurait permis d’espionner les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise de différents pays.

    Le logiciel espion Pegasus, introduit dans un smartphone, permet d’en récupérer les messages, photos, contacts et même d’écouter les appels de son propriétaire. Ces révélations ont suscité l’indignation dans le monde entier d’organisations de défense des droits humains, de médias et de dirigeants politiques.

    NSO, régulièrement accusé de faire le jeu de régimes autoritaires, assure que son logiciel sert uniquement à obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes.

    Le travail mené par les 17 médias, dont les quotidiens français Le Monde, britannique The Guardian et américain The Washington Post, se fonde sur une liste obtenue par le réseau basé en France Forbidden Stories et l’ONG Amnesty International. Elle compte, selon eux, 50.000 numéros de téléphone sélectionnés par les clients de NSO depuis 2016 pour une surveillance potentielle.

    Plusieurs pays ont acheté ce logiciel, dont le Maroc, accusé d’avoir piraté le téléphone portable du président français Emmanuel Macron.